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Jeux

Le cahier d'activités littéraires

Quatre-vingts pages pour tester ses connaissances en littérature, braver l'anacoluthe et retrouver ses auteurs préférés en se divertissant ! Ce cahier d'activités propose de nombreux jeux pour tous les passionnés et amateurs des belles lettres : Quiz, jeux de datation, grilles à mots cachés ou encore mots mystères, charades, dictées et autres QCM. Apprendre le jargon d'une maison d'édition, redécouvrir les plus grands auteurs classiques et contemporains, rêver avec Marcel Proust ou Charles Dickens, parcourir les correspondances enflammées entre George Sand et Alfred de Musset, deviner la date de publication du premier roman d'Annie Ernaux, réviser tous les prix littéraires - Nobel, Goncourt ou encore Médicis - voyager avec les auteurs japonais ou africains, les autrices oubliées mais aussi les poètes et les dramaturges... De jolis mots et des exercices pour s'amuser, relire ses auteurs adorés ou se délecter de citations merveilleuses... Et, surtout, apprendre toujours, en se trompant, parfois !

05/2023

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Critique littéraire

Philippe Delerm et le minimalisme positif

Cet essai s'attache à cerner, au fil d'une analyse aussi fine qu'argumentée, les traits caractéristiques de l'œuvre de Philippe Delerm, auteur dont le succès ne se dément pas depuis la publication de La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (Gallimard, 1997). Cette œuvre se fonde sur un nouvel art de vivre - et d'écrire -, articulé autour du quotidien, dont on peut repérer l'éclosion, en littérature, dans le courant des années 80 ; à cette époque, plusieurs auteurs, sans se connaître les uns les autres, ont entrepris presque simultanément des écritures nouvelles qui, malgré leur indépendance, se retrouvent aujourd'hui, avec le recul de l'exégèse, dans une sensibilité commune. C'est ainsi que l'on rencontre, à la croisée de cette " mouvance " littéraire révélée par le succès de Philippe Delerm, Christian Bobin, Colette Nys-Mazure, ou encore, Eric Holder et Jean Libis : chacun, à sa manière, se nourrit d'un quotidien dont l'écriture ne cesse d'interroger la validité d'une frontière entre le réel et la fiction. Chemin faisant, Rémi Bertrand dégage une certaine parenté qui unit ces œuvres d'inspirations pourtant diverses, et montre comment, par le pouvoir des mots, ces auteurs entreprennent de déployer le réel, révélant l'intensité de chaque instant vécu, dont ils dévoilent des significations nouvelles. Le " minimalisme positif " désigne cette fragmentation du réel et ce que celle-ci implique : une manière spécifique d'être au monde, consacrant le présent comme temps unique et le quotidien comme seul espace d'accomplissement possible. De La Cinquième Saison (1983) à Enregistrements pirates (2003), écriture, éthique et esthétique sont successivement approfondies afin d'éclairer au mieux les processus d'approche du quotidien mis en œuvre par Philippe Delerm et, conjointement, de discerner les contours du minimalisme positif.

01/2005

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Critique

Petit soldat dans la Grande Guerre. Le combattant juvénile dans la littérature française entre 1914 et 1918

Dans ce texte bref, Daniel Aranda se livre à une synthèse inédite sur le personnage de l’enfant soldat dans la littérature populaire et de jeunesse publiée entre 1914 et 1918, exhumant pour l’occasion des textes dont une sélection est reproduite en fin d’ouvrage. Si les textes étudiés s’inscrivent dans une tradition littéraire apparue dès le XIXe siècle, deux particularités les distinguent de ceux qui les précèdent. D’une part, leurs auteurs écrivent des histoires de la Grande Guerre pendant la Grande Guerre, ignorant donc tout de son dénouement. Il s’agit ainsi d’une littérature de circonstance, en prise avec l’actualité, qui n’a pas seulement pour objectif de divertir ou d’instruire le lecteur, mais également de peser sur son état d’esprit, ses convictions. La rencontre entre littérature et propagande est ici patente, même si la variété des liens entre manifestations littéraires du combattant juvénile et information journalistique du temps est immense. D’autre part, en 1914, l’emploi d’«enfants soldats» par l’armée n’est plus licite puisqu’il faut être âgé de 17 ans au moins pour être incorporé. Si certains auteurs se refusent donc à mettre en scène de jeunes enfants dans la guerre, d’autres, au contraire, célèbrent cette figure. Les évolutions du personnage du combattant juvénile, au sein des récits comme en tant qu’archétype, sont ainsi passionnantes. On constate notamment qu’il connaît un déclin progressif dans la littérature au fur et à mesure que se déroule la guerre. A cet égard, il a pour complément et concurrent le personnage du «poilu», qui résiste mieux à cette désaffection, l’auteur posant comme hypothèse que le tout jeune combattant représenterait la France telle qu’elle s’appréhendait dans les premières semaines du conflit, lorsque la situation militaire était particulièrement critique.

11/2021

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Genres et mouvements

Rencontre d'un excentrique et d'une parodie sur une table de dissection

A l'enseigne de la célèbre formule de Maldoror, parodiée à juste titre pour l'occasion, Daniel Sangsue revient sur deux de ses spécialités : le récit excentrique et la parodie, qu'il croise au fil de dix essais portant principalement sur la littérature du XIXe siècle. L'excentrique, c'est Nerval, étudié au prisme de son récit fantaisiste phare Les Faux Saulniers, de ses canards et autres mystifications, de ses récits de voyage humoristiques et au soleil noir de ses livres rêvés et infaisables. L'excentricité, c'est aussi, dérivé de Tristram Shandy, le filon de l'essayisme sternien, suivi dans une série de récits qui procèdent par "digressions opinionatives" et vont de Vie et opinions du Chat Murr d'Hoffmann aux Opinions de Jérôme Coignard d'Anatole France. Quant à la parodie, l'auteur la présente à travers le théâtre, la presse satirique et les cercles fumistes du XIXe siècle, avant de s'intéresser à quelques nouvelles formes qu'elle investit au XXe et XXIe siècle : bande dessinée, cinéma, télévision, Internet... Le pastiche est ensuite abordé dans ses rapports avec la parodie et dans ces manifestations originales que sont les supercheries des auteurs supposés et les écrits spirites, de même que les vieux-coppées produits par les zutistes. Enfin quatre auteurs font l'objet d'un éclairage particulier : Dumas, qui parodie sa propre pièce, Henri III et sa cour, dans La Cour du roi Pétaud ; Maupassant, tenté par la parodie, qui en joue avec le cadre de ses récits et dans une chronique d'anti-voyage ; Rimbaud, qui la pratique à outrance avec un effet pharmakon, et Robert Caze, petit naturaliste qui passe quelques chefs-d'oeuvre de la littérature occidentale à la moulinette désidéalisante de ses parodies D'après les maîtres.

10/2021

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Divers

L'épopée infernale. Le livre dont vous êtes l'héroïne

Vous avez toujours rêvé de vivre l'aventure, la vraie, avec un grand A ? Vous voulez du frisson, de l'adrénaline ? Qu'à cela ne tienne, on va vous en donner ! Laissez au vestiaire vos slips en peau de bêtes, vos casques à cornes et autres armures en fer ridicules. Vous n'en aurez pas besoin là-bas. Pas plus que de votre gros glaive. Dans le dangereux et terrifiant monde de la BD, vous ne pourrez comptez que sur votre crayon et votre carton à dessin pour vous défendre. Il faudra avoir le coeur solide, d'autant que pour augmenter la difficulté et corser sévèrement les épreuves, vous incarnerez non pas un auteur mais une AUTRICE. Avec L'EPOPEE INFERNALE, Emilie Plateau parodie les mythiques livres " dont vous êtes le héros " qu'on pouvait lire adolescent dans les années 90. Sauf qu'au lieu de vivre une épopée d'heroic fantasy, on va subir les mésaventures quotidiennes d'une autrice de bd. De l'envoi d'un nouveau manuscrit à des maisons d'édition à sa publication en livre, en passant par les invitations à des festivals ou à des rencontres-dédicaces en librairies, Emilie Plateau passe au peigne fin le microcosme de la bande dessinée et dénonce avec humour aussi bien la situation précaire des autrices et auteurs en général que le combat de longue haleine des femmes dans un milieu encore bien trop souvent sexiste et misogyne. Les lectrices et les lecteurs devront faire des choix cruciaux pour progresser dans cette quête interactive et déjouer les pièges d'un parcours semé d'embûches. Et qui sait ? Peut-être à la fin remporteront-iels le Saint Graal convoité par tant d'autrices et auteurs de bande dessinée : le Fauve d'or à Angoulême !

10/2021

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Littérature étrangère

Littérature africaine. L'ancien et le nouveau autour des indépendances

La lecture en un temps parée d'une exigence particulière s'écarte volontairement des normes admises et établies. L'exigence est celle de la Célébration du cinquantenaire des indépendances africaines. Nous avons voulu, en premier lieu, célébrer la littérature africaine en elle-même, puis, accessoirement, la porter à la connaissance des uns et des autres. Aussi, nous nous sommes mis en tête de voir traiter dans les oeuvres des auteurs africains considérés, la problématique des indépendances. Une manière de lire dirigiste, orientée et attentiste nous portant à présumer de ce que nous voulons nous mettre sous la dent. Une manière de lire nous aiguillant à débusquer dans les oeuvres trois traits en priorité, à savoir : l'espace diégétique, qui nous dicte de quel pays est originaire l'auteur ; le passage de l'ancien au nouveau, c'est-à-dire d'une société traditionnelle à une société moderne ; la problématique des indépendances. Nous disons ici notre étonnement et notre admiration pour une littérature de belle eau et de bonne facture. Nous avons été nourris, irrigués, séduits par les belles proses qui ont défilé devant nos yeux. Séduit au point de vouloir prolonger l'aventure au-delà du désir d'être en consonance avec la Célébration. Nous avons eu des coups de coeur, notamment pour le roman phare de Kourouma, Les soleils des indépendances, pour Ô pays, mon beau peuple ! d'Ousmane Sembène, pour L'Enfant noir de Camara Laye et enfin pour Le Chant du lac d'Olympe Bhêly-Quénum. Mais tout est à prendre, car ce sont toutes des oeuvres précieuses. Nous vous invitons à noter les titres des livres d'auteurs africains qui ont été étudiés afin de vous les procurer pour enrichir votre bibliothèque.

04/2013

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Sciences historiques

De la censure . Essai d'histoire comparée

Qu'est-ce que la censure ? L'historien croit disposer d'un concept unitaire mais plonge-t-il dans les archives qu'il est alors saisi par la diversité des expériences qu'en firent ceux qui la subirent - en l'occurrence, dans la France des Bourbons, dans l'Inde coloniale et dans la République démocratique allemande. Peut-on cependant dégager des trais communs à ces trois situations ? La première dimension est la répression : Mlle Bonafon, treize ans d'internement dans un couvent pour avoir écrit un conte de fées politique (Tanastès) ; Mukunda Lal Das, trois ans "d'emprisonnement rigoureux" pour avoir entonné la très suggestive "Chanson du rat blanc" ; Walter Janka, cinq ans d'isolement carcéral pour avoir publié Lukács, un auteur tombé en disgrâce. La seconde dimension comparative est l'herméneutique : la censure est une lutte sur le sens. Elle implique le décodage de références dans un roman à clé ou des querelles sur la grammaire sanskrite, elle suppose toujours des débats interprétatifs qui conduisent peu ou prou à une collaboration entre censeurs et auteurs. Les deux parties comprennent la nature du donnant-donnant : la coopération, la complicité et la négociation caractérisent la façon dont les auteurs et les censeurs opèrent, au moins dans les trois systèmes étudiés ici. Plus qu'un simple affrontement entre création et oppression, la censure, en particulier aux yeux du censeur, apparaît coextensive à la littérature, au point de s'en croire la source. L'écrivain Norman Manea, quand il reconsidérait les coupes qu'il avait acceptées afin que son roman L'enveloppe noire parût dans la Roumanie de Ceausescu, ne regrettait pas tant l'amputation des passages critiques que le processus de compromis et de complicité qui lui faisait conclure au "succès à plus long terme de la Censure, là où il n'était pas visible...".

09/2014

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Critique littéraire

L'exil comme épreuve littéraire. L'écrivain iranien face à ses homologues

Source de débats, parfois de querelles, d'inquiétudes et, surtout, d'un important renouvellement thématique et stylistique, la question de l'immigration et de l'exil a marqué la fin du XXe siècle, tant dans la littérature française que dans celle des autres cultures. Les auteurs, comme chaque exilé, cherchent à donner sens à cette expérience. Jusqu'à l'époque actuelle, les oeuvres de l'immigration et de l'exil ont souvent été influencées par l'expérience de leurs auteurs. Elles évoquaient le souvenir douloureux d'une perte et d'un vertige identitaire, mais aussi l'engagement d'un auteur qui a adopté une nouvelle langue. Aujourd'hui, une nouvelle génération d'écrivains semble avoir pris le relais. Avec deux romans à l'appui, Le Voyage des bouteilles vides de l'Iranien Kader Abdolah et Les belles choses que porte le ciel de l'Ethiopien, Dinaw Mengestu, cet ouvrage démontre l'évolution de la littérature contemporaine de l'exil, et cela surtout en redéfinissant l'identité du personnage exilé. L'individualisme est valorisé au détriment du sentiment d'appartenance culturelle. L'exilé est désormais un être cosmopolite qui se situe à la croisée de différentes cultures tout en poursuivant son parcours personnel d'intégration. Le roman iranien d'exil, libéré de ses contraintes politiques et sociales, offre une vision originale vis-à-vis des autres littératures. Grâce à sa rencontre avec d'autres sphères de culture, il s'engage à mieux comprendre "l'homme", et plus particulièrement "l'Iranien". Le regard réflexif porté sur l'existence, l'Iran et l'interaction entre la culture de ce pays et celle de la nouvelle terre d'accueil, est l'un des facteurs majeurs de l'enrichissement de la littérature d'exil iranienne.

04/2015

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Littérature française

Sur le fil... Nouvelles élues par le concours Imperialdream

Imperialdream est une association née sous l'impulsion de deux adolescents sous forme de site Internet qui proposait des extraits romanesques de jeunes auteurs. L'objectif premier de l'organisme est de promouvoir les artistes de tout horizon artistique. Par conséquent, un projet initial fut lancé dans le but de découvrir de nouveaux talents en janvier 2009: un concours de nouvelles fantastiques. L'organisme a constitué un jury composé d'auteurs déjà publiés, de professeurs de langue française, d'une bibliothécaire et de membres volontaires de l'organisme. Les cinq heureux auteurs sélectionnés ont connu l'édition à la clef, grâce au soutien de la maison d'édition " Mille Plumes ".

10/2009

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Littérature française

Essais

En 1971, la Pléiade publiait "Contre Sainte-Beuve" précédé de "Pastiches et mélanges" et suivi de "Essais et articles" . L'édition qui paraît aujourd'hui est dotée d'un sommaire considérablement enrichi et d'un titre qui témoigne de ses intentions. Exit le triple intitulé dominé par le massif central du Contre Sainte-Beuve. Choisir le titre Essais, c'est reconnaître à la fois l'unité et l'incertitude générique de l'oeuvre de Proust. Comme le souligne Antoine Compagnon, Proust fut toujours partagé, dans son désir d'écrire, entre narration et réflexion. Son roman est riche de développements critiques. Son oeuvre de réflexion connaît des développements romanesques. Son projet sur Sainte-Beuve, il le qualifie d' "essai" , terme qui s'appliquait à des textes à la composition très libre. A preuve, la définition que le critique du Figaro, André Beaunier, donne de "Sur la lecture" , préface de Proust à Sésame et les lys de Ruskin (1906) : "un essai original, et délicieux, émouvant, plaisant, gai parmi les larmes, mélancolique avec discrétion ; les souvenirs s'y mêlent aux rêveries, la fantaisie à la réalité, comme dans l'âme d'un philosophe très sensible" . Des lignes qui annoncent l'expérience unique qu'offre la lecture des essais de Proust. Incertitude générique, donc : les Pastiches et mélanges reprennent en 1919 "Sur la lecture" et d'autres essais essentiels, mais aussi les pastiches de "l'affaire Lemoine" , cette "critique en action" dans laquelle le récit a toute sa place. Et Contre Sainte-Beuve est certes un essai, mais narratif : c'est au cours d'une conversation avec sa mère que l'auteur entend critiquer la méthode de Sainte-Beuve. Mais voici que surgissent des personnages, Swann, les Guermantes, un Montargis au profil de Saint-Loup, un Guercy qui annonce Charlus. Ces développements romanesques constituent un nouveau départ pour le roman que l'on sait. Ils signent aussi la fin du projet Sainte-Beuve et expliquent pourquoi Contre Sainte-Beuve n'existe que dans l'idée qu'on s'en fait. Dans sa première édition (1954), le livre comportait des chapitres romanesques. Dans la seconde (1971), seules étaient retenues les pages critiques. On propose ici un "Dossier du Contre Sainte-Beuve" , titre et dispositif plus conformes aux manuscrits conservés. Quant aux nombreux essais - critiques, études, chroniques, entretiens ou amples analyses -, ici plus nombreux que jamais, parus dans les revues et journaux du temps et non recueillis par Proust, ou encore révélés après sa mort, ils témoignent de l'ambition littéraire la plus haute et sont l'accompagnement obligé de la Recherche.

04/2022

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XVIIe siècle

Le roi a ri

Un séjour primesautier dans la France du Grand Siècle qui révèle les secrets de la relation entre Louis XIV et Molière qui complète les publications de l'année Molière d'un récit plus intime non dénué de positions historiques pouvant être polémiques. Un livre très agréable à lire, amusant et intéressant. Un côté Irvin Yalom s'il écrivait sur le théâtre et non sur la philo. Louis XIV fait de Molière, qui a découvert une forme nouvelle de rire, un de ses protégés. Il rit aux spectacles de ses pièces à la Cour, ce qui leur garantit un succès immédiat. Cette confiance et le caractère subversif de ses dialogues valent à l'auteur une cabale rocambolesque dont il se tire de justesse. Les deux grands personnages deviennent intimes et lors d'entrevues secrètes, le Roi suggère au dramaturge son Tartuffe qu'il interdira pourtant après une unique représentation. Ce n'est que cinq ans plus tard qu'il sera joué à nouveau alors que Molière est déjà malade, perd ses proches et sent l'ombre de la mort le recouvrir peu à peu. Le roi a ri se concentre sur l'histoire privée de deux grandes figures, Molière et Louis XIV, de leurs entretiens secrets avérés, et de leurs influences mutuelles sur fond de lutte politique contre le jansénisme, pour construire un récit primesautier de la France du Grand Siècle, absent des manuels d'histoire et de français. Chemin faisant, ce roman met en scène d'attachants personnages, comme cet espion du roi aveugle et obèse qui perce les secrets des âmes à l'ouïe. Ils permettent de savamment tisser la toile de l'intrigue et de faire jouer dans le récit les mythes et mystères de la vie de Molière - soupçons de mariage incestueux, réutilisation de la plume de Corneille, etc. Sans jamais donner à son érudition la moindre lourdeur, Dominique Labarrière fait défiler avec son style à la fois enlevé et charmant, une galerie mythique de grands personnages historiques, tout en ponctuant l'intrigue de savoureuses anecdotes et des petits secrets de la grande histoire. Eclairant plus que jamais les travers de notre époque, le roman met en exergue la puissance du rire comme arme politique. Plus encore, il en magnifie la force libératrice, au-delà des circonstances de l'époque. Ce rire de Molière, tolérant et moderne, éclaire en creux les travers de notre époque parfois engoncée dans un ordre moral plus pernicieux encore qu'au Grand Siècle.

09/2022

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Histoire internationale

Les trois Rois. La monarchie marocaine, de l'indépendance à nos jours

À une année du cinquantième anniversaire de l'indépendance du Maroc, Les Trois Rois retrace l'histoire politique du royaume depuis la fin du Protectorat, histoire qui se confond avec celle des trois derniers représentants de la dynastie alaouite. C'est que, au centre du système marocain, comme le souligne l'anthropologue Abdallah Hammoudi, se trouve " la figure bipolaire du monarque qui, selon les circonstances, peut aussi bien incarner la sainteté qu'être source de violence, et cela sans transition aucune ni contradiction apparente ". " Père de l'indépendance ", Mohammed V vénéré par ses sujets, a laissé le souvenir d'un saint homme. La réalité, si l'on se fie à ceux qui l'ont bien connu ou aux archives diplomatiques, est beaucoup plus complexe. Hassan II, au contraire, a longtemps véhiculé une image déplorable. " L'image que j'avais au départ de Hassan Il était tellement négative que j'ai confondu l'immoralité et l'inintelligence ", note jean Daniel dont l'opinion a beaucoup évolué en rencontrant régulièrement le monarque. Chez Hassan II, la réalité est donc également plus nuancée. Chez lui, le meilleur - la " Marche verte ", les médiations au Proche-Orient, une certaine vision du monde - a côtoyé le pire : un déficit social considérable, la corruption, le bagne de Tazmamart et les multiples atteintes aux droits de l'homme. En fait, Hassan II a surtout conforté l'institution monarchique mais, malheureusement, le progrès social n'a pas accompagné la stabilité politique. Quant au chef actuel de la dynastie, Mohammed VI, il n'a pas encore été véritablement confronté aux épreuves de la vie. Appelé à ses débuts " roi des pauvres ", il a depuis rectifié le tir en affirmant qu'il était le roi de tous les Marocains, " y compris des riches ". Des entretiens avec quelques-uns des hommes qui ont le plus marqué la vie politique marocaine (les femmes n'y ont fait que tardivement leur entrée) ainsi qu'avec un certain nombre d'hommes politiques et de diplomates étrangers nourrissent abondamment ce travail qui a bénéficié par ailleurs des recherches et des multiples contributions de politologues, d'historiens ou de journalistes, marocains en majorité, mais aussi européens ou américains. Enfin, la consultation des archives du Quai d'Orsay, hélas limitée dans le temps puisque les dernières trente années ne sont pas encore ouvertes, a permis à l'auteur de mieux mesurer le poids de la France dans les années décisives qui ont suivi l'indépendance. Une synthèse irremplaçable sur un demi-siècle d'histoire du royaume chérifien, maillon fort de " l'Occident arabe ".

09/2004

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Couple, famille

Une genération blessée

Un petit qui cherche désespérément le regard de son père ou de sa mère, alors que l'attention de ces derniers est constamment happée par leur smartphone ; la scène se répète jour après jour... Dans un quotidien où le temps court de plus en plus vite, nous sommes collectivement en train d'élever, au panthéon de notre société matérialiste et individualiste, une génération blessée. Privés de la présence de leurs parents, tuteurs de la construction de leur personnalité, sur quoi et sur qui s'appuient les enfants pour grandir et se bâtir ? Sur les petits amis qu'ils croisent tous les jours, seuls points stables de leurs pérégrinations journalières ? L'auteure, qui parle ici avec sensibilité des enfants qu'elle côtoie activement depuis 50 ans, nous propose de renouer avec des gestes simples qui ont le pouvoir de transformer toute la société : redonner du temps, de l'attention, des mots, des regards et de la tendresse à nos enfants. Et si nous essayions ?

03/2019

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Ecrits sur l'art

Cinq serviteurs du sacré et des arts. De Léon Boudal et Franz Stock à Dom Robert

La nature fait aujourd'hui l'objet d'une prise de conscience écologique : une impulsion cependant trans-séculaire qui peut en fait inciter à la méditation, s'inscrire dans un rapport à la philosophie, voire au mysticisme. Cet ouvrage traite de la production artistique, littéraire de cinq artistes religieux par vocation (Léon Boudal, Sabine Desvallières, Franz Stock, Emile Legault et Dom Robert) engagés dans un processus créatif prenant appui justement sur un rapport au milieu naturel. Acteurs d'une société imprégnée de mutations socioculturelles, tous les cinq ont été à la recherche d'une esthétisation de la nature que leur connaissance affinée de la Genèse a sacralisée. L'auteure analyse alors pour chacun d'eux la part de dimension esthétique du sacré et la part de subjectivité personnelle (conditionnée par le vécu, l'éducation, les valeurs sociales) en matière de perception esthétique de cette nature, de leur approche de l'Art, déterminant l'intérêt créatif de leurs productions respectives.

06/2023

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Histoire et Philosophiesophie

La science sur un plateau. Au nord de Caen, un demi-siècle de développement 1967-2017

En 1957, l'université de Caen inaugurait, avec faste et éclat, son campus nouvellement reconstruit sur les hauteurs du Gaillon. Déjà la nécessité de répondre à la croissance des effectifs et aux exigences de la recherche scientifique et des formations académiques nouvelles amenait à réfléchir à d'autres implantations. C'est un vaste espace, encore agricole, situé au nord de la ville, qui a été choisi, pour accueillir des composantes de l'université et des établissements de recherche, de formation et de santé. Fruit des synergies d'acteurs venus de divers horizons, le Plateau Nord est devenu, en cinquante ans, pour l'agglomération caennaise et pour la Normandie, le coeur d'activités scientifiques de reconnaissance internationale, ainsi qu'un pôle de développement économique à forts enjeux. Rédigé à l'initiative des Amis de l'université de Caen Normandie, illustré par de nombreux témoignages et documents iconographiques, cet ouvrage collectif retrace une histoire encore en devenir

09/2018

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Théâtre

4CV

4CV, comme quatre couloirs de vie, quatre personnages d'une même famille : le père, la mère, le frère, la soeur. Cette dernière est partie vivre à la ville, tandis que les trois autres vivent à la campagne : ils ne parviennent plus à se comprendre. Mais ils sont rassemblés à la suite d'un événement malheureux qui les contraint peu à peu à fissurer les couloirs qui les séparent. La parole se libère, difficilement, les souvenirs enfouis ressurgissent. Les personnages de Manoell Bouillet sont des taiseux, mais progressivement souffle un petit vent de liberté qui ébranle les carcans des dominations en jeu dans l'espace clos de la famille : dominations économique, patriarcale, religieuse et linguistique. Ciselant les mots, empruntant parfois la voix du gallo, l'auteure signe un texte ancré dans la terre, violent et pudique. Mais, grâce à un verbe poétique_et distancié, cette fable pour quatre acteurs va bien au-delà du reportage sociologique sur les errements intimes en milieu rural.

11/2012

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Genres et mouvements

Des revues et des femmes. LA PLACE DES FEMMES DANS LES REVUES LITTÉRAIRES de la Belle Époque jusqu'à la fin des années 1950

De la revue Femina à la revue Tel quel, en passant par la citadelle - masculine ? - de La NRF, où se trouvent les femmes dans les revues littéraires de la première moitié du XXe siècle ? De la vitrine que constituent les sommaires aux coulisses de leur conception, les revues sont le lieu où s'exercent les rapports de force les plus imperceptibles, que seule une approche approfondie, attentive à la part souterraine de leurs activités, permet d'appréhender. Parmi ces acteurs oubliés, les femmes constituent une catégorie particulièrement peu visible, alors qu'elles ont été amenées à accomplir les activités les plus diverses : directrices de revues, critiques, traductrices, auteures et mécènes. Cet ouvrage interroge la présence, la visibilité et les diverses fonctions des femmes dans les revues littéraires, de la Belle Epoque aux années 1950, en France. Ont-elles intériorisé les "règles de l'art" masculin de la littérature ? Dans quelle mesure s'affirment-elles ou reconduisent-elles un rapport de genre qui leur est a priori défavorable ?

02/2022

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Sociologie

Accueillir la vie en temps de pandémie

Accueillir la vie dans un contexte potentiellement traumatique, comme celui de la crise Covid, doit se penser avec les parents, entre professionnels et également avec tous les acteurs du "corps social" . Car l'arrivée d'un bébé se noue aux générations précédentes dans une histoire qui lui est racontée collectivement. Un enfant nait dans sa famille mais aussi dans une communauté qui l'accueille. Alors, quand les liens entre générations sont empêchés, quand la peur de la mort est présente, comment le temps des naissances, l'accueil du nouveau-né, la parentalité et les transmissions qui y opèrent traversent-ils ce contexte inouï ? En écho à sa propre histoire d'enfance et renouant avec l'indispensable transmission, l'auteure analyse la crise au travers des naissances et du devenir parent. Pour les professionnels, il s'agit de retrouver le plaisir et le sens du travail d'équipe sans faire l'impasse sur l'indispensable présence "en réel" que requièrent les liens périnataux.

05/2022

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Sciences politiques

Sniper. Ma guerre contre Daech

" Nous n'avions presque pas d'argent, nous manquions des équipements les plus élémentaires comme les jumelles et les radios. Nos fusils étaient souvent plus vieux que nous. Mais à Kobané, entre septembre 2014 et janvier 2015, 2 000 des nôtres, hommes et femmes, ont stoppé les 12 000 soldats de l'Etat islamique. " En 2002, à l'âge de 19 ans, Azad est enrôlé dans l'armée iranienne où il est contraint de se battre contre son propre peuple, les Kurdes. Il décide alors de fuir au Royaume-Uni, où il obtient la nationalité britannique. Plus de dix ans plus tard, de retour au Moyen-Orient, Azad reprend les armes, mais cette fois pour se battre aux côtés des siens. C'est ainsi qu'en 2014, après un entraînement comme tireur d'élite, Azad devient l'un des 17 snipers déployés par l'armée kurde lorsque Daech s'empare de la ville de Kobané, dans le Rojava, la nouvelle région autonome des Kurdes entre Turquie et Syrie. Peu nombreux face aux djihadistes, les Kurdes ne pouvaient gagner qu'en les éliminant un par un. Azad en a abattu plus de 200. Dans Sniper, il relate sans filtre ni faux-semblants ces neuf mois de batailles sanglantes. Et le prix à payer pour vaincre les islamistes. Des sacrifices qui ont permis de sauver non seulement une ville, mais aussi tout un peuple et ses terres. Quand Kobané a été libérée, l'Etat islamique a amorcé sondéclin. Ce récit de guerre cru, impossible à lâcher, est aussi une autobiographie d'une poésie poignante. Ce témoignage marquant, traduit dans de nombreux pays, raconte comment quelques milliers d'hommes et de femmes ont réussi l'impossible en concrétisant leur rêve de liberté. Azad Cudi a aujourd'hui 35 ans. Il vit à Londres.

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Littérature étrangère

Le déclin de la lune

Le déclin de la Lune "Tout est mémoire." Après avoir retracé le destin de trois générations d'une famille ouvrière américaine, Joseph Coulson achève son roman sur ce constat désabusé. Rien n'a jamais été facile pour les Tollman : quand le père, réparateur de radios, se retrouve à la rue, victime de la grande dépression des années 1930, ils sont contraints de quitter Cleveland et d'aller vivre sous une tente en pleine campagne. Stephen, le fils cadet, évoque cette période misérable mais bucolique avec un certain bonheur, malgré la cécité naissante de la mère, la cruauté des gamins de l'école et une nature plutôt hostile dont les arbres morts sont les inquiétants vigiles. Sans doute la vitalité et l'obstination de Phil, le frère aîné, font-elles à cette époque écran à la malchance. Quand Katherine, narratrice de la deuxième partie du livre, rencontre Phil, il est devenu un ténébreux jeune homme qui chavire le cœur de la belle pianiste avant de la quitter pour s'engager dans l'armée de l'air. Nous sommes en 1939. La fatalité familiale et les épreuves de la guerre finiront par avoir raison de Phil : en 1968, c'est un père alcoolique et violent que décrit son fils James, adolescent dans l'Amérique des hippies, des Black Panthers et de la guerre du ViêtNam. Un déclin qui trouve son aboutissement dans la dernière partie du livre, lors d'une saisissante crise d'autodestruction. Bien qu'il soit le seul à ne jamais y livrer son point de vue, Philip Tollman est au cœur de ce roman polyphonique à l'écriture remarquablement modulée. Son destin brisé est emblématique de celui de sa famille en même temps qu'il nous parle d'une certaine Amérique, celle des laissés pour compte.

10/2005

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Chanson française

Il était une fois mes chansons

Lynda Lemay, album par album Il lui fallut deux ans pour, débarquant du Québec en parfaite inconnue, passer de la minuscule cave du Sentier des Halles, à Paris, en 1998, au légendaire Olympia dont elle est devenue la plus fidèle des pensionnaires avec soixante passages en vedette au compteur. Record en cours. Trop longues et théâtrales pour être diffusées en radios, les chansons de Lynda Lemay ont séduit le public par la scène. Et c'est peu dire qu'elle est une artiste adorée. " Elle n'a pas des admirateurs, mais des dévots " disait Charles Aznavour qui d'entrée, l'avait prise sous son aile. Une chanteuse populaire en somme, en Europe francophone (elle a vendu quatre millions d'albums en France) comme au Québec ; ainsi qu'une artiste reconnue par ses pairs puisqu'elle compte six nominations aux Victoires de la Musique (Chanteuse de l'année en 2003) et trois Félix outre-Atlantique ! . Passant du rire aux larmes avec un naturel époustouflant, Lynda Lemay est une fabuleuse " raconteuse d'histoires ", douée d'un sens mélodique singulier et d'un charisme saisissant. Une songwriter à l'américaine que ses fans écoutent en prière, parce que ses chansons folk ont le reflet des miroirs et qu'elles leur parlent d'eux. " La Visite ", " Le plus fort c'est mon père ", " Les Souliers verts ", " Maudits Français ", " Les Filles seules ", " La Centenaire ", " Ceux que l'on met au monde ", " Une mère ", " Mon nom " Autant de chansons poétiques, intemporelles et parfaitement construites qui ont fait de Lynda Lemay une artiste unique en son genre. En revenant sur son enfance, ses influences et sa carrière, Lynda Lemay effeuille ici l'ensemble de sa discographie. Un témoignage précieux qui dévoile pour la première fois les secrets d'oiseau d'un répertoire de haute futaie.

10/2021

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Terrorisme

Sniper. Ma guerre contre Daech

"Nous n'avions presque pas d'argent, nous manquions des équipements les plus élémentaires comme les jumelles et les radios. Nos fusils étaient souvent plus vieux que nous. Mais à Kobané, entre septembre 2014 et janvier 2015, 2000 des nôtres, hommes et femmes, ont stoppé les 12 000 soldats de l'Etat islamique". En 2002, à l'âge de 19 ans, Azad est enrôlé dans l'armée iranienne où il est contraint de se battre contre son propre peuple, les Kurdes. Il décide alors de fuir au Royaume-Uni, où il obtient la nationalité britannique. Plus de dix ans plus tard, de retour au Moyen-Orient, Azad reprend les armes, mais cette fois pour se battre aux côtés des siens. En 2014, après un entraînement comme tireur d'élite, Azad devient ainsi l'un des 17 snipers déployés par l'armée kurde lorsque Daech s'empare de la ville de Kobané, dans le Rojava, la nouvelle région autonome des Kurdes entre Turquie et Syrie. Peu nombreux face aux djihadistes, les Kurdes ne pouvaient gagner qu'en les éliminant un par un. Azad en a abattu plus de 200. Dans Sniper, il relate sans filtre ni faux-semblants ces neuf mois de batailles sanglantes. Et le prix à payer pour vaincre les islamistes. Des sacrifices qui ont permis de sauver non seulement une ville, mais aussi tout un peuple et ses terres. Quand Kobané a été libérée, l'Etat islamique a amorcé son déclin. Ce récit de guerre cru, impossible à lâcher, est aussi une autobiographie d'une poésie poignante. Traduit dans de nombreux pays, il raconte comment quelques milliers d'hommes et de femmes ont réussi l'impossible en concrétisant leur rêve de liberté. Azad Cudi a 37 ans. Il vit à Londres.

08/2023

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Faits de société

Le coup de marteau sur la tête du chat. La science des faits divers

Considérez deux titres d'articles récemment parus : " Pour se venger de sa mère, il tue son chat à coups de marteau " et " Etude expérimentale de l'embolie gazeuse par voie carotidienne chez le chat ". Dans les deux cas, le chat a passé un mauvais quart d'heure. Dans les deux cas, les faits se sont produits à Marseille, dans un quartier défavorisé de la ville pour l'un, à l'Institut de neurophysiologie et psychophysiologie pour l'autre. Le premier article est un fait divers, le second, de la science. Et si le premier chat est mort pour rien, les autres ont fait progresser la connaissance sur les embolies. Mais la différence est-elle aussi profonde qu'on le croit ? Afin de le savoir, pourquoi ne pas traiter le fait scientifique comme un fait divers, et – plus ardu – le fait divers comme un fait scientifique ? La presse offre bien des exemples : Physique : " Le présumé violeur se défend : "J'ai trébuché et je l'ai pénétrée par accident." " Chimie : " Ils vendaient une potion magique capable de changer du papier ordinaire en billets de banque " Médecine : " Des radios du poumon de Marilyn Monroe adjugées 45 000 dollars dans une vente à Las Vegas " Ethnologie : " Il meurt en plein acte sexuel avec un épouvantail " Un panel de cas choisis avec saveur pour nous faire rire autant que réfléchir. Edouard Launet a été ingénieur et journaliste scientifique, notamment au service Culture du quotidien Libération. Il est cofondateur de la revue culturelle en ligne Délibéré et a déjà publié une dizaine d'ouvrages, dont ses succès au Seuil, Au fond du labo à gauche (2004), Viande froide cornichons (2006), Sexe machin (2007), Au fond du zoo à droite (2009).

10/2017

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Communication - Médias

La collision des récits. Le journalisme face à la désinformation

C'est devenu un lieu commun : les fake news ont envahi internet, et c'est la faute aux médias sociaux. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment expliquer cette vague de désinformation ? Sommes-nous réellement entrés dans l'ère dite de la "post-vérité"? Pour Philippe de Grosbois, il s'agit d'abord et avant tout d'une crise de confiance envers le journalisme "positiviste", qui prétend être fondé sur des faits empiriques et une éthique de la neutralité. Si les fausses nouvelles prolifèrent, ce n'est pas simplement parce qu'un public passif et crédule se fait berner par des "faits alternatifs", mais parce que les récits des médias traditionnels sonnent de plus en plus faux à nos oreilles. Parallèlement à la montée du néolibéralisme, un nouveau "régime de vérité" a émergé à la fin du siècle dernier : non plus celui des faits tangibles et soi-disant "objectifs", comme dans le journalisme positiviste, mais celui de la vérité ressentie. Le succès des radios d'opinion, la multiplication des chroniqueurs démagogues ou l'élection de Donald Trump en témoignent, ce sont principalement les forces de droite et d'extrême droite qui ont accaparé ce régime de vérité. Pandémie aidant, les théories complotistes ont gagné du terrain, brouillant encore davantage les frontières entre le réel et le virtuel, le vrai et le faux. C'est la collision des récits. Pour regagner la confiance du public, les journalistes auraient intérêt à opérer un virage dans leur rapport à la vérité et au pouvoir. Accepteront-ils de reconnaître les biais inhérents à leur métier ? Sauront-ils renouer avec les citoyen.ne.s dans un esprit de démocratisation de la société? Malgré les critiques qu'il leur adresse, c'est l'espoir que porte Philippe de Grosbois avec cet essai qui déjoue tous les clichés sur le quatrième pouvoir.

05/2022

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Cinéma

Mon enfance, quelle histoire !

Ce livre est une enquête sur le mystère Franck Ferrand. Lui qui aime tant les énigmes de l'Histoire, révélera-t-il la sienne ? Des côtes normandes aux rues de Poitiers, des salons de Versailles aux studios de Radio classique, Catherine Lalanne noue avec l'écrivain des conversations intimes et partage avec le lecteur ses impressions et ses découvertes... Comment l'enfant de petits commerçants poitevins se laisse-t-il fasciné par les récits d'Histoire ? Comment la voix des maîtres, d'Alain Decaux et André Castelot à Pierre Bellemare, l'inspire-t-il ? Comment les rencontres amicales, comme avec Stéphane Bern, le conduisent à conter inlassablement les grandes heures qui ont fait la France ? Pour le savoir, il faudra arpenter le territoire de l'enfance, retrouver le vieux poste de télévision toujours en place dans la maison familiale, tendre l'oreille et se laisser guider par la mémoire impressionnante de l'historien. Et pour prendre garde aux fausses pistes ouvertes par l'ironie malicieuse de Franck Ferrand, la journaliste est le guide idéal, qui débusque la vérité d'une riche histoire personnelle... Un passage de l'autre côté du miroir aussi troublant que touchant !

10/2019

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Romans historiques

Pourquoi tu t'en vas ? Une enfance algéroise

La vie est belle, Riri est un enfant heureux... Arrive le deux Novembre mille neuf cent cinquante-quatre. La radio et les journaux ne parlent que de "ça", des premiers "évènements d'Algérie" de cet automne 1954 où "des terroristes ont opéré en divers points du territoire algérien, dans la nuit de Dimanche à Lundi, à la même heure". Il faut être sourd et aveugle, même à neuf ans, pour ne pas se rendre compte qu'il s'est passé quelque chose de grave ce 1er Novembre 54, appelé "Toussaint rouge". Il y a eu des explosions de bombes artisanales, des attaques de gendarmeries, des morts dont un caïd et un brave instituteur qui arrivait de Métropole assassinés dans un car sur une route des Aurès. La femme de l'enseignant a été grièvement blessée… Les parents recommandent la prudence, on ignore comment les choses vont évoluer. Au village, pour l'instant tout est calme. La vie continue comme avant. Les enfants fréquentent l'école, le toubib fait ses consultations et ses visites dans les douars, les mamans achètent leurs fruits et légumes chez l'épicier arabe, Boukrir.

12/2020

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Sciences politiques

La cité du crime. Buenos Aires, 1880-1940

Buenos Aires, la cité du crime. Ville portuaire aux bas-fonds menaçants, trottoirs aux mains des pickpockets, arrière-cours transformées en coupe-gorge, parfum de débauche et de transgression... De la Belle Epoque à la fin des années 1930, la capitale argentine a joué à se faire peur. Chaque matin, la presse populaire inonde la ville d'histoires imprégnées de sang frais, pour la plus grande délectation d'un public à la recherche de sensations fortes. C'est cette relation collective à la peur, cette curiosité morbide attisée par les titres à grand tirage, le cinéma, la radio, qu'étudie Lila Caimari dans cet essai à mi-chemin entre l'histoire des mentalités et l'anthropologie du crime. Figures du cambrioleur, de l'arnaqueur, de l'anarchiste, du " pistolero ", du criminel " passionnel "... Autant de constructions sociales donnant à lire l'imaginaire d'une société qui, à travers ces modèles, révèle ses propres hantises face à l'immigration massive, le matérialisme, l'affaiblissement de la religion, les changements dans la morale sexuelle... Autant d'enjeux venant éclairer à nouveaux frais les formes du contrôle social et les entrelacements noués entre peur du crime et critiques de la modernité.

05/2019

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Sociologie

Cultures numériques : cultures paradoxales ?

Si les cultures numériques sont le quotidien d'une très grande majorité d'individus dans le monde, leur analyse reste largement en devenir. L'intérêt qu'elles suscitent s'explique autant par l'attrait de la nouveauté et leur dimension ludique que par les possibilités immenses dans tous les domaines de La vie qu'elles ouvrent. Et, par ailleurs, elles soulèvent de très nombreuses questions dans le domaine éthique, juridique, social, politique... Elles ouvrent des possibilités infinies pour accéder au savoir, mais facilitent aussi La circulation de la désinformation ; elles aident au quotidien, mais rendent dans le même temps dépendant. Elles mettent aussi en scène trois paradoxes majeurs dans l'usage de la culture, la gratuité et La relation entre l'individu et La masse. De fait, comme les anciens médias (écriture, presse, radio, TV), Internet n'est qu'un outil et il ne vaut que par l'usage que nous en faisons. L'ambition de cet ouvrage est de faire un tour d'horizon, accessible à tout un chacun, de ces questions à partir des travaux scientifiques français et étrangers sur ces cultures numériques qui nous accompagnent chaque jour un peu plus.

05/2019

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Histoire et Philosophiesophie

LA NATURE ET LES NOMBRES. L'irréelle réalité des mathématiques

Pourquoi la plupart des fleurs ont-elles cinq ou huit pétales, alors que certaines en ont six ou sept ? Pourquoi les flocons de neige forment-ils une symétrie à six branches ? Pourquoi les tigres sont-ils rayés, et les léopards tachetés ? Notre vision de l'Univers est le produit d'une compréhension croissante des formes et des structures de la nature. Pour reconnaître, classer et manipuler ces formes et ces structures, l'esprit humain a inventé un système formel de raisonnement : les mathématiques. Dans cet essai, Ian Stewart souligne d'emblée combien les mathématiques sont une construction purement mentale, qui ne se résume pas à des équations compliquées ou à de longues démonstrations. Et pourtant, les mathématiques constituent notre meilleur outil pour comprendre le monde environnant : les formes de la nature sont pour nous autant d'indices des lois profondes qui gouvernent la réalité. Le flocon de neige nous permet de déduire la structure atomique des cristaux de glace, une corde de violon nous introduit aux ondes radio, même les nuages ou le temps qu'il fait ont une structure secrète ou des rythmes cachés. Le livre de Ian Stewart est une formidable introduction à l'univers des mathématiques.

09/1998

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Policiers

Tu m'appartiens

Les disparitions inexpliquées de femmes : un bon sujet pour Susan Chandler, psychologue et animatrice sur une radio de New York. Or, lorsqu'elle évoque à l'antenne le cas de Regina Clausen, qui n'est jamais revenue d'une croisière, des auditrices appellent. L'une d'elles a rencontré un homme, sur un bateau, qui lui a offert le même bijou que celui retrouvé dans les affaires de Regina : une bague portant gravés les mots " Tu m'appartiens ". Une autre, une jeune serveuse de restaurant, a vu un homme en acheter plusieurs chez l'artisan qui les fabrique... Susan n'a pas prévu qu'en relançant ainsi une enquête demeurée sans résultats, elle vient de déclencher une impitoyable mécanique meurtrière. Car le tueur a écouté son émission. Et, parmi les futures victimes dont il dresse la liste, figure Susan, dont il a justement fait la connaissance, dans la même période, hors antenne... Dans ce dix-huitième thriller depuis l'inoubliable Nuit du renard (Grand Prix de littérature policière 1980), Mary Higgins Clark démontre une fois encore son inégalable maîtrise du suspense. On n'y échappe pas. On lui appartient...

01/2000