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Gallimard Jeunesse

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Policiers

Une histoire ancienne

L'un des 58 000 soldats américains dont le nom est gravé dans le granit du Mémorial de la guerre du Vietnam, à Washington, a peut-être été victime d'un meurtre... Cet homme était lieutenant, et son meurtrier serait un capitaine de la même unité. C'est en tout cas qu'affirme une mystérieuse lettre, écrite par le frère d'un soldat nord-vietnamien mort au combat. Retourner au Vietnam pour retrouver l'auteur de cette lettre, vingt-neuf ans plus tard, sans rien savoir à son sujet, pas même s'il est mort ou vivant ? Pour l'adjudant-chef Paul Brenner, ancien enquêteur de l'armée américaine, c'est exclu. Il a pris sa retraite et, même s'il s'ennuie à mourir, il ne veut plus entendre parler d'homicides... et encore moins du Vietnam, où il a connu l'enfer en 1968. Mais pourquoi ses ex-supérieurs s'intéressent-ils à cette histoire ancienne ? Paul Brenner finit par céder à la curiosité. Quand son avion se pose à Hô Chi Minh Ville, ex-Saigon, dans la frénésie des préparatifs du Nouvel An, il est loin d'imaginer quelles embûches l'attendent dans ce pays en plein bouleversement, où il a perdu l'innocence de sa jeunesse...

04/2003

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Littérature étrangère

Poèmes et problèmes. Edition trilingue français-russe-anglais

Il est temps, nous partons - pleins de jeunesse encore,avec un lot de rêves non rêvés,avec sur les rimes phosphorescentes de nos derniers vers la dernière clarté pâle de la Russie. C'est en 1970 à Montreux, à l'heure des bilans, que ce recueil de poésie en russe et en anglais - présenté ici dans une édition trilingue - fut conçu et minutieusement ajusté par Nabokov. Composé de textes écrits au fil des années, donnés dans l'original russe et en autotraduction, il forme une oeuvre à facettes où les langues jouent entre elles comme les pions sur l'échiquier, sous la commande de l'intelligence. Mieux qu'ailleurs, mieux même que dans Ada, le grand roman du souvenir, on devinera ici la «tige secrète» de l'ouvre de Nabokov : la poésie, les échecs, la Russie de l'enfance et celle de l'exil, le silence et la mémoire, la jouissance toujours renouvelée des mots, tempérée de tristesse, d'ironie et d'une probité très particulière. Un livre rétrospectif dont la forme elle-même est un aveu et une profession de foi, quand «parler de mots», c'est affirmer l'espoir de «mondes bien faits» où «tout va ensemble», comme dans le vers de la poésie russe.

04/1999

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Littérature étrangère

"Une ardeur guerrière". Mémoires militaires

" Je m'appelle J-54. " A l'automne 1979, alors que l'Espagne commence tout juste à réapprendre à vivre en démocratie, un jeune homme qui rêve de devenir écrivain part au service militaire. Envoyé à Saint-Sébastien, il entreprend en train un voyage lugubre qui n'est que le prélude à un long cauchemar. " Les bleus, vous allez mourir ! " C'est par ces mots que dans les casernes on accueillait alors les jeunes conscrits qui, au fil des mois, allaient apprendre à oublier jusqu'à leur nom et leur condition d'être humain. Humiliations, brimades, culte de la virilité, mépris des faibles et des femmes, l'armée savait qu'en terrorisant ses recrues elle inoculait dans les veines de toute une jeunesse l'implacable ordre fasciste. Peu d'œuvres ont atteint une telle force de conviction dans la description de la brutalité, de l'absurde, de la monotonie déprimante des casernes, peu d'ouvrages ont dénoncé avec autant de fulgurance l'apprentissage obligatoire de la violence et de la cruauté ordinaires. Et il fallait toute la puissance d'évocation d'Antonio Munoz Molina pour faire de ce réquisitoire contre l'intolérance un récit autobiographique bouleversant, une œuvre littéraire majeure.

04/1999

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Littérature étrangère

Le soleil luit quand même

«"On peut vivre", disent Sacha et ses camarades, une petite communauté d'étudiants dans Leningrad assiégée - un siège qui durera plus de mille jours, de 1941 à 1943. On peut vivre, malgré le "pouvoir soviétique" que la guerre n'a rendu ni moins policier, ni plus humain. On peut vivre, malgré la faim, qui fait parfois des jeunes gens un gibier pourchassé par des trafiquants de chair humaine. On peut vivre, malgré le froid, qui descend parfois à - 40°C au fort de l'hiver. On peut vivre, parce qu'on a le courage, la jeunesse et, dans l'interminable tragédie, la gaieté et même l'insouciance. On peut vivre, même si on est obligé de truquer les paperasses offcielles pour utiliser les tickets d'alimentation des morts - il y en eut plus de cinq cent mille dans la ville. Des morts qu'on ne pouvait pas toujours "mettre en terre", comme la petite Sarah de dix-huit ans, dont son ami promène le corps dans la ville, sur un traîneau, sans trouver d'endroit où on puisse creuser la terre, trop glacée. L'adolescent finira par abandonner le mince cadavre à côté des momies égyptiennes, au musée de l'Ermitage...»Claude Roy.

01/1959

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Cinéma

A mes amours

" Quand on observe ce parcours invraisemblable à travers les différents films, metteurs en scène et rôles, ce parcours qu'on pourrait si facilement assimiler à du hasard, on découvre en filigrane l'homme derrière l'artiste. C'est là que la pudeur de l'acteur prend tout son sens. Caché derrière les faux nez, postiches, costumes ou accents de toutes sortes, se tapit un homme qui n'a finalement que ce moyen-là pour communiquer toute sa démesure et tous ses rêves. C'est ce parcours-là que mon père nous raconte ici, avec cette discrétion qui le caractérise si bien dans l'esprit de ses contemporains. En lisant ces mémoires on s'aperçoit que sa légèreté n'était pas feinte mais plutôt représentative d'une époque, l'après-guerre. On y danse, on y chante, on y flâne sur le boulevard Saint-Germain et c'est de cette jeunesse-là que naîtra la nouvelle vague. Jeune acteur en colère j'ai tout fait pour me démarquer de son image, et ce n'est qu'assez récemment que je réalise son chemin parcouru, toutes ces rencontres, tous ces films, dont certains majeurs, et surtout l'influence primordiale qu'il aura eue sur moi... "

12/2005

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Enseignement primaire

Français CE2 A portée de mots. Edition revue et corrigée

Les objectifs - Proposer un ouvrage de maîtrise de la langue (grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire, expression et lecture) conforme aux programmes 2008. - Favoriser une pédagogie diversifiée. - Offrir un ouvrage qui s'adapte à toutes les démarches pédagogiques : grâce au classement par domaine, l'enseignant peut organiser sa progression en fonction des besoins de sa classe. - Entraîner l'élève au travail autonome.
- Présenter un large choix d'exercices variés et progressifs pour une même notion. Le manuel, mis en conformité avec les programmes 2008, est organisé en six parties : Grammaire, Conjugaison, Orthographe, Vocabulaire, Expression écrite et Lecture. Chaque notion est le plus souvent traitée en double page avec, en page de gauche, une lecture suivie de questions de compréhension et d'un exercice de découverte pour un travail à l'oral puis, en page de droite, un encadré servant de référentiel à l'élève avant d'aborder les exercices d'appropriation de la notion, un exercice pour l'autonomie et un exercice plus ludique.
Des doubles pages de synthèse permettent de réviser les notions abordées précédemment. Dans la partie Lecture, des histoires complètes de littérature de jeunesse sont proposées. Le guide du professeur est téléchargeable gratuitement sur notre site Internet (accès limité aux enseignants).

03/2009

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Beaux arts

Ma vie

Dans Ma vie, le seul livre qu'il ait jamais écrit, Marc Chagall raconte son enfance, sa jeunesse et ses années d'apprentissage jusqu'en 1922. Né à Witebsk, la ville qui ne cessera de le hanter (le livre lui est d'ailleurs dédié), il va grandir dans le quartier juif, entre son père qui met des harengs dans la saumure et sa minuscule mère : " Je voudrais dire que c'était quelque part en elle que s'était caché mon talent, que c'est par elle que tout m'a été transmis. " Très tôt, le talent de dessinateur du jeune Chagall devient évident. Il va aller étudier à Moscou, puis en France, revenir à Witebsk et finalement se fixer à Paris avec sa jeune femme Bella et son bébé. Ce livre ressemble à ses tableaux. Y passent d'étranges personnages aériens, hors du temps et d'autres, bien concrets, ceux-là, qui nous émeuvent et nous font rire : le rabbin, le grand-père, la petite fiancée, les voisins, les autres peintres avec, en toile de fond, Lénine, Lounatcharski, Trotski... Car la guerre de 14 déchire l'Europe tandis qu'éclate la révolution russe. Un ouvrage poétique et tendre, qui échappe au temps.

02/2003

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Littérature française

J'entends la neige brûler

A Las Vegas, au Caesar's Palace de Sinatra, un homme est assis, prisonnier d'un fauteuil. Un homme d'exception, un peu noir, un peu blanc, un peu rouge. Un immense boxeur, c'est Joe Louis : Il parlait peu, il ne parle plus. Derrière son sourire de vieil enfant triste, il se souvient. L'Alabama de sa jeunesse, dans le gris de la terre et le blanc du coton, la protection de Lillie, la mère, baignée par la légende cherokee, l'ombre du père qui le hante encore, et la domination du planteur, l'étrange Thomas Amberson. Joe Louis, l'anti-Ali, aimé par les Blancs et les Noirs, incarna comme aucun autre le mythe américain : de la misère de Detroit à la Maison-Blanche, de Frank Capra et Lana Turner au Madison Square Garden. Et pourtant, sa vie fut un lent glissement, vers les échecs et les tourments, les rôles malheureux de mari, de père et d'amant, pour s'achever dans un doux rêve d'Indien. Christian Montaignac est remonté aux sources de ce silence, de cette solitude. A l'égal des grands romanciers américains, il révèle à coups de poing le secret d'un destin de légende.

08/2002

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Littérature française

Jalousies

" Tout le monde connaît l'épreuve : vous souffrez de jalousie, vous en avez souffert, vous craignez d'en souffrir, vous en souffrirez peut-être. Vous ne comprenez rien à cette douleur qui vous obsède le jour et vous obsède la nuit. Vous subissez votre mal, vous le ruminez, vous gémissez, l'angoisse vous serre la gorge, vos gestes pèsent des tonnes, l'air est poisseux, des images dansent devant vos yeux, toujours les mêmes, d'étreintes, de lèvres, de ventres, de cadences, de souffles, vous ne valez rien, vous n'êtes qu'un sac de peau, une pierre, une loque, vous êtes moins qu'une chose, une douleur sans forme et sans nom, vous voudriez mourir, et soudain vous réagissez, vous protestez, vous êtes la Vengeance, la Foudre, l'Inquisition avec ses tenailles, ses pinces et ses bûchers, puis l'avenir s'efface, l'énergie de tout désir s'affaisse, vous manquez d'air, vous n'êtes que pleurs, errance, sans horizon pensable, sans guérison possible, un bras qui retombe, un être délaissé, vain, nul, anéanti. " Le narrateur de ce roman, libraire parisien, a beaucoup souffert de jalousie dans sa jeunesse. Jusqu'au matin où il n'a plus d'autre choix que d'écrire sur ce sentiment dévorant...

10/2004

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Pédagogie

Scènes de la vie charançonne. Dix ans de délire pédagogique

" Je me l'étais pourtant bien juré. Plus jamais les questions pédagogiques. Que faire d'un sujet pareil ? Comme si, professeur, et depuis près de vingt ans exerçant ce beau métier, je ne savais pas que c'est une cause désespérée, que dans ce domaine rien ne sert à rien. Que si pertinente soit l'argumentation, si humbles les suppliques, rien n'y fera. On a affaire à un rouleau compresseur. Ça discute pas, un rouleau compresseur, ça passe. Le rouleau compresseur, c'est le courant de réformes qu'on a subies dans l'Éducation nationale une décennie durant, et dont chacun peut apprécier autour de lui le résultat : si quelqu'un trouve globalement la jeunesse mieux élevée, mieux instruite, plus citoyenne et plus honnête qu'auparavant, qu'il le fasse savoir, cette époque a besoin d'optimisme. Précisons tout de suite un point important : je n'en ai pas après le monde, qui est ingouvernable ; je n'en ai pas après les " jeunes ", ni en général ni en tant qu'élèves. J'en ai après le délire pédagogique organisé, après tout ce qui ajoute à la dureté des temps l'épouvantable fardeau de la sottise et de l'absurdité. " C.B.

01/2003

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Policiers

Loup y es-tu ?

Jérôme Brunet a deux passions : son métier d’instituteur à Lorient et Muriel, sa maîtresse, mariée trop jeune à un célèbre chirurgien. Le jour de la rentrée, parmi les parents qui amènent leurs enfants à l’école, il reconnaît Caitlin, son amour de jeunesse. Avant même que la classe ne commence, Jérôme reçoit un appel menaçant d’Henri Wilson, le mari de Muriel : celui-ci lui ordonne de le rejoindre chez lui. A peine arrivé, il reçoit un coup sur la nuque et s’écroule, assommé. A son réveil, il est chez lui et ne garde aucun souvenir de ce qui s’est passé. Ce n’est que plus tard qu’il apprend la disparition de Muriel et le meurtre de Wilson. Or un témoin dit l’avoir vu aux abords de la propriété des Wilson quelques heures plus tôt. Tout l’accuse et il est arrêté par la police. Caitlin décide alors d’assurer sa défense mais comprend très vite qu’elle va devoir se battre contre un ennemi invisible qui tire toutes les ficelles et fait porter à Jérôme la culpabilité de plusieurs meurtres commis autrefois dans la région. Parviendra-t-elle à faire éclater la vérité et surtout à empêcher Jérôme de sombrer dans la folie ?

11/2011

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Pédagogie

Le bûcher des humanités. Le sacrifice des langues anciennes et des lettres est un crime de civilisation !

Humanités : un vocable " ringardisé ", pour une réalité désormais presque " hors-la-loi ", comme le prédisait Calvino. Le latin, le grec... on peut vivre sans ? Admettons ! Mais la formation des esprits à la compréhension intime des textes, la relance, à chaque génération, de notre culture fondatrice ? Trouver cela inessentiel en dit long sur notre aplatissement intellectuel et moral. Michèle Gally rend compte avec une lucidité qui fera grincer bien des dents d'une marginalisation progressive, d'une éviction éducative qui s'est parée d'oripeaux " égalitaristes " et " modernistes ", mais a joué le jeu de la déculturation. Son grand mérite est de dépasser toute position " réactionnaire " et de montrer que l'étude des lettres anciennes (et de la littérature) reste l'un de nos derniers recours pour résister à un air du temps de plus en plus aliénant. Parce que ces lettres, précisément, sont non modernes ? Sans aucun doute. Mais aussi parce que notre démocratie n'est pas inscrite dans la nature, elle est la fille " accidentelle " des noces de l'Antiquité et de l'Humanisme. Sa survie, à l'heure de la confluence au sein de la Nation d'une diversité inédite des origines, passe aussi par l'offre, à notre jeunesse, d'un ensemble élargi de références et de pratiques culturelles à partager.

04/2006

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Littérature étrangère

Hotel Juliet

Memory Cougan vit à Londres depuis l'âge de cinq ans et a peu de souvenirs de son Afrique natale. Elle a tout pour elle : la jeunesse, la beauté, la réussite, l'amour. Pourtant, elle a du mal à trouver un sens à sa vie et souffre de ne pas connaître ses origines. En effet, sa mère adoptive, Elise, rechigne à parler de l'Afrique et des événements tragiques qui ont mené à leur exil : tout ce que sait Memory, c'est qu'elles sont rentrées en Angleterre à la suite de la disparition de son père. Paul, aux commandes de son petit bimoteur Hotel Juliet. Sur un coup de tête, elle repart en Zambie pour retrouver Max Searle, un vieux planteur de café qui pourrait bien connaître les réponses aux questions qui la hantent. De l'Écosse à Londres en passant par l'Afrique, Hotel Juliet raconte, sur plus d'une vingtaine d'années, l'histoire poignante de quatre hommes et femmes dont les destins se croisent sur fond de ciels infinis, dans le magnifique décor d'un continent sauvage et farouche. Ce roman à la construction subtile tourne autour d'une passion impossible. Le pathétique et la tragédie s'y associent pour déboucher sur une rédemption inespérée.

11/2008

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Religion

Anne de Guigné. La sainteté de l'enfance

Anne, enfant du ciel, viens nous instruire, sois pour nous maîtresse de sainteté ! Prends par la main tous les enfants de notre terre pour les conduire à Celui qui les appelle et dont l'amour attend... Prends aussi par la main les adultes pour qu'aux sentiers de conversion où la miséricorde du Père les convie, ils sachent retrouver la robe d'innocence. Et prends encore par la main tous les vieillards qui gravissent les dernières montées de leur pèlerinage terrestre, pour que chacun d'entre eux reconnaisse au plus profond de lui-même cet enfant qu'il fut, il y a tant d'années, et qu'il n'a jamais cessé d'être au secret de son cœur. Oui, qu'Anne nous entraîne tous, quel que soit le nombre de nos années ! Qu'elle nous entraîne pour que soit hâtée cette renaissance de la famille, que guette notre terre comme un nouveau printemps ! Qu'elle nous entraîne afin que la sainteté de l'enfance manifeste l'éternelle jeunesse de l'Eglise ! Qu'elle nous entraîne dans cette ronde de louange où tous les enfants du ciel ne cessent de chanter le Cantique de l'éternelle enfance au Dieu du temps et de l'éternité ! La sainteté de l'enfance sauvera le monde !

01/2004

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Sports

Feue la flamme. Pour en finir avec les JO

A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de " l'amitié entre les peuples ".

06/2008

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Enseignement primaire

Lectures en Histoire Cycle 3. Préhistoire Antiquité. Manuel de l'élève, Edition 2012

Une nouvelle collection en lecture         Une série de recueils de textes pour travailler la lecture en lien avec une autre discipline : l’histoire au cycle 3 (thèmes : la Préhistoire et l’Antiquité).         Des types d’écrits variés (littérature jeunesse, documentaires, articles de presse, textes anciens, bandes dessinées). Des livrets qui s’adressent à la fois aux lecteurs avancés et aux lecteurs moins experts pour mettre en œuvre une véritable approche différenciée de la lecture. Un questionnement progressif pour guider l’élève vers une compréhension fine des textes. > L’ouvrage comporte 18 textes de lecture regroupés autour de 6 thèmes du programme d’histoire du Cycle 3.> Chaque thème comporte :- 3 textes variés (littérature, documentaire, presse, etc.) accompagnés de questions pour travailler sur le type d’écrit, la compréhension, le vocabulaire et l’expression orale et écrite ; une rubrique « Vers l’histoire… »  avec des questions d’ouverture vers la discipline est également proposée ;- 2 pages de méthode : « Outils pour lire » et « Outils pour écrire » donnent des clés pour apprendre à lire tous les types d’écrits et aborder l’écriture.- L’ouvrage comporte également 3 doubles pages « Histoire des arts » pour étudier des oeuvres, découvrir des techniques artistiques et les réaliser.Guide pédagogique en téléchargement gratuit, à partir de l’été 2012 (offre réservée aux enseignants).

02/2012

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Histoire de France

Cours vite camarade ! La génération 68 et le pouvoir

En janvier 2001, le magazine Stern publia plusieurs photographies de Joschka Fischer, alors ministre allemand des Affaires étrangères, prises lors d'une échauffourée en 1973. Sur ces clichés, le jeune Fischer frappe violemment un policier à l'issue d'une manifestation. Ces images déclenchèrent un scandale. Derrière la personnalité d'un homme politique qui comptait parmi les plus populaires de son pays, c'est toute une génération qui était sommée de se justifier sur son itinéraire, son esprit de rébellion, ses engagements et son influence. Le procès de la génération 68 venait de s'ouvrir. Daniel Cohn-Bendit fut l'un des premiers accusés à la faveur d'une lecture biaisée de ses écrits de jeunesse. Les affaires Fischer et Cohn-Bendit ne sont pourtant rien d'autre que l'histoire d'individus qui ont connu dans leur vie une évolution incompréhensible si elle est détachée des traumatismes de notre temps. Joschka Fischer, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit et André Glucksmann sont les figures les plus éminentes de cette Nouvelle Gauche qui refuse toute compromission avec le totalitarisme, quel qu'il soit. Une internationale de la contestation dont la guerre d'Irak a révélé les failles mais aussi les relais dans le monde musulman.

10/2006

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Littérature étrangère

Quand la nuit tombe

Voici la première édition intégrale en français d'un livre rare. Ces six nouvelles de jeunesse ; publiées d'abord dans la revue de son ami et rival Dickens, nous révèlent un Collins au sommet de son talent, qui nous transporte de l'Angleterre bourgeoise à l'Italie des bals masqués, en passant par la France révolutionnaire. L'auteur a eu la singulière habileté d'insérer ces textes a priori disparates dans une trame parfaitement cohérente. Une jeune femme, Leah, est censée les transcrire " quand la nuit tombe ", sous la dictée de son mari, un portraitiste que la cécité menace. Son épouse a donc imaginé pour survivre un expédient original : rédiger un best-seller à partir des meilleures histoires racontées au peintre par ses modèles lors des séances de pose. Et, pour Collins, le succès fut au rendez-vous. Avec un sens inné de l'intrigue, il accumule comme à plaisir dans ces pages complots, meurtres, vengeances et amours contrariées, renouant ainsi avec cette littérature " gothique " échevelée, d'inspiration à la fois populaire et féminine, que la bonne société affectait de mépriser. Ce recueil injustement oublié prouve encore, s'il en était besoin, que l'auteur de La Dame en blanc et de Pierre de Lune compte parmi les plus subversifs des romanciers victoriens.

11/2006

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Histoire internationale

Le procès des Khmers rouges. Trente ans d'enquête sur le génocide du Cambodge

En moins de quatre ans, entre le 17 avril 1975 et le 7 janvier 1979, les Khmers rouges ont instauré au Cambodge l'un des régimes politiques les plus criminels de l'histoire. La démence de Pol Pot et de ses hommes aura causé la mort de 2 millions de Cambodgiens, près d'un tiers de la population. À l'occasion du procès pour crimes contre l'humanité intenté par la justice internationale à cinq hauts responsables khmers rouges encore en vie, Francis Deron donne ici les fruits de l'enquête qu'il mène depuis trois décennies sur ce génocide aux contours encore mystérieux, enquête inlassablement nourrie de reportages, d'interviews, d'articles, de rencontres et d'histoire. Ce livre est aussi le procès d'un communisme, le premier de la machine à broyer les hommes qu'institua cette idéologie parvenue au pouvoir. Enfants du Parti communiste français, de Staline et de Mao, Pol Pot et ses lieutenants sont en outre des avatars des idéaux humanistes dont la France coloniale les avait bercés dans leur jeunesse, dévoyés dans un paroxysme de perversité. L'un des plus grands drames humains du XXe siècle, le génocide du Cambodge hante encore une nation entière, mais aussi le monde du XXIe siècle.

04/2009

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Littérature française

Back In Memories

A l'aube des années 80, Béatrice rencontre Nicolas, personnage ambigu et séducteur destiné à un brillant avenir de musicien chanteur au sein d'un groupe de rock. Elle, issue d'une enfance solitaire, d'une éducation stricte, est une novice quand elle débarque à Tours, son bac en poche. Lui, est un esprit rebelle, qui possède une vraie personnalité. Il détient le génie créatif et musical, les qualités qui façonnent un être exceptionnel et charismatique. Elle, est sublime de charme et d'une beauté qu'elle ignore. Lui, va l'embarquer dans son aventure sans retour. Leurs caractères sont opposés mais leur attirance physique et spirituelle est irrésistible. Elle les unit dans une époque tourbillonnante, éphémère dans une dynamique très rock'n'roll. Génération rock, génération Mitterrand, un vent nouveau de liberté souffle sur la France et une énergie créative, inventive et joyeuse, emporte une jeunesse décomplexée. Béatrice et Nicolas vivent un amour passionnel ponctué de grands flashs de bonheur et de petites tragédies. Chacun est en quête de sa propre identité sur le parcours de son destin. L'un, précoce, brûlera sa vie avec fureur et incandescence ; l'autre, se révélera plus tardivement, au terme d'une lente évolution...

02/2015

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Romans historiques (poches)

Ce soir on soupe chez Pétrone

" Un péplum, votre roman? On y retrouve bien évidemment de la toge, du drapé chic, de la chaise curule, du chapiteau corinthien, des petits musclés du cirque mats également des latrines bien romaines où il me plaît de siphonner tous les vices et bien des vertus trop ostentatoires des faux culs de cette époque, qui peut, par certains côtés, renvoyer à la nôtre. Alors, un conte moral ? Plutôt amoral. En fait c'est une chronique sur Pétrone, l'ami du prince - Néron -, l'arbitre des élégances, et l'auteur de ce que nous appelons picaresque le Satiricon, premier grand roman picaresque de l'histoire de la littérature, peuplé de fiers "picaros" et de tendres canailles. Pétrone est un entrepreneur de démoralisation. De démolition également. Démolition du langage par l'argot glané dans les bouges de Marseille, au temps de sa jeunesse, car Pétrone fut marseillais avant d'être romain. Démolition des idées reçues : Pétrone fait table rase de toutes les conventions ; et, en épicurien, il s'amuse, à l'ombre des idées nihilistes. Au moment de s'éclipser sur la pointe des pieds, il ne vous laisse en partage que sa vérole, et de grands éclats de rire au crépuscule. " P.C.

06/2006

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Littérature française

Les impunis

Au début du XXe siècle, quelque part aux confins de la Grèce et de la Perse, dans une ville impériale qu'écrasent le soleil et la corruption, Lev Khemali est assassiné. Créature exécrée d'un pouvoir dont l'agonie n'atténue pas la violence, il occupait les fonctions de grand délateur. Tous, dans la population ou parmi ses pairs, pouvaient souhaiter sa mort. Qui a tué Khemali ? Sous les cèdres et les palétuviers, Son Excellence Vanilo Warlhodi, haut fonctionnaire en disponibilité, atteint d'une maladie dont l'issue devrait être fatale, désobéit scrupuleusement aux prescriptions de son médecin, cigare aux lèvres et verre de champagne à la main. Il partage le reste de son temps entre les maisons closes et Véra, inaccessible amour de jeunesse. C'est lui qui raconte cette étrange affaire d'une plume aussi élégante qu'imprévisible. Vanilo sait que la piste suivie par les enquêteurs passera par lui tôt ou tard. Au fil de ses nonchalantes et cependant implacables confidences, son cynisme ostentatoire pourrait bien dissimuler une ardente soif de justice et d'honneur. Un ultime rempart contre l'indignité et la médiocrité d'Etat. Une ultime politesse envers ceux que l'on aime - et envers soi-même, afin de ne pas mourir dans la peau de son propre ennemi.

05/2003

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Religion

Il s'en fallut d'un rien...

Vingt ans de mariage et un bonheur que je croyais acquis pour le reste de ma vie ! Pourtant tout s'est écroulé en un instant à la découverte d'une trahison : l'adultère. Réaction imprévisible face à ma blessure, je me laisse à mon tour séduire par un homme. Notre couple connaît alors une violente tempête. Nous n'avons plus que pour aliment un poison : tromperie mutuelle, haine, rancune, mensonges, espionnage, violence, aboutissant au désespoir avec établissement d'une procédure de divorce. Jusqu'au jour où mon mari commence à me parler du Seigneur Jésus, surprise de ce Nom dans sa bouche, une pensée s'inscrit en moi : "il n'y a que Dieu qui puisse nous sauver." Une lueur d'espoir jaillit et l'amour qui semblait totalement éteint, commence à reprendre vie. Je vis alors comme un véritable conflit intérieur entre l'envie irrésistible de me tourner vers Dieu, celui que j'avais découvert lors de ma jeunesse et le péché que j'ai commis envers Dieu. Je ne veux plus être la femme que je suis devenue mais me repentir. Se produit alors l'incroyable pardon qui jusqu'ici m'était impossible ! A travers ce témoignage, mon désir est de continuer d'annoncer la bonne nouvelle dans le Nom de Jésus

03/2014

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Littérature française

Couchant sur vies

Comment aborder le dernier virage d'une course qui s'étire de plus en plus, quatre personnages vont se confier à vous. Le premier, Brice, est un garçon ordinaire, se contentant de petites aventures au jour le jour. Il va rencontrer le grand amour de sa vie et empruntera des chemins inusités pour le conserver. Quant à Max, brillant musicien, il s'éprendra d'une Lorelei qui bouleversera sa vie bien rangée. Un décès brutal et la vie de Max part en vrille, il se raccroche, in extrémis, à une amie trop fidèle qui, hélas ! ne l'abandonnera plus. Reynald, réparateur agréé, coule une vie heureuse en Normandie. Sa vie bascule au décès de Laura, son épouse et collaboratrice. Il s'applique à maintenir le domaine sans vraiment combler l'absence. Il retourne sur ses lieux de jeunesse, rien ne se ressemble plus. Avec un groupe d'amis il mettra au point une solution originale et salvatrice. Armance est marquée à vie par les confidences de sa mère, abandonnée enceinte par un beau marin de Brest. Elle voue une haine farouche aux hommes. Sa vengeance implacable prend des voies imprévues et finit par se retourner contre elle. Armance va-t-elle s'en sortir ?

12/2015

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Critique littéraire

Romantismes français. Tome 2, Les Mages romantiques ; L'Ecole du désenchantement

" Cette espèce de demi-religion que le Romantisme prétend être, et la position à la fois supraterrestre et militante de ses poètes, peuvent bien n'avoir été qu'un moment de transition, une sorte d'éblouissement passager entre l'ancienne société catholique et le nouveau monde positif. On comprend, s'il en est ainsi, que cet éblouissement n'ait pas résisté aux réalités, apparues dès 1830, de la nouvelle société, et que la critique littéraire elle-même soit si vite devenue incapable de percevoir ce qu'avait été la foi romantique. fine altération sensible, après les déceptions de 1830, puis de 1848, des circonstances qui avaient favorisé cette foi a précipité la poésie des sommets de l'enthousiasme aux plus sombres pensées sur le monde environnant et sur son propre statut. Quelles furent ces pensées ? Ayant renoncé à la foi qu'elle avait proclamée, la Poésie l'a-t-elle, à proprement parler, reniée ? La jeunesse romantique, déçue par les médiocres lendemains de 1830, et la génération littéraire qui lui succéda ont-elles fait l'humble mea culpa de leurs illusions ? Se sont-elles converties à la réalité ? à l'ordre établi, qui est la forme politique du réel ? au conservatisme religieux et social ? " Paul Bénichou, L'Ecole du désenchantement, " Réflexions sur le romantisme français ".

10/2004

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Littérature française

Virginité

Dans une campagne perdue, une jeune fille d'un autre temps parle à ses pensées. Elle refuse sa condition, sa mère s'en étonne, ses voisins la montrent du doigt. Quelle diablerie habite donc cette presque encore enfant ? Serait-ce la forêt trop proche qui l'enténèbre, lui prête ses idées noires ? Les arbres en effet se pressent en foule aux issues du village. Aspireraient-ils avec leurs troncs velus à supplanter les hommes ? Nous sommes à l'ouest, dans le pays des brumes du cœur, l'océan déferle pas si loin. Il en reste du sel dans la bouche, un soupçon d'amertume dans les paroles impardonnables de cette belle Marie Logeais dont chacun se scandalise. Un vieux siècle va finir et une jeunesse s'apprête, rose aux joues, à commencer le sien. Notre singulière héroïne, entre mille incertitudes, cherche manifestement la clairière, l'envolée d'un ciel clair. Mais la mousse, hélas, ne recouvre pas que les arbres : celle du lieu commun paralyse aussi toute initiative, engourdit toute chose. Réussira-t-elle à s'en dégager ? S'échapper enfin, exister pour elle seule ? Aimer peut-être ? Elle nous regarde. Ce livre se veut le roman de ses yeux noirs.

04/2007

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Economie

Et si le soleil se levait à nouveau sur l'Europe ?

Il faut résolument dénoncer une vision défaitiste et fausse de l'Europe. Son prétendu déclin n'a rien de définitif. Les contributeurs non-européens qui ont accepté de participer à ce livre, tous mondialement connus, expriment leur étonnement devant la morosité, le pessimisme et la défiance des Européens vis-à-vis de l'Union. L'Europe reste le continent le plus riche du monde. Son revenu par tête, son secteur financier, l'importance de ses échanges commerciaux, de son épargne, l'originalité et la vigueur de ses chercheurs continuent d'en faire une région où il fait bon vivre, et où les perspectives de développement et d'adaptation aux mutations de la planète devraient être, pour notre jeunesse, autant de raisons de se mobiliser et d'espérer. Décidément, il faudrait un jour mettre sur le divan ce continent inconscient de ses chances et de ses atouts ! Pour autant, tout va-t-il pour le mieux ? Bien sûr que non. Il y a de nombreuses conditions à respecter pour que l'Europe reste dans la course. Ce livre les détaille pour les secteurs les plus importants : finances, politique étrangère et diplomatie, ré-industrialisation, formation... Les générations européennes à venir ont de quoi faire. Il s'agit maintenant de les y aider.

11/2013

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Critique littéraire

Mon cher Albert. Lettre à Albert Camus

Sur le quartier de Belcourt à Alger où Camus a vécu, la rue de Lyon où il habitait, les bancs de l'école communale, les séances de cinéma dominicales, et les matchs de foot où le futur écrivain tenait le poste de gardien de but, on n'avait recueilli jusqu'ici que des témoignages lacunaires. En réalité, on connaît de la jeunesse de Camus que ce qu'il en a raconté lui-même dans Le premier homme. Pour avoir été voisin rue de Lyon, son camarade d'école, et l'avoir ainsi fréquenté de dix à dix-huit ans, Abel Paul Pitous (1913-2005), son exact contemporain, gardait des images précises de cette époque. Son témoignage, que l'on vient de retrouver, consigné dans les années soixante-dix, ressucite donc pour la première fois non seulement les lieux de l'enfance de Camus, mais aussi un peu de la vie des gens qui l'entouraient et qui comptèrent tant pour lui : sa mère, son oncle sourd et muet, son instituteur, et cette flopée de copains tous passionnés de football. Autant de souvenirs qui restituent aujourd'hui d'une manière formidablement proche et touchante le climat dans lequel Camus a grandi et s'est émancipé.

10/2013

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Musique, danse

Le bal des papillons

Avoir dix-neuf ans au bord des plages et au sommet du hit-parade. Hurler Capri c'est fini dans la frénésie des sixties. Et, un soir de tournée, à Verdun, pour un scoop de journaliste, retrouver sa mère sous l'objectif des photographes. Rue Nollet, dans le huis clos d'un meublé, une mère et un fils tentent de sceller leurs retrouvailles. Mais Blanche a du vague à l'âme. Sous l'évier, les bouteilles de vin s'entassent. "Personne n'en saura rien." L'idole chante, Hervé fuit. Du Péloponnèse à Mexico, du palais de la Shabanou à l'Espagne franquiste, Hervé découvre le monde. Un monde envahi de soldats. Tant pis, trop tard. Mai 68 passe. Le succès s'enraye. Sa mère perd la raison. Dégâts, procès, millions. "Personne n'en saura rien." Dans son premier récit, salué par la critique, Hervé Vilard racontait son enfance en Berry, les grandes figures de sa jeunesse et son arrivée à Paris à l'aube des années 60. Dans Le bal des papillons, il est toujours l'âme seule. Et il se répète : "Le succès pèse et ne pèse rien. Ou j'avale ce monde ou ce monde m'engloutit."

10/2007

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Sociologie

Carnaval des apparences. Ou nouveaux commencements

Des générations ont à la fois fait et défait l'époque. Elles l'ont faite par la victoire des technologies et la transmission de "l'intelligence" aux machines. Elles l'ont défaite en cédant à la fascination de la puissance, en subissant la fatalité du tragique, ensuite en perdant la maîtrise de la Grande Transformation provoquée. Des générations neuves émergent dans une surmodernité continûment accélérée qui ne laisse rien en l'état. Le tournant s'effectue, à la fin du siècle passé, avec l'extension inouïe d'une réalité dite numérique, avec la transfiguration vitaliste de l'espérance. Les uns s'égarent dans les nouveaux temps, ils savent en utiliser les moyens, mais méconnaissent ce qu'ils y deviennent : ce sont des usagers. Ils s'allient à des machines complexes, à des systèmes experts, ils restent pourtant attachés à la pensée d'hier pour gouverner aujourd'hui. Les autres naissent avec les mondes émergents qui produisent l'époque : ce sont les leurs. Ils subissent cependant les maux d'une transition abandonnée à des puissances cachées. Ils ne supportent plus, s'indignent ou se révoltent, ils refusent le carnaval des apparences, ils explorent de nouveaux commencements. A sa façon, ce texte est un discours à la jeunesse et une ouverture proposée à l'espoir.

02/2012