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Alexandre Brillant, Christian Vigouroux

Extraits

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Musique, danse

Alexandre Borodine

Alexandre Borodine (1833-1887) est bien plus que le "simple" compositeur des Danses Polovtsiennes et des célèbres Steppes de l'Asie Centrale. Outre un chimiste très doué, confrère de Mendeleiev, il est aussi un des piliers de la musique russe, au même titre que ses amis du groupe des cinq comptant notamment Moussorgski et Rimski-Korsakov. Liszt a été un des premiers occidentaux à défendre ses compositions en Europe, car l'originalité de son œuvre tout entière est dans son enracinement au plus profond de la terre et de la sensualité russes. André Lischke, spécialiste incontesté de la musique russe, nous livre ici une étude passionnante sur l'homme et le musicien, soulignant la beauté de ses mélodies, mettant en relief l'ardente architecture des symphonies ou de la musique de chambre dont l'écriture harmonique annonce l'impressionnisme, analysant l'admirable opéra Le Prince Igor, un des joyaux de toute sa production. Ecrivant avec autant d'enthousiasme que de perspicacité, André Lischke signe, une fois de plus, un maître livre.

02/2007

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Biographies

Alexandre Volta

" Messieurs, l'ambre jaune, lorsqu'il a été frotté, attire vivement les corps légers, tels que des barbes de plumes, des brins de paille, de la sciure de bois. Théophraste parmi les Grecs, Pline chez les Romains, citèrent déjà cette propriété, mais sans paraître y attacher plus d'importance qu'à un simple accident de forme ou de couleur. Ils ne se doutèrent pas qu'ils venaient de toucher au premier anneau d'une longue chaîne de découvertes ; ils méconnurent l'importance d'une observation qui, plus tard, devait fournir des moyens assurés de désarmer les nuées orageuses, de conduire, dans les entrailles de la terre, sans danger et même sans explosion, la foudre que ces nuées recèlent".

03/2023

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Littérature française

Terre du roi Christian

Le feu aux joues, son père lui demanda : "C'est vraiment toi qui as écrit tous ces blasphèmes là... toutes ces maudites saloperies écœurantes ? Luc regarda l'épais manuscrit sur les genoux de sa mère au teint blafard et aux yeux gonflés de larmes, et il répondit : "Oui, c'est moi, j'ai écrit tout ce que je pense vraiment de la vie dans ce livre sacré qui est ma Bible à moi tout seul." Quelque part dans la vallée du Richelieu, Luc Dionne, adolescent épris d'absolu, rêve d'écrire une nouvelle Bible et de devenir Maya pour atteindre le mythique milieu du monde et l'immortalité. Sa quête de l'idéal lui fera croiser le chemin de Christian, jeune blasphémateur en révolte contre le monde. Par une nuit d'hiver glaciale, dans la lumière cendrée de la lune, ils toucheront chacun leur mauvaise étoile.

02/2003

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Criminalité

Réhabilitez-moi ! Christian Ranucci

Beaucoup d'éléments que je vais tâcher de mettre en évidence me poussent à croire en cette innocence, que cependant je ne peux ni ne veux poser comme une certitude. Je ne peux le faire, car des ombres subsistent et je ne les cacherai pas. Non, je ne le ferai pas car je tomberais dans le travers que je compte modestement attaquer de front, à savoir un simulacre de procès pour une question qui mérite tout le sérieux possible. Mon principal souhait dans cet ouvrage est d'affirmer avec une forte conviction que Christian Ranucci doit avoir un procès juste et équitable. La Justice doit à Christian Ranucci un tel procès, tout comme elle se le doit à elle-même. En 2020, et à plus forte raison, le principe de la révision d'un procès est au coeur de ce qui fonde la noblesse d'une démarche de Justice. Si la Justice ne reconnaît pas ses erreurs et si elle ne les corrige pas, comment croire en sa valeur sociale et républicaine ? La Justice ne gagne pas à persévérer dans l'erreur, et accepter de remettre en cause certains de ses dysfonctionnements serait pour elle un moyen d'affirmer sa maturité et de renforcer sa légitimité. Ce nouveau procès doit avoir lieu. Il devra ensuite confirmer ou infirmer les conclusions du procès de 1976...

02/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Conversations avec Christian Petzold

Depuis Barbara, qui l'a fait connaître en France en 2012, Christian Petzold a conquis le public français par la rigueur et la profondeur de son cinéma. Son dernier film, Le Ciel Rouge, a obtenu le Grand Prix du Jury lors de la 73èn e Berlinale. Ce livre propose d'abord un parcours à travers l'oeuvre de l'un des cinéastes contemporains les plus intéressants d'outre-Rhin. Mais il offre surtout, sous forme de conversations presqu'à bâtons rompus, une plongée dans l'intimité créative et cinéphilique du cinéaste, qui semble préférer parler des oeuvres des autres que des siennes. Au détour d'un détail ou d'un souvenir apparemment anodins, Petzold sidère par la justesse d'une remarque ouvrant aussitôt sur de plus amples réflexions. Il révèle ainsi les secrets les plus fondamentaux de l'art de filmer et, pour les spectateurs que nous sommes, d'accueillir les films. Il nous a fait l'immense cadeau de les découvrir en même temps que lui.

10/2023

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Grands couturiers

Christian Dior, un destin

Né sous une bonne étoile au temps de la Belle Epoque, Christian Dior eut une enfance choyée. Durant son adolescence, électrisé par le Paris des Années folles, inventif et accueillant toutes les avant-gardes, il mena la vie de bohême en compagnie d'un groupe de génies en herbe qui aiguisaient leurs talents sous l'oeil de leurs glorieux aînés, Jean Cocteau et Max Jacob. Puis survint la crise mondiale de 1929 et la fortune familiale des Dior, établie depuis plusieurs générations, fut emportée irrémédiablement. Des années rudes, marquées par la faim, les privations et la maladie, attendaient Christian Dior. Ses amis, restés indéfectibles dans leur soutien, l'aidèrent à se frayer un chemin dans le milieu de la couture, jusqu'au moment où la Seconde Guerre mondiale vint anéantir les espoirs de tous. En 1947 enfin, la chance se déclara de façon spectaculaire. Son New Look fut un souffle de vie dans une époque qui s'enlisait dans la dureté de l'après-guerre. Dior ressuscita un art de vivre auquel nul n'osait plus croire, et son génie fut d'apporter la réponse tant attendue à une société meurtrie dans son besoin vital de bonheur et d'émerveillement. Christian Dior se révéla un bâtisseur d'empire, un conquérant capable de bouleverser les rapports de force entre la puissante industrie de la mode américaine et Paris, qui sortait exsangue de la guerre. Il fut un couturier prodigieux, convaincu que la tradition de goût et d'élégance propre à la France mérite qu'on s'y adonne avec passion.

10/2021

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Grands couturiers

Christian Dior et moi

Les mémoires d'un génie de la mode Peu avant sa mort soudaine en 1957, Christian Dior, alors au faîte de sa gloire, entreprit de publier ses Mémoires où, avec humour et style, il retrace le destin exceptionnel d'un homme qui, inconnu un jour, célèbre dans le monde entier le lendemain, révolutionna la mode. Rien, pourtant, ne semblait l'y prédestiner. C'est sur le tard que, pressé par la nécessité, il s'initie à la gravure de mode, puis travaille avec les plus grands. En 1946 (il a alors 41 ans), naît la maison Christian Dior. Quelques mois plus tard, sa première collection rencontre un succès immédiat et éclatant : son existence en sera irrémédiablement bouleversée. C'est ce parcours hors du commun que, dans un style surprenant d'élégance, Christian Dior nous fait découvrir. Il nous invite à passer les portes du 30, avenue Montaigne pour assister à la naissance d'une collection ou pénétrer dans les coulisses d'un défilé. Et, surtout, il dit ses intuitions géniales, avoue ses doutes, ses audaces, son obsession du détail et du travail soigné, tout ce qui en fit l'un des plus grands noms de la haute couture.

10/2022

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BD tout public

Christian en Bandes Dessinées

Vous avez un fils portant le prénom de Christian... Ou bien un frère, un père, un neveu, un petit-garçon, un prof', chef du personnel, dentiste, concierge, voisin, ministre ou PDG... Vous devez en épouser un prochainement, vous fiancer, vous pacser avec lui, ou encore vous en séparer... Peut-être même en attendez-vous un pour très bientôt ? Bref ! Quel que soit votre Christian, vous souhaitez certainement le connaître plus intimement. Eh bien, grâce à ce recueil à la fois drôle et plutôt savant, les Christian n'auront désormais plus de secrets pour vous !

04/2009

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Histoire des arts décoratifs

Christian Bérard. Excentrique Bébé

Christian Bérard est connu pour avoir révolutionné l'art du décor théâtral dans les années 1930 et 1940 mais il était aussi peintre illustrateur dessinateur de mode et architecte d'intérieur. Il a transposé son univers pictural sur la scène des Ballets russes de Monte-Carlo aussi bien que dans La Belle et la Bête de Jean Cocteau en 1946. Ses dessins publiés en couverture et dans les pages de Vogue et Harper's Bazaar ont su saisir avec une précision sensible le monde de la mode parisienne. A la Libération il a créé le désormais emblématique Théâtre de la mode un panorama de la couture française présenté sur des mannequins de fil de fer dans une installation qui a fait le tour de l'Europe et des Etats-Unis. Ses aménagements intérieurs les plus prestigieux comme ceux imaginés pour Charles et Marie-Laure de Noailles témoignent d'un rapport unique à l'espace à la fois lieu de création et objet de représentation fantasmé et théâtralisé. Célébré par ses contemporains qui l'avaient affectueusement surnommé Bébé Christian Bérard est pourtant de ces artistes "modernes excentriques" oubliés par les historiens de l'art. Plus de deux cents tableaux dessins photographies correspondances intimes et décors d'intérieur sont ici réunis autour de textes inédits pour le redécouvrir enfin.

07/2022

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Littérature française (poches)

Alexandrie

Alexandrie, c'est d'abord un souvenir. Celui du phare, le Pharos, qui nous parle d'une cité-monde dessinée sur le sable d'Afrique par Alexandre, avant qu'il n'entre en Asie comme un cyclone avec son escorte de savants et de mages. Le phare nous parle d'une flamme qui brillait entre le ciel et la terre, des hommes et de leurs navigations, de la guerre, de la politique, du savoir et de la littérature, de la disparition de toutes choses, c'est-à-dire du destin. Plus de deux mille ans après Alexandre, deux romanciers de passage, Durrell et Forster, et un poète grec qui vivait au-dessus d'un bordel, Constantin Cavafy, ont rendu à cette cité à la dérive sa grandeur d'imaginaire. Daniel Rondeau fait le portrait de cette capitale de la mémoire et du savoir, charnière du monde entre l'Orient et l'Occident, mais qui est aussi cette cité spirituelle où les hommes se sont toujours posé la question de savoir s'il y avait quelque chose ou quelqu'un entre eux et le Très-Haut.

03/2000

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Poches Littérature internation

Ma brillante carrière

Ce chef-d'oeuvre de la littérature australienne contient tous les ingrédients qui font les meilleures recettes littéraires : un cadre exceptionnel, celui des gigantesques espaces australiens apprivoisés petit à petit par des hommes et des femmes aussi courageux que tenaces -, une saga familiale dramatique, une merveilleuse histoire d'amour, et la volonté farouche (le Miles Franklin de réussir une brillante carrière de femme et d'écrivain. Un pari totalement réussi !

05/2012

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XXe siècle

Les étoiles brillent

1914, Célestin Perrier, à peine 23 ans, fraîchement diplômé de la faculté de médecine, commence son exercice dans les horreurs de la première guerre mondiale. Au soir de sa vie, dans les années 70, il entreprend de raconter sa traversée du vingtième siècle, la vie d’un médecin qui voit les techniques évoluer, mais aussi celle d’un citoyen, symbole d’une époque bouleversée. Sébastien Clerc nous conte l’existence d’un homme droit, traditionnel, qui voit ses certitudes ébranlées par l’évolution de la société autour de lui. Son enthousiasme pétainiste s’éteindra au contact des réalités, ses valeurs morales sur le mariage et la famille seront bousculées par les années soixante… Basé sur des faits réels, ce roman est un témoignage essentiel sur le vingtième siècle, en Savoie comme ailleurs.

02/2021

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Coloriage, gommettes et autoco

Coloriages brillants noel

Un bloc avec 24 grands dessins aux contours pailletés pour apprendre à colorier sans dépasser sur le thème de Noël. Pour chaque coloriage, un modèle en couleurs est proposé.

10/2022

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Témoignages

Moi, Christiane P.

Que reste-t-il de notre identité ? Lorsque, petit à petit, nous perdons ces bribes de mémoire qui nous disent qui nous sommes, d'où nous venons, où nous allons ? Lorsque, doucement, s'effacent notre parcours, nos idées, nos plaisirs ? Et puis notre notion du temps, du monde, de l'autre ? Imaginez un instant que vous ne sachiez plus qui vous êtes, où vous êtes, pourquoi vous êtes là, ni qui sont les gens qui vous entourent... Et pourtant, ne sommes-nous pas vivants jusqu'au dernier instant ? Nos sentiments, nos émotions, ne demeurent-ils pas intacts même quand notre esprit s'égare ? Tous ces gens bien portants qui jugent et décident à votre place, pour votre sécurité, pour la leur, ou qui se transforment en tortionnaires ordinaires dans un système où l'humain n'est plus qu'un numéro. Ce texte n'est cependant ni un pamphlet ni un réquisitoire. Tout juste un témoignage. Un hommage, peut-être. A la mémoire de tous ceux qui ont vécu cet enfer-là. Parce qu'il faut dire et faire savoir. Ne pas se taire. Parce qu'un jour, peut-être, vous serez Christiane P.

07/2022

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Actualité et médias

L'ombre de Christian Ranucci

Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.

08/2006

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse pour Christian

Remises en grande solennité la veille au soir, en présence de notre mère, très inquiète: "Surtout soyez très prudents!" notre père lui soufflant à mi-voix: "Rien à craindre, ça ne peut pas tuer une mouche! ", les deux carabines avaient fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas, dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez!" et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à 15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un. " Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé de manière différente le choc de cette brutale révélation; la première, les mains jointes: "Mon Dieu, c'est épouvantable! Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines!" le second avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait: "Eh bien, ma foi, voilà qui n'est pas mal tiré!" " Nous étions repartis en coup de vent. A midi, la brochette se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne. Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse! Douze oiseaux bien choisis; rien que des becs-fins, sauf trois gros-becs; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de vrais chasseurs, se connaissant en gibier. "

11/2012

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Sociologie

Luc et Christian Boltanski. Fraternité

Luc Boltanski est un sociologue dont les travaux ont initié un tournant décisif dans l'histoire de la discipline, mais il écrit et publie aussi recueils de poèmes, pièces de théâtre et opéra. Christian Boltanski est un artiste plasticien reconnu internationalement, dont les oeuvres ont marqué de leur empreinte l'histoire de l'art contemporain, mais même s'il prétend n'avoir guère étudié et ne jamais lire, il s'interroge constamment sur les énigmes du social. Si proches et si différents, ces deux frères font preuve, à travers leur biographie menée ici en parallèle, d'une forte proximité créative autour d'une préoccupation qui leur est commune - la fraternité - non pas seulement celle qui les a fait frères - mais une fraternité au-delà des frontières, une fraternité pensée, réfléchie, choisie.

04/2018

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Essais biographiques

Christian Gardair, paysageur d'estuaire

Etre sans plis. Une belle nappe, dans les hôtels, est sans plis. Comme je suis un type compliqué, j'aimerais bien me simplifier. Sans plis, ni replis (Christian Gardair). ?Si diverses qu'elles soient, les expériences du peintre Christian Gardair n'en gardent pas moins une unité, celle d'une quête de vérité : Je vous dois la vérité et je vous la donnerai, écrivait Cézanne. Pour Christian Gardair qui aime se définir comme un ?anonyme du XXe siècle, la vraie peinture c'est?la langue coupée? (Matisse), c'est le silence, rejoignant le précepte de Wittgenstein? : Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Il ne faut pas dénaturer le tableau, qui pose la question de sa présence, d'elle seule ; il est et reste avant tout une Enigme.

11/2021

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Criminologie et sicence pénite

Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire. A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.

03/2021

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Essais biographiques

Après. Conversation avec Christian Boltanski

Entretien entre l'anthropologue et l'artiste sur les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les " artistes de la mémoire " et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception. Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions. La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste.

04/2023

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Littérature érotique et sentim

La passion du Dr Christian

A Holloman (Connecticut), ville rongée par le désespoir et la dépression, le docteur Joshua Christian prodigue à ses patients une attention particulière. Son charisme et l'aura magnétique qu'il dégage suffisent souvent à soulager les maux. Judith Scariott, une femme manipulatrice et sans scrupules, semble avoir trouvé en sa personne une figure d'espoir et une voix libératrice pour tous les Américains. Elle fait alors de Joshua une star des médias, dont la seule apparition suffit à convaincre les foules. Joshua se prête admirablement au jeu, jusqu'à se sentir investi d'une véritable mission. Ses initiales, J. C. , ne seraient-elles pas celle d'un nouveau prophète ?C'est alors qu'il décide de s'affranchir de ceux qui le manipulent.

11/2015

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Histoire ancienne

Alexandre le Grand

S'il est un héros de légende, c'est bien Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), le jeune roi de Macédoine, dont le bref passage dans l'histoire a mis fin à l'âge de la Grèce classique et instauré celui de la civilisation hellénistique. Tous les ouvrages consacrés au conquérant macédonien se sont attachés à décrire la fabuleuse expédition qui devait le conduire du Bosphore aux rives du Golfe persique et jusqu'à la vallée de l'Indus. En suivant Diodore de Sicile, Plutarque, Arrien et, avec plus de circonspection, Quinte-Curce et Justin, Roger Caratini nous livre un récit palpitant, vivant, émaillé d'anecdotes tout en restant soucieux de la vérité historique. Afin de s'imprégner des réalités géographiques et stratégiques, l'auteur a refait lui-même l'itinéraire d'Alexandre, d'Amphipolis jusqu'à la passe de Khaybar. Il a compris, sur ses traces, combien le Macédonien n'avait pas été un simple conquérant ; il s'était montré un explorateur visionnaire : il a voyagé plus que combattu, unifié plus qu'envahi. Au fil du récit de cette aventure unique, Roger Caratini esquisse une interprétation personnelle du caractère de son héros. Une fois les Perses chassés d'Asie Mineure, quelle raison stratégique ou politique pouvait inciter Alexandre à porter la guerre en plein coeur de l'empire achéménide, et jusqu'en Afghanistan et au Pakistan ? Cette marche aveugle révèle à quel point l'homme était devenu insatiable ; mais alors que chez un conquérant comme César cette conduite était tempérée par une juste appréciation des réalités, chez Alexandre elle franchira toutes les bornes du raisonnable. Se considérant comme prédestiné à être le maître du monde, il s'enfermera désespérément dans son rêve, au risque de perdre tout sens du réel.

03/1999

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BD tout public

Alexandre le Grand

" La Terre ne peut tolérer deux soleils. " 300 av J. -C. , Memphis. A l'ombre de la statue majestueuse d'Alexandre le Grand, un hoplite et un scribe, deux amis de longue date, se remémorent leurs glorieuses campagnes menées auprès de l'empereur. Conquérant né, stratège génial, roi divin... les superlatifs ne manquent pas pour désigner celui qui fit du petit royaume de Macédoine le plus grand empire que le monde ait connu. Une ambition démesurée, marquée par une volonté d'unifier le monde grec et la civilisation perse. Mais une aspiration illusoire, car comme tous les hommes exceptionnels, Alexandre le Grand était admiré... mais aussi détesté.

06/2018

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Autres civilisations

Alexandre le conquérant

La route de Babylone, la capitale de l'empire, s'ouvre devant Alexandre. Il fait son entrée dans la ville avec son armée, où se côtoient maintenant des chevaux, des chameaux, des dromadaires et des éléphants, suivis par des dizaines de milliers de soldats venus de toutes les régions du monde.

10/2021

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Monographies

Alexandre-Evariste Fragonard

Reconnu jusq'aux années 1830 comme un artiste majeur, Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) a été injustement éclipsé au profit de son père, le célèbre Jean-Honoré. Peintre d'Histoire en vogue, artiste "troubadour", Alexandre-Evariste est un créateur au talent éclectique. Précoce - il présente son premier dessin au Salon à treize ans -, il n'aura de cesse d'explorer avec succès tous les domaines : peinture, dessin, gravure et sculpture. Si ses scènes d'Histoire nationale - François Ier armé chevalier par Bayard, Jeanne d'Arc sur le bûcher ou La Bataille de Marignan -, sont entrées dans notre imaginaire, Fragonard a également fourni de nombreux dessins pour des recueils de gravures, des modèles de formes et de décors pour la manufacture de Sèvres ou pour des costumes de l'Opéra. Fidèle aux leçons de son maître David, "Fragonard fils", nous montre aussi ses dons de coloriste, aux effets de lumière audacieux et maîtrisés, hérités de son père, et ses évocations de Bradamante ou de la statue du commandeur de Dom Juan peuvent être qualifiées de romantiques.

07/2022

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Poches Littérature internation

Fanny et Alexandre

C'est dans une atmosphère joyeuse que commence l'histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour de la vieille Mme Héléna Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes et aussi les acteurs du théâtre de la petite ville, que dirige Oscar, époux de la belle actrice Emilie. A la mort d'Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe pour épouser l'évêque Edvard. Emilie en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où Emilie s'est installée avec ses trois enfants, Amanda, Alexandre et Fanny, l'évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse; il enferme Emilie, maltraite les enfants. Les fantômes de sa première femme et de ses deux filles mortes noyées tourmentent Alexandre, garçon sensible et imaginatif. Ce livre est l'oeuvre d'un visionnaire qui conjugue de façon tout à fait originale le talent de cinéaste qu'on lui connaît avec ceux de l'auteur dramatique et du romancier.

11/1998

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Littérature française

Xavier et Alexandre

Mai 1968. Alors que la capitale s'agite, que les mœurs se libèrent, que l'on prône de faire l'amour, pas la guerre, la France rurale reste embourbée dans les tabous. La nouvelle ère tant espérée se fera longtemps attendre... À travers la relation unissant un abbé et un jeune paumé en réinsertion, ce sont quarante années de non-dits, d'humiliations, de combats, mais aussi de victoires que retrace avec justesse Philippe de Condey. Au-delà de l'étude de mœurs, sensible et nuancée, il livre une fresque sociale saisissante sur le droit à l'amour homosexuel. Mai 1968. Alors que la capitale s'agite, que les mœurs se libèrent, que l'on prône de faire l'amour, pas la guerre, la France rurale reste embourbée dans les tabous. La nouvelle ère tant espérée se fera longtemps attendre... À travers la relation unissant un abbé et un jeune paumé en réinsertion, ce sont quarante années de non-dits, d'humiliations, de combats, mais aussi de victoires que retrace avec justesse Philippe de Condey. Au-delà de l'étude de mœurs, sensible et nuancée, il livre une fresque sociale saisissante sur le droit à l'amour homosexuel.

08/2014

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Littérature française

Samuel et Alexandre

" J'étais assis dans le 11h 52 en direction de Bordeaux. J'ai tourné la tête vers le paysage. Entre nous, une vitre de protection, et selon le point que le regard faisait sur elle, tantôt le paysage, tantôt moi, tantôt moi flou dans le paysage net, moins souvent net dans le paysage flou, et sur la même rangée, mais de l'autre côté de l'allée, je voyais aussi dans la vitre, par un effet de rétroviseur, le reflet d'une autre vitre, avec Samuel, qui lisait un livre, Alexandre endormi, la tête contre le paysage, et moi, beaucoup plus loin, en contrepoint, qui les regardais." Un homme entre dans un café et se dirige vers un client qu'il ne connaît pas. Ils se parlent, puis partent pour une ville au bord de la mer. Un écrivain les observe. Ce pourrait être une histoire d'espionnage, à travers les vitres, dont le reflet renverrait une autre histoire, celle de l'amitié.

01/2009

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Littérature étrangère

Tatiana et Alexandre

New York, 1943. Tatiana débarque de sa Russie natale, brisée par la guerre qui lui a arraché Alexandre, le père de son fils et l'homme de sa vie. Sans le petit Anthony, Tatiana n'aurait sans doute pas survécu à l'annonce de la mort d'Alexandre. Pour leur enfant, elle décide de se battre et d'entreprendre ce voyage vers une liberté sans bonheur. Et puis, dans le secret de son cœur subsiste le fol espoir qu'un jour, quelque part, elle retrouvera Alexandre. Alors quand elle apprend qu'il est toujours en vie, croupissant dans un camp soviétique, la jeune femme n'a plus qu'un but : sauver son amour. Même si, pour y parvenir, il faut laisser Anthony à New York et retourner se jeter dans la gueule du loup...

11/2005