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Archéologie de la modernité

Extraits

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Beaux arts

Les Cinq paradoxes de la modernité

Dès le début du XIXe siècle Hegel jugeait que la gloire de l'art était derrière lui, dans le passé, et il annonçait rien moins que la fin de l'art. Est-ce à cette fin, toujours différée depuis près de deux cents ans, que nous assistons aujourd'hui ? Ne serait-ce pas plutôt à la faillite des doctrines qui voulaient "expliquer" l'art donc lui assigner un "but" et penser son histoire en termes de "progrès"? Telles sont les questions qui sont au coeur des Cinq paradoxes de la modernité. Et s'il y en a précisément cinq, c'est que, depuis Baudelaire, l'histoire de l'art a connu cinq crises majeures correspondant à autant de contradictions non résolues. Les lecteurs qui ignorent les rudiments de l'histoire récente des beaux-arts trouveront là un guide sûr. Les autres y trouveront une perspective originale (baudelairienne) propre à éclairer les soubresauts actuels de la "postmodernité".

02/1990

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Ouvrages généraux

Les pathologies sociales de la modernité

L'objectif de cet ouvrage n'est nullement de revisiter intégralement toute une tradition philosophique. Il s'agit plutôt d'analyser - en s'inspirant de certains philosophes et de certaines approches théoriques - les évolutions manquées ou pathologiques de nos sociétés modernes et contemporaines, de voir les conditions qui font que la vie humaine se manque ou passe à côté de ce qu'elle devrait être. Et il nous semble que des philosophes comme K. Marx et A. Honneth - avec des approches certes différentes - peuvent nous permettre de mieux comprendre et d'analyser les pathologies sociales de notre époque moderne et contemporaine. Cela justifie logiquement cette filiation d'une tradition critique des vies manquées qui sera établie dans cet ouvrage.

10/2022

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Grèce

La Grèce au défi de la modernité

Un architecte, un poète, un journaliste, un philosophe, un avocat, un artiste-peintre, un politologue et un économiste observent la Grèce contemporaine. Huit réflexions croisées sur ce qu'est devenue la Grèce et sur les chemins, parfois abruptes, qui l'ont menée vers la modernité. Entre la notion de gré-cité et les idéaux européens, au-delà de la crise économique de ce début de siècle, se dessinent les contours d'une crise identitaire et sociale.

05/2022

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BD tout public

BD & modernité

Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme à l'Hôtel des Arts du Var, à Toulon, du 12 octobre 2019 au 23 février 2020. Le livre, comme l'exposition, se concentre sur trois périodes. Tout d'abord, les années 1960 et la modernité signe de progrès dont on retrouve des éléments d'art et de design chez Tintin d'Hergé, Black et Mortimer de Edar P. Jacobs ou Spirou et Fantasio de Franquin. Puis, les années 1980 et la modernité nostalgique, avec Druillet d'un côté qui dépeint la violence de la société et Chaland ou Loustal de l'autre qui se réfugient dans le confort des sixties. Enfin, les années 2000 et la post-modernité avec Schuiten ou Enki Bilal qui, en écho aux romans de science-fiction, dépeignent un monde désillusionné.

10/2019

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Ethnologie

Archéologie de la santé, anthropologie du soin

La pratique du soin et la préservation de la santé ont toujours représenté une préoccupation majeure pour l'ensemble des sociétés humaines, depuis les premières organisations sociales jusqu'à nos jours, et ce, sur tous les continents. L'approche archéologique et anthropologique adoptée dans cet ouvrage permet de retracer, sur plusieurs dizaines de milliers d'années, la manière dont les groupes humains ont appréhendé la maladie, le handicap et le soin. De la préhistoire à l'époque contemporaine, les contributeurs et contributrices nous racontent aussi la diversité des pratiques, car à chaque mal correspond un remède déterminé par des normes sociales et des choix contextuels. Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration pluridisciplinaire entre archéologues, anthropologues, biologistes et historiens qui, dans une double approche sociale et biologique, se posent la question du soin et de la santé à l'échelle des individus comme des populations.

09/2019

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Esotérisme

Pyramidologie. Aux sources de la pseudo-archéologie

Tout le monde connaît les pyramides de Gizeh mais ne sait pas forcément qui en furent les artisans, d'où viennent les pierres, quels outils furent employés, pourquoi elles ont cette forme, cet emplacement etc. Pourtant les réponses existent, fruits de décennies de travaux très documentés mais pas forcément faciles d'accès... Des théoriciens marginaux profitent de cette méconnaissance pour avancer leurs récits fétiches. Des récits frappants, étonnants et efficaces au sens où ils suscitent le désir de les considérer exacts, de les partager, de s'offusquer confortablement que la vérité soit maintenue sous le boisseau par de vils parvenus. Les pyramidologues n'inventent presque rien, ne cherchent guère et ne trouvent que la confirmation de leurs idées en vertu de l'inanité de leur méthode. Leur travail consiste à récupérer des histoires transmises depuis quatre siècles par une tradition plus ou moins occulte. Ils y ajoutent l'ingrédient qui résout tout, et s'érigent en détenteurs de la réponse ultime. Avec cet ouvrage, explorons les origines et développements des scénarios qui circulent avec succès au sujet des pyramides, et penchons-nous sur les méthodes qui "valident" ces versions alternatives où le réel est traité comme de la fiction. Et inversement !

12/2021

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Histoire ancienne

Archéologie de la pensée sexiste. L'Antiquité

Les oeuvres de l'Antiquité révèlent à la fois le mépris et l'éloge adressés à la femme dans des domaines fort différents (cosmogonie, théologie, morale, littérature, droit, philosophie, médecine, histoire et rhétorique), qui se sont développés dans diverses régions (Croissant fertile, Inde, Chine, Grèce, Rome et monde des Pères de l'Eglise). L'humanité a ainsi hérité d'une multitude de manuscrits très riches, encore qu'ils soient presque tous rédigés par des hommes, la plupart du temps pour des hommes, bien souvent sexistes avant la lettre. Au cours de cette longue période, la femme, ou les femmes, ont été qualifiées très durement : "une eau profonde et les détours en sont inconnus" ; (Livres de sagesse des pharaons) ; "un anneau d'or au nez d'un pourceau" (le livre des Proverbes) ; "un piège profond", de même qu'"un coeur de chienne et des façons sournoises" (Hésiode) ; "mystérieuse obscurité" (Lao Tseu) ; "un être manqué" et "ce qui sert de réceptacle" (Aristote). Comment expliquer que des termes aussi injurieux aient été utilisés par des hommes qui comptent indiscutablement parmi les êtres les plus éminents de leurs disciplines respectives et les esprits les plus brillants de leur époque ? A l'inverse, on a su rendre hommage à la femme, par exemple à sa "beauté qui subjugue la force elle-même" (Isocrate, dans son Eloge d'Hélène) et à "cet être si parfait, qui est doué d'une exquise sensibilité" (Jean Chrysostome, dans l'une de ses Homélies sur la Genèse). Archéologie de la pensée sexiste propose une relecture des oeuvres principales de nombreux auteurs de l'Antiquité et montre que les préjudices et les maux subis par les femmes en ce début du XXIe siècle plongent leurs racines dans un passé très lointain et se manifestent de toutes les manières : inégalité des droits, maltraitance, esclavage sexuel, viols collectifs, avortement, lapidation pour adultère, mariage négocié, port imposé du voile dans l'espace public et bien d'autres.

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

La technique analytique. Une archéologie

Deux analystes se demandent avec quelle technique identifier les objets de toutes sortes, les mélanges de pièces antiques et de fragments du présent qu'ils rencontrent en avançant sur le terrain de la cure. On se divise, on se perd soi-même et le monde analytique se désagrège peu à peu autour de cette question, d'autant que l'"archéologie" analytique admet tout ce qui vient : la religion comme la psychologie, l'anodin comme le trop significatif. Josef Ludin étudie les strates temporelles et structurelles de la pensée freudienne et post-freudienne ; presque à l'autre bout, Michel Gribinski interroge ce qui se présente et se présentifie dans la cure. Le point de vue des deux auteurs est ainsi divers, comme l'est la technique de la psychanalyse. Peut-on alors supposer qu'il y a autant de techniques que de techniciens, et de sujets en analyse ? Pourquoi ne pas laisser chacun s'aventurer dans les choix qui lui conviennent ? Et si, loin d'avoir inventé une technique, le psychanalyste était inventé par elle, séance après séance ?

01/2022

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Philosophie

L'héritage des Lumières. Ambivalences de la modernité

Les Lumières sont souvent invoquées dans l'espace public comme un combat contre l'obscurantisme, combat qu'il s'agirait seulement de réactualiser. Des lectures, totalisantes et souvent caricaturales, les associent au culte du Progrès, au libéralisme politique et à un universalisme désincarné. Or, comme le montre ici Antoine Lilti, les Lumières n'ont pas proposé une doctrine philosophique cohérente ou un projet politique commun. En confrontant des auteurs emblématiques et d'autres moins connus, il propose de rendre aux Lumières leur complexité historique et de repenser ce que nous leur devons : un ensemble de questions et de problèmes, bien plus qu'un prêt-à-penser rassurant. ?Les Lumières apparaissent dès lors comme une réponse collective au surgissement de la modernité, dont les ambivalences forment aujourd'hui encore notre horizon. Partant des interrogations de Voltaire sur le commerce colonial et l'esclavage pour arriver aux dernières réflexions de Michel Foucault, en passant par la critique post-coloniale et les dilemmes du philosophe face au public, L'Héritage des Lumières propose ainsi le tableau profondément renouvelé d'un mouvement qu'il nous faut redécouvrir car il ne cesse de nous parler.

09/2019

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Encyclopédies de poche

Baudelaire. Le soleil noir de la modernité

"J'ai pris de la boue et j'en ai fait de l'or". Baudelaire est le premier poète du monde "moderne". Le nôtre. Un "vilain monde" qui "va finir" car il n'a plus rien à faire sous "le ciel". Un monde où le culte du progrès et la passion de l'argent ont "atrophié en nous la partie spirituelle", où la mécanique nous a tellement "américanisés" que rien parmi "les rêveries sanguinaires" des utopistes n'atteint les horreurs de la réalité positive. Un monde où la "beauté" n'a plus cours. A moins que l'artiste ne puisse l'extraire du Mal, la faire apparaître sous forme de "beauté interlope", tel un "soleil agonisant", brillant d'une "splendeur triste". Condamné pour Les Fleurs du Mal par la justice de son temps, vivant comme un paria, Baudelaire – comme le montre ici Robert Kopp – a fait de l'art son idéal, mais il ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie. Le soleil noir de la modernité est aussi celui de la mélancolie.

09/2004

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Critique littéraire

Sainte-Beuve. Au seuil de la modernité

Comment y voir clair dans l'œuvre immense du plus grand chroniqueur littéraire qu'an connu le XIXe siècle français ? Comment comprendre ses incompréhensions à l'égard de ses contemporains : Balzac, Hugo, Stendhal, Baudelaire, et comment apprécier à la fois ses soubresauts de progressisme social, avec Saint-Simon, mais aussi Lamennais et surtout Proudhon, et son conservatisme foncier ? Fallait-il qu'il fût resté croyant, pour écrire en outre l'énorme Port-Royal ? Mérite-t-il la condamnation prononcée par Proust, qui l'avait lu un peu, et après lui par tout le XXe siècle, qui ne le lisait plus guère ? Sur ces multiples questions, Wolf Lepenies nous prête son regard neuf, parce que extérieur à la France et à cette vie littéraire spécifiquement française à laquelle Sainte-Beuve n'a pas peu contribué. Alliant donc une sorte de naïveté à une solide érudition, cette vaste biographie intellectuelle fait revivre l'œuvre, l'homme, et son siècle.

08/2002

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Religion

Modèle monastique. Un laboratoire de la modernité

Le monachisme est fondamentalement un habitus, un mode de vie, une manière d'être. Il repose sur une discipline collective, découle d'une contrainte en principe librement assumée. Cette auto-coercition a duré tout le millénaire médiéval ; ce consentement dure encore. Quel autre projet humain a ainsi traversé l'espace et le temps, quasiment intact ? Du vie au XVe siècle et plus particulièrement au cours d'un long XIIe siècle, de la fondation de Fontevraud en 1101 à la mort de François d'Assise en 1226, cet ouvrage tente de restituer l'unité de ces formes de vie en-deçà des variantes et des reformulations qu'elles ont pu connaître au fil du temps. Jacques Dalarun analyse et anime ce projet singulier en mobilisant Règles (bénédictine, grandmontaine ou franciscaine), coutumes (de Cluny, de Cîteaux, de Fontevraud, du Paraclet), chroniques (de Raoul Glaber), vies de saints (de Robert d'Arbrissel, de Bérard des Marses), correspondances (d'Héloïse et d'Abélard). Il le réinscrit dans la société médiévale et interroge sa place et son mode de fonctionnement. Comment une société valorisant le lignage et la transmission héréditaire a-t-elle pu créer une fraternité fictive par un constant détournement de fidélité ? Comment former un seul corps participant nuit et jour à l'opus Dei ? C'est plus globalement l'expansion du monachisme par capillarité dans la société, à l'époque où le corps social dans son ensemble s'imprègne des valeurs du cloître, que capte cet ouvrage traversé d'une interrogation très contemporaine sur la vie collective.

10/2019

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Histoire internationale

Les chemins de la modernité en Afrique

Et, si pour changer l'Afrique il suffisait de changer de paradigme ? Changer notre manière de penser le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique. Tel est le point de vue que soutient l'auteur de ce livre. Un livre qui se présente sous la forme d'une contre-offensive intellectuelle dont l'objet est de venir faire contrepoids au corpus d'idées, de significations et de représentations, qui aujourd'hui encore gouverne et détermine à leur insu la manière dont les Africains post coloniaux interprètent le passé, considèrent le présent et envisagent leur avenir. Ce corpus intellectuel présente le défaut d'être non pas rationnel, mais dogmatique, non pas comparatiste, mais discriminatoire. Pire encore, il ne va pas sans être pathogène. Il crée au sein des élites africaines post coloniales des réflexes de subordination esthétique, épistémologique, axiologique et normative qui neutralisent l'aptitude des élites africaines post coloniales à l'initiative historique. Depuis cinquante ans, les prescriptions organisationnelles qu'il inspire aux décideurs nationaux et internationaux ont mené les sociétés africaines dans une impasse politique, économique et éducationnelle. Il est donc urgent, selon l'auteur, de faire échec à ce corpus intellectuel. Il est temps d'exercer la pensée en Afrique dans le cadre d'un corpus intellectuel comparatiste et rationnel. Telle est précisément la vocation du corpus intellectuel que l'auteur propose dans ce livre. Il s'agit d'un cadre épistémologique nouveau à travers lequel se dessine une interprétation nouvelle, rationnelle et émancipatrice des réalités africaines. Le lecteur trouvera dans ce corpus non seulement de nouvelles grilles de lecture, mais aussi toute une terminologie nouvelle à partir desquelles il pourra désormais penser d'une manière heuristique le passé, le présent et l'avenir de l'Afrique.

12/2017

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Beaux arts

Peggy Guggenheim. Le choc de la modernité

Héritière d'une richissime famille juive américaine, Peggy Guggenheim (1898-1979) a rassemblé une des plus belles collections au monde d'art moderne. Excentrique, anticonformiste, libertine, Peggy Guggenheim éprouve un goût effréné pour l'art et les artistes. Après guerre, sur les conseils de son ami André Breton, elle expose à Londres Kandinsky, Calder ou Brancusi. Venue à Paris, elle achète, paraît-il, un tableau par jour, aide Giacometti et Picasso, puis elle part à New York où elle épouse Max Ernst. En 1942, sa galerie Art of this Century révèle au public les surréalistes européens – Paul Klee, Marcel Duchamp, Piet Mondrian – et la jeune avant-garde américaine – Jackson Pollock, Marc Rothko. En 1949, installée à Venise, au bord du Grand Canal, dans un palais du XVIIIe siècle, elle expose une somptueuse collection que le monde entier admire encore aujourd'hui. Mais Peggy Guggenheim est aussi une femme malheureuse qui se trouve laide et rate ses deux mariages. Avide de tous les plaisirs, elle a pensé sa vie comme une oeuvre d'art. Elle boit, danse et s'étourdit dans une vie tumultueuse, sans cesse à la recherche de la beauté. Dans un récit enlevé, Francine Prose dresse le portrait d'une femme iconoclaste, intransigeante et attachante.

04/2018

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Histoire littéraire

Politien, humaniste aux sources de la modernité

Ange Politien a laissé une poésie raffinée, des travaux philologiques érudits, des commentaires philosophiques subtils et une riche correspondance. Des chercheurs italiens et français contribuent à mettre en lumière l'originalité d'une oeuvre qui portait bien des germes de l'humanisme européen.

11/2021

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Beaux arts

Architecture grecque classique. La construction de la modernité

Ce livre s'attache à démontrer que l'architecture grecque classique ne résulte pas d'un ensemble de règles pédantes réfractaires à toute nouveauté, mais d'une dynamique innovante, qui a conservé sa capacité à nourrir les recherches de la modernité. Synthèse d'un répertoire de formes empruntées à l'ensemble du bassin méditerranéen, les monuments et sites de l'Antiquité grecque sont ici évoqués à travers des photographies d'archives, des prises de vue récentes, des dessins et des plans. Le texte donne les clefs nécessaires à la compréhension des structures formelles, des principes artistiques et des concepts qui ont donné naissance à une série d'inventions dont la valeur universelle continue de fasciner l'époque contemporaine Le Corbusier ne parlait pas sans raison de " l'esprit révolutionnaire " du Parthénon.

10/2004

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Histoire des mentalités

L'archéologie de l'amour

"La forme moderne du fantastique, c'est l'archéologie ! C ? t ? lin Pavel est archéologue de l'amour. Il nous explique - avec science et poésie, car chez lui les deux vont de pair -, en déchiffrant les codes génétiques, les squelettes, les textes, des restes minuscules ou des monuments, comment les hommes ont aimé à travers le temps et l'espace. Com - ment nous aimons. Comment nous aimons aimer. Un livre qui ne tient rien pour acquis, follement rassurant... " Barbara Cassin Tant qu'ils s'aiment, les couples se détachent, dit-on, du monde banal ; ils en font de même quand ils meurent, sans aucun doute cette fois. Que se passe-t-il lorsque l'observateur examine sous sa loupe archéologique ce cen - tième de vie, ce millième d'amour ? Questionner le rap - port amoureux à travers les fouilles archéologiques, c'est le coeur de ce livre. C ? t ? lin Pavel archéologue et romancier roumain, est né en 1976. Traduit du roumain par Jean-Louis Courriol.

02/2022

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Archéologie

Dictionnaire amoureux de l'archéologie

L'archéologie fait rêver petits et grands et trouve sa place dans l'imaginaire des films ou des bandes dessinées. Véritable mosaïque, cette science tente de redonner vie à des sociétés très anciennes ou récentes, ayant existé dans le monde entier. Elle s'incarne dans des sites exceptionnels ou dans des traces très modestes, toutes aussi importantes pour comprendre l'humanité. On dit volontiers de l'archéologie qu'elle est passion. Et c'est vrai. L'amour n'est donc pas loin, et il semble donc (presque) simple d'en faire un dictionnaire qui le décline à l'envi ! Elle est aussi science, sérieuse et savante. C'est avec ces certitudes, et avec la conviction qu'il fallait oser, que ce dictionnaire amoureux a été conçu. Un mot le résume sans doute, celui de mosaïque, invitant le lecteur à un regard à deux distances : de près, au niveau de la notice attendue ou qui le surprendra, érudite ou humoriste qui donnera des détails sur un aspect en particulier de l'archéologie ; de loin, à un niveau plus global de l'ouvrage qui lui donnera une vision d'ensemble de l'archéologie telle que l'auteur la vit, l'aime, l'étudie, l'enseigne et la promeut. C'est donc ainsi guidée, que la liste des entrées a été déclinée, de A à Z en n'omettant aucune des lettres de l'alphabet. S'y côtoient donc : Angkor, British Museum, céramique, civilisation, détectoriste, Dieu, Gaulois, Il était une fois l'homme, Jones (Indiana), Lascaux, Néandertal, préfet, Rahan, sexe, Sutton Hoo, Taureau, trous (de poteaux), Xi'an, ZEE, et tant d'autres !

09/2021

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Critique littéraire

Romain Gary et la modernité

Un essai sur les rapports entre fiction et réalité dans les romans de Romain Gary, explorant en même temps les relations complexes de l'écrivain avec la "modernité".

11/1998

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Essais généraux

Les écologistes contre la modernité

Voilà deux siècles que la civilisation industrielle libère les hommes de la misère. Mais les apôtres de l'écologie radicale accusent les sociétés modernes d'avoir acheté leur confort au détriment de l'environnement, quitte à dépeindre le passé comme le paradis perdu qu'il n'a jamais été. Mêlant histoire, philosophie et analyses sociopolitiques, Ferghane Azihari déconstruit les raisonnements de ces antimodernes qui, de Pierre Rabhi à Greta Thunberg, en passant par Nicolas Hulot, crient à la catastrophe climatique mais font la guerre aux solutions les plus crédibles aux défis actuels, comme l'énergie nucléaire. Le progrès technique reste pourtant le moyen le plus juste de sauvegarder notre planète sans renoncer à améliorer le sort de l'humanité. Mais l'écologie politique est-elle encore animée par la philanthropie ?

02/2022

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Napoléon

Napoléon III. La modernité inachevée

Un portrait renouvelé de celui qui fut à la fois le premier président de la République et le dernier monarque à avoir régné sur la France. Victime de sa légende noire, Napoléon III a longtemps été le plus méconnu et le plus mal-aimé de nos souverains. Tout juste cent cinquante ans après sa mort, l'ouvrage de Thierry Lentz revient sur cette période décisive de 1848 à 1870, où la France entre véritablement dans la modernité. A l'aide de sources inédites, conservées à la BnF et aux Archives nationales, en s'appuyant sur les mémoires de militaires et de ministers ainsi que sur les riches archives de la famille impériale, il brosse un portrait à rebrousse-poil de l'empereur, évoquant tour à tour son enfance marquée par l'exil et la défaite de son oncle Napoléon Ier, sa jeunesse aventureuse, l'élaboration de sa pensée politique, sa marche vers le pouvoir, son bilan intérieur et sa politique étrangère. L'ouvrage est servi par une iconographie somptueuse, mettant en avant quelques-uns des trésors du patrimoine national, tels les manuscrits de Victor Hugo, d'Emile Zola, les sublimes gravures du Monde illustré ou les premières photographies de Gustave Le Gray ou de Disdéri, qui donnent à voir les visages de l'impératrice Eugénie, du prince impérial et des autres acteurs du règne. Ces oeuvres, dont certaines proviennent des collections privées de Napoléon III ou de son entourage, témoignent des expositions universelles, des grands travaux parisiens du préfet Haussmann, des voyages et des fêtes officielles, mais aussi des conflits majeurs du règne, comme la guerre de Crimée et l'expédition du Mexique, sans oublier la défaite de Sedan et l'exil de la famille impériale. Tout l'art de Thierry Lentz, biographe chevronné et spécialiste incontesté des Bonaparte, consiste à faire dialoguer un texte solidement documenté avec des images rares, en offrant, en neuf chapitres parfaitement équilibrés, un panorama complet et synthétique du règne de Napoléon III, revenant sur ses réussites aussi bien que sur ses échecs.

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Impressionnisme

Impressionnisme. la modernité en mouvements

On l'a souvent écrit, le XIXe siècle est le premier siècle à s'être pensé comme radicalement neuf. A partir des années 1830, l'essor de la production industrielle et la transformation des villes les plus importantes du pays sont indissociables d'un bouleversement en profondeur de toutes les couches de la société, du développement d'un mode de vie bourgeois urbain jusqu'à la misère des faubourgs ouvriers, en passant par la lente transformation des campagnes. Les peintres que nous associons à l'histoire de l'impressionnisme, ou à son périmètre naissent alors, au début des années 1830 et 1840, et assisteront à ces métamorphoses. Paul Cézanne, Edgar Degas, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir et Alfred Sisley font leur début sur la scène artistique parisienne au cours des années 1860. Ils apparaissent comme un groupe à part entière en 1874, une " avant-garde " tout à la fois célébrée et conspuée, lorsqu'ils exposent pour la première fois ensemble à Paris. Ils développent tout au long des années 1870 une peinture claire, à la facture délibérément rapide et esquissée. Rejoints par des artistes comme Gustave Caillebotte en 1876, ils font entrer dans leurs tableaux, de façon positive (Caillebotte) ou critique (Renoir) ce qu'on désigne à la suite du poète Charles Baudelaire, " la vie moderne ". Plus largement, ce que le critique Edmond Duranty appellera la " Nouvelle Peinture " en 1876 rejoint et amplifie la tendance qui poussa certains artistes, dès les années 1790, à privilégier les thèmes issus du monde moderne, sans lesquels il n'était pas d'art approprié à la nouveauté des temps et de réponse adéquate à la société contemporaine. Les impressionnistes agissent d'autant plus ainsi qu'ils doivent vite s'adapter aux nouveaux modes d'exposition, de consommation et de production de l'image. On ne saurait oublier la façon dont peinture, gravure de presse et photographie interagissent dans la seconde moitié du XIXe siècle. La modernité de l'impressionnisme, multiple, est donc travaillée par les forces contradictoires auxquelles la société est exposée en son entier : attention renouvelée au monde actuel, fidélité variable à la France des terroirs, souci des attentes d'un public transformé lui-aussi et qu'il faut atteindre en dehors des circuits traditionnels d'exposition et de diffusion, redéfinition de l'acte pictural au regard des autres médiums, en particulier la photographie. L'exposition examinera la ligne de partage, l'oscillation plutôt, qui se dessine très tôt au sein de l'impressionnisme entre l'attrait du moderne et la volonté d'exalter la nature seule, ou l'univers rustique et ses solidarités anciennes. Elle montrera comment ces oeuvres dominées par " la nouvelle vision ", couleur, facture et perspective sont repensées de façon à nous donner l'impression que l'artiste a capté un moment transitoire sans le fixer. Avec l'impressionnisme, disparaît l'idée que le réel est stable, indépendant de la perception humaine.

10/2022

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Littérature française (poches)

Archéologie du zéro

La découverte par l'auteur d'une grande nécropole souterraine située à l'ouest d'Alexandrie a permis l'exhumation de documents qui attestent qu'une secte, dite des Adorateurs du Zéro, aurait vécu en ces lieux et tenu par là, avant de disparaître, à consigner son histoire ainsi que l'essentiel de sa doctrine depuis ses origines. Vouant une sorte de culte sans objet à ce chiffre qui n'est que la pure figure du néant, et en qui sont déjà contenues toutes les dissolutions passées ou à venir, cette secte, par ses pratiques excessives, sera peu à peu réduite à la clandestinité et, au centre du vaste hypogée où elle avait trouvé refuge, finalement exterminée par les milices chrétiennes en 645 ap. J-C. Alain Nadaud signe ici une oeuvre vertigineuse dont l'érudition, réelle ou supposée, constitue le ressort même de ce roman d'aventures métaphysique.

10/1989

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Egypte

L'archéologie égyptienne

Cet ouvrage, richement illustré de nombreuses gravures, nous fait découvrir l'Egypte à travers son architecture civile et militaire, ses tombeaux, sa peinture, sa sculpture et ses arts industriels. Ce livre, précis et détaillé est une référence pour les amateurs, Maspéro ayant lui-même mesuré, analysé, décortiqué les résultats de ses fouilles et de ses découvertes. Fin pédagogue, l'auteur explique au lecteur, de façon explicite et rationnelle, les grands principes directeurs de cette fascinante civilisation et démontre comment les arts peuvent être les indicateurs de l'évolution mais aussi de la décadence des sociétés. Réédité de nombreuses fois, cette Archéologie Egyptienne est un titre fondamental dans l'étude de l'Egypte pharaonique. Assistant du grand Mariette, directeur du Service des Antiquités Egyptiennes et du musée de Boulaq, Gaston Maspéro est l'un des grands noms de l'Egyptologie française.

07/2014

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Développement durable-Ecologie

La préservation de la planète : défis contemporains de la modernité

II est capital de relever le défi de la modernité et d'apprendre que le monde est désormais à épargner, à préserver, à sauvegarder et non plus à transformer. Ce n'est pas l'absence de croissance et de progrès, mais au contraire le développement de la technoscience qui est devenu problématique : c'est lui qui a rendu possible les guerres totales et le totalitarisme, l'écart croissant entre la richesse du Nord et la pauvreté du Sud, le chômage et la nouvelle pauvreté, le nivellement et la déculturation générale, la crise de l'Ecole. L'écologie a réussi à mobiliser tous les pays de la terre pour lutter pour la préservation de la terre et pour la santé des gens... Ce sont les préoccupations écologiques qui donnent l'unité du propos de cet ouvrage. L'auteur pointe comme condition de possibilité du développement de la technoscience occidentale une révolution de pensée de grande envergure. Tout est commandé en effet par le séisme galileo-cartésien qui a fait que l'homme a été pensé comme sujet, érigé en seigneur et maître de l'étant. Et c'est ce même paradigme galiléen qui permet à Gomdaogo Pierre Nakoulima de penser la radicalité et les limites de la révolution moderne en philosophie politique. Nous sommes ici en présence d'un livre pour qui la philosophie est réellement un souci du fondamental et du fondatif, une quête radicale de l'archè, de ce qui commence et commande.

10/2010

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Archéologie

Les nouvelles de l'archéologie N° 170, décembre 2022 : Archéologie et photographie

L'archéologie une science qui détruit son objet d'étude. La photographie fait donc partie de ces outils devenus indispensables pour documenter la recherche archéologique. Ce dossier interroge l'utilité de la photographie au sein de cette discipline tant du point de vue de l'épistémologie, que sous l'angle plus pratique et technique du terrain.

03/2023

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Archéologie

Les nouvelles de l'archéologie N° 173, septembre 2023 : Archéologie du contenu

Depuis une quinzaine d'années, les analyses biochimiques en chromatographie en phase gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse, et depuis peu à haute résolution, appliquées aux récipients archéologiques, permettent d'accéder à leur contenu et d'identifier de mieux en mieux les matières premières et leurs méthodes de préparation. Réalisable sur de nombreux supports et thématiques (alimentation, activités artisanales, pratiques religieuses, préparations médicinales et cosmétiques), ce type d'analyse est peu invasif et en constante évolution. Les articles du dossier explorent autant les stratégies d'étude que la richesse et la variété des résultats obtenus grâce à ces méthodes d'investigation.

03/2024

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BD tout public

Hergé archéologue

Alors qu’il réinhume la momie d’une jeune chamane, Kyys, quelque part en Iakoutie, Eric Crubézy est frappé de la similitude de sa situation avec celle des savants de l’expédition Sanders-Hardmuth, qui eux, osèrent rapporter en Occident la momie de Rascar Capac. Ce thème bien connu, celui des Sept boules de cristal, sert de base à la réflexion de l’auteur. Dans un cas, celui imaginé par Hergé, les savants « volent » les restes (et le payent très cher). C’est ainsi que les archéologue opéraient autrefois. Dans l’autre cas, aujourd’hui, les chercheurs réinhument la momie une fois celle-ci étudiée. Différence de traitement. Respect et sauvegarde de l’objet dans l’un, respect de la culture et des rites dans l’autre. A partir de ce thème, Eric Crubézy, en tintinophile averti qu’il est, réinvestit l’oeuvre d’Hergé et tente de cerner sa vision de l’archéologie. Les cigares du Pharaon, Les sept boules de cristal, Le Temple du Soleil, mais aussi Le secret de la Licorne, Le Trésor de Rackham le Rouge sont bien sûrs analysés. Si l’archéologie évoque l’exotisme et l’aventure, les archéologues ne se sont guère souciés de Tintin jusqu’à présent. Poursuivis par des clichés de rêveurs reconstituant un passé à partir de bribes, d’aventuriers pilleurs d’épaves ou de tombeaux, de découvreurs de pyramides ou de cités perdues, ils ont regardé de loin, de très loin l’oeuvre, n’y voyant qu’une reprise de clichés ou mieux l’occasion de s’ouvrir aux cultures. Et pourtant, si l’oeuvre reflète l’évolution du monde ne révélerait-elle pas celle de l’archéologie ? Mieux, si elle introduit du sacré dans le profane, de l’humain dans la science et si Tintin a su accepter d’écouter Tchang, alors ne pourrait-elle pas être sujet de réflexion pour ces archéologues qui attribuent tout geste intelligible au cultuel ou au sacré ou pour les autres dont les explications matérialistes éliminent tout fait étrange, tout détail qui échappe à une logique concrète ? En retour, la vision qu’ont nos contemporains de l’archéologie n’est-elle pas inspirée en partie de Tintin ? Mais Tintin, en nous montrant que le contemporain c’est l’occidental mais c’est aussi l’autre, l’autochtone, celui de là-bas mais aussi celui d’ici, ne pourrait-il pas nous offrir une réflexion sur l’archéologie vue par les autres, les Chiquito d’Amérique, les faucheurs de Sibérie, les religieux de chez nous ? L’archéologue de demain à la charnière d’univers différents pourrait alors lire le passé comme un objet de science mais lui donner un avenir, le gérer dans un univers de valeur différent.

06/2011

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Littérature française

L'archéologue

Combien de temps l'archéologue a-t-il encore à vivre ? Etendu sur la terrasse, face au Nil, il parle. Il parle de lui-même, de la vie, de la mort, de quelques personnages qui ont traversé sa vie aux quatre coins des vieux continents où il a travaillé à reconstruire les temples séculaires : un vieux Nubien, un conteur cambodgien, un musicien allemand à Bali, une femme, jadis, près d'une église romane. Il parle de musique aussi : celle d'Orient, celle d'Occident, celles d'autrefois dont les lignes doublent celles des architectures et dont les vibrations lui font pénétrer des mondes révolus ou lointains. Car l'archéologue réunit en lui-même tout l'espace des continents et tout le temps des civilisations : et mieux que personne il sait que, comme lui-même, elles sont mortelles. Mais de qui parle-t-il : de lui, ou d'elles ?

11/1987

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Littérature française

Archéologies ferroviaires

Archéologies ferroviaires est tissé de dérives, de déambulations entre ville et campagne. Le narrateur injecte du sens dans une voie de chemin de fer désaffectée, quelque part entre deux villages de l'Hérault, et cueille ce qui en surgit. Il fait ligne à la manière d'un braconneur, confronte les regards que permet la technique en multipliant les interventions poétiques et iconiques. Il s'invente une chronotopie particulière en s'égarant ailleurs et à d'autres époques, accueillant les dépôts laissés dans l'espace géographique et mémoriel de la voie ferrée.

01/2022