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Droit

L'acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Les juges de la CPI restituent la vérité historique - Une analyse thématique du verdict

Cet ouvrage est un résumé des motivations écrites des deux juges de la majorité de la Chambre de 1ère instance de la CPI qui ont prononcé l'acquittement des deux prévenus, et de l'opinion dissidente de la troisième juge qui s'est prononcée contre ce verdict. Le verdict d'acquittement du Président Laurent Gbagbo et de son Ministre Blé Goudé a une portée qui va bien au-delà de la perception juridique de cette affaire. Elle a aussi une portée politique et historique très forte. En lisant ce petit livre, l'on découvrira la vérité sur les événements qui ont endeuillé et défiguré la Côte d'Ivoire ; une vérité simple que l'on a tenté de noyer en désignant, dans une approche manichéenne, avec une mauvaise foi consommée, un bouc émissaire en la personne du Président Laurent Gbagbo. On ne reprochera pas à cette vérité d'être dite par des pro-Gbagbo. Ce sont les juges de la CPI qui restituent la vérité historique sur ce qui s'est réellement passé lors de la crise postélectorale 2010. Les auteurs et commanditaires du drame ivoirien cherchaient en effet à la CPI des exorcistes pour libérer leur conscience souillée par tant de mensonges et de crimes afin de sanctifier leur besogne honteuse en Côte d'Ivoire. Ils sont tombés, malheureusement pour eux, sur des Juges qui ont tout simplement dit le Droit. Ce n'est pas la notification de sa déclaration d'appel de l'acquittement de la Procureure, qui sonne comme un chant du hibou qui annonce le crépuscule des temps sombres qui enveloppent la Côte d'Ivoire depuis près de dix ans, qui empêchera la véritable histoire du pays de suivre son cours, contre vents et marées.

10/2019

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Critique littéraire

Maurice Scève ou l'emblème de la perfection enchevêtrée. Délie objet de plus haute vertu (1544)

Lyon, carrefour économique et culturel dès l’Antiquité et le Moyen Âge, est à l’époque des guerres d’Italie (1494-1559) un relais important pour l’épanouissement de la Renaissance française dans sa richesse littéraire et artistique. Les sciences et la philosophie se mêlent alors aux fêtes et jeux urbains, à l’architecture, à l’archéologie, aux techniques d’édition et d’illustration pour créer des chefs-d’œuvre insoupçonnés : en poésie amoureuse, voici la Délie de Maurice Scève. Tourmentés, lunatiques, méditatifs et soudain bienheureux, puis cédant de nouveau à l’égarement, les vers de Maurice Scève, véritable « prince » de la Renaissance lyonnaise aux dates incertaines (1501-1563 ?), dessinent une perfection qu’on dirait enchevêtrée dans l’inspiration qui la suscite. Du coup de foudre amoureux qui le paralyse au premier regard, le poète ne sort plus jamais : il reste embarrassé, « mal caut », en « pensée obscure », en « haut désir de douce piperie », et dit la complexité tortueuse et délectable de son agitation d’esprit. Le surnom de Délie, donné par Maurice Scève à la poétesse Pernette du Guillet, désigne la muse du poète lyonnais. Délie objet de plus haute vertu (1544), premier recueil français composé pour mieux s’en distancier sur le modèle du Canzoniere de Pétrarque, présente un ensemble de 449 dizains de décasyllabes – parfaite quadrature – ponctués toutes les neuf pièces d’emblèmes qui donnent un rythme, une dimension d’échappée fugitive et une portée symbolique à la quête amoureuse. Telle est la perfection enchevêtrée qui, avant Ronsard, Du Bellay et l’ensemble de la génération de la Pléiade qu’elle va influencer, s’offre à l’analyse. Après quelques années au Cned, en charge de l’enseignement supérieur, des langues et de la culture, Bruno Roger-Vasselin a rejoint le ministère de la Culture et de la Communication comme directeur adjoint des Affaires culturelles de la Guadeloupe.

12/2012

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 18

La plupart des cahiers recueillis dans ce tome XVIII sont contemporains de Lettres de Rodez. Aussi y sent-on la présence de celle qu'Antonin Artaud a appelée "Madame Morte" ou encore "madame utérine fécale", la poésie noire dont l'âcre beauté traverse les ballades de François Villon ou les poèmes de Charles Baudelaire, comme une sorte de "transe abdominale du coeur et du sexe". Elle a la noirceur de la peste ou de la mort, et éclaire de ses sombres lueurs les textes de cette période où une sexualité violente et désespérée alterne avec une infinie tendresse pour ces ombres de femmes devenues filles d'élection. Est-il exemple plus probant de poésie à l'état pur que ces manières de litanies dédiées à Catherine ou à Cécile : "Cécile la morte couchée après mes coups, et de la gorge fluidique" ? Paul Valéry disait que certains vers souvent étaient des dons. On pourrait croire que tous les mots de ces étranges et bouleversants poèmes ont été comme donnés à Antonin Artaud si l'on ne soupçonnait qu'il les a plutôt arrachés de lui, dans ce "ténesme d'un infini montant". Arrachement qui ne contrarie pas le jaillissement mais au contraire le produit. Dans cet automne 1945, Antonin Artaud préparait deux livres : Le Surréalisme et la fin de l'ère chrétienne, titre-écho de celui qu'il avait choisi, vingt années auparavant, pour le numéro de La Révolution surréaliste dont il avait eu l'entière responsabilité, et Mesure sans mesure, titre aux résonances shakespeariennes. On trouvera dans ce tome des pages écrites pour ces deux ouvrages projetés. Par leur ton, leur forme surtout, elles diffèrent quelque peu des notes quotidiennes des cahiers. Elles ont cette scansion profonde qui, de plus en plus, rythmera les derniers textes d'Antonin Artaud et dont la cadence impressionne si fort l'oreille intérieure du lecteur.

05/1983

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Poésie

La nuit ne finira jamais

Dans sa poésie, Denis Emorine incarne la Voix prophétique d'une inspiration souvent ancrée à l'Est. Il est le petit frère des très grandes Marina Tsvetaeva et Anna Akhmatova. Cette inspiration, à la fois française et russe, est unique. "La mort vient de l'Est" , leitmotiv douloureux, traverse ses livres, dessinant une sorte de pèlerinage, de chemin de croix même, véritable labyrinthe hallucinatoire dans lequel la mort exhibe le filigrane d'un passé vécu par Emorine - parfois par procuration - comme une torture. Selon moi - j'ignore s'il s'agit d'un compliment - Denis est un écrivain russe de langue française d'une grande sensibilité. L'amour et la mort s'affrontent dans son coeur en un combat destructeur. Le passé rejoint le présent, la fiction la réalité, l'Histoire est toujours tragique. De cette lutte fatale, il ne sortira jamais vainqueur, le Nitchevo ((? ??? ? ? ), qui alourdit ses épaules l'en empêche. Ce combat est celui de Sisyphe : la marque du conflit déchirant entre l'esprit latin et l'atavisme slave d'un écrivain singulier dont l'exil (vécu comme tel) dans sa langue maternelle est un véritable stigmate, gravé dans sa chair. Qui d'autre prolongerait un vers de Marina Tsvetaeva par un poème-requiem ? Qui parlerait de "la Russie qui palpite en nous/au creux de la paume" ? Ou du "train de la mort /qui caracole vers l'Est" , allusion pudique à la déportation ? J'envie les femmes, toujours associées à la mort, célébrées par le poète. Egéries dont la fascination irrigue ce recueil ; sans oublier une "jeune femme brune aux yeux bleus" qui n'est autre que la mère du poète. Cette évocation m'a mis les larmes aux yeux parce que son fantôme imprégnera l'âme de son fils à jamais... Igor Zourine

10/2019

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Policiers

Le sang dans nos veines

Eté 1921. Le capitaine Augusto Santamaria del Valle commande le petit poste avancé d’Igueriben dans la colonie espagnole du Rif, mais au terme d’un siège dramatique, il doit se replier devant les forces berbères. Seul rescapé, Santamaria rejoint les lignes espagnoles à Melilla avant d’être rapatrié. Désormais invalide, Santamaria est muté dans la police et nommé commissaire de la Sûreté dans un quartier de Madrid. A peine est-il en poste qu’un meurtre est commis dans une maison close. La victime était en possession d’un carnet où se trouvaient consignés les noms de personnes ayant trempé dans une ténébreuse affaire de pédophilie et de meurtres d’enfants qui s’était déroulée à Barcelone dans les années 1910. Santamaria se met à sa recherche. Au même moment, l’Espagne s’enfonce dans le chaos politique. Après la cuisante défaite du Rif, le gouvernement cherche à reporter la responsabilité de la défaite sur l’armée et traduit certains gradés devant les tribunaux militaires. Après un procès expéditif et orienté, Santamaria est l’un des rares officiers condamnés. Ce qui ne l’empêche pas, avec un groupe d’officiers, d’ecclésiastiques et de politiciens ultraconservateurs précurseurs du franquisme, de comploter en faveur d’un coup d’Etat militaire. Immense fresque, Le Sang dans nos veines brosse le portrait stupéfiant de la respectabilité corrompue et de l’attrait du vice. Faisant montre d’une maîtrise remarquable, l’auteur opère des changements de perspective permanents et ménage avec brio coups de théâtre, ruptures, retours en arrière, extraits de correspondance ou de journaux, documents officiels, doublant ainsi le caractère kaléidoscopique de son récit par une sorte de patchwork textuel. Peuplé de dangereux sadiques et d’enfants perdus, de politiciens corrompus et de justiciers inflexibles, Le Sang dans nos veines est un roman d’une ambition rare.

10/2015

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Critique littéraire

Le désir monstre. Poétique de Pierre Jean Jouve

Poète de la catastrophe et de l'extase, Pierre Jean Jouve (1887-1976) nous laisse une œuvre poétique, romanesque et critique qui fait coïncider, au prisme de la psychanalyse, le mobile archaïque de la déchirure religieuse et les données d'une modernité proclamant la mort de Dieu. Lorsque Jouve renie ses écrits antérieurs à 1925, dont il juge l'esprit " manqué ", il découvre la doctrine des pulsions et se convertit à une spiritualité du pur amour. A l'écart du monde littéraire, malgré son entrée dans la maison Gallimard grâce à Jean Paulhan, le poète de Sueur de Sang et Aventure de Catherine Crachat explore les vestiges du rêve et les marges de la mémoire collective jusque dans les " détritus du plaisir ". Il place le lecteur sur la scène intemporelle de son propre désir : " Monstre dont riront dans les fauteuils stupides / Ces messieurs-dames qui ne veulent rien savoir " (Moires). Le public ne peut alors qu'opposer une " résistance affective " à cette entreprise littéraire qui refuse toute complaisance. En 1936, l'auteur de Paulina 1880 renonce au roman et se consacre à la poésie (Matière céleste) et à la critique musicale (Don Juan de Mozart, Wozzeck de Berg). Pour faire aimer à l'homme la dissonance qui lui est propre entre le viscéral et le céleste, il radicalise sa volonté de désir et approfondit son abnégation. Le désir est alors monstre d'accepter la perte de ce qui le fait exister : " L'objet n'est rien et le désir est tout, même pas le désir, mais la phrase du désir " (Proses). A cette phrase anonyme du monde, cette prière sans nom, l'œuvre de Jouve se dévoue, car il n'est de salut que dans la transmission du désir.

11/2006

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Poésie

Hautes-Huttes

Après le triptyque de La Représentation des corps et du ciel composé de : Le grand silence (2011), Le temps ouvre les yeux (2013) et Présent absolu (2014), les mille poèmes de Ce qui n'a pas de nom (2019) constituaient une telle somme poétique et philosophique qu'elle semblait ne pas laisser de place à un second volume. Hautes Huttes est cette suite inattendue et pourtant évidente. Les deux livres se complètent comme le Yin et le Yang, le sans-nom et le nom, la vie et la mort. A l'épigraphe du poète-philosophe majeur de l'Occident, Lucrèce, répond ici l'épigraphe du plus admirable poète-philosophe de l'Orient, Li Po, quatre vers écrits sur la Montagne des Huttes : " Las d'agiter l'éventail de plumes blanches, / torse nu dans l'ombre verte de la forêt, / j'ai laissé mon bonnet au creux d'un rocher, / doucement sur mon crâne s'écoule le vent des pins. " Cet homme seul sur la montagne des Huttes, comme abandonné au bord du vide, c'est nous. Cet être sans cesse en déséquilibre, effrayé par la mort et comme incapable pourtant de vivre. " Que peut l'homme, interroge le poème / toujours absent // que cherche-t-il / de son grand pas bancal ". La vie est là, à portée de main, et sans cesse il la fuit. Pire, il la souille, il la détruit, comme si, de ne pas savoir en jouir, il l'avait prise en haine. " Qu'est-il arrivé / à cette vie // qu'on ne sache plus / l'aimer ", interroge le poème. Pourquoi cette pulsion de mort a-t-elle ainsi dévoré nos existences, nous entraînant et le monde avec nous vers l'abîme ?

06/2021

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Critique littéraire

Claris et Laris

Composé dans la deuxième moitié du XIIIe siècle par un auteur anonyme, Clans et tao est l'un des plus longs romans arthuriens en vers du Moyen Age. Deux jeunes gascons se rendent à la cour de Bretagne pour y faire leurs armes et ils y insufflent leur énergie, leur enthousiasme et leur pureté. Au contact de ces hommes unis par une amitié exceptionnelle, le roi Arthur et les compagnons de la Table Ronde retrouvent la fougue des grands conquérants, la solidarité des pugnatores, la volonté d'unir leurs forces pour lutter contre le Mal. La gémellité des héros est soulignée par le parallélisme de leur itinéraire chevaleresque et sentimental. Claris épouse la reine Lidaine, sœur de Laris, avant de devenir roi de Gascogne et d'Espagne. Laris s'unit à Marine, la sœur d'Yvain, puis il est couronné roi du Danemark et d'Allemagne. De nombreuses péripéties retardent ce dénouement heureux. En compagnie des chevaliers de la Table Ronde, les protagonistes participent à de grands tournois, des guerres terribles et de longues quêtes aventureuses où ils affrontent les ennemis d'Arthur et des entités surnaturelles comme la fée Madoine, éprise de Laris jusqu'à la folie. L'amour, les exploits guerriers et la merveille se mêlent tout au long de ce texte qui entend pérenniser les motifs et les personnages arthuriens dans une sorte de somme romanesque, d'œuvre reliquaire où le poète réactualise habilement chanson de geste, historiographie, romans antiques, contes arthuriens en vers ou en prose et récits folkloriques. Claris et Laris n'en reste pas moins foncièrement original car le poète prend le parti de nier le déclin du royaume d'Arthur décrit dans les œuvres de ses contemporains et il élabore autour du roi breton un nouveau mythe chevaleresque destiné à résister au temps, à l'oubli et à la mort.

05/2007

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Poésie

La Vie l'Amour la Mort le Vide et le Vent. Et autres textes

Roger Gilbert-Lecomte (1907-1943) : poète foudroyant, poète foudroyé de l'insurrection de l'être. A seize ans, il écrit Tétanos mystique. A trente-six, il meurt d'une crise de tétanos dans un hôpital parisien. Celui qui s'était promis, "écrivant peu, de n'écrire que l'essentiel", celui qui joua le Grand Jeu jusqu'au bout, semble avoir fait sa vie durant le choix du noir absolu. Obsédé par le "retour rythmique au pays d'avant-naître", Gilbert-Lecomte porta peut-être au plus haut l'instinct de destruction, comme condition même de toute création. Tête magnétique du Simplisme, qu'il crée au lycée de Reims en 1924 avec ses trois "phrères" (Daumal, Vailland et Meyrat), cofondateur en 1928 de la revue du Grand Jeu, il ne publiera, de son vivant, que deux recueils de poèmes : La vie l'amour la mort le vide et le vent (1933) et Le miroir noir (1937). Lors de la parution du premier, Antonin Artaud saluera "ce ton organique, cette atmosphère déchirée d'organes, cet air foetal, humide, ardent, qui prend sa source à la source de toute vie." La dissolution du Grand jeu en 1932 accélère encore une trajectoire vouée à la chute libre, à l'exploration de la "Mort-dans-la-Vie", c'est-à-dire la mort comme moteur même de la vie. D'éblouissement en épuisement, de secousse en trouée, d'opium en héroïne, celui qui voulut en son adolescence "changer l'état d'homme à la surface du monde" se voit alors "tombé en bas du monde". Aux confins du sens et du non-sens, de l'urgence folle et de la lancinante blessure d'être, son destin de météorite calcinée marque jusqu'à l'excès sa volonté "d'être éternel par refus de vouloir durer".

02/2015

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Développement personnel

Comment apprendre à s'aimer ?

Découvrez enfin toutes les astuces et nos conseils pour apprendre à vous aimer ! Le regard des autres vous fait peur ? Vous ressassez constamment vos échecs sans penser à vos réussites ? Le regard que vous portez sur vous-même vous empêche de réaliser certaines choses qui vous font envie ? Peut-être souffrez-vous d'un manque d'estime qui vous empêche de trouver l'équilibre et le bonheur. S'il est bien difficile de parler d'amour de soi, il n'en reste pas moins que cet amour est capital. C'est grâce à lui que vous parviendrez à trouver la sérénité et à surmonter les épreuves qui se présenteront à vous. C'est également lui qui vous permettra de mieux vivre avec vous-même, mais aussi avec les autres. Alors, lancez-vous. Le bonheur est à portée de main ! Ce livre vous donnera des solutions pour : - changer le regard que vous portez sur vous-même ; - apprendre à vous accepter tel que vous êtes ; - retrouver confiance en vous. Le mot de l'éditeur : "Dans ce numéro de la collection 50MINUTES Equilibre, Esther Brun vous donne toutes les clés pour que vous appreniez à vous aimer. Grâce à une série d'exercices, il vous sera bientôt possible de vous observer avec bienveillance pour vous sentir mieux dans votre corps, mais également dans vos relations avec les autres. Partez à la découverte du potentiel qui se trouve en vous et trouvez enfin la sérénité". Stéphanie Dagrain A PROPOS DE LA SERIE 50MINUTES | Equilibre La série Equilibre de la collection "50MINUTES" présente de nombreuses thématiques et problématiques liées aux relations que nous entretenons avec nous-mêmes. Grâce aux témoignages et aux nombreuses astuces mis en lumière par nos auteurs, découvrez pas à pas les clés pour vous sentir plus épanoui et plus serein.

10/2015

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Beaux arts

Henri Gaudier-Brzeska, un sculpteur "mort pour la France". De l'anarchie au patriotisme héroïque

La vie et l'oeuvre de l'artiste français Henri Gaudier-Brzeska est peu connue en France. Les raisons de ce purgatoire résultent probablement de plusieurs facteurs. La décision de Gaudier de s'installer à Londres, où il a vécu les quatre années marquantes de sa carrière (1911-1915), a jeté un voile sur son identité. Le nom étranger qu'il a accolé à son patronyme a certainement brouillé un peu plus encore son image. Enfin, cet oubli s'explique par la brièveté de son parcours, interrompu à la fleur de l'âge par la Première Guerre mondiale - destin tragique qui a fait dire à certains historiens de l'art qu'il était un "Rimbaud de l'Art" dont la vie, comme celle du poète, avait "échappé à l'histoire pour entrer dans le Mythe". Dans l'espace anglo-américain, en revanche, Gaudier- Brzeska est connu et reconnu comme l'un des fondateurs du courant d'avant-garde anglais, le vorticisme. Très tôt, le poète Ezra Pound voyait dans la mort de Gaudier-Brzeska, sur le champ de bataille d'Artois, le 5 juin 1915, "la plus grande perte que les arts ont subie pendant la guerre". Faut-il rappeler qu'il n'avait pas hésité à s'engager volontairement dans l'Armée française, malgré son antimilitarisme notoire. Depuis 1916, de nombreux ouvrages ont été publiés, en anglais, sur l'histoire personnelle et sur la création de cet artiste. En 1972, le réalisateur Ken Russell a produit un film, Savage Messiah, à partir du livre au titre éponyme de Jim Ede, conservateur à La Tate Gallery, lequel, ayant découvert la richesse de l'oeuvre de Gaudier-Brzeska et de ses archives, n'a pas manqué de la faire connaître partout dans le monde. Cent ans après sa mort, cette bibliographie vient rappeler la figure de ce sculpteur de génie.

10/2015

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Poésie

Furigraphie

Peintre et poète du désert, Hawad est amajagh, c'est-à-dire touareg pour les étrangers. Né en 1950 dans l'Aïr, massif montagneux du Sahara central, il appartient à la confédération des Ikazkazen dont le vaste territoire est aujourd'hui engoncé entre les bornes du Niger qui le séparent de ses ports d'attache touaregs en Libye et en Algérie au nord, au Mali et au Burkina Faso à l'ouest. Enfant, il reçoit une éducation nomade qui l'initie à la mobilité non seulement spatiale mais également sociale, culturelle et linguistique (en plus de sa langue maternelle, il pratique plusieurs langues régionales dont le haoussa et l'arabe). Son imaginaire est marqué par les récits de la résistance anticoloniale menée par ses ancêtres au début du XXe siècle, par l'extermination des combattants (sur les neuf cents foyers Ikazkazen, il n'en restait que soixante à la fin de la guerre) et par le danger de disparition qui pèse sur son peuple et sur sa culture. Echapper aux certitudes, briser l'enclos des vérités apparentes, ne jamais renoncer, même au fond du gouffre, à tailler sa route hors des voies tracées... Voici l'éperon qui anime les personnages éclectiques que Hawad met en scène dans sa poésie "de la soif et de l'égarement". Ces êtres traversent le désert, minéral autant qu'humain. La frontière à dépasser, qu'elle soit matérielle ou immatérielle, est un thème omniprésent dans l'oeuvre de Hawad. Sa poésie au goût de silex et de soif, comme ses calligraphies qui semblent balafrer l'espace avec un poignard, sont les marques d'une fureur que rien ne saurait apaiser. Il est, par la voix et le geste, un stupéfiant poète "furigraphe". (Extraits de la préface d'Hélène Claudot-Hawad).

03/2017

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Littérature française

Monument Valley

Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose. Un motel, posé au milieu de nulle part mais proche de Monument Valley. Un homme y fait étape, lors d'un voyage dans l'Ouest des Etats-Unis durant lequel il essaie de faire un deuil que l'on devine difficile. Mais le lieu, dans son étrangeté, faite d'immobilité et de mystère, le retient. Il s'y installe tout naturellement, trouvant peu à peu sa place dans la petite "société" qui l'habite, à commencer par Monsieur Heartwood, le propriétaire et sa fille Lisa. Il y a aussi Madame Delcour, énigmatique Française installée là depuis plusieurs années, Anoki, l'Indien Navajo, et quelques clients de passage qui disparaissent comme ils sont arrivés. Au fil des jours, des habitudes se prennent. Lire l'oeuvre de James Hadley Chase, dont les romans garnissent à eux seuls la bibliothèque du motel, donner un coup de main au propriétaire en le remplaçant à l'accueil, chevaucher dans le désert, cuisiner à l'occasion, toutes ces choses aident Pascal à trouver un début d'apaisement. C'est comme si le motel, le désert qui l'entoure, toute cette beauté minérale et épurée, apportaient enfin une réponse muette au questionnement douloureux qui semble l'avoir jeté là. Mais l'équilibre est fragile. Dans une sorte de lente dramaturgie, le récit, tout en émotions contenues, nous mène vers un dénouement inattendu. Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose.

03/2023

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Poésie

Infiniment proche et Le désespoir n'existe pas

Né à Paris le 28 juillet 1950, Zéno Bianu est poète, dramaturge, essayiste, traducteur et auteur d'anthologies. Revendiquant une oeuvre multiforme qui ne craint pas de tout interroger, il peut ainsi être lu tout au long de cette anthologie comme celui qui a créé une sorte de poème-randonnée, dont l'architecture d'ensemble, en modulations et variations constantes, invite à reconsidérer la poésie comme une forme ultime d'engagement existentiel. " De la Grammaire des étoiles au Prénom du visage, du Val des merveilles à l'Ile du dedans, entre Invocation et Féerie, entre Virgules du vide et Méditations sur le blanc, avec Artaud, Coltrane et Pollock, avec Roger Gilbert-Lecomte, Brian Jones et Zoran Music, les poèmes recueillis dans Infiniment proche composent une sorte de mandala vivant. Lignes de vie, lignes de coeur, lignes de faille - ils transmettent un horizon. "Dans l'affection et le bruit neufs", définitivement. " écrivait Zéno Bianu dès la publication d'Infiniment proche. Dix ans plus tard, avec Le désespoir n'existe pas, toujours intensément en prise avec le balancier de la vie, il amplifie le pari farouche qui l'engage à transformer le pire en force d'ascension, à tenir parole sans cesser de reprendre souffle. Dans une époque vouée à la déréliction et à un renoncement hypnotique, la poésie de Zéno Bianu s'impose comme une ardente rupture, une submersion féérique. Il est le seul qui ose donner à entendre un Credo où se conjuguent le jazz, la beat generation, le Grand Jeu et l'Orient. Le seul à explorer un espace aimanté par delà le chaos des temps, puisqu'il est, selon Charles Dobzynski : " le saxophoniste couleur blues d'une poésie toujours ouverte sur le large ".

01/2016

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Paul Eluard

Poète surréaliste, poète engagé, Eluard s'est toujours voulu "un homme parmi les hommes". Lumineuse et fervente, sa poésie chante l'amour, la liberté, le renouveau.

06/2014

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Poésie

Table des bouchers

Premier pas les plaies sont ouvertes sur le côté les fleurs sont autour : septembre 2005 je regarde le bassin les morceaux de verre dans le noir quelqu'un porte des entrailles à pleine main je repars en arrière

01/2008

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Livres 3 ans et +

Chamalo et la galette des Rois

Chamalo, un héros pour partager les grandes comme les petites aventures de tous les jours ! On sonne à la porte, les invités sont arrivés. Chamalo apporte fièrement la galette des Rois : - c'est nous qui l'avons préparée !

11/2011

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Loisirs et jeux

Mon bracelet aztèque

Voici une boîte qui contient tout le matériel nécessaire à la création d'un joli bracelet aux motifs aztèques. En suivant le pas à pas du livret, l'enfant va réaliser un magnifique bijou prêt à être porté !

10/2019

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BD tout public

Histoires tordues et dessins bizarroïdes

Le second de recueil de bandes dessinées d'Aurélio porte bien son titre ! Non-sens, humour noir et dérision pour ce nouvel opus tout en couleurs qui ne manque pas d'audace. Avec un poster A3 en cadeau.

01/2012

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Livres 3 ans et +

Max et la boîte interdite

Marie a mis une pancarte sur la porte de sa chambre pour en interdire l'entrée à Max. Mais Max ne sait pas lire. Alors Marie lui raconte l'histoire d'une vilaine fouineuse qui s'appelait Pandore...

03/1994

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Policiers

Les louves

"La porte se referma. J'étais seul avec ces trois femmes qui tenaient ma destinée entre leurs mains et pouvaient, à chaque minute, me détruire. Maintenant, il n'y avait plus rien à tenter. J'étais leur chose".

01/1955

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Thèmes photo

Normal Hors-série, mars 2022 : Free At Last

Free At Last est le deuxième livre du photographe Martiel Lenoir, édité et publié par Normal Magazine (Editions Incarnatio). Cet ouvrage porte sur la nudité féminine. Il fait suite au premier livre de l'artiste, No More Hiding.

03/2022

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Philosophie

Un été avec Montaigne

"Les gens seraient étendus sur la plage ou bien, sirotant un apéritif, ils s'apprêteraient à déjeuner, et ils entendraient causer de Montaigne sur le poste. Quand Philippe Val m'a demandé de parler des Essais sur France Inter durant l'été, quelques minutes chaque jour de la semaine, l'idée m'a semblé très bizarre, et le défi si risqué que je n'ai pas osé m'y soustraire. D'abord, réduire Montaigne à des extraits, c'était absolument contraire à tout ce que j'avais appris, aux conceptions régnantes du temps où j'étais étudiant. À l'époque, l'on dénonçait la morale traditionnelle tirée des Essais sous la forme de sentences et l'on prônait le retour au texte dans sa complexité et ses contradictions. Quiconque aurait osé découper Montaigne et le servir en morceaux aurait été aussitôt ridiculisé, traité de minus habens, voué aux poubelles de l'histoire comme un avatar de Pierre Charron, l'auteur d'un Traité de la sagesse fait de maximes empruntées aux Essais. Revenir sur un tel interdit, ou trouver comment le contourner, la provocation était tentante. Ensuite, choisir une quarantaine de passages de quelques lignes afin de les gloser brièvement, d'en montrer à la fois l'épaisseur historique et la portée actuelle, la gageure paraissait intenable. Fallait-il choisir les pages au hasard, comme saint Augustin ouvrant la Bible ? Prier une main innocente de les désigner ? Ou bien traverser au galop les grands thèmes de l'oeuvre ? Donner un aperçu de sa richesse et de sa diversité ? Ou encore me contenter de retenir certains de mes fragments préférés, sans souci d'unité ni d'exhaustivité ? J'ai fait tout cela à la fois, sans ordre ni préméditation. Enfin, occuper l'antenne à l'heure de Lucien Jeunesse, auquel je dois la meilleure part de ma culture adolescente, c'était une offre qui ne se refuse pas". En 40 chapitres, Antoine Compagnon interprète Montaigne d'une façon claire, limpide, drôle. De l'engagement jusqu'au trône du monde en passant par la conversation ou l'éducation. Professeur au collège de France, ce grand spécialiste de l'autobiographie nous présente un Montaigne estival qui permet de bronzer notre âme. L'été avec Montaigne bénéficiera d'une forte promotion sur l'antenne de France Inter (Messages et émissions).

05/2013

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Littérature française

Alteregotte

"?Voyez-vous, cher Papa, il m'aura fallu néanmoins des années, après cette aventure, pour, non pas me reconstruire, car ma construction originelle était fragile, mais pour me construire tout simplement. Gnoti seauton, nous enseigne Socrate. Eh bien ça y est ! Je me connais ! Augustine et Alteregotte naviguent ensemble comme toujours, mais Alteregotte n'est plus en fond de cale, elle a son rôle à bord. Ces deux-là se connaissent aujourd'hui, elles font équipe et leur complicité a fait de moi un être nouveau. Augustine a ôté sa cuirasse car elle n'en a plus besoin, elle a vaincu ses ennemis, et l'autre, la fragile compliquée, elle s'est sacrément endurcie à l'air libre ; le vent et le soleil lui ont tanné le cuir. Oui j'ai eu de la chance de vivre cette expérience peu commune, ce voyage étrange et lumineux [...] La vie... quelle vie... la mienne fut un long combat, et je m'étonne encore d'avoir triomphé de tout [...] J'aurai passé mon existence à chercher Alain dans tous les hommes qui demandaient ma main [...] J'ai accepté toutes ces vies pour tenter de combler un vide immense [...] Je n'ai jamais choisi ma vie affective, je vous l'ai dit, cher Papa, je suis morte à seize ans...?" Augustine a eu deux vies car elle a deux personnalités, l'une forte et cuirassée, qu'elle montrait à tous ; l'autre fragile et compliquée, qu'elle était seule à connaître. Née à Paris dans les beaux quartiers, c'est la perte d'Alain, un traumatisme d'adolescente dont elle n'a parlé à personne, qui l'a laissée sur le bas-côté d'une première vie de citadine aisée mais passive, épousée sans l'avoir voulu, une vie sans bonheur, si ce n'est la naissance de Philippa et les chevaux. Puis, à la suite d'un autre drame, qui arriva comme la suite logique du premier, elle a fini par se réconcilier avec celle qu'elle appelle Alteregotte, l'autre moitié d'elle-même, jusque-là enfouie et non-assumée. Elle a alors vécu une deuxième vie, une vie choisie, pauvre et rurale, tournée vers la nature, entourée de ses animaux rescapés du désastre, qui lui apprit l'essentiel et lui apporta la paix de l'âme.

11/2021

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Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014

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Histoire de la philosophie

Mozart et Don Juan. Nouveaux documents publiés

" Que n'a-t-on pas écrit et sur la vie de Mozart et sur le drame où il a condensé toutes les merveilles de son génie ! Les poètes surtout, les romanciers et les artistes se sont emparés, depuis une trentaine d'années, du sujet de Don Juan, et ont élevé autour du chef-d'oeuvre de Mozart une sorte de légende mystérieuse à travers laquelle il est assez difficile d'apercevoir la vérité. Le premier écrivain qui ait jeté un regard perçant sur l'oeuvre bien-aimée de Mozart, celui qui en a d'abord compris et révélé la profondeur, on l'a déjà nommé, c'est Hoffmann. Cet homme éminent, qui joignait à des connaissances très réelles en musique une imagination souple, féconde, et la double vue de l'initié, nous a raconté, dans une page admirable que tout le monde a lue, au milieu de quels ravissements de la pensée lui était apparue un soir la grande figure de don Juan. Dans ce récit, où la fiction se confond avec la réalité, et où la critique la plus pénétrante se cache sous les arabesques fantastiques d'un rêve de poète, Hoffmann s'élève jusqu'à l'idéal du compositeur, s'anime de son souffle et découvre le secret de son drame terrible, dont il nous explique les lugubres merveilles. C'est Hoffmann qui a éveillé l'attention de l'Europe sur la portée philosophique du chef-d'oeuvre de Mozart et qui en a le premier indiqué le sens mystérieux. Il se présente ici une question : - Dans quelle mesure faut-il accepter cette poétique interprétation de la pensée du musicien ? La figure de don Juan, telle que l'a popularisée le vigoureux pinceau d'Hoffmann, est-ce bien celle qui vit et respire dans le poème de Mozart ? Ce grand artiste, dont les goûts simples et le caractère naïf étaient à l'unisson de sa vie modeste et laborieuse, a-t-il eu conscience des idées sublimes et des aspirations infinies que lui prête son ingénieux et romanesque commentateur ? Quelle est enfin la véritable signification de l'opéra de Don Juan, et que faut-il penser des magnifiques peintures qu'il a inspirées aux poètes depuis qu'Hoffmann leur eut appris à déchiffrer l'harmonie de Mozart ? "

03/2023

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Mouvements artistiques

Catalogue raisonné des estampes gravées à l'eau-forte par Guido Reni et de celles de ses disciples. Simon Cantarini, dit le Pesarese, Jean André et Élisabeth Sirani, et Laurent Loli

Catalogue raisonné des estampes gravées à l'eau-forte par Guido Reni et de celles de ses disciples, Simon Cantarini, dit le Pesarese, Jean André et Elisabeth Sirani, et Laurent Loli . Par Adam Bartsch,... Date de l'édition originale : 1795 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature étrangère

Catalogue de toiles peintes, panneaux de décoration, dessus de portes par Félix Haffner. de la collection de Mme X. et des grands panneaux de peinture meubles et sièges appartenant à divers

Catalogue des toiles peintes, panneaux de décoration, dessus de portes par Félix Haffner... appartenant à madame X... et des grands panneaux de peinture... meubles et sièges... appartenant à divers... / [expert] Georges Guillaume Date de l'édition originale : 1911 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Littérature française

Histoire prodigieuse d'un gentilhomme auquel le Diable s'est apparu. et avec lequel il a conversé sous le corps d'une femme morte advenue à Paris le 1er janvier 1613

Histoire prodigieuse d'un gentilhomme auquel le Diable s'est apparu et avec lequel il a conversé sous le corps d'une femme morte advenue à Paris le 1er janvier 1613 Date de l'édition originale : 1613 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature étrangère

Le monstre de la mémoire

Devenu spécialiste de la Shoah malgré lui, un historien israélien accompagne des groupes de lycéens dans leurs visites imposées au cours de "voyages de la mémoire" systématisés par l'Etat. Le voilà guide des camps de la mort. Cette expérience, cette fréquentation intime et quotidienne des processus d'extermination nazis, doublées de sollicitations diverses autour des différentes formes que prend l'entretien officiel d'une inflammable mémoire, entament progressivement et profondément son rapport au monde et aux autres. Rédigé sous la forme d'une lettre adressée au président de Yad Vashem (l'Institut international pour la mémoire de la Shoah sis à Jérusalem), cette sorte de rapport de mission bouscule le lecteur comme un interrogatoire musclé. Rapidement, le ton se tend. Une rage sourde imprègne chaque phrase, contamine le regard. On y lit l'implication et la rigueur scientifique du guide mais aussi sa solitude, son sentiment d'impuissance. Dans une ¿poque vouée au virtuel autant qu'au pragmatisme, Yishaï Sadd soumet à sa propre absurdité cette mise en scène de la mémoire au service d'un projet national qui érige la survie en triomphe. Le texte porte le constat terrible de l'impossibilité de transmettre, face à la banalisation du tourisme de l'horreur. Mais il contient son propre démenti : bref, saisissant, implacable, il a la puissance de déflagration et ! 'efficacité sensorielle d'un corps à corps avec ce monstre de la mémoire.