Recherche

Andréa Bescond, Mathieu Tucker

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Un flingue sous les roses

C'est le coeur de l'été ! Sous les platanes, le temps s'arrête et on parle... Avant d'aller à la plage ! On parle encore dans cet ascenseur tombé en panne, la nuit, au 47e étage : deux inconnus, un homme, une femme s'y défendent contre la peur et le désir qu'ils ont soudain l'un de l'autre. Ou alors c'est une auguste dame du Femina qui ouvre sa porte, à minuit, à un jeune écrivain les bras chargés de roses, le manuscrit de son prochain roman dans sa poche. Que vont-ils se dire ? Que va-t-il arriver à ce couple illégitime le soir où lui, qui est marié, apprend qu'elle, qui ne l'est pas, vient de gagner le gros lot au loto ? Quant à la grande comédienne, la sublime star, venue rendre visite à son metteur en scène pour lui dire qu'elle se sent incapable de dire à l'écran "mon amour... mon amour...", que cherche-t-elle, au juste ? Voici encore l'épouse du numéro 1 du tennis mondial qui console à sa manière son champion de mari qui vient de perdre sa finale... L'abonné du téléphone qui se trompe de numéro et communique son angoisse de la mort à l'inconnu qui lui répond... Tous ces rôles, si multiples, ont déjà été joués par les plus grands. Claude Piéplu, Guy Tréjan, Françoise Fabian, Marcel Bozzuffi, André Falcon, Nicole Garcia, Jean-Luc Bideau ont incarné, à la radio, les personnages terribles et follement drôles des onze pièces écrites par Madeleine Chapsal. Au lecteur, maintenant, de bien s'amuser.

05/1985

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Confession du pécheur justifié

Vous possédez la vérité ? Vous êtes l'élu du Seigneur, choisi et sauvé de toute éternité ? Prenez garde, l'étranger vêtu de noir qui vous ressemble comme un frère, vous encourage et vous protège, c'est le prince de ce monde, le démon qui règne sur les âmes en perdition. Le misérable héros de ce récit, enivré par la perfection de sa propre foi, va tuer en toute bonne conscience ceux qui sont à ses yeux des impies. Il ne comprendra pas pourquoi bientôt son protecteur l'abandonne, le jette au désespoir, et le pousse à se tuer lui-même. James Hogg, contemporain et ami de Walter Scott, auteur d'élégies et de chansons populaires, a composé il y a plus de deux cent soixante ans cette féroce et profonde parabole sur le fanatisme. Il l'a située à l'époque triomphante du presbytérianisme en Ecosse, après la victoire de Cromwell. Mais aucun récit n'est plus moderne dans sa structure et sa facture que ce roman en trois temps récit d'un chroniqueur, confession du héros, épilogue un siècle plus tard. Le souci bien écossais de la froide exactitude y va de pair avec l'extravagance des songes le démon se profile dans les brumes au-dessus d'Edimbourg, et ce sont les corbeaux et les corneilles qui annoncent au criminel l'approche de sa fin. Et comment donc a-t-il pu se pendre avec une corde de foin ? Ce chef-d'œuvre impitoyable, encore inconnu en France à la fin de la dernière guerre, a été proclamé, donné à traduire, et préfacé par André Gide. Dominique Aury

08/1987

ActuaLitté

Littérature française

Le courage des miens

"Mon père m'a transmis la plupart de ces carnets manuscrits, de ces photographies sépia et de ces correspondances sur papier jauni. Ces documents m'ont permis de reconstituer l'histoire de notre famille. Les Badonnel sont originaires de Granges-Aumontzey, une petite ville dans le massif des Vosges. Entre 1881 et 1962, chaque génération d'hommes a connu la violence du déracinement. Les guerres ont emporté au loin tous mes aïeux, les uns après les autres. Ils sont partis conquérir la Tunisie sous la IIIe République, ils ont combattu dans l'artillerie pendant la Première Guerre mondiale, ils ont souffert de l'Occupation, en particulier lors du repli de l'armée allemande en novembre 1944, enfin ils se sont retrouvés en Kabylie alors que le peuple algérien luttait pour son indépendance. Cette expérience inédite a conduit Adrien, son fils Armand, son petit-fils Gaston et André, son arrière-petit-fils, mon père, à affronter nombre d'épreuves, avant de pouvoir revenir au pays, comme transformés, ouverts sur le monde. Cette histoire de famille dans le terrible XXe siècle pose finalement la question de l'identité et de sa construction, comme celle du courage de simples Français. Dans ce qui nous constitue et nous anime, quelle est la part de la transmission familiale ? Comment s'arrache-t-on à la génération précédente tout en lui restant fidèle ? N'ayant jamais connu la guerre, il m'a fallu d'autres circonstances pour m'interroger, en éprouvant mes limites, sur ce qui faisait mon identité. Jusqu'où suis-je allé le plus loin de moi-même ? Je ne me dérobe pas à la question. J'assume." E. B.

05/2021

ActuaLitté

Rugby

France-All Blacks. Treize manières de battre les Néo-zélandais

Toutes les victoires françaises face aux All Blacks racontées par leurs héros, avant la Coupe du monde de rugby 2023 et le match d'ouverture France-Nouvelle-Zélande. Treize victoires en 62 rencontres. Un ratio qui fait du XV de France la bête noire des All Blacks dans l'hémisphère Nord. Et même si les Bleus restaient sur une disette de douze ans face à la Nouvelle-Zélande (13 juin 2009, 22- 27), leur dernier succès contre les triples champions du monde (20 novembre 2021, 40-25) a marqué les esprits à l'aube de la Coupe du monde 2023. Alors que tous les yeux sont rivés sur un alléchant France-Nouvelle-Zélande en match d'ouverture, le 8 septembre 2023, comment vaincre les ogres de l'ovalie ? Quelle est la recette pour les déstabiliser ? Rien de plus simple : il suffit aux Bleus de réunir les treize ingrédients qui leur ont permis de battre les All Blacks jusqu'ici, depuis l'exploit inaugural de la bande de Jean Prat (27 février 1954, 3-0) à l'ultime triomphe d'Antoine Dupont et consorts. Treize points forts à combiner pour aboutir au match parfait contre le XV à la fougère et lui imposer une peur bleue. Treize mots d'ordre à respecter de la première à la dernière minute de jeu. Treize façons de gagner éprouvées par ces Bleus de toutes les générations qui ont un jour mis à genoux les " hommes en noir " et qui nous donnent ici la voie à suivre. Les intervenants : André Boniface, Claude Dourthe, Guy Novès, Jean-Michel Aguirre, Franck Mesnel, Emile Ntamack, Fabien Pelous, Olivier Magne, Yannick Jauzion, Cédric Heymans, Thierry Dussautoir, Antoine Dupont...

10/2022

ActuaLitté

Archéologie

Gallia N° 79-2, 2022

Les textiles dans les tombes gauloises à dépôt de crémation en vase métallique : usages pratiques, mises en scène et perspectives anthropologiques (seconde moitié du vie s. -ve s. av. J. -C.) Elsa Desplanques ... ... ... ... . 1 L'infanticide féminin en question chez les Gaulois du Midi : l'apport des analyses ADN sur les nouveaux-nés enterrés dans les habitats de l'âge du Fer Bernard Dedet, Henri Duday, Philippe Gruat et Mélanie Pruvost ... 27 Aux origines gauloises de Tours (Indre-et-Loire) : état des connaissances Sandrine Linger-Riquier avec la collaboration d'Emilie Trébuchet ... ... ... ... ... . 47 Le camp F de Lautagne à Valence (Drôme) : l'organisation interne et la vie quotidienne d'un camp militaire romain au milieu du ier s. av. J. -C. Magalie Kielb Zaaraoui, Loïc Buffat, Michel Reddé et Yahya Zaaraoui avec la collaboration de Christine Ronco, Jacques Léopold Brochier, Marie Gagnol, Michel Feugère, Anaïs Roumégous, Jérôme Ros, Christophe Vaschalde et Audrey Renaud ... ... ... ... ... . . 85 Le camp légionnaire romain de Mayence/Mogontiacum (Allemagne) : nouveaux résultats sur l'enceinte et la chronologie Daniel Burger-Völlmecke ... ... ... ... ... . . 115 Villa d'époque romaine et habitat médiéval à Mont-Saint-Jean (Sarthe) : bilan des recherches 2008-2020 Florian Sarreste, Paul-André Besombes, Phaedra Bouvet, Chloé Genies, Etienne Jaffrot, Florian Jedrusiak, Thomas Jubeau, Anthony Ledauphin, Annaïg Le Martret, Christophe Loiseau, Hugo Meunier, Aurore Noël, Sandrine Paradis-Grenouillet et Boris Robin ... ... ... ... . . 135 Pierre et carrières dans la Saintonge antique : identification, usages et diffusion Jacques Gaillard et Egle Conforto ... ... ... ... ... ... . . 171 Un ensemble funéraire de l'Antiquité tardive à dépôt atypique d'âne à Woippy (Moselle) Gaël Brkojewitsch et Olivier Putelat avec la collaboration d'Elise Maire, Sandrine Marquié et Amandine Remigy ... ... ... ... ... ... 189

04/2023

ActuaLitté

Pascal

Pascal

Inventeur du calcul des probabilités sous le nom de "Géométrie du hasard", ancêtre de l'informatique avec sa Machine arithmétique, concepteur des transports en commun à Paris avec ses carrosses à cinq sols, Pascal est aussi le secrétaire de Port-Royal, devrait-on dire. Caché sous un faux-nom à l'auberge du Roi David, il lance ses Provinciales comme des flèches tout au long de l'année 1656. Chevalier masqué, il est, sous des noms d'emprunt, l'Anonyme qui met sa plume au service des causes qui le mobilisent. Littérature clandestine, littérature de circonstance, littérature fragmentaire, la littérature pascalienne est celle d'un artiste. Homme de méditation, de soumission, de mortification, Pascal est aussi un homme de gloire et de combat. Attentif aux signes, il est submergé un soir de novembre 1654 par le sentiment fulgurant de la présence divine. Pascal fixe l'événement par écrit dans un Mémorial, qu'il garde constamment à portée de main, cousu dans son pourpoint. Sa vie est un ample oratorio dramatique. A côté de la sienne, d'autres voix s'y font entendre, celle de son père, le Président Pascal, celle de sa soeur, Jacqueline, la fragile et indomptable fille de Port-Royal, morte d'angoisse le 4 octobre 1661, celle de Gilberte, l'autre soeur, gardienne de la mémoire des Pascal, autrice des Vies de Blaise et de Jacqueline. Le livre d'André Le Gall exprime le puissant mouvement qui emporte Blaise Pascal, qui le jette dans les débats et les combats de son temps, avec toute sa mordante ironie, ses intuitions jaillissantes, sa passion pour la vérité, qui confèrent à son verbe un éclat et un pouvoir étranges.

05/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Encyclopédie Archéographie. Le E parlons-en !

Encyclopédie de la lettre E. Encyclopédie individuelle de chaque lettre de l'alphabet. L'Encyclopédie Archéographique contient une grande partie des travaux de recherche en archéographie d'André N. Lévy faites au cours de ces 50 dernières années. Dans l'encyclopédie de la lettre E vous trouverez : un dictionnaire sur les mots commençant par la lettre E, avec des mots écrits en protoaraméen, protonabatéen et hébreu, avec le mot principal en français ou hébreu phonétique, son étymologie, son évolution et/ou son histoire. Les mots sont également écrits phonétiquement avec leurs significations par leurs racines. Les racines peuvent être protoaraméennes, hébraïques, arabes, latines, grecques ou autres. Vous découvrirez par lettre, un dessin évolutif de chaque lettre, depuis l'Egypte avec les hiéroglyphes, le protosinaïtique ; le phénicien, l'araméen, le grec, le latin, jusqu'à la forme actuelle. Leurs symboliques, leurs valeurs numériques et leurs sens. Au fil de l'alphabet, vous vous étonnerez de cette merveilleuse découverte ! Après les mots par E, d'autres thèmes y sont aussi intégrés, tels que : un alphabet par E : Estranghelo, Ethiopien, Etrusque etc. Des tableaux thématiques sur l'origine des écritures ; des pensées et citations commençant par la lettre E ; des poèmes commençant par la lettre E ; des pages de calligraphie de la lettre E en langues anciennes pour vous entrainer, avec les textes relatifs aux 12 langues-mères ; une galerie de portraits et de lettres manuscrites écrites par des célébrités du moyen âge ; des peintures de noms ou mots en protoaraméen, hébreu ou/et en protosinaïtique (réduction des hiéroglyphes) commençant par la lettre E et une biographie poétique et théâtrale sur l'Ecclésiaste (Qohelet) inspiré des Manuscrits de la Mer Morte.

04/2020

ActuaLitté

Pédagogie

Réussir son entrée en production d'écrits GS-CP. Avec 1 CD-ROM

Cet ouvrage pratique propose de faire produire des écrits en GS ou en début de CP à des élèves qui ne savent pas encore lire. Cette démarche s'inspire des travaux de recherche d'André Ouzoulias. Pour favoriser le lien entre lecture et écriture, l'auteure propose des situations étayées de production d'écrit permettant aux enfants d'être à la fois mobilisés dans la tâche et en situation de réussite. Les séquences proposées sont de deux types : Des situations génératives : 30 séquences dont le travail est initié par la lecture en collectif de comptines (Une souris verte, Une poule sur un mur), de poésie (Mon cartable, Pierre Gamarra), ou d'oeuvres de littérature jeunesse (Plante, de Stéphanie Bardy ; Dis Papa, de Quentin Gréban ; Si j'étais, Emmanuelle Anquetil...). Les textes choisis ont comme point commun d'avoir des phrases à structure répétitive. Des récits de vie : 10 séquences liées à des événements ayant eu lieu en classe, transférables et propices à une production d'écrit (goûter d'anniversaire, spectacle de l'école, sortie scolaire, rencontre sportive...).Le fait de s'appuyer sur ces deux types de situations et d'avoir des matrices pour produire des écrits courts mais structurés motive tous les élèves, même les plus en difficulté. C'est la garantie d'un résultat visible, lisible et communicable, donc de qualité. Le travail se fait en présence de l'enseignant, sous forme d'ateliers et par petits groupes de 6 à 7 élèves. Les ressources numériques (CD-Rom ou téléchargement) contiennent toutes les ressources nécessaires à la mise en oeuvre des séquences.

09/2019

ActuaLitté

Biographies

Flora Tristan

"Une drôle de bonne femme" pour Gauguin, son petit-fils ; "la cousine de Marx et la grand-mère du MLF" pour ses admirateurs de 68 ; une héroïne romantique pour André Breton : tout au long de sa courte vie, Flora Tristan (1803-1844) n'a cessé de brouiller les représentations convenues. Elle qui se voyait comme "un être à part" anticipe les sensibilités de notre époque. Née aux marges de la société, elle refuse très jeune de confiner son existence ; de cette marginalité même elle fera un étendard : la Paria, une "indignée" avant l'heure. Cette biographie recompose l'itinéraire d'une femme intempestive qui bouscule ses contemporains en se risquant dans cette chasse gardée masculine qu'est l'espace public. Constituer la classe ouvrière, proclamer l'égalité des sexes, redéfinir le code amoureux en consacrant le principe du consentement explicite des femmes : voilà la mission qu'elle se donne. Inlassablement, elle prend la plume, s'aventure sur le terrain pour affronter le spectacle de la misère, au Pérou, en Angleterre et à travers la France, à la rencontre des prolétaires - compagnons du Tour de France, associations ouvrières, vétérans des insurrections de canuts... Flora Tristan, enfant du siècle des prophètes et des mages romantiques, transfère sur le peuple une sacralité créée par la Révolution. L'originalité de celle qui se voyait en apôtre de l'égalité est d'avoir placé l'identité sexuelle au coeur de la question sociale, avec une netteté et une radicalité inédites. Elle se sentait appelée à "faire sonner le 89 des femmes" pour enfin pouvoir réaliser le 89 des ouvriers, et ainsi l'émancipation du genre humain.

01/2022

ActuaLitté

Sociologie

Le premier sexe. Mutations et crise de l'identité masculine

L'Ancien Régime reposait largement sur une société patriarcale, où la suprématie des hommes était incontestée. La Révolution met fin à cet ordre ancien tandis que la Déclaration des Droits de l'Homme ouvre la voie à une société où change le statut des femmes. L'avènement du citoyen, l'égalité proclamée, la montée de la bourgeoisie, les transformations de la vie sociale vont modifier progressivement le rôle, le statut et l'image des hommes. En dépouillant journaux intimes, chroniques de vie, romans, correspondances, André Rauch étudie précisément les mutations, parfois porteuses de crises, qui affectent l'identité masculine jusqu'au début du XXe siècle. Les bouleversements ont été fondamentaux : la gloire du soldat sous l'Empire, la généralisation de la conscription, par exemple, sont autant de nouvelles expressions de la virilité. De même l'ambition sociale et la volonté de faire carrière qui imposent dorénavant la maîtrise de soi. Les hommes apprennent à se refréner et à endurer les épreuves du collège, de l'armée, du chantier et, plus généralement, de la promotion sociale. La vigueur du désir, la maturité virile que prouvait l'ardeur physique, l'impétuosité qui devait traduire la puissance sexuelle, sont autant de repères désormais brouillés. L'art de séduire évolue. Les lieux masculins changent : le cercle, le café, le cabaret sont peut-être une manière pour les hommes de s'isoler voire de se protéger. Le XXe siècle s'éclaire à la lumière de cette recomposition fondamentale de l'ordre des hommes face à la montée du pouvoir féminin. Cet essai, profondément original, inaugure une nouvelle histoire des relations entre hommes et femmes.

01/2013

ActuaLitté

Biographies

Proust du côté juif

Antoine Compagnon s’est livré - après son cours au Collège de France - à l’approfondissement d’un sujet qui peut paraître marginal et qui s’est révélé d’une richesse intellectuelle et humaine assez extraordinaire. Il s’agit d’un côté de ce que Proust avait de juif dans son milieu familial, et de la traduction du judaïsme dans la Recherche du temps perdu qui a pu faire dire tantôt que Proust était antisémite, tantôt qu’il était un auteur kabbaliste. A travers l’érudition incroyable et la recherche d’archives menée par Antoine Compagnon, c’est tout un milieu qui ressurgit : celui de jeunes sionistes des années 1920 qui lisent Proust, le discutent, le commentent, se l’approprient et s’en servent comme point de référence ou de polémique. C’est le cas de gens très connus comme André Spire et les auteurs de la Revue juive (qui paraissait chez Gallimard sous la direction d’Albert Cohen) ou de la Tribune juive où écrivent des gens bien connus de la maison comme Benjamin Crémieux. Proust a souvent été affublé de la fidélité à un style de rabbin, et ce milieu des premiers lecteurs juifs de Proust est illustré presqu’à chaque page de ses portraits d’hommes - pour nous devenus inconnus -, et de commentateurs comme Albert Thibaudet, Gide, Péguy, Maurois ou encore Barrès. C’est tout un côté de Proust qui prend une dimension à laquelle on ne s’attendait pas pour un livre à paraître au début de l’année commémorant le centenaire de la mort de l’auteur ; 2021 étant déjà le 150e anniversaire de sa naissance.

03/2022

ActuaLitté

Développement personnel

Et si vieillir libérait la tendresse…

La tendresse est une force, une puissance. C'est un élan du coeur qui invite à vivre autrement, à aimer et désirer autrement. En avançant en âge, éclosent de nouvelles émotions. C'est à cette "éclosion" de la tendresse que Marie de Hennezel et Philippe Gutton s'attachent. Il ne s'agit pas d'une tendresse qui aurait été tenue prisonnière pendant la jeunesse, mais la révélation d'un potentiel d'amour que l'avancée en âge rendrait possible. Une découverte en quelque sorte. Quelle est la nature de cette embellie de l'âge ? Quelle place y tient la tendresse libérée ? Et quel rôle joue cette libération dans l'accomplissement d'une vie ? Dans cette partition à deux voix, les auteurs explorent le vécu d'hommes et des femmes engagés dans la deuxième partie de leur vie : la connivence douce d'André et Jeanne vivant ensemble depuis plus de 60 ans, la vitalité de Paul qui a 85 ans a toujours "un coeur de jeune homme", ou encore ce jeune couple d'amoureux de 70 ans qui se sont rencontrés il y a quelques mois. Séduction, désir, sensualité, transformation du corps... Nous touchons au noyau de l'intime. Au-delà des témoignages bouleversants, l'ouvrage invite à prendre du recul. Partant du constat que la psychanalyse n'a jusqu'ici pas pris au sérieux le concept de tendresse – pourtant central dans le fonctionnement psychique – Philippe Gutton lui donne un nouvel éclairage. Un livre lumineux, qui nous invite à comprendre en quoi la tendresse nous porte de la naissance à la fin de notre vie.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelle Vague, roman

Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer... Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce "cinéroman" virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images. A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde. La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand "filmroman" . Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force. De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinémaà l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau. "On connait la chanson" , direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...

04/2023

ActuaLitté

Revues

La règle du jeu N° 79, mai 2023 : Proust et l'extrême droite

DOSSIER : L'ANTI-DESTIN D'ANDRE MALRAUX Malraux est la démonstration par A+B qu'une biographie ne vaut rien si rien ne l'irradie. D'une enfance détestée au désir d'entrer dans la légende, de l'auteur du farfelu au " je " réinventé des Antimémoires, de l'autodidacte du musée Guimet au visionnaire du Musée imaginaire, du romancier presque existentialiste au portraitiste de Picasso, de l'intellectuel antifasciste à cet " ami génial " du général de Gaulle, d'une Espagne pleine d'espoirs brisés au flambeau du Bangladesh, de l'hyperactif au penseur des civilisations, du voleur d'antiquités au premier occupant de la rue de Valois, du lecteur interdit devant le génie de Hugo au fameux discours sur Jean Moulin, des geôles aux salons dorés et des amours aux deuils, du Résistant à l'orateur antique, de la maladie à sa transfiguration, la sienne est trop complexe pour se présenter à nous comme une trajectoire simple, comme un voyage unique - excepté peut-être celui-ci : de l'artiste à l'artiste. Car l'art, chez Malraux, ne désigne pas seulement la quête des hommes qui créent, mais aussi l'oeuvre des hommes en quête. C'est cet élan, cet arrachement aux forces du destin, c'est cette transcendance d'un soi hostile aux scandales du Temps que ce numéro inédit de La Règle du jeu aimerait retracer. Avec les contributions de : Bernard-Henri Lévy, Bruno de Stabenrath, Jean-Noël Orengo, Yann Moix, Michaël de Saint Chéron, Perrine Simon Nahum, Nathan Devers, Victor Dumiot, Charles Amson, Carole Auroy, Charles-Louis Foulon, Diane Delbecq, Marie Geffray...

05/2023

ActuaLitté

Poésie

Les champs magnétiques. S'il vous plaît. Vous m'oublierez

"Lorsque, au printemps de 1919, André Breton et Philippe Soupault conçoivent et expérimentent la méthode d'écriture d'où naîtront non seulement Les Champs magnétiques mais deux pièces de théâtre : Vous m'oublierez et S'il vous plaît, sans compter nombre de textes automatiques, l'un a vingt-trois et l'autre vingt-deux ans. Au même âge, Rimbaud venait de rompre avec la poésie ; Isidore Ducasse s'arrachait aux Chants de Maldoror et affrontait cette Préface à un livre futur par quoi se donnent les Poésies. En 1918, Breton et Aragon, encore mobilisés, se portaient régulièrement volontaires, à l'hôpital où ils étaient affectés, pour assurer la garde de nuit et là, des heures durant, se lisaient à voix haute les psaumes démoniaques du Comte de Lautréamont. L'année suivante, Breton recopie, à la Bibliothèque nationale, l'exemplaire unique des Poésies, qui sont publiées en avril, dans le n° 2 de Littérature, revue qu'il vient de fonder avec Aragon et Soupault. On serait tenté de penser que, dans l'esprit des "scripteurs", Les Champs magnétiques sont précisément ce "livre futur" annoncé, au seuil de la mort, par le jeune Ducasse. En un sens, en effet, ils répondent à l'injonction de l'initiateur : "La poésie doit être faite par tous. Non par un". Par-delà les Poésies, les Champs se mesurent aux Chants. L'outrance rhétorique perverse et savante de Maldoror, la sécheresse pseudo-conformiste de Ducasse retournant Pascal et Vauvenargues comme on dépouille un lapin, instituent, dans leur apparente opposition, une zone d'extrême turbulence d'où peut jaillir, sans entraves ni scrupules, la voix automatique". Philippe Audouin.

09/1971

ActuaLitté

De la Révolution à nos jours

Utah Beach

Disponible en déblocage réassort dès avril ! Utah Beach fait partie des cinq plages normandes où a eu lieu le débarquement allié du 6 juin 1944. Découvre comment s'est déroulée cette opération militaire : le rôle des parachutistes, la stratégie des bombardiers aériens et navals, le courage des forces armées américaines, qui ont réussi à gagner la zone en quelques heures seulement ! Tu sauras tout de cet évément phare de la Seconde Guerre mondiale.

04/2024

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Histoire merveilleuse et édifiante de Godemiché. Histoire de Suzon et des deux présidents à mortier ; Histoire du sage Pangloss

Nouvelles coquines d'un ex-abbé très turbulent. POUR UN PUBLIC AVERTI. L'origine du godemiché et son introduction dans une abbaye.L'innocente et chaste Suzon condamnée à la sentance pour adultère.Le sage Pangloss dont la passion est de cajoler les filles de son pays. Trois histoires différentes, ancrées dans le très érotique siècle des Lumières. Réhabilitation d'un recueil érotique et anticlérical.EXTRAITGodemiché, italien de naissance, naquit de parents catholiques, l'an premier de la création des voux monastiques ; de jeunes filles de quinze ans, à qui les lois ne laissaient pas la liberté de disposer de leur patrimoine, avaient-disposé, dès cet âge, de leur liberté, bien précieux sans lequel les autres sont sans substance. Ces innocentes avaient fait le marché de bonne heure, dans la crainte de faire des enfants ou d'être sollicitées par de beaux garçons, qui sollicitent toujours les filles à en faire. Les porte-collets de ce temps-là, plus froids que le porte-collets de ce temps-ci, avaient prêché et assuré à ces filles qu'un habit de bon goût offensait le ciel, qu'un vêtement ridicule et grotesque allait mieux à des vierges destinées par la création de l'argile du premier homme à jouir du bonheur éternel. Les haillons, qui rendent la vertu maussade, sont de très saintes choses. Un capucin habillé en satire, en égipan, est un objet très récréatif pour les anges. Ces indignes, mal vêtus dans ce monde, seront richement habillés là-haut où ils occuperont les premières loges. Leur crasse, leur vilaine barbe et leur vermine, placées à côté de l'agneau sans tache, jetteront un furieux éclat dans le paradis. L'incroyable et l'extraordinaire entrent aisément dans l'esprit des filles de quinze ans, parce que les filles de quinze ans sont très crédules.A PROPOS DE L'AUTEUR : Henri-Joseph Laurent, dit l'abbé Dulaurens, né le 27 mars 1719 à Douai et mort le 17 août 1793 à Marieborn, était un jésuite et écrivain français. Dès son plus jeune âge, il étudia les lettres et la théologie chez les Jésuites. Marginal, l'abbé Dulaurens fut constamment poursuivi pour ses libellés anticléricaux et contraires aux bonnes mours. On attribue à ce pamphlétaire de nombreux pseudonymes : Du Laurens, L'auteur du " Compère Matthieu ", Brise-Crosses, Laurent d'Henriville, Modeste-Tranquille Xan-Xung, L'abbé de Saint-Albin, J.-B. Dulaurens, G. J. Laurens, Frère Mirtile...A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

02/2018

ActuaLitté

Philosophie

Philosophie N° 144, janvier 2020 : Perspectives philosophiques sur Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir paru il y a 70 ans

En dépit des déclarations expresses de Simone de Beauvoir dans ses Mémoires, la philosophie se situe au coeur de son entreprise intellectuelle. Pourtant, hormis quelques notables exceptions (Le Doeuff, Kail, Garcia), la réception de l'oeuvre beauvoirienne en France a longtemps pris au mot la déclaration de La force de l'âge, estimant qu'elle se situait du côté des études littéraires ou féministes. A partir de 1980, Michèle Le Doeuff s'est efforcée la première de battre en brèche cette relégation du Deuxième Sexe hors du champ de la philosophie : mettant en question la représentation de Beauvoir en simple disciple de Sartre, elle a montré comment l'absence de Beauvoir dans les études philosophiques françaises prolongeait l'existence d'un véritable "complexe d'Héloïse" – le fait que dans l'histoire de la philosophie, les femmes ne sont guère dépeintes que comme admiratrices-amoureuses d'un philosophe-amant dont elles seconderaient le travail. L'étude intrinsèque du texte de Beauvoir et le mouvement vers sa reconnaissance comme philosophe se sont donc opérés par une mise en évidence de l'originalité de sa pensée par rapport à celle de Sartre. Or, si ce mouvement conduit à l'émergence d'une importante littérature secondaire en langue anglaise portant sur la philosophie beauvoirienne, la réception philosophique de son oeuvre en langue française demeure largement à venir. A l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la publication de l'ouvrage, ce numéro propose un ensemble d'études centrées sur les apports philosophiques du Deuxième Sexe, sans cependant prétendre présenter dans toute sa complexité et sa richesse la pensée beauvoirienne. Le numéro s'ouvre sur la recension que publia Beauvoir sur la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty dans le premier numéro des Temps modernes. En regard, Raphaël Ehrsam propose, dans "Liberté située et sens du monde : Merlau-Ponty et Beauvoir", une étude des liens entre les philosophies de Beauvoir et de Merleau-Ponty, indiquant l'influence de la pensée merleau-pontyenne sur l'élaboration du concept beauvoirien de situation, en même temps que leurss divergences profondes dans l'approche de la liberté et du corps. Mickaëlle Provost met ensuite en évidence, dans "L'expérience du doute chez Simone de Beauvoir", la double fonction du doute comme méthode et éthique dans l'existentialisme beauvoirien. Dans "De l'oppression à l'indépendance : la philosophie de l'amour dans Le Deuxième Sexe", Manon Garcia montre qu'une philosophie de l'amour structure la façon dont Beauvoir élucide l'oppression des femmes, ainsi que la possibilité de leur émancipation. Dans "La dialectique maître-esclave selon Simone de Beauvoir", Maria Montanaro et Matthieu Renault montrent comment Beauvoir s'approprie et transforme la dialectique hégélienne du maître et du serviteur. Enfin, dans "De la critique du matérialisme à son dépassement", Pierre Crétois met en évidence, en étudiant la notion de propriété, l'influence du marxisme sur la conception beauvoirienne de l'oppression féminine. Raphaël Ehrsam, Manon Garcia et D P.

01/2020

ActuaLitté

Finances publiques

Financer la Justice en France : Contributions à l'étude de la construction d'un budget

L'influence des mythes sur le droit est un phénomène bien connu des juristes et le droit public financier n'échappe pas à la règle. Dans le sillage de la modernité juridique celui-ci s'est construit autour d'un mythe devenu célèbre : le mythe des "quatre temps alternés" . Cette fiction, qui a profondément marqué la pratique française de la gestion publique, est-elle encore d'actualité, près de deux siècles après son avènement ? L'alternance institutionnelle rythme-t-elle encore la procédure budgétaire, alors même que la fonction du Parlement se fait plus trouble aujourd'hui ? De nouveaux acteurs ne bousculent-ils pas l'ordre établi en s'immisçant dans la procédure, en profitant, peut-être, de la nouvelle place qui est désormais laissée à l'expertise dans la conduite de l'action publique ? N'existe-t-il pas de nouvelles étapes de la vie d'un budget alors que l'on s'attache à distinguer, désormais, le contrôle et l'évaluation ? Autant de questions que les membres du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques de l'Université Paris I (IRJS EA 4150) ont souhaité envisager, avec leurs étudiants, dans le cadre du séminaire d'actualité des Masters 2 de la mention Droit des finances publiques de l'Ecole de Droit de la Sorbonne. Grâce au concours décisif de Madame la Ministre Nicole Belloubet, ancienne Garde des Sceaux, c'est à travers l'analyse de la construction d'un budget particulier que le présent ouvrage entend répondre : le budget de la Justice. On sait que celui-ci a pu être au coeur de l'actualité politique et financière de ces dernières années. Chantiers de la Justice, vote et discussion de la Loi de programmation et de réforme pour la Justice, vote et discussion des lois de finances successives, contrôles du Conseil constitutionnel ou de la Cour des comptes, Printemps de l'évaluation successifs, vote et discussion des lois de règlement successives... constituent autant de "moments" politiques, autant de préalables nécessaires, autant de procédures juridiques susceptibles de jalonner, d'influencer et d'encadrer, en somme, de "normer" la procédure de construction budgétaire. Le financement de la Justice en France illustre ainsi, à merveille, les virtualités de la procédure budgétaire et rappelle, s'il en était encore besoin, l'intrication profonde du financier, du juridique et du politique. L'ouvrage apporte ainsi des éléments relatifs à la théorie générale du budget tout en améliorant la connaissance de l'un des budgets - régaliens - parmi les plus scrutés de l'Etat. Avec les communications des invités : Nicole Belloubet, Patrick Hetzel, Philippe Clergeot, Gérald Sutter. de l'équipe de recherche du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques : Matthieu Conan, Alexis Fourmont, Emilien Quinart, Jean-Baptiste Jacob, Magdalena Marin. des étudiants des Masters 2 - Mention droit des finances publiques : Sarah Elgozi, Elie Noza, Laure Puydebois ; Léopold Comtet ; Ulysse Gouëdar, Pauline Oger ; Joseph Dalibon, Younès D

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Mon après-guerre à Paris. Chronique des années retrouvées

"Dans le Paris d'après-1945, un étranger était considéré comme un être potentiellement suspect. J'avais choisi la France, mais la France, elle, ne m'avait pas choisi et s'occuper d'un réfugié de l'Est qui venait de recevoir six millions de morts en héritage n'était alors l'affaire de personne. Il est dit : "A la sueur de ton front, tu gagneras ton pain" : J'ai travaillé jusqu'en 1950 dans la confection et la chaussure. Misérable condition. Aujourd'hui, les gens trouvent ces débuts presque amusants : la vie d'hôtel en garnis, les ateliers du Marais, le froid pire que la faim, la pauvreté, le prolétariat des cantines, le statut de "métèque"... Ils ne mesurent plus combien notre confiance dans le monde était ébranlée. Un exil se terminait, un autre commençait Mais l'exil est un art qui s'apprend." Après sa superbe Chronique des années égarées (1997), qui relatait son adolescence roumaine marquée par la Shoah, le grand psychosociologue Serge Moscovici, arrivé à Paris en 1948 à 22 ans, nous offre ici la suite française de ses Mémoires, reconstituée de façon posthume par Alexandra Laignel-Lavastine à partir de ses fragments manuscrits. Avec ses compagnons d'exil - Paul Celan, Isac Chiva ou André Schwarz-Bart - ils forment une petite troupe de sans-patrie issue de toute l'Europe. Au fil de souvenirs très vivants et souvent drôles, d'anecdotes et de portraits, ce témoignage offre une plongée inédite dans l'univers de ces jeunes intellectuels juifs à leurs débuts. On mesure ici à quel prix a pu éclore - au contact des Daniel Làgache, Alexandre Koyré, Lacan, Lévi-Strauss - une des plus éblouissantes générations de la seconde moitié du XXe siècle. Un livre rare et merveilleux.

10/2019

ActuaLitté

Poésie

Silence, Chavée, tu m'ennuies. 1031 aphorismes

La légende d'Achille Chavée ou le désormais légendaire Achille Chavée. Tout qui, dans sa généalogie possède un aïeul ou un ancêtre qui vécut dans la région du Centre au milieu du vingtième siècle a une anecdote à raconter à propos d'Achille Chavée, quitte à ce qu'elle frise la caricature... Que ce soit l'ombre titubante rejoignant son logis au terme d'une soirée arrosée ou le rebelle affectant des airs dédaigneux à l'égard de certains de ses contemporains ou l'avocat des causes impossibles adoptant parfois des attitudes jugées désinvoltes... Nombreuses sont les légendes qui circulent encore aujourd'hui au sujet du poète louviérois. L'homme ne laissait pas insensible. C'est dans ses différences que ceux qui l'ont détesté et ceux qui l'ont aimé sont allé chercher les causes de leur détestation ou de leur admiration. Rebelle, on l'a dit, mais aussi libre-penseur, agitateur, anarchiste ou communiste et même stalinien, bien loin de la pensée conventionnelle de son époque, l'homme était de tous les combats contre l'oppression et les oppresseurs, Chavée mourut alors que la reconnaissance de son talent poignait à l'horizon : André Miguel sortait le recueil qui lui était consacré dans la célèbre collection "Poète d'aujourd'hui" chez Seghers alors qu'il vivait ses derniers instants. 50 ans après son décès, nous avons voulu mettre en lumière une partie bien spécifique du travail d'Achille Chavée , ses aphorismes. Longtemps dans l'ombre de sa poésie, son art de manier la phrase fulgurante de force et de brièveté mérite qu'on s'y attarde. Le grand public tonnait une dizaine de ses sentences, mais au-delà de ces "classiques", nombreuses sont les productions aphoristiques que l'on peut désormais, grâce à cet ouvrage, savourer sans modération.

06/2019

ActuaLitté

Littérature française

Déneiger le ciel

Déneiger le ciel. Cette nuit lui paraissait être une porte. S'il la franchissait, il serait libre d'aller et venir n'importe où. Dans le présent, les souvenirs, partout, tant que ses jambes le soutiendraient. A. B. David a soixante ans et vit dans une ferme isolée, sur les hauteurs. Pour la première fois en vingt-six ans, il a décidé de ne pas déneiger la commune. Le soulagement est vite effacé par la culpabilité en ce 23 décembre glacial quand son vieil ami Pierre, inquiet de sentir venir la tempête, l'appelle à l'aide et qu'Antoine, son " fils de rechange ", lui annonce qu'il est en rade à trente kilomètres de là. David n'y tient plus, son tracteur est en panne, il part à pied. Commence alors pour lui une nuit hallucinée. Pour résister au froid qui l'anesthésie et à l'ivresse de la neige omniprésente, il se grise de ses souvenirs, chante et danse. Dans cette veille subconsciente au pays des ombres, là où la frontière entre ciel et terre a disparu, la nature déchaîne les sentiments de David comme les éléments, convoquant les fantômes du passé et les ombres du présent. L'image de sa femme, tuée par un chauffard, celle de sa fille, venue lui annoncer son divorce, Muriel encore, qu'il voudrait savoir aimer, le fantôme de Martine, mystérieuse disparue que charrie la rivière... mènent autour de David un bal étrange. En entraînant une fois de plus son lecteur dans ce décor qu'il décrit si bien, en disant l'errance nocturne d'un homme trouvant son chemin à travers la neige mais en proie à la détresse intérieure, André Bucher explore un univers âpre et poétique qui remet l'homme au cœur de la nature, et laisse la place aux croyances païennes et panthéistes.

01/2007

ActuaLitté

Sciences politiques

Naissances de la science politique en France (1870-1914)

La science politique a aujourd'hui pignon sur rue, et dans certains domaines, ses résultats quittent même les pages des revues spécialisées pour alimenter articles de presse et débats télévisés. Elle ne cesse d'affiner ses techniques d'investigation et de mieux appréhender le pouvoir dans l'Etat, les partis, le comportement électoral, les mobilisations de masse. De cette science politique française, on connaît mal l'histoire. Or c'est dans les temps de la formation d'une discipline que se fondent les problématiques, que s'instituent les partages de territoire, que naissent les cécités scientifiques, dont la connaissance présente reste largement faite. Le lecteur trouvera ici le récit des années décisives : elles commencent aux lendemains d'une guerre, avec la création en 1871 de l'Ecole libre des sciences politiques ; elles s'achèvent à la veille d'une autre guerre, lorsque André Siegfried publie, en 1913, le Tableau politique de la France de l'Ouest. Pierre Favre explore l'oeuvre de ces hommes célèbres ou obscurs qui, par des voies parfois inattendues, ont contribué à fabriquer une science nouvelle. Il raconte les conflits dans lesquels s'engagèrent les institutions d'enseignement pour l'appropriation de la discipline. Il inventorie les grandes entreprises de classification des objets de science et les mille autres faits qui ont concouru à la naissance de la science du politique. Et toujours, c'est une science-chimère qu'il rencontre, une science hybride où se mêlent passions politiques, prises de positions philosophiques, généralisations incertaines, et un peu de cette scientificité en train, difficilement, de se constituer... Pierre Favre est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et directeur d'études et de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques.

09/1989

ActuaLitté

Pléiades

Théâtre

Un siècle exactement après sa mort, le Norvégien Henrik Ibsen est considéré comme l'un des pionniers du théâtre moderne. Le temps ne semble pas avoir de prise sur lui, peut-être parce qu'il a soulevé des questions essentielles, sur la morale, la société, la famille, l'individu, l'humain en général, tout en laissant aux générations successives le soin d'y apporter les réponses qui leur conviennent. Les grands écrivains ont proclamé leur admiration pour son ouvre, et le jeune Joyce n'a pas hésité à apprendre les rudiments du norvégien pour lui dire, dans une lettre célèbre, à quel point son théâtre, « absolument indifférent aux canons officiels de l'art, de l'amitié et des mots d'ordre », comptait pour lui. Joyce ne se trompait pas en pointant la « résolution farouche » avec laquelle Ibsen cherchait à « arracher à la vie son secret ». Comment mener une « vie vraie » : la question est centrale dans le théâtre d'Ibsen, dont cette édition, composée de traductions nouvelles, propose l'essentiel : les dix-sept dernières pièces (sur un total de vingt-six), depuis Les Prétendants à la couronne, encore imprégnée de l'inspiration historique qui fut celle du jeune dramaturge lecteur de sagas, jusqu'à Quand nous ressusciterons, qui est en quelque sorte l'« épilogue dramatique » de l'ouvre, en passant par Peer Gynt, où s'accuse la rupture avec le romantisme, et par tous les chefs-d'ouvre dits « bourgeois ». Mais le qualificatif ne rend guère justice à ces tragédies du quotidien. Chez Ibsen, les fenêtres du salon donnent sur le fjord. La force et le mystère du paysage scandinave passent dans les caractères des créatures de celui qui fut (selon André Suarès) « le seul Rêveur, depuis Shakespeare ».

11/2006

ActuaLitté

Actualité et médias

Mes météores. Combats politiques au long cours

1958. André Malraux, ministre du général de Gaulle, incite les Guyanais à voter oui au référendum sur la nouvelle Constitution et à confirmer l'ancrage des dernières colonies dans la France. Ce jour-là, la petite Christiane découvre la politique et la révolte d'un peuple. Plus tard, elle créera son parti politique, Walwari (l'Eventail), et sera élue députée de Guyane après une campagne particulièrement éprouvante sur fond de coups bas et de dénigrement. C'est désormais dans le feu de l'adversité qu'elle ouvrira sa route. Christiane Taubira raconte dans ce livre, avec une langue riche et inventive, ses premiers pas à l'Assemblée nationale, ses discussions mouvementées avec Bernard Tapie, ses mots avec Henri Emmanuelli, sa rencontre avec François Mitterrand. Elle nous fait ainsi revivre la campagne présidentielle de 2002, ses désagréments, les reproches de l'entourage de Lionel Jospin l'accusant de l'échec du Parti socialiste. Analysant l'insurrection des banlieues de zoos, elle touche à un point névralgique, le rapport à l'autre. De la Guyane aux palais de la République, c'est dans un incessant va-et-vient qu'elle apprend à concilier les petits services à rendre et les grandes causes à étreindre. Et l'on mesure le coût de son implication dans la politique: le peu de temps consacré à ses enfants, un divorce, les douleurs physiques. Sentiment du temps qui passe, conscience de l'oeuvre accomplie, lucidité sur l'immensité du reste... Dans un réjouissant parler-vrai, Christiane Taubira nous invite aussi à partager ses plus belles rencontres Toni Morrison, Edouard Glissant, Aimé Césaire, Nelson Mandela . sans jamais oublier l'un de ses plus grands combats, mené avec succès : la reconnaissance de la traite négrière et de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

03/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres

Le 21 juin 1936, André Gide évoque la mémoire de Gorki sur la place Rouge, à Moscou : « La mort de Maxime Gorki n'assombrit pas seulement les États soviétiques, mais le monde entier. » Près de soixante-dix ans plus tard, « le monde entier » aurait tendance à voir en Gorki un porte-drapeau (rouge) plutôt qu'un écrivain universel. L'image du président de la « Société des écrivains soviétiques » pèse sans doute plus lourd que son ouvre. C'est par un retour à cette ouvre - celle d'un des meilleurs prosateurs de la langue russe - que Gorki remontera la pente que l'Histoire lui a fait descendre. « Vous sentez excellemment », écrivait Tchékhov au jeune Gorki, « vous avez le sens de la plastique, c'est-à-dire que, quand vous représentez un objet, vous le voyez et le palpez ! » Les textes ici rassemblés sont de ceux qui corroborent ce jugement. Non pas les romans à thèse, mais les récits où les vérités n'ont pas cédé la place aux mensonges exaltants. Où les personnages ne sont pas des « types » censés « rendre les hommes meilleurs », mais de petites gens venues des « bas-fonds », parfois des hors-la-loi, pittoresques, complexes, humains - en un mot : vrais. Peu d'analyse, pas d'introspection : un climat, une peinture extraordinairement évocatrice, un lyrisme contenu, une ironie légère. Une langue dont la souplesse, la variété, la précision soumettent le traducteur à rude épreuve. Encore falllait-il la tenter, cette épreuve. La redécouverte de Gorki passait par une réinterprétation : toutes les traductions proposées ici sont donc nouvelles. Loin d'« unifier », elles respectent la tonalité de chaque récit. Oublié le porte-drapeau, voici, rendu à sa polychromie et à sa complexité, l'écrivain.

11/2005

ActuaLitté

Photographie

Mémoires de l'oeil

Née sous un tableau de Caspar David Friedrich, le grand peintre du romantisme allemand, Gisèle Freund a quinze ans quand son père lui donne son premier appareil photo. Jeune étudiante en sociologie à l'université de Francfort, élève de Karl Mannheim et d'Adorno, elle doit fuir le régime nazi et quitter l'Allemagne en 1933. A Paris, elle passe sa thèse de doctorat sur la photographie en France au XIXe siècle, puis se consacre au reportage. Elle innovera dans ce domaine et sera la première à utiliser couramment des films en couleurs. D'André Malraux à Virginia Woolf, de Colette à James Joyce, c'est le monde littéraire de l'avant-guerre qui devient le sujet privilégié de son objectif. Les nombreux portraits de célébrités qu'elle réalise alors la rendront célèbre à son tour. L'ensemble d'images et de textes que Gisèle Freund réunit aujourd'hui sous une forme autobiographique reflète plus de quarante ans de familiarité avec un métier - le photojournalisme - qu'elle continue de juger irremplaçable. Pour avoir traversé l'histoire, elle écrit la sienne à sa manière, toute d'attention aux autres, de lucidité et d'humour. Et, sous leur apparente discontinuité, les séquences du livre s'ordonnent autour de quelques idées-forces auxquelles l'oeuvre de Gisèle Freund n'a cessé d'être fidèle. La réalité sociale, l'événement politique, les visages d'un écrivain connu et d'un enfant anonyme, la vie quotidienne des chômeurs de l'Angleterre industrielle et du paysan mexicain, autant de territoires où s'inscrit, dans la vigilance de l'instant, le regard du photographe. Témoin exemplaire, Gisèle Freund a toujours su regarder activement le monde : révéler l'homme à l'homme, telle est, pour elle, la tâche primordiale de la photographie. 89 photographies, 12 pages en couleurs.

05/1977

ActuaLitté

Sciences historiques

En témoignage

Victoria Ocampo (1890-1979) est née dans une illustre famille argentine; écrivaine et intellectuelle, elle est une figure majeure de la vie des lettres du XXe siècle. Elle a "quarante ans quand elle fonde la revue Sur, en 1931 et, peu après, les éditions du même nom. Pendant un demi siècle, elle y publie les plus grands écrivains de la planète en les mettant à la portée de tous en Amérique du Sud, ouvrant ainsi son pays à la littérature mondiale de la plus haute qualité", (lit d'elle Silvia Baron Supervielle dans la préface du livre. De cette incessante activité, elle a porté "témoignage" durant cinquante ans sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres "exercices d'admiration" où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel: Anna de Noailles, José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T. E. Lawrence, Albert Camus, George Bernard Shaw, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... Mais En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille, sa maison, ou encore la nature qu'elle aimait tant... Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'un "écrivain citoyen de la planète", comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique. Victoria Ocampo fut aussi une femme engagée pour les droits des femmes: elle a fondé en 1936 avec Susana Larguia et Maria Rosa Oliver la Union de mujeres argentinas. Elle fut la première femme à entrer à l'Académie argentine des Lettres, en 1977.

03/2012

ActuaLitté

Policiers

Pitié pour Constance

Pour le Président et ses conseillers, les arguments sécuritaires ont toujours été des instruments très favorables aux bons sondages… Pour l’ultra-gauche, l’insurrection tant attendue justifie toutes les dérives et plus si affinités… Constance Sicardi, fille d’un député proche du pouvoir, est l’égérie la plus active d’un de ces groupuscules. Elle vit en communauté dans un village reculé du centre de la France, soutient les grèves, les ouvriers, les occupations d’usine et si nécessaire, le fauchage sauvage de maïs transgénique… À la fin d’un meeting agité à Marseille, elle est enlevée par un mystérieux commando. Rapidement saisi du dossier, le juge Galtier va, au cours de son enquête, mettre au jour les agissements probables d’un service proche du pouvoir, la Cellule Grise… Affaire d’État ou affaire classée, le chemin du juge sera semé d’embûches ! Après son roman sur la dictature grecque puis sa charge pour l’indépendance de la justice et la survie du juge d’instruction, nous avions compris qu’André FORTIN avait des « choses » à dire, parfois essentielles pour la démocratie. Dans cette lignée, il nous offre aujourd’hui PITIÉ POUR CONSTANCE où on croise un Président, carriériste, autocrate et imbu de lui-même, puis des barbouzes serviles, de douteuses officines très privées, des députés en mal de glorioles, des « sauvageons » qui en d’autres circonstances, auraient pu faire sauter des TGV du côté de Tarnac… l’ultra-gauche sans doute… On croise surtout un Pouvoir… un Pouvoir fort et prêt à tout, vraiment à tout, pour le garder. Même à en mettre plein la gueule aux autres susnommés : les soi-disant gauchistes précisément. On s’y croirait… Et c’est là que ça devient vraiment effrayant !

02/2011