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Bouazza Abid Habib

Extraits

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Judaïsme

Le Talmud Steinsaltz T13 - Moed Katan / Haguiga. Moed Katan / Haguiga

Moed Katan Exposant dans sa première partie les lois relatives aux demi-fêtes ('Hol ha-Mo'ed) - désignées par le mot Mo'ed dans la Michna (voir par exemple Avot 3, 11) - notre traité a été appelé à l'origine Mo'ed tout court, puis Mo'ed Katan pour le différencier du deuxième Ensemble talmudique (Sèder Mo'ed) se rapportant aux fêtes. La seconde partie est consacrée aux règles du deuil. Ce lien entre les jours de joie et de tristesse paraît étrange a priori, mais il s'avère que, dans l'un et l'autre cas, les mêmes travaux sont défendus en vertu d'une tradition orale datant de l'époque de Moïse. Même si on y trouve des allusions dans l'Ecriture, il est admis à l'unanimité que le détail de ces lois a été fixé par les Sages, qui ont tenu compte de certains aspects pragmatiques. Ainsi, le Chabat et à Yom Kipour, la Tora interdit de manière catégorique tout travail créatif. Les jours de fête, seuls les travaux ne faisant pas partie des préparatifs culinaires sont défendus. A 'Hol ha-Mo'ed, l'in-terdiction porte uniquement sur les travaux fatigants ou professionnels sans aucun caractère d'urgence pour un particulier ni pour la collectivité, les Sages ayant voulu surtout éviter que 'Hol ha-Mo'ed se transforme en jours ouvrables. Il en va de même pour les travaux prohibés pendant la première semaine de deuil : pour avoir le temps d'exprimer ses sentiments, de panser ses blessures affectives et de retrouver son équilibre, celui qui a perdu un proche parent doit suspendre momentanément la routine quotidienne et ses activités professionnelles. Depuis le décès jusqu'à l'enterrement, il est dispensé aussi de tous les commandements positifs pour se consacrer entièrement aux derniers honneurs dus au mort. Après l'enterre-ment, il est soumis à différents rites de deuil - notamment déchirer ses vêtements, s'asseoir par terre (ou sur un siège bas) - et à des restrictions liées à son apparence extérieure et aux soins esthétiques, comme l'interdiction de se raser et de porter des habits fraîchement lavés. Haguiga Axé sur l'obligation de paraître au Temple aux trois fêtes de pèlerinage, le traité 'Haguiga porte sur deux sujets principaux : les offrandes imposées aux pèlerins et les règles de pureté rituelle liées aux fêtes. Au commandement général exigeant de chaque homme de venir en pèlerinage pour les fêtes (voir Ex. 23, 17) s'ajoute l'interdit de ne pas paraître au Temple les mains vides (ibid. 23, 15) qui, selon d'autres passages bibliques (voir par exemple Deut. chap. 12) implique l'obligation d'apporter des offrandes individuelles en l'honneur de la fête, en plus de celles de la collectivité (exposé dans Lévitique chap. 23 et Nombres chap. 28 et 29). Le texte biblique n'indique pas explicitement de quelles offrandes il s'agit, mais on sait par tradition orale que chaque pèlerin doit apporter un holocauste lors de sa première "apparition" ('olat reiya) devant le Temple, l'offrande de paix de la 'haguiga, et un nombre variable d'autres offrande

01/2022

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Monographies

Chu Teh-Chun. In Nebula, Edition bilingue français-anglais

Chu Teh-Chun (1920-2014) est un acteur majeur de la peinture gestuelle abstraite. Né en Chine au sein d'une famille d'amateurs d'art, il est formé à l'Académie des beaux-arts mais subit la guerre sino-japonaise, des tragédies familiales, la disparition quasi totale de ses oeuvres de jeunesse puis l'exil - en 1949 vers Taïwan et en 1955 vers Paris, où il s'installe enfin. C'est dans ce cadre apaisé que son abstraction orageuse voit le jour. Excluant toute géométrie patente, celle-ci est constituée de nébuleuses et autres maelströms polychromes, modelés par de puissants effets de clair-obscur. Atmosphérique et hors échelle, chaque tableau est une matrice où notre vision se projette et s'abîme, nous faisant perdre tout repère spatial ou sémantique. Nourri de peinture tant classique que moderne, tant asiatique qu'occidentale, Chu formule la sensation mnésique du paysage, l'essence dynamique du geste et le surgissement de la lumière. La mise en perspective historique, au gré de parallèles, analogies et autres résonances, nous invite à cerner la singularité d'un régime abstrait sous-tendu par la logique organique du vivant, les formes et les forces de la nature, leurs phénomènes naturels, leur fluidité éruptive et leurs révolutions cosmogoniques. Car Chu s'est longtemps trouvé quelque peu en marge de son époque, en raison peut-être d'une personnalité réservée et d'un rejet de principe de toute stratégie commerciale. L'objet de cette monographie est donc, à l'aune du recul historique et du succès actuel de l'oeuvre, de qualifier certains de ses enjeux esthétiques et d'aider à dissiper quelques malentendus qui ont pu entourer sa réception. Chu Teh-Chun (1920-2014) is a major figure in the history of gestural abstract painting. Born in China into a family of art lovers, he trained at the Academy of Fine Arts in Hangzhou. Then came the Second Sino-Japanese war, family tragedy, the loss of nearly all his early work, and finally, exile-to Taiwan in 1949, then, in 1955, to Paris, where he settled. This peaceful home witnessed the emergence of his tortured abstraction, devoid of obvious geometry, in which polychrome nebulae and maelstroms clash with violent chiaroscuro effects. Atmospheric, impossible to scale, each painting is an arena into which vision is projected and submerged amid a loss of spatial and semantic bearings. Steeped in painting both classical and modern, Asian and Western, Chu's art recreates the memory of a landscape, the dynamic essence of gesture, and the brilliance of light. This study, by placing his work in its context, using parallels, analogies, and other resonances, focuses on the singularity of his approach to abstraction, underpinned by the organic logic of the living world, by natural phenomena, forms, forces, and by their eruptive fluidity and cosmogonic revolutions. For many years, Chu remained a somewhat marginal figure, perhaps because of his reserved personality and his principled rejection of commercial strategies. Making the most of historical perspective, and in light of the artist's current recognition, this monograph sets out to define some of the aesthetic themes shaping his work and to help dispel some of the misunderstandings that have surrounded its reception.

04/2024

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Littérature française

L'apprenti bouddha

Un improbable concours de circonstances désigne Léo, jeune trentenaire un peu paumé, comme la réincarnation d'un grand maître bouddhiste. Ce joli conte des temps modernes revisite avec finesse et humour la spiritualité bouddhiste : chacun peut choisir qui il est et réveiller le bouddha qui sommeille en lui... Bien malin celui qui aurait pu prédire que Léo Brillant revêtirait un jour l'habit de Bouddha... C'était sans compter sur un joli coup du sort, orchestré par Tenzin Lobsang Rimpoché, grand maître tibétain officiant dans un monastère bouddhiste de Bourgogne. Avant de mourir, pressentant que son heure a sonné, Tenzin réunit sa confrérie pour leur annoncer qu'il reviendra en tant que 8e et dernière réincarnation de bouddha dans 33 ans, 3 mois et 3 jours précisément, et que ce jour-là, il franchira de nouveau les portes du monastère. Trente-trois ans plus tard, on retrouve Léo, un adulescent paumé de 30 ans qui est retourné vivre chez sa mère en Bourgogne après avoir été licencié - pour la troisième fois consécutive - et largué par sa copine. Bloqué dans le passé depuis que son père est mort quand il avait 14 ans, il passe ses journées à jouer aux jeux vidéo et à lire des BD. Jusqu'au jour où il croise par hasard Emilie, son grand amour du collège. A l'opposé de Léo, Emilie est devenue une véritable working girl qui gère sa vie comme son travail, avec pragmatisme et efficacité. Léo est bouleversé de la retrouver après toutes ces années et l'invite à se revoir. Emilie lui propose de l'accompagner à une cérémonie bouddhiste ouverte au grand public. Il saute sur l'occasion. Quand Léo passe les portes du monastère, son destin bascule. Voyant en lui la réincarnation de Tenzin, les moines lui sautent dessus et se prosternent à ses pieds en l'appelant " rimpoché ". Léo croie d'abord à une farce, puis finit par accepter de jouer le jeu, n'ayant rien de mieux à faire de sa vie. Mais les moines sont profondément ébranlés de découvrir que leur nouveau chef spirituel est un loser fini, et des dissensions éclatent dans la lamaserie. Malgré un début pour le moins compliqué, Léo prend petit à petit au sérieux ce rôle qui lui est tombé dessus, et commence à s'intéresser au bouddhisme. C'est pour lui le début d'une transformation en profondeur qui va l'amener à dépasser ses blocages (faisant, enfin, le deuil de son père), à renouer avec ses aspirations profondes et à grandir. Une histoire drôle et émouvante, une belle leçon de spiritualité qui nous apprend que tout est là, en nous : il suffit de croire en soi pour se reconnecter à sa propre sagesse, trouver son chemin et réaliser ses rêves, sinon qui le fera pour nous ? Un roman qui revisite et dépoussière les enseignements du bouddhisme : " Le bouddhisme est un chemin, et nous sommes le point de départ du chemin " : ce sont nos choix qui créent notre vie, et chacun peut choisir d'être ce qu'il veut. " Tout est en nous " : il n'y a pas de bonheur à chercher en dehors de soi. " Tout est lié... Il faut un univers entier pour créer la possibilité d'une simple fleur " : c'est en se reconnectant à la sagesse du coeur et à l'Amour qu'il est possible de dépasser ses peurs, de s'ouvrir aux autres, à la joie, et à la vie.

06/2020

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Pharmacie

La pharmacopée marocaine traditionnelle. Médecine arabe ancienne et savoirs populaires, 2 volumes, 2e édition revue et augmentée

Cet ouvrage est seconde édition augmentée d'un titre paru la première fois en 1997. Par rapport à la première édition, la nouvelle livraison contient 30% de données supplémentaires résultant de nouvelles enquêtes de terrain réalisées par l'auteur entre 2004 et 2017. Il est donc le fruit de prés de 40 années de recherches sur la médecine traditionnelle communément de nos jours par les populations marocaines et toujours très vivante dans les campagnes et dans les villes, comme l'atteste le nombre important de tradipraticiens toujours en exercice, des produits de la pharmacopée locale et des usagers de celle-ci. Ce système thérapeutique populaire se caractérise par une fusion remarquable entre une tradition locale tirant l'essentiel de ses ressources de l'environnement naturel et un savoir doctrinaire séculaire se rattachant à la médecine arabo-islamique classique. Son originalité vient aussi de sa réussite à fusionner en un seul corpus de connaissances des apports culturels de provenance diverses, notamment ceux des populations d'origine arabe et amazighe. L'ouvrage présente l'intérêt d'étudier la pharmacopée traditionnelle marocaine sous plusieurs aspects : la botanique, la lexicologie, la petite histoire des produits, les usages traditionnels (médicinaux, cosmétiques, alimentaires, techniques, pastoraux, magiques etc), la chimie et la toxicologie. Une comparaison y est aussi établie entre les usages actuels et les prescriptions relevées dans diverses sources écrites arabes anciennes. Les compétences de l'auteur, ethnopharmacologue et ethnobotaniste averti, bon connaisseur de la culture de son pays et des pharmacopées traditionnelles des nations du Sud, font de ce recueil une somme considérable de données et d'informations susceptibles d'être utilisées par d'autres chercheurs, dans des travaux relevant de thématiques variées Au total, 1118 espèces utilisées dans les soins, d'origine végétale, minérale, animale ou industrielle, regroupées en 759 rubriques, ont été recensées. Pour chaque produit sont proposés : les noms scientifiques français, arabes et amazighs (transcrits en caractères latins et arabes) ; des informations d'ordre botanique, historique et économique, les usages traditionnels relevés sur le terrain et dans la littérature ; des données de chimie et de toxicologie ; un état comparatif par rapport aux sources écrites arabes. Au nombre des textes arabes anciens consultés par l'auteur, l'examen attentif de cinq d'entre eux, produits par des auteurs maghrébins ou andalous, particulièrement bien renseignés sur les simples utilisée à leurs époques, a permis de dresser, pour plusieurs de ces simples et de leurs usages, un état de révolution au cours de l'histoire du savoir traditionnel en matière de soins : il s'agit de la 'Umdat at-tabib du botaniste sévillan Abul-Khayr Al-Ichbili (XIIe siècle), du Jami' al-mufradat d'Ibn Al-Baytar (XIIIe siècle), de la Hadiqat al-azhar du médecin marocain Al-Wazir Al-Ghassani (XVIe siècle), de la Tuhfat al-ahbab, écrit par un auteur anonyme du Sud marocain (XVIe ou XVIIe siècle) et du Kechf er-rumuz du médecin algérien Abderezaq al-Jazairi (XVIIIe siècle). L'ouvrage est destiné à tous ceux qui sont concernés par l'ethnobotanique, les pharmacopées traditionnelles, l'histoire de la médecine et de la pharmacie, les lexiques naturalistes, l'anthropologie. Il s'adresse aussi aux spécialistes et aux profanes qui s'intéressent au Maghreb, au Monde arabe, aux traditions au patrimoine immatériel des sociétés du Sud.

04/2020

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Littérature française

Un texte classique lao : Le Syvsvat

Une famille qui s'était établie à Bénarès (BaRanahsi) avait deux fils ; l'aîné s'appelait Sislyv et le cadet, Syvsvat. Le père, qui était avancé en âge, sentait que la mort ne tarderait pas à le frapper, aussi fit-il venir ses deux enfants pour leur dispenser les enseignements nécessaires. Syvsvat était âgé de 13 ans. - Vous remplacerez vos parents à la maison quand ils ne seront plus, dit le père à ses deux enfants. Un batelier originaire de la ville de Campa accosta un jour près de la demeure des deux frères. Syvsvat fit sa connaissance et lui demanda de le suivre lorsqu'il prendrait le chemin du retour. Le batelier accepta et, de plus, fit de Syvsvat son fils adoptif. Durant le voyage, Syvsvat ne pouvait s'empêcher de questionner le batelier sur tout ce qu'il voyait : - Y a-t-il des pierres dans ses chutes ? Des arbres dans cette forêt ? Des hommes dans ce village ? Un prince dans ce pays ? Des moines (bikkhu) dans cette pagode ? Exaspéré de se voir poser tant de question qui lui paraissaient saugrenues, le batelier fit taire Syvsvat non sans penser qu'il était fou... Sommaire Conte n° 1 - Histoire du hochequeue Conte n° 2 - Histoire de l'éléphant Conte n° 3 - Histoire des petits du perroquet Conte n° 4 - L'état de péché Conte n° 5 - Histoire du sot Conte n° 6 - Le roi et l'ascète Conte n° 7 - Les quatre animaux tombés dans le puits Conte complémentaire n° 1 - Le roi et le devin Conte complémentaire n° 2 - Le vieux conseiller et l'astrologue Conte complémentaire n° 3 - Le roi de Bénarès Conte complémentaire n° 4 - Histoire de nan Pisuna Conte complémentaire n° 5 - Histoire du roi kekaïRat Conte complémentaire n° 6 - Histoire du roi de Pen can Conte complémentaire n° 7 - Histoire de l'ascète Conte complémentaire n° 8 - Histoire de l'artisan joaillier Conte complémentaire n° 9 - L'enfant et la mangouste Conte n° 8 - L'épouse du roi bomdat Conte n° 9 - Les conseillers hmak khi2 ka Conte n° 10 - Le pêcheur et le corbeau Conte n° 11 - Le tigre et l'ermite Conte n° 12 - Le singe et le chasseur Conte complémentaire n° 10 - Le singe et le tisserin Conte n° 13 - La vache et son veau Conte n° 14 - Le roi et le yakkha Conte n° 15 - Histoire du bijoutier Conte n° 16 - L'épouse principale et l'épouse de second rang Conte n° 17 - Le pivert et l'éléphant Conte complémentaire n° 11 - Indra et la perruche Conte complémentaire n° 12 - Le garuda et la tortue font un pari Conte complémentaire n° 13 - Le larron qui use d'artifices Conte complémentaire n° 14 - Le tigre et le pivert Conte n° 18 - Histoire du setthi gosahkah Conte n° 19 - La grenouille et le bouvier Conte n° 20 - Ne pas avoir deux secrets à la fois Conte n° 21 - L'intelligence au royaume du ciel Conte n° 22 - Le lièvre réveillé par un fruit de hmak Tum Conte n° 23 - Histoire des quatre sourds Conte n° 24 - Histoire de l'orphelin Conte n° 25 - Le port d'un habit à rayures fait aboyer les chiens Conte n° 26 - Les trois bonheurs

12/1971

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Manga

Pack Boy's Love Partie 30 . Avec 5 Mangas Yaoi

Ce pack manga contient : It will be attacked if i walk (176 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi ! Parce que c'est l'essentiel (162 pages - Volume : One Shot) : Ryûji, salarié sans la moindre once de délicatesse, et Tomoya, barman gay, sont amis depuis le collège. Ce dernier avait déjà dit à Ryûji qu'il n'était pas du tout son genre, et leur amitié semblait inébranlable. Pourtant une nuit bien arrosée, alors que Ryûji vient de voir sa demande en mariage rejetée, Tomoya le console en lui disant " je suis content que tu ne l'aies pas épousée ", avec ce sourire empli de tristesse dont il a le secret. Sans même savoir pourquoi, Ryûji éprouve tout à coup un irrépressible désir pour cette main qui lui caresse la tête... ! ? Loveism (176 pages - Volume : One Shot) : Depuis le lycée, Kento Amano est désespérément amoureux de son sempai, Ryôsuke Momo, qui accepte de coucher avec n'importe qui, mais qui refuse d'entamer une relation amoureuse sérieuse. Persuadé qu'il s'agit d'une façon de combler un manque d'amour, Amano décide de faire de son mieux pour le rendre heureux, mais Ryôsuke continue encore et toujours à repousser ses avances, jusqu'à ce qu'ils finissent par se perdre de vue.Quelques années plus tard, affamé et sans domicile, Amano retombe par hasard sur Ryôsuke, qui lui propose de l'héberger et de l'employer. Le jeune homme est fou de joie à l'idée d'habiter avec son sempai adoré, mais Ryôsuke le prévient : Amano ne sera qu'un "serviteur" pour lui ! Par ailleurs, Amano ne tardera pas à se rendre compte qu'il ne s'agit pas du seul obstacle dressé sur sa route...Comment je suis devenu majordome (175 pages - Volume : One Shot) : "A partir d'aujourd'hui, tu seras majordome ! "Kiyotsugu, chef du clan Dôma et otaku sur les bords, décide un jour de revisiter entièrement le look des membres de son clan, afin d'éviter qu'ils soient pris pour des yakuzas. Fujizuka, qui s'occupe de lui depuis son enfance, écope donc de la fonction de majordome, ainsi que de l'habit assorti. Mais, si Kiyotsugu semble beaucoup s'amuser à rhabiller les membres de son clan et à s'affubler lui-même de tous les accoutrements possibles et imaginables, il semblerait que ses actes cachent une motivation plus sérieuse...Fujizuka parviendra-t-il à comprendre les intentions de Kiyotsugu, alors que celui-ci multiplie les tentatives maladroites pour exprimer ses sentiments ? Kiss and Loving (192 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi !

09/2015

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Islam

Clefs pour comprendre l'oeuvre d'Ibn Arabi. Les Futûhât al-Makkyah

Les textes du présent recueil sont extraits du Buhûth hawla kutub wa mafâhîm al-shaykh al-akbar qu'on pourrait traduire par "Etudes autour des ouvrages et des concepts du plus grand des maîtres, Muhyîddîn ibn 'Arabî" . Son auteur, le shaykh 'Abd al-Bâqî Meftah, nous offre à travers ces pages le privilège de humer un peu des effluves de l'oeuvre monumentale de celui qui a été appelé le plus grand des Maîtres et d'en entrevoir une parcelle de la portée. Ils permettront de prendre acte au lecteur de l'existence d'une haute spiritualité islamique tout aussi bien désormais que de sa quasi-inaccessibilité tant elle présuppose des capacités et des efforts dont quasiment plus personne n'est capable désormais. A défaut de permettre une réalisation spirituelle qui échappe totalement au domaine de la raison et du discours, ces études en livrent un écho sur le plan mental et rationnel et inciteront peut-être chaque lecteur à un surplus d'adoration divine et, s'il est musulman, au respect de la Loi sacrée dont la pratique est indispensable à quiconque souhaite avancer sur la voie initiatique du soufisme. Les chapitres qui composent ce recueil sont inédits en français et portent, l'un, sur la structure d'ensemble des Futûhât al-Makkyah, "Les Illuminations de La Mecque" , à la fois chef-d'oeuvre et somme de l'enseignement d'Ibn 'Arabî, et, l'autre, sur la rencontre du jeune Ibn 'Arabî, alors âgé seulement de dix-sept ans, avec le grand philosophe Averroès, qui approchait de la soixantaine. Le premier chapitre nous enseigne que les Futûhât sont fondées sur trois piliers qui sont les Noms divins, le Coran ainsi que la science des lettres et leurs valeurs numériques. Le lecteur, grâce aux clés de compréhension exposées par Si Meftah dans ce livre, réalisera ainsi que, loin d'être un ensemble de construction aléatoire, la composition des Futûhât suit, en réalité, un ordre subtil et harmonieux tout à fait exceptionnel. Par ailleurs, les explications de l'auteur sont d'un intérêt capital pour le lecteur qui souhaite avoir une idée précise du contenu des six sections composant les Futûhât. A ce jour, rien n'a été publié d'aussi synthétique et englobant à propos de la structure de cette oeuvre. Le deuxième chapitre, qui traite de la rencontre entre le Shaykh et Averroès, souligne l'humilité de ce dernier face au rang exceptionnel d'Ibn 'Arabî, en dépit de son jeune âge. Au moment de l'entrevue, Ibn Rushd (Averroès) a 57 ans et est au sommet de sa gloire ; il vient de publier son célèbre traité : "Le Dévoilement des méthodes de démonstration" (al-kashf 'an manâhij al-adilla). C'est une autorité sur le plan philosophique devant laquelle tous s'inclinent. Pourtant, il n'hésite pas à se conduire devant ce jeune homme qui se présente à lui tel un élève devant son maître. En complément de ces deux chapitres, on lira enfin l'éloge qui figure à la suite de l'introduction de l'ouvrage et qui constitue un hommage à Ibn 'Arabî. L'ensemble constitue un recueil indispensable pour qui souhaite approfondir la compréhension et l'étude d'Ibn 'Arabî.

04/2024

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Ethnologie et anthropologie

Inde - Chine - Mexique. Philosophie de l'histoire

L'ouvrage présente des textes majeurs de Carlo Cattaneo (1801-1969) : six articles diversement monographiques, sous deux guises essentielles - l'étude monographique proprement dite, aux accents totalement inédits, de trois pays lointains d'une part, envisagés dans la perception conjointe de leur histoire, de leur culture, de leur économie et de leur droit ; et d'autre part, la conception de la philosophie de l'histoire et de l'homme lui-même qui soutient une telle étude. En 1993, dans l'une de ses dernières leçons devant ses étudiants en architecture, Giancarlo De Carlo leur conseillait vivement de faire quelques lectures décisives s'ils voulaient apprendre à connaître le paysage et le territoire, les questions à leur poser, les enseignements à tirer de leur histoire ; parmi elles, essentielle à ses yeux, celle de Cattaneo, India Messico Cina, " un très beau livre, peut-être un peu difficile à trouver [G. De Carlo songeait à la seule édition indépendante de ces trois textes, celle de Bompiani en 1942], où il parle précisément de la formation du paysage et du rapport entre le paysage et les économies des différents pays " (G. De Carlo, La città e il territorio, Macerata, Quodlibet, 2019, p. 43). C'est bien cela en effet qu'apprendront les étudiants en parcourant cette histoire incarnée de trois pays, reconstituée dans un dessein d'ensemble qu'il importe de méditer aujourd'hui ; et ce n'est pas sans raison que G. De Carlo se tournait vers Cattaneo : soucieux d'ouvrir les étudiants à une approche pluridisciplinaire de l'architecture, il était naturel qu'il retrouvât le rédacteur du Politecnico, à l'inlassable curiosité s'impatientant de frontières trop étroites. " Notre culture ", écrivait-il, " et pas seulement la culture architecturale, a été mutilée par le phénomène de la spécialisation : pour aller plus vite, pour résoudre des problèmes quantitatifs, pour accroître l'efficacité, on se concentre à chaque fois sur une petite partie du monde, en croyant qu'on retrouvera dans un second temps une vision d'ensemble. Mais cela s'est rarement produit, parce que la distorsion congénitale de la spécialisation fait qu'en se concentrant sur un point, elle perd le sens de la raison pour laquelle ce point existe " (ibid.). Cattaneo fournira l'antidote parfait aux risques qui inquiétaient l'architecte. En ce sens, Il Politecnico, la revue qu'il fonda en 1839, et en laquelle on a vu " le plus beau périodique de culture et de sciences que l'Europe ait eu à cette époque " (Elio Vittorini), sera, en certains domaines, le laboratoire le plus vivant de la pensée du XIXe siècle, et en d'autres, la chambre d'enregistrement la plus fidèle des innovations et des avancées qui s'y produisirent. C'est à cette revue que sont empruntés la majorité des textes que présente ce volume. Il y a cependant une grande cohérence dans la diversité même des intérêts de Cattaneo. Elle se retrouve jusque dans ses pages les moins liées en apparence à la philosophie de l'histoire qu'il développe, et dont ce recueil voudrait être la manifestation à la fois théorique (les Considérations ou les pages sur Vico) et appliquée (les monographies sur l'Inde, la Chine, le Mexique, et pour joindre pour ainsi dire les deux approches, celle sur les " types humains ", admirable leçon disqualifiant à la fois le racisme et, à l'avance, l'" antiracisme ", comme autant de manquement et à la pensée et à la réalité mêmes). Une diversité, donc, mais exigeante et orientée, aimantée par l'idée d'une commune dignité du genre humain ayant à méditer sur sa propre histoire et à se demander à lui-même le développement le plus harmonieux. On trouvera ici des formules décisives de cet humanisme scientifique, tout ensemble rêveur et curieux de tout, inventif et fervent ; partout règne la même attention à l'unité du genre humain, une unité incarnée, diverse, étrange parfois, mais toujours féconde et pour la pensée, et pour le projet politique, caressé en sous-main, d'un fédéralisme des nations gouverné par la foi dans le développement harmonieux des sciences, des cultures, des civilisations. Ainsi dans son De bello nelle arti ornamentali, " Du beau dans les arts décoratifs ", si éloigné que paraisse un tel texte des études à la fois historiques, géographiques, économiques, culturelles, juridiques, que parvient à mener Cattaneo dans les monographies de pays ou les études plus proprement philosophiques réunies ici, on retrouve, en peu de mots, le fond essentiel de ses convictions, qui peuvent emprunter toutes les voies - philosophique, " sociologique " avant la lettre, esthétique, etc. - pour se dire : " Il n'y a pas de raison qu'un pont de fer, dans sa gracilité apparente, ne puisse devenir aussi élégant qu'un arc massif en marbre. Il n'y a pas de raison qu'une pesante locomotive ne puisse recevoir de telles proportions formelles que les spectateurs ajoutent l'admiration pour sa beauté sévère à l'étonnement que leur inspire sa redoutable efficacité " ; il faut " accepter les cadeaux de tous les siècles et de toutes les nations, en faisant, comme disait, non sans grâce, Annibal Caro, non gerbe de toute herbe, mais guirlande de toutes fleurs [... ] De même, quand on a appris la grammaire d'une langue, on peut rencontrer le même assemblage de formes mentales dans celle d'une autre ; et à la fin, dans la contrariété babélienne des paroles humaines, on voit paraître un même tronc revêtu d'un feuillage différent " (Scritti letterari, artistici, linguistici e vari, a ura di A. Bertani, Florence, Le Monnier, vol. I, pp. 135-137). C'est à cet ouverture admirative et raisonnée sur la diversité du monde que Cattaneo nous convie. Les pages que nous réunissons donnent un premier aperçu de cet art du regard, de l'attention et de la pensée.

11/2021