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Religion

Bibliothèque du pèlerin

" Marcher et donner du sens à nos pas, voilà ce que nous aimons. Après trois pèlerinages à pied vers Compostelle, Jérusalem et Rome, nous rassemblons ici quelques fleurs cueillies au bord du chemin et au fond de notre bibliothèque. Un pèlerin, même solitaire, ne marche jamais seul. Nous avons toujours le sentiment de prendre part à une aventure collective. Sur la route ou dans les lignes, nous nous savons rejoints, non par des fantômes, mais par une compagnie, des frères aînés. Ces pèlerins nous précèdent par monts et par mots. " Mathilde et Edouard Cortès Mathilde et Edouard Cortès présentent ici une cinquantaine de textes sur le pèlerinage, anciens et contemporains, qui les ont portés dans leur marche ou dans leur foi. Parmi les auteurs : Paule Amblard, Geneviève Duboscq, Gaële de La Brosse, Ignace de Loyola, Bernard Ollivier, Pétrarque, Jean-Christophe Rufin, Alix de Saint-André, Léon Tolstoï, Henri Vincenot... Et une nouvelle inédite d'Edouard Cortès. Ecrivain-voyageur, Edouard a traversé le Caucase à pied, roulé de Paris à Kaboul et de Paris à Saïgon en 2CV. Il partage sa vie entre les voyages, l'écriture et la réalisation de films. Après des études d'histoire et de relations internationales, Mathilde s'engage dans l'action humanitaire. En 2007, leur voyage de noces les mène à pied de Paris à Jérusalem. Trois enfants plus tard, ils repartent en famille vers Rome. Ils ont publié Un chemin de promesses (XO, 2008), En chemin vers Rome (XO, 2013) et L'Esprit du chemin. Compostelle, Rome, Jérusalem (Arthaud, 2014).

10/2015

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Littérature française

La saison du maître

Samuel, le narrateur, passe son enfance dans un village du Finistère, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son père, directeur de l'école publique, constamment attaqué par une population restée farouchement fidèle aux règles de l'Eglise, est considéré dans le village comme un suppôt de Satan ; humilié dans sa dignité, il est devenu amer, violent, brutal même. Ainsi naît un conflit, social d'abord, entre l'homme et les habitants, mais bientôt gravement psychologique sur le plan familial. Car en grandissant, et grâce à la vive amitié qui le lie à un certain Jean-Pierre, Samuel sent s'éveiller et se construire en lui la foi, mêlée encore de doutes et d'hésitations. Son ami, frappé d'une maladie grave, meurt avant d'avoir pu terminer ses études au petit séminaire de Chartres. Entre le père et son fils s'est progressivement creusé un fossé de méfiance et de malentendus. Raidi dans son attitude de laïc intraitable, le père sera muté à Brest le jour où l'on ouvre au village une école privée. Le choc est tel qu'il n'y survivra pas. Le thème essentiel de ce récit aux lignes simples et sensuellement accordé aux saisons, aux marées, au rythme du temps, au va-et-vient des êtres en mal d'amour et de religion, n'est rien d'autre que la souveraineté des liens d'une tendresse pudique unissant le père et le fils. C'est l'âme d'un enfant qui s'éveille à la beauté du monde et à la dureté de la vie.

12/1985

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Littérature française

Les ruines du soleil

En cet important carrefour de l'Empire romain finissant qu'est la Belgique première, l'une des provinces des Gaules englobant Toul, Metz, et ayant pour chef-lieu Trèves, l'année 362 de notre ère s'achève dans un durcissement du règne de Julien l'Apostat. Sur un fond de menace barbare et de malaise social, deux énormes passions philosophiques secouent le siècle : d'une part, le paganisme toujours profondément enraciné et vivace, d'autre part, la jeune chrétienté dont la montée s'affirme à travers les tortures et les répressions sanglantes.
Guérisseuse, prêtresse d'Apollon, ultime dépositaire des religions cosmiques, Camula lutte pour sauver son fils Elophe converti au Christ. Le lecteur est convié au fascinant récit de ces affrontements d'une extraordinaire violence. Sommé d'abjurer, Elophe refuse l'aide de sa mère qui lui donne l'occasion d'échapper à ses bourreaux : sa fidélité au Christ le condamne à la décapitation. Camula obtient qu'on lui rende la tête embaumée du martyr avant d'entreprendre un vaste voyage dont la portée est double : en tant que mère, elle cherche à savoir, à travers less régions explorées et souvent dévastées, ce que fut véritablement son fils l'exorciste, mais son itinéraire, également intérieur, amène lentement, irrésistiblement et tragiquement aussi cette sorcière du Soleil à recevoir à son tour la révélation de la foi en un Dieu sauveur du monde.
Bien que situé au IV ? siècle, le roman de Francis Gruyer nous apparaît d'un singulier modernisme.

09/1979

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques. Tome 2

"Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois". Georges Lubin.

01/1983

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Littérature française

Les siècles et les jours. Lettres (1693-1754) et Note "Saint-Simon" des Duchés-pairies, etc

Un Dubois noir et rouge, l'aimable Gualterio, l'implacable et doux Fleury, les ministres d'Argenson, Maurepas, le roide Berwick, l'exquis Valincour, le sulfureux Richelieu... : autant de correspondants, plus ou moins épisodiques, de Saint-Simon. Dès que, hors Mémoires, ils apparaissent au fil des temps, en l'une ou l'autre des quelque 370 lettres ou billets ayant échappé au désastre, quelle proximité des personnages, et, si variables sont les "effets d'optique", quelle neuve présence que celle du seigneur de La Ferté ou du bourgeois de Paris, par ailleurs héros fabuleux et intermittent, toujours et plus que jamais occupé du monde, à l'instar d'une incroyable princesse des Ursins, dite Ursa major ! Sur arrière-plan d'histoire est ici proposée une gerbe d'écrits contrôlés, commentés et trop peu connus, joints à d'autres textes justement célèbres- la Lettre à Louis XIV, sommation d'un "Nathan invisible", où passent les ombres de Fénelon et des prophètes ; la Note "Saint-Simon", mémorial d'une lignée et histoire d'une vie - avant Chateaubriand... -, si éloquente en sa trajectoire ; divers extraits dans lesquels, parmi d'éblouissantes caracoles stylistiques, au long d'un tracé trop pointilliste, hélas ! s'expriment la constance d'une foi, les lignes de force d'une idéologie, les pentes d'une rêverie aisément fascinée. Ces pages ne laissent pas d'enrichir et nuancer, hors écran, par-delà leur rhapsodie même et les emblèmes d'un Moi hyperbolique, et malgré les ellipses de la temporalité, l'image, faussement marginale et autrement authentique, du plus irremplaçable des écrivains.

01/2000

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Religion

Maxime le confesseur, médiateur entre l'Orient et l'Occident

Les trois études présentées ici ont en commun de se rapporter à des sujets qui, dans les domaines de la théologie, de la spiritualité et de l'ecclésiologie, ont été des sources de divergence, puis de division et de séparation entre l'Orient et l'Occident chrétiens, et restent, aujourd'hui encore, à des degrés divers, des obstacles à une réunion des Eglises : le " Filioque ", le péché originel et la primauté romaine. Maxime le Confesseur (580-662), qui déjà aborde ces questions, possède parmi les Pères grecs une particularité : celle d'avoir été amené par les circonstances à entretenir des relations étroites avec des théologiens de Carthage, puis de Rome (où il séjourna plusieurs années). Bien informé des positions théologiques tant de l'Occident que de l'Orient chrétiens, il se montre particulièrement apte à comprendre des mentalités et des façons de s'exprimer qui, à son époque, manifestaient déjà un certain " estrangement " et donnaient lieu à certains malentendus. Vaste, ouverte, compréhensive, mais aussi indépendante et originale, sa pensée réussit à transcender les oppositions tant formelles que réelles et à témoigner de la foi profonde de l'Eglise indivise ; elle constitue pour cela, aujourd'hui comme hier, un domaine obligé et privilégié de dialogue et de réunion. Rassemblant et mettant clairement en perspective des données qui, dans l'oeuvre du Confesseur, sont souvent éparses, lacunaires ou difficiles à interpréter, cet ouvrage, outre son intérêt oecuménique, ouvre l'accès à une meilleure connaissance de la triadologie, de l'anthropologie et de l'ecclésiologie du grand théologien byzantin.

06/1998

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Religion

Voyages en Mauritanie

La meilleure manière de connaître les hommes est de vivre à leur manière, à leur merci, de dépendre d'eux, par exemple pour la nourriture et la boisson. C'est ce qu'a voulu expérimenter l'auteur, Guy Daniel, dans ses voyages avec les hommes du désert, dans la Mauritanie profonde qu'il a bien connue et aimée. Voyage en chameau avec une caravane de sel, d'autres en taxi commun, en camion, avec ses amis mauritaniens, partageant leurs joies et leurs peines, au jour le jour, avec toutes leurs péripéties, dans les oasis, au cours de la guetna, ou récolte des dattes, au bord de la mer avec les pêcheurs imraguen. On ne s'étonnera pas des contrariétés et frottements qui surviennent en cours de route. Cela arrive partout, dès qu'il s'agit de vivre en commun. C'est au contraire ce qui donne à ce récit tout son accent de vérité. Le désir de connaître les autres n'empêche pas l'auteur de rester lui-même, de s'avouer parfois vaincu, voire même boudeur. L'important est qu'au bout du voyage soit née une véritable amitié entre hommes si différents et pourtant si proches par tant de côtés qu'on ne peut soupçonner si l'on s'arrête aux différences, sans aller à la recherche de ce qu'il y a de commun au plus profond de toute âme humaine. Guy Daniel nous donne ici un témoignage de foi, d'espérance, d'amour et d'humilité.

12/2006

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Religion

Histoires de saints. Leur rôle dans la formation de l'Occident

Constitutif du christianisme et de la culture européenne, le culte des saints a dû son ampleur et sa persistance aux récits de vies, oraux ou écrits, qui ont commencé de se divulguer dans le Bassin méditerranéen dès le IIe siècle. C'est une histoire de ces histoires,- en même temps qu'une analyse de leur élaboration et de leur fonction dans la société chrétienne de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Age, que tente ici Aviad Kleinberg, historien des religions et professeur à Tel-Aviv. Qu'il s'agisse des martyres avant la conversion de Constantin, des Vies et des exploits ascétiques des Pères du désert ou de La Légende dorée, rédigée vers 1260 par le dominicain et archevêque Jacques de Voragine, les histoires de saints sont recueillies ou même inventées de toutes pièces par des gens d'Eglise. Elles sont le fruit de forces diverses et souvent en conflit : les conceptions des autorités ecclésiastiques, qui cherchent à imposer un canon de foi et de discipline valable pour tous, la croyance populaire, censée être ainsi entretenue et fortifiée, l'imagination et les partis esthétiques des auteurs. Au gré des transformations du christianisme, l'invention et l'intégration dans la culture de ces histoires sont inséparables d'un processus social complexe. En elles et avec elles, nous montre Kleinherg. c'est la force créatrice religieuse des communautés qui s'exprime, instaurant une vision du monde autre, souvent en contradiction avec celle de l'Eglise. Les Vies de saints contribuent ainsi à une autre théologie.

04/2005

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Littérature française

Frère honorat

Raymond Guétard, le narrateur, est âgé de vingt ans. Né à Rodez dans une famille sans religion, il est mal dans sa peau, supérieurement lucide et revenu de tout avant même d'avoir vraiment vécu. A seize ans, il connaît Françoise, la bibliothécaire municipale qui en a vingt-trois. Si la complicité de leurs intelligences est totale, l'amour entre eux se révèle être un échec. Il n'y a pas d'amour humain, assure Raymond, désormais soulevé par un élan vers la foi qui va le conduire au monastère bénédictin de Combelle dans l'Aveyron. Il entrera dans les ordres sous le nom de frère Honorat. Cependant son "mal-être" l'envahit progressivement de dégoût, en dépit de son amitié profonde pour frère André qui le suit de très près. Soumis à l'épreuve d'un terrible déchirement, le jeune homme quitte Combelle après avoir tenté d'y mettre le feu. Il retourne chez ses parents à Rodez. Entre-temps, Françoise, qu'il aurait pu aimer, est devenue l'amie intime de sa mère auprès de laquelle elle s'est installée. La pudeur de la réflexion, la rigueur de son analyse font de ce livre une sorte de bréviaire que troublent le désir de trouver Dieu et le désespoir de manquer le rendez-vous du sacré. Il émeut en profondeur. Il met en alerte la conscience des lecteurs, quels qu'ils soient. La sobre beauté de son écriture et l'extraordinaire volonté de mettre au jour la vérité en sont les atouts premiers.

10/1986

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Histoire internationale

Le Rêve mexicain. Ou La pensée interrompue

Au cours du mois de mars 1517, les ambassadeurs de Moctezuma, seigneur de Mexico-Tenochtitlan, accueillent le navire de Hernan Cortés et cette rencontre initie une des plus terribles aventures du monde, qui s'achève par l'abolition de la civilisation indienne du Mexique, de sa pensée, de sa foi, de son art, de son savoir, de ses lois. De ce choc des mondes vont naître des siècles de colonisation, c'est-à-dire, grâce à la force de travail des esclaves et à l'exploitation des métaux précieux, cette hégémonie de l'Occident sur le reste du monde, qui dure encore aujourd'hui. Alors commence le rêve, comme un doute, comme un regret, qui unit les vainqueurs et les vaincus à la beauté et aux forces secrètes du Mexique. Rêve du soldat Bernal Diaz del Castillo, témoin des derniers instants du règne orgueilleux des Aztèques, rêve de Bernardino de Sahagun devant les ruines de la civilisation et la splendeur des rites et des mythes qui s'effacent. Rêve qui s'achève dans la mort des dernières nations nomades du nord et du nord-ouest, rêve que poursuit Antonin Artaud, jusque dans la Montagne des Signes, au pays des Indiens Tarahumaras. Le rêve mexicain, c'est cette question aussi que notre civilisation actuelle rend plus urgente : qu'aurait été notre monde, s'il n'y avait eu cette destruction, ce silence des peuples indiens ? Si la violence du monde moderne n'avait pas aboli cette magie, cette lumière ?

04/1997

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Critique littéraire

LE " TRAITE SUR LA TOLERANCE " DE VOLTAIRE. Un champion des lumières contre le fanatisme

" La tolérance est le premier article de mon catéchisme, et je mourrais content si je voyais la persécution et le fanatisme décrédités ". Toute sa vie, Voltaire sera fidèle à cette profession de foi et son inlassable combat pour imposer la tolérance est, à n'en pas douter, l'enjeu le plus élevé de sa croisade contre l'Infâme. L'obscurantisme et les superstitions mènent inévitablement à la barbarie. Si le patriarche de Ferney était pris de fièvre le jour anniversaire de la Saint-Barthélemy, l'injuste supplice imposé au protestant Jean Calas après une parodie de procès ne pouvait le laisser indifférent. Il consacre toute son énergie, tout son talent à la réhabilitation du défunt et de sa famille, et compose le " Traité sur la tolérance ", à l'occasion de la mort de Jean Calas. Publié en 1763, l'ouvrage transcende le cas particulier du martyr de Toulouse pour atteindre à l'universalité : " Il ne faut pas un grand art, une éloquence bien recherchée, pour prouver que des chrétiens doivent se tolérer les uns les autres. Je vais plus loin je vous dis qu'il faut regarder tous les hommes comme nos frères. Oui ! Mon frère le Turc ? Mon frère le Chinois ? Le Juif ? Le Siamois ? Oui sans doute ; ne sommes-nous pas tous enfants du même père, et créatures du même Dieu ? ". La question, hélas, reste d'actualité à l'aube du XXIe siècle et l'émouvante prière à Dieu de la fin du " Traité sur la tolérance " rencontre les préoccupations de la Ligue des droits de l'homme.

11/1999

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Littérature française

Les années courtes

De quoi, aujourd'hui, un homme est-il fait ? Voici une vie. La vie d'un homme de notre époque. De sa naissance, en 1913, dans un village du Brabant, jusqu'à cette course dans la nuit qui, trente et un ans plus tard, devait le conduire à Paris, Félicien Marceau nous livre ici sa jeunesse. Une jeunesse où chacun retrouvera de soi mais où aussi, à un certain moment, tout va basculer et projeter le héros en quelque sorte hors de sa vie. C'est ce qui donne à ces Mémoires un accent si particulier. Félicien Marceau y parle de lui, mais il en parle comme d'un autre, avec tendresse, avec rigueur, avec distance. Ce n'est pas une vie d'écrivain. C'est tout ce qui, chez Marceau, précède l'écrivain et l'explique. L'enfance, le vert paradis, l'adolescence, les collèges religieux, les élans de la foi, une jeunesse impatiente, furieuse et en même temps toujours prête à rire, l'université de Louvain, la fondation d'un journal, les amours, Marie-Jeanne (que l'on retrouvera plus tard dans Bergère légère), les premiers pas dans la vie, les premières stupeurs, des enthousiasmes, des naïvetés, des ingénuités de jeune chat, l'armée, deux guerres, un procès, l'armistice en Italie, l'auteur de L'Oeuf et des Elans du coeur nous raconte tout cela dans ce langage direct et rapide qui est le sien et où, sans cesse, le comique alterne avec l'émotion, la drôlerie avec le pathétique.

04/1968

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Religion

Robert schuman temoignage de raymond barre

Une biographie de Robert Schuman ne peut ignorer l'importance de sa foi pour éclairer l'homme, no son comportement en tant que catholique. L'engagement dans la vie publique fut pour lui un choix d'apostolat. Homme des frontières, né allemand en 1886, bénéficiant d'une double culture, militant catholique solidement formé sur le plan doctrinal, il est à trente-trois ans l'un des plus jeunes parlementaires français. Se jugeant au service des autres, il accomplit dans l'obscurité un travail législatif considérable et il est constamment réélu. Ministre des Finances puis Président du Conseil dans l'immédiat après-guerre, il reste Ministre des Affaires Etrangères de 1948 à 1952 et conçoit sa tâche comme une mission, celle d'assurer solidement la paix. Il sait proposer le 9 mai 1950 la création d'une communauté européenne du charbon et de l'acier, geste éminemment politique qui visait à fonder la nouvelle Europe sur la réconciliation franco-allemande. Son geste était prophétique et courageux, à une époque où le système politique ne poussait guère au courage. Cet homme d'Etat, discret et austère, défenseur d'un certain type de civilisation chrétienne occidentale, fut bien, comme le disait Konrad Adenauer, un homme à l'échelle de l'Histoire. Raymond Barre, ancien vice-président e la Commission des Communautés Européennes et ancien Premier Ministre, a pu mesurer le caractère prophétique de la vision européenne de Robert Schuman. Il apporte son témoignage sur cet homme pour qui se trouvaient conjuguées éthique et politique.

04/1997

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Religion

Contre Marcion. Tome 3, Edition bilingue français-latin

Après l'examen de la divinité hérétique de pure bonté (livre I) et la réhabilitation du Créateur (livre II), la critique de la christologie marcionite fait l'objet du livre III. Docète intransigeant, Marcion ne prêtait à son Christ que l'apparence humaine, sans incarnation ni naissance. D'autre part, pour souligner la nouveauté absolue d'un Evangile antithétique de la Loi, il supprimait toute préparation à la Venue de ce Christ, et refusait l'interprétation christique que l'Eglise donnait des prophéties vétérotestamentaires. Tels sont les deux thèmes sur lesquels s'organise la réfutation de Tertullien, en une structure complexe et raffinée qui les entrecroise, non sans privilégier le second. Avec un relief et une chaleur de conviction qui frappent encore aujourd'hui, le docteur carthaginois explicite la foi de l'Eglise en un Christ réellement homme comme réellement Dieu, qui est l'accomplissement d'une histoire du salut mystérieusement inscrite dans l'Ancien Testament. Par ses choix de textes scripturaires, par son exégèse, il exploite l'héritage de ses devanciers Justin et Irénée ,mais il sait aussi parfois innover. Surtout il affirme son originalité par l'ordre et la clarté qu'il impose à ses démonstrations. Pour étoffer ce livre - avec lequel s'achève le remaniement progressif du premier Contre Marcion et s'annonce l'examen de l'évangile marcionite - l'auteur a remployé plusieurs passages pris à des ébauches antérieures (notamment l'Aduersus ludaeos). On peut le qualifier d'œuvre littéraire accomplie. Et le mordant de l'ironie donne souvent au style un éclat accru.

01/1977

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Religion

Baptême et résurrection. Le témoignage de Josèphe

Flavius Josèphe, l'historien juif du Ier siècle (37-100) n'a pas fini de nous renseigner sur le milieu des premiers chrétiens et du Nouveau Testament. Examinant son idéologie et ses méthodes de travail, cette étude se développe selon deux axes : l'écrivain et ses sources. Josèphe se veut un historien objectif, mais sa perspective est celle d'un défenseur du judaïsme devant Rome - d'où certaines réinterprétations un peu malaisées. D'autre part il s'attache à ne rien perdre de la documentation disparate qu'il a rassemblée. Il en résulte à l'occasion des doublets ou des incohérences que l'analyse peut parfois rectifier. Les notices sur Jésus, Jean Baptiste et Jacques sont bien de Josèphe, mais elles n'ont pas toutes la même origine. Celle sur Jacques provient de Jérusalem. Il fut lapidé en 62 pour blasphème, au terme d'un procès suscité par Anân, l'unique grand-prêtre sadducéen connu ; ce fut une affaire purement juive, sans interférence romaine. Jacques, grandi par le martyre, devint un modèle du Serviteur souffrant, dont on trouve des traces dans le Nouveau Testament. Celles sur Jean Baptiste et Jésus proviennent d'une confession de foi baptismale des chrétiens de Rome, recueillie par Josèphe vers 90. Centrée sur le kérygme paulinien et sans lien littéraire avec les évangiles, elle établit un contraste entre le baptême de repentance de Jean et le baptême au nom de Jésus ressuscité. Quant à la Résurrection, elle est étudiée à partir de ceux qui la nient, les Sadducéens, qui, en " réformateurs ", prônent un retour à l'Ecriture stricte.

01/1999

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Religion

La religion populaire dans l'Occident chrétien. Approches historiques

Comme dans tous les grands combats qui traversent le christianisme, celui de la religion populaire engage une mémoire des Eglises. S'il est vrai que les aînés s'en souviennent mal et que les jeunes n'en ont aucun souvenir, que peut être la notion d'une religion populaire, au-delà des slogans idéologiques et des modes de la pastorale ? Interrogés par le chanoine Boulard, l'introducteur en France de l'expression de "catholicisme populaire" , une équipe d'historiens, universitaires pour la plupart et spécialistes de smentalités religieuses, a répondu lors d'une séance de travail de la Société d'Histoire de l'Eglise de France, le 29 novembre 1975. Leurs rapports, auscultant les pulsions religieuses de l'Occident chrétien, du Moyen Age à nos jours, sont publiés dans ce deuxième volume de la Bibliothèque Beauchesne. Les interrogations sur le fait chrétien rebondissent avec nos questions d'aujourd'hui : faut-il s'en tenir à un problème de culture entre élites et masses ; faut-il distinguer entre le "religieux" et la foi chrétienne pour comprendre la religion populaire comme phénomène et comme attitudes des Eglises ? Marqués par des sensibilités d'historiens autant que d'hommes engagés, ces rapports n'apportent pas de conclusions unanimes. Mais leur but est de fournir des matériaux pour le prochain colloque international sur la religion populaire qui se tiendra, sous les auspices du Centre National de la Recherche Scientifique, en octobre 1977. Publiée à la suite de chaque contribution, une bibliographie socio-historique constitue la première documentation d'ensemble, rassemblée en France, sur le sujet.

11/1976

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Religion

LE CHRIST DE KIERKEGAARD. Devenir chrétien par passion d'exister

Le père de l'existentialisme, philosophe et théologien luthérien danois Soren Kierkegaard a légué une oeuvre monumentale. Sa vie d'homme et d'écrivain, brève et dense, fascine et intrigue, d'autant que ses idées ont inspiré les plus grands théologiens du XXe siècle. Critique de l'Eglise d'Etat de son temps, l'auteur de L'Ecole du Christianisme a la volonté d'articuler Eglise et existence dans sa réflexion sur le Christ. François Bousquet lui rend ici hommage à travers cette " esquisse d'une christologie de Kierkegaard ", où il montre l'intérêt de son langage novateur pour la christologie contemporaine. Il fait apparaître des catégories inédites pour penser le Christ, telles que celles de " paradoxe ", d'" instant ", d'" incognito "... Notions qui permettent de renouveler une réflexion sur le rapport d l'Eglise au temps et à la pensée rationnelle ménageant, dans la foi chrétienne, les conditions de la liberté. François Bousquet présente son livre comme un " guide pour s'orienter dans la totalité du maquis buissonnant de l'oeuvre de Kierkegaard ". Au-de à de l'image figée du philosophe du désespoir et de la théorie de l'angoisse, il faut découvrir l'homme pour qui la théologie et la philosophie sont " les deux yeux ouverts " permettant de voir, sous la Croix, la gloire ! Ce livre est une invitation à découvrir dans la pensée de Kierkegaard une architecture du devenir chrétien et un prodigieux traité des conditions de l'espérance. Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.

02/1999

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Religion

L'Eglise face aux miracles. De l'Evangile à nos jours

Le miracle reste une réalité spirituelle, théologique et juridique à part entière. À une époque où science et foi font souvent mauvais ménage, le pape Jean-Paul II a à lui seul élevé sur les autels plus de fidèles que tous ses prédécesseurs réunis depuis 1588, année où fut créée la Congrégation des rites, chargée des canonisations. Les chiffres parlent : 31 canonisations de 1588 à 1900, 77 de 1900 au début du pontificat de Jean-Paul II, mais 254 entre 1978 et 1988, soit en dix ans à peine ! Il y a actuellement plus de 2200 causes introduites à la congrégation pour la béatification ou la canonisation des saints. La prolifération des enquêtes et des réflexions, l'avidité des médias pour les miracles révèlent la richesse sinon l'incroyable étendue de la bibliographie sur ce sujet. Cependant, l'angle d'attaque de cet ouvrage - la " problématique " Si l'on préfère - diffère fortement de ce qui s'écrit habituellement. Le livre de Patrick Sbalchiero n'est pas en effet une histoire factuelle des miracles, ni celle de leur théologie, ni celle des affrontements entre croyants et incroyants à leur sujet. Il ne s'agit pas davantage d'une histoire de la religion populaire, consommatrice de merveilleux, ni de celle de la spiritualité chrétienne, ni même de celle de la sainteté catholique, pourtant si connexe à la question du miraculeux. Le propos, ici, s'efforce de comprendre la nature et l'évolution des rapports de l'Église, en tant qu'institution historique, aux miracles depuis les débuts de notre ère.

10/2007

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Poésie

Paris la belle ! Ou l'espoir d'une vraie vie

La vie d'un homme échappe souvent à la sensualité idéaliste d'une vie souhaitée pour se cacher dans un spleen majestueux qui parfois frise la souffrance morale. Ici, Paris la belle , incarne ce rêve, cet idéal, cette quête permanente à la fois de l'amour mais aussi de l'équilibre dans un monde en proie à l'incivisme et au désordre. La référence à Paris montre bien ce rêve qui certainement est si lointain qu'il finit par être banal pour conforter la réalité dans son rôle perdu de voleuse de rêve. Ces rêves d'amour incertain, de vie instable mais aussi d'angoisse. Et si la balade parisienne dans son essence était aussi l'espoir d'une vraie vie pour ces pauvres d'Afrique ? La poésie du poète, Moustapha Ben Ismaïla Diaby, chante, dialogue, cogite, et remet au goût du jour l'amour, et exècre la haine, l'exploitation humaine, le monde qui s'individualise (écho aux réfugiés, aux immigrants et immigrés), le mépris des nantis pour ceux moins regardés, sur le bout de la lorgnette, avec condescendance, sous le joug et au mépris fallacieux des proclamations de foi des droits d'un monde moins hideux. Ben Diaby, vendeur de l'humaine solidarité, n'a point fait l'économie de la vérité du monde, en passe de devenir une jungle, si ça ne l'est déjà. Dam ce recueil, il livre sans oeillères à travers les mots, les maux de notre société. En libre penseur, il porte un diagnostic sociétal en y apportant tout de même ses remèdes.

03/2019

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Littérature française

Dieu : Scandale d'amour depuis toute éternité Tome 2

Erémenzear le prit par la manche de sa robe en disant : "Rabbi, permettez-moi au moins de mettre par écrit quelque chose touchant ce voyage en Orient [... ]". Le maître lui permit de le faire après sa mort à condition qu'il soumette à Jean ce qu'il aurait écrit. Quelques jours après, Jésus fit son entrée à Jérusalem le dimanche des Rameaux, sur le dos d'un ânon dont la mère avait été montée par la mère de Jésus, trente-trois ans auparavant, la nuit au cours de laquelle il vint au monde. A l'instar du tome I de la série, cette seconde partie vous emmènera en Israël et à Chypre en passant par l'Iran et l'Egypte, sur les traces de celui que peu de gens osaient fixer dans les yeux, tant il captait tout de suite les pensées intérieures de chacun : Jésus de Nazareth. Fils de Dieu ou mage incontesté pour les uns, simple mortel pour les autres, il n'a jamais cessé d'intriguer, au point d'avoir semé les germes du plus grand courant religieux de l'histoire : le christianisme. L'auteur est cadre dans la finance internationale. Après avoir douté de la véracité du message de Jésus-Christ, il a redécouvert la foi au cours de certaines épreuves qui se sont achevées avec la rédaction de cet ouvrage en deux tomes. Son ambition : offrir une lueur d'espoir à ses contemporains malades, désespérés, persécutés ou perdus en leur révélant l'amour infini de Dieu pour chacun d'eux.

04/2019

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Religion

A l'école du Christ. Volume 1, S'ouvrir au Père

Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie ? Comment vivre ? A ces questions fondamentales, l'Eglise catholique répond par l'annonce cette bonne nouvelle : Dieu nous aime et nous a créés pour que nous partagions sa vie divine. Avec A l'école du Christ, le père Louis Pelletier rend la révélation intelligible dans sa beauté et sa cohérence. Il touche les coeurs en conduisant au Christ par sa parole claire et vivante. Il nous accompagne dans un chemin de conversion concrète, qui tient compte des difficultés actuelles et unifie nos vies. "L'enseignement de la foi et celui de la conversion de notre coeur constituent un seul et même chemin de vie. Le Père Pelletier aspirait à vivre et à transmettre - car on ne donne que ce que l'on porte en soi - cette unification progressive de toutes nos facultés de mémoire, d'intelligence et de volonté comme une éducation à l'amour". Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris A l'école du Christ comprend trois volumes : Volume 1 : S'ouvrir au Père Volume 2 : S'enraciner dans le Christ Volume 3 : Vivre dans l'Esprit Saint Le Père Louis Pelletier (1960-2015) a été enseignant à l'Ecole Cathédrale de Paris pendant 15 ans. Il a accompagné spirituellement tant de personnes d'horizons différents. Les conversions ont été extrêmement nombreuses, car il touchait les intelligences et les coeurs. Il a consacré les dernières années de sa vie à la rédaction d'A l'école du Christ.

04/2019

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Actualité et médias

Va où l'humanité te porte. Un médecin dans la guerre

" Septembre 2012. Dans ma voiture pour me rendre à la polyclinique de Nancy où j'exerce, je tourne le bouton de l'autoradio et je n'imagine pas que ce geste va changer ma vie. Sur France Culture, un médecin franco-syrien raconte avec émotion les bombardements, les combats de rue, la guérilla entre les différentes factions et les tortures exercées par le régime de Bachar el-Assad sur les civils syriens et les professionnels de santé. Je ressens au fond de ma chair chacun de ses mots et j'entends son appel à l'aide. J'ai été médecin militaire sur des zones de combat. Aller soigner là-bas s'impose comme une évidence. Soigner mais aussi témoigner, dénoncer ce qui me révolte : voilà ce qui me porte depuis toujours. C'est surtout une manière de dire non à l'indifférence, à la cécité ambiante devant le malheur des autres, à l'inertie face à la tragédie. Seule l'action vaut engagement, même si cela s'accompagne d'une prise de risque. Et me voici embarqué pour un étonnant voyage... " Raphaël Pitti raconte l'urgence qui le porte à soigner et à s'engager auprès de ses confrères en Syrie. Au fil des pages, il évoque son enfance à Oran pendant la guerre d'Algérie, sa vocation, ses missions en Afrique ou chez lui à Metz, porté par sa foi qui le pousse vers le soulagement de la souffrance de l'autre. Un témoignage inspirant, un éloge de l'espérance.

03/2018

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Policiers

Arjuna

" Elle était la vie, elle était la joie. Elle riait et le violon riait. Voilà ce qu'il avait tué, Medhi. C'était bien un criminel au sens propre du terme. Il avait mis fin à la vie d'un être divin, un enfant chéri de Dieu, sûrement... " Et pourtant n'entendait-il pas respecter la volonté de Dieu ? Lequel des deux amis, Thomas Baldini, le luthier, ou Arjuna Bahabur, l'étudiant en médecine indien, descendant de la dernière grande dynastie mongole, est coupable d'avoir tué ensuite l'assassin de la jeune violoniste virtuose ? Et pourquoi s'accusent- ils mutuellement de ce crime ? Au travers d'une histoire prenante ou s'entremêlent les passions, le sentiment religieux et d'abord l'amour de la musique, l'auteur, s'inscrivant dans la pure tradition des romans judiciaires américains, tente de répondre à la question, reprise par le père d'un des deux accusés lors du procès : " Quel est le problème qui dresse nos fils les uns contre les autres, envoie nos enfants se faire sauter avec des explosifs, et pousse les femmes à s'armer et à tuer ? " Par ce drame dont l'issue restera incertaine jusqu'aux dernières pages, après avoir entraîné le lecteur jusqu'en Inde, le pays d'Arjuna, le pays des millions de dieux, l'auteur met en lumière ce vieux conflit qui déchire à nouveau nos sociétés aujourd'hui : la foi contre la raison. Doit-on réintégrer les dieux dans notre humanité ? Faute de réponse, l'amour peut-il suffire pour pardonner et pour vivre ?

05/2018

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Littérature étrangère

Looking back

Tecia Werbowski aime les voyages en train. Elle a un don pour les rencontres insolites et prête volontiers l'oreille aux confidences des voyageurs anonymes. Un jour, alors qu'elle est dans un train pour Cracovie, un mystérieux inconnu entre dans son compartiment. L'homme, qui vient de revoir son grand amour perdu, lui confie le drame de sa vie. Dans les années soixante, alors follement épris d'une jeune femme, il avait inexplicablement fui juste avant leur mariage. Tecia l'ignore encore, mais cet homme, Janusz Nowicki, va durablement marquer son existence. Bien plus tard, quand le temps de la jeunesse est révolu et après un séjour à Prague, ville insaisissable où la mélancolie dicte les pas, Tecia décide de retrouver son mystérieux compagnon de voyage. Elle y parvient, contre toute attente, et découvre alors la face cachée du récit de Janusz. D'une plume délicate , Tecia Werbowski sonde, à travers l'amitié profonde de deux êtres au destin brisé, les mystères de l'âme humaine et les séquelles des violences qui ont marqué l'Europe centrale. Ce récit dense et épuré, avec la ville de Prague en toile de fond, s'empare du lecteur dès les premières lignes. La vie est comme un train qui roule depuis la station de notre naissance jusqu'au terminus où notre vie prend fin. De temps à autre, il s'arrête dans des endroits agités, troubles, voire dangereux, et nous nous demandons alors, incertains, s'il faut continuer le voyage. Mais pour aller où, avec qui ?

04/2018

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Religion

De l'âme

Interrogé par un groupe d'amis sur la nature et les pouvoirs de l'âme, Cassiodore (v. 490 - v. 587), qui fut un temps haut fonctionnaire palatin au service du roi ostrogoth Théodoric le Grand et de ses successeurs, rédigea De l'âme vers 538. Récemment converti, il prend parti sur la question de l'âme, un des lieux de controverse entre philosophie païenne et réflexion chrétienne. En dix-huit chapitres se concluant par une prière, il affirme ainsi sa foi neuve tout en réassumant sa culture classique. Il s'attache à faire apparaître l'âme comme l'instrument et le milieu qui permettent à l'homme d'abord de parvenir à sa propre connaissance et à celle du monde, révélateurs l'un et l'autre de la puissance et de la bonté de Dieu, puis de se préparer à atteindre la condition béatifi que. A partir d'emprunts aussi bien sacrés que profanes, auxquels les citations scripturaires servent de ciment, Cassiodore s'inscrit dans la tradition latine des traités sur l'âme initiée par Tertullien, et compose une oeuvre appelée à connaître une immense postérité. Alain Galonnier, directeur de recherche au CNRS (Centre Jean Pépin et équipe THETA), a axé ses travaux sur le transfert des savoirs et l'hybridation des cultures au Moyen Age (V e - XIIe s.), en particulier à travers la réception du néoplatonisme. Il a publié plusieurs traductions : écrits de saint Anselme de Cantorbéry, Opuscula Sacra de Boèce, Origo gentis Cassiodororum (Anecdoton Holderi), ainsi qu'une édition critique (avec traduction) du De scientiis Alfarabii de Gérard de Crémone.

12/2017

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Religion

Possession et pathologique en Afrique subsaharienne. Un prêtre psychologue s'interroge

En Afrique subsaharienne comme partout ailleurs, la maladie a toujours suscité un considérable intérêt. En soi, la maladie constitue un terrain où peut se vérifier la foi des croyants. Certes diversement interprétée, la maladie est souvent vue comme la conséquence d'une possession démoniaque. Cette croyance si répandue nous a poussé à aborder la thématique de la relation entre maladie et possession démoniaque. En raison de leurs manifestations souvent très identiques, la distinction entre une véritable possession démoniaque et la maladie, notamment certains types de maladies mentales, demeure une tâche complexe, car les frontières entre les deux sphères paraissent imperceptibles. Et ce flou, parfois sciemment entretenu, est à la base de bien des désagréments dans la vie de beaucoup de croyants. Au regard des conséquences néfastes qui en découlent, en tant que prêtre et psychologue, le devoir nous a incité à proposer quelques balises pour percevoir et situer les frontières entre la possession et le pathologique. Ce domaine constitue en soi un défi majeur pour tout pasteur, d'où la nécessité pour chacun de toujours rappeler et de transmettre la doctrine et les normes de l'Eglise. Pour atteindre notre objectif, celui d'apporter une pierre à la construction et à la consolidation du salut et de l'épanouissement de la santé tant physique que mentale de l'Africain, et par-là même de son bien-être général, cet ouvrage, tout en combinant aspects théologiques et psychologiques, propose des solutions face aux difficultés relatives à la gestion de la possession et du pathologique.

07/2018

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Couple, famille

Vous auriez pu me le dire ! Les dessous de la grossesse

Ca y est, c'est le moment : votre horloge biologique vous fait de l'oeil, votre cher et tendre se retourne autant sur les bébés que sur les mini-jupes, les photos Facebook des nouveau-nés ont remplacé celles des mariages (et explosent d'ailleurs le nombre de likes), vos parents ont une envie folle de petits-enfants, à croire que leur retraite rêvée à Etretat n'est pas si funky fun, et même vos copines, autrefois reines des podiums du Queen, vantent les mérites de la poussette Yoyo. Que vous vous sentiez réellement prête ou pas, l'opération baby est lancée ! Un peu fleur bleue, pas vraiment ingénue, bien dans mes baskets (surtout depuis ma mono-diète pomme/thé vert) et dans l'air du temps (mon compte Facebook vient tout juste de dépasser Les mille amis - trop fière D, je me présentais assez confiante aux portes de la grossesse... pour me La prendre en pleine figure ! Sérieusement, des nanas sont passées par là six milliards de fois ?! Autant vous rassurer tout de suite, j'ai fini par m'en sortir grâce à l'amour et au soutien (...et aux blagues) de mes proches, à ma maîtrise de l'organisation et des fichiers Excel, et à un sens aigu de l'autodérision. Mon récit de grossesse est celui d'une jeune femme bien intentionnée, malgré une petite dose de mauvaise foi, qui partage ses surprises, ses joies, ses peurs, ses colères, ses opinions, ses astuces et ses conseils pratiques en y mettant tout son coeur !

06/2018

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Critique littéraire

L'obscure clarté d'un écorché vif

"L'obscure clarté d'un écorché vif" relate le parcours de vie douloureux d'un jeune à la dérive, sa lutte acharnée contre les démons qui l'habitent, son égarement dans les méandres de l'alcool, de la drogue, de la délinquance, de la phagophobie, mais aussi ceux de la maladie. C'est à force de creuser jusqu'au plus profond de lui-même, en explorant chacune de ses blessures qu'il est parvenu à survivre à l'impensable de ses souffrances, à transcender par son combat le sentiment d'un vide omniprésent. En voilà le poignant témoignage, celui d'un homme dont la soif d'absolu va être le guide, et lui permettre de se révéler à lui-même grâce à la poésie et au slam. Il doit sa renaissance à l'écriture, devenue son échappatoire, son exutoire, sa raison de vivre, un remède contre ses maux, mais également au soutien de femmes qu'il a eu la chance de croiser. Ces deux forces l'ont mené vers l'éveil et l'ont conduit vers la clarté. Jamais il n'a perdu la foi en lui-même et en la vie, et c'est cette lumière qui lui a permis de nous livrer ce récit. L'écriture de cet ouvrage a contribué à l'apaisement de son âme, à réparer certaines blessures. Que ce livre puisse aider d'autres écorchés vifs, c'est là son plus cher désir. Ce livre est l'histoire d'une rédemption par les mots.

06/2018

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Lecture 9-12 ans

La lignée des dragons, cataclysme Tome 2 : Le trésor des sirènes

Adria, Iref, Sir et JA-311 n'ont pas le temps de se remettre de leur découverte concernant l'existence de plusieurs Univers qu'ils doivent déjà repartir à la poursuite de celui qui n'a comme seule ambition que de dévorer le leur. Cette fois-ci, mieux renseignés sur ses intentions et sa manière de procéder, ils repartent à l'aventure, sachant qu'ils doivent à tout prix retrouver les sirènes avant lui, dans cette ère trouble où la piraterie règne en maître sur les océans. Mais qu'il y a-t-il de plus facile à corrompre qu'un coeur de pirate qui ne bat que pour l'éclat de l'or ? Au milieu de la mer, on ne sait jamais d'où viendra la menace. La mort frappera cette odyssée de sa faux impitoyable... même si les âmes ne semblent étrangement pas prêtes à traverser de l'autre côté. Nos héros devront apprendre à se faire confiance, même séparés par un océan, comprendre que les anciens ennemis peuvent changer de camp et découvrir que les cadeaux qu'on nous offre ont parfois un pouvoir insoupçonné... "J'ai foi en mes visions et le Destin. Il nous guidera dans la tempête. Vous m'avez appris qu'il y aura toujours une marche à gravir sur le chemin et une branche à rattraper dans la chute. Mais je sais aussi qu'un faux pas peut tout faire basculer, car l'avenir ne tient qu'à un fil... Maintenant plus que jamais. . ".

01/2019

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Religion

La souffrance, chemin vers Dieu. Petit guide de spiritualité dans l'épreuve

A huit ans, Jeanne Pelat a touché tous les Français par son courage et son témoignage lors du Téléthon 2004. Sa maladie a été diagnostiquée lorsqu'elle avait six ans. Un an après, Jeanne ne marchait plus. Aujourd'hui, la jeune fille de 22 ans ne peut plus bouger. Elle se bat contre la souffrance mais aussi et surtout contre l'exclusion du handicap. Dans cet ouvrage, son deuxième, elle évoque sa foi profonde, qui, depuis son enfance, s'est construite et affermie au fil du temps. Elle s'adresse notamment à ceux qui traversent des épreuves et se demandent : Pourquoi la maladie est-elle tombée sur moi ? Dieu m'a-t-il abandonnée ? Pourquoi Dieu ne me guérit-il pas alors que je le prie ? Est-ce que je suis punie ? Et elle répond, avec ses mots plein de force et de simplicité : non seulement je ne suis pas punie, mais je suis bénie. Ce témoignage sur le mystère de la souffrance bouleverse par sa puissance, son humilité, sa formidable force spirituelle. Jeanne Pelat est atteinte depuis l'âge de six ans d'une forme de "myopathie non étiquetée". Elle est originaire du Nord de la France et a suivi des études en histoire de l'art et à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. Depuis 2004, elle est la "vedette" du Téléthon. Elle a publié en 2015 chez Bayard son témoignage : " Résiste ! " qui a remporté un grand succès. Elle a fait le choix de la vie religieuse.

01/2019