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Alexandre Kojève. La philosophie, l'Etat, la fin de l'Histoire

Extraits

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Philosophie

Histoire de la philosophie islamique

La philosophie en terre d'Islam n'a pas seulement recueilli l'héritage des Grecs. Son rôle dans l'histoire ne s'est pas achevé avec Averroës. Jusqu'à nos jours, elle n'a cessé d'engendrer une des plus riches métaphysiques qui soient. Henry Corbin fait plus ici que nous révéler les moments de cette longue histoire. Il en dévoile le sens et l'intention herméneutique : comment, des Ismaéliens à Avicenne, de Sohravardî ou d'Ibn 'Arabî à l'Ecole d'Ispahan, s'est constituée une exégèse du Livre saint, et comment est née une philosophie prophétique. L'auteur a pour voeu que ces pensées ne restent pas inconnues du public occidental, mais qu'elles prennent enfin la place qu'elles méritent dans le cours de notre propre questionnement. Le lecteur trouvera dans ce livre enfin réunies les deux parties, jusqu'ici éditées séparément, de cette Histoire, qui couvre ainsi plus de dix siècles.

04/1986

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Philosophie

Le sens, la fin de l'histoire chez Hegel et le devenir du monde contemporain

Avec la proclamation de Fukuyama de la fin de l'histoire, il était nécessaire de rentrer dans sa source hégélienne pour comprendre la genèse de cette idée. Il importait donc de clarifier cette position eschatologique dans la pensée hégélienne afin de mieux penser le Devenir de notre monde. Dans notre thèse de Doctorat Ph. D. , Le Sens, la Fin de l'Histoire chez Hegel et le Devenir du Monde contemporain, nous avions à répondre à trois principales questions : 1 - comment la philosophie de l'histoire de Hegel aboutit-elle à l'idée de fin de l'histoire ? 2 - pouvons-nous corroborer cette perspective eschatologique dans notre actualité comme le font Alexandre Kojève et Francis Fukuyama ? 3 - Le Devenir du monde contemporain peut-il se lire comme un simple déroulement événementiel sans portée philosophique, sans horizon ou avenir, sans historicité ?

08/2020

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Histoire du droit

Histoire juridique de la construction de l'Etat. 2e édition

"L'histoire des institutions étatiques en France est une histoire complexe. Le rejet de la royauté qui s'est cristallisé dans la première moitié du XIXe siècle a ainsi donné naissance à une mystique républicaine qu'on rencontre rarement ailleurs avec une telle vigueur. La démarche de type généalogique qu'adopte cet ouvrage, permet de mettre en avant l'évolution des différents modèles politiques en la replaçant dans son époque et son contexte".

08/2021

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Mondes fantastiques

L'histoire sans fin

A première vue, Bastien Balthasar Bux n'a rien d'un héros. Les héros sont grands, beaux et forts. Les héros ne courent pas sous la pluie pour se réfugier dans les librairies obscures et échapper ainsi à leurs camarades de classe. Ils ne volent pas non plus les vieux livres pour aller les dévorer dans les greniers de l'école. Bastien n'a pas pu résister. C'est comme si ce livre l'appelait. Son titre ? L'Histoire sans fin. Le garçon plonge dans un univers peuplé de mille créatures étonnantes : elfes nocturnes chevauchant des chauves-souris, Mange-Pierres, escargots de course, tortues millénaires et lions multicolores, Atréju, l'enfant guerrier sans peur et Fuchur, son fidèle Dragon de la Fortune. Toutes vouées à disparaître, avalées par le Néant, ce mal mystérieux qui ronge le Pays Fantastique. Bastien se trompait. Lui aussi a l'étoffe d'un héros. Et avant la dernière page du livre, son rôle lui sera révélé.

10/2014

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Poches Littérature internation

Au commencement était la fin

Voici une comédie divine, un drôle de livre de Job, un retable pop, un Jérôme Bosch aux couleurs Disney dépeignant quelques allers au plus haut des cieux et retours au fond du trou en passant par le purgatoire. Le plus grand des spectacles, messieurs dames, un voyage dans l'au-delà biblique, aux côtés de Jésus, Marie, Joseph, et Dieu en personne, Seigneur de l'embuscade et des coups fourrés, promoteur navré d'un Jugement dernier à réveiller les morts.

11/2012

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Philosophie

La fin de l'histoire et le dernier homme

Depuis sa première parution en 1992, ce livre a suscité de nombreuses polémiques. On a cru le réfuter, avec facilité. N'annonçait-il pas la "fin de l'Histoire" et le triomphe mondial de la démocratie libérale ? Or, si l'on a vu s'effondrer les derniers totalitarismes, la victoire idéologique, géopolitique et historique de l'Occident que semblait prophétiser Fukuyama n'a pas eu lieu. Sans doute, et le philosophe le sait bien. Son propos est autre : sa perspective est mondialiste ; l'idéal de la démocratie libérale, affirme-t-il, ne peut être amélioré sur le plan des principes. Au coeur de sa réflexion, la conviction qu'il faut continuer de penser l'histoire de l'humanité comme cohérente et orientée. Le devenir de la démocratie mérite qu'on médite les réflexions de Fukuyama : plus subtiles que l'image schématique qui s'est imposée d'elles, elles aident à penser un monde chaotique.

03/2018

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BD tout public

L'Histoire Secrète Tome 18 : La fin de Camelot

Quelles furent les raisons de la mort du général Patton ? Pourquoi le gouvernement israélien refusa-t-il toujours qu'on entreprenne des fouilles sous le mont du Temple à Jérusalem ? Quelles furent les raisons de l'assassinat du président Kennedy et du révérend Martin Luther King ? De quelle nature fut le pacte qui unit la mafia russe à Leonid Brejnev et au régime soviétique ? Qui se cachait derrière le scandale du Watergate ? Quelle fut la teneur de l'incident qui conduisit à la fusion du coeur du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl ? La fin de Camelot : novembre 1960, Californie. Le richissime Howard Hughes convie des membres de la Cosa Nostra pour leur proposer d'éliminer le président John Fitzgerald Kennedy. Pendant ce temps-là, à l'autre bout de la terre, Curtis remonte la trace de l'assassin de sa femme, Saint John Philby, chassé d'Arabie Saoudite : il est temps de le mettre définitivement hors circuit... Mais le jeu change constamment !

04/2010

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Philosophie

Philosophies allemandes de l'histoire

A l'heure de la décontraction des "grands récits", la "philosophie de l'histoire" semble souffrir d'une mauvaise réputation. Le présent volume vise moins à la réhabiliter en bloc qu'à en réexaminer dans le détail l'actualité — ou l'inactualité intempestive — à partir de ses sources et ressources philosophiques allemandes. Si les origines de la pensée historique moderne sont tout autant françaises et britanniques, la tradition de la Geschichtsphilosophie se caractérise à la fois par sa longévité, sa richesse, et par les multiples retournements qu'elle aura connus. De sa naissance à la fin du XVIIIe siècle, avec les Lumières et l'idéalisme, à ses tergiversations et remises en question radicales dans la première moitié du XXe siècle, la philosophie allemande de l'histoire s'est en effet déclinée au pluriel. Portée sur les fonts baptismaux par les catégories de "progrès", d'"évolution" et de "raison", la pensée classique de l'histoire s'est vue dans l'aire germanophone contestée par autant de contre-, voire d'anti-, philosophies de l'histoire, au regard du "déclin", de la "catastrophe" et de la "barbarie" quelle charriait avec elle. Mesurer pour notre temps la difficulté de dire définitivement "adieu à la philosophie de l'histoire" est ce à quoi invite chacune des contributions ici reprises, dans l'idée résolument ouverte que "l'histoire proclame sans cesse des vérités neuves" (Nietzsche).

05/2019

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Philosophie

La Révolution kantienne. Histoire de la philosophie

Kant, Hegel, Fichte, Schelling, un des grands moments de la philosophie dans le monde. Après l'Italie, la France et l'Angleterre, la philosophie, fait remarquer Yvon Belaval, émigre vers la fin du XVIIIe siècle en Allemagne. Le volume inaugure une "Histoire de la philosophie" de l'Antiquité au XXe siècle.

04/1978

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Philosophie

La plus belle histoire de la philosophie

C’est une longue épopée, engagée depuis l’Antiquité, qui se poursuit encore aujourd’hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l’histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d’explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser. Pourquoi et quand s’est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l’intuition qui a tout changé ? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu’à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers. On le verra, l’histoire de la philosophie, comme celle de l’art, n’aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d’autrefois n’ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens – oserait-on même parler d’un certain progrès ? Plus on explore, plus on défriche et plus on s’approche de l’intime, de l’essence de l’homme. Et c’est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle. Où en est-on à l’heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d’un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l’amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.

01/2014

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Philosophie

Mère des philosophies. Principe d'une philosophie de l'histoire d'un rastafarien

Le sens de cet ouvrage est que les lecteurs sachent que la générosité qui fait qu'un homme s'estime, consiste en partie à savoir que rien ne lui appartient véritablement sauf la libre disposition de ses volontés ; à ne manquer jamais de détermination pour entreprendre et exécuter toute chose que dieu juge être la meilleure. Obéir aux lois divines même lorsqu'elles nuisent à notre intérêt personnel. Que la religion des prophètes est une même religion, que le paradis existe, et que dieu ne l'accorde qu'aux croyants candides.

11/2019

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Actualité et médias

L'ami indésirable. La fin d'une histoire ?

L'histoire est un paradoxe : côté cour on s'embrasse, côté jardin rien ne va plus... Alors que le fossé se creuse entre la France et l'Allemagne, le triple choc de la montée des populismes, du traumatisme des réfugiés et de l'isolationnisme américain peut-il ressouder l'alliance de deux partenaires rivaux mais complémentaires ? C'est l'espoir de l'essayiste Georg Blume. Mais le correspondant de l'hebdomadaire Die Zeit à Paris insiste : ranimer le désir du couple, transformer en front commun ce qui n'est plus qu'une amitié sans conviction supposent la fin de deux postures. Celle d'une Allemagne économiquement prospère, mais tournée sur elle-même, réfractaire à toute responsabilité internationale. Celle d'une France intrinsèquement affaiblie mais arrogante, voyageant en première avec un ticket de seconde. Le traité signé en janvier 2019 stipulant que les deux pays se "prêtent aide et assistance par tous les moyens, y compris par la force armée, en cas d'agression" sera-t-il le déclencheur d'une nouvelle alliance ? Il y a urgence. Si l'Allemagne résiste à Macron, les convulsions sociales agitant la France ne l'épargneront pas. Sans une réponse commune, aucun gouvernement ne survivra.

03/2019

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Philosophie

L'histoire de la Bible et la philosophie. Jérusalem, Athènes, Rome

La Bible serait le livre le plus lu et le plus traduit au monde. L'histoire de sa composition aurait pu commencer voici près de 3 000 ans dans un petit pays habité alors par une population d'environ 50 000 habitants. La Bible et son histoire intéressent les théologiens, mais tout autant les historiens, qu'il s'agisse de l'histoire des religions, de celle de la culture aussi bien que de l'histoire générale. Comme également les croyants juifs, chrétiens, musulmans, tout aussi bien que les incroyants. Cependant, dans le champ de l'histoire, très peu d'historiens de la philosophie se sont intéressés à ce que l'histoire de leur discipline ait pu commencer à Jérusalem, peut-être 500 ans avant de se poursuivre à Athènes, puis à Rome, enfin à Paris, Oxford, Bologne, Francfort, et encore bien après à Koenigsberg, lena, Berlin. En réalité, outre le fait qu'il a existé une authentique philosophie juive des premiers siècles jusqu'à nos jours, et que la Bible a inspiré la philosophie chrétienne médiévale, la Bible a aussi été la source originelle, pour l'ensemble de la philosophie occidentale, de ses champs d'objets (le moi, le monde et Dieu), ainsi que de toute la procédure de la pensée paradoxale et dialectique qui l'a animée jusqu'aujourd'hui.

03/2019

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Economie

La privatisation de l'Etat

En 1900, il semblait inenvisageable que l’État devienne propriétaire d’entreprises, qu’il se transforme en industriel, en marchand ou en banquier. N’était-ce pas risquer d’aboutir un jour au collectivisme ? Un siècle plus tard, c’est l’amorce d’une privatisation de l’État, oxymore que certains jugent scandaleux et inadmissible, qui est à l’ordre du jour – y compris lorsqu’un ministre brandit contre un groupe industriel la menace d’une nationalisation. Selon une approche héritée de la Révolution, l’État ne saurait être que res publica, la chose de tous, échappant radicalement à toute privatisation. Pourtant, certaines structures étatiques ont, ou ont pu avoir, des rapports beaucoup plus complexes et plus nuancés avec la sphère privée : et en particulier l’État français sous l’Ancien régime, moderne, structuré et décentralisé, qui n’hésite pas à déléguer à l’initiative privée une large part de ses missions régaliennes. La figure de l’État exclusif et monopolisateur n’est donc pas une fatalité, et il est d’autres façons de le concevoir. Cette privatisation de l’État constitue du reste une tendance lourde dans la plupart des pays développés, où cette évolution se réalise selon deux modalités : la première (« l’État vers le privé ») correspondant à un transfert graduel de compétences, la seconde, plus novatrice (« l’État comme privé »), tendant à assimiler l’État à une personne privée, sans qu’il soit tenu compte de la singularité irréductible qui résulte de son objet et de sa nature. Pour le juriste, pour l’économiste et le financier, pour le politique, et plus largement, pour le citoyen, l’État et son devenir sont plus que jamais au centre du débat.

01/2013

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Littérature française

La prunelle de l'Etat

Du ventre de sa mère jusqu'à son adolescence, en passant par les différentes structures qu'il a connues, Mathéy nous raconte son vécu. Une histoire bouleversante avec tant de questionnements dans ce nouveau monde qu'il découvre. Parfois, si on oublie nos capacités à surmonter les difficultés, ce petit garçon plein d'envies prouve qu'il nous est possible de braver les obstacles, quels qu'ils soient.

10/2021

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Actualité politique France

La destruction de l'Etat

Maroun Eddé, qui a subi dans son pays, le Liban, les conséquences d'un Etat détruit, dénonce le démantèlement des institutions publiques. Une dérive voulue et concertée, qu'il analyse dans cette enquête solidement argumentée. " L'Etat n'est pas la solution au problème, l'Etat est le problème ". C'est avec ces mots que Ronald Reagan entame, en 1981, son premier mandat, portant la promesse d'en finir enfin avec la prétendue lourdeur de l'administration américaine. Les dépenses fédérales subissent alors une baisse drastique, une large partie des services publics est supprimée, la protection sociale est réduite à peau de chagrin et les inégalités explosent. Peu importe que la dette publique augmente du fait de l'explosion des dépenses militaires : le reaganisme triomphant impose durablement l'utopie néolibérale aux Etats-Unis. Celle-ci ne sera remise en question que quarante ans plus tard, lorsque le pays se heurtera durement au mur de la crise sanitaire. Alors que les critiques du néolibéralisme se multiplient outre-Manche et outre-Atlantique, la France décide désormais d'appliquer son programme économique. Formés dans les années 1990, émerveillés par le dynamisme anglo-saxon face à la prétendue rigidité française, héritiers de la " fin de l'Histoire " et de la croyance dans la rationalité des chiffres, de nombreux politiciens et hauts fonctionnaires arrivent à la tête de notre pays. A l'heure où les enjeux vitaux se nomment " réindustrialisation ", " transition écologique et énergétique ", " résorption de la fracture sociale et territoriale ", ils accélèrent le démantèlement de l'Etat et la réduction de ses services au profit d'un secteur privé érigé en panacée. Fermeture de services publics, suppression de fonctionnaires dans l'éducation et la santé, disparition des corps d'ingénieurs et de l'Ena : à l'heure où, face aux grands défis du siècle, les Etats-Unis et le Royaume-Uni cherchent à reconstruire leurs capacités d'action politique et à relancer les plans d'investissements étatiques, la France, qui possédait encore un système fonctionnel jusqu'à peu, s'évertue à le détricoter. Comme sous Reagan, la justification financière de ces réformes est un trompe-l'oeil. Les dépenses de l'Etat n'ont cessé d'augmenter et les impôts n'ont pas baissé, avec un taux de prélèvements obligatoires record, en hausse constante depuis 2007. Pourtant, la baisse de niveau des services publics, de l'école, de l'hôpital et des administrations locales est réelle : les citoyens paient toujours plus cher des services dont la qualité est en chute libre. Où passe l'argent de l'Etat ? Pourquoi le niveau et les capacités de ses services ne cessent de reculer alors même que ses dépenses augmentent ? Pourquoi les élites françaises rejettent-elles à ce point leur propre système ? De quoi un Etat a-t-il réellement besoin pour fonctionner ? Et quels sont les coûts et les conséquences concrètes de cette politique de démantèlement qui s'accélère depuis l'accession d'Emmanuel Macron au pouvoir ? Ces questions, aux apparences souvent techniques, sont en réalité éminemment politiques et concernent notre vie à tous

10/2023

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Droit

Histoire de la philosophie du droit

" Il est peu de questions relatives à la société humaine qui aient été posées avec autant de persistance et qui aient fait l'objet, de la part de théoriciens réputés, de réponses aussi différentes, étranges et même paradoxales que la question " Qu'est-ce que le droit ? "". Telles sont les lignes inaugurales, en 1961, de l'un des ouvrages marquants de la philosophie du droit au XXe siècle, celui de H.L.A. Hart : Le concept de droit. Qu'est-ce, en effet, que le droit ? Une telle question générique implique immédiatement une réflexion philosophique, dès lors que l'on décide de ne pas se satisfaire des définitions sans doute partielles que tel ou tel système de droit peut donner tout à la fois de lui-même et du droit en général. Que cette question difficile soit persistante, comme le dit Hart, le lecteur s'en convaincra en lisant cette étude qui tente de retracer les grands moments de l'histoire de la philosophie du droit occidentale depuis l'Antiquité. Que les réponses proposées au long des siècles soient parfois " étranges et paradoxales ", le lecteur pourra également en juger en saisissant cependant en quoi leur éventuelle étrangeté peut résider, du moins en partie, dans leur insertion dans des contextes historiques fort éloignés du nôtre. Mais le plus grand des paradoxes est sans doute que des réponses historiquement éloignées peuvent encore nous parler c'est qu'elles dessinent de grandes options qui peuvent encore habiter nos débats actuels. Le but de ce livre est donc essentiellement d'introduire à la philosophie du droit du XXe siècle, par une mise en perspective historique de celle-ci, en remontant jusqu'à ses lointaines racines dans l'Antiquité gréco-romaine et dans le judéo-christianisme. Cet ouvrage s'adresse aux philosophes, aux juristes, mais aussi aux citoyens désireux d'approfondir leur réflexion sur le droit : il est animé par la double conviction qu'une compréhension affinée du droit, voire du monde contemporain, est facilitée et enrichie par une introduction aux grandes doctrines de la philosophie du droit, et qu'une connaissance développée de la philosophie politique générale et des sciences politiques passe par l'examen des théories du droit.

09/2001

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Histoire de la philosophie

Histoire iconoclaste de la philosophie occidentale

Ancien membre de l'enseignement supérieur dans le domaine des sciences dures, l'auteur nous donne ici une relecture de l'histoire de la philosophie occidentale à partir d'un point de vue disciplinairement extérieur. On y retrouvera son interprétation des mouvements historiques des idées depuis l'antiquité grecque jusqu'à nos jours. Le texte est accompagné de considérations très personnelles sans prétention de séduire ou de convaincre, mais dans l'opposition envers toutes les complaisances révérencieuses qui entourent généralement les grands systèmes de pensée. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre le qualificatif d'iconoclaste attribué à cet essai. Très abordable, sans jargon autre que celui qui est dénoncé, cet essai s'adresse à tous les publics curieux de redécouvrir cette discipline réputée d'accès difficile. Aux lecteurs de s'amuser à confronter des interprétations irrespectueuses avec leurs propres souvenirs scolaires.

06/2022

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Philosophie

Une brève histoire de la philosophie

Où trouver la vérité ? Dans les sciences, les religions, les arts ? Dans la raison humaine ? Ou dans la parole divine ? Cette vérité est-elle unique ou multiple ? Existe-t-elle vraiment, ou bien n'est-elle qu'illusion ? Et si c'est une fable, à quel besoin répond-elle ? Les philosophes n'ont cessé de tourner autour de ces questions. C'est pourquoi elles servent de fil conducteur à ce voyage dans la pensée, de Platon à nos jours. Vingt épisodes retracent avec clarté et allégresse ces aventures de la vérité, où l'on rencontre notamment Epicure, Machiavel, Descartes, Spinoza, Voltaire, Rousseau, Kant, Marx, Nietzsche... Objectif : offrir aux débutants, du lycéen à l'honnête homme de notre temps, une approche vivante, ni pédante ni sectaire, de l'histoire de la philosophie.

10/2014

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Histoire de France

Histoire de la France. La naissance de l'État moderne, 1180-1492

De Philippe Auguste, roi des "Francs", à Charles VIII, roi de France, s'écoulent trois siècles essentiels à l'émergence de l'Etat moderne dans le royaume. Mais l'histoire de ce temps ne ressemble pas à celle d'un long fleuve tranquille conduisant imperturbablement au triomphe de la centralisation monarchique. Au contraire, la vie des hommes est alors scandée par une succession de phases de prospérité et de récession, celles où le pouvoir sait recueillir les fruits de l'expansion et celles où la crise sévit dans ses manifestations les plus douloureuses - peste, guerre, récession économique et désordres sociaux -, qui culminent de 1350 à 1450, installent le doute dans les esprits et encouragent les forces centrifuges. Sans jamais sacrifier le récit historique ni les événements, ce livre ambitionne donc de faire le point, à la lumière des recherches récentes, sur les transformations fondamentales qui font passer le royaume du stade de la monarchie féodale à celui de l'Etat moderne. Il porte un regard sur les changements économiques, sociaux et culturels, accorde une place importante au développement politique, à l'idéologie, aux institutions. Il évite aussi de sacrifier à une vision "hexagonale" de l'histoire qui ne correspond pas à la réalité du temps, et s'attache à présenter, au-delà des cercles du pouvoir central, la diversité d'un royaume et d'une époque fortement marqués par l'affirmation des principautés territoriales dont l'évolution et les rapports avec la monarchie sont essentiels à la compréhension de la France moderne et contemporaine.

11/1998

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Littérature érotique et sentim

La fin de l'été

Emily a entrepris un long voyage en solitaire, qui l'a emmenée des quartiers chics londoniens à travers l'Asie du Sud-est, sac au dos, à l'aventure pendant plusieurs mois. Lorsqu'elle arrive sur île de Ko Samui et pose ses bagages chez Marianne, une Britannique un peu originale qui tient une maison d'hôtes sur la plage, elle est loin de s'attendre à tout ce qu'elle finira par y trouver. De son côté, Marianne va vite s'apercevoir que la jeune femme n'est pas une cliente comme les autres, mais la source d'un chaos sensuel qu'elle pensait n'appartenir qu'au passé, et qui risque de la forcer à réexaminer ses choix de vie recluse. La fin de l'été marquera-t-elle le début du bouleversement de deux existences ? Le roman d'une rencontre érotique magnifiquement mise en valeur par son décor paradisiaque, qui ne délaisse pas les questions essentielles à travers des personnages bien dessinés.

09/2019

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Sociologie

La fin de l'hospitalité

Depuis l'Antiquité, l'hospitalité est l'une des valeurs traditionnelles de l'Europe. Aujourd'hui, pourtant, devant l'arrivée d'exilés fuyant des conditions de vie insupportables, le continent se mue en forteresse. Une vertu fondatrice de notre humanité est-elle en train de disparaître ? Pour la première fois, deux philosophes s'emparent de la question de l'hospitalité. Ils associent la réflexion à l'enquête de terrain, défendant le principe d'un "reportage d'idées" qui les mène dans la "jungle" de Calais, à l'aéroport de Tempelhof à Berlin, dans les nombreux camps de réfugiés présents dans toute l'Europe. Refusant l'idéalisme comme le cynisme, ils posent les jalons d'un "réalisme de l'hospitalité": parce qu'elle est une épreuve existentielle pour les hôtes comme pour les arrivants, celle-ci ne peut être que collective, donc politique.

05/2018

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Littérature érotique et sentim

La fin de l'été

La vie de Deanna ne tient plus vraiment ses promesses : mariée depuis vingt ans à Marc-Edouard, bel avocat français, elle se sent délaissée et se réfugie dans la peinture. Alors que sa fille et son mari sont en Europe, elle rencontre, sur une plage de San Francisco, Ben, directeur d'une grande galerie d'art. Le temps d'un été, Deanna retrouve des émotions qu'elle croyait perdues, jusqu'au jour où la réalité la rattrape...

05/2015

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Sociologie

La fin de l'hospitalité

Nous avons parcouru l'Europe, de la "Jungle" de Calais au centre de réfugiés caché dans les hangars de l'aéroport de Tempelhof à Berlin. Nous avons vu des barbelés prospérer dans les prairies. Des murs pousser comme des champignons. Nous avons vu l'étranger cesser d'être un hôte pour devenir un ennemi, un barbare qu'il faut éloigner, repousser, ne plus voir. Toutes les civilisations anciennes s'accordaient sur un point : faire de l'étranger un hôte. Nous sommes en train de faire l'inverse, de transformer l'hôte en étranger. Jusqu'à quand ?

01/2017

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Littérature française

La fin de l'art

La fin de l'art / Remy de Gourmont Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Policiers

La fin de l'innocence

Dans une banlieue tranquille du Midwest dans les années 80, Lizzie, 13 ans, et sa voisine Evie Verver sont inséparables. Elles partagent tout, de leurs maillots de bain à leurs crosses de hockey sur gazon. Elles vivent dans l’ombre de la grande sœur d’Evie, Dusty, qui leur fait entrevoir le pouvoir de la séduction. Pour Lizzie, la maison des Verver est le paradis avec à sa tête le père, tellement gentil et charismatique. Un jour, Evie disparaît. Le seul indice : la voiture que Lizzie a aperçue plus tôt dans la journée. La panique gagne rapidement cette tranquille communauté et tout le monde se tourne vers Lizzie. Sait-elle quelque chose ? Evie aurait-elle pu monter de son plein gré dans la voiture d’un homme ? Lizzie, rongée par la curiosité et le désir de sauver les Verver de l’anéantissement, essaie de comprendre ce qui a pu arriver. Elle passe ses journées avec M. Verver, sous le choc, et ses nuits à arpenter le quartier pour trouver des indices. Hantée par la disparition d’Evie, émoustillée par la place centrale qu’elle occupe dans les recherches, Lizzie découvre qu’elle est loin de tout savoir sur sa meilleure amie.Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Maillet

05/2012

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Science-fiction

La fin de l'éternité

Promu au rang de Technicien dans la hiérarchie de l'Eternité, Andrew Harlan est chargé de manipuler les réalités temporelles, pour le bien de l'Humanité. Au cours de sa mission, il rencontre la curieuse Noÿs Lambent, une "Temporelle", quoique éternelle coquette, suivant la mode du 482e siècle. Se mêlent alors, dans une quête éperdue, désir de temps et désir d'Eternité. Mais Harlan peut-il protéger Noÿs des changements de réalité sans défier les lois qu'impose l'Eternité aux Temporels ? Ne signe-t-il pas ainsi la fin des "Eternels" ? Avec ce roman, Isaac Asimov nous offre une grande histoire d'amour, aux prises avec l'Eternité, et le plus inattendu des préludes au cycle de Fondation.

03/2016

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Philosophie

La fin de l'autorité

Fragilisation de l'école, montée de l'individualisme, expérience toujours plus problématique de la parentalité : jamais les modèles d'après lesquels les adultes exercent leurs responsabilités à l'égard des enfants ne sont apparus aussi énigmatiques. Ni la posture réactive - il faut réarmer les formes anciennes de l'autorité - ni le discours progressiste - on ne doit à aucun prix brader les libertés acquises - ne s'attaquent frontalement à la question décisive : les formes de pouvoir qui, dans les sociétés traditionnelles, ont fonctionné sur le mode de l'autorité (éducative, mais aussi politique, judiciaire, médicale) sont-elles encore compatibles avec la logique de la démocratie ? Si l'exercice de l'autorité consiste à conférer au pouvoir une dimension mystérieuse qui le rende indiscutable, la crise de l'autorité n'est-elle pas inhérente aux sociétés qui considèrent qu'aucun pouvoir n'est légitime s'il n'a obtenu l'adhésion de ceux sur qui il s'exerce ? Curieusement, nos sociétés n'ont pas encore tiré toutes les conclusions de la conviction qui constitue leur pari le plus audacieux. Entre l'appel réitéré à réactiver purement et simplement l'autorité et l'affirmation illimitée des formes les plus spontanées de la liberté, cet essai tente d'ouvrir une voie originale : les interrogations qui traversent aujourd'hui la famille, l'école et plus généralement tous les lieux de pouvoir n'appellent-elles pas surtout à repenser les pouvoirs, voire à les consolider sur des bases renouvelées ?

05/2011

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Economie

La fin de l'eurolibéralisme

Le « non » Français à la Constitution européenne claqua comme une gifle magistrale des simples citoyens aux élites tellement assurées de leur domination qu’elles n’hésitèrent pas à manifester leur mépris pour une opinion populaire présumée vulgaire. De là à dire que ce vote historique n’exprime qu’un décalage entre l’élite informée et le peuple dépassé par un monde qu’il ne comprend plus, il n’y a qu’un pas. De là à croire que ce « non » ne débouche sur rien, car il n’y a pas d’alternative au « modèle » euro-libéral, il n’y a aussi qu’un pas. Mais ce sont deux faux pas que le livre de Jacques Sapir entreprend de corriger. Au-delà du « non » français, ce livre bref, décapant, savant et pourtant facile à lire, va aux fondements mêmes du décalage entre le peuple du « non » et l’élite du « oui ». Jacques Sapir démonte tous les non-sens économiques sur lesquels repose le discours euro-libéral dominant. Dans une forme accessible, il explique comment les résultats de la science économique réduisent à néant le culte de la concurrence libre et non faussée sur lequel repose la construction européenne depuis vingt ans. Il met en lumière la « nouvelle trahison des clercs » unis pour le « oui ». Leurs argumentaires, mélanges d’attaques haineuses et de lieux communs erronés, témoignent d’une profonde crise intellectuelle et du mépris pour la démocratie. Une fois démontrées l’absurdité du discours euro-libéral, l’auteur peut présenter les fondements d’un modèle alternatif pour l’Union européenne : l’économie mixte organisée plutôt que l’économie de marché dérégulée.

01/2006

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Histoire internationale

La fin de l'Europe

L'échec du référendum marque-t-il la mort de l'Europe ? Non. Y aurait-il donc un bon usage du " non " ? Oui. Telles sont les deux réponses qu'apporte, dans cet essai lucide et passionnément européen, Renaud Dehousse, un des connaisseurs les plus subtils de la machine européenne. Pour lui, les Européens ont toujours adhéré à l'Europe tant que celle-ci s'efforce de régler des problèmes concrets. En revanche, ils s'en détachent quand on les invite à débattre de problèmes institutionnels que, à tort ou à raison, ils perçoivent de manière abstraite ou inquiétante. Tant qu'il n'y aura pas de peuple européen, il ne servira à rien de proposer une constitution à l'Europe. Plutôt donc que de nous lamenter, avançons. Renouons avec des projets concrets et défaisons-nous des idées toutes faites. Celles qui voudraient que le couple franco-allemand donne le " la " à un continent aujourd'hui plus diversifié ou qui, à l'inverse, craignent une hégémonie britannique pourtant bien improbable. Cet essai bouscule tous les conformismes sur l'Europe, conformismes dont on a pu mesurer la puissance pendant le débat référendaire. Raison de plus pour prêter attention à ce livre.

10/2005