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Critique littéraire

Controverse avec les juifs. Disputatio contra iudeos

Dès que le rameau chrétien se fut séparé du tronc judaïque, il parut nécessaire de défendre la religion nouvelle, tant pour démontrer sa véracité et attirer à elle le plus grand nombre d'adeptes que pour établir la caducité et l'erreur de l'ancienne. De cet effort apologétique naquit une littérature polémique, abondamment représentée tant à l'époque des Pères que pendant tout le moyen âge. Comme tout autre genre littéraire, celui-ci a ses conventions et son code propres, différents même de ceux d'autres oeuvres de controverse. Cependant, si les Contra Iudaeos ont en commun le désir de convaincre l'interlocuteur juif du bien fondé de la foi chrétienne, à partir essentiellement d'une réflexion sur les textes reconnus comme révélés par les deux parties, avec aussi un recours aux arguments de bon sens et de la raison, les oeuvres sont diverses. Par la forme : traité savamment composé ou dialogue épousant la liberté d'une conversation ; oeuvres se présentant comme le compte rendu de rencontres réelles ou mettant en scène, d'une manière plus ou moins avouée, des allégories ou des personnages conventionnels. Par le ton aussi : attaque véhémente de la superstition juive ou discussion sereine permettant à chacun d'exprimer sa pensée - même si, le genre le veut, la conclusion doit voir le triomphe de la vérité chrétienne. L'oeuvre que nous présentons ici n'est pas d'un penseur de premier plan ni d'un polémiste savant. Assez en retard par rapport à son temps dans la technique même de la disputation, présentant une théologie sans audace et sans profondeur, écrite dans un style parfois relâché, elle a cependant pour elle une vivacité, un naturel, voire une certaine naïveté, assez rares dans ce domaine pour rendre légitime sa publication.

01/1993

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Monographies

Joan Mitchell

Une rétrospective complète explorant l'oeuvre d'une artiste incandescente, révélant les façons dont Mitchell a élargi la peinture au-delà de l'expressionnisme abstrait ainsi que des contextes transatlantiques qui l'ont façonnée Joan Mitchell (1925-1992) était intrépide dans son expérimentation, créant des oeuvres d'une beauté, d'une force et d'une intensité émotionnelle sans précédent. Ce magnifique livre dévoile l'histoire d'un maître artistique du plus haut niveau, révélant les façons dont elle a développé la peinture abstraite et éclairant les contextes transatlantiques qui l'ont façonnée. Des illustrations somptueuses couvrent tout l'arc de sa pratique artistique, de ses peintures new-yorkaises exceptionnelles du début des années 1950 aux majestueuses compositions composites qu'elle a réalisées en France plus tard dans sa carrière. Des oeuvres emblématiques sont représentées ici avec des peintures rarement vues, des oeuvres sur papier, des carnets de croquis d'artiste et des photographies de la vie, du cercle social et de l'environnement de Mitchell. Présentant des textes savants, des essais approfondis et des réponses artistiques et littéraires, ce livre est organisé en dix chapitres chronologiques. Chaque chapitre se concentre sur une suite de peintures étroitement liées, éclairant un paysage intérieur changeant coloré par l'expérience, la sensation, la mémoire et un sens profond du lieu. Présentant des recherches révolutionnaires et une variété de perspectives sur son art, sa vie et ses liens avec la poésie et la musique, ce volume sans précédent est une référence essentielle pour les admirateurs de Mitchell et ceux qui découvrent tout juste son travail. Sarah Roberts est conservatrice de la peinture et de la sculpture de la Fondation Andrew W. Mellon au San Francisco Museum of Modern Art. Katy Siegel est conservatrice principale de la programmation et de la recherche au Baltimore Museum of Art et Eugene V.

10/2022

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Thèmes picturaux

Paysage. Fenêtre sur la nature

Depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par la peinture, les artistes rejouent à leur manière les mythes de la Création, en représentant ciel, terre, mer, lumière et ténèbres. Les instantanés chatoyants des impressionnistes, les brumes fugitives des peintures de montagne et d'eau chinoises (shanshui), les mille et une vues des estampes japonaises, toutes ces oeuvres murmurent des messages faits de clarté et d'ombres. Ce langage codé trouve son origine dans ce que le XVIIe siècle a nommé les "ornements de la nature" : arbres, végétaux, rochers et ruisseaux. L'ouvrage plonge le lecteur aux sources des représentations artistiques et suit les artistes dans les étapes de leur travail, de l'esquisse préparatoire jusqu'à l'oeuvre achevée. Il explore ainsi différents types de paysages et de points de vue sur la nature, du petit dessin jusqu'au gigantesque panorama, de la plaine paisible jusqu'aux volcans menaçants, de l'instant éphémère jusqu'à la vision d'éternité, de la figuration jusqu'à l'abstraction. Les énigmes sont nombreuses : de quels lieux s'agit-il ? Quels outils utilisent les artistes ? Quel est leur rapport aux sciences de leur temps ? Que ressentent-ils face aux sites naturels ? Outre les oeuvres en elles-mêmes - célèbres ou plus inattendues ? -, l'ouvrage présente des objets permettant de répondre à ces questions, par exemple des manuels pédagogiques écrits par les artistes ou des ustensiles employés en atelier ou en plein air. Tous permettent de suivre les amateurs dans leurs intérieurs où le paysage se fait décor, mais aussi les artistes durant leurs expéditions, dans leurs jardins ou plus loin. Dans notre monde, aujourd'hui totalement métamorphosé par l'activité humaine, les thèmes du paysage et de la nature sont d'une actualité brûlante ; les oeuvres les questionnent à leur manière et démontrent, s'il le fallait, à quel point sont liés art et paysage.

04/2023

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Beaux arts

Comment identifier les grandes périodes stylistiques de l'art roman à l'art nouveau

Cette cathédrale de Bourgogne ou de Toscane est-elle de Style Renaissance, baroque, rococo ? Comment reconnaître un style, est-il possible d'établir une parenté entre plusieurs oeuvres ? Ce livre aidera le lecteur, confronté à un tableau, une sculpture, un édifice, ou encore à du mobilier ou de l'orfèvrerie, à identifier ses spécificités. La notion de style permet en effet de rassembler différents artistes, chacun produisant une oeuvre individuelle, au sein d'une époque donnée et d'une aire géographique précise. Si l'époque délimite des frontières temporelles, c'est-à-dire un contexte historique, l'aire géographique emporte dans l'espace de la diffusion de l'art. On entend donc ici le mot " style " comme un ensemble de formes et de manières, qui peuvent être regroupées du fait de leurs caractéristiques essentielles. Cet ensemble est doté d'une rigoureuse homogénéité interne - s'opposant en cela aux mouvements, dont le lien stylistique est souvent flou. L'ouvrage débute par l'art roman : il s'agit de la première forme artistique ayant réuni avec autant de force des oeuvres dans une matrice stylistique unitaire. II se poursuit par la Renaissance et le baroque, puis le siècle des Lumières, et le XIXe siècle. Au seuil du xxe siècle, l'Art nouveau, qui conclut l'ouvrage, apparaît comme le dernier style véritable : la période des avant-gardes qui lui succède refuse tout langage stylistique formalisé. À la description de chaque style, illustré par plusieurs exemples empruntés aux différents domaines de l'art, s'ajoute une série d'articles traitant de l'humanisme, du genre de la vanité, du Grand Tour, etc. Ce sont là des éléments importants de l'histoire de l'art, qui permettent de relier des oeuvres entre elles. L'ouvrage est complété par un index général et un index des artistes.

09/2009

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Critique littéraire

L'Ecriture du réel. Baudelaire et le réalisme scriptural

Le milieu du XIXe siècle est marqué par une crise de la réalité, qui va notamment se cristalliser autour de l'émergence du daguerréotype, puis de la photographie, qui donnera l'illusion d'une reproductibilité mécanique et industrielle du réel. Cette crise de la réalité est avant tout une crise de l'image, et une oeuvre, une écriture en particulier — celle de Baudelaire — va en incarner tous les enjeux, qui dépassent de beaucoup ce que l'on appelle communément le "réalisme". L'esthétique du regard de Baudelaire peut d'une part se lire comme l'une des plus virulentes critiques de ce "réalisme" mimétique qui nous empêche de voir, en deçà ou au-delà de ces images que nous montrent tant d'oeuvres, romans, tableaux, ou photographies, ce qui est littéralement à l'amure dans l'écriture de l'image. Or c'est précisément dans cette critique du "réalisme" mal entendu (notamment représenté, aux yeux de Baudelaire, par une certaine peinture de Courbet) que va d'autre part prendre forme le réalisme au sens où je l'entends, comme l'avènement impensé du réel — impensé parce qu'il surgit et se révèle dans et par l'oeuvre même. L'écriture de Baudelaire, dans cette double perspective, va littéralement achever la réalité, dans les deux sens du verbe : mettre un terme à son ancienne acception — comme une donnée reproductible, déjà là — et par le même geste l'accomplir dans son sens "moderne" — comme un événement à venir, inséparable de sa mise en oeuvre.

04/2019

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Monographies

Théodule Ribot. Une délicieuse obscurité

Nombreuses sont les collections publiques françaises à abriter une ou plusieurs oeuvres du peintre Théodule Ribot (1823-1891). Toutefois, son inscription si particulière dans la peinture de son temps restait à écrire. Aussi, cet ouvrage offre-t-il une plongée dans l'oeuvre de Ribot, à l'aune de la peinture de quelques-uns de ses contemporains et en regard de modèles anciens. Peintre autodidacte, affranchi et solitaire, Ribot n'était pas moins au coeur de la scène artistique de son temps, dont il partagea l'essentiel des Salons et des expositions provinciales. Beaucoup d'artistes, parmi lesquels Boudin, Roll, Fantin Latour, Gervex, Monet ou Raffaëlli, furent, du vivant de l'artiste, sensible à sa peinture, marquée par une forme éminemment singulière de réalisme. Le goût pour les traditions populaires, l'attention portée aux petites gens, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d'une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, sont quelques-unes des caractéristiques de sa peinture. L'artiste partage aussi avec certains de ses contemporains le refus de théâtraliser, une forme de réserve, de retenue bien caractéristique, qui dessine un point d'accord remarquable entre son oeuvre et sa vie, toutes deux également discrètes. L'ouvrage met aussi en lumière le lien qui relie les peintres réalistes à la tradition. Les grandes toiles religieuses de Ribot, ses portraits et ses natures mortes, tout comme sa manière de peindre - ces effets contrastés de lumière sur un fond sombre, ces rehauts vigoureux imprimés dans une pâte épaisse - témoignent de l'influence des maîtres espagnols sur son oeuvre.

10/2021

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Petits classiques parascolaire

"Je veux peindre la France..." et autres extraits des Tragiques. Avec un parcours "Dire la guerre en poésie"

Un recueil rassemblant les poèmes les plus connus, suivi d'un parcours littéraire " Dire la guerre" . Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac. Le recueil Durant une quarantaine d'années, Théodore Agrippa D'Aubigné, protestant intransigeant, compose Les Tragiques, le plus long poème épique du XVIe siècle. Poète soldat, il y témoigne des guerres de religion et compose " un livre de feu " , entre épopée magistrale et satire féroce. Le recueil proposé ici en rassemble les passages les plus représentatifs. Le parcours 10 poèmes emblématiques, permettant d'analyser différentes manières de dire la guerre à travers les siècles, de la chanson de Roland à Apollinaire. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique " Des clés pour vous guider " - après le texte : - des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires sur le mouvement baroque - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels En complément du parcours : 7 oeuvres visuelles sur le thème " Dire la guerre " , et des outils pour les analyser. Et un guide pédagogique Sur www. classiques-et-cie. com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.

09/2020

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Beaux arts

Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis

Fernand Léger (1881-1955) vécut à l'écoute de son temps. Tout en restant indépendant d'esprit et de création, il a manifesté toute sa vie une profonde curiosité pour le travail de ses contemporains : peintres, sculpteurs, poètes, danseurs ou architectes. D'un tempérament sociable et ouvert, il s'est entouré d'artistes avec lesquels il a entretenu des échanges, humains et artistiques, qui ont nourri sa réflexion et sa démarche de peintre. Ses relations amicales ont été l'occasion de mêler dans un même élan créateur, travail et amitié ; elles ont ouvert la voie à des expériences artistiques inédites et, parfois, à des projets collectifs. Richement illustré, ce catalogue met en lumière le dialogue formel et les influences mutuelles entre l'oeuvre picturale de Léger et celles de ses amis à travers plus de 40 "Vis-à-vis" d'oeuvres, créées par les grands noms de l'art moderne, Picasso, Braque, Matisse, Calder, Delaunay, et aussi par des artistes de la seconde moitié du XXe siècle, qui lui ont rendu hommage. L'oeuvre de Fernand Léger est en effet devenue une source d'inspiration féconde pour des artistes aussi différents que Francis Bacon, Erró ou Roy Lichtenstein, qui par-delà les générations, ont créé un lien fort, intellectuel et esthétique, avec leur prédécesseur. Véritable fête visuelle, et ouvrage invite le spectateur à redécouvrir l'oeuvre foisonnante et novatrice de Fernand Léger, grand pionnier de l'art moderne, mais aussi une relecture joyeuse et créative de l'histoire de l'art du XXe siècle.

05/2019

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Théâtre - Essais

Incertains regards N° 11 : La frontalité… et l'effet méduse

La frontalité est récurrente au "vivre ensemble". L'un des défis de ce nouveau numéro se résume à la formule de Perec, dans La Vie mode d'emploi, "comment faire du neuf avec du vieux ? ". La frontalité relève d'un héritage linguistique. L'histoire de la frontalité tiendrait dès lors à celle du dialogue, socratique et platonicien. Dialogue et mise en place du petit jeu de "question-réponse" auquel l'oeuvre d'art n'échappe pas. C'est ce qui sera interrogé, au prisme d'une histoire des oeuvres qui n'ont eu de cesse de tenter d'échapper à cette géométrie figée, mais aussi pour ses enjeux, disons politiques. Questionner au plan esthétique, car les dispositifs artistiques n'ont eu de cesse d'échapper à cette frontalité en en renouvelant les modes d'exposition et de présentation. A l'exemple des formes performatives, participatives et immersives qui sont autant de tentatives de renouveler l'expérience sensible et de problématiser la réception. Interroger au plan politique, car la frontalité, loin d'être un dispositif neutre, induit une domestication des objets créés et du regard qui leur est porté. Questionner l'institutionnalisation du regard, la structuration du champ perceptif qui maintient un ordre représentatif. Revenir alors à "un contact naïf avec le monde". "Naïveté" de l'oeuvre qui se présente, naïveté aussi du regard que l'on pourrait revendiquer comme un moyen de déjouer les règles du jeu où l'oeuvre est prise. Histoire peut-être d'échapper à l'effet Méduse lié à la frontalité.

03/2022

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Art contemporain

Yan Pei-Ming. Au nom du père, Edition bilingue français-anglais

En écho au célèbre Retable d'Issenheim, chef-d'oeuvre de ses collections, le Musée Unterlinden à Colmar consacre une exposition inédite à Yan Pei-Ming, peintre contemporain mondialement reconnu, dont l'esprit et le travail coïncident avec les thèmes de la filiation, du sacré et du sacrifice traités par Grünewald cinq siècles plus tôt. "Yan Pei-Ming— Au nom du père" invite le visiteur à parcourir quatre décennies de la carrière de l'artiste et réunit de façon exceptionnelle plus de soixante oeuvres d'une importance majeure issues d'institutions publiques et de collections privées. L'exposition et le catalogue qui l'accompagne analysent le regard que Yan Pei-Ming porte sur lui-même et sur sa création, tout en évoquant son évolution stylistique et sa place dans l'histoire de l'art. Dominée par les portraits et les autoportraits, son oeuvre interroge le rapport de l'artiste avec ses origines, de Mao à la figure du père, en passant par celles de Bouddha et de la mère, sans oublier les paysages internationaux et ceux de Shanghai. L'oeuvre inédite Pandémie a été spécialement conçue par Yan Pei-Ming pour l'exposition comme le pendant contemporain de la Crucxion du Retable d'Issenheim : "J'ai voulu créer une peinture universelle, qui traverserait le temps, une peinture à la hauteur de la situation [...] Elle parlera à tous ceux qui ont vécu cette pandémie et témoignera de cette période aux générations futures. Je pense que le spectateur ne sortira pas indemne de cette exposition. C'est ça la force de la peinture."

04/2021

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Critique littéraire

Voyage vers la fiction. Le monde de Juan Carlos Onetti

On le sait : le romancier péruvien Mario Vargas Llosa est aussi un remarquable critique et essayiste. Après nous avoir donné un Flaubert, un Arguedas et un Victor Hugo inoubliables, il nous propose ici sa lecture la plus personnelle de l'oeuvre de Juan Carlos Onetti (1909-1994), dont on célèbre en 2009 le centenaire de la naissance. Ce romancier uruguayen est l'auteur d'une oeuvre extrêmement originale qui tient, pour l'essentiel, à l'édification d'un monde fictif à l'intérieur de la fiction, avec pour objectif l'évasion de la réalité par le rêve et l'affabulation. C'est ce que Vargas Llosa appelle "voyage vers la fiction" . Au terme d'une analyse aussi fine que savoureuse, retenons sa conclusion : "Ce qu'il y a dans le monde d'Onetti d'amertume et de pessimisme, de frustration et de souffrance, change de signe quand, séduits par la subtilité et l'astuce de sa prose, nous entrons dans son monde, le vivons en jouissant de ce qui s'y passe tout en souffrant en même temps et en nous déchirant au spectacle des misères humaines qu'il exhibe. C'est le mystère de l'oeuvre littéraire et artistique réussie : délecter par la souffrance, séduire et enchanter tout en nous immergeant dans le mal et l'horreur. Mais cette métamorphose paradoxale est le privilège des authentiques créateurs dont les oeuvres réussissent à transcender le temps et les circonstances de leur naissance. Onetti était l'un d'eux".

04/2009

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Littérature française

Le cavalier de paille

Les années passant, l'oeuvre de Monique Saint-Hélier apparaît de plus en plus comme une des oeuvres majeures de la littérature romande au XXe siècle. Cette enfant de La Chaux-de-Fonds, après avoir poursuivi ses études à Lausanne et à Berne, s'est installée à Paris, où elle a accompli toute sa vie d'écrivain. Très tôt cloîtrée, par la maladie, en son appartement parisien, elle a puisé dans le souvenir de son enfance et de son adolescence chaux-de-fonnières les matériaux de son univers imaginaire. Mais qu'on ne s'attende pas à trouver, dans ses romans, la peinture d'un coin de pays et de ses gens; rien de moins régionaliste que cette oeuvre. Le monde de Monique Saint-Hélier est d'une intensité et d'une présence que seules les grandes créations imaginaires peuvent faire vivre. Et la nature, les choses, les êtres, l'exigence du désir, s'y imposent avec une force d'autant plus saisissante qu'on les sent menacés par la destruction et par la mort. Telle est la tension de cette oeuvre, entre la désolation du monde, son atmosphère d'arrière-automne, son opacité nocturne, et la densité, la vibration intense des sensations et des sentiments. Le Cavalier de Paille appartient à ce qu'on appelle " le cycle des Alérac ", l'ensemble des quatre romans principaux. Si les mêmes personnages et les mêmes lieux réapparaissent dans tout le cycle, chacun des romans constitue cependant un tout et peut être lu pour lui-même.

11/2013

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Santé, diététique, beauté

Manger bio c’est mieux ! Nouvelles preuves scientifiques à l’appui...

Tout semble aller bien pour l'alimentation bio, puisque elle continue à se développer à un rythme soutenu (20% de l'agriculture française en bio en 2020). Et pourtant... Elle n'a jamais été aussi contestée que ces deux dernières années. Le consommateur, alerté par de multiples informations, touché par la crise, peut - à juste titre - se poser des questions. Pour la première fois en France, Claude Aubert, André Lefèbvre et Denis Lairon tous les trois éminents scientifiques reconnus au plan national et international, établissent un panorama objectif des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet et démontrent par A+B que oui, manger bio est le bon choix. Les produits bio sont plus riches en nutriments et en anti-oxydants, ils sont dénués d'OGM. Les produits transformés bio ont moins d'ingrédients et d'additifs ; Qui dit manger bio dit manger équilibré : alimentation à dominante végétale, avec des aliments complets, frais et peu transformés. Manger bio c'est se mettre à l'abri des pesticides et de leur cortège de maladies graves. Les liens entre pesticides et cancers sont avérés, la fertilité masculine ainsi que notre système nerveux sont menacés. Les pesticides favorisent diabète et obésité (information reconnue par plus de 40 études). Manger bio c'est préserver l'environnement. En limitant les excès d'azote, l'absorption de nitrates, les pesticides et l'effet de serre. Dans les aliments bio, les risques microbiens ne sont pas plus élevés contrairement à ce qui est véhiculé dans certains media. Et manger bio, ce n'est pas plus cher ! Dans cet ouvrage, 25 recettes à moins de 1.20 € le prouvent !

10/2012

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Beaux arts

Résonances

Ouvres sans titre, sans auteur, les formes naturelles furent collectées à de nombreuses époques et dans différents lieux du monde. Universelles, elles apparaissent dans la diversité d'usages d'une pluralité de cultures comme les signatures matérielles d'invisibles forces, supports cultuels ou supports de contemplation, traits d'union entre le naturel et le surnaturel, le visible et l'invisible, mais surtout comme l'indice de préoccupations esthétiques. De l'homme de Néanderthal aux artistes contemporains, ces objets révèlent les rapports sensibles que nous entretenons avec les formes, les matières, et l'imaginaire lié aux substances naturelles. Séduisantes images venues des profondeurs de la terre, énigmatiques sculptures qui furent traces du vent, geste d'eau, leur réunion ouvre sur une interrogation, celle de la fabrication des apparences par le regard humain. Par notre regard, une masse confuse ou indéfinissable peut prendre forme. Ainsi, sans qu'ils aient été touchés par la main de l'homme, des objets non taillés, non modelés, bois fossile, cristal et liane deviennent matières à rêver. Leurs formes simples où composites semblent nier toute représentation du réel, mais c'est à celui qui les regarde que revient le privilège de leur donner sens. De même, parfois, faute de repères, notre imaginaire investit totalement les objets-témoins de cultures méconnues. Leurs formes revêtaient, à l'origine, une valeur esthétique, symbolique, rituelle ou autre, qui pour nous, demeure fréquemment hermétique ; elles ne sont nullement silencieuses et constituent un lieu de mystère que le regard s'essaie à décrypter dans le plaisir des jeux de l'imagination. Ces objets, vestiges de cultures souvent inaccessibles, possèdent un pouvoir d'évocation qui affirme leur présence et force notre intérêt, notre mémoire, voire notre émotion, les faisant ainsi pénétrer dans le jeu des rencontres formelles. Mais nous pouvons disposer encore plus librement des objets de nature, objets sans auteur, car ils nous offrent un espace sans l'affirmation d'un acte créatif autonome. L'absence de repères marque ici l'absence de support dialectique ? : peu nous importent les circonstances au cours desquelles ces éléments érodés, polis, patinés ou amalgamés se sont transformés en objets. Leur existence dépend d'un rapport profond avec celui qui les choisit, le regard du collecteur-collectionneur devenant l'acte essentiel, acte de création. C'est lui qui fonde ou qui annihile le pouvoir même de l'objet. Tout est lié à la qualité du regard, au rapport d'éligibilité qui s'établit. Sans doute faut-il quelque attention ou une capacité à être en état de fascination pour pénétrer ces pièces dont la densité et l'opacité font obstacle à une découverte facile et instantanée. C'est à celui qui les regarde qu'il convient de conquérir une expérience exceptionnelle. Ainsi ces objets permettent-ils de s'interroger sur les fondements de nos choix esthétiques - il n'est pas de regard pur ou objectif - et sur la genèse des oeuvres d'art. Que l'on considère les objets de nature comme étant en deçà ou au-delà de toute notion d'art, leur singularité en demeure saisissante : ils ne gênent nullement la spéculation esthétique, ils la stimulent. Dès lors qu'ils sont choisis, ramassés, donc déviés, pour pénétrer soit dans l'univers du sacré comme chez certains peuples d'Afrique ou d'Asie, ou dans le monde profane des collectionneurs, leur existence première trouve une autre nature. La diversité de ce type d'objets est sans limite. Il ne s'agit pas pour l'auteur de cet ouvrage d'établir un inventaire ou d'esquisser un panorama des objets de nature présentant quelque intérêt formel, ou suscitant la curiosité. Yves Le Fur se propose non pas de les isoler dans un hypothétique univers de "? formes absolues ? ", mais de les situer par rapport à notre regard sur les oeuvres d'art. Les "? oeuvres ? " dont il est question ici ont acquis une dimension poétique ou spirituelle. N'est-ce pas notre vocation la plus secrète, transgresser les limites du définissable pour accéder peut-être, à l'intemporel ??

02/2023

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Musique, danse

Mémoires d'Hector Berlioz de 1803 à 1865. Et ses voyages en Italie, en Allemagne, en Russie et en Angleterre écrits pas lui-même

Colorés de fortes émotions, de réflexions profondes, de conversations drolatiques, d'extases "fantastiques" et de désenchantements pathétiques, les Mémoires d'Hector Berlioz brossent un portrait des plus vifs et des plus saisissants de ce compositeur révolutionnaire, de ce voyageur extraordinaire, de cet écrivain né. Bien que l'ouvrage ait connu déjà plusieurs éditions, celle-ci est la toute première à offrir un appareil critique complet : précédée d'une introduction qui retrace l'histoire du manuscrit et de sa publication, d'une liste explicative des sources et d'une chronologie sommaire, elle propose l'identification de toutes les personnes et de toutes les oeuvres mentionnées dans le texte ainsi que l'élucidation d'événements qui, pour le lecteur d'aujourd'hui, peuvent paraître obscurs. Les notes, fondées sur les travaux de recherche effectués durant ces dernières années, entre autres les éditions scientifiques des oeuvres musicales et de la correspondance générale de Berlioz, contiennent de nombreuses variantes entre le texte principal et ses sources - car les Mémoires, aussi bien structurés que le fameux clavier est bien tempéré, représentent une mosaïque des écrits du musicien qui s'étendent de sa première maturité au seuil de sa vieillesse. Cette publication comble l'absence, depuis longtemps ressentie, d'une édition critique de l'oeuvre littéraire la plus importante d'Hector Berlioz.

06/2019

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Beaux arts

Eugène Delacroix au Maroc. Les heures juives

Avec Les Heures juives se dévoile un aspect totalement inconnu du voyage de Delacroix au Maroc en 1832. L'homme débarquait dans des lieux où le climat politique était hostile aux Français et où le dessin de la figure humaine, comme clans tous les pays d'islam, était regardé avec suspicion. En lui ouvrant leurs portes, les familles juives ont offert à l'artiste des modèles et des thèmes pour des oeuvres originales ainsi qu'un champ infini de réflexions sur le judaïsme enraciné depuis des lustres clans cette terre musulmane. Les Heures juives replacent les événements vécus par Delacroix clans les contextes historiques locaux, avec les impératifs qu'imposaient les calendriers, musulman et israélite, en usage clans le pays. Cette plongée clans des archives inédites et privées favorise une lecture nouvelle des oeuvres, dessins, croquis et esquisses souvent hâtivement et incorrectement légendés par le marché. Les Heures juives révèlent, enfin, les identités des protagonistes rencontrés par l'artiste à Tanger ou à Meknès, détaillent des traditions et une mémoire plusieurs fois millénaire, s'attardent sur les conditions de vie, les frictions et les âpretés de leur quotidien. Elles racontent aussi la naissance de chefs d'oeuvre entrés depuis clans le patrimoine universel. Maurice Arama a signé plusieurs études et ouvrages sur ce voyage de 1832 dont il a mis au jour les documents inédits et fondateurs.

10/2012

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Littérature française

L'amitié

Ce recueil de Maurice Blanchot contient un choix d'essais critiques très variés. La naissance de l'art, son rôle historique, son universalité et l'illusoire pérennité que les musées assureraient aux "chefs-d'oeuvre" ont inspiré à Maurice Blanchot des essais sur les grottes de Lascaux, la psychologie de l'art de Malraux, les écrits de Georges Bataille et de Georges Duthuit. Claude Lévi-Strauss, Henri Lefebvre, Dionys Masolo, Karl Marx, Trotski entraînent l'auteur vers les problèmes de l'ethnographie, du marxisme, de la littérature et de la politique. De nombreux essais sont consacrés à des oeuvres de "fiction" (Louis-René des Forêts, Pierre Klossowski, Roger Laporte, Marguerite Duras), à des autobiographies ou à des témoignages (Michel Leiris, Robert Antelme, André Gorz), à des auteurs plus que jamais contemporains (Jean Paulhan, Albert Camus). On retrouve également une des préoccupations dominantes de Blanchot, le judaïsme, par une réflexion sur des oeuvres d'Edmond Jabès, d'Emmanuel Levinas, de Martin Buber et de Franz Kafka. L'Amitié s'achève sur le souvenir, l'oubli, de la mort de Georges Bataille. L'un des centres de ce livre qui n'a pas de centre : la mise en cause de la culture et la "transgression" que ne précède, au moins dans l'espace de l'écriture, nul interdit. Ici, il faudrait prononcer encore le nom de René Char.

10/1971

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Beaux arts

La griffe du peintre. La valeur de l'art (1730-1820)

Comment le nom de l'artiste est-il devenu un élément clef de la valeur symbolique et commerciale des oeuvres ? Pourquoi les peintres signent-ils leurs tableaux ? C'est à Paris, entre les années 1730 et 1820, que se déploie cette enquête novatrice et richement illustrée. Salons et expositions publiques, ventes aux enchères, musées : les institutions artistiques modernes imposent le nom de l'artiste au coeur des mondes de l'art. Critiques, catalogues, cartouches et cartels lui accordent désormais une place essentielle. Un contemporain constate, avec dépit, que les amateurs achètent "des noms, et non plus des oeuvres". Mais pourquoi placer ainsi son nom sur un panneau de bois ou sur une toile ? La tradition est ancienne, et remonte à l'Antiquité. Pourtant, les peintres de l'âge des Lumières surent investir le nom de significations nouvelles. A Paris, le marché pour leurs peintures s'était élargi. Il fallait susciter le désir de consommation au moment où un premier capitalisme commercial fondé sur le luxe et sur la mode connaissait un essor sans précédent. Avec la Révolution, la signature devenait aussi un puissant signe de l'engagement et de l'authenticité en politique. Elle fut ce lieu, dans le tableau, où la présence de l'artiste pouvait se manifester et perdurer. L'aura de l'oeuvre en devenait indissociable.

10/2018

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Beaux arts

Delacroix. Objets dans la peinture, souvenir du Maroc

Delacroix. Objets dans la peinture, souvenir du Maroc présente les objets rapportés par Delacroix de son voyage en Afrique du Nord en 1832 au regard d'oeuvres - peintures, dessins et gravures - où il avait choisi de les représenter. L'ouvrage permet ainsi, en mettant en valeur cette part insigne de la collection permanente du musée Delacroix, d'étudier la part réaliste et fantasmagorique de l'oeuvre orientaliste de l'artiste. Dès avant son voyage au Maroc, Delacroix avait, comme bien des jeunes artistes de son époque, réalisé des oeuvres à l'inspiration orientale, pour lesquelles il avait acquis, sur le marché parisien, accessoires, objets et vêtements qui créèrent un premier ensemble, auquel vinrent s'ajouter les objets achetés au Maroc. Et si ce voyage fut, pour ce jeune homme ébloui, l'occasion de concevoir des centaines de croquis et d'aquarelles "sur le vif", il revint tout au long de sa carrière, jusqu'à sa mort en 1863, à ces sujets orientaux où, au souvenir du Maroc, se mêlait une vision imaginaire et sensible nourrie par la littérature et la musique de son temps. Aussi ces objets que l'artiste avait rassemblés dans son atelier doivent-ils être interrogés autant comme des souvenirs du Maroc que comme les signes de son attachement à un imaginaire oriental.

11/2014

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Beaux arts

Saturations. Un voyage dans les incalculables couleurs du monde, Edition bilingue français-italien

Le peintre genevois d'origine tessinoise Pano Parini, auteur de la série de dix-sept tableaux que nous présentons ici, souhaitait publier son oeuvre sous forme de livre. Il a sollicité son ami Moreno Berva, afin qu'il écrive quelques textes pour accompagner ce travail. Lentement, les phrases sont devenues des idées et les idées se sont muées en un roman "à cheval entre peinture et écriture" . Ainsi, le livre de Moreno Berva Il Resto del Mondo ("le reste du monde"), a été édité en Sicile par l'éditeur Kimerik (Patti, août 2017) et a reçu un très bon accueil de la part de la critique italienne (finaliste du prix littéraire Dal Golfo dei Poeti Shelley e Byron alla Val di Vara). Le roman est structuré en dix-sept chapitres. En ouverture de chaque chapitre, se trouve un détail de l'une des 17 Saturations de Pano Parini. Le présent ouvrage renverse la logique du roman de Berva : il s'agit d'un livre d'art reproduisant les 17 Saturations de Pano Parini en grand format (taille réelle des oeuvres : env. cm 45x35), chacune accompagnée d'une phrase tirée du chapitre correspondent du roman (texte bilingue italien-français). Nous disposerons ainsi de deux oeuvres parfaitement complémentaires. Le volume est introduit par une intéressante contribution bilingue français/italien due à la plume de Christiane Antoniades-Menge.

01/2019

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Critique littéraire

Lettres de château. A Larbaud, Conrad, Manet, Giono, Poussin, Toulet, Braque, Apollinaire, Stendhal, Morand

« Rien n’est tout à fait fortuit. Depuis des siècles, l’Art et la Fiction entretiennent d’intimes relations, l’un avec l’immédiateté, l’autre avec la durée. La peinture montre à voir, les romans et la poésie déchiffrent des messages. Ces quelques évocations des auteurs de chevet et des oeuvres qui ont nourri ma vie disent ma gratitude. Nous sommes leurs enfants rebelles ou soumis. J’ai vécu leurs oeuvres. Je me suis baigné sur une plage de Corfou avec Ulysse et Nausicaa, j’ai marché dans Milan avec Stendhal, été à Guéthary avec Toulet, navigué en mer de Bengale avec Conrad, retrouvé Larbaud quelque part en Europe, médité avec Braque à Varengeville, passé une journée à Manosque avec Giono et suis allé partout avec Morand. Nicolas Poussin est dans mon panthéon. Je leur dois bien quelques lettres de château ». Michel Déon réunit pour la première fois dans ce volume un florilège de ses études consacrées à ses écrivains et peintres préférés. Autant d’artistes dont il révèle, en fin lecteur et observateur, certains des traits les plus insoupçonnables de leur génie. Autant d’occasions de souligner chez eux ce qui lui importe en matière de création artistique : un certain sens de l’amour et de la hauteur, dont toute sa propre oeuvre est aussi traversée.

04/2011

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Art du XXe siècle

L'art des 20e & 21e siècles

Fondés en 1802 par Napoléon Bonaparte, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique abritent en leur sein bon nombre de chefs-d'oeuvre qui témoignent de la richesse culturelle du pays. Leurs collections embrassent plus de six siècles d'histoire, depuis l'époque des primitifs flamands jusqu'à nos jours. Elaborée dans les années 1920 comme une collection d'art "vivant", la collection d'art moderne et contemporain reflète la grande aventure émancipatrice de l'art depuis 1900. Composée en grande partie d'oeuvres d'artistes belges dont la notoriété a traversé les frontières, elle illustre les principaux mouvements et développements artistiques nés au 20e siècle, et s'élargit aux grandes figures internationales, grâce à une politique d'acquisition parfaitement étudiée, dès le milieu des années 1960. Rassemblant entre autres René Magritte, Max Ernst, Marc Chagall, Salvador Dalí, Francis Bacon, Henry Moore, Josef Albers, Donald Judd, Lucio Fontana, Pierre Alechinsky, Marcel Broodthaers ou encore Christo, Luc Tuymans et David Claerbout, les MRBAB ont eu de cesse de développer une collection internationale de haut niveau. On y retrouve également les nombreux médiums qui ont marqué l'histoire de l'art, de la peinture à l'huile à la vidéo, en passant par la sculpture, le dessin, la photographie et l'installation. Le présent ouvrage en offre un aperçu significatif, à travers une centaine d'oeuvres étudiées et quelque 150 reproductions.

02/2021

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Lycée parascolaire

On ne badine pas avec l'amour de Musset : Acte III, Scène 8. Commentaire de texte

Plongez-vous dans l'analyse de la scène 8 de l'acte III de On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset pour approfondir votre compréhension de l'oeuvre ! Que retenir de l'acte III, scène 8 de On ne badine pas avec l'amour/i, la comédie teintée d'ironie tragique de Musset ? Retrouvez toutes les subtilités de cette scène du troisième acte dans un commentaire original et complet pour approfondir votre réflexion sur la pièce. Vous trouverez dans cette fiche : Une introduction sur l'ouvre et son auteur. L'extrait sélectionné : Acte III, scène 8. Une mise en contexte. Un commentaire de texte complet et détaillé. L'outil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait de la scène 8 de l'acte III de On ne badine pas avec l'amour une justification du titre de la pièce ! A propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'oeuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers toute la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires. LePetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Education.

12/2014

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Ecrits sur l'art

Les derniers Soulages. 2010-2022

Pierre Soulages (1919-2022) a marqué durablement la scène internationale de l'art, tel un pont entre deux siècles de modernité. Pour rendre hommage au peintre ruthénois au lendemain de sa disparition, survenue le 25 octobre 2022, le musée Soulages présente une rétrospective, aussi complète que possible, de sa dernière période de création, située entre la grande exposition du Centre Pompidou (2009-2010) et son ultime peinture réalisée dans l'atelier de Sète, datée 15 mai 2022. C'est l'occasion de confirmer que l'oeuvre tardif réserve sa part de découverte et, surtout, que la matérialisation d'une forte énergie créatrice demeure intacte : des oeuvres de grandes dimensions, comme les cinq tableaux-stèles de 2019, une pâte, un noir travaillé à la lame pour en accentuer la brillance, les effets de lumière plus saisissants encore, la réintroduction du blanc... Le hasard y a tenu ses états. Ceux qui ont eu la chance de fréquenter les ateliers de Sète et de Paris au cours des dernières années savent à quel point Soulages a travaillé avec passion et opiniâtreté, sans relâche, jusqu'au bout et sans se retourner. Libéré. Les dernières oeuvres ont la subtilité de la célèbre citation de Lampedusa : le tremblement perceptif à l'épreuve du passé, la fidélité à soi-même et pourtant des solutions nouvelles, des échappées, des enrichissements. Changer, tout en revenant à des fondamentaux.

07/2023

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Musique, danse

Regards croisés sur Bernd Alois Zimmermann. Actes du colloque de Strasbourg 2010

Ces Regards croises sur Bernd Alois Zimmermann offrent pour la première fois en français une série d'études sur la musique de ce musicien majeur de l'après-guerre. Ils ont pour origine le colloque qui s'est tenu à Strasbourg en 2010 dans le cadre du Festival Musica, à l'instigation de l'Université de Strasbourg. La première partie de ces Regards croises fait appel aux interprètes : Hans Zender, qui fut un proche du compositeur, souligne son actualité, le chef d'orchestre Peter Hirsch et le violoncelliste Pierre Strauch se penchent sur certaines oeuvres. Dans une deuxième section. Oliver Korte, Pascal Decroupet. Heribert Henrich et Werner Strinz traitent des questions de langage musical. Dans une troisième section, le théologien Beat Föllmi dévoile le sens profond de l'Action ecclésiastique, oeuvre ultime du compositeur, tandis que Dörte Schmidt et Ulrich Mosch abordent la question du ballet. si importante pour lui. Dans une dernière section. Jörn Peter Hiekel reconsidère la place de Zimmermann aujourd'hui. tandis que Ralph Paland étudie les oeuvres électroacoustiques du compositeur. Enfin, Laurent Feneyrou explore les fondements philosophiques de sa réflexion sur le temps. Un entretien inédit avec la veuve du compositeur clôt cet ouvrage. qui se présente comme le complément des Ecrits de Zimmermannn publiés l'an dernier par les Editions Contrechamps.

10/2012

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Critique littéraire

Lettres de château

" Rien n'est tout à fait fortuit. Depuis des siècles, l'Art et la Fiction entretiennent d'intimes relations, l'un avec l'immédiateté, l'autre avec la durée. La peinture montre à voir, les romans et la poésie déchiffrent des messages. Ces quelques évocations des auteurs de chevet et des oeuvres qui ont nourri ma vie disent ma gratitude. Nous sommes leurs enfants rebelles ou soumis. J'ai vécu leurs oeuvres. Je me suis baigné sur une plage de Corfou avec Ulysse et Nausicaa, j'ai marché dans Milan avec Stendhal, été à Gùéthary avec Toulet, navigué en mer de Bengale avec Conrad, retrouvé Larbaud quelque part en Europe, médité avec Braque à Varengeville, passé une journée à Manosque chez Giono et suis allé partout avec Morand. Nicolas Poussin est dans mon panthéon. Je leur dois bien quelques lettres de château. " Michel Déon réunit pour la première fois dans ce volume un florilège de ses études consacrées à ses écrivains et peintres préférés. Autant d'artistes dont il révèle, en fin lecteur et observateur, certains des traits les plus insoupçonnables de leur génie. Autant d'occasions de souligner chez eux ce qui lui importe en matière de création artistique : un certain sens de l'amour, de la vie d'aventure et de la hauteur, dont toute sa propre oeuvre est aussi traversée.

10/2009

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Musique, danse

A la recherche de Marius Petipa. Un itinéraire franco-russe, gros plan sur La Bayadère

Danseur, maître de ballet et pédagogue français, naturalisé russe, Marius Petipa (1818-1910) fait ses débuts, très Jeune, à Bruxelles, avant que sa famille ne quitte la Belgique pour Bordeaux. En 1838, Marius devient premier danseur à l'Opéra de fiantes, où il compose ses premières chorégraphies. Il danse ensuite une saison au Grand-Théâtre de Bordeaux (1843-1844), puis à Madrid, au Teatro del Circo (1844-1847), enfin, brièvement, sur la scène de l'Opéra de Paris. En 1847, II quitte définitivement la France pour la Russie. Premier danseur du Ballet impérial de Saint-Pétersbourg, il devient l'assistant de Jules Perrot et, très vite, monte ses propres ballets et divertissements. 5a carrière de chorégraphe prend son envol avec La Fille du pharaon (1862), son premier grand succès. En 1869, Il succède à Arthur Saint-Léon comme premier maître de ballet des Théâtres impériaux. Dès lors, les oeuvres vont se succéder : Don Quichotte, La Bayadère, La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes, Raymonda... sans oublier les nombreuses reprises des oeuvres du répertoire qu'il contribue à transmettre et à populariser (Giselle, Le Corsaire, Paquita, La Fille mal gardée...). Marius Petipa a parachevé l'évolution du ballet classique. Son oeuvre, centrale dans l'histoire de la danse, demeure une référence pour de nombreux chorégraphes contemporains.

11/2019

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BD tout public

La guerre des amants Tome 3 : Jaune Berlin

13 juillet 1945. Les troupes Alliées parcourent les ruines de Berlin encore fumantes. Parmi les forces américaines, Walter fait partie de la MFAA, autrement appelée la division des « Monuments Men ». Sa mission : explorer ce qu'il reste des lieux culturels de la capitale pour tenter de sauver les œuvres d'art épargnées par les bombes. En effet, dès 1940, Hitler avait pillé l'Europe entière de ses chefs-d'œuvre pour la création d'un musée à sa gloire. Et ce sont des Vermeer, Van Eyck, Lautrec et autres Picasso qui se cachent ainsi sous les décombres. Un trésor qui fait des envieux, car les troupes russes se livrent également à une chasse à l'art. Et Walter ignore que celle qui est à la tête de la « Mission trophée » ordonnée par Staline n'est autre que... son ancien amour, Natalia !Jack Manini et Olivier Mangin concluent leur ambitieux triptyque La Guerre des amants : une romance passionnée où l'art devient une arme à double tranchant, dont le tome 1 a reçu le Prix Historia de la BD historique. En fin d'ouvrage, un cahier pédagogique de 8 pages rédigé par l'historienne Emmanuelle Polack, éclaire le contexte évoqué dans cet album, à savoir les œuvres d'art volées par les Nazis avant la seconde guerre mondiale.

10/2015

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Autres langues

La littérature chinoise hors de ses frontières. Influences et réceptions croisées

L'intensification des échanges littéraires dans le contexte de la globalisation et les nouvelles stratégies déployées par la Chine pour renforcer sa visibilité sur la scène mondiale ont favorisé comme jamais auparavant l'essor des études de réception. Dans le domaine de la littérature moderne, on a vu récemment se multiplier là-bas, mais aussi ailleurs, comme chez nous en France, les travaux universitaires ayant pour objectif d'analyser la manière dont tel ou tel auteur était reçu dans le pays hôte et de jauger l'action de son oeuvre sur la littérature locale. Le présent ouvrage se propose d'évaluer les enjeux et les mécanismes de la réception appliquée au cas chinois - et ce dans les deux sens : réception d'oeuvres chinoises à l'étranger et réception d'oeuvres étrangères en Chine -, en s'appuyant sur quelques échantillons tirés d'une masse de faits virtuellement illimitée. La première partie regroupe des éléments de théorie touchant à la question de la réception et à l'imagologie et brosse un tableau de l'histoire de la traduction dans la Chine moderne. Elle est suivie de deux séries d'études de cas, portant respectivement sur la réception d'auteurs chinois à l'étranger (Qian Zhongshu, Li Zhun, Chi Li et Mo Yan), et sur les "lectures créatives" d'auteurs étrangers par des écrivains chinois (Liang Zongdai, Ba Jin, Yu Hua).

10/2014

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Romans graphiques

Looking for Banksy. La légende du street art

Le premier roman graphique très comics consacré à l'inconnu le plus célèbre du street art Le mystère Banksy... Artiste (ou groupe d'artistes) farouchement anonyme, Banksy n'en finit pas de défrayer la chronique ronflante du monde de l'art contemporain. Provocant et contestaire, il fait ses débuts à Bristol avant d'investir les plus grandes villes de la planète (New York, Bethléem, Londres, Calais). Son oeuvre politique dénonçant avec force humour noir dictatures, atteintes à l'environnement, surveillance policière, crise économique... est régulièrement exposée lors d'événements toujours très courus, et reproduite plus ou moins légalement sur un grand nombre de goodies. Chacune de ses interventions (la dernière en date - l'autodestruction de l'une de ses oeuvres mise aux enchères en 2018) est suivie et commentée dans la presse et sur les réseaux sociaux ... expliqué aux ados Banksy et le street art sont au coeur de l'aventure vécue par deux jeunes gens, un tagueur amateur et une Youtubeuse, arrêtés par la po lice pour vandalisme. Leur punition : nettoyer les graffitis de Londres. C'est l'occasion pour eux de remonter l'histoire de ce mouvement et de sa plus célèbre incarnation, Banksy, et d'analyser les oeuvres les plus marquantes de l'artiste (Girl With Balloon, Love in the Air, Can't Beat That Feeling, The Kissing Coppers...).

09/2022