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peinture

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Beaux arts

L'institution de la conservation du patrimoine culturel dans l'Entre-Deux-Guerres

Contrairement à une idée reçue, l'ONU et l'UNESCO n'ont pas créé les réseaux de conservation ou de préservation des biens patrimoniaux que nous connaissons aujourd'hui, mais en ont hérité. C'est ce que Pierre Leveau explique dans cet ouvrage, en analysant les archives de la Commission internationale de Coopération intellectuelle (CICI) et de l'Office international des Musées (01M), actifs durant l'Entre-Deux-Guerres. En suivant les liens qui existaient entre ces institutions internationales et les sociétés savantes avant-guerre, il restitue un monument oublié de l'histoire du patrimoine, qu'il attribue à un petit comité d'experts : le C.2b2. Il rappelle les noms de ses membres, les valeurs et les projets qui les unirent, en montrant que les conservateurs, les professionnels de la conservation-restauration et les scientifiques du patrimoine sont leurs débiteurs inconscients. L'ouvrage, toujours d'actualité par ses enjeux, se divise en trois parties, successivement consacrées aux réseaux de coopération intellectuelle dans l'Entre-Deux-Guerres (19191925), à l'acteur qu'ils firent émerger pour mener différentes enquêtes dans le champ du patrimoine (1926-1929) et aux quatre conférences internationales qu'il organisa enfin (1930-1939) : d'abord à Rome sur les peintures et les sculptures (1930), puis à Athènes sur les monuments et les sites (1931), à Madrid sur l'architecture des musées (1934) et pour finir au Caire sur le régime des fouilles (1937). Ce panorama d'une grande envergure intéressera tous les professionnels du patrimoine : les experts d'hier y lèguent leurs archives à ceux d'aujourd'hui.

03/2017

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Fitness, stretching

Gainage. 300 exercices et variantes

Ce livre est devenu une référence incontournable sur le gainage. Grâce à une présentation repensée et modernisée, l'objectif recherché dans cette nouvelle édition est notamment d'accorder plus de place aux exercices pour en faciliter l'accès et la compréhension. Le gainage est un des domaines du renforcement musculaire qui consiste à améliorer la rigidité et le maintien de l'architecture du corps humain. Son utilité est unanimement reconnue, aussi bien pour l'optimisation de la performance que pour la préservation de la santé ou la recherche du bien-être. Dans la pratique, son travail est généralement perçu comme le renforcement de la région pelvienne (abdominaux, lombaires, obliques, fessiers, abducteurs et adducteurs). Après avoir expliqué en préambule comment placer son bassin pour bien faire travailler ses abdominaux, l'auteur propose 300 exercices et variantes appropriés aux différentes régions musculaires et à des objectifs spécifiques. Avec des consignes claires et plus de 600 photos explicatives, ces exercices sont facilement réalisables. Classés en trois niveaux de difficulté (débutant, confirmé, haut niveau), ils sont de plus parfaitement adaptés aux capacités de chacun. A la fois complet et très accessible, ce manuel apporte les explications et les exercices nécessaires à une pratique efficace et en toute sécurité. Cet ouvrage s'adresse à toute personne qui souhaite se renforcer musculairement, notamment au niveau de la ceinture abdominale, du dos et des muscles du bassin, aussi bien dans une perspective de bien-être que de performance sportive. Il sera également un support pédagogique pour les entraîneurs de tous sports, les préparateurs physiques et les kinésithérapeutes.

03/2021

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Muséologie

Histoires de musées. Souvenirs d'un conservateur

Historien de l'art et conservateur de musée, Michel Laclotte (1929-2021) fut une figure majeure de la vie culturelle française des années 1950 aux années 2010. Après plus de vingt ans passés au département des Peintures du Louvre, pendant lesquels il organise la création du musée du Petit Palais d'Avignon, puis conduit celle du musée d'Orsay, il devient, au sein du Louvre, le pilote de l'immense chantier de réaménagement du musée dont il sera, en 1993, le premier président-directeur. Enfin, à partir de 1995, il conduira avec les universitaires la création tant attendue de l'Institut national d'histoire de l'art. Ce charismatique "? chef d'orchestre ? " , selon ses collaborateurs, relate ici les facettes d'un métier passionnant et méconnu ? : l'aménagement complexe des salles, les délicats problèmes d'éclairage, de restauration des oeuvres, l'organisation des expositions temporaires, les négociations subtiles pour acquérir un Piero della Francesca ou un Georges de La Tour et la joie d'enrichir les collections publiques. Avec simplicité et humour, il nous familiarise avec le monde de l'art à travers ses recherches personnelles autour des primitifs italiens ou français et ses rencontres ? : ainsi nous fait-il partager ses amitiés avec les plus grands historiens de l'art, ce qu'il doit à ses maîtres, les artistes et personnalités croisés tout au long de son exceptionnelle carrière. Avec Histoires de musées, il nous livre un document essentiel sur un demi-siècle de politique culturelle et un témoignage sans équivalent sur le métier de conservateur.

05/2022

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Autres boissons froides

Révolution kombucha. Tout ce qu'il faut savoir pour le brasser vous-même

Fou d'expériences culinaires, David Côte est l'éco-entrepreneur infatigable qui nous en a déjà mis plein les papilles grime à Crudessence, à Rise Kombucha, à Loop Mission et à six livres de recettes. Il a deux buts dans la vie : propager la bonne humeur et rendre le monde meilleur (pas juste au goût ! ). Son acolyte Sébastien Bureau, en bon scientifique fou, a comme objectif ultime de faire fermenter tout ce qu'il est possible de fermenter dans les limites de notre galaxie. C'est à ce druide émérite et gourou de la fermentation que l'on doit, notamment, la recette du Rise Kombucha. A vos pots, vos jarres et vos fûts : voici la bible du kombucha ! Qui a dit que faire son kombucha était compliqué ? Dans cet ouvrage aussi pétillant que la boisson elle-même, vous apprendrez, entre autres, à démarrer votre propre culture, à prendre soin de votre mère (ou scoby) et à utiliser le nectar qu'elle produit dans une foule de recettes. AU MENU : Une portion théorique — mais digeste ! — pour les apprentis, avec quelques compléments pour les nerds ; Des techniques de brassage et d'aromatisation créative ; 11 recettes de base, incluant vinaigre, teinture, version sans sucre ; 20 recettes colorées de cocktails faits à partir de kombucha. Beaucoup plus qu'un livre de cuisine, Révolution kombucha déborde d'informations utiles sur la fermentation, d'anecdotes amusantes et de trucs de génie pour faire de vous un dompteur de bactéries sans pareil et le maître brasseur le plus populaire de votre groupe d'amis.

03/2021

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Géopolitique

Le capitalisme au village. Pétrole, Etat et luttes environnementales en Amazonie

Le 5 juin 2009, après plusieurs mois de contestation d'une loi favorisant l'extraction de ressources naturelles, des affrontements éclatent entre policiers et manifestants indiens dans le nord du Pérou. Plusieurs dizaines de personnes y trouvent la mort... Le 5 ? juin 2009, après plusieurs mois de contestation d'une loi favorisant l'extraction de ressources naturelles, des affrontements éclatent entre policiers et manifestants indiens dans le nord du Pérou. Plusieurs dizaines de personnes y trouvent la mort. Dans l'après-coup de cet épisode de violence, cette enquête novatrice sur l'exploitation de la nature en Amazonie explore les rapports entre l'industrie pétrolière, les communautés indigènes et le pouvoir péruvien. Elle invite à rompre tant avec les lectures romantiques célébrant l'héroïsme de la résistance indienne qu'avec le regard désabusé de celles et ceux qui déplorent l'incapacité d'un peuple à reprendre en main son destin. Car celui qui défile pour la Fédération quechua, sous l'oeil des caméras, armé d'une lance et le visage couvert de peintures de guerre, peut bien réapparaître quelques jours plus tard comme travailleur du site pétrolier, vêtu d'un uniforme semblable à celui des ouvriers venus de Lima. Pour restituer cette complexité, l'ouvrage met en lumière le déploiement de l'Etat et du capitalisme "? par le bas ? ". Le temps long de l'observation révèle la variété des interactions entre les villages autochtones et l'industrie pétrolière, et permet d'éclairer la manière dont l'ordre politique et économique est produit mais aussi contesté au quotidien.

10/2023

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Policiers

Tokyo ville occupée

« Le jeu commence par le rassemblement au crépuscule d’un groupe de personnes sous la lumière bleu pâle de cent bougies couvertes d’un abat-jour de papier bleu pâle. Tour à tour, chaque personne raconte une histoire d’horreur surnaturelle et à la fin de chaque histoire une mèche est éteinte. »Par une nuit d’hiver, un écrivain court à perdre haleine dans les rues de Tokyo. Cette ville a connu les bombardements et la destruction, la défaite et la reddition, la famine et l’occupation. Et aussi le meurtre.Le 26 janvier 1948, un homme arrive au siège de la Banque Impériale (Teikoku). Il se présente comme le docteur Yamaguchi Jiro, officier des services techniques du ministère de la Santé publique. Il annonce qu’une épidémie de dysenterie vient de se déclarer dans le quartier et qu’il faut procéder à une vaccination du personnel. Il sort deux flacons de sa sacoche, en transfère le contenu dans des bols à thé et ordonne à tout le monde d’avaler rapidement le remède. Les seize employés ne tardent pas à se tordre de douleur, douze d’entre eux succomberont. Un peintre nommé Hirasawa Sadamichi sera arrêté et accusé d’avoir empoisonné le personnel de la banque. Il finira par avouer, puis se rétractera ; il sera condamné à mort malgré l’absence de preuve matérielle décisive.Cette épouvantable tragédie, l’écrivain veut en faire un livre. Pour cela, comme dans l’ancien jeu des samouraïs qui consiste à raconter une histoire à la lueur d’une bougie que l’on souffle à la fin de chaque récit dans le but de faire apparaître des fantômes, il va convoquer douze voix, celles de douze personnages liés au drame : un vieux policier qui se souvient de ce qu’a vraiment été cette affaire, une survivante qui témoigne, un médecin bactériologiste de l’armée US qui a écrit des lettres à sa femme, ou un reporter spécialisé dans les affaires criminelles… Des carnets, des lettres, des récits, des souvenirs, des voix venues d’outre-tombe, autant de pièces d’un impossible puzzle, pour tenter de ressusciter les morts et de convoquer le fantôme de la vérité en une gigantesque séance de spiritisme qui a pour cadre la ville de Tokyo tout entière. L’écrivain sans nom nous entraîne dans une quête vertigineuse et nous fait entrevoir les dessous proprement effroyables du massacre de la Banque Impériale.Fidèle à sa méthode, David Peace part d’une affaire criminelle réelle, l’empoisonnement de douze employés de banque par un homme qui s’était fait passer pour un médecin. En dépit de la condamnation du peintre Hirasawa (qui ne sera jamais exécuté), l’affaire ne fut jamais vraiment élucidée. David Peace nous en propose une interprétation terrifiante qui renvoie aux expérimentations que menaient les Japonais en matière de guerre bactériologique, réalisées sur des cobayes humains. Mais les enjeux de ce roman vont bien au delà, car Peace utilise le crime comme révélateur des troubles profonds de la société. Admirablement structuré, son récit s’organise autour de douze points de vue, selon un principe narratif qu’il emprunte au Rashomon de Kurosawa. Le résultat est un roman habité par la voix des personnages autant que par celle de l’auteur dont la virtuosité stylistique est à son apogée. Ecrit sous l’aile de T.S. Eliot, rythmé comme une pièce musicale de théâtre Nô, Tokyo ville occupée est aussi une formidable réflexion sur le rapport de l’écrivain à son sujet.

09/2010

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Monographies

L'heure bleue de Peder Severin Kroyer

Le Musée Marmottan Monet offre, du 28 janvier au 25 juillet 2021, la première occasion de découvrir, en France, un ensemble d'oeuvres majeures du peintre danois Peder Severin Kroyer (1851-1909) reproduites dans cet ouvrage. L'exposition est le fruit d'un partenariat scientifique engagé sur trois ans par le musée Marmottan Monet et le musée de Skagen (Skagens Kunstmuseer). Cette collaboration unique, placée sous le Haut Patronage de la Reine Margrethe II, se poursuivra par une exposition "Kroyer et la France" au musée de Skagen, en 2022. Kroyer fut portraitiste, peintre de scènes de genre et paysagiste. Les trois aspects de son oeuvre seront présents dans l'exposition qui permettront de découvrir ses traits, ceux de sa femme - dans le double portrait intime de 1890 du musée de Skagen - et ceux de ses amis. Ses portraits sont souvent intégrés à des paysages - tel le splendide Roses de 1893 du musée de Skagen représentant sa femme lisant sous un immense rosier en fleurs - ou dans des scènes d'intérieur. Ceci nous vaut un de ses tableaux précoces, peint aux Vaux-de-Cernay, Le déjeuner des artistes à Cernay (1879, musée de Skagen) alors que le jeune artiste, élève de Léon Bonnat, à Paris, fréquentait les peintres réalistes réunis autour de Léon Germain Pelouse. Cet attrait porté aux modèles ne se démentit jamais tout au long de la carrière de l'artiste et on le retrouve, après son installation à Skagen au début des années 1880, dans les tableaux que le public parisien a pu découvrir au Salon. Le premier, Pe cheurs de Skagen, Danemark, coucher de soleil (1883, musée de Skagen) exposé en 1884 lui valut d'être distingué par le jury des récompenses du Salon qui lui remit une médaille. Les pêcheurs de Skagen, leurs familles et leurs enfants, lui-même et encore ses amis dans des cadrages inattendus et baignés d'une lumière subtile seront régulièrement les sujets de ses tableaux que les journalistes admireront sur les cimaises parisiennes, tels le célébrissime et attendrissant Jour d'été sur la plage sud de Skagen (1884, Collection Hirschsprung) ou l'étonnant Groupe de pêcheurs sur la plage de Skagen de 1891, généreusement prêté par un collectionneur particulier, et jusqu'à l'infiniment poétique et nostalgique Après-midi d'été sur la plage sud de Skagen (1893, musée de Skagen), double portrait de son épouse et de leur amie, l'artiste Anna Ancher, seules, cheminant sur une étroite bande de sable entre mer et plage qui traverse la toile pour s'élever très haut dans l'horizon. Lors d'une grande exposition danoise au Petit Palais, à Paris, en 1928, un des critiques, évoquant Kroyer, le définit très justement comme un "amant de la lumière" . C'est qu'en effet, toute son oeuvre de paysagiste au Salon fut une longue réflexion sur la couleur claire et le rôle de la lumière - témoignage de son intérêt tant pour le naturalisme que l'impressionnisme -, à tout moment du jour et de l'année. Il sut faire vibrer aux yeux des parisiens qui l'ignoraient, cette "heure bleue" , phénomène météorologique qui précède le crépuscule, qui ne se déploient qu'aux lointains bords de mer septentrionaux mais qui vont se révéler à notre admiration durant quelques mois sur les cimaises du musée Marmottan Monet.

02/2021

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Mer

A bord des frégates

" A bord " : une nouvelle série de beaux livres pour naviguer en dessins à bord des bateaux les plus célèbres de l'histoire maritime. Frégates, sous-marins, paquebots, bateaux de pêche, etc. : chaque volume sera consacré à un type de navires et dressera en mots et en images le portrait de dix bateaux illustres. Qu'elles se nomment l'Hermione, HMS Rose ou encore Shtandart, qu'elles soient anglaises, françaises, russes ou américaines, ces frégates ont fait la gloire de leurs marines. Rapides et facilement manoeuvrables, ces navires avaient diverses fonctions : partir en reconnaissance, porter des nouvelles, surveiller les côtes, nuire au commerce de l'ennemi. Les frégates ont été de toutes les aventures maritimes, qu'elles soient scientifiques, commerciales ou militaires. Les unes sont passées à la postérité pour leurs avancées technologiques ; les autres pour leurs exploits et la renommée de leur capitaine, à l'image du tour de monde de la Boudeuse pilotée par Bougainville ; d'autres encore ont eu une incroyable longévité, telle l'USS Constitution construite en 1797 et toujours en activité ! Le destin de La Méduse sera plus bref, elle qui échoue sur un banc sablonneux au large de la Mauritanie ; le peintre Géricault immortalisera les malheureux passagers de son radeau. Magistralement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron, ce beau livre dresse le portrait de dix de ces frégates. Après une visite des chantiers navals et une plongée dans la vie à bord des marins, il décrit l'épopée de chacune. Alors, prêt à embarquer ? Prix Marine Bravo Zulu 2020.

06/2020

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Photographie

Dialogue avec les statues de Malbine (Calendrier mural 2021 DIN A4 horizontal). Une statue vivante visite une exposition. (Calendrier mensuel, 14 Pages )

Ursula Malbine, née à Berlin en 1917, a consacré toute sa vie à la sculpture. Depuis 1967, elle vit alternativement en Israël et près de Genève. En 2011, elle a fondé la fondation "Art for Help". Depuis 2015, elle a exposé 40 statues dans le parc Pré Vert à Signal-de-Bougy. Fru, artiste, peintre sur corps et photographe et le modèle Romana Lara (www. romanalara. art) ont créé ce calendrier avec l'aimable autorisation de "Art for Help" et MIGROS. Romana Lara, née dans les Alpes suisses, vit aujourd'hui en Argovie et a deux enfants. Elle est un modèle créatif et amoureux de la nature. Depuis 2017 elle est également auteur de calendriers à la maison d'édition CALVENDO. Elle a publié une grande partie de ses calendriers avec Fru. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Musique, danse

De l'encre sur les doigts

Je suis une fragile équation; né de l'improbable rencontre d'un Prince Mathématique et d'une Orpheline tibétaine, aux confins de l'Indochine coloniale de 1942. Exilé à l'âge de 7 ans avec ma mère en terre de France, j'y découvre Marseille, pour une enfance solitaire et une turbulente adolescence marquées par l'absence de mon père, et la révélation, par Jacques Brel sur une scène minable de Casino de province, de ma vocation musicale. Tout auréolé de mon baccalauréat, rythmé par ma guitare, j'arrive à Paris pour rencontrer H.E.C., mais c'est Henri Mahé que je rencontre: un artiste peintre, dit "Biton la barbouille", ami de Céline, grâce à qui je me retrouve avec le contrat pour enregistrer mon premier disque...! Au-delà de la carrière musicale que l'on connaît, ce livre est l'histoire riche et tourmentée de ma vie; avec ses sommets et ses abysses, ses rencontres, ses amours, et les différents aspects de ma création. De la musique, aux "fractures", cette encre qui, depuis toujours, tache mes doigts, est celle de la vie en train de s'écrire, telle que j'essaie de la transmettre par mes traces et mes signes. On y trouve des S.O.S., des éclats de rire, des drames et des joies, une grave maladie à combattre et à vaincre: presque la vie de chacun et de tout le monde, à ce détail près que c'est la mienne... Je vous la livre ici, avec toute ma tendresse.

05/2012

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Littérature française (poches)

Notre-Dame du Nil

Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l'intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cour de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota "ethnique" limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un "vieux Blanc", peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d'insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien d'autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu'il a bâti pour elle. Le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines qui traversent ces vies en fleur, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, c'est, dans ce microcosme existentiel, un prélude exemplaire au génocide rwandais, fascinant de vérité, d'une écriture directe et sans faille.

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Psychologie, psychanalyse

Ceux qui vont en montagne. Psychologie de l'alpiniste et gestion du risque

#EcologieEnvironnement – Pourquoi se lance-t-on dans l'alpinisme ? Pourquoi partir risquer sa vie là-haut ? Pour aller au-delà des réponses classiques données par les pratiquants de la montagne, et qui sont souvent de fausses réponses, cet ouvrage propose un regard nouveau sur cette passion par le biais d'une réflexion de psychologie comportementale. La recherche d'une liberté toujours renouvelée, les émotions esthétiques suscitées par la montagne, les plaisirs de l'effort physique ne sont pas propres à l'alpinisme.

Pour trouver ce qui fait la spécificité des sports de montagne et les distingue des autres activités de pleine nature, il faut commencer par se demander ce qui se passe dans le cerveau de l'alpiniste qui s'élève vers un sommet ou qui subit les effets de la très haute altitude. C'est ce que fait ici l'auteur. Mêlant philosophie, psychologie, neurosciences cognitives et histoire, il offre sans jargon des éléments de réponse à la question fondamentale du "pourquoi ? ".

Son érudition, habilement associée à une dimension poétique et une rigueur scientifique, est ponctuée d'anecdotes, comme celle de l'expérience hallucinatoire vécue par Elisabeth Revol à plus de 8 000 mètres d'altitude en Himalaya. "Il y a trois sortes d'hommes, disait Aristote : les vivants, les morts, et ceux qui vont sur les mers". Pour Bernard Amy, il y a aussi ceux qui vont en montagne. Ils y vont à la rencontre d'eux-mêmes pour, aurait dit la peintre Frida Khalo, créer leur propre paradis en puisant dans leur enfer personnel.

03/2020

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Poches Littérature internation

Oeil-de-chat

A l'occasion d'une rétrospective de son travail dans une galerie, Elaine Risley, une artiste-peintre controversée, retourne à Toronto sur les lieux de son enfance. Hier puritaine et grise, aujourd'hui éclatante de la lumière des néons, la ville provoque chez Elaine un choc qui fait rejaillir les souvenirs de son enfance. Pendant la semaine qu'elle y passe, l'attention d'Elaine, et celle du roman, se concentrent sur le passé et sur l'introspection. Et au milieu des images diverses qui remontent à la surface de sa mémoire, revient celle qui a peut-être le plus pesé sur son destin : l'image de Cordelia, son amie d'enfance, sa tourmenteuse, son double. Entre passé et présent, la vie de la narratrice se dévoile et l'on suit les premières années de son arrivée à Toronto. Là, Elaine rencontre Carole, Grace et Cordelia. Ensemble, les petites filles mettent en place un monde à elles, loin des préoccupations des adultes et où se jouent des tragédies silencieuses, des drames étouffés. Puis les années passent et Elaine continue son chemin, mais garde en elle le souvenir de cette période étrange, où s'enracine sa mémoire et ses oublis, et qui est le terreau dans lequel s'inscrit son art. Avec ce magnifique roman de formation, Margaret Atwood fait tourner devant nous son œil-de-chat, cette bille fétiche, où se trouve reflétée la vie de toutes les femmes, de toutes les petites filles qu'elles ont été.

02/2017

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Philosophie

Alexandre Kojève. La philosophie, l'Etat, la fin de l'Histoire

Pour l'essentiel, Alexandre Kojève (1902-1968) reste une figure fascinante et méconnue de l'histoire philosophique de ce siècle. Que savait-on, en effet, de son destin aventureux ? Que savait-on de ce Russe d'origine, neveu du peintre Wassily Kandinsky, qui devint à l'École pratique des hautes études un illustre professeur dont Bataille, Queneau, Aron, Lacan ou Léo Strauss suivaient admirativement les cours ? Quel fut, enfin, le vrai visage de ce sage hégélien qui, croyant venu " l'État final ", choisit de se métamorphoser en haut fonctionnaire avant de mourir, à Bruxelles, pendant une réunion du Marché commun ? C'est donc pour ressusciter le destin et la légende de cet homme d'exception que Dominique Auffret lui a consacré cette biographie. On y retrouve, bien sûr, l'écho d'une œuvre éparse et inachevée, mais on y entend aussi la rumeur violente d'une époque que Kojève voulut penser et vivre, à travers quelques questions : qu'en est-il vraiment de cette " fin de l'Histoire " dont certains analystes invoquent aujourd'hui l'actualité % A partir de quand un philosophe peut-il se prendre pour le confident de la Providence ? A-t-il le droit, sans faillir à sa mission, de devenir le conseiller des princes ? C'est en rassemblant documents et témoignages inédits, en recueillant les souvenirs de ceux qui connurent Kojève à Moscou, à Berlin ou à Paris, en confrontant son ouvre aux interprétations diverses qu'elle suscita, que Dominique Auffret a pu mener son enquête - et apporter ainsi une contribution décisive à la chronique intellectuelle de notre temps.

03/2002

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Critique littéraire

Robert Desnos

Robert Desnos revisité au jour le jour ! Deux immenses yeux ouverts posés sur le monde qu'il traverse à grandes enjambées ! De quoi rompre définitivement avec l'image d'un poète si curieux de tout, qu'il passe pour désinvolte. L'homme est étonnant et son caractère bien trempé. Secret et tonitruant, il déborde d'énergie et mène une vie exaltante dans le Paris d'entre les deux guerres. Une existence sans vide ! Autodidacte et érudit, Desnos est un titi parisien, fils de la Bastille et des Halles. Enfant, il aime la littérature et le cinéma. Ses idoles sont Hugo, Gustave Aimard et Musidora. Ce poète surréaliste, déclaré " prophète " du mouvement dès 1922, amoureux d'une diva qui le dédaigne, fait un voyage à Cuba en 1928 qui bouleverse sa vie. Il s'ouvre au monde en traversant l'Atlantique et, pour l'amour d'une rumba et d'une île lointaine, se libère d'une passion malheureuse et d'un surréalisme alors préoccupé de politique, pour devenir un homme de média. La musique désormais gouverne sa vie. Tout à la fois moderne et visionnaire, il parle - ou chante (faux) - plus qu'il n'écrit. Journaliste, animateur et publicitaire à la TSF, critique de cinéma et de disques, chansonnier, créateur de scénario et de cantates, écrivain, peintre, Desnos explore tous les moyens d'expression et toutes les cultures de son époque, avec le secret espoir de les métisser. Il laisse une œuvre hybride, dont les écrits ne sont que la partie immergée de l'iceberg.

05/2007

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Littérature française

Le jour et la nuit. Cahiers 1917-1952

Le jour et la nuit sont les réflexions et les propos d'un peintre... Quiconque a tenté, ne fût-ce qu'une fois dans sa vie, d'écrire ou de peindre, a passé par ce chemin : c'est que l'on peut rêver cent nuits de suite à la plus belle oeuvre du monde, en fixer par avance le plan et les grandes lignes, en former et en polir l'idée, s'en trouver obsédé, ravi, effaré - on n'a rien fait tant que les premières pages ne sont pas écrites, ni les premiers coups de pinceau donnés. On n'a rien fait, sinon peut-être se donner une hantise - quelque système d'idées fixes - auxquelles ce ne sera pas trop pour échapper, de l'oeuvre tout entière. Et précisément de la "matière" de cette oeuvre : des voyelles et des consonnes, des mots bruts ; des couleurs et de l'huile, de l'essence et de la toile même ; et de cet étrange système de rapports, où chaque phrase, chaque touche, engage un peu plus loin l'auteur, invite à de nouvelles tâches et de nouvelles lignes et de nouveaux mots que la réflexion pure n'eût pas imaginés. Matisse disait en ce sens : le principal élément du tableau, c'est les quatre côtés du cadre. (Et Braque : on ne sait jamais d'où viendra l'appel...) Ainsi fait-il partie du génie qu'il ne cesse de s'étonner soi-même. L'on a vu quelques-uns de ses étonnements. Il en est d'autres. On les trouvera dans ce petit livre.

10/1952

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Littérature étrangère

Lanny

Non loin de Londres, il y a un village. Ce village appartient à ceux qui vivent là aujourd'hui, et à ceux qui ont vécu là autrefois. Il appartient au passé mystérieux du pays comme à son présent criard et confus. Il appartient à Pete le Dingue, le peintre paria à la réputation sulfureuse ; à la vieille Peggy, qui marmonne derrière son portail ; à un petit garçon nommé Lanny, tendre et imprévisible, et à ses parents, qui jamais ne le trouvent lorsqu'il se cache au fond des bois ou de ses songes. Mais ce village appartient aussi au Père Lathrée Morte, étrange créature protéiforme, croque-mitaine, légende folklorique et divinité païenne, qui veille sur les lieux – à moins qu'il ne fasse planer sur eux une sourde menace. Partout et nulle part à la fois, il s'immisce dans les maisons, dans la terre, dans les arbres. Et surtout, il écoute – sans cesse à l'affût de ces voix humaines qui affleurent, se heurtent, s'entremêlent, et dont le chaos lui est un festin. Et, parmi ces voix, il y a celle qu'il préfère entre toutes. Une voix différente. La voix d'un petit garçon. Lanny. Ode à l'enfance et à l'imagination, portrait de nos joies les plus simples, de nos peurs les plus enfouies et de nos fragilités les plus intimes, le deuxième roman de Max Porter est un conte qui puise aux sources du merveilleux comme du plus trivial pour révéler l'invisible et inquiétante magie à l'oeuvre dans nos vies.

08/2019

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Littérature étrangère

Des hommes et des anges

Lorsque, pendant l'absence de son mari, parti enseigner pour un an en France, Anne décide de se mettre au travail en rédigeant la monographie d'une femme-peintre injustement méconnue, Caroline Watson, il lui faut quelqu'un pour s'occuper de ses deux jeunes enfants, Sarah et Peter. La baby-sitter qu'on lui présente, Laura Post, n'a rien d'engageant. Taciturne, mal fagotée, lourde au point d'en être envahissante. Mais dangereuse ? Sûrement pas. Jamais Anne ne lui confierait ces deux enfants qu'elle adore si elle savait ce qui se passe sous le front placide de Laura. Détestée par sa mère, rejetée par son père, jalouse de sa jeune soeur plus gracieuse et plus vive, Laura s'est réfugiée dans la religion et, de visions en extases multiples, a fini par se persuader qu'elle était l'Elue du Seigneur, celle que Dieu a chargée de ramener à lui, par le Fer et par le Feu s'il le faut, les brebis égarées. Ces brebis, ce sont les enfants dont elle a la charge. C'est Anne, aussi, qui, cédant à une pitié mal comprise, a eu vis-à-vis de Laura des gestes que celle-ci, affamée d'amour, a interprétés faussement. Sur ces prémisses se bâtit un drame qui, d'étape en étape, monte vers une conclusion sanglante. Mary Gordon, qui avait déjà tracé dans La compagnie des femmes un inoubliable portrait d'adolescente, brosse ici avec force le tableau inquiétant d'une jeune fille poussée à la démence par la solitude et le manque d'amour.

10/1987

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Littérature étrangère

Les mangeurs de pomme de terre

"Tout commença par une exposition de tableaux de Van Gogh. On aurait dit qu'un virus avait été lâché sur la ville, la mettant sens dessus dessous." La ville ainsi chamboulée s'appelle Bricabratsk, quelque part dans l'Oural, et c'est plus précisément l'existence jusque-là paisible de Lidia Albertovna, gardienne de la salle 15 bis, celle des "petits Hollandais", du musée Victor Novitchkov, qui se trouve totalement bouleversée par la découverte d'une étude du grand peintre néerlandais dans les salles du musée. La gloire soudaine de ce musée de province jadis si poussiéreux déferle sur la ville en même temps qu'un jeune inconnu entre dans la vie de Lidia : lorsqu'elle empêche un "hooligan" de dévisser la plaquette d'un tableau dans la salle sous sa surveillance, Lidia, mère d'un garçon adolescent et fidèle épouse d'un compositeur, ne se doute pas encore que quelques heures plus tard, elle retrouvera ce même jeune homme dans sa cuisine, et que ce dénommé Danila, camarade de son fils Artiome, lui donnera immédiatement et irrémédiablement l'impression que le sol se dérobe sous ses pieds. Le jeune homme fougueux et la gardienne de musée vont vivre d'abord une relation platonique, puis une passion charnelle, qui réveillera définitivement Lidia de sa somnolence existentielle... Mais les frontières entre réalité et fiction, entre quotidien et rêves sont volontairement floues dans ce roman à l'humour dévastateur qui révèle une nouvelle facette, teintée de surréalisme, de la prose russe contemporaine.

11/2004

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Histoire de France

L'éminence grise de Napoléon. Regnaud de Saint-Jean d'Angély

Sans Michel Regnaud de Saint-Jean d'Angély, l'histoire de Napoléon se serait probablement écrite autrement. En effet, cet habile avocat, député de la Révolution et administrateur éclairé, qui échappa de justesse à la guillotine, joua un rôle capital d'éminence grise aux grandes heures du Consulat et de l'Empire. Des campagnes d'Italie où il rencontra le général Bonaparte pour la première fois aux préparatifs du 18 brumaire, du couronnement en grande pompe à Notre-Dame de Paris jusqu'aux Cent-Jours, il conserva un crédit inentamé, exerçant une influence modératrice et libérale sur le nouveau maître de l'Europe qu'il avait soutenu dans sa conquête du pouvoir. Il entra au Conseil d'Etat et consacra toute son énergie à y défendre les acquis démocratiques de la Révolution dans de nombreux tête-à-tête avec l'empereur et dans les discussions d'ordre législatif. Sa vie est donc l'histoire d'une fidélité exemplaire, qui le conduisit, à la chute de l'Empire, sur les chemins de l'exil en Amérique, en Allemagne et en Belgique. Elle est aussi l'histoire d'un amour indéfectible pour sa femme, la très belle Laure de Bonneuil, immortalisée par le peintre Gérard. Celle-ci tint l'un des salons les plus brillants de la capitale. Proscrite avec son mari, elle lui survécut pendant plus de trente ans et perpétua inlassablement la légende napoléonienne. S'appuyant sur d'innombrables sources inédites, tant publiques que privées, Olivier Blanc retrace avec éclat le destin méconnu d'un caractère d'exception.

10/2002

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Littérature française

Les voix. Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres

Il faut tendre l'oreille pour écouter la Vérité qui sort de la bouche des fous. Orner, peintre connu et reconnu, en sait quelque chose. "Un jour, j'ai été schizophrène. C'est écrit dans le compte-rendu du psychiatre. C'est une erreur d'appréciation. En réalité, j'arrivais à capter la voix intérieure de certaines personnes. J'ai commencé à entendre feu mon père, à sentir la présence de Vincent Van Gogh et à lire dans Elyza comme dans un livre ouvert. Toutes ces voix ont pris le pouvoir sur mon être. J'ai été plus ou moins assiégé. Elles étaient plusieurs à tourmenter mon esprit. Indélogeables, sournoises et revanchardes, elles voulaient s'emparer de mon âme. Elles ont eu le champ libre. Chacune a pu s'exprimer. Je pensais être cartésien, je suis devenu fou. Je pensais être fort. J'avais victorieusement fait taire mon père. Je l'avais maîtrisé, le bougre. Il a été mon premier hôte. Je ne me suis pas méfié, je l'ai laissé entrer..." Dans ce roman, Naïma Guerziz pénètre un monde où tous les verrous explosent et où l'inconscient s'autorise à détruire ou à sublimer, à cheminer là où toutes les limites géographiques et temporelles sont bannies. Elle vous offre un voyage dans l'irrationnel, à la rencontre de Vincent Van Gogh, Tony Montana, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras et beaucoup d'autres personnages connus ou pas. Quand la folie d'un homme surgit, elle met en exergue les passions, les peines et les amours indicibles, sans tabou ni hypocrisie.

03/2019

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Religion

Mémoires. Tome 1

Jean Daujat (1906 - 1998) ancien élève de l'Ecole normale supérieure en section sciences, disciple du philosophe Jacques Maritain, fonde très tôt le Centre d'Etudes religieuses destiné à la formation intellectuelle et spirituelle catholique. Des milliers d'hommes d'affaires, de pères et mères de famille, de chefs d'entreprise pourront grâce à lui structurer leur intelligence et leur foi à la lumière de la philosophie thomiste: rendre raison de sa foi, orienter sa vie chrétienne à la lumière de la Vérité révélée, comprendre qui est l'homme et quelles sont ses exigences spirituelles, morales et intellectuelles, acquérir les outils intellectuels pour penser vrai, agir bien... Tel a été le charisme de Jean Daujat. A travers la publication de cette autobiographie posthume, c'est l'homme que l'on découvre, des premières années de sa vie jusqu'à ses fiançailles avec l'artiste peintre danoise Sonia Hansen en 1930. Au fil des pages le lecteur côtoie les figures qui ont joué au XXe siècle un rôle prédominant, notamment dans les domaines religieux, philosophique, scientifique, littéraire, artistique, social, politique ou militaire: tels les comédiens Paul Mounet, Julia Bartet, Sarah Bernhardt, Dullin, Jouvet, les Pitoëff; des normaliens comme Maurice de Gandillac, Chevalley, André et Simone Weil, Cartan, Merleau-Ponty, Étienne Borne, Henri-Irénée Marrou, Sartre et Simone de Beauvoir, Raymond Aron, Bardèche, Brasillach, Thierry Maulnier, Jean Guitton... L'authenticité et la richesse des émotions, les nombreux détails et anecdotes qui émaillent ce récit font de ces mémoires un apport non négligeable pour l'histoire du XXe siècle.

03/2012

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Critique littéraire

Pasternak

Auteur majeur de la littérature russe contemporaine, poète, traducteur et romancier, Boris Pasternak, né à Moscou en 1890 et mort en 1960, eut un destin extraordinaire. Sa vie fut traversée par les bouleversements de l'Histoire et par des engagements passionnés et contradictoires qu'Henri Troyat a voulu retracer. Tolstoï, Scriabine et Rilke sont quelques-uns des artistes que fréquentent ses parents (son père est peintre, sa mère pianiste). Après avoir renoncé à la musique puis à la philosophie, Pasternak découvre qu'il veut se consacrer à l'écriture. En 1914, son premier recueil de poésie, Un jumeau dans les nuages, révèle d'emblée l'originalité de son talent. En 1922, le recueil Ma sœur la vie assure à Boris Pasternak une vraie notoriété ; son art paraît avoir atteint sa maturité. Cependant la révolution le bouleverse, il pense qu'elle est l'ultime espoir de l'humanité contemporaine. Cette conviction s'exprime dans plusieurs poèmes épiques. Au cours des années trente, il est avant tout le traducteur de poètes tels que Goethe, Shakespeare, Shelley, Keats et Verlaine. En 1945, Pasternak commence à écrire Le Docteur Jivago. Ce roman fut longtemps interdit en Union soviétique, et parut d'abord en Italie en 1957, un avant que le Nobel soit attribué à son auteur. On contraignit alors Pasternak à renoncer à ce prix. Il mourut quelques mois plus tard. Avec cette biographie, Henri Troyat a restitué, au-delà de l'image convenue, la vision du monde d'un très grand écrivain.

11/2006

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Histoire de la philosophie des

Produire du nouveau ? Arts - techniques - sciences en Europe (1400-1900)

Qu'elle soit inscrite dans une réflexion sur la "création", l'"invention", la "découverte" ou l'"innovation", la nouveauté participe indéniablement des transformations des sociétés. Mais existe-t-il des processus de production du nouveau propres à ce que nous appelons aujourd'hui, en les distinguant, les "arts", les "techniques" et les "sciences" ? Un peintre, un ingénieur et un savant "inventent"-ils différemment, à des époques où les frontières sont ténues, comme l'indique l'utilisation des termes d'"arts" et d'"artiste" en un sens large jusqu'au XIXe siècle ? Les assujettissements sociaux et économiques - commandes et marchés, contraintes de temps et d'argent, enjeux de pouvoir - fonctionnent-ils de manière analogue dans ces contextes différents ? Dans tous ces domaines, faut-il penser que le nouveau est le produit de combinaisons inédites issues de matériaux déjà existants ? Que retenir du mythe du génie inventif et de l'inventeur héroïque qui voudrait que les novateurs - artistes, artisans, savants, industriels, chercheurs - n'innovent véritablement qu'en faisant table rase ? En s'intéressant à la fois aux discours et aux pratiques de la nouveauté dans les arts, les techniques et les sciences du XVe au XIXe siècle en Europe, cet ouvrage propose de questionner la pertinence de ces catégories et d'identifier les différentes manières dont les sociétés envisagées ont tenté de penser et de produire du nouveau. A travers des études de cas et des études comparées, il s'agit de penser dans sa diversité et ses ambiguïtés la production du nouveau en contexte.

02/2022

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Ecrits sur l'art

"Picasso et sa femme" : Eva Gouel, cette inconnue effacée

Eva Gouel a été la deuxième compagne de Picasso. Ils vécurent ensemble pendant quatre années, de 1912 à fin 1915, lorsqu'elle mourut d'un cancer. Peu de choses étaient connues d'elles, Durant quatre années, une recherche minutieuse et passionnée, a permis de retrouver beaucoup d'informations, très souvent inédites, sur sa vie avant Picasso, et sur sa vie avec Picasso. Les drames qu'elle a vécus. Les rencontres qu'ils ont faites et ce qui en est dit d'elle. Eva est atypique parmi les compagnes du peintre car, de son aveu même, il n'en a jamais fait le portrait. Pourquoi, alors qu'il a toujours fait de nombreux portraits de ses rencontres amoureuses, y compris lorsque celle-ci étaient éphémères ? Beaucoup de traces de la vie d'Eva, jusqu'à sa tombe, ont été effacées, par le destin, par négligence, par indifférence, ou intentionnellement. Cela a été l'ambition de l'auteur de les retrouver, pour comprendre, et redonner à Eva la place qu'elle mérite. D'autant que la période où ils furent ensemble est une période clé dans l'histoire foisonnante et mouvante du début du vingtième siècle, dans l'histoire de l'art ou Picasso a eu une place prépondérante, et dans l'histoire de la France embarquée dans une guerre qui fit tant de blessés et de morts. Parler aussi de Fernande, qui précéda Eva, et des quatre femmes qui lui succédèrent, avant de rencontrer Olga, à Rome, qui deviendra sa première épouse.

11/2022

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Récits de voyage

Journal 1902-1924. "L'amour, je le supplie de m'épargner..."

C'est une femme hors du commun que nous découvrons à la lecture du Journal d'Aline R. de Lens, née en 1881 dans la bourgeoisie parisienne : tout à la fois féministe, mystique, amoureuse, aventurière, peintre, écrivain, elle doit se créer une destinée à sa mesure. Etre artiste, voilà son désir le plus cher. Elle est admise dans l'atelier des femmes de l'Ecole des Beaux-Arts en 1904, exposera dans des Salons. L'amour ? "J'appelle amour un sentiment très pur, très grand" , écrit-elle. Elle refuse le mariage, veut être indépendante. Pourtant "Quelqu'un est entré dans ma vie" . Elle épouse André R. qu'elle aime "de toute son âme" . Tous deux font serment de chasteté, et leur amour sera immense. Elle voyage - l'Espagne, Grenade surtout, la ville tant aimée, puis la Tunisie où elle se fixe avec André et, dès fin 1913, le Maroc alors protectorat français -, écrit, peint... Elle parle arabe, et, fait exceptionnel, est admise dans les harems. Ce journal est un document formidable sur la vie au début du xxe siècle, aussi bien en France qu'en Tunisie et au Maroc et sur la guerre de 1914, qu'elle vit de loin avec toute sa sensibilité. Aline R. de Lens écrit dans son Journal les tourments de son âme et de son coeur, ses attentes, ses extases. Elle a mené sa vie avec une haute exigence morale qui fait penser aux grandes figures du mysticisme. Elle s'est éteinte au Maroc en 1925. Elle allait avoir 44 ans.

01/2007

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Romans historiques (poches)

Quatre soldats français Intégrale

1. Adieu la vie, adieu l'amour : Avril 1917. La sanglante offensive du Chemin des Dames a échoué. Au fond de la tranchée, parmi les cadavres, quatre survivants, unis par l'horreur, l'héroïsme et la fraternité des armes. Ce soir ou demain, il y aura un nouvel assaut. Dans l'enfer, quelle place pour l'existence, le rêve, l'avenir ? 2. La Femme au gant rouge : Ah, elle était belle, l'offensive Nivelle ! Elue plus grande boucherie de l'année 1917. Rendus à la vie civile, Malno, le peintre cubiste, retrouve un Montmartre saigné à blanc ; Montech, viticulteur, réintègre, le diable au corps, ses pénates sauternais, tandis que Ramier, ouvrier ajusteur, se rétablit doucettement... Quant à Tincry, aristocrate-cambrioleur, c'est au bordel qu'il passe sa perm'... 3. La Grande Zigouille : Ils ont déjà tout vu : la boue, le sang, l'enfer, et rebelote ! Pour avoir osé défier leur hiérarchie, c'est menottes aux poignets que Malno et Montech rejoignent le front. Après s'être laissé entraîner dans une sinistre affaire d'espionnage, Tincry n'a plus rien à perdre dans cette tranchée. Noël approche en première ligne : un réveillon d'assassins dont la dinde, malgré la trêve, sera fourrée à la poudre... 4. Les Années faribole : C'est l'armistice ! Ils sont quatre soldats français tout juste sortis du bourbier de la Grande Guerre, quatre amis soudés à la vie à la mort par l'expérience des tranchées. Et liés par un lourd secret : ensemble, aux derniers jours de la boucherie, ils ont assassiné un homme.

11/2014

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Littérature française

Un héros de passage

Né dans un petit village du Puy-de-Dôme, Alexandre est fasciné par l'épopée napoléonienne. Ses rêves d'enfant l'aident à oublier que sa mère est morte au loin et qu'il est presque seul au monde. A neuf ans, il part sur les routes de France, avec l'envie de conquérir Paris, les femmes et la gloire. Il a tout, pour, y parvenir : le charme, l'ambition, la jeunesse et la chance... Mais, au seuil des plus grandes espérances, dans le tourbillon des fêtes, des duels et des renversements de régime, Alexandre se brûlera les ailes. Passionné, épris d'absolu, hanté par le souvenir de son enfance et la quête d'un père qui l'a abandonné, il perdra tragiquement jusqu'à ses dernières illusions. Patrick Poivre d'Arvor décrit en peintre sensible et précis, une époque qu'il a toujours adorée, et un jeune homme qui lui ressemble peut-être. Il mêle les passions du temps et les hommes qui l'ont, illustré : Victor Hugo, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Emile de Girardin... Comme eux, il aime les coups d'éclat, les caractères qui se forgent dans l'adversité et l'analyse des sentiments amoureux. On se souvient avec émotion de ses deux hommages à sa fille disparue, Lettres à l'absente et Elle n'était pas d'ici. Avec ce Héros de passage, le grand roman qu'il portait en lui depuis des années, il se révèle être un écrivain au souffle profond, dans la lignée de ses maîtres littéraires, les grands romantiques du XIXe siècle.

12/1996

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Beaux arts

Le Gengzhitu. Le livre du riz et de la soie

C'était un temps bien déraisonnable où les princes qui gouvernaient d'une main de fer étaient aussi des poètes dont les doigts savaient faire naître des mots qui devenaient eux-mêmes œuvres d'art. Pierre-Jean Rémy de l'Académie française. Voici un ouvrage fabuleux qui nous transporte dans la Chine de l'empereur Kangxi. Le Gengzhitu, Le livre du riz et de la soie, déroule en quarante-six tableaux, accompagnés de poèmes, les travaux et les jours des paysans et des tisserandes de la fin du XVIIe siècle. L'empereur a lui-même composé les vers de cette grande fresque picturale où s'exprime une rare empathie d'un souverain envers son peuple, alliée à la connaissance précise du labeur des paysans. Quant aux couleurs délicates que l'on doit au peintre Jiao Bingzhen, elles recèlent un charme qui va au-delà du simple exercice pictural. Et nous restituent l'essence même de la Chine millénaire. Ce Gengzhitu est enrichi d'une passionnante introduction d'une éminente sinologue, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France et de la traduction des calligraphies impériales. Nous avons choisi de présenter la série de planches en fac-similé, en respectant le sens de lecture chinoise. Une manière de faire revivre le manuscrit original de Kangxi disparu depuis des siècles, resurgi voilà quelques dizaines d'années chez un collectionneur parisien avant d'être mystérieusement volé, peu de temps avant la parution de cet album. On l'aura compris, le présent volume est la mémoire vivante d'un chef-d'œuvre perdu.

11/2003

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Policiers

L'énigme Vélasquez

Après Le Livre de l'air et des ombres, le nouveau chef-d'oeuvre de Michael Gruber. Un puzzle passionnant, plein de chausse-trappes et de trompe-l'oeil, qui ensorcelle littéralement le lecteur. Fils d'un peintre réputé, Chaz Wilmot a un don pour reproduire les tableaux de maîtres anciens. Lorsqu'il accepte de restaurer une fresque de Tiepolo dans un palais vénitien, il est loin de se douter qu'il va, pour la première fois, être amené à réaliser un faux. Et pourtant, il se révèle bien vite un faussaire de tout premier ordre, à la ferveur créatrice inédite. Ce nouveau talent le conduit peu à peu à découvrir un univers sans pitié, où, dans l'ombre, marchands d'art, experts, riches collectionneurs et historiens mènent la danse. Obsédé par un nu de Vélasquez, il va être entraîné malgré lui dans une affaire aux multiples rebondissements. Avec ce thriller obsédant, d'une rare intelligence, Michael Gruber s'empare de l'esprit du lecteur et le captive jusqu'à la dernière page, grâce à une intrigue vertigineuse où le vrai et le faux se mêlent et se confondent et où toutes les apparences se révèlent trompeuses. Il nous offre un formidable voyage dans le monde fascinant des faussaires, avec ce roman qui, de la vie de Vélasquez à la spoliation des oeuvres d'art des victimes de l'Holocauste, fourmille de détails passionnants relatifs à l'art et à l'histoire. Salué par une critique unanime, il confirme ainsi avec cette oeuvre son statut de grand maître du thriller érudit.

01/2013