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C. C. Darcq

Extraits

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BD tout public

Les praticiens de l'infernal. Destruction du littoral et césarienne interdite

Fongor et les frères Thémistecle reviennent! Publiées entre 1994 et 1996 sous forme de feuilleton hebdomadaire dans le magazine Les Inrockuptibles, les aventures de Fongor Fonzym et des mutants Thémistecle ont été saluées d'un succès public dépassant le cercle habituel des amateurs de bandes dessinées. Fongor c'est la vache qui rit puissance dix. Il digère à la manière des poissons, c'est à dire qu'il ne fait pas la différence entre les lipides et les protides, d'ou la pigmentation étrange de sa peau et la présence de sa curieuse membrane qui lui sert à appuyer sur le ventre des autres mammifères. Quant aux mutants Thémistecle, c'est le tout premier phénomène de jumeaux greco-romains potelés et meurtriers depuis Rémus et Romulus. Ils peuvent résister aux tremblements de terre et sont dépourvus de prostate. Ils aiment sortir en jupe et sont porteurs de nombreux germes microbiens concentrés dans les petites plaies qu'ils ont en permanence entre les doigts.

11/2012

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BD tout public

La main de Dieu Tome 1 : La peur rouge

L'histoire commence en 1971. Depuis près de 50 ans, le directeur du F.B.I. est en place, et ce grâce aux rumeurs qu'il a engrangées dans ses fameux dossiers secrets. 50 ans de règne, 50 ans de vie de l'Amérique...Pour ses nombreux ennemis, c'en est trop : l'heure est venue de se débarrasser de lui. Une mystérieuse organisation décide ainsi de l'éliminer. Mais le risque est finalement jugé trop élevé. Les commanditaires ont alors une meilleure idée : employer la propre méthode d'Hoover, le discrédit, pour enfin l'obliger à partir. C'est ainsi que s'engage une quête effrénée pour trouver les informations que personne n'a jusqu'ici réussi à rassembler sur ce personnage mystérieux et sombre. Mais arriveront-ils à trouver la faille ? C'est cette enquête que Marc Védrines nous propose de suivre, dans cette série en 5 volumes, sorte d'équivalent américain d'Il était une fois en France.

09/2012

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Théâtre

Parle-moi d'amour

Femme : Les enfants ! Comme si tu les connaissais ! Tu t'en es préoccupé de tes enfants ? - Homme : J'ai toujours eu leurs photos sur mon bureau ! - Femme : Et c'est en les regardant en photo que tu les as élevés peut-être ? C'est toi qui les as torchés ? Tu t'es réveillé la nuit lorsqu'ils étaient malades ? Tu les as consolés quand ils pleuraient ? Tu les as emmenés au zoo, au cirque, au jardin d'enfants, au Luxembourg pousser des bateaux, faire du poney ? - Homme : Chaque année je faisais le père Noël ! - Femme : Tu l'as fait deux fois ! Et en plus tellement mal qu'ils t'ont reconnu tout de suite ! Et les anniversaires ? Tu étais là pour les anniversaires avec les copines et copains qui dévastaient systématiquement l'appartement, se gavaient de bonbons et vomissaient ensuite leurs chamallows dans tous les coins ? C'est toi qui t'es fait engueuler par les instituteurs, les professeurs, les principaux, les proviseurs ?

02/2012

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Sciences politiques

L'autre guerre

L’autre guerre, c’est celle, non déclarée, qui au Guatemala fait aujourd’hui autant de victimes que durant le conflit armé des années 1980. Ce pays de 14 millions d’habitants est devenu l’un des plus dangereux au monde, avec 18 assassinats en moyenne par jour dont 98 % classés sans suite. Les jeunes des quartiers défavorisés rejoignent les maras, des gangs ultra-violents qui terrorisent la population. Corruption généralisée, narcotrafic, traite de personnes, trafic d’armes, alcoolisme, inceste... autant de fléaux favorisés par la pauvreté, le chômage et des familles détruites par la guerre et l’immigration. C’est cette réalité, qui un jour pourrait devenir la nôtre, que documente le photographe Miquel Dewever-Plana depuis plus de dix ans. Avec une certitude : c’est le manque d’éducation, la fragilité des structures sociales et l’impunité qui font le lit de la violence. Son travail photographique, qui ne peut laisser indifférent, fait écho aux témoignages de tous les protagonistes de cette « autre guerre ».

10/2012

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Littérature française

J'aimerais revoir Callaghan

Jimmy Callaghan, c'était mon pote anglais à l'internat. Il fumait des Benson, mettait les bouts en passant par un trou dans le grillage et allait parfois rendre visite à son père alcoolique dans la banlieue de Londres. Je l'ai revu vingt ans plus tard. Il avait une grosse valise. De retour d'Australie. il était bronzé et SDF. Trop fort ! On est redevenus un peu amis. Puis il est parti en me laissant sa valise. C'est moi qui la lui ai rapportée. Dix ans étaient passés. Calta était gérant d'un pub et avait une sale vieille tronche d'Anglais. C'était triste. Quoique. Il y a aussi des femmes, des enfants, des amours, des voyages, des fugues, des bitures et des galères immobilières. Une vie. J'ai même appris comment ne pas se faire voler à l'étranger ! On a tous en nous quelque chose de Callaghan.

01/2010

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Littérature française

De deux choses l'une

Jeanne et Jeanne, les soeurs siamoises, les inséparables. Vierge folle et vierge sage. Et inversement. A l'écart des autres. Il y avait elles, et nous. Comme dans les histoires d'enfants où dans les clairières peuvent survenir les loups, et parce que les libellules, en anglais, s'appellent dragons, c'est l'histoire d'une petite fille qui se fait manger par un ogre. C'est également l'histoire d'une amitié en miroir, entre deux Jeanne, où dans les jeux de reflets, l'une d'elle finit par se retrouver. C'est enfin l'histoire d'une rivière et de la lumière entre les feuilles, qui peut dissiper les ombres quand on apprend à la regarder. Christine Détrez joue avec bonheur de l'art de la fiction et du suspense. Elle réussit à nous tenir en haleine et à nous surprendre jusqu'à la dernière page de ce deuxième roman qui confirme son talent.

08/2010

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Histoire de France

L'impératrice Eugénie en exil, la mort de napoléon III et du prince impérial. Souvenirs d'une demoiselle d'honneur (1870-1880)

" L'exil ! je ne connais pas de pire condition de vie ! L'exil, c'est la prison étendue, peuplée d'êtres et de choses ; vous pouvez aller et venir, prendre votre part de toutes les activités, de tous les plaisirs, mais devant ce que vous aimez le plus au monde se dresse le poteau frontière ou la mer infranchissable et c'est le mot impitoyable : "On ne passe pas." Pour l'Empereur qui, si longtemps avait été proscrit, pour l'Impératrice qui n'était pas française de naissance, cette épreuve tragique revêtait d'autres aspects, mais pour le Prince Impérial, ce fut l'épouvantable destin auquel jamais il ne se résigna. Et si, comme bien des prétendants, il ne sut pas attendre l'heure propice marquée pour l'action, c'est dans l'horreur de l'exil, dans le désir passionné d'agir en soldat et en Français qu'il s'évada de sa geôle. "

11/2009

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Policiers

La grande friture [EDITION EN GROS CARACTERES

C’est l’histoire d’un pauvre diable de flic à la solde maigre. Entrant un soir dans une boîte sordide pour s’abriter de la pluie, il y rencontre une belle et vénéneuse jeune fille avec laquelle il fait une partie de pile ou face. Comme il perd une fortune, il signe un chèque en bois et se laisse aller quelques heures après à puiser dans le coffre-fort d’un vieux grigou qui vient d’être assassiné. Malheureusement pour lui, un Rital à la godille l’a vu et le fait chanter... Que fait le pauvre diable de flic ? Il se défend... et c’est le maître chanteur qui l’a dans le baba !Là où l’affaire se complique, c’est que la belle a besoin du flic pour accomplir une sale besogne. Et d’ailleurs, elle détient LA preuve qui ne lui laisse aucune chance ni de refuser ni de s’en tirer...

09/2010

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BD tout public

Le blogustin de Augustin Tome 2 : Ceci n'est toujours pas un ouvrage pour la jeunesse

" Pourquoi les bananes n'ont-elles pas de noyau ? A qui faut-il s'adresser pour faire disparaître le petit orteil ? Pourquoi une société civilisée tolère-t-elle encore les personnes âgées ? Tant de questions qu'il reste encore à élucider ! Vous êtes gentils avec les handicapés, vous ne donnez pas de piles au mercure à manger aux dauphins, vous supportez dignement la présence des pauvres, pourtant votre existence manque de sens... Augustin revient ! Augustin ne vous abandonne pas ! Augustin vous explique tous les mystères de la vie, Augustin, c'est la paix dans ton esprit et le vent dans tes cheveux. Se séparer après une rupture, faire l'amour avec des adultes plutôt que la guerre avec des enfants, avoir un avis même quand on est un intellectuel... Augustin, c'est la philosophie pour tous, la sagesse avec un mégaphone ! Augustin, c'est Platon, Lao Tseu et Foucault, réécrit par la Compagnie Créole ! "

08/2009

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Policiers

Les chiens du paradis

Je viens t'offrir mon coeur. J'aime pas les abats. C'est comme ça que commence mon histoire. Une histoire d'amour. Contrariée, inégale, sans grands lendemains, mais indispensable, pour moi en tout cas. Cette femme qui me sauve alors que je patauge encore dans le sang de mes premiers crimes, c'est Maïssa. Mais je l'appelle le Chat, pour sa façon toute personnelle de lever les fesses quand je lui mordille la nuque. Et puis, il y a sa môme, Lola. C'est un peu pour elle aussi que je suis prêt à tout faire péter. On n'a vraiment pas les héros qu'on mérite. Moi, je m'appelle Herschel Edelweiss, comme la fleur. Inspecteur à la Criminelle, ancien maître ès bombes de la police nationale et porteur de valises occasionnel. Notoirement leste et pimpant. Bon camarade. Primesautier. Pas du tout le mec qu'on s'attend à voir commettre des horreurs. Même par amour. Comme quoi...

10/2010

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Théâtre

Théâtre écrit avec un <k> est un matou flamand. Theatre written with a 'k' is a Tomcat, avec 1 DVD

En 1980, Jan Fabre rassemble plusieurs amis / acteurs autour de lui pour créer sa première pièce de théâtre, Théâtre écrit avec un " k ", est un matou flamand. Il s'agit du premier volet d'une trilogie (qui se poursuit avec C'est du théâtre comme c'était à espérer et à prévoir et Le Pouvoir des folies théâtrales). Les trois productions se réfèrent explicitement au théâtre comme un lieu situé en pleine ligne de mire ; Fabre met le théâtre sens dessus dessous et cherche à savoir ce dont il peut se débarrasser dans / à travers ce média. Au niveau formel par contre, les trois productions sont on ne peut plus éloignées l'une de l'autre. L'approche du théâtre est différente dans chacune d'elles : maniériste dans Le Pouvoir..., à la façon d'un ready-made dans C'est du théâtre..., et avec la force combative de la performance dans Théâtre écrit avec un " k "... .

07/2009

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Littérature française

Eloge de la palourde

Il y a aussi dans la palourde et étrangement pour moi plus que dans tout autre bivalve, du petit coffre naturel, extrait de l'ombre, un coffre abritant un secret sur lequel la main, dans une sorte de protection redoublée, se referme entièrement. C'est la raison pour laquelle elle demeure liée si fortement aux anciennes cérémonies du don enfantin quand l'autre, les yeux fermés, devait deviner. L'autre souvent, c'était la petite fille qu'on aimait. Une scène rêveuse et lente, un peu somnambulique, à la Delvaux... Comme si c'était cette part en soi, incommunicable, obscure, mais infiniment précieuse aussi qu'on voulait offrir : un gage secret, le signe d'une reconnaissance ou, à l'instar de la coquille du saint de Compostelle, d'une élection. Brillant exercice de style et savante leçon de choses, cette réhabilitation de la palourde est une introduction digressive et détournée à la meilleure des littératures.

03/2009

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Poches Littérature internation

Eloge des femmes mûres. Les souvenirs amoureux d'Andras Vajda

" Je me méfiais d'Eloge des femmes mûres, ne serait-ce que parce que ce roman est devenu un best-seller mondial. J'avais tort. L'érotisme, c'est cela, le vrai, qui se pratique dans la découverte et le respect de l'autre, qui enrichit la connaissance de soi. " (Maurice Nadeau, La Quinzaine littéraire) " C'est sans doute la plus incroyable aventure éditoriale de ces dernières années... En France, Eloge des femmes mûres tient le haut du pavé depuis maintenant dix-huit mois : il n'a pratiquement jamais quitté les listes des meilleures ventes des livres... Et tout cela sans le secours de la presse : trois articles en tout et pour tout... Un récit amusant, un style sobre mais irréprochable, un propos anticonformiste et profond : il n'en fallait pas davantage. " (François Busnel, L'Express) " C'est un bijou de subtilité, de nuances, sur la découverte de la sexualité... Je n'en suis pas encore revenue. Lisez-le ! " (Danielle Laurin, Elle)

04/2006

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Littérature française

Océan Pacifique

Au début du premier récit, il y a ce nuage atomique, qui s'élève dans le Pacifique sud. Des marins regardent, sidérés, lorsque soudain le vent tourne, et le souffle tiède de cet événement sans nom passe au-dessus d'eux, les traverse. Mais ils n'en parleront pas, car le nuage nucléaire, c'est l'indicible même. Dans le second récit, un chien monté à bord depuis longtemps porte le nom d'un homme : Giovanni. C'est le nom de son ancien maître. Sa couchette appartient désormais au chien qui devient une sorte de personnage sacré sur le navire, à travers lequel se manifeste le besoin de consolation des hommes. Et c'est encore de consolation que parle la troisième nouvelle : histoire d'un père et d'un fils, qui rappelle d'autres histoires de père et de fils, dans la lignée de ces bouleversants dialogues auxquels nous a habitués Hubert Mingarelli.

04/2006

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Littérature française

Martebelle

Un homme observe, songe et se souvient. Pour lui, la vie est un livre que l'on feuillette et dont on souligne ici et là une ou deux phrases. On les note, fier de sa trouvaille, puis on les égare. II avance ainsi, d'illumination en illumination, d'oubli en oubli. Dans un parc zoologique, au bord d'un lac de montagne, dans une grotte peinte, Joseph Bing, c'est son nom, concentre et distrait tour à tour son esprit. Plus qu'un goût des symboles, c'est un verger de sensations bariolées et harmonieuses qui l'environne. Au détour de conversations anodines et profondes avec sa fille et son cousin Henri, retrouvé après de longues années de séparation dans la petite station lacustre de Martebelle, c'est le visage caché de la réalité qui vient au jour l'espace de quelques instants, avant de se couvrir à nouveau du voile de l'insaisissable

03/2008

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Littérature française

Les gestes. Récit

Les Gestes. C'était lundi dernier, très tôt le matin. Il n'y avait personne, juste quelques femmes arabes qui se lavent au hassoul à cette heure. Je nageais seule, tranquille, comme j'aime, à faire la planche en chantant, ou à compter mon apnée sans risquer d'être noyée par mes frères, ces fous furieux de l'agitation. J'ai aperçu les deux Racah au loin avec un gros chien noir inconnu. A Khérédine, personne n'a de chien. Si l'on en croise, il ne faut pas les approcher, ils sont galeux ou enragés. Parfois les gens les chassent à coups de pierres et de bâtons. C'est moche. Je déteste qu'on frappe les animaux. Je suis sortie discrètement de l'eau pour rentrer. C'est là qu'ils se sont mis à courir vers moi. Ils tenaient le chien avec une corde. Arrivés à quelques mètres, ils ont lâché la corde et crié comme des malades: " Chope-la, chope-la. " J'étais terrorisée.

08/1999

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Littérature française

Formications

On découvre John en classe de terminale, en 1986, dans un lycée du Havre. C'est un solitaire, un misanthrope et un nihiliste, qui voudrait ne croire en rien. Il aime la vie, mais sans en exiger beaucoup. Tout ce qu'il voudrait, c'est baiser la fabuleuse Labies Mondor, la plus belle fille du lycée. Cependant, un mystérieux personnage lui prédit qu'il mourra à trente ans. En partie parce qu'il croit ainsi échapper à son destin, il s'engage, sans conviction, dans une carrière d'acteur de téléfilms et devient le duc du Val, un personnage extravagant qu'il interprète à merveille, malgré son mépris du métier. Gloire factice, petite vie bourgeoise avec Labies " au corps utopique ", vacuité, ennui. John voudrait pouvoir déjouer la fatalité. Malheureusement, il le sait, c'est toujours en croyant tromper le destin que les héros l'accomplissent. Avant cela, du sang coulera, des têtes tomberont.

09/2006

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Beaux arts

Lumière du Corrège. "Le mariage mystique de sainte Catherine"

Ce livre est un jeu. Ou bien le célèbre tableau du Corrège, Le Mariage mystique de sainte Catherine, est pris dans un jeu. Tout autrement qu'un travail d'érudition ou de commentaire, ce texte-ci tente d'organiser quelque chose du tableau. La scène, son foyer, sa périphérie ; la rêverie ou l'ironie associées aux figures. Mais tout autant qu'une critique ou une histoire érudites, c'est avec les mêmes éléments comptés que le tableau fait ici son jeu, sa parodie, son second montage. Des figures et des détails déjà disposés en constellation ; le jeu ou la parodie n'enfreignent pas de règles : ils les certifient au contraire. Ils testent simplement une limite de pertinence dans les emplois de théâtre. C'est une même monade qui parle plusieurs langues. Mais le jeu ? C'est le désespoir de l'écolier qui voulait faire son tableau. Delacroix, par exemple, a refait ce tableau. Qu'a-t-il vu ?

10/1999

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Théâtre

Les jardins de France

France, c'est une femme. Mère de deux grands gars Mathieu (19 ans), Thomas (17 ans). Ils vivent dans une province française quelconque au centre de la France. Maison avec jardin. Confortable. Thomas, c'est le tennis. Que ça ! Le lycée... pouah ! Mathieu lui, la vidéo, des images, des images !... rien que des images ! C'est l'été... Des anciens amis de maman débarquent... de Paris... Ce sont des artistes... bizarres ! Elle d'abord, Léa, écrivain qui se fait appeler France Defrance... " Tiens, comme Maman ! " Lui, Gérôme, que tout le monde a vu à la télé et qui bat Thomas au tennis ! Tout va être bouleversé ou révélé pendant ces jours d'été : les anciennes amours des parents... les nouvels amours des enfants... Sauf peut-être le père, Jean, qui derrière son air goguenard tient bon le cap de la solidité. Alors que vient faire en plus le pétillant et burlesque Attaché culturel de cette région parmi tout ce petit monde ?

04/1991

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Littérature française

Sain et sauf

" Et je ne voulais pas la voir, même pas la regarder, et c'est arrivé par hasard, dans un faux mouvement, et voilà : elle me sourit, et moi j'ai l'air de quoi ? et alors la musique recommence, et des couples se forment, et sans le faire exprès je pense au mariage, et à une ribambelle de gamins qui braillent et qui rigolent et je me demande si elle existait pendant tout ce temps où j'étais seul, et je me dis : "La vie, ça vaut vachement le coup, et finalement il y a peut-être un dieu", et pourtant je ne ressemble pas à grand-chose au milieu du monde, et pourtant c'est bien moi qu'elle regarde, et j'en suis pas sûr d'abord, et je bouge un peu pour vérifier, et oui, c'est bien moi, et qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout cet amour ? "

02/2001

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Théâtre

Les chaises

Dans cette pièce, Poirot-Delpech voyait en 1961 " la plus accomplie des tragédies modernes ". La troisième pièce d'Ionesco, créée en 1952, reprise en 1956, connaît maintenant un succès qui ne se dément pas. Le sujet des Chaises est, nous dit l'auteur, " le vide ontologique " : mais c'est aussi un drame personnel, le miroir d'une conscience. On y retrouve la nostalgie de l'enfance, le sentiment de culpabilité, l'horreur de la vieillesse et de la mort. C'est encore une comédie qui, bien souvent, excite le rire par ses clowneries, ses calembours, ses parodies, ses pirouettes. C'est un ballet : celui des chaises amoncelées dans le mouvement accéléré d'un tourbillon fantastique, et qui demeurent vides. Les vieux font semblant de recevoir une foule d'invités, jusqu'à ce qu'un seul personnage apparaisse enfin sur la scène : hallucination ? vérité du Théâtre ? L'orateur tant attendu est sourd et muet, et la scène demeure vide, encombrée de chaises.

03/1996

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Santé, diététique, beauté

Délicieusement green. Les recettes détox et sans gluten de la guiguette d'Angèle

La cuisine green avec (enfin!) l'accent français. Autrefois, il y avait l'alimentation santé à l'ancienne. Anti-cholestérol. C'était insipide. Ensuite, il y a eu la cuisine green venue des USA. Sans gluten, sans lactose. Ce n'était plus fade, par contre, c'est pas encore vraiment bon. Maintenant, il y a Angèle. Angèle, c'est le fer de lance d'une nouvelle génération française, dans laquelle la santé d'une cuisine vitaminée, influencée par les principes de la naturopathie rime avec la gaité de recettes conviviales, la beauté d'assiettes florales et notre traditionnelle gourmandise, enfin satisfaite ! Avec des focus sur les grandes thèmes de l'alimentation santé d'aujourd'hui: bienfaits naturels de la ruche, laits végétaux maison,  cuisine des fleurs et des super-aliments,  les principes de la naturopathie, les raisons du sans-gluten, et du sans-lactose. Informations, astuces et outils pour choisir une nouvelle alimentation sous le signe de la simplicité et de la transparence.

05/2015

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Policiers

Pater noster

Un flic ripou, c'est moche. Et quand c'est de votre père qu'il s'agit, et qu'au surplus il s'est suicidé pour éviter d'être jugé, c'est d'autant plus dur à assumer. Et pourtant, Jack Devlin y parvient. Renonçant à une brillante carrière d'avocat, il entre à la police de Boston qui a exclu son père de ses rangs pour corruption, vingt ans auparavant. Avec la ferme intention de réhabiliter cet homme qui fut pour lui un père exemplaire et un membre respecté de la communauté catholique irlandaise jusqu'au jour de son arrestation par le FBI. Mais les démons du passé n'aiment pas être réveillés. En tirant sur le fil ténu des indices laissés par son père, Jack Devlin va ébranler tout l'édifice de la police de Boston. Très vite, il deviendra la cible d'intérêts puissants qui n'auront de cesse de l'expédier ad patres.

05/2003

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Romans historiques

Madras. Note book, Ramanujan

Ramanujan (1887-1920). Mathématicien indien d'Inde du Sud, du sud de Madras. Ramanujan, mathématicien de génie, autodidacte ou presque, sans diplômes, sans études, sans collège. Et il ira à Cambridge, quelques années, des années de guerre, première, mondiale, avant de revenir mourir à Madras. Ramanujan, c'est l'histoire des mathématiques indiennes, et l'histoire de l'Inde, celle qui commence à concevoir l'indépendance, une Inde balbutiante pour lui qui est déjà si loin des castes, de l'intégrisme, de l'irrespect. Ramanujan, c'est une vie courte, fulgurante, mais un siècle après, elle n'est pas finie, pas encore. Et son nom est sur toutes les lèvres indiennes, et même les ignorantes, celles des rues, des trottoirs. Ramanujan, c'est aussi une des plus belles histoires d'amour que je connaisse, entre un homme et une femme. Une histoire interrompue par la maladie, la mort, jeune, ces ingrédients de roman, normalement. E.N.

02/2002

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Littérature française

En s'agenouillant

C’est le retour au roman de Marie Billetdoux, un roman où courent la sève et la fièvre de la jeunesse, une jeunesse du début des années 1950, assoiffée de poésie, de littérature, dans un Paris méconnaissable au coeur de ce Quartier latin dont on a presque oublié le nom, la magie, le parfum. Jean La Haut, 21 ans, Lim Houang-Ho, 20 ans, Sorbonne, amitiés, chambres de bonne, brocs d’eau au fond du couloir, mots sous la porte, l’amour, le catholicisme, Valéry, Mallarmé, l’encens, la France, les vieilles dames, la campagne…, et chez tous sans cesse, la peur au ventre de manquer sa vie ! Nous sommes à la fois dans le quotidien et dans le tragique. Si vous entendez dire qu’après la publication de C’est encore moi qui vous écris, et l’événement considérable qu’il a constitué, Marie Billetdoux a tenté le pari fou, incroyable, d’une réplique romanesque de son oeuvre monstre, croyez-le, c’est vrai.

09/2011

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Littérature française

Inuksuk

L'Inuksuk, pour les Inuit, c'est " l'homme de pierre " dressé jadis sur le passage des caribous. Avec le temps, il est devenu le symbole de leur nation émergente ; symbole de loyauté envers la communauté hors laquelle l'Inuk n'est rien. Symbole, aussi, de leur obstination à rester eux-mêmes. Inuksuk, c'est le sobriquet qu'ont donné à Clément ses amis inuit. Il n'a jamais trop cherché à comprendre pourquoi, jusqu'à ce jour où une question de sa fille Pasha l'oblige à se retourner sur sa vie. Sans rien interrompre de son quotidien de pilote de brousse, il se remémore la longue errance qui l'a conduit à de son Morvan natal à la baie d'Hudson, et à ce village inuit qu'il n'a plus quitté. Au-delà du parcours d'un homme qui se réconcilie avec son passé, c'est tout un pan de l'histoire du Grand Nord qui défile sous nos yeux.

04/2006

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Documentaires jeunesse

Lyon

Une visite de Lyon, 3e ville la plus importante de France, ancienne capitale des Gaules, avec ses spécificités, ses monuments, ses quartiers, ses ficelles, ses bouchons, ses gargouilles... pour tout savoir sur cette ville riche en curiosités ! L'auteur répond aux questions suivantes : Est-ce qu'il y a la mer à Lyon ? Est-ce qu'on peut prendre le métro ? C'est quoi le monument le plus célèbre ? On mange bien à Lyon ? C'est quand la fête des Lumières ? Combien y a-t-il d'arbres à Lyon ? Pourquoi Lyon est-elle la ville du cinéma ? Elles sont comment les maisons ? Qu'est-ce que ça veut dire "Lyon" ? On fabrique quoi à Lyon ? On peut y voir des dinosaures ? Où peut-on faire du sport ? Est-ce qu'il y a des bouchons ? Il y a des gens célèbres, à Lyon ? Où peut-on jouer à cache-cache ? C'est quoi la Tête d'or ?

09/2016

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Poésie

La cinquième saison

"La marmotte dort, si on la réveille elle mord. Quelquefois on la tue alors elle ne se réveille plus. Son sommeil c'est toute sa vie, quand elle meurt elle meurt et puis c'est fini, tandis que le poète quand, par hasard, il meurt, sa vie continue. Une plaque de marbre sur une porte, des plumes qui grincent sur le papier, un peu d'eau pure qui tremblote dans la coupe d'un conférencier, les petits rouages de la postérité sont bien graissés, la statue est sur la place, il y a même des drapeaux. Les chants désespérés sont toujours les plus beaux. Mauvaise habitude. Il faudra bien qu'un jour le poète apprenne à vivre, c'est à dire à mourir ou bien alors il sera appelé à disparaître de son vivant comme disparaîtront sans aucun doute les amateurs du fromage à deux têtes, les ecclésiastiques, les goitreux mélomanes et tous ceux qui trafiquent du sanglot."Jacques Prévert.

11/2008

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Critique littéraire

OEuvres de Julien Green : Pourquoi suis-je moi ?

Un journal nouveau plutôt qu'un nouveau journal, c'est le sentiment que j'ai en ouvrant ce cahier. Certes, je ne tiens plus ces pages comme avant. La raison ? La monotonie des événements, non en apparence, mais dans leurs profondeurs, devient ennuyeuse, on sait trop que c'est toujours la même médiocrité et que les sujets sont répétitifs. Mes lectures se réduisent à l'essentiel : les Évangiles, les poètes. Quant à la musique : on ne peut imposer aux mots de dire l'indicible, mais si je reprends sans cesse cette idée, elle finit par trahir une de mes préoccupations majeures. Et puis l'âge vient ! Ce qui m'importe de plus en plus, c'est de savoir qui je suis, il reste en nous une part inconnue, un double qu'avec le temps nous finissons par deviner. Pourquoi ce compagnon de l'ombre ? Qui est-il, attaché à notre moi profond comme l'ombre volée à Peter Schlemihl ? Julien Green, 2 janvier 1993

05/1996

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Poches Littérature internation

América

Un soir, regagnant le lotissement où il réside, loin du centre de Los Angeles, dans une nature demeurée vierge, Delaney manque écraser un passant. C'est un " chicano ", un Mexicain entré clandestinement en Californie, et qui vit dans une misérable cabane avec América, sa femme. Cet incident va mettre en contact deux mondes : une petite bourgeoisie évoluée, protégée, paisible, et les parias du Sud... Erreurs, drames et malentendus s'accumulent. La paranoïa s'installe. Comment un homme intelligent, cultivé, persuadé de sa propre tolérance, peut-il devenir, saisi par la peur, un fou sanguinaire ? C'est ce que nous montre, sur un mode tour à tour comique et tragique, l'auteur de Si le fleuve était whisky. A travers le face à face du lotissement et du canyon, de Delaney et de Candido, c'est l'Amérique moderne avec sa fracture sociale, ses peurs, ses dérives, qui est impitoyablement radiographiée, dans ce très grand roman couronné en France par le prix Médicis étranger 1997.

05/1999