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Héloïse Bolle, Insaff El Hassani

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Savoir y faire

L'ouvrage "Savoir y faire" est un recueil des nouvelles historiques, fruit d'un long moment qui relate la vie sous toutes formes au travers du thème du travail. En effet, la première nouvelle décrit Boseka, le petit village qui abritait le vaillant jeune homme Sulemani et les autres. Puis, il se vit être pris en otage par une bande des monstres dirigés par le seigneur de guerre "Hatari Ya Kufa" . Ces derniers qui exploitèrent et asservirent Boseka durant un bon moment. Heureusement, qu'il y avait née de ces hommes malheureux, une génération puissante, qui sauvera par la suite leur village. Dans la vie courante, nous sommes parfois confrontés au même sort que celui de Sulemani et son village Boseka. Cet ouvrage est un appel à la conscience à tous les Citoyens du monde, animés d'un esprit patriotique. "N'attendez pas ce que votre pays fera de vous, mais faites ce que votre pays attend de vous" , dit-on. C'est à travers ce travail littéraire que je salue la bravoure des héros africains en général, comme Patrice Emery Lumumba, Nelson Mandela, Nkwame Nkhruma, Thomas Sankara, Mamadou Ndala, Mouhamar El Ghadafy, Joseph Desire Mobutu, Robert Mugabe, et bien d'autres hommes tombés sur le champ d'honneur pour la cause du peuple. Outre cela, j'ai abordé le courage, la persévérance. Tout cela pour mieux faire face à la pauvreté. C'est en ces termes que je réitère les propos du Président Rwandais qui disaient : "Travaillez dur jusqu'à ce que ça fasse mal, parce que la pauvreté fait beaucoup plus mal" . Dans nos pays respectifs, pourquoi ne pas réagir en héros afin de venir à bout de tous ces maux qui minent la société contemporaine ?

10/2019

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Histoire de France

Mémoires barbares

"Je suis né en même temps que l'aéroplane dans la plaine de la Mitidja, au sud d'Alger. J'ai passé mes premières années avec ma mère, ma grand-mère, mon oncle Jules et un vieil ouvrier agricole indigène qui s'appelait Meftah. On s'éclairait à la bougie, le pétrole et la lampe Pigeon étaient un luxe, nous allions à Boufarik dans un break à deux chevaux, les premières autos commençaient à rouler en soulevant un nuage de poussière, il y avait des fusils partout, le soir je m'endormais dans le hululement des chacals et la voix qui appelait les Arabes à la prière. J'ai appris à lire et à écrire dans Le Chasseur français. Au lycée d'Alger, je fus un cancre, on m'expédia au séminaire : notre professeur de grec sondait l'éther avec un poste à galène et notre professeur de littérature entrait en transe en lisant Lamartine. Ma vocation, je la trouvai dans l'armée. Je devins officier. Mes inspirateurs furent un merveilleux mandarin omniscient à demi loufoque, Montherlant et deux poètes alors à Tunis, Jean Amrouche et Armand Guibert. Quand la Deuxième Guerre mondiale éclata, j'étais dans l'aviation, le désastre nous chassa jusqu'à Alger et le drame de Mers el-Kébir nous rangea du café de Pétain. Antijuif et antiarabe, je fus un homme de droite jusqu'à l'arrivée des Alliés en 1942. La confusion qui régnait fut mon salut : j'allai où je devais. Mon premier livre, La Vallée heureuse, raconte comment les bombardiers lourds de la RAF écrasèrent l'Allemagne. A mon retour en France en 1945, Camus m'ouvrit les yeux sur le monde, puis je marchai seul. Après ce que je vis en Indochine, je quittai l'armée. Après ce que je vis en Algérie, je devins un subversif. Je le suis toujours".

01/1989

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Sciences politiques

El Nino de Hollywood. Comment les Etats-Unis et le Salvador ont créé le gang le plus dangereux du monde

Quelle est la relation entre le gouvernement de Ronald Reagan et un membre d'un gang en Amérique centrale qui a assassiné plus de 50 personnes ? Quel est le lien entre la Californie et le fait que le Salvador soit le pays le plus meurtrier au monde ? Comment un groupe d'immigrés à Los Angeles - fans absolus de heavy metal - est devenu l'embryon du gang le plus dangereux de monde ? Dans ce document poignant de réalité, les frères Óscar et Juan José Martínez - l'un reporter, l'autre anthropologue - racontent la vie de Miguel Ángel Tobar, dit El Nino de Hollywood, un tueur sanguinaire appartenant au seul gang faisant partie de la liste noire du département du Trésor aux Etats-Unis, la Mara Salvatrucha 13. Cette histoire brutale du Nino de Hollywood permet surtout aux auteurs de livrer les dynamiques sous-jacentes du phénomène des gangs aux Etats-Unis et en Amérique centrale, et de montrer comment des processus globaux construisent une infinité d'histoires microscopiques qui ont, elles, des conséquences bien réelles. Entre thriller, récit documentaire et enquête historique, les auteurs nous plongent au coeur des ténèbres - peuplées de mysticisme, codes d'honneur, tatouages et trahisons - pour essayer de déchiffrer les racines d'une violence qui semblerait inexplicable mais qui ne l'est pas. Des mauvaises décisions, des décisions stupides ont été prises et personne ne semble avoir conscience des erreurs. La fin d'une guerre n'est pas nécessairement le début de la paix. A travers des scènes d'une réalité féroce, nourries par des centaines d'heures d'interviews et de terrain, les frères Martínez font honneur à la terrible réponse qu'ils ont donné au Nino de Hollywood lorsque celui-ci leur a demandé pourquoi ils s'intéressaient à lui : " Parce que, malheureusement, nous croyons que ton histoire est plus importante que ta vie... "

02/2020

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Histoire internationale

Commandant Si Lakhdhar Bouchema, 1931-1960. Armée de Libération Nationale (Wilaya IV-Algérie)

Dès 1957, Si Lakhdhar Bouchema. alors jeune lieutenant, nous disait que le temps des armes était terminé et qu'il fallait passer au dialogue, afin d'arrêter au plus vite les massacres : " Les meilleurs d'entre nous sont déjà tombés au combat ! ". nous disait Si Lakhdhar. Quand, en 1959-1960, le général de Gaulle a parlé de " la paix des braves ". Si Lakhdhar, comme la grande majorité des " jounoud " de l'Armée de Libération Nationale (A.L.N.), ces termes " Paix des braves ", il les a reçus comme une insulte. Lorsque le général de Gaulle a lancé l'idée d'une " autodétermination ". la réaction fut tout autre. Il fallait tout faire afin de savoir ce que le chef de l'Etat français entendait par " autodétermination ". Serait-ce un premier pas vers l'indépendance, ou alors cette formule cacherait-elle un nouveau piège ? Il fallait tout faire pour voir clair et essayer d'avancer vers la Paix. Ainsi des officiers de l'état-major de la Wilaya IV allaient-ils risquer leur vie pour construire une paix véritable dans l'indépendance de leur patrie. Ainsi le capitaine Si Ahd-el-Latif. les commandants Si Halim, Si Lakhdhar, Si Mohammed et le colonel Si Salah chercheront-ils à connaître la pensée du général de Gaulle. Trois d'entre eux, Si Salah, Si Lakhdhar et Si Mohammed iront le rencontrer à Pans. A leur retour, ils seront exécutés par des militaristes sans formation politique. Le colonel Si Salah, à cause de son grade et en tant que responsable de toute la Wilaya IV, sera envoyé à Tunis. en principe pour être jugé par le GPRA. en réalité pour être protégé par ses amis du massacre déjà commencé en Wilaya IV. En chemin, il mourra au combat.

09/2010

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Policiers

Origine étrangère

Le videur d'une boîte de nuit est assassiné. Pointés du doigt, les immigrés présents sur les lieux du crime vont faire l'objet d'un acharnement médiatique. L'un d'eux, Zaki el Azizi, jeune immigré marocain, se retrouve impliqué alors qu'il célébrait l'obtention de son baccalauréat, " permis de libre circulation dans la société danoise ". Entre deux cultures, il se pose la question du sentiment d'appartenance et doit prendre une décision : se rendre à la police, en bon citoyen danois qu'il est, ou se montrer solidaire envers ses amis, immigrés comme lui, et choisir le silence ? Préférant se taire, il découvre la dureté et la violence de l'univers carcéral, où se reflètent les dérives d'une population étrangère stigmatisée, tandis qu'audehors, la presse se déchaîne et attise les haines nationalistes et la xénophobie. On retrouve la journaliste Rikke Lyngdal qui, malgré les différends l'opposant à la rédactrice en chef, peu encline à soutenir ses efforts pour découvrir la vérité sur ce meurtre qui émeut l'opinion publique, mène l'enquête et pose LA question : quelle place le Danemark est-il vraiment prêt à accorder aux étrangers ? Au moyen d'une bonne intrigue policière, avec la Scandinavie en arrière-plan, Olav Hergel traite de l'immigration, sujet brûlant et plus que jamais actuel, et des dangers de la diabolisation des minorités. L'immigrant dessine à la fois le portrait nuancé du milieu hétérogène des immigrés et réfugiés au Danemark, ainsi qu'une peinture caustique des médias et des politiciens. Ce polar politique, dans la veine de son premier roman, offre en outre un regard critique sur le rôle du parti nationaliste dans la politique danoise.

10/2012

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Critique littéraire

Voix migrantes au Québec. Volume 1, Emergence d'une littérature maghrébine

Depuis plusieurs années, des voix migrantes maghrébines investissent le champ littéraire francophone au Canada. Des écrivains issus des trois pays du Maghreb et de religion musulmane ou judaïque expriment leur sentiment d'exil, leur histoire et leur confrontation avec la culture de l'Autre, celle de l'Amérique du nord. Voix migrantes au Québec regroupe trois parties comportant des écrivains actifs, établis dans cette province canadienne par naissance ou par choix. Chacune de ces tendances, à savoir l'émergence d'une écriture migrante maghrébine, la littérature maghrébine sépharade et la nouvelle vague maghrébine, participe à sa manière à l'évolution du phénomène de l'écriture migrante dans le champ littéraire québécois. Dans ce premier ouvrage : Emergence d'une littérature maghrébine, nous avons tenté de présenter ces écrivains : Mélikah Abdelmoumen, Soraya Benhaddad, Djamel Benyekhlef, Wahmed Ben Younès, Taoufik El Hadj-Moussa, Nadia Ghalem, Ahmed Ghazali, Yamina Mouhoub, Rachid Tridi, considérés comme les pionniers dans l'émergence d'une écriture migrante maghrébine animée du désir de participer à la société d'accueil et au renouveau de la littérature francophone au Canada. Leurs écrits romanesques, poétiques et autres, indiquent une forme motrice de réaffirmation de leur propre ethnicité conjuguée à leur québécité, voire à leur canadianité. Ils inscrivent leur influence sur l'évolution de la littérature québécoise au sein de cette écriture migrante qui fonde son esthétique sur une hybridité conçue comme une forme littéraire inhérente à tout phénomène migratoire. Nous espérons que les lecteurs, désirant se familiariser avec ces écritures ou peut-être aussi les découvrir, y trouveront une nouvelle vision de la littérature canadienne d'expression française. Le souhait qu'il reste à formuler est que ce volume, dans sa nouveauté, ouvre la voix à d'autres chercheurs pour prendre conscience de cette maghrébinité francophone dans le paysage littéraire québécois.

01/2017

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Histoire de France

Corap. Bouc émissaire de la défaite de 1940

Fin mai 1926, la photo du colonel Corap fait la une des journaux. Véritable héros national, il vient, après un raid audacieux dont il a pris l'initiative, de capturer Abd el-Krim, mettant ainsi fin à la guerre du Rif. Quatorze ans plus tard, le 22 mai 1940, toute la presse reparle de Corap, désormais général d'armée, mais le ton a changé du tout au tout. En effet, la veille, lors d'un discours au Sénat, le président du Conseil Paul Reynaud a flétri son nom et l'a désigné à la vindicte publique comme responsable de la percée allemande dans les Ardennes. Issu d'un milieu très modeste, André Corap est un élève surdoué qui entre et sort en tête de Saint-Cyr, le plus jeune de sa promotion. Il est brillant, audacieux, et toute sa carrière n'est qu'une suite de réussites. Promu général en 1929, il est d'abord chef d'état-major du général Weygand, puis commande successivement la division d'Alger et les troupes du Maroc. En 1937, il est placé à la tête de la 2e région militaire à Amiens, où il prépare du mieux possible la guerre qu'il voit venir et annonce depuis longtemps. A l'automne 1939, il prend le commandement de la 9e armée, la mène à la bataille en mai 1940 entre Namur (Belgique) et Charleville-Mézières, ses unités disparates et mal équipées ne faisant pas le poids face aux corps blindés de la Wehrmacht. Qui était-il vraiment ? La France a-t-elle perdu la guerre de 1940 à cause de lui ? Quelles responsabilités porte-t-il ? Cette première biographie du général Corap, souvent cité mais en réalité méconnu, répond à ces questions, tout en ouvrant de larges pans inédits de l'histoire politico-militaire de la première moitié du XXe siècle.

06/2017

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Management

Femmes au coeur des entreprises familiales

La place et le rôle des femmes dans les entreprises familiales sont le sujet de l'ouvrage que vous avez entre les mains. Le thème des femmes dans les entreprises et la question du genre sont souvent posés au Maroc avec gravité. Les femmes sont peu présentes dans la vie professionnelle, tout simplement. Le Haut-Commissariat au plan du Royaume du Maroc montre que leur taux d'activité est faible et accuse une baisse tendancielle. Cette situation interroge autant la société que ses élites. Elle revient dans de nombreux débats qui concernent non seulement l'image de la fille et de la femme dans les ouvrages scolaires mais autant leur place dans la vie active, dans la vie politique, au parlement ou au gouvernement. Cet ouvrage est une contribution à découvrir, en cette période de changements rapides de la société marocaine, les entreprises familiales à travers les femmes qui y contribuent à 360°, qu'elles soient elles-mêmes entrepreneures, épouses, mères, filles, soeurs ou autres. Fait de partage d'observations et d'analyses, sa vocation est aussi de lever le voile sur celles qui, souvent en silence, permettent aux entreprises de croître et de créer de la richesse. C'est surtout un plaidoyer pour l'entreprise familiale comme espace propice à l'équité du genre et à l'émancipation des femmes. Elles témoignent : Nour Alj, Salwa Arouch, Khalida Azbane, Fadela Bennani, Amal Cherif Haouat, Assia El Asri, Hind Ghorfi, Ghita Ibenmansour, Bouthayna Iraqui, Khadija Kabbaj, Zhor Kabbaj, Bouchra Kadiri, Saloua Karkri Belkeziz, Saida Khalil, Halima Khayatey, Myriam Lahlou Filali, Yasmine Lahlou Filali, Nouzha Marrakchi, Laila Miyara, Hind Ratibe Lalami, Kenza Slaoui, Ghalia Sebti, Lamia Tazi ainsi que d'autres ayant souhaité demeurer dans l'anonymat.

08/2021

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Sculpture

Virginia Tentindo. Les mains du feu sous la cendre

Virginia Tentindo est l'une des plus grandes sculpteurs de notre époque, née à Buenos Aires en 1931, dans une famille d'émigrés. Elle suit des études à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Buenos Aires et à l'âge de dix-huit ans, deux ans après avoir exposé en 1947 ses oeuvres pour la première fois, elle ouvre sa propre galerie. En 1953, elle quitte Buenos Aires et rejoint Naples, puis Paris. L'émigrée argentine y est mal accueillie. Le combat commence et tout d'abord pour subsister : elle modèle des objets en terre cuite et travaille au noir dans des conditions difficiles, avant de regagner le soir une chambre sans électricité ni confort. Ce combat, elle le mènera seule durant dix ans. En 1960, Virginia élargit le spectre de son art : Abel Gance, pour son film Austerlitz, lui commande cinquante sculptures de figurines, d'après Le Sacre de Napoléon, de David. Neuf plus tard, en 1969, elle réalise les poupées du film de Nelly Kaplan, La Fiancée du pirate. Elle entame une carrière de graphiste et de maquettiste pour le magazine Science & Vie. En 1974, Virginia Tentindo s'installe à Pietrasanta, en Toscane, où elle apprend à travailler le marbre et commence à réaliser ses bronzes. En 1979, Virginia Tentindo installe son atelier au célèbre Bateau-Lavoir, à Montmartre. Cet atelier, l'écrivain surréaliste José Pierre l'évoque en 1986, comme "la fabrique des dieux" . El fuego ! C'est cela Virginia Tentindo, le tango du Feu de la vie et de la passion ; le Feu du désir et de la poésie ; le Feu de la métamorphose et celui de l'alchimiste qui, de son Athanor, ressort de l'or émotionnel en terre-cuite : un Chat d'octobre ou une Lionne des jours Terre-Lune. Virginia aux mains de flamme sculpte le feu sous la cendre. Christophe DAUPHIN

05/2021

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Ethnologie et anthropologie

Pétaouchnok(s)

Pétaouchnok n'existe peut-être pas. Mais, dans les langues les plus diverses, de nombreuses expressions similaires renvoient à des lieux réels, même si les gens qui les nomment l'ignorent parfois. De Bab-el-Oued à Tombouctou, de la Conchinchina espagnole au Canicatti italien, du Podunk américain au Java chinois, des îles Mouk Mouk québécoises au Houtsiplou wallon : tous ces lieux désignent un espace flou, entre réel et imaginaire. A travers quatre-vingts entrées illustrées, ce livre propose un voyage à la recherche de leur sens idiomatique, sur les traces de leurs périples et détours, à la croisée de l'anthropologie, de l'histoire, de la géographie et de la littérature. Nommés comme s'ils étaient des lieux fictifs pour indiquer le bout du monde ou un trou perdu au milieu de nulle part, les Pétaouchnok(s) du monde entier recèlent, au contraire, la réalité tragique ou ironique de l'expérience humaine. De la brousse africaine aux steppes de Sibérie, en passant par la pampa argentine, ils rappellent les rapports de domination entre centre et périphéries des empires, et révèlent les visions racistes des prétendus civilisés sur les ploucs et les barbares. Destinations de purges ou villages perdus, instituts d'internement ou terres sauvages, ils sont le nom d'utopies ratées ou d'hétérotopies négatives. Pourtant, ils peuvent aussi être des espaces de liberté, ou du moins d'évasion. Ils sont surtout la métaphore de la vie de tout un chacun et les centres d'autres mondes en gestation. Dans une époque où la planète et l'imaginaire semblent verrouillés et exploités jusqu'à leurs frontières ultimes, ces Pétaouchnok(s) sont ce qu'il nous reste. Non pas pour partir sur Mars, mais pour revenir sur Terre.

10/2023

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Alsacien

Perspectives pour le bilinguisme en Alsace. De la confrontation à la coexistence des langues, Edition bilingue français-allemand

Le patrimoine linguistique et partant culturel alsacien a e?te? laisse? en jache?re depuis bien des de?cennies par les Alsaciens eux-me?mes en raison notamment d'une crise identitaire aux origines diverses. Aussi, partant du principe que les identite?s collectives sont construites par les collectivite?s et que les langues sont choisies par elles en fonction de l'identite? qu'elles veulent se donner, il y aurait en premier lieu, si l'on veut vraiment reme?dier a? la situation, a? faire un travail de re?silience au niveau de la psyche? alsacienne, c'est-a?-dire sur la capacite? de rebondir et a? se reconstruire positivement. En second lieu un travail collectif sur les causes de la re?gression linguistique et sur les grands avantages et potentialite?s que procure le bilinguisme serait aussi a? faire, en me?me temps que celui de leur me?diatisation. Les Alsaciens ont besoin de savoir ce que le -plus d'Alsace- peut leur apporter ! Le bilinguisme collectif ne se re?alise et ne se maintient que par et dans la coexistence sociale et culturelle de deux langues ! Dans le contexte franc?ais de me? ance a? l'e?gard des re?gions en ge?ne?ral et des langues re?gionales en particulier, la coexistence, notamment scolaire et me?diatique, reste a? obtenir. La France est ne?anmoins une de?mocratie. En de?mocratie, les fortes demandes, expressions de fortes volonte?s, ne peuvent qu'e?tre satisfaites... Il n'y aura pas de coexistence linguistique sans re?el et complet droit a? l'existence de la langue re?gionale, tel que formule?, par exemple, par la Charte europe?enne des langues re?gionales ou minoritaires. C'est la premie?re demande a? formuler. Donnons collectivement une chance au bilinguisme en Alsace ! Une dernie?re Chance ?

06/2021

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Histoire de France

Ma campagne d'Algérie. Tome 2, L'année 1962

Jacques Rongier a effectué son service en Algérie de mars 1961 à juillet 1962 dans le bled algérois, les grands centres étant Médea et Boghari. Ce sont des extraits des lettres qu'il a écrites chaque jour à son épouse qui sont publiées dans cet ouvrage et qui constituent un dossier de mémoire. Ses descriptions sont illustrées par des photos et de nombreux croquis. Si la guerre était toujours présente en filigrane, le jeune appelé n'y a pour ainsi dire pas participé directement. Mais il relate sa vie quotidienne dans les différents postes où il a été affecté et les évènements qui s'y sont produits. On voit ici ce que furent ces mois et ces années vécus dans l'incertitude, l'impossibilité de prévoir l'avenir, les fréquentes et interminables gardes et le manque de sommeil. C'est enfin l'attente du courrier, les nouvelles de la famille et des amis, des échanges de points de vue sur des sujets les plus divers, la découverte d'un nouveau continent, d'un pays, d'un peuple, d'une langue... Ce 2e volume (1962) relate les hivers enneigés de Demangeat et Nelsonbourg, les gardes de Lemestroff (période pendant laquelle la guerre s'est achevée et où l'O.A.S. est devenue le deuxième ennemi), ses pérégrinations pendant 17 jours à travers l'Algérois qui l'on conduit d'abord à Alger pour finalement se retrouver à Souk-el-Had où il avait déjà fait un séjour. Là, il est responsable des armes des Harki jusqu'à ce que ceux-ci désertent, que les villageois pillent le camp et qu'il se retouve emprisonné pendant deux jours par l'A.L.N. II connaît alors l'effervescence des fêtes de l'Indépendance et terminera sa campagne d'Algérie à Lodi, comme secrétaire et interprète d'un docteur à l'infirmerie.

06/2012

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Histoire internationale

La soif de Jérusalem. Essai d'hydrohistoire (1840-1948)

L'histoire urbaine de Jérusalem aux XIXe et XXe siècles, ensevelie sous les mémoires concurrentes, a fini par s'effacer derrière les conflits symboliques et nationalistes. Pour rompre avec une vision étroitement communautariste et géostratégique de la Ville sainte, pour en faire rejaillir la dimension profane et quotidienne sans perdre de vue l'agencement de ses territoires, de ses monuments, de son relief et de ses citadins, Vincent Lemire a choisi de faire l'histoire de la ville au prisme de la question de l'eau. Perchée à plus de 700 mètres d'altitude, Jérusalem manque cruellement d'eau potable, surtout entre les années 1840, moment du décollage démographique, et l'inauguration en 1936 de la monumentale canalisation de Ras el-Aïn. La " soif de Jérusalem " devient dès lors un enjeu majeur de l'action publique, qu'elle soit portée par les autorités civiles et religieuses de la ville ou par les puissances internationales qui s'en disputent le contrôle. L'histoire de cette longue quête hydraulique, dominée tour à tour par les archéologues et les philanthropes occidentaux, puis par les autorités impériales ottomanes et les édiles municipaux et enfin par les porte-drapeaux du projet sioniste et du nationalisme palestinien, s'appuie sur l'analyse de sources très diverses et largement inédites : archives de la municipalité ottomane et mandataire de Jérusalem, archives de l'administration des waqf, archives impériales d'Istanbul, archives consulaires et diplomatiques de Londres, Nantes et Paris, archives du mouvement sioniste à Jérusalem, collections privées. Cette étude pionnière montre que la question hydraulique est un passionnant observatoire pour l'histoire urbaine et dessine les contours d'une nouvelle méthode historique, l'hydrohistoire, particulièrement efficace pour comprendre des lieux saturés de sens comme la ville de Jérusalem.

02/2011

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Actualité et médias

Pourquoi ?

Pourquoi ai-je décidé, en 1973, sans appel, de quitter mon statut unique de " star internationale " à l'âge de 38 ans ? Pourquoi ai-je ainsi renoncé, du jour au lendemain, à toutes les sommes fabuleuses que l'on me proposait encore pour montrer mes fesses ou juste le bout de mon nez à l'écran ? Pourquoi me suis-je séparée, dépouillée de mes biens les plus précieux en les vendant aux enchères en 1987, au profit de ma Fondation, y compris ma célèbre maison " La Madrague " ? Pourquoi, alors que je représentais un " phénomène " qui fut analysé par Simone de Beauvoir, François Nourissler, Sagan, Cocteau, Duras et tant d'autres..., ai-je préféré, en pleine gloire, me mettre totalement au service de la protection animale ? Pourquoi depuis 33 ans, le seul but de ma vie est devenu l'obsession quotidienne d'apporter une évolution dans la désastreuse condition des animaux ? Pourquoi suis-je systématiquement traînée devant les tribunaux français lorsque je me révolte contre les terribles sacrifices de moutons lors de l'Aïd-el-Kébir ? Pourquoi suis-je boycottée par la presse française à chaque fois que je dénonce un problème grave alors qu'à l'étranger, je suis reconnue, encouragée, célébrée et récompensée pour mon action en faveur des animaux ? Pourquoi, depuis 20 ans cette année, ma Fondation est-elle la seule fierté de ma vie ? Tant de questions parmi d'autres encore, qui trouvent leurs réponses dans tous ces états d'âme que je décris au fil des pages, presque au jour le jour, avec la seule vérité de mon cœur. Ce sont plus de vingt années de combats, de détresse, d'espoirs, d'appels à l'aide. Ces hymnes à la vie et au respect sont autant de preuves irréfutables de mon indéfectible amour pour " Eux " !

09/2006

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Littérature française

Selma. Une femme libre

Pour répondre à quelque mystérieux appel du Sud " Selma, une femme libre " est un grand roman d'amour, à cheval sur deux mondes différents. Il s'écrit comme un film et l'on voyage autant dans l'Histoire de la Tunisie que dans le pays lui-même. La guerre en Irak projette son ombre sur le déroulement de l'intrigue. Ce roman est un puissant chant sensuel, comme si le souffle du chott el Jerid faisait tourner les pages. Convaincu de la grande proximité des cultures, Gérard Cardonne offre un trousseau de clés au lecteur. A lui d'ouvrir les portes de la médina de Tunis, de Jerba, de Tozeur, de Sidi Bou Saïd. A chacun de voir et d'écouter, de sentir et de ressentir le pays, le peuple, la femme. Hymne à la sensualité du quotidien, ce roman décline le mystère conjugué de l'amour et du mektoub pour mieux décrire les destins croisés de deux personnages, avec un brin de musique entre les lignes, toute la chaleur bigarrée tunisienne, la douceur du Sud et de Tozeur, cette magicienne de la nostalgie amoureuse. Gérard Cardonne écarte les éclairages convenus et met l'accent sur le point de vue de la femme de ce pays pour jeter un pont entre le Maghreb et la France, en confrontant le pays du dehors et celui de dedans. Selma existe : elle a une vie, un itinéraire. Vous serez certain de l'avoir rencontrée sur la plage de Kelibia, à la Ghriba de Jerba ou dans la palmeraie de la Corbeille de Nefta. L'écriture se concentre sur la relation entre deux personnages, qui ne vont pas l'un vers l'autre, qui attendent, qui ne savent pas qu'ils s'aiment, qui ne veulent pas le savoir, parce que cet amour leur semble impossible.

10/2006

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Histoire internationale

Algérie, histoires à ne pas dire... Le film choc interdit en Algérie : scénario, réactions, polémiques

Algérie, histoires à ne pas dire... En 1962, l'Algérie devient indépendante. Quasiment tous les non-Musulmans quittent l'Algérie : l'un des plus importants déplacements de population dans l'histoire de l'Humanité. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas réussi à être aussi fraternelle ? La cohabitation avec les Musulmans y avait-elle été impossible ? Cette triste fin n'avait-elle été que l'effet d'une panique, des violences extrêmes de fin de guerre ? Quatre Algériens en quête de vérité reviennent sur les mythes fondateurs de l'Algérie nouvelle et des crimes cachés de cette "guerre de libération" qui fut aussi une guerre d'épuration (ethnique)" : oLes massacres à El Halia (Philippeville), le 20 août 1955 oLes attentats à la bombe et la Bataille d'Alger (1956-1957) oL'assassinat du chanteur juif Raymond Leyris à Constantine, le 22 juin 1961 oLes massacres à Oran, le 5 juillet 1962. "La parole qui se dit là, libre, mouvementée, chahutée et ballottée par l'Histoire ou par des retrouvailles souvent douloureuses avivant les plaies familiales, cette parole-là est essentielle. Nous n'avons pas souvent l'occasion ou la chance de l'entendre venant d'Algérie. C'est ce qui fait le prix et l'importance du film de Jean-Pierre Lledo, à voir coûte que coûte. " (Serge Toubiana, Directeur de la Cinémathèque française) Jean-Pierre Lledo est né en 1947 à Tlemcen. Algérien depuis le 6e siècle avant l'ère commune, par ses ancêtres maternels juifs, et depuis 1848, par les paternels catalans. A la suite de menaces islamistes, Jean-Pierre Lledo a dû quitter l'Algérie en 1993. Depuis, il a réalisé plusieurs films documentaires liés aux réalités multiethniques de l'Algérie d'avant 1962, mémoires refoulées par l'histoire officielle.

01/2011

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Histoire internationale

Un village d'Oranie. Les Ouled Mimoun jusqu'à 1914

Les écrits sur l'Histoire du Maghreb se situent plus volontiers au niveau national qu'à celui de la "micro-Histoire" d'une région ou d'un village, comme dans cet ouvrage. L'histoire du village des Ouled Mimoun a été modelée, plus que beaucoup d'autres, par l'emprise coloniale : celui-ci s'est longtemps appelé Lamoricière. Il était installé à l'emplacement de l'antique Altava, occupée par les Romains au IIIe siècle, auxquels avait succédé un royaume berbéro-romain où s'implanta le christianisme au IVe siècle, puis l'Islam au siècle suivant. Au temps du royaume de Tlemcen, la localité représentait une place forte aux abords de la capitale. Quelques siècles plus tard elle fut, dans le cadre des Beni-'Amer, l'un des principaux soutiens de l'Emir Abd-el-Kader. Devant l'offensive dévastatrice du général Bugeaud, la population terrorisée émigra en masse vers le Maroc : occasion que l'administration coloniale française saisit pour mettre toutes les terres de la tribu sous séquestre. Lors de leur retour progressif, les Ouled Mimoun se retrouvèrent occupants précaires de leur sol, et condamnés à vendre leur force de travail aux colons qui vinrent s'installer entre 1859 et 1862. On retrace ici l'installation de ces colons, la transformation du village, l'aggravation de la misère, les révoltes (notamment celle des Ouled Sidi Cheikh), en s'appuyant sur les archives institutionnelles mais aussi sur les quelques documents qui subsistent dans les familles, restées en Algérie ou revenues en France après l'Indépendance. A la veille de la Grande Guerre, l'ordre colonial semblait solidement assuré, mais dans le "village nègre" où étaient cantonnés les "indigènes" algériens, commençaient à se manifester de nouvelles formes de lutte organisée. L'Histoire de l'Algérie entrait dans une autre période.

09/2016

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Histoire internationale

La vallée du fleuve Sénégal dans le jeu des échelles politiques. Le Dimar aux XVIIIe et XIXe siècles

La région de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, appelée Tulde Dimat ou Dimar, grâce à ses riches pâturages et terrains de cultures de décrue, attira des migrants foulbé, wolof et maures qui y cohabitèrent avec des autochtones lébou et sereer. A la fin du XVIIIe siècle, des érudits musulmans pulaarophones et wolophones firent un court mouvement migratoire en quittant les environs du lac Rkiz pour se fixer sur la rive gauche du fleuve Sénégal, entre les localités de Dagana et de Podor. Ils négocièrent leur réinstallation avec le Lam Tooro et l'Almaami du Fuuta Tooro, puis nouèrent une alliance stratégique avec les autorités traditionnelles locales yalaalbe et wodaabe. Ils profitèrent du contexte géopolitique et économique, marqué d'une part par les problèmes internes au Fuuta Tooro et au Trarza et d'autre part par les besoins pressants de la France de terres cultivables dans la vallée du Sénégal, pour s'imposer comme de nouveaux acteurs politiques et économiques. Elimane Boubacar Kane, chef du Dimar de 1820 à 1851, joua un important rôle politique et religieux sur l'échiquier sous-régional. Le livre aborde l'histoire sociale, économique et politique de cette partie de la Sénégambie à travers un croisement des sources orales et écrites. Il revient sur la vie des relations politiques dans la vallée du Sénégal dans la première moitié du XIXe siècle et traite d'aspects peu connus de l'histoire de cette région. En effet, le Dimar fut à la fois une terre de résistance multiforme à la colonisation française et un laboratoire d'expérimentation du fait et des phénomènes coloniaux. Il fut aussi un champ de bataille entre les djihadistes d'El Hadji Omar Tall et les Français. Cette situation poussa ces derniers à d'abord y renforcer leur présence militaire, puis à l'annexer en juin 1858.

07/2018

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Beaux arts

De Giotto à Goya. Peintures italiennes et espagnoles du musée des Beaux-Arts de Strasbourg

La collection de peintures italiennes du musée des Beaux-Arts de Strasbourg n'a pas cessé de s'accroitre depuis sa fondation en 1802, quand le musée reçoit de Paris par décret ministériel 13 tableaux de peintres italiens. Son histoire n'est pas sans sursauts : victime d'un incendie à la suite des bombardements allemands en 1870, reconstituée puis dispersée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle compte aujourd'hui 140 oeuvres, en s'affirmant ainsi comme une des plus riches collections dans le domaine en région. Sa richesse est due notamment à la variété artistique qu'y est représentée. Des primitifs italiens (XIVe siècle), parmi lesquels se distinguent les oeuvres de Sandro Botticelli, Cima da Conegliano et Giotto, aux peintres baroques (XVIIe – XVIIIe siècle) tels que Jacopo Vignali, Carlo Bononi, Luca Giordano, Salvator Rosa, Giuseppe Maria Crespi, Canaletto et Tiepolo, les oeuvres de l'école léonardesque, du Corrège, de Lorenzo Lotto, de Raphaël, du Tintoret et du Véronèse entre autres (XVIe siècle) y trouvent leur place. Un ensemble notable de dix peintures espagnoles, constitué entre autres des oeuvres de Goya, El Greco et Ribera, complète la collection " latine " du musée, composée par ailleurs par les écoles française, flamande et hollandaise. Le catalogue De Giotto à Goya présente une analyse approfondie des 150 oeuvres italiennes et espagnoles et rend compte des recherches récentes. Un riche corpus d'images de comparaison (100 environ) sert d'appui au discours et permet d'étayer notamment des hypothèses inédites de nouvelles attributions. Il permet aussi de reconstituer des retables dont les différents éléments sont dispersés dans les musées européens, russes et américains. Appréciable par tout visiteur du musée et passionné d'art, l'ouvrage se propose ainsi comme une référence incontournable dans le domaine de l'histoire de l'art.

09/2017

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BD tout public

Lignes de front Tome 5 : Bir Hakeim

L'histoire 1936, les J O de Berlin. Quatre hommes et deux femmes de nationalités diverses scellent leur amitié sur l'air d'une chanson qui deviendra célèbre, Lili Marlene. Une chanson qui raconte l'histoire du peuple allemand. Une chanson qui, à l'image des six héros, traversera les frontières, comme cette guerre qui va bouleverser leurs destins. C'est le point de départ d'une série de chassés-croisés où se mêlent amour, amitié et combats. Les héros L'Allemand : Joachim Klein-Combourd, le dandy sportif et homosexuel qui pense qu'Hitler n'est qu'un mauvais moment à passer. L'Anglais : Tim Page, le jeune homme timide qui n'aspire qu'à voler. Le Français : Emile Soubise, dit «Milou», le titi parisien qui compte bien revenir avec une médaille des J O de Berlin. L'Australien : Peter Yates, la tête brûlée qui ne pense qu'à s'amuser. L'Allemande : Magdalena Kopps, la communiste qui espère encore que l'Allemagne se réveillera de son cauchemar national socialiste. L'Américaine : Cheryl Matthew, la journaliste ambitieuse qui cherche à se faire un nom dans le milieu de la presse californienne. L'Album 26 mai 1942, Bir Hakeim, un point d'eau désaffecté au milieu du désert de Libye. Seize jours durant, la première brigade française libre du général Koenig résiste aux attaques des armées italiennes et allemandes dirigées par le général Rommel. Milou, en première ligne de la bataille, participe à ce répit gagné pour les Britanniques, leur permettant de se replier puis de triompher à El Alamein. En Allemagne, Magda entre dans un réseau de résistance antinazi tandis que la chanson de Lili Marleen est interdite par le régime.

04/2015

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Histoire du droit

Une histoire du droit international. De Salamanque à Guantanamo

Le droit international est aujourd'hui omniprésent. Des règles du commerce international à celles sur la protection des droits fondamentaux ou de l'environnement, il reste pourtant un objet mal identifié. Ce document graphique explique tout ! Des premières doctrines de la guerre juste, formulées par l'école de Salamanque au XV ? siècle, jusqu'à la prison de Guantanamo ou à la guerre en Ukraine, il montre comment les Etats ont créé un nombre toujours croissant de règles et d'institutions pour régir leurs interactions. Une lecture critique du droit, tiraillé à toutes les époques entre une dimension morale (le droit comme vecteur de progrès et de civilisation) et une dimension politique (le droit comme instrument du pouvoir entre les Etats). Pourquoi parle-t-on portugais au Brésil et espagnol en Amérique latine ? Pourquoi les frontières des Etats africains suivent-elles si souvent des tracés rectilignes séparant des peuples qui auparavant ne faisaient qu'un ? Comment expliquer que Bachar El-Assad soit toujours au pouvoir en Syrie alors que Mouammar Kadhafi en a été chassé en Libye ? Et si tout cela avait quelque chose à voir avec le droit international ? Ce document exceptionnel présente le droit international dans une perspective historique, la plus à même de favoriser la compréhension des principes et du fonctionnement de l'ordre juridique international tel qu'il se présente aujourd'hui. Il est difficile, par exemple, de comprendre les débats actuels relatifs à la situation en Syrie sans avoir les idées claires sur la notion de souveraineté - un concept qui s'est trouvé formalisé à partir du XVII ? siècle et dont la portée s'est précisée au fil du temps et de la pratique. Une fresque historique, qui s'appuie sur de nombreux exemples concrets à travers les siècles, écrite par deux professeurs de droits international de L'Université Libre de Bruxelles.

10/2022

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Dessin

L'amour n 3. Plaidoyer pour la beaute

En plus d'être écrivain, dessinateur, éditeur, commissaire d'expositions et réalisateur, Férdéric Pajak a été le fondateur et le rédacteur en chef de plusieurs journaux et revues, dont Barbarie, Nous n'avons rien à perdre, Station-Gaité, Voir, La Nuit, Good Boy, Culte, L'Eternité, L'Imbécile, 9 semaines avant l'élection et enfin L'Amour, dont le N`°1 est sorti en librairie le 14 octobre 2021. Tous réunissaient écrivains et dessinateurs à parts égales, sans restrictions ni de genres, ni de nombre de signes. Pour ce troisime numéro, L'Amour propose d'établir un Plaidoyer pour la beauté en ces temps où elle semble de plus en plus rare, de plus en plus menacée par la violence et le mercantilisme généralisés. Essais, dialogues, nouvelles, extraits de journal intime, dessins, peintures, sculptures, collages, bandes dessines, paysages, portraits : toutes les formes sont les bienvenues pour, à contre-courant de l'actualité commune, toucher à l'actualité intime, celle-là qui, vibrant en chacun d'entre nous, nous sert de boussole dans notre quotidien malmené. Une confrontation d'opinions et de sentiments, destinée à un public curieux, agacé par les discours et les idéologies qui déforment l'opinion publique. Avec la collaboration de : Bessompierre, Pascale Bouhénic, Julie Bouvard, Frédéric Ciriez, Lou Cohen, Patrick Declerck, Paul Diemunsch, Renaud Ego, El Roto, Ivan Farron, Philippe Garnier, Gébé, Nikolaï Gogol, Brad Holland, Florent Lassalle, Martial Leiter, Alain Madeleine-Perdrillat, Jacqueline Merville, Micaël, Muzo, Adrien Neveu, Noyau, Jean-Noël Orengo, Frédéric Pajak, Corinne Pauvert, Jean-Jacques Pauvert, Joël Person, Nicolas Raboud, Thierry Raboud, Marion Richez, Raphaëlle Riol, Jacques Roman, Alexandra Roussopoulos, Daniel Sapin, Jean Scheurer, Frédéric Schiffter, Jean-Baptiste Sécheret, Sempé, Anna Sommer, Michel Thévoz, Nicolas Topor, Corinne Véret-Collin, Francis Volken.

10/2022

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Poésie

Ce qui nous restera. Fragments de Tanger et d'ailleurs

Ce qui nous restera est un Cheminement dans les ombres qui nous constituent, dans le mystère et, parfois, dans la grâce. À force d’explorer les rivages du Styx, Philippe Guiguet Bologne parvient ici à retrouver l’âme des choses... Avec Orphée et la mort elle-même, un heureux Icare et un homme à tête de buse au profil de Samuel Beckett, avec El qui déjà hantait de sa divine féminité le précédent Cheminement ; en prenant par la main le sage Hiérophante, si perdu dans nos temps, Djihad le beau pêcheur, Jassim le clown et acrobate triste, Amir qui la nuit se transforme ; en visitant les odalisques d’Henri Matisse pour pieusement les honorer, ou poursuivre une compagnie de mercenaires égarés dans des toiles de Monet et dans d’étranges labyrinthes, puis passer et repasser par les paysages de Palestine, du détroit de Gibraltar, de métropoles européennes et de déserts aux marges du monde, en arpentant le Saint-Sépulcre et la baie de Tanger, ces Fragments et débris sont autant de pépites, des petits trésors, à lire comme des nouvelles ou des contes féériques, reliés par les souffles de la poésie et un fil de Minotaure qui suit, dans leur fuite, Marianne et Ferdinand. Ce qui nous restera est finalement une structure, une geste, un esprit peut-être : on l’aurait aimé en tout cas ; le dernier souffle, comme celui d’Azraël sur la glaise de la Genèse, d’un cinéaste qui après avoir opiniâtrement questionné son monde par son art, lui rendra son âme. Voilà donc, sans doute aussi, un modeste hommage au génie de celui qui a su faire parler l’arrière des images, Jean-Luc Godard, conjugué au temps des obsessions de Philippe Guiguet Bologne.

11/2019

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Criminalité

Histoire des barbouzes. Au coeur de la lutte contre l'OAS

El Biar, janvier 1962. Quelques semaines avant la signature des Accords d'Evian, sur les hauteurs d'Alger, la villa Andréa, connue pour être le poste de commandement du groupe para-policier des " barbouzes " , est la cible d'un attentat particulièrement meurtrier : le bilan est de 19 morts. Derrière cette irruption de violence, les hommes du commando Delta de l'OAS, dirigé par Roger Degueldre. Dans les mois qui suivent, c'est une guerre à mort qui oppose l'OAS et les barbouzes. Leur fondateur et commandant raconte dans ce témoignage unique l'engagement de ses hommes pour défendre la position gaulliste en Algérie. Il relate les étapes successives qui ont mené à la formation du groupe, explique comment il a été amené à constituer un service de renseignements parallèle, à organiser des " contre-plastiquages " , à tenter de démanteler les réseaux de l'OAS par son propre Service Action. Lui-même a survécu par miracle à des mitraillages et plastiquages, et vu nombre de ses hommes éliminés. L'Histoire des barbouzes est le récit de deux années de guerre civile entre Français sur le territoire algérien, dont le bilan a été très lourd. Il montre bien l'hostilité d'une partie de l'administration et de la police française envers les barbouzes, qui les a obligés à entrer en clandestinité. C'est une histoire de violence extrême, et le rappel d'une vérité difficile sur une des périodes les plus sanglantes de la décolonisation. Ancien chef du Mouvement pour la Communauté (MPC) en Algérie, Lucien Bitterlin (1932-2017) a, dès 1959, milité puis combattu pour l'autodétermination des Algériens. Il est resté jusqu'à sa mort en 2017 un fervent défenseur de la relation franco-arabe.

02/2022

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Actualité médiatique internati

Oublie ton nom. Mazen el Hamada, itinéraire d'un disparu

Il avait promis de témoigner. Libéré en 2014 après un an et demi de détention pour avoir manifesté, Mazen el Hamada a dû fuir la Syrie. Après avoir traversé la Méditerranée, le jeune réfugié a échoué en Hollande, pays dont les canaux lui rappelleront la fraîcheur de l'Euphrate de son enfance. Il deviendra un des rares Syriens à dénoncer publiquement les supplices subis dans les prisons de l'Etat. Le récit de Mazen, tel qu'il le raconte à Garance Le Caisne en 2017 et 2018, dit la tragédie de la torture et le chaos d'une nouvelle vie pourtant tant attendue et rêvée. Répétant que le régime "a détruit [leur] mémoire" , l'ancien technicien se souvient, pourtant. La ferme familiale, le pain cuit dans le four sur le toit de la maison, la cachette des livres interdits, les premières manifestations et, bien sûr, la vie engloutie dans les cellules surpeuplées où Mazen a été enfermé avec deux de ses neveux. De rires en chuchotements, de larmes en explosions de colère, l'exilé se bat contre sa culpabilité. Car, au-delà des sévices physiques, c'est bien de la destruction des âmes dont témoigne Mazen. Ses paroles, recueillies sur plusieurs mois, s'avèrent toujours plus décousues et révèlent l'égarement dans lequel le plonge l'impossibilité de se faire entendre des dirigeants occidentaux qui auraient dû faire arrêter les criminels. La solitude de Mazen fait écho aux témoignages des survivants des camps de concentration et ceux des rescapés du génocide tutsi. Amaigri, affaibli, comme si, avalé par sa propre souffrance, son corps allait disparaitre, Mazen se perd. Le 22 février 2020, Mazen est retourné à Damas. Arrivé à l'aéroport de Damas, il s'est rendu compte de son erreur. "Priez pour moi" sont les derniers mots qu'on lui connaisse.

10/2022

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Fantasy

Le concile de Merlin : Intégrale Volume 1

An 535. Le royaume breton est mort en même temps qu'Arthur à Camlann. Le chaos ravage l'île de Bretagne, poussant Merlin, comme beaucoup de ses compatriotes, à l'exil en Armorique pour fuir les envahisseurs angles et saxes que plus rien n'arrête. Depuis sa retraite au coeur de Brech El Lean, le vieux sage organise une réunion secrète, à laquelle sont conviés sa fille, Gwendaëlle, des druides et des moines influents. Le mage s'inquiète autant des guerres que du déclin des enseignements druidiques face au pouvoir grandissant de l'Eglise. Plutôt que la lutte, Merlin cherche à créer un pont entre chrétiens et druides afin de trouver une issue aux crises que tous traversent et dévoile pour cela un trésor inestimable : d'énigmatiques manuscrits sur la vie du Christ. Merlin souhaite leur partage, et pense sceller une union favorable. Mais le lendemain, Merlin disparaît dans d'étranges circonstances, abandonnant Gwendaëlle aux mains de multiples ennemis : de mystérieux mages et des sbires de l'Eglise, qui semblent prêts à tout pour l'éliminer. Gwendaëlle plonge malgré elle dans une intrigue qui très vite dépasse les enjeux imaginés. Car ni le Pape, ni les Mages, ni les rois ne veulent la paix. Né en 1976 en banlieue parisienne, Lionel Cruzille travaille plusieurs années dans les services d'urgences des hôpitaux de Paris puis change de vie. En 2005, sa rencontre avec la méditation et le Qi gong marquera un tournant important et il ne cessera dès lors de les pratiquer. Il retourne ensuite à l'écriture. Ses essais abordent une spiritualité au-delà de la religion, à l'instar des enseignements qu'il a reçus. Et dans ce prolongement, ses romans explorent le sens du réel, questionnent le monde actuel et ses enjeux, ou encore reflètent la quête intérieure de chacun.

02/2024

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Histoire internationale

Ton rêve est mon cauchemar. Les six mois qui ont tué la paix

L'élection triomphale d'Ariel Sharon au poste de Premier ministre d'Israël est à première vue incompréhensible, C'est la réponse spectaculaire d'un peuple confronté à une mise à nu identitaire, politique, éthique et religieuse. Depuis que le conflit israélo-palestinien a pris la forme d'un face à face direct, les commentateurs ne se sont plus intéressés à la société israélienne. Pourtant, c'est un pays en pleine mutation, dont les transformations récentes expliquent la relative sérénité avec laquelle les Israéliens, juifs et arabes, ont réagi dans un premier temps au sommet de Camp David. Ehud Barak avait alors courageusement fait des concessions maximales pour obtenir " la fin du conflit ", ce souhait quasi consensuel. Le " non " historique d'Arafat, le déclenchement de la guérilla El Aqsa, les exigences des Palestiniens ont alors constitué le premier " bas les masques " d'une longue série. A leur tour, les Israéliens, tous les Israéliens, ont été obligés de sortir de leurs rêves, de leurs mythes fondateurs et de répondre à des questions dont l'espoir de paix les avait dispensés. Sont-ils prêts à renoncer à leur souveraineté sur la ville au cœur de leurs prières ? Sont-ils des occupants ? Veulent-ils conserver un état démocratique juif pour les juifs ou une démocratie laïque pour tous les citoyens ? Les Arabes israéliens sont-ils une " cinquième colonne " ? Reflet d'un pays et d'une réalité, ce livre, riche en témoignages de protagonistes connus ou inconnus, est également le portrait fouillé et inattendu d'Ariel Sharon, qui permet de comprendre l'itinéraire qui l'a conduit de la visite au Mont du Temple au fauteuil de Premier ministre. Avec cette interrogation majeure : pour quoi faire ?

05/2001

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Littérature française

La rencontre de Santa Cruz

En route de São Paulo vers Lima, un avion est contraint de se poser à Santa Cruz, quelque part en Amérique latine. Les passagers en repartiront sans histoire sauf un Français qui, inexplicablement, a décidé de rester. Inexplicablement, c'est peu dire. Santa Cruz, en cette saison des pluies, est une ville de boue... " noirâtre, épaisse, gluante ". L'hôtel, infesté de scorpions, où le narrateur demeure, croule sous la lèpre et la crasse. L'humanité, en ce pays, est dure, misérable, résignée à une séculaire détresse. Pourtant ici, dans cet enfer, le narrateur pressent qu'il peut trouver quelque chose qui s'appelle vérité, fidélité à soi. Les trouvera-t-il ? A quel prix ? La Rencontre de Santa Cruz est pleine de personnages promis à la gloire d'être inoubliables. Alvaro, le patron fielleux de l'hôtel ; Alfonso, le chauffeur du taxi Vida y Muerte qui est aussi, avec son phare unique, le corbillard de la ville ; le colonel Carachuga, dit El Cascabel, " le serpent à sonnette " ; Giséla, la prostituée blanche, qui fait pendant à Encarnación l'Indienne ; Andrès le chanteur, que les mitrailleuses descendront du clocher de l'église ; Luis, le rebelle assassiné ; et surtout Ruiz, le révolutionnaire, " chat osseux tombé d'une gouttière de la nuit ". Ce roman de Max-Pol Fouchet - son premier ! - est bien l'événement que l'on pressentait. L'auteur fait passer là sa fantastique culture et la passion politique qui l'ont rendu célèbre : quête de soi, respect de la liberté, affirmation de l'éternité de la Révolution, la Rencontre de Santa Cruz, livre de désespoir et d'" espoir quand même ", crie l'amour des hommes. Le grand livre d'un grand écrivain qui traite un grand mythe humain.

09/1976

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Essais

Prémisses et promesses. À propos de fiction et structure en Psychanalyse et Littérature

Prémisses et promesses est organisé autour de la critique qu'a adressée derrida à la lecture lacanienne de La Lettre volée, de Poe, et s'élargit à l'examen des rapports entre la psychanalyse et la littérature par le biais de l'analyse de la notion de fiction et de la notion de structure. Une illustration est donnée avec la lecture de La Lettre écarlate de Hawthorne. L'enjeu majeur est la critique d'une certaine idée contemporaine de la psychanalyse, particulièrement dans son oubli de la fiction et de la fiction littéraire, qui doit permettre l'ouverture de l'interrogation sur l'avenir de la psychanalyse et de la psychanalyse à venir.

02/2022