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Policiers

Fantômas édition intégrale. Tome 1

Fantômas n’est pas un héros positif. Il est le Génie du Mal, l’Insaisissable, qui renaît sans cesse de ses cendres. Jamais vaincu, il utilise tous les stratagèmes possibles et peu imaginables. Il nargue les hommes et transgresse les lois. Rien ne l’arrête, il pénètre toutes les couches de la société, des apaches des banlieues aux aristocrates des palaces, il franchit les frontières, connaît aussi bien Whitechapel et les docks de Londres que les fortif’ de Paris et la haute société européenne. Cent ans plus tard, qu’est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ? D’abord, la jeunesse, l’énergie et l’imagination sans limites des auteurs qui séduisit artistes et intellectuels et fit le bonheur des surréalistes d’Apollinaire à Magritte ; ensuite le tableau sur le vif de la société où il naît, ce long feuilleton qui est une "série" avant l’heure amuse le lecteur par le décalque de l’actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms transparents de personnages réels ; enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes, voyages en train, bateau, avion, taxi-autos, télégraphe, téléphone renforcent l’ubiquité du héros, qui utilise tous les moyens que le Progrès met à sa disposition. En septembre 1913, paraît l’ultime volume de la série dans un grand éclat de rire, les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d’une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage, comme inventé par Fantômas, ce qu’écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques. L’adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Version tronquées, versions pour la jeunesse, version illustrées, pastiches, Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l’oeuvre dans son intégralité et sa vigueur.

05/2013

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Actualité et médias

Les Brouillards de la guerre. Dernière mission en Afghanistan

Interrogée lors d’une émission de télévision québécoise sur ses reportages hors normes dans des guerres où il ne fait pas bon être journaliste, Anne Nivat séduit si bien son auditoire que, le lendemain, elle est invitée par un officier canadien, sur le point de partir en mission de combat en Afghanistan, à venir parler à ses hommes. Non seulement elle accepte, mais elle obtient de le rejoindre sur le théâtre d’opérations dans la très hostile zone de Kandahar, ex-capitale mythique des taliban, qu’elle connaît bien pour l’avoir sillonnée à sa façon depuis dix ans, intégrée dans la population locale et protégée par celle-ci.Sur place, Anne Nivat, troque avec courage et discrétion le gilet pare-balles contre un châdri qui la soustrait aux regards sans l’empêcher d’observer, et multiplie les allers-retours entre les acteurs de cette drôle de guerre : militaires alliés, armée locale à l’incertaine loyauté, administration hypercorrompue du président Hamid Karzai, sympathisants taliban, ex-moudjahidine, profiteurs de guerre en tous genres, candidats à l’exil, qui lui font partager leur vision du conflit. Grâce à elle, nous nous glissons dans l’envers du décor, loin des images officielles ou convenues.A travers ce double regard unique et troublant - côté militaire et côté population - qui aide enfin à en saisir les rouages et les enjeux, Anne Nivat, encore sur le terrain en mai 2011, livre ici un grand document sur l’interminable guerre d’Afghanistan.Anne Nivat est grand reporter indépendante. En 2000, elle a obtenu le prix Albert-Londres pour Chienne de guerre, son récit de la seconde guerre de Tchétchénie. Depuis le 11-Septembre, elle arpente seule et sans protection les théâtres d’opérations les plus dangereux, de l’ex-URSS à l’Asie centrale, de l’Afghanistan à l’Irak. Auteur de nombreux livres, tous publiés aux éditions Fayard, elle collabore, entre autres, au Point, à l’International Herald Tribune à la revue de reportages Feuilleton, et participe à l’émission AgÔra sur France Ô.

10/2011

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Sciences historiques

Le double visage. Histoire vécue d'une époque

La vie à Grenoble et en Dauphiné au cours des années 30, c'était un autre monde... Dans Le double visage François Jacquot raconte les souvenirs qu'il conserve de cette époque et s'attache à montrer le contraste qu'il y avait entre cette période heureuse où il faisait bon vivre et les préparatifs qui allaient conduire à la plus épouvantable des guerres. Mais l'auteur s'intéresse surtout aux années 1940-1945 et retrace l'extraordinaire complexité des événements qui s'y sont déroulés, à commencer par ce qui s'est passé à Vichy sous l'égide du maréchal Pétain : Après la terrible défaite de juin 40, qui avait plongé la jeunesse française en profond désarroi, l'institution de la "Révolution nationale" telle que le Maréchal l'avait présentée avait soulevé l'enthousiasme de la jeunesse. Hélas, sous la pression des autorités d'occupation le Maréchal, petit à petit a été privé de tout pouvoir décisionnel. Le double visage décrit, en suivant le fil des souvenirs de l'auteur, l'évolution de ces années de guerre, et s'efforce de déterminer la double attitude du Maréchal vis-à-vis des Alliés d'une part et du gouvernement allemand d'autre part. Il révèle les relations ultra-secrètes, et le plus souvent méconnues, qui ont été établies entre le gouvernement de Vichy et le gouvernement de Londres en octobre 40 et en juin 42. La dernière partie du livre évoque les circonstances particulières qui ont amené François Jacquot à vivre près de deux ans dans un hôpital allemand, en tant que déporté S. T. O. et relate l'arrivée de la 3e armée américaine dans le Palatinat et les quelques semaines qu'il a eu la chance de vivre au sein même de cette armée. Ce livre se veut être avant tout un témoignage personnel et documenté, qui s'efforce, hors des sentiers battus, de rétablir certaines vérités...

01/2011

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Sciences historiques

L'autobus et Paris. Histoire de mobilités

Berceau de l'automobile et ville identifiée à son métro, Paris semble aujourd'hui réserver à son réseau d'autobus un rôle secondaire. Un sentiment que ne pouvait partager le Parisien du XIXe siècle, marqué par l'image de l'omnibus Madeleine-Bastille, inséparable de la figure célébrée du boulevard. L'autobus aurait donc été victime d'une mobilité urbaine qui s'est massifiée. Il n'a pourtant pas rejoint la longue liste des modes disparus, des tramways aux bateaux omnibus. Comment expliquer cette adaptation d'un système de transport ancien à une société urbaine qui s'est industrialisée ? A quel prix l'autobus s'est-il maintenu dans le jeu parisien ? Quelle métamorphose le métro et l'automobile lui-ont ils fait subir ? Au-delà de l'image contemporaine d'un mode plutôt dominé, l'autobus n'a-t-il pas lui aussi joué les maîtres de la chaussée et les fers de lance de la technique ? Quelle est donc cette souplesse qui caractérise l'autobus, dans les discours et les perceptions ? Comment se combine-t-elle avec les évolutions de l'espace public ? Le regard proposé ici se porte sur des épisodes rarement mis en avant, des conflits mondiaux aux manifestations de février 1934, l'exceptionnel permettant souvent de révéler la place de l'objet technique dans la société. C'est plus généralement à une plongée dans l'écosystème des modes de transport parisiens qu'invite cet ouvrage. Leurs relations, faites d'alliances, d'oppositions et d'hybridations, y sont explicitées et analysées. Au long de ce livre, le contrepoint de Londres permet de saisir les enjeux d'identité et de construction sociale qui caractérisent les relations entre une ville et ses modes de transport. En se fondant sur l'idée de mobilité urbaine, cet ouvrage propose donc une réflexion sur ce que pourrait être une autre histoire des transports, intéressée aux voyageurs et aux images sociales, autant qu'aux éléments couramment étudiés que sont les chiffres de fréquentation et le matériel roulant.

01/2011

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Histoire de France

Le Diable dans un bénitier. L'art de la calomnie en France, 1650-1800

Le Gazetier cuirassé; Le Diable dans un bénitier; La Police de Paris dévoilée; La Vie secrète de Pierre Manuel : quatre libelles parmi des centaines d'autres, pornographiques, délateurs, politiques. Leur accumulation fait corpus, tisse un récit si riche en intrigues et en anecdotes où les vies privées deviennent des affaires publiques qu'il semble que son invraisemblance ne peut être véridique. Mais les archives de la police et des services diplomatiques le confirment en tout point. Surtout, ce corpus est une mine concernant le statut de l'écrivain, le marché du livre, le journalisme, l'opinion publique et l'idéologie dans la France du XVIIIe siècle. L'art et la politique de la calomnie, développés sous les régimes de Louis XV, de Louis XVI, de la monarchie constitutionnelle de 1789-1792 et sous la République jacobine de 1792-1794, créent un univers en soi. Une foule de plumitifs et d'écrivailleurs, fruit de l'explosion démographique de la république des lettres, crèvent la faim à Paris, subsistent grâce à des travaux alimentaires pour quelques mécènes, et, lorsque l'embastillement pour dettes menace, se réfugient à Londres notamment où ils se font précepteurs, traducteurs, colporteurs de brochures, tout en produisant en série plagiée, grâce aux rapports fournis par des informateurs secrets à Paris et à Versailles, des opuscules qui diffament le souverain et ses ministres, les danseuses et les hommes du monde, et dénoncent la dépravation et le despotisme. Leurs ouvrages sont édités par les imprimeries qui prolifèrent aux frontières du royaume d'où elles ont tissé des réseaux complexes de contrebandiers qui fournissent partout en France libraires et colporteurs. Le gouvernement français réplique en envoyant des agents secrets pour assassiner, enlever ou soudoyer les libellistes. La calomnie dans la France du XVIIIe siècle est un courant littéraire et un genre politique qui, après avoir sapé l'autorité de la monarchie absolue, s'intégra à la culture politique républicaine pour atteindre son point extrême sous Robespierre. L'évolution des contenus conforta la permanence de la forme.

02/2010

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Musique, danse

Guide de la musique baroque

Longtemps considérée comme le domaine réservé du spécialiste, la musique baroque est l'objet depuis plusieurs années d'un engouement incroyable. Grâce au zèle déployé par de nombreux musicologues, relayés par une génération de jeunes interprètes enthousiastes familiarisés à la pratique des instruments anciens, ce vaste territoire musical, demeuré pendant près de deux siècles quasi totalement ignoré, ne cesse de révéler ses trésors, restés souvent enfouis à l'état de manuscrit dans les bibliothèques du monde entier. Une telle situation appelait un véritable outil d'exploration de cette prodigieuse période d'effervescence musicale qui s'étend de 1600 à 1750 (soit depuis la naissance de l'opéra à Florence jusqu'à la mort de Jean-Sébastien Bach), propre à satisfaire l'appétit de connaissances dans ce domaine d'un public grandissant. Comment et dans quel contexte social, historique et géographique la musique s'est pratiquée dans les pays européens (France, Italie, Europe du Nord et centrale, îles Britanniques, Pays-Bas, péninsule ibérique) et dans le Nouveau Monde ainsi que dans les grands centres musicaux de l'époque (Vienne, Berlin, Dresde, Leipzig, Londres, Versailles...) ? Quel fut l'itinéraire artistique des compositeurs, interprètes, facteurs d'instruments du moment ? Quelles formes et genres musicaux étaient alors en vigueur ? De quels instruments disposait-on ? Quels types de voix étaient sollicités ? Comment cette musique doit-elle être interprétée selon les pays d'origine ? Comment ornementer ? Pourquoi l'authenticité est-elle si ardemment recherchée et discutée de nos jours ? Articles, notices biographiques, chronologie détaillée tentent ici de manière concise de répondre à toutes ces interrogations faisant de cet ouvrage un véritable compagnon de route sur les chemins du baroque. Préface de Christopher Hogwood Julie Anne Sadie, musicologue, professeur à l'université Rochester de New York, spécialiste de la période baroque, s'est entourée d'une équipe d'universitaires anglo-saxons mondialement connus dans leur domaine, comme Michael Talbot, Nigel Rogers, David Fuller, Peter Holman et d'autres encore dont son mari, Stanley Sadie, connu pour être le directeur du New Grove Dictionary, la plus célèbre encyclopédie musicale au monde.

11/1995

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Sports

Louis Renault

Le 23 septembre 1944, Louis Renault est incarcéré à Fresnes sous l'inculpation de trahison. Un mois plus tard, il décède dans des conditions mystérieuses et ses biens sont confisqués par décision du général de Gaulle. Pour la première fois dans un Etat de droit, un homme est condamné à titre posthume, sans débat, sans preuves, sans jugement. Mais qui est Louis Renault ? Le grand patron égoïste, " saigneur " et " forban " de Billancourt ? Le constructeur de génie, soucieux du bien-être de ses ouvriers et de l'intérêt national ? Découvrir Louis Renault ce n'est plus seulement décortiquer une légende et se pencher sur les heures noires de l'Occupation. C'est aussi retracer une aventure exceptionnelle, se projeter en 1900 et participer aux premières courses automobiles. C'est créer une grande entreprise, s'implanter à Londres, New York, Moscou et Tokyo, se mesurer à André Citroën, rencontrer Henry Ford et Frederik Taylor. C'est traverser le cataclysme de la Grande Guerre, voir partir les taxis de la Marne, créer le char de la victoire. C'est se lier d'amitié avec Albert Thomas et Aristide Briand, affronter les grèves, imaginer la sécurité sociale et devenir l'un des pères des allocations familiales. C'est encore moderniser l'automobile, l'agriculture, les chemins de fer et l'aviation, soutenir l'Aéropostale, travailler avec Breguet et Forman, donner des ailes à Mermoz et Saint-Exupéry; préparer le 4 CV. C'est enfin diriger une usine de 35 000 personnes, surmonter la crise économique mondiale, s'adapter au Front populaire et servir la défense nationale. Grâce à des archives inédites, cette biographie ébranle pour la première fois la vérité officielle sur la période de l'Occupation et brosse le portrait d'un personnage haut en couleurs, obstiné et autoritaire, mais aussi secret et sensible. Une figure emblématique qui demeure, aujourd'hui encore, l'une des plus controversée de l'histoire contemporaine.

09/2000

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Musique, danse

La rage est mon énergie

John Lyndon, alias Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, créateur du groupe PiL, est une icône de la contre-culture, une icône de la musique, de la mode et de la politique. Ses chansons incendiaires "God save the Queen" et "Anarchy in the UK" ont fait de lui la cible des tabloïds et de mouvements anti-punks qui lui ont valu d'être molesté, jusqu'à recevoir des coups de couteau et manquer de justesse perdre un oeil. L'année 1977, il l'a passée quasi reclus, alors que son impact sur toute une jeunesse révoltée prenait une place énorme. "Le Parlement a voulu me condamner pour trahison, aucune rock star n'a connu ce traitement à ma connaissance. Moi, je riais. J'étais le seul à avoir le courage de me lever et de dire ce que j'ai dit, et beaucoup de gens n'attendaient que ça." Puis John, l'instigateur du mouvement punk rock (un terme qu'il n'a jamais approuvé), s'est libéré de tous les costumes qu'on lui a collés et s'est réinventé en créant PiL, mélange de reggae, disco, de musique africaine et de rock. Il n'est jamais là où on l'attend. Il raconte les débuts de sa vie dans un quartier mal famé de Londres, où, tout petit, il a contracté la méningite en jouant dans des flaques d'eau contaminées par la pisse de rat. On assiste avec lui à la création des Pistols avec son ami Sid Vicious, nommé ainsi en hommage à son hamster. Il croque à sa manière très personnelle son entourage : Malcolm McLaren, Vivienne Westwood, Richard Branson, Souxsie Sioux ou Paul Weller, Nora Foster, sa femme depuis 30 ans. Il se souvient des descentes de police, de la drogue, de sa carrière d'acteur à NY avec Harvey Keitel, de ses sessions avec David Bowie et Roger Waters. Malgré tous les livres qui sont sortis sur le punk et les années 80, John Lyndon est resté un mystère. Voici ses mots, puissants comme des balles.

10/2014

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Sciences politiques

Terreur et martyre. Relever le défi de civilisation

Depuis le 11 septembre 2001, deux Grands Récits opposés se sont disputés l'intelligence du monde : la guerre américaine contre la terreur et l'exaltation du martyre par les jihadistes. En voulant nous sauver du Mal - l'un pour parachuter la démocratie au Moyen-Orient, l'autre pour assurer l'apothéose de l'islamisme radical sur la planète - ils ont enfanté la barbarie. En restent des images d'abjection et de violence qui peuplent les écrans de télévision et d'ordinateur : otages occidentaux égorgés en Irak, victimes déchiquetées d'attentats-suicides, prisonniers musulmans dénudés à Abou Ghraïb ou torturés à Guantanamo. Mais sur le terrain, ni les néo-conservateurs ni Al Qaida ne l'ont emporté, basculant au contraire dans la déchéance morale. Et ils ont ouvert la voie à leur ennemi commun de Téhéran - ravivant les conflits entre chiites et sunnites, entre Persans et Arabes, sur les rives pétrolifères d'un Golfe désormais hanté par la menace nucléaire. Avec les succès remportés par le Hezbollah face à Israël, la conquête de Gaza par Hamas, le fiasco de l'occupation de l'Irak, la paix américaine, qui devait simultanément sécuriser l'État hébreu et les flux d'hydrocarbures, s'est avérée une chimère. Comment rompre le cercle vicieux de la Terreur et du Martyre ? L'Europe, pourtant marginalisée depuis le 11 septembre, cible d'attentats islamistes à Londres ou Amsterdam, prise en otage par l'affaire des caricatures du Prophète, secouée par les émeutes des banlieues françaises, représente paradoxalement le vecteur de la rencontre concrète entre tous ceux qui partagent la même volonté de relever le défi de civilisation face à cette barbarie. En construisant un espace de prospérité qui s'étende jusqu'au Golfe à travers la Méditerranée, elle établira les contours d'une nouvelle région fournissant le seul cadre adéquat pour la paix- à condition qu'elle fasse preuve de courage politique.

03/2008

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 11 : Supplément, errata et addenda aux tomes I à X (1862-1898)

Ce onzième et dernier tome complète la publication de la Correspondance de Mallarmé. Le tome X s'était terminé sur la mort du poète. Ce tome XI contient trois éléments : une centaine de lettres qui s'ajoutent aux suppléments déjà publiés dans les tomes II à V, des corrections et des précisions complémentaires et un index général des onze volumes. Ces dernières lettres, tel un florilège fait par le hasard, constituent comme un microcosme de la Correspondance dans son ensemble, illuminant des aspects essentiels de la vie, de la pensée et de l'oeuvre de Mallarmé. Les précisions complémentaires concernent en grande partie sa bibliothèque personnelle. Une Table des destinataires qui manquait au tome 1er a été ajoutée. De nombreuses réponses inédites aux lettres de Mallarmé sont reproduites. Les lecteurs de la Correspondance disposaient déjà d'importants éléments permettant de récupérer les données contenues dans chaque volume. Un index général restait cependant indispensable : c'est ce qui est offert ici. Il contient les noms propres, les noms de lieux, les titres d'ouvrages, de tableaux, de poèmes et d'articles séparés. Cet index est disposé en une seule liste rigoureusement alphabétique ; la typographie distingue les différentes catégories. Mais certains classements analytiques ont été adoptés, notamment pour Mallarmé lui-même, pour ses écrits et pour les ouvrages et articles sur lui, ainsi que pour Paris et Londres, sous des rubriques appropriées. Ce tome apporte ainsi, outre une dernière gerbe de lettres, un instrument de travail qui permettra de récupérer rapidement les renseignements recueillis dans la Correspondance, tant sur Mallarmé lui-même que sur la vie artistique, musicale, théâtrale et, surtout, littéraire de son époque. Ainsi s'achève cette entreprise inaugurée en 1959 par le très regretté Henri Mondor, avec la collaboration de Jean-Pierre Richard, et continuée, à partir du tome II, par les seuls soins de Lloyd James Austin, professeur honoraire à l'université de Cambridge, Fellow of the British Academy et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

03/1985

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Littérature étrangère

Jewish cock

Allongée, les jambes écartées, une jeune femme observe le crâne dégarni du Dr Seligman en train de l'ausculter. Elle se lance dans un monologue absolument déjanté et lui parle de ses fantasmes, de ses obsessions, des détails de sa vie sexuelle ainsi que de son histoire familiale. Née en Allemagne, elle a fui ses parents pour s'installer à Londres où elle vit à présent, s'exprimant dans une langue qui n'est pas la sienne et se débattant avec un corps qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Au décès de son grand-père, elle réalise qu'elle ne pourra échapper à son héritage et à la culpabilité d'avoir grandi dans une famille allemande après la Shoah. Exilée dans son corps, exilée au Royaume-Uni, elle décide alors de raconter sa transition et de conjurer le silence grâce au rire. Elle décrit au Dr Seligman sa fascination pour M. Shimada (un créateur japonais de sex-toys), ses séances avec Jason (son psy, aussi incompétent que désespéré lorsqu'il doit sagement écouter les obsessions hitlériennes de sa patiente) et bien sûr sa grande histoire d'amour avec K (un homme marié qui a bouleversé la vie de la jeune femme après leur rencontre dans des toilettes publiques...). Entre la découverte d'écureuils comestibles et l'art du sexe oral, entre une mère envahissante et le pyjama du Führer, elle se débarrasse des conventions pour caresser son rêve le plus fou : retrouver sa liberté - et s'offrir un sexe circoncis. Déjà culte dans de nombreux pays, Jewish cock est un roman explosif qui a été applaudi par la critique et les plus grands auteurs contemporains à sa sortie. Dans les pas de Thomas Bernhard, Katharina Volckmer explore la culpabilité allemande, la question du genre, l'asservissement de nos corps et le danger des tabous érigés en barrières morales. Un texte puissant qui annonce la naissance d'une écrivaine majeure. Traduit de l'anglais par Pierre Demarty

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Histoire internationale

Le réseau Carlyle. Banquier des guerres américaines

L'auteur d'abord : François Missen, le seul journaliste à la fois détenteur du prix Pulitzer et du prix Albert Londres. Ces récompenses, la première délivrée par les professionnels de la presse américaine et la seconde par ceux de la presse française, ont salué ses talents d'enquêteur, voué à explorer depuis plus d'un demi-siècle les recoins les moins reluisants, mais souvent les plus instructifs, de notre monde. A 68 ans, après avoir sillonné la planète pour mettre à jour les grandes affaires de cotre époque, il a croisé et rencontré, sans le vouloir vraiment, les principales éminences grises de Washington et de Dallas qui, autour de la famille Bush, préservent depuis près de trente ans le pouvoir du Parti républicain. Le réseau Carlyle n'occupe rien de moins que le centre de cette puissance de la politique, du pétrole et de l'armement. A la fois système d'influence et machine de spéculation financière, le fonds l'investissement Carlyle a installé le complexe militaro-industriel à la tête des Etats-Unis depuis l'accession de George Bush junior à la Maison-Blanche. Ainsi, au-delà des discours officiels et des campagnes de communication, cet établissement financier très particulier développé par Frank Carlucci, ex-fonctionnaire de la CIA et ex-secrétaire à la Défense néo-conservateur, incarne pour une large part le nerf de la politique étrangère des républicains. Si cette domination s'exerçait jusqu'à présent avec un goût consommé du secret, encore fallait-il être suffisamment en veine pour dépister les alliances des hommes de Carlyle, suivre pas à pas leur fonctionnement et avoir la chance de découvrir les véritables objectifs, concrets, qu'ils poursuivent aux quatre coins du globe. Un tel concours de circonstances transformerait cette investigation en un thriller haletant. Or, même une vie professionnelle déjà bien remplie réserve de belles surprises. L'une d'elles s'est présentée à François Missen à l'intérieur d'une usine de fabrication de cartons d'emballage, quelque part dans le nord de la France, un jour d'hiver 2002...

09/2004

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Théâtre

Les Noces du pape / Sauvés

Ce volume contient les premières pièces d'Edward Bond, deux pièces qui ont fait sa gloire, créées entre 1962 et 1965 au Royal Court Theatre à Londres. Les Noces du Pape, dont le titre, à première vue absurde, signifie l'impossible, est une pièce sur Scopey, un jeune travailleur dans une exploitation agricole en East Anglia, et sa relation avec Alan, un vieux solitaire, vivant dans une vieille baraque à l'extérieur du village. Avec le temps, Scopey nourrit vis-à-vis du vieil homme une obsession qui provoque son effondrement. Les Noces du Pape, dont le titre, à première vue absurde, signifie l'impossible, est une pièce sur Scopey, un jeune travailleur dans une exploitation agricole en East Anglia, et sa relation avec Alan, un vieux solitaire, vivant dans une vieille baraque à l'extérieur du village. Avec le temps, Scopey nourrit vis-à-vis du vieil homme une obsession qui provoque son effondrement. Sauvés, la pièce la plus connue de Bond, a été créée dans le cadre d'une représentation privée, suite au refus des autorités britanniques de lui accorder une public licence, la permission de donner des représentations dans un théâtre ouvert à tout le monde. Elle fut au centre d'une controverse féroce, particulièrement à cause d'une scène où un bébé est lapidé. Les Noces du Pape, dont le titre, à première vue absurde, signifie l'impossible, est une pièce sur Scopey, un jeune travailleur dans une exploitation agricole en East Anglia, et sa relation avec Alan, un vieux solitaire, vivant dans une vieille baraque à l'extérieur du village. "La pièce est, presque d'une manière irresponsable, optimiste", affirmait Bond dans une préface. "Len, le personnage principal, est de nature sociable, malgré son éducation et son environnement. Pourtant, il n'est pas profondément bon, car sinon sa bonté serait sans importance, du moins pour lui-même. l'ambiguïté de ses sentiments à l'égard de la mort du bébé, et la fascination morbide que celle-ci exerce sur lui, lui démontrent ses propres fautes".

06/2013

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BD tout public

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 25 : La vallée des immortels. Tome 1, Menace sur Hong Kong

A Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale. Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance... Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Ecrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la " ligne claire " du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien. Cet album devrait ravir les amateurs les plus pointus de la série.

11/2018

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Géopolitique

Carnet de guerre. 2021, une année d'incertitudes

CARNET DE GUERRE 2021 une année de conflits Par Thomas Hernault Préface d'Hubert Védrine et du général Vincent Desportes Sahel, mer de Chine, Afghanistan, Ukraine, Taiwan... "Les relations internationales se déroulent à l'ombre de la guerre' a écrit Raymond Aron dans son ouvrage Paix et guerre entre les nations. Dans les relations entre Etats, chaque année offre son lot de surprises. Chaque année porte en elle, les germes des guerres passées et des futurs conflits. Ainsi, par cet écrit, l'auteur a voulu retracer jour par jour, l'état des relations internationales à travers le prisme de l'actualité militaire et de l'actualité diplomatique. "Il existe deux puissances au monde, le sabre et l'esprit" (Napoléon), soit le diplomate et le soldat. Tout y est : la déclaration d'un chef d'Etat, le suivi des opérations extérieures (Libye, Syrie, Irak, Sahel, mer de Chine...), la signature d'accords de défense, le suivi des décisions du complexe miliaro-industriel, le développement de nouveaux programmes d'armements (SCAF, MGCS), la défense européenne... Cet écrit donne la primauté à l'armée française et à la diplomatie française dans ses choix, ses orientations et ses actions en 2021, mais il n'omet jamais de regarder vers Berlin, Londres, Washington, Moscou, Pékin, Téhéran, Ankara, Séoul... A PROPOS DE L'AUTEUR : Thomas Hernault, collaborateur au sein de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, ancien journaliste chez Air et Cosmos, et actuellement chroniqueur radio dans l'émission "Des forces et des hommes", rédacteur du blog de défense "Sabre-et-esprit-au-combat" (plus de 3 000 personnes le suivent à travers Linkedin (2 500), Facebook (963), Instragram (210) et Twitter). Auteur d'une dizaine d'ouvrages, dont deux sur le monde des forces armées (L'évolution de la doctrine d'utilisation des forces spéciales française et Les guerre françaises du XXIe siècle).

03/2022

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Littérature française

Couillonne boy. Itinéraire d’un homme irrésolu

Cet ouvrage est composé de quelques anecdotes sur mes aïeux et moi-même. Concernant les premiers, je retiens tout particulièrement, par ordre d'entrée en scène, François Méglin, médecin-chercheur, qui publia des textes sur le tétanos puis sur la névralgie faciale, contre laquelle il mit au point des pilules portant son nom. Puis Léon Roland Cadaux, mon grand père maternel, connu sous le nom de Morton, acteur, comique-troupier et prestidigitateur, qui fit du music-hall à Londres, au Châtelet, à l'Opéra-comique ou encore aux Folies Bergère et interpréta une trentaine de petits rôles au cinéma dont les deux derniers avec Sacha Guitry. Sans oublier Albert Méglin, Chef d'entreprise dans une branche du Groupe de Wendel, les aciers Tor, qui reçut deux prix de l'Académie Française pour ses ouvrages Du Chaos à l'Espoir, publié en 1973 aux Editions Mame et Le Monde à l'Envers paru en 1984 aux Editions du Rocher. Et bien sûr, mon père, André Méglin, qui s'est consacré au journal Le Monde durant 19 ans, d'abord comme Chef de Publicité puis Directeur des Relations Extérieures à l'époque du grand éditorialiste Monsieur Pierre Viansson-Ponté. Concernant le second, c'est-à-dire votre serviteur, frappé de dyslexie dans le monde redoutable de l'écrit, j'ai connu quelques galères et parfois un parcours difficile mais avec, malgré tout, une vie insouciante et, surtout, des moments de franche rigolade. Au trois-quarts de ma vie (du moins je l'espère), je signe donc de nouveau pour mon existence, à une exception près toutefois : "il me manque d'avoir eu une petite fille qui me dise joyeux Noël papa". Ce livre est honnête et sans fioritures. Une vie qui est ce qu'elle est et que j'assume. Ces quelques pages constituent l'essentiel de ce que j'ai vécu, compris et ressenti.

03/2021

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Histoire de la philosophie des

Copernic et Newton n'étaient pas seuls. Ce que la science moderne doit aux sociétés non européennes. Ce que la science moderne doit aux sociétés non européennes

"Nous avons tous appris que la naissance de la science moderne - la révolution scientifique - fut l'oeuvre de savants isolés et géniaux, aux noms entrés dans l'histoire : Copernic et Galilée, Newton et Darwin, James Clerk Maxwell et Albert Einstein. Leur point commun ? Ils sont tous Européens. Qui a entendu parler, dans notre éducation occidentale, d'un physicien japonais, d'un astronome turc ou du système inca d'histoire naturelle ? Dans ce livre fondamental, James Poskett remet les pendules à l'heure et nous livre une refonte brillante de l'histoire des sciences, où l'on apprend combien le développement des sciences fut international, et jamais plus fertile que lorsqu'elles se retrouvèrent au croisement des cultures. Cette thèse n'est pas nouvelle, mais jamais ne l'a-t-on aussi bien articulée et racontée. Poskett nous embarque dans un voyage captivant à travers siècles et continents, sur la route de la soie, dans la forêt péruvienne et sur la houle du Pacifique, tissant une tapisserie détaillée, colorée et cohérente d'aventures et de personnages qui ont contribué ensemble à l'essor des sciences modernes. Avec cet essai ambitieux, l'auteur signe une oeuvre magistrale, non seulement d'un point de vue historique, mais aussi comme exemple d'une transmission parfaitement réussie vers tous les publics, experts comme profanes". Charles Frankel, géologue, auteur d'essais scientifiques James Poskett est Docteur de l'université de Cambridge, professeur associé à l'université de Warwick où il enseigne l'histoire des sciences et de la technologie. Il est consultant pour des musées au Royaume-Uni (dont le Science Museum de Londres et le Whipple Museum de Cambridge). Il a publié de nombreux articles (Nature, The Guardian), ainsi que Materials of the Mind (2019, Chicago UP), ouvrage universitaire sur la phrénologie et le racisme, récipiendaire en 2020 du prix de l'Association d'histoire des sciences sociales.

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Littérature scandinave

La carapace du homard

Ea, Sidsel et Niels ont grandi entre un père distant et une mère envahissante. Si aujourd'hui leurs parents ne sont plus en vie, ce couple dysfonctionnel les a profondément marqués et a eu raison de leurs relations. La fratrie est éclatée, à commencer par Ea, l'aînée, qui réside à San Francisco. Elle vit avec un homme et la fille de ce dernier, issue d'une première union. De son côté, après des études au Royaume-Uni, Sidsel s'est installée à Copenhague avec sa petite Laura. Elle travaille dans un grand musée de la ville et assume sa vie de mère-célibataire. Niels mène pour sa part un quotidien de bohème, entre petits boulots et squats chez des amis musiciens. Mais une série d'événements va bouleverser cet équilibre, à commencer par un accident survenu à Londres lorsqu'un visiteur brise un buste du British Museum. Sidsel doit partir restaurer la statue et n'a d'autre choix que de confier Laura à son frère Niels. Au même moment, ce dernier reçoit un courriel d'Ea et se demande si le temps des retrouvailles est enfin arrivé. Le message de sa soeur est étrange pourtant, il contient un lien vers la vidéo d'un rabbin dissertant sur les carapaces de homard. En grandissant, l'animal se trouve tellement à l'étroit dans cette armure qu'il est obligé de s'en débarrasser. Alors, après avoir découvert une faille rocheuse qui lui convient, il s'y glisse, rejette sa vieille carapace et attend - nu et vulnérable - qu'il lui en pousse une nouvelle... Construit comme un jeu de miroirs où se tressent avec virtuosité la vie, les souvenirs et les désirs de tous ces personnages, La carapace du homard est un grand roman sur les familles en permanente recomposition. La prose de Caroline Albertine Minor est lumineuse, avec des scènes à la Edward Hopper, mais également rythmée et croustillante comme la plume de Lucia Berlin. Traduit du danois par Terje Sinding.

03/2023

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Revues

L'atelier du roman N° 104, mars 2021 : Désir d'ailleurs : désir de liberté ? VIIe Rencontre de Thélème

PAS de liberté, me semble-t-il, sans une part de clandestinité. Il y a un bonheur à se trouver où personne ne sait que l'on est, où l'on n'est connu de personne. C'est pourquoi est si décevant et pénible le tourisme industrialisé qui nous vend des "destinations". François Taillandier. Jean-Jacques Rousseau nous engageait déjà, de son temps, à nous méfier de ces "grands" explorateurs qui prétendent aller étudier les moeurs d'habitants de contrées lointaines à défaut d'éprouver la moindre empathie pour leurs voisins immédiats. Denis Grozdanovitch. STEVENSON et Conrad, Pierre Benoit et Schoendoerffer, venez à notre secours ! Arrosez-nous d'un grand seau de réalité glacée et vivifiante ! Vive l'ailleurs ! Slobodan Despot. DANS Le Roman de Londres de Milos Tsernianski il y a une implacable description de ce que l'existence individuelle a dû abandonner parmi les ruines de la guerre. Massimo Rizzante. DANS Alger, rue des Bananiers, Béatrice Commengé a échappé aux deux défauts, celui d'une poésie affectée et celui d'une narration conventionnelle. Elle a choisi assurément une voie plus difficile, mais littérairement plus sûre, si paradoxale que paraisse cette double qualification. René de Ceccatty. SI Dieu ne nous aide pas, Alexandre Steiger non plus. Car il sait "garder ses distances" vis-à-vis de la réalité sans tomber dans les travers d'une consensuelle et positive apologie, pas même d'une simple acceptation. Patrick Carneau. DANS sa tentative de résurrection des antiquités polynésiennes, Segalen reprend le langage soutenu que Flaubert avait déjà utilisé dans Salammbô, paru en 1862. Les Immémoriaux tropicalisent Salammbô, le déplaçant de Carthage àTahiti. Riccardo Pineri. GUIDES par le sourire narquois et l'humour praguois de Danny, Les Lâches de Josef Skvoreckÿ explorent l'infime frontière entre sens et futilité, entre être et paraître, entre sérieux et comique. Florian Beauvallet. BRASSERIES, je vous aime et vous me manquez. Tenez bon, car la vie, pour moi, ne recommencera vraiment qu'au moment de franchir à nouveau votre porte à tambour. Benoît Duteurtre.

03/2021

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Art du XXe siècle

Bacon. Eclats d'une vie

Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre (figuratif ? ) de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu. Dans un livre dont la maquette et l'apparence rappelleront le Monsieur Proust illustré par le même Stéphane Manel, on parcourra la biographie et les grands thèmes de l'oeuvre de Bacon (à noter qu'en changeant de sujet Stéphane Manel change aussi son approche stylistique et sa palette de couleurs). De l'enfance irlandaise aux errances nocturnes parisiennes ou londoniennes des derniers temps, des casinos de Monte Carlo aux bars enfumés de Tanger, en passant par les paysages splendides de l'Afrique du Sud et les ateliers désordonnés du peintre, toute une vie défile : la famille, les premiers pas dans l'art, comme décorateur, les amants (George Dyer, Isabelle Rawsthorne), les amis (Peter Beard, Lucian Freud, Michel Leiris) mais aussi les secrets de fabrication des grands chefs d'oeuvre (Crucifixions, papes, portraits, autoportraits), les singularités du créateur (le cri, la bouche, le corps, les couleurs, la viande), le rapport aux grands " maîtres ", contemporains ou non (Picasso, Van Gogh, Monet, Velasquez, Munch, Giacometti, David Hockney, Walter Sickert, Giacometti, l'école de Londres) et à la littérature... De la sorte, c'est aussi à une balade artistique et pop au coeur du XXe siècle que nous convient Stéphane Manel et Franck Maubert.

10/2023

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Littérature française (poches)

L'autre rive

" En quête de ses véritables origines, Benoît fut élevé par une mère adoptive aussi affectueuse que crasseuse, ancienne faiseuse d'anges devenue taxidermiste. [D'Ecorcheville,] cette cité des ténèbres nichée au bord du Styx, Georges-Olivier Châteaureynaud énumère les particularismes avec une délectation hypnotique. "Le régime n'avait rien d'une dictature. Une séducture, ou plutôt une enjôlure", précise-t-il, humant jusqu'à l'ivresse les recoins d'une ville hors du temps, où "les ragots couraient à la surface des jours avec une désarmante facilité, comme le feu dans l'herbe sèche." Bombes propulsant le récit à une vitesse frénétique, ses phrases fascinent par leur mélange de cynisme et de candeur, de lucidité ricanante et de crédulité enfantine. Ersatz flamboyant de Prague et de Bagdad, de Londres et du Caire, Ecorcheville est régie par un "principe d'incertitude" doublé d'une vérité imparable : "S'il existe une chose digne d'être sue, cette chose est forcément cachée." Peuplée d'êtres aussi excentriques que leurs noms (Superbe et Aimé Proquinquor, Alcyon et Bételgeuse, Onagre, Cambouis ou Fille-de-Personne), c'est l'antichambre cotonneuse de l'au-delà. Quiconque se lève à l'aube et se tapit sur les berges du fleuve peut voir les défunts s'embarquer vers leur dernière demeure. Si la mort est omniprésente dans ce livre trépidant et guilleret, elle prend les formes les plus inattendues (églises abandonnées comme des squelettes, machines à suicides mitraillant les volontaires pour 10 euros, pluies de mouches crevées criblant les murs), et reste une fatalité distrayante. D'une grande malice, Georges-Olivier Châteaureynaud chatouille les questions métaphysiques pour écouter le rire qui en sourd. Un peu comme l'incroyable personnage de Faunet, un satyre qui met ses pieds de bouc dans le plat et bouscule toutes les âmes d'Ecorcheville sur son passage. Y aura-t-il quelqu'un pour offrir ce livre à Jean-Pierre Jeunet ou à Tim Burton ? " Marine Landrot, Télérama. Cont

10/2017

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Rock

Pink Floyd

Revivez l'histoire du groupe phénomène pour les 50 ans de The Dark Side of the Moon. Il y a cinquante ans, le 1er mars 1973, sortait The Dark Side Of The Moon. Il y eut d'abord le choc de la pochette, ce prisme, ces couleurs de l'arc-en-ciel, ce fond noir mystérieux. Puis aussi et surtout le choc de la musique : dix chansons qui, mêlaient en un même élan créatif mélodies subtiles, climats planants, bruitages divers ; dix chansons de surcroit qui avaient été magnifiquement enregistrées. Le cinquantième anniversaire de The Dark Side Of The Moon, qui restera à jamais comme l'un des albums les plus importants de toute l'histoire de la musique, est l'occasion rêvée de braquer de nouveau les projecteurs sur le parcours, lui aussi exceptionnel, de Pink Floyd. Fondé au milieu des années 1960 par Syd Barrett, Roger Waters, Rick Wright et Nick Mason, le groupe a joué un rôle majeur dans l'émergence du mouvement psychédélique avec The Piper At The Gates Of Dawn en 1967. Puis, avec David Gilmour comme successeur de Syd Barrett, il a dominé le mouvement progressif durant toutes les années 1970 avec d'autres albums essentiels comme Atom Heart Mother, Meddle, Wish You Were Here et l'opéra rock The Wall, en plus bien sûr de The Dark Side Of The Moon. Abondamment illustré de photos rares ou incontournables, cet ouvrage revient dans le détail sur l'histoire de ce quartet hors norme, sur ses albums et ses concerts grandioses. Il privilégie la période Roger Waters, qui correspond assurément à l'âge d'or du groupe. Mais en quelque 280 pages, c'est aussi l'Angleterre des sixties et des seventies qui sont remises au jour, lorsque Londres était le haut lieu du psychédélisme, lorsque le punk et le disco se faisaient concurrence, lorsque Margaret Thatcher s'installait au 10 Downing Street. Les Beatles s'étaient séparés en 1970. Mais le rêve se poursuivait avec Pink Floyd...

10/2023

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Conflit israélo-palestinien

L'autre histoire d'Israël. 1830-1948

Théodore Herzl, fondateur du sionisme ? Oui et non, d'autres y pensaient trente ans plus tôt à Berlin et Odessa. Côté diplomatique, tout le monde croit en une initiative anglaise de 1917 appelée "déclaration Balfour" , formalisée in fine par les cousins Walter et Edmond de Rothschild, sauf qu'en 1860 le secrétaire de Napoléon III publie un document qui proclame la restauration du royaume de Judée... Défiant les idées reçues, le livre d'Annie-Paule Derczansky nous plonge dans l'histoire complexe, tumultueuse et souvent méconnue de la création de l'Etat d'Israël, avec son lot de personnages romanesques à l'instar d'Herzl, le dandy en chemise blanche et costume bien coupé qui court de Turquie en Prusse, au pied du cheval de son empereur. Cet activisme rompu à toute épreuve a le don d'agacer le baron Edmond de Rothschild qui achète en Palestine des terres agricoles à tour de bras, même celles qui ont été vendues à des propriétaires européens ! Jeux diplomatiques entre la France, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie qui s'implantent alors tous dans ce minuscule territoire... Plus tard, après la défaite nazie, comment la rivalité de ces grandes puissances a-t-elle persisté ? Les Anglais s'opposent au départ des Juifs rescapés du génocide vers la Palestine, alors que les Français ferment les yeux. Quels sont les enjeux géopolitiques qui se cachent derrière les positions de chacun ? En s'appuyant sur les archives diplomatiques de Londres, Jérusalem, Paris et Berlin, l'auteure éclaire ce pan de l'histoire contemporaine qui est encore aujourd'hui au centre de nombreux débats, tout en laissant quelques questions ouvertes. Par exemple, celle concernant les commanditaires de l'assassinat en juin 1933 du directeur politique du mouvement sioniste Haïm Arlozorof, alors qu'il négociait le sauvetage de Juifs du nazisme. Et celle, non des moindres, concernant le naufrage d'une coopération entre nationalistes juifs et arabes. Une lecture enrichissante et passionnante !

10/2024

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Littérature française

Le Livre de Raison

Chez les Chardin, au seuil de la mort, il est coutume d'adresser une lettre à ses enfants, à la fois bilan et héritage, transmettant les secrets de famille. Ces lettres forment un " Livre de Raison " qui raconte l'histoire de la lignée. Aussi, en douze lettres, sur six générations, le lecteur traverse l'histoire de France et du monde, du milieu du XIXe siècle à nos jours, le changement des mentalités avec, en lame de fond, l'antisémitisme et, comme un des fils conducteurs, la passion de la musique. L'aïeul, Kléber Chardin, héritier de vignerons de la vallée du Rhône amorce l'ascension sociale, qui se poursuit à Lyon par des stratégies d'alliance avec l'industrie de la soie... De leur arrière-grand-père, François et Paul Chardin ont hérité des yeux bleus délavés, d'une fortune considérable... et de sept mystérieux tableaux de maître, qu'ils n'ont jamais vus. Durant la Seconde Guerre mondiale, les deux frères font des choix radicalement opposés : l'un, devenu athée, communiste et résistant, a épousé une juive, qui va être internée à Auschwitz avec leurs deux fils, tandis que l'autre poursuit une très brillante carrière de violoniste international tout en collaborant à Vichy. Dans les années 2020, Pierre-Abdul et Sophie-Julia, grevés par le poids de la transmission, chercheront à reconstituer l'histoire de leur famille en croisant les fragments de vérité présents dans les " Lettres de Raison " qu'ils ont chacun reçues. Comment vont-ils se libérer du poids de leur passé ? De Condrieu à Grignan et Jérusalem, en passant par Lyon, Paris, Saint-Malo, Londres, New York, Shanghai et Hong Kong, voici l'histoire passionnante d'une famille aux alliances internationales, déchirée par des valeurs contradictoires, dont la destinée de ses membres peut se lire comme une manière de raconter l'histoire et l'avenir de la France.

04/2022

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Royaume-Uni

Marie Stuart

La vie passionnée de la reine d'Ecosse (1542-1587), accusée du meurtre de son second mari et décapitée sous les yeux d'Elisabeth Ire, symbole de l'esprit humaniste face au fanatisme calviniste. Une destinée digne d'une tragédie antique, magnifiée par le travail de conteur, d'historien et de psychologue de Stefan Zweig. Un classique de la littérature du XXe siècle Sans l'exemple de Marie Stuart, disait Zweig, " il n'y eût pas eu d'exécution de Charles Ier, ni ensuite de Louis XVI et de Marie-Antoinette ". Son intérêt pour la reine d'Ecosse (1542-1587) remonte à l'été 1906, lorsqu'il visita pour la première fois ce pays. C'est à Londres, en 1933, qu'il délaisse ses projets romanesques pour corriger les erreurs commises au sujet de la reine décapitée, examinant chaque pièce du dossier à la façon d'un détective. " Etait-elle vraiment impliquée dans le meurtre de son second mari [Henri Darnley], ne l'était-elle pas ? " Une nouvelle fois, son ambition est d'expliquer comment " d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques ". Mais aussi de mettre en lumière la culture humaniste de Marie Stuart face au " sombre fanatisme " et au " caractère dictatorial " du réformateur calviniste John Knox, allusion limpide à la situation de l'Europe en 1935. Portrait enflammé d'une reine aveuglée par la passion, tout autant que de son ennemie jurée Elisabeth Ire, voici l'une des biographies les plus enlevées de Zweig, pleine de péripéties et d'éclairages crus sur une personnalité qu'il n'hésite jamais à qualifier de " romantique ". " Votre Marie Stuart se dévore. Combien les autres drames, qui traitent du même sujet, paraissent pauvres à côté de cette histoire ! " (Romain Rolland) " Un livre qui divertit comme le meilleur des romans tout en ayant la gravité, l'impartialité, le poids de la vraie recherche. " (Klaus Mann)

02/2024

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Littérature étrangère

Blitz et autres histoires

Dans la famille Singer, il y a Isaac Bashevis, le prix Nobel de littérature. Israël Joshua, le journaliste surdoué. Enfin Esther, la sour aînée, premier membre de la famille qui voulut prendre la plume pour raconter, en yiddish, le shtetl et l'exil, la modernité et la tradition, l'inextinguible soif de connaissance et la médiocrité des érudits. Son esprit, son caractère, ses ambitions inspirèrent à son frère le personnage de Yentl - « Je ne connais aucune femme dans toute la littérature yiddish aussi douée qu'elle », dixit Bashevis -, tandis qu'elle-même rêvait de devenir écrivain. Nous vous proposons pour la première fois en français ce recueil de nouvelles remarquable, où apparaissent les deux mondes auxquels Esther « Hinde » Kreitman appartenait : l'East End de Londres, où elle passa la plus grande partie de sa vie d'adulte ; et les bourgades juives de Pologne où elle avait grandi. On croise dans ses histoires Reb Meyerl qui s'en remet à la providence pour prendre une décision dramatique, la volupteuse Madam Zesha, dont le sac est chargé des fortunes léguées par feus ses trois maris, la jolie Bella, dont le destin est suspendu à des horloges mystérieuses, la logeuse qui mange du jambon tous les matins, sauf celui de Kippour. Plus poignante sans doute, l'héroïne du « Nouveau monde », où un bébé raconte sa naissance, plein d'espoir, mais se voit rejeter parce qu'il s'agit d'une fille. Ce fut là le destin tragique d'Esther, placée en nourrice par sa mère qui refusa longtemps de la voir. La condition féminine est chère à son cour, mais la condition sociale, aussi : observatrice affûtée de son temps, elle dépeint avec une tendre ironie les aspirations des immigrants ou des shnorrers et raconte le chemin de l'intégration. Ces textes résonnent aujourd'hui avec la même intensité que lors de leur première parution en yiddish, en 1950.

04/2013

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Photographes

Nous. Edition bilingue français-anglais

C'est à l'âge de 14 ans que l'auteur italien, né en 1937 dans un village des Abruzzes, commence la photographie dans le studio familial. Très vite, il en devient le photographe principal et se spécialise dans les prises de vues extérieures. Manifestations, fêtes du Travail, réunions politiques et syndicales... Mario Carnicelli aime s'immerger dans les événements qui rythment la vie de ses concitoyens. Alternant entre le noir et blanc et la couleur, il développe peu à peu un style documentaire au croisement de la photographie humaniste et de la street photography. S'il assiste à des événements majeurs comme les funérailles du communiste Togliatti en 1964, ce sont avant tout les individus qui l'intéressent et ce qu'il peut percevoir de la société à travers eux. Faisant de la rue son observatoire, il parvient toujours à saisir un geste, une expression, un regard au milieu d'une foule ou au détour d'une rue. Ainsi, de l'Italie aux Etats-Unis en passant par l'Asie, son oeuvre est une véritable analyse sociétale des cinquante dernières années. Ce livre est édité dans le cadre du Prix Viviane Esders, dédié aux photographes professionnels de plus de 60 ans, décerné à Mario Carnicelli en 2022. Mario Carnicelli est né en 1937 à Atri en Italie et commence à travailler dès l'âge de 14 ans dans l'entreprise familiale de photographie. Il commence véritablement sa pratique de photographe dans les années 1970 lorsqu'il ouvre son magasin à Florence sur la Piazza del Duomo. Entièrement dédié à son studio, il obtient une reconnaissance tardive notamment à l'occasion de la publication de son premier livre C'era Togliatti, paru en 2014 chez Danilo Montanari Editore. Cette série fait l'objet d'une grande exposition personnelle au Palazzo Fabroni, puis au Musée national des Arts et Traditions populaires à Rome. A partir de 2018, ses photographies sont présentées à la David Hill Gallery de Londres permettant à son travail d'atteindre un plus large public.

11/2023

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Couple, famille

Parents épanouis, enfants épanouis. Un guide pour une famille heureuse

Tous les parents rêvent d'un quotidien paisible où l'enfant comprend les règles et y obéit. En réalité, nous finissons souvent par répéter voire crier pour nous faire entendre, créant un climat tendu à la maison. Adele Faber et Elaine Mazlish livrent ici leur propre expérience et celles de nombreux parents qu'elles ont accueillis dans leurs ateliers. Dans la première partie, elles nous montrent l'importance des mots. On y apprend à les utiliser pour transmettre nos valeurs à nos enfants sans les blesser, favoriser leur estime de soi, leur inspirer confiance et les encourager à assumer leurs responsabilités. Dans la seconde partie, les auteures insistent sur l'importance de s'écouter afin de respecter ses propres limites en tant que parent : une clé pour donner le meilleur de nous-mêmes à notre enfant et nous épanouir comme parents. Un guide complet qui transformera votre vie de famille !

01/2020

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Romans de terroir

Le dernier tonnelier

Dans les Hautes-Côtes de Beaune, mars 1971. Chez les Cruchaudet, on est tonnelier de père en fils depuis plusieurs générations. Alors que Bénigne décide de s'inscrire au lycée viticole de Beaune pour obtenir son CAP, la nouvelle tombe : le CAP de tonnelier est supprimé ! La décision a été prise à Paris, où l'on juge que l'avenir est aux contenants en béton ou en Inox et que le tonneau de chêne est condamné. Révolté par cette lubie de technocrates, Bénigne entraîne alors ses amis tonneliers dans une longue croisade. De vignoble en vignoble, de la Bourgogne au Bordelais, de l'Alsace au Val de Loire en passant par l'Allemagne et jusqu'en Californie, il n'aura de cesse de faire triompher cette vérité : il n'est de bons vins que ceux qui naissent du mariage du chêne et du raisin.

06/2020

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Santé, diététique, beauté

Les intolérances alimentaires, c'est fini !

Repérez vos intolérances, gérez vos évictions et mangez à nouveau de tout ! Maux de ventre, ballonnements, fatigue, eczéma, acné, migraines... Cela fait des années que vous souffrez et, faute de diagnostic, vous avez appris à vivre avec ? Avec ce petit guide essentiel, apprenez à repérer vos intolérances et à les réduire durablement tout en réparant votre intestin. Les intolérances alimentaires peuvent être multiples et complexes, et éviter de manger un aliment peut s'avérer épuisant. Si l'intolérance n'est pas clairement identifiée, la cause décelée et le terrain réparé, on ne fait que supprimer le symptôme. En feuilletant ce guide, vous pourrez déceler les signes d'une éventuelle intolérance et connaître les autres pistes à explorer, vous apprendrez comment mettre en place les évictions et faire face au quotidien de façon sereine, et comment réparer votre terrain pour réduire vos intolérances, voire vous en débarrasser définitivement.

09/2019