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Béatrice Copper-Royer

Extraits

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Littérature française

Mes parents, ce couple de champions

A chaque édition des Jeux olympiques, c'est la même chose : les anciennes gloires françaises sont sollicitées pour partager leurs souvenirs et transmettre leur héritage aux nouvelles générations. Mes parents n'ont jamais apprécié cet exercice. La modestie sans doute, la volonté de ne pas regarder dans le rétroviseur sûrement. Ils ne se sont jamais livrés complètement. A la veille d'un nouveau rendez-vous olympique, je fais le pari de les faire sortir de leur réserve. Roger Bambuck et Ghislaine Barnay font partie des pionniers antillais olympiques. Ils ont fait briller la France depuis les Jeux de Tokyo en 1964 jusqu'aux Jeux de Munich en 1972. Ma mère a été la première Martiniquaise sélectionnée olympique. Mon père a été le premier et le seul sprinter français détenteur du record du monde du 100 m. Je suis une fille de champions mais j'ai préféré la plume aux pointes. Je les ai interrogés sur leur passé rythmé par les luttes pour s'affranchir des clichés, les combats pour prouver qu'un sportif est un être humain avant tout. Le sprinter guadeloupéen a entamé la course de sa vie sur le terrain politique. La sauteuse martiniquaise a franchi le cap en devenant la formatrice des futurs champions. Mes parents ont vécu leur histoire dans la grande histoire du monde. Leur récit plaira aux sportifs comme aux non-initiés car il s'agit avant tout de l'histoire d'un couple uni par les anneaux olympiques.

04/2024

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Historique

Nagasaki 1945

A la veille de la seconde guerre sino-japonaise (vers 1930), Takashi Nagaï est un étudiant brillant et insouciant, fréquentant la prestigieuse université de médecine de Nagasaki. A la mort soudaine de sa mère, ses convictions athées et matérialistes chancellent : à l'ombre de la cathédrale d'Urakami et soutenu discrètement par Midori, la fille de ses hôtes, Takashi chemine dans la foi et se convertit résolument au christianisme. Aux côtés de la jeune Midori, avec laquelle il se marie à son retour de la guerre en Mandchourie, il tente courageusement de construire un foyer heureux malgré la misère qui s'installe dans son pays et le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Mais le tragique et la grande histoire font basculer leur vie simple et joyeuse : tout d'abord la leucémie que Takashi Nagaï contracte avec ses recherches passionnées en radiologie, puis l'inimaginable qui survient le 9 août 1945, lorsqu'une bombe de type inconnu pulvérise Nagasaki et emporte la bien-aimée Midori. Tout, absolument tout s'écroule autour du chercheur. Dans cet extrême dénuement, la foi en Dieu du docteur Nagaï va atteindre une profondeur inédite. Son témoignage lumineux de paix, d'espérance et de charité bouleversera de nombreux Japonais, avant de se propager bien au-delà des frontières du pays du soleil levant. Un procès en béatification commun a été ouvert en 2021 pour Takashi et Midori Nagaï.

04/2024

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Sous le charme de Raffaele Petri ; La fausse fiancée ; Défiée par un séducteur

Sous le charme de Raffaele Petri, Annie West Quand on lui propose de travailler pour le célèbre Raffaele Petri, Lily refuse sans hésiter. Ce milliardaire a la réputation d'être intraitable, et il est hors de question qu'elle renonce à son indépendance ! Mais à peine a-t-elle décliné l'offre que Raffaele la somme de rejoindre son entreprise. Lily comprend alors qu'elle n'a pas le choix. Car cet homme d'affaires puissant - et séduisant - a le pouvoir de détruire sa carrière... La fausse fiancée, Allison Leigh Afin de rayer Caleb de sa mémoire, Kelly prend une décision radicale : elle passera une nuit avec lui et assouvira ce fantasme d'adolescente. Pourtant, lorsque ledit fantasme se transforme en grossesse surprise, elle est totalement désemparée. Si Caleb apprend la nouvelle, il restera avec elle par devoir, et non par amour. Une situation intenable. La seule solution est donc de prétendre qu'elle est déjà fiancée à un autre... Défiée par un séducteur, Avril Tremayne Impossible. C'est le premier mot qui vient à l'esprit de Sunshine lorsqu'elle se voit confier, en même temps que Leo Quatermaine, l'organisation du mariage de leurs meilleurs amis. Jamais elle ne parviendra à collaborer avec cet homme arrogant ! Plus les préparatifs avancent et plus Sunshine en est persuadée : Leo s'est donné pour mission de lui compliquer la vie. Et le charme absolument désarmant qui le caractérise ne simplifie en rien la situation... Romans réédités

06/2022

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Pédagogie

Les technologies de l'école à la maison. Guide à l'usage des parents

Lorsque l'école introduit l'usage de la tablette et de l'ordinateur portable en classe, les parents ne s'en inquiètent pas trop étant donné que les appareils restent sous la surveillance des enseignants. Par contre, quand les appareils font leur chemin jusqu'à la maison, les parents s'inquiètent et cherchent conseil auprès de l'école quant à l'usage de ceux-ci à la maison et l'encadrement des enfants. Pour que cette transition se déroule avec succès, il est essentiel de considérer tout l'environnement de l'élève et sa famille, trop souvent absente de l'équation. Les parents réfractaires à l'idée que leurs enfants possèdent un ordinateur ont besoin de comprendre pourquoi les écoles adoptent de tels programmes et doivent trouver des voies de cohérence par rapport à leurs valeurs, tout en embrassant le changement. Ce guide pratique est conçu pour soutenir les programmes un-pour-un à la maison. Pour les parents, La technologie de l'école à la maison adopte des approches réalistes de l'intégration complète et responsable d'un ordinateur portable ou d'une tablette numérique dans le foyer. Pour l'enseignant, le conseiller ou le directeur qui est constamment confronté à la nécessité de trouver les meilleurs moyens pour soutenir les parents, ce guide fournit des réponses concrètes aux questions que les parents vous adressent. Un incontournable pour enseignants et tous les parents, même ceux où la tablette n'est pas encore implantée.

03/2016

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Science-fiction

Aux douze coups de minuit

Un recueil de nouvelles fantastiques et de SF à la découverte de mondes pleins de mystères. Les Tales from the Past reprennent des textes fantastiques du 18ème et 19ème siècle. Souvenons-nous que l'écriture, à cette époque, n'était pas la même qu'aujourd'hui, de même que le style. Le fond des nouvelles rassemblées ici était propre à faire frissonner le public d'antan. De nos jours, avec les moyens de communications modernes, le terme de « fantastique » ou de « science-fiction » prend une autre signification, de sorte que ces écrits peuvent nous paraître légers et désuets, mais ils n'en gardent pas moins leur charme à la lecture.Avec des nouvelles de Emmanuel Delporte, Johanna Almos, Emilie Chevallier, Barnett Chevin, Christian Aubin, Wendy Daw, Maxime Jaillet, Xavier Thebault, Célie Guignery, Lilie Bagage, Kate Dau, AF Lune, Frédéric Livyns, Christophe Tréfeu, Barnett Chevin, Andrée Sodjinou, Tim Corey, Jean Bury, Béatrice Ruffié Lacas, Teddy Wadble, Rose Marie-Noële Gressier, Christine Penaux, Hélène Perrin Merelle, Sébastien Ducouret, Ruwan Aerts, Christophe Olry, Françoise Grenier Droesch, Guillaume Dalaudier, Wendy Daw, Wilfried Renaut, Olivia Billington, Alexis Piat, Steve Martins, Samantha ChauderonPlongez-vous sans plus attendre ce recueil de nouvelles et découvrez les mondes mystérieux des otherlands !EXTRAIT DE Opération Hell- Mes chers enfants, l'heure est venue pour moi de vous révéler certaines choses de mon passé. Je pense que vous êtes assez grands maintenant pour comprendre ce qu'il m'est arrivé lorsque j'avais trente ans. Matthew Picton avait réuni toute sa famille autour de lui. Il savait qu'il vivait la dernière nuit de sa longue existence. Transmettre son histoire lui était dorénavant devenu une nécessité. Il espérait qu'il aurait assez d'énergie pour réaliser son ultime volonté. Georges était assis sur une chaise à proximité de son lit tandis qu'Ambert et Théodore le regardaient depuis le chevet. Denise, sa femme, pleurait silencieusement en contemplant les jardins extérieurs. - Économise ton souffle, Papa, dit Théodore. Il trouva beau son aîné. Ils l'avaient appelé ainsi pour rendre hommage au président Roosevelt. Il lui ressemblait lorsqu'il était encore dans la force de l'âge. La chambre d'hôpital dans laquelle ils étaient réunis était froide et glauque. Matthew avait croisé maintes fois la Faucheuse durant sa longue vie. Lui qui avait vécu une existence aventureuse n'aurait jamais imaginé que la Mort viendrait le saisir sur ce lit austère.- Laisse parler ton père, dit Denise qui comprenait que la fin était proche. Sa femme avait toujours été là dans les moments difficiles. Le vieil homme posa un regard attendri sur chaque membre de sa famille. Il se racla la gorge et commença son récit.- Il y a beaucoup de choses que vous ne savez pas de ma jeunesse, et pourtant vous pensez bien me connaître. Ce que je m'apprête à vous révéler vous fera à jamais changer d'opinion sur moi. Cette histoire est si incroyable que vous aurez du mal à penser qu'elle est vraie. Sachez cependant que tout ce que je vous dirai n'est que la stricte vérité, même si j'admets que tout ceci a plus l'attrait d'un cauchemar que de la réalité.

03/2019

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Littérature française

Exposée

Par Raphaëlle Pia Le titre à plusieurs sens, " Exposée ", annonce une histoire qui se déroule sur plus d'un registre. L'argument principal ne manque pas d'originalité. Au cours d'un dîner mondain un marchand d'art connu prend la parole et se pare de l'importance fantasmée par le personnage principal, femme et peintre. Une rencontre entre eux finit par se produire. Le galeriste apprécie les oeuvres de cette artiste et lui programme une exposition.
Eblouie par le projet, elle se met à travailler comme jamais. L'exposition a lieu, ne se passe pas très bien et même de façon plutôt bizarre... Les épisodes se truffent de souvenirs, scénettes, petites choses du quotidien, complications et coups de théâtre. Le rythme nous tient en haleine. Le moins qu'on puisse dire de Béatrice, est qu'elle sait écouter. De là, sa sensibilité au rythme formel de l'oeuvre écrite ou peinte, de là aussi la cadence du livre, structuré comme un poème ou un essai, à la façon du " discours amoureux " de Roland Barthes.
Il s'ordonne en douze strophes, chacune annoncées par un titre long comme un vers ou une sentence ou un proverbe, résumant non sans humour le contenu du chapitre, comme le fait la " morale " des fables. La relation des faits, toujours concise comme un scénario de film, s'anime de nombreuses remarques graves, pour ainsi dire rejetées sur les côtés - rasant les murs - pour passer inaperçues. La plupart du temps, elles trébuchent dans des jeux de mots : dérapages sur les deux sens d'un même vocable, dérives sur un élément secondaire, associations d'idées pour déboucher en poésie.
La décision de ne surtout pas se prendre au sérieux, domine. Pour y parvenir l'auteure se dédouble et invente un " autre " qui lui parle et la semonce. Ce " surmoi " prend l'aspect d'un courant d'air, des murs de la galerie ou de l'ami Edouard. Chaque fois le dialogue pose des questions importantes mais aussitôt il s'allège, se tourne en dérision et évite de conclure. Le passage vers l'imaginaire se fait d'une manière quasi rationnelle.
Basé sur des locutions à plusieurs sens, celui qui est choisi se trouve, d'une part, raccordé logiquement au contexte, d'autre part, le plus propre à développer le rêve. Le passage du réel à l'irréel ainsi se justifie ce qui surprend et amuse. Une grande liberté de ton traverse la langue. Des manières du langage parlé ou de l'argot côtoient les termes les plus châtiés et provoquent le même effet de drôlerie.
Le déroulement verbal ressemble au déroulement de la ligne dans les peintures de l'auteure (celles de sa dernière exposition). Le dessin se déploie sans idée préconçue, après de nombreuses esquisses pas tout-à-fait recouvertes, il reste, un profil, un corps à l'envers, des jambes en pleine course, s'enchaînant avec un autre profil tout aussi agité, qui s'avère être la tête d'un personnage, invisible d'abord, puis peu à peu révélé.
Une nécessité autre que la raison enchaîne les éléments. Extraits de la masse par trituration ils finissent par se fi

06/2013

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Policiers

La fille à ma place

Ce roman captive par sa tension et son intrigue. Il soulage également nos coeurs en nous encourageant à identifier les ressorts de notre sensibilité et panser nos blessures. " Me noyer dans la masse, oublier qui je suis, humaine ou animale. Mouvement dans le mouvement, je me fonds dans la transe. Et au milieu du monde, à deux heures du matin, j'oublie que j'ai tué ". Ainsi commence la cavale de Nin, dont la vie bascule en quelques minutes. L'acte qu'elle commet, faute d'avoir trop aimé, donne à sa vie une trajectoire inattendue. En danger, la voilà propulsée dans une fuite en France, en Italie et en Amérique ; elle y déploie des ressources insoupçonnées, brisant les secrets qui hantaient son passé. Dans sa fuite, elle s'adjoindra des alliés indéfectibles qui lui permettront de renaître à elle-même. Jalousie, peur de l'abandon, dédoublement de la personnalité, manipulation et changements d'identité, tels sont les thèmes de ce roman à suspense et plein d'émotions, qui nous sensibilise à nos possibles passages à l'acte. Identifier nos failles et tomber les masques demande du courage. Mais cela nous rend aussi plus humains et sereins. En montrant par la fiction comment chacun de nous peut un jour commettre un acte de folie, au gré des circonstances de la vie, l'auteure, psychologue et hypnothérapeute, nous apprend à mieux nous comprendre et à aider ceux que trop souvent on se contente de seulement condamner. La violence vient fréquemment de nos blocages affectifs.

01/2020

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Beaux arts

Regarder le paysage. La collection du Musée d'art du Valais, Edition bilingue français-allemand

Le dialogue entre le regard humain et l'art guide le lecteur au travers des pages de ce livre, dont le paysage constitue la trame. Depuis l'essai Mort du paysage ? en 1982, ce thème est devenu un véritable sujet de débat. L'idée que "tout paysage est un produit de l'art" , comme l'a démontré le philosophe Alain Roger (Court traité du paysage, 1997), est ici développée au prisme des collections du musée d'Art du Valais. Le thème du paysage est relatif à une conception du monde et à un regard soumis à un système de valeurs esthétiques, philosophiques ou religieuses, scientifiques, politiques ou sociales. Cet ouvrage, publié à l'occasion de la nouvelle exposition permanente du musée d'Art du Valais, reflète la richesse des collections du musée centrées sur l'école de Savièse, l'histoire du paysage et l'art contemporain, mais aussi sur des montagnes inventées par un ordinateur, le sublime des Alpes, le vertige du romantisme, des compositions de style 1900, un paysage sonore... Le livre aborde l'impor tance de l'art dans la création du paysage occidental. Cette promenade à travers l'histoire du paysage est ponctuée de haltes permettant de découvrir des ensembles d'oeuvres exceptionnels. Le fil rouge demeure principalement chronologique, débutant à la fin du XVIIIe siècle avec Caspar Wolf, pionnier de la peinture alpestre, il se déploie avec des artistes comme Raphael Ritz, Marguerite Burnat-Provins, Ernest Biéler, Edouard Vallet, Angel Duarte et Valentin Carron. Tous ces artistes participent à leur façon au développement artistique lié au Valais.

11/2019

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Couple, famille

Chroniques d'un couple recomposé. Redéfinir le couple lorsque les enfants quittent le nid

Le dernier enfant s'apprête à quitter le foyer familial. La petite larme est versée et épongée. A nous la liberté, à nous les soirées et les week-ends à deux. Mais sommes-nous vraiment préparés à cette nouvelle étape de notre couple ? Même si nous avons entretenu notre relation, même en ayant continuellement aménagé du temps pour la cultiver, rien ne nous immunise contre le vide créé par le départ du dernier enfant. Avons-nous tort d'appréhender ce que deviendra notre couple ? Après tout, cette étape pourrait s'avérer une aventure extraordinaire. Mais il y a aussi ce fichu quotidien qu'il faudra meubler, non plus à trois, quatre ou cinq, mais bien à deux dorénavant. A l'aide des différentes chroniques, toutes issues de son quotidien ou de celui de personnes de son entourage, Linda Collin jette un regard franc sur la nouvelle réalité du couple qui doit apprendre ou réapprendre à vivre à deux et où les partenaires devront faire alliance sans que ce soit au détriment de l'un d'eux. Qu'il s'agisse de la sexualité ou de la communication, de la carrière ou de la retraite, l'auteure aborde tous les aspects reliés à cette étape de vie, écorchant au passage quelques mythes et idées préconçues. Sortir le couple de son inconfort, le surprendre et l'inciter à l'action, voilà les objectifs que Linda Collin s'est fixés en écrivant ce livre. Et elle a indéniablement atteint sa cible !

11/2019

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Littérature étrangère

Terrible vertu

"Le devoir d'une femme : regarder le monde bien en face, avec une lueur infernale dans les yeux ; avoir un idéal ; parler et agir en dépit de toutes les conventions. Telle était la philosophie de Margaret Sanger et telle a été sa vie. Portrait d'une des figures les plus influentes et les plus controversées du XXe siècle, ce roman met en scène cette femme insoumise. Elevée dans un milieu pauvre, par une mère épuisée par treize grossesses, Margaret se fait très jeune le serment de ne jamais subir la vie d'une femme au foyer. Devenue infirmière à une époque où la contraception est illégale, elle décide de se consacrer aux femmes et met sur pied en 1916 la première clinique clandestine de contrôle des naissances. C'est le début d'une vie de luttes enfiévrées qui la conduiront à créer en 1952 le planning familial, avant de militer, par tous les moyens, pour la légalisation de la pilule. Son acharnement la conduira plusieurs fois en prison, elle sera contrainte de fuir les Etats-Unis pour l'Angleterre et la France, où, là encore, toujours aussi indomptable et provocante, elle poursuivra son inlassable combat pour l'égalité des sexes. Ellen Feldman nous restitue ici la vie d'une femme hors du commun, mais aussi de ses proches, mari, amants, enfants, famille, dont l'existence a souvent été malmenée par cette héroïne en quête d'absolu, qui a changé la vie de toutes les femmes, peut-être aux dépens de la sienne.

10/2019

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Sociologie

Parcours d'étudiants. Sources, enjeux et perspectives de recherche

Cet ouvrage propose un panorama des différentes méthodes d'analyse des parcours étudiants, résultats et comparaisons à l'appui. Il se distingue des différents ouvrages publiés sur le sujet par la diversité des sources et des approches, qui, outre qu'elle rend l'étude de cette population particulièrement riche, permet d'aborder des thématiques multiples. L'entrée dans la vie adulte, la mise en couple, la parentalité, le départ du foyer parental, la mobilité interne et internationale, le projet professionnel, les conditions matérielles et financières, la transition entre la fin des études et l'entrée sur le marché du travail, autant d'aspects qu'il convient de prendre en compte pour analyser la complexité des parcours et le devenir étudiant. Plusieurs sources permettent de dresser le portrait de ces parcours, à commencer par par les enquêtes conditions de vie menées par l'Observatoire national de la Vie étudiante. Les suivis de cohortes générationnelles offrent également des données précieuses sur les trajectoires et durées des parcours de formation, tout comme les données collectées par les universités à partir des bases administratives ou des enquêtes locales. Mais aussi les enquêtes internationales qui permettent de disposer de données comparatives (Eurostudent, Cheers, Reflex) et les analyses qualitatives des parcours de vie. Disposer d'une connaissance approfondie sur les étudiants, comprendre les processus qui façonnent leurs parcours de formation et de vie passe par une étude approfondie des différentes sources de données et par la mise en oeuvre de méthodes de mesure appropriées.

09/2019

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Littérature érotique et sentim

Mad Creek Tome 3 : Comment briller comme une étoile

Le Dr Jason Kunik travaille sur le plus stupéfiant des projets de génétique : la cartographie du génome d'une nouvelle espèce, les Eveillés - des chiens qui peuvent prendre une apparence humaine. Le problème est que personne ne sait que les Eveillés existent et Jason ne peut les trahir en publiant ses recherches. Quand il déménage à Mad Creek afin de poursuivre ses recherches dans une ville remplie de ces créatures, il ne veut que la paix, la tranquillité et pouvoir se plonger dans son travail. Peut-être que s'il comprend comment la mutation est activée, il pourra faire taire à jamais le chien qui est en lui. Milo est un chien réconfortant les malades en unité de soins palliatifs et il a perdu beaucoup de patients bien-aimés dans sa vie. Il comprend instinctivement la maladie et la douleur à un niveau spirituel que peu de gens atteignent. Quand il acquiert la capacité de se transformer en homme, il pense qu'il a enfin tout ce qu'il a toujours voulu. Mais être un homme n'est pas la même chose que d'être aimé et se réfugier à Mad Creek n'est pas la même chose que de trouver un foyer. Quand une maladie mystérieuse frappe Mad Creek et menace tous les Eveillés de la ville, le scientifique et le chien doivent découvrir ce que c'est et comment l'arrêter. Au passage, ils pourraient découvrir que l'amour véritable est possible, si vous regardez les étoiles briller.

07/2019

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Littérature française

Le petit garçon qui voulait grandir

C'est l'histoire d'un petit garçon. Un tout petit garçon de sept ans, un peu solitaire depuis que ses parents ont mystérieusement disparu. Il vit seul chez sa grand-mère et tout va bien. Sauf que... la grand-mère a la mauvaise idée, un jour de marché, de faire un stupide AVC et d'être emmenée - sans plus de façon - vers une maison de retraite. Pris en charge par la gendarmerie, l'enfant se retrouve orienté vers un foyer. Il n'a que sept ans et va découvrir avec stupéfaction la vie collective avec sa promiscuité, sa brutalité, l'indifférence ou les gestes imbéciles des uns et des autres. Grâce à un éducateur un peu plus attentif que les autres, mais aussi avec l'appui de quelques bons copains, l'enfant va faire face et s'adapter. Malgré toutes ces difficultés ce petit garçon va continuer de grandir. La fin de l'histoire, un peu "conte de fées" vous surprendra. Plus de 40 ans passés dans le milieu médico-social donnent à Régis Granier, éducateur spécialisé, le droit et les éléments pour décrire la vie quotidienne des foyers. "J'aime mon métier et je le pratique avec plaisir, je sais qu'en disant cela je deviens suspect. Pourtant c'est absolument vrai : le métier d'éducateur spécialisé est souvent passionnant ! " Ce modeste ouvrage est là pour témoigner quelques gestes simples, pratiqués avec spontanéité et sincérité, peuvent donner à un petit enfant l'envie de continuer à grandir malgré la rudesse de l'existence.

04/2020

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Littérature française

Les fleurs

Une femme et un homme. C’est tout simple. La femme doit remplacer la cartouche de son stylo. L’homme, lui, doit se rendre chez un vieil ami. Donc tout les sépare. Ils ont pourtant quelque chose en commun. Le métro. "Ça commence quelque part dans la banlieue sud. On prend ensuite le RER, ligne B, vers la capitale. À Denfert-Rochereau, on emprunte la correspondance avec le métro, direction Étoile. Arrêt à Trocadéro. On s’avance alors jusqu’à un immeuble de la rue Greuze, au numéro 18. Un professeur Lachowsky, psychiatre ou psychanalyste, y tient son cabinet ; un certain Boyer y habite. On entre. On commence d’y monter l’escalier... Ce petit récit, sous ses allures de chronique ordinaire de la vie de banlieusards, se profile à n’en pas douter comme l’un des tout meilleurs romans de cette fin d’automne. Parce que l’écriture, tantôt drôle et tantôt nouante, y capte de façon remarquable, avec acuité et fantaisie, le flot mouvant des impressions et des pensées de deux personnages, une femme et un homme, pour qui le plan du réseau RATP se lit comme une véritable carte du tendre. Si l’on ajoute qu'un narrateur facétieux, lui-même romancier, n’hésite pas à mettre son grain de sel dans l'aventure en train de se dessiner, on peut avancer que Les Fleurs, cinquième roman de Christian Gailly, retrouve et même amplifie cette verve et cette puissance suggestive, qui font de ses ouvrages de vrais bonheurs de lecture. " (Jean-Claude Lebrun, L'Humanité)

12/1993

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Littérature étrangère

Le Musée du Dr Moses. Histoires de mystère et de suspense

On a parfois dit de Joyce Carol Oates qu'elle écrivait trop. Mais, en tout cas, le soin et l'intelligence qu'elle apporte à chacun de ses textes font qu'elle n'écrit jamais n'importe quoi. Une preuve supplémentaire nous en est donnée avec ces dix nouvelles "de mystère et de suspense". A quoi on pourrait ajouter "d'horreur tranquille". Le décor est vite planté. Il est en général des plus ordinaires. L'atmosphère, apparemment celle de la banalité quotidienne, est distillée en quelques phrases innocentes. Mais soudain, un détail qui cloche, une expression un peu sibylline , voilà que se répand en vous une vague inquiétude, lentement transformée en subtile terreur. Allez- vous abandonner votre lecture de peur de vous noyer dans l'horreur ? Pas question. Car cette championne de la survie en eaux glauques qu'est Oates vous oblige à tourner avidement les pages. Vous voulez "savoir", connaître la fin de ces histoires, vous en libérer. Et c'est à vos risques et périls, le moindre étant l'insomnie, que vous irez jusqu'au bout de ce génial Salut ! Comment va ! (propre à vous dégoûter à jamais du jogging) avant d'entrer dans l'abominable Musée du Dr Moses en passant par Surveillance anti-suicide (de l'art consommé du chantage), le terrible Gage d'amour et l'indiciblement atroce Dépouillement. Quant aux cinq autres nouvelles, elles sont dignes d'un Edgar Poe ou, avec L'homme qui combattit Roland La Starza, d'un Ernest Hemingway. Un plaisir, diabolique, jusqu'à la dernière page.

02/2012

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Policiers

Hermines et idées noires

" Saint-Just " est journaliste. Il a ses têtes : le fascisme, les sectes, le néolibéralisme... Ses passions aussi : l'alcool et les femmes. S'il s'adonne à la première sans retenue, la seconde lui donne bien du fil à retordre. Avec Mat le flic qui couperait son manteau en deux pour les idéaux de 1789, Saint-Just se lance sur la piste de l'opération "Fracture Ethnique". Au sein d'une Europe en proie aux déchirements nationalistes, la Bretagne apparaît comme une cible de choix pour les inquiétants Ouvriers de Dieu. Dans une atmosphère fin de siècle propice à toutes les manipulations, s'engage alors un jeu de poker menteur à hauts risques d'où les services de contre-espionnage ne sont pas absents. Où l'on découvre une officine secrète au service de la diplomatie vaticane, des barbouzes équivoques, quelques druides qui s'agitent sur la lande, de puissants réseaux d'influence et une bande de bikers en folie... Et puis il y a Sando, le tenancier de boite de nuit bien décidé à ne pas se laisser empailloter ; Laurie, la blonde légère ; Raymond, l'inquiet spirituel ; Syles, l'énigmatique et Tika, la fille aux yeux de feu. Il n'y a pas de héros dans ce polar réaliste où l'adrénaline l'emporte toujours sur l'ennui, un air de rock and roll en prime. Plutôt, on y croise des êtres humains, avec leurs convictions et leurs contradictions, plongés au cœur d'une réalité qui les dépasse. Au risque de s'y noyer...

04/2000

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Philosophie

Subjectivité et vérité. Cours au Collège de France (1980-1981)

Foucault prononce en 1981 un cours qui marque une inflexion décisive dans son chemin de pensée et le projet ébauché dès 1976 d'une Histoire de la sexualité. C'est le moment où les arts de vivre deviennent le foyer de sens à partir duquel pourra se déployer une pensée neuve de la subjectivité. C'est le moment aussi où Foucault problématise une conception de l'éthique comprise comme l'élaboration patiente d'un rapport de soi à soi. L'étude de l'expérience sexuelle des Anciens permet ces nouveaux déploiements conceptuels. Dans ce cadre, Foucault analyse des écrits médicaux, des traités sur le mariage, la philosophie de l'amour ou la valeur pronostique des rêves érotiques, afin d'y retrouver le témoignage d'une structuration du sujet dans son rapport aux plaisirs (aphrodisia) antérieure à la construction moderne d'une science de la sexualité, antérieure à la hantise chrétienne de la chair. L'enjeu est en effet d'établir que l'imposition d'une scrupuleuse et interminable herméneutique du désir constitue l'invention du christianisme. Mais pour cela, il importait de ressaisir la spécificité irréductible des techniques de soi antiques. Dans cette série de leçons, qui annoncent clairement L'Usage des plaisirs et Le Souci de soi, Foucault interroge particulièrement le primat grec de l'opposition actif/passif sur les distinctions de genre, ainsi que l'élaboration par le stoïcisme impérial d'un modèle de lien conjugal prônant une fidélité sans faille, un partage des sentiments, et conduisant à la disqualification de l'homosexualité.

05/2014

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Littérature française (poches)

Coffret L'absurde en 3 volumes. L'Etranger ; Le mythe de Sisyphe ; Caligula suivi de Le malentendu

L'étranger "Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français". Le mythe de Sisyphe "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide". Avec cette formule foudroyante, qui semble rayer d'un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le "mal de l'esprit" dont souffre l'époque actuelle : "L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde". Caligula "Caligula :C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter. Hélicon : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ? Caligula : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux. Hélicon : Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner. Caligula : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérité !".

09/2013

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Philosophie

De la tempérance

Réfléchir, écrire aujourd'hui sur la tempérance est une gageure. Le mot est disparu du vocabulaire de l'homme moyen comme de "l'élite" intellectuelle, laïque et religieuse. Le petit Robert ne lui reconnaît que deux sens, l'un "didactique" : modération dans tous les plaisirs des sens, l'autre "courant" : modération dans le boire et le manger. Tous deux se sont volatilisés du langage de la société contemporaine. Outre le mot qui la désigne, c'est la réalité même de la vertu de tempérance qui s'est évaporée de l'âme des hommes livrés aux délices de la "société de consommation". Les catholiques n'échappent pas à ce bilan négatif, tant dans l'enseignement qu'ils reçoivent que dans leur conduite. Nous sommes à cet égard dans la même situation qu'à la fin de l'Empire romain telle que la décrivait saint Augustin : "Trouvera-t-on facilement en fin de compte un chrétien se conduisant comme il le devrait à l'égard des impies dont l'effrayant orgueil, la luxure, la cupidité, les iniquités et les sacrilèges abominables ont contraint Dieu à broyer l'univers selon sa menaçante prédiction ? " Pour qu'il en fût autrement, il faudrait que la tempérance fût professée comme une vertu et même comme une vertu cardinale qui, malgré la place qu'elle occupe après la justice, la prudence et la force, ne laisse pas d'intervenir, si elle est exercée, dans presque toutes les finalités de la vie quotidienne de l'homme.

07/2019

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Cinéma

Je me souviens... 500 anecdotes de tournage

Je me souviens. Je me souviens de quoi ? Ah oui, je me souviens que l'éditeur de ce présent ouvrage m'a demandé d'écrire un petit texte de présentation. Sachant que l'éditeur n'est autre que le jeune frère de l'auteur (onze ans de différence), l'auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci : Quand l'éditeur avait cinq ans, j'en avais donc seize. Je me souviens que j'organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c'était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voir me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s'est jamais rendu compte de rien, et je n'ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc. En même temps, on s'en fout un peu, puisque les "Je me souviens" parlent de cinéma. Par exemple, souvenirs de ''Delicatessen'', l'histoire passionnante d'un boucher dont le lit grince. ''La Cité des enfants perdus'', où l'on apprend qu'il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. ''Alien, resurrection'', drame oedipien, ''Amélie Poulain'', l'histoire d'un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que. Bref, plus de 500 "Je me souviens" plus sérieux que ceux-ci. Encore que…

04/2018

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Poésie

Les poètes du Grand Jeu

Des jeunes gens qui ont le goût de l'absolu, qui proclament ne chercher que l'essentiel, qui jouent de la dérision comme d'un vertige, créent en 1928 une revue dont le titre fait écho aux manoeuvres des arpenteurs, des géographes et des espions d'Orient : Le Grand Jeu. Mais René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Maurice Henry, Pierre Minet, André Rolland de Renéville, Monny de Boully, André Delons, Hendrik Cramer, Pierre Audard, aussi Desnos, Vitrac, Ribemont-Dessaignes, Sefert ou Nezval, n'entendent pas seulement forcer des zones frontières, des limites terrestres, ils ont en tête les défis plus risqués dont on ne revient pas, ou alors souverainement calciné. Aventure éphémère s'il en est (1928-1932 : trois numéros parus, un quatrième non publié), Le Grand Jeu est, dans le siècle, l'une des expériences décisives qui ne s'éveillent qu'à la lumière de soleils noirs et ne se soucient que d'expéditions vers des Monts inconnus, inaccessibles au-dehors et sans pitié au-dedans. C'est pourquoi, évoquant un "mouvement" qui est bien plus que "littéraire", qui a l'allure foudroyante et contradictoire d'une comète collective, il est impossible de s'en tenir au seul espace des pages publiées dans la revue. C'est d'un parcours d'ensemble qu'il s'agit, d'une trajectoire, d'abord commune, puis dispersée, dilapidée. Après Rimbaud, les poètes du Grand Jeu sont, à l'évidence, ceux qui ont le plus authentiquement, le plus douloureusement parfois, témoigné pour la poésie vécue.

03/2003

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Littérature étrangère

Trois femmes

Lina, femme au foyer et mère de deux enfants, enferrée dans un mariage sans passion depuis dix ans, retrouve un ancien amour adolescent et se lance dans une aventure qui, très vite, finira par la consumer. Sloane, entrepreneur à succès dans une enclave chic du Nord-Est, supposément épanouie dans son couple libre, va prendre conscience des dynamiques de pouvoir inégales qui régissent son mode de vie. Enfin, Maggie, étudiante, noue une relation avec son professeur d'anglais, dont les conséquences bouleverseront son existence. Fondé sur huit années de reportage intensif, et narré avec une franchise et un sentiment d'urgence étonnants, Trois femmes est la peinture fondatrice de l'éros dans la société d'aujourd'hui. Il expose avec une profondeur et un pouvoir émotionnel sans précédent la fragilité, la complexité et l'inégalité du désir féminin. Traduit de l'anglais par Luc Dutour Distingué par le British Book Award dans la catégorie non fiction Sélection de rentrée France Inter / Le Point " Indispensable. " The Times " Littéralement impossible à lâcher. " Gwyneth Paltrow " Un extraordinaire page-turner qui explore le désir, le chagrin et la passion dans les moindres nuances " The Washington Post " Exploration de l'amour et du désamour contemporains, de ses rêves comme de ses contradictions, Lisa Taddeo réussit une étonnante coupe du désir féminin et de sa mystérieuse alchimie. " Point de vue " Tout en gardant la vérité de leurs récits, elle a écrit leurs vies comme on écrit un roman. Le résultat est inouï. " Psychologies " On entre dans ce reportage-roman comme dans une série Netflix. " Le Point

09/2020

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Littérature française

La rive est loin

Une femme sans nom, est mariée à un archéologue A. Le couple a vécu un terrible tremblement de terre qui a fait disparaître leur ville. Ils ont recueilli un enfant qui un jour a disparu. Elle s’est transformée en chatte, pour observer son mari qui l’a trompée et elle est revenue au foyer sous forme humaine. A., atteint d’une tumeur au cerveau, va mourir. L’auteur s’interroge sur son rapport à cet homme qui collectionne des squelettes dans sa cave, traces de ses fouilles archéologiques. Elle réfléchit à son rapport amoureux qui s’est délité, à son rôle de mère qu’elle juge raté, artificiel, à ses relations avec ses voisins et à la vie sociale. À la destruction et à la reconstruction de la ville (comme le Pudong de Shanghaï) qui n’est toutefois pas nommé. Elle réfléchit aussi à sa propre psychologie de femme mariée rétive, asociale et jalouse. À son rapport à ses propres livres. Ying Chen a avec le réalisme une relation très étrange. De sa vie mouvementée d’ancienne maoïste ayant choisi l’exil (d’abord au Québec, puis en Colombie britannique), elle n’évoque que ce qui est susceptible d’être raconté métaphoriquement. Mais on en voit la trace dans un admirable chapitre, où elle doit rendre compte aux dieux de la montagne de sa vie et de son deuil à venir. Elle évoque, également, de loin, ses démêlés avec « le village », probable réminiscence de sa vie chinoise.

02/2013

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Littérature étrangère

La mrot de Siegmund

Siegmund est un jeune homme prolongé (il va avoir quarante ans), un homme raté. Il se trouve entre deux femmes, pris dans une impasse dont il ne sortira pas. Véra, qu'il a épousée trop jeune et qui lui a donné deux enfants, est une bourgeoise, aigrie par une vie médiocre qu'elle lui reproche. Siegmund en effet est artiste et musicien : il vit et fait vivre sa famille, tant bien que mal, attaché comme violoniste à une grande association symphonique de Londres. Ce foyer n'est pour lui qu'une lourde chaîne qu'il ne saura pas rompre et qui finira par l'écraser. Hélène est une jeune fille forte et fière, sensuelle mais pure, c'est une walkyrie. Elle aime passionnément Siegmund. Siegmund l'aime, mais il est faible, il ne l'a jamais possédée, - il n'y parviendra pas même au cours d'un long duo, qui forme le centre du livre, dans l'île de Wright où ils ont fui ensemble. Siegmund rentre à Londres vaincu et se pend dans sa chambre. L'atmosphère du livre est toute musicale et singulièrement wagnérienne. Sur un rythme lent et déchirant à la fois, les thèmes de l'amour, de la mer, de la fatalité, de la mort naissent successivement, se développent, s'enchevêtrent pour aboutir au sombre but : la mort de Siegmund. Cet ouvrage qui a paru en Angleterre en 1913, est sans doute un des plus beaux romans de D.H. Lawrence, et peut-être le plus émouvant.

06/1934

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Critique littéraire

Par ailleurs, exils

Toute littérature, disait Roberto Bolano, porte en elle l’exil, peu importe si l’écrivain a dû prendre le large à vingt ans ou s’il n’a jamais bougé de chez lui. Cet essai revient sur ces agents de la subversion que sont certains écrivains "hors la loi", contraints de prendre la route de l’exil, où ils deviennent des proscrits. Partant d’une réflexion sur la figure de l’étranger, toujours suspecté d’être un fauteur de rébellions et un semeur de division, Linda Lê nous invite à pénétrer dans l’univers de quelques-uns de ceux qui ont fait oeuvre extraterritoriale, qui ont été des exilés toujours en quête et qui, comme Klaus Mann, se définissaient comme les pionniers d’une civilisation universelle. Ces artistes, dont Segalen aurait dit qu’ils savent à quel point c’est par la Différence et dans le Divers que s’exalte l’existence, sont parfois étrangers dans leur propre pays. A côté d’un Gombrowicz qui a connu l’exil argentin, d’un Cioran ou d’un Benjamin Fondane qui non seulement ont quitté leur pays mais ont changé de langue, il y a tous ces exilés de l’intérieur qui ont toujours vécu une forme d’exil transcendantal. Cet essai rend hommage à ceux-là, qui ont été déplacés, transplantés, ou qui tout simplement ont fait sécession, devenant, comme Roger Laporte, Jean Améry ou Alejandra Pizarnik, entre autres, des créateurs hétérodoxes, dont l’oeuvre naît d’une dissidence envers la vie.

08/2014

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Science-fiction

Le bureau des sabotages. L'étoile et le fouet ; Dosadi

Dans cette immense société pan-galactique où cohabitent plusieurs espèces sentientes et où les Calibans ont offert à l'humanité la possibilité de voyage instantané entre les étoiles, les Etats sont si efficaces qu'ils peuvent broyer aveuglément leurs populations. Le Bureau des Sabotages a été fondé pour enrayer ces risques majeurs. Jorj X. McKie, saboteur extraordinaire, est enquêteur interstellaire, chargé de résoudre ces problèmes à l'échelle galactique. Dans L'Etoile et le Fouet, Jorj X. McKie enquête sur la disparition des Calibans et la fin du voyage instantané entre les étoiles. Pour sauver les civilisations interstellaires, il lui faudra à tout prix réussir à communiquer avec l'une de ces créatures si étrangères qu'elles en sont totalement incompréhensibles, d'autant plus que celle-ci pourrait bien être la dernière représentante de son espèce ! Dans Dosadi, Jorj X. McKie est envoyé sur Chu, ville unique de la planète Dosadi qui compte plus de quatre-vingt-dix millions d'âmes. Les habitants ne voient jamais les étoiles. Leur ciel est laiteux. Surpopulation, surmortalité, confinement, Dosadi est un enfer. Que peut-il se passer sur cette planète ? Deux nouvelles se déroulant dans le même univers, dont une inédite, complètent l'intégrale. Avec ce grand classique de la SF réuni pour la première fois en un volume, Frank Herbert nous immerge dans le coeur réactif et les rouages d'une société à la dimension d'une galaxie, aux prises avec ses démons. Saisissant, profond et visionnaire, La Bureau des Sabotages est une source majeure d'inspiration pour les auteurs contemporains dé la littérature spéculative.

05/2020

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Critique littéraire

Résumons-nous

Pendant un demi-siècle, Alexandre Vialatte a cultivé l'art de la chronique. Ses oeuvres constituent une sorte d'encyclopédie des activités humaines vues au travers du kaléidoscope d'un observateur malicieux qui sait résumer d'une sentence, lapidaire et drôle, le fond de son propos. Nourri de textes inédits, ce recueil témoigne des différentes formes journalistiques pratiquées par Alexandre Vialatte, des années 1920 à sa mort en 1971. Il apprend son métier en collaborant à La Revue rhénane, en même temps qu'il s'initie à l'Allemagne, découvre Goethe et Kafka, et suit de près l'actualité du pays. Dans Le Petit Dauphinois, comme dans l'Almanach des quatre saisons, autre florilège de sa fantaisie, Vialatte s'en donne à coeur joie, avec la plume d'un poète, l'imagination d'un conteur, l'humour d'un savant désabusé. Les chroniques cinématographiques parues dans Bel Amour du foyer constituent un volet inattendu de son oeuvre de journaliste. Vialatte s'amuse à y distiller ses conseils et ses opinions sur des films dont il raconte l'histoire à sa manière, toujours singulière et décalée. Il a aussi tenu pendant près de dix ans une chronique dans Le Spectacle du monde, constituée de promenades littéraires plus que de véritables critiques. Là comme ailleurs, il exprime ses goûts, ses admirations avec une intelligence savoureuse, une virtuosité et une liberté de ton qui n'ont cessé d'enchanter ses innombrables lecteurs et lui valent d'occuper aujourd'hui une place prépondérante dans notre histoire littéraire.

02/2017

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Littérature étrangère

Ainsi parlait Virginia Woolf. Dits et maximes de vie, Edition bilingue français-anglais

" Quelle vie doit-on mener ? La vie que l'on aime. J'aime écrire, j'aime le changement, j'aime lancer mon esprit dans les hauteurs et attendre de voir où il va retomber. " Virginia Woolf écrit ses lignes dans le monumental Journal qu'elle a commencé de rédiger lorsqu'elle avait 15 ans et qu'elle tiendra jusqu'à sa mort. Et dans une lettre à Horace Walpole ce qu'elle écrit poursuit même interrogation : " Je pense parfois que seule l'autobiographie relève de la littérature ; les romans sont les pelures que nous ôtons pour arriver enfin au coeur qui est vous ou moi, rien d'autre. " C'est la vie qui intéresse Virginia Woolf, et rien d'autre. Qui l'effraie aussi : " La vie, pour les deux sexes est ardue, difficile, une lutte perpétuelle. Qui demande un courage et une force gigantesques. " Ces lignes, elle les écrit dans un recueil de conférences intitulé Une chambre à soi. Dans ses journaux, lettres, essais, il n'est rien dont Virginia Woolf ne fasse l'objet de son écriture. Car écrire, pour elle, c'est avant tout se libérer : " Le premier devoir de la femme écrivain, c'est de tuer l'Ange du Foyer " (Journal). Il faut avoir lu, bien sûr, les géniaux romans de Virginia Woolf – Mrs Dalloway, Les Vagues etc. –, mais elle ne ‘y trompait pas : c'est dans les écrits autobiogra-phiques que nous arrivons avec elle " au coeur " : ce " coeur qui est vous ou moi, rien d'autre ".

05/2019

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Littérature française (poches)

Les fleurs. Suivi de Richesse visionnaire d'une écriture

Une femme et un homme. C'est tout simple. La femme doit remplacer la cartouche de son stylo. L'homme, lui, doit se rendre chez un vieil ami. Donc tout les sépare. Ils ont pourtant quelque chose en commun. Le métro. Ça commence quelque part dans la banlieue sud. On prend ensuite le RER, ligne B, vers la capitale. A Denfert-Rochereau, on emprunte la correspondance avec le métro, direction Étoile. Arrêt à Trocadéro. On s'avance alors jusqu'à un immeuble de la rue Greuze, au numéro 18. Un professeur Lachowsky, psychiatre ou psychanalyste, y tient son cabinet ; un certain Boyer y habite. On entre. On commence d'y monter l'escalier... Ce petit récit, sous ses allures de chronique ordinaire de la vie de banlieusards, se profile à n'en pas douter comme l'un des tout meilleurs romans de cette fin d'automne. Parce que l'écriture, tantôt drôle et tantôt nouante, y capte de façon remarquable, avec acuité et fantaisie, le flot mouvant des impressions et des pensées de deux personnages, une femme et un homme, pour qui le plan du réseau RATP se lit comme une véritable carte du tendre. Si l'on ajoute qu'un narrateur facétieux, lui-même romancier, n'hésite pas à mettre son grain de sel dans l'aventure en train de se dessiner, on peut avancer que Les Fleurs, cinquième roman de Christian Gailly, retrouve et même amplifie cette verve et cette puissance suggestive, qui font de ses ouvrages de vrais bonheurs de lecture.

01/2012