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Littérature russe

Le fidèle Rouslan

Publié en France en 1978, un roman qui dénonce de façon terrifiante la déshumanisation et l'absurdité du système soviétique. A redécouvrir dans la collection Vintage. En Sibérie, au début des années 1960. Chien de garde d'une redoutable efficacité, Rouslan voit son monde s'écrouler un matin : le camp de prisonniers vient de fermer, son maître lui donne congé. Que faire quand on n'a connu que le travail ? Quand toute sa vie, on a répondu aux ordres ? Quand on ne sait rien faire d'autre que garder des prisonniers ? Si les autres chiens vont quémander de la nourriture et un abri chez les villageois, Rouslan, lui, ne se compromet pas. Hier encore, il sautait à la gorge du prisonnier fuyard, son flair lui faisait retrouver celui qui avait volé un quignon de pain, son endurance le faisait courir des heures derrière les colonnes de détenus. Certes, Rouslan a parfois été choqué, comme ce jour où un des chiens, le plus sauvage, le meilleur, capable de tuer un prisonnier d'un seul coup, a été emmené par les maîtres dans la forêt et n'en est jamais revenu ; ou cette autre journée où les détenus ont refusé de sortir par -40° et où les gardiens les ont arrosés d'eau. Mais Rouslan le sait, c'est dans la force et dans l'ordre qu'on trouve la liberté... " A l'heure où les plus fidèles d'entre les fidèles qui avaient juré de lui faire don de leur vie tout entière le trahissaient ; à l'heure où les ministres et les généraux, les juges et les bourreaux, les indicateurs rétribués ou bénévoles abdiquaient et battaient en retraite ; à l'heure où ses porte- drapeaux jetaient dans la boue ses étendards couverts de crachats, le Service cherchait un soutien, implorait un reste de fidélité... et le soldat mourant entendit l'appel de la trompette guerrière. "

01/2023

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Vins, alcools, boissons

Moët & Chandon. De Claude Moët à Bernard Arnault

Commencé en 1717 par Claude Moët, le commerce du vin s'est développé constamment dans sa Maison jusqu'à donner naissance à LVMH. Avec leurs économies et leur esprit d'entreprise, ses héritiers achètent des vignes et des terrains, creusent des caves, construisent des bâtiments, font oeuvre industrielle. Ils reçoivent successivement Napoléon Ier et le tsar, Louis-Philippe et Napoléon III, Georges V et le Kronprinz... Ils font connaître le champagne au monde entier. Mais ils n'oublient ni le personnel ni les vignerons. Dès 1868, bien avant les lois correspondantes, ils créent une réglementation du travail, une caisse de retraite et de prévoyance. Ils défendent les producteurs de raisin, face aux exigences des maisons de commerce. Ils gèrent Moët & Chandon, déjà leader du négoce champenois, à travers guerres, crises, phylloxéra, différends familiaux et accroissement des lourdeurs administratives. De plus, ils maintiennent leur avance. Introduite en bourse en 1962, la Maison se développe en France et à l'étranger avec, outre la sienne, d'autres marques de champagne, de parfum, de cognac... La croissance est fulgurante. Au Palais Brongniart, Moët-Hennessy, après Moët & Chandon, reste un des "blue-chips" de la cote. En 1987, des accords sont passés avec le brasseur britannique Guinness ; Moët-Hennessy est présent partout dans le monde. La fusion avec Louis Vuitton-Malletier modifie la raison sociale, qui devient LVMH. Elle permet à Bernard Arnault d'entrer dans le groupe, de le diriger et d'en prendre le contrôle. Bien diversifié, LVMH devient, à l'aube du XXIe siècle, le premier groupe mondial de produits de prestige. Son histoire méritait d'être racontée, sa réussite analysée et ses hommes ressuscités. Outre trois cents heures d'entretiens avec les actionnaires et les membres du personnel, une riche bibliographie, le dépouillement des archives de la Maison, la consultation des actes notariés et d'état civil ont permis à l'auteur de vérifier ses sources, de rectifier les légendes verbales, d'authentifier les faits. La réalité est belle à dire, elle doit être transmise, elle peut servir de modèle.

04/2011

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Histoire de France

Nos guerres oubliées

Saint Cyrien, Loïc Corbel a eu la chance et l'honneur de servir pendant dix-sept ans à la Légion étrangère où il recueillera huit citations et quatre blessures. Avec cette troupe d'élite il prendra part à la campagne d'Indochine et subira la grande déception d'un premier échec, fatal résultat d'une politique d'abandon. Il participera ensuite à la guerre d'Algérie et, à travers les propos du Chef de l'Etat, comprendra qu'il allait être témoin d'un nouvel abandon. Il choisit alors de s'éloigner de ce théâtre d'opérations pour servir à Madagascar et à Djibouti. Rentré en France en juillet 62 il est affecté dans divers centres d'instruction de la Légion, apportant aux jeunes engagés et à leur encadrement le bénéfice de sa vaste expérience. Les perspectives opérationnelles devenant très réduites, il décide avec regret de quitter l'armée et, pour le compte de grandes entreprises françaises, s'investira dans la commercialisation d'équipements militaires. Il interviendra avec succès au Proche- et Moyen-Orient, en Afrique, à Chypre et jusque dans le Pacifique où un contrat sera signé avec le Sultan de Brunei. Il prend sa retraite en 1987, conscient d'avoir "de son mieux" et parfois à grands risques, servi son pays pendant 38 ans. Saint Cyrien, Philippe de Parseval a servi dans l'armée puis s'est reconverti dans le commerce extérieur et notamment dans l'exportation de systèmes d'armement. A travers la biographie du colonel Loïc Corbel, l'auteur analyse les évènements de politique intérieure et extérieure ayant entraîné la chute du vaste empire colonial français qui faisait la gloire de notre pays et excitait la convoitise de nombreuses puissances mondiales. Puis, sur les traces de cet officier, il nous entraîne dans le monde particulier des ventes d'armement et nous fait bénéficier de sa propre expérience dans ce domaine très fermé.

09/2017

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Sciences historiques

L'usine des ressorts du Nord depuis ses origines (1856). Une entreprise métallurgique douaisienne à vocation internationale

Originaire de Purgerot en Haute-Saône où il naquit en 1797, Etienne Bernot demeure peu connu en France. Pourtant, cet artisan spécialisé dans le travail de l'acier joua un rôle clef dans la Révolution industrielle par la mise au point d'une machine à tailler les limes, outils essentiels pour l'ajustage des pièces métalliques. Sa renommée internationale, plus que nationale, s'explique par le recours à son brevet en Amérique, afin d'alimenter l'industrie d'armement des forces de l'Union lors de la guerre de Sécession (1861-1865), et par le fait qu'il soit considéré comme un bienfaiteur de l'humanité. En effet, son oeuvre ingénieuse relègue au second plan la taille manuelle aux conséquences mortelles. En 1856, avec Jules Prignet et l'appui de plusieurs dirigeants des établissements Cail, il fonde une société qui établit une limerie à Douai. Sans négliger la production des limes de cette fabrique, le Nivernais Philippe Mansoy y lance la production de ressorts pour l'équipement des chemins de fer, tâche que poursuit son gendre Alphonse Guillaume. A la fin du XIXe siècle, l'appui d'industriels douaisiens donne une nouvelle impulsion à l'entreprise, alors dénommée Usine des ressorts du Nord, par la fourniture de ressorts à l'industrie automobile naissante. Installée depuis 1913 en périphérie de Douai, l'entreprise concourt à l'industrialisation du Douaisis mais connaît les affres des deux conflits mondiaux. Les versements pour une caisse de retraite et les allocations familiales avant le cadre législatif de l'Etat, ou encore la construction de la cité ouvrière Achille Dincq témoignent de son oeuvre sociale. S'appuyant sur les ressources humaines locales, elle conserve une réputation et une vocation mondiale. A l'aube du XXIe siècle, elle demeure un acteur économique incontournable par le biais des trois sociétés héritières de l'Usine des ressorts du Nord : Allevard Reina autosuspensions, Railtech international et Styria ressorts véhicules industriels.

05/2013

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Comics

L'ombre de la nuit

Robert est un adolescent en colère. Amis, frères, parents, tout le monde semble ligué pour lui pourrir l'existence. Une nuit, il s'échappe de la maison familiale pour enfourcher la moto de son copain Ernesto, avec la vague idée de partir, loin. Eldrige est un homme proche de la retraite, exaspéré par une vie de couple d'où toute tendresse s'est évaporée. Lorsque sa fille débarque pour la nuit après une dispute avec son compagnon, il est rapidement pris à partie et déguerpit à la cave pour finir son repas et se consoler au gin-tonic. Les personnages dépeints par Jordan Crane sont aussi divers qu'ils sont touchants. Chacun des neuf récits de L'Ombre de la nuit nous projette dans des ambiances tendues, avec une efficacité rare dans la description de ses personnages et des situations. Séquence onirique, science-fiction, comédie dramatique, le spectre est large mais secoue à chaque fois par la crédibilité de son écriture. Jordan Crane offre également dans ce livre l'étendue de ses capacités graphiques, un trait lisse et précis qui s'accompagne de la maîtrise des masses ou de la bichromie. Détaillé pour décrire un garage, ou une femme nue armée d'un marteau, il peut aussi se faire plus rond pour dépeindre une ballade à la campagne d'un couple amoureux. Né en 1973 et actif sur la scène indépendante américaine depuis 1996, Jordan Crane a été peu traduit jusqu'à présent. Les 9 histoires présentées dans L'Ombre de la nuit sont extraites de son comics Uptight, publié par Fantagraphics et primé de deux Ignatz Awards en 2009. Il termine actuellement un récit de plus de 300 pages, Keeping Two, qui sera l'objet d'une coédition entre Cà et Là et L'employé du Moi. L'Ombre de la nuit permet déjà au public francophone de découvrir ce virtuose discret de la bande dessinée nord-américaine, au romantisme sombre et élégant.

11/2018

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Droit

Mélanges Pierre Bouet

Pierre Bouet a enseigné pendant plus de trente ans à l'université de Caen. Il a joué un rôle majeur dans le département de latin et s'est attaché en particulier à développer l'enseignement du latin médiéval. Initiateur depuis de nombreuses années de travaux et de recherches collectives concernant la Normandie, il a dirigé pendant plus de cinq ans l'organisme créé pour faciliter de telles collaborations : l'Office Universitaire d'Etudes Normandes (O.U.E.N.). A l'occasion de son départ en retraite, ses collègues et ses amis de l'O.U.E.N. ont donc tenu à lui rendre hommage en lui offrant ce volume de Mélanges. Celui-ci comprend des contributions variées sur des sujets illustrant les axes privilégiés de l'Office. Deux d'entre elles concernent Geoffroi Malaterra, biographe de Roger, comte de Sicile. C'est l'un de ces chroniqueurs et historiens normands des XIe et XIIe siècles, dont Pierre Bouet est le spécialiste reconnu. Une troisième contribution est consacrée à un auteur normand écrivant en ancien français, Guillaume de Saint-Pair, moine du Mont Saint-Michel. Ces textes évoquent des questions de grammaire ou de critique textuelle et se rattachent à la linguistique (latine et française). D'autres études émanant de linguistes touchent à la dialectologie normande ou à la toponymie. Plusieurs contributions relèvent naturellement de l'histoire médiévale, discipline avec laquelle Pierre Bouet a su établir de fructueuses collaborations. Elles se situent dans les domaines très variés de l'histoire intellectuelle, religieuse et monastique, mais aussi de l'archéologie ou de l'anthropologie appliquée à l'histoire. Enfin une dernière catégorie d'articles a été rédigée par des spécialistes d'autres disciplines comme l'ethnographie, le droit normand ou la géographie. Au total, ce volume d'hommage réunit une série de textes qui ont pour point commun la Normandie : il est le reflet de l'action et du rayonnement de Pierre Bouet, comme de son rôle dans l'essor des études normandes à l'université de Caen Basse-Normandie.

06/2002

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Histoire internationale

Histoire des villes de la province de Constantine. Sétif, Bordj-bou-Arreridj, Msila, Boussaâda

On croyait l'Algérie complètement acquise et conquise, Abdelkader avait depuis longtemps négocié une retraite dorée pour lui et les siens en Syrie, les provinces algériennes les plus reculées s'offraient l'une après l'autre à l'avancée colonialiste, la soumission totale de la Kabylie n'était plus qu'une question de temps après la campagne du général Randon de 1857. Mais voilà que cette dernière pour atteinte qu'elle était par les Français en plein coeur, dans la région des Igawawen (Djurdjura), n'en restait pas moins imprenable, et en plus rebelle. Ainsi, les braises de la résistance de Bou-Baghla, de Fadhma n Soummer, n'avaient pas plutôt refroidi que le feu de la révolte s'attisait sous la direction du bachagha Mokrani et du chef de khouan Si Azizben-el-Haddad, qui a amené les affreux malheurs qui désolent plusieurs de nos centres européens, naguère si prospères et maintenant couverts de sang et de ruines. Parmi ces centres européens figure Sétif, et pas à la moindre des places quant à son importance. Son emplacement au centre de la contrée la destinait à reprendre le rôle qu'elle avait déjà joué pendant l'occupation romaine ; celui de point de jonction de toute la région allant du Hodna au sud jusqu'aux rives de la Méditerranée au nord, comme centre commercial et administratif, et surtout en tant que ville garnison chargée d'assurer militairement la présence de l'occupant en face des autochtones (particulièrement des montagnes environnantes, dont celles de Kabylie). Cette révolte risquait de l'entraîner dans son sillage et avec elle tout le Sétifois, contrecarrant du coup tous les espoirs qu'on y avait mis, en tant que modèle de la ville coloniale, symbole de la réussite de la présence française en Algérie, celle que, de passage en son sein en 1866, Anne Dutertre décrivait ainsi : " Sétif n'est point une ville arabe (...) C'est une ville française, par conséquent toute neuve (...) ".

02/2011

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Sciences politiques

Guerre à l'Occident, guerre en Occident

Treize ans après les attentats de New York, quelques mois après la multiplication des actes barbares de l'Etat islamique, quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, la belle histoire de "l'islam religion d'amour, de tolérance et de paix" a du plomb dans l'aile. Il faut être sot ou aveugle pour ne pas comprendre que le système islamique est un projet politique conquérant et guerrier, dont la finalité est l'anéantissement de tout ce qui n'est pas musulman. Dans ce contexte, il ne peut donc y avoir de doute quant à la nature de ce qui se produira sur le Vieux-Continent, alors que la guerre a déjà commencé. Les victimes sont et seront les citoyens européens, à leur corps défendant. Cette guerre du 21e siècle, l'auteur, lieutenant-Colonel en retraite, l'analyse en militaire : d'abord, identification de l'ennemi, le système islamique. Puis il nous livre une étude précise de ses différentes composantes, de ses moyens d'action et de leur finalité. Il décortique les méthodes de subversion de l'Occident, les multiples complicités dont bénéficient les conquérants, et les différents types de guerre menées simultanément contre nos pays. Il décrit également les différentes actions subversives des soldats d'Allah pour parvenir à la déstabilisation de nos Etats. En bon stratège, il regarde également la démographie des pays musulmans et la progression de l'implantation islamique en Europe. Il ne néglige pas, par ailleurs, une étude précise sur les ressources pétrolières et gazières des pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI)... sans oublier d'examiner les alternatives énergétiques possibles pour l'Occident. Partant du principe qu'il ne pourra y avoir de cohabitation pacifique entre deux cultures antagoniques, il passe en revue toutes les hypothèses possibles pour les trente années qui viennent. Quoi qu'il arrive, les Occidentaux devront se battre pour leur survie et celle de leurs descendants. Sinon, ils disparaîtront.

02/2015

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Science-fiction

Time Salvager

Un roman d'aventures qui fait la part belle au voyage dans le temps ! La Terre n'est plus qu'un champ de ruines dépeuplé et toxique. Ses habitants l'ont quittée depuis longtemps pour s'établir dans le système solaire. Leur survie repose sur les ressources que les Chronmen, des voyageurs du temps, vont régulièrement chercher dans le passé. James est l'un d'eux : désabusé, abîmé par chaque voyage, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Ses supérieurs, veillant au respect scrupuleux des Lois temporelles qui régissent chaque bond dans le temps, le trouvent de plus en plus ingérable. Si ce n'était son talent et son expérience inégalée, ils l'auraient mis dehors depuis longtemps. C'est pourtant James qui est choisi pour exécuter une mission cruciale : on l'envoie effectuer une récupération sur la plateforme Nutris, juste avant l'explosion qui va ravager la Terre. James sait qu'il a peu de chance de réussir, mais s'il y parvient, il obtiendra une confortable retraite et pourra passer son temps à se saouler, seul, en ruminant le passé, son loisir préféré. James accepte, mais sa rencontre avec Elise, une biologiste de génie qu'il sait condamnée, va changer la donne. Incapable de la laisser derrière lui, il brise la première et plus importante des Lois temporelles en ramenant la jeune femme dans son présent. Désormais fugitifs, James et Elise vont trouver refuge auprès d'une tribu de sauvages, dans les ruines de ce qui fut Boston. C'est là-bas qu'Elise fait une découverte incroyable : la terre n'est peut-être pas condamnée. Elle échafaude un plan pour la sauver, mais pour cela, elle va avoir besoin que James brise un peu plus les fameuses Lois temporelles, risquant à chaque fois de les faire repérer par les intraitables Contrôleurs du temps... Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Laura Contartese

09/2021

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Géopolitique

Un historien des relations internationales dans la Cité. Mélanges offerts à Sylvain Schirmann par ses anciens élèves...

Professeur des Universités en histoire des relations internationals contemporaines à l'Université Paul Verlaine de Metz puis à Sciences Po Strasbourg, Sylvain Schirmann a marqué, par son enseignement, des générations d'étudiants : ceux, bien sûr, de la faculté d'histoire de Metz, de l'Institut des hautes études européennes et de l'Institut d'études politiques de Strasbourg, mais aussi ceux de l'Ecole nationale d'administration ou de l'Université du Luxembourg, ainsi que les élèves des deux campus - de Bruges et de Natolin - du Collège d'Europe. Tous ont été frappés par le charisme, la clarté et la force de conviction de Sylvain Schirmann. Tous ont été impressionnés par sa capacité à traiter de thèmes très variés, révélateurs de sa curiosité intellectuelle comme de son refus de se limiter à ses sujets de prédilection. Tous ont été sensibles à sa façon de problématiser ses cours et, dans le même mouvement, d'en décrypter les lignes de force. Tous ont été convaincus par sa lecture fine et saillante des relations internationales, par ses démonstrations, fondées sur de vastes lectures et une magistrale connaissance des sources d'archives. Tous ont eu la certitude de suivre les cours d'un grand prof ! Au moment même où Sylvain Schirmann fait valoir ses droits à la retraite, ses anciens thésards ont voulu lui rendre hommage à travers ce volume collectif investissant des thèmes qui lui sont chers. La quinzaine de contributions réunies ici s'ouvre sur l'itinéraire de cet historien passionné, rappelée par Marie-Thérèse Bitsch. Suivent des articles qui s'articulent autour de quatre grands axes : le rôle et l'action des syndicats en France et en Allemagne ; les voies multiples de la coopération et de la construction européennes ; les relations de l'Europe communautaire avec ses voisins proches ; enfin, le role des confrontations, des émotions et des mentalités collectives dans les relations internationales.

10/2022

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Romans policiers

Du noir à Toulouse

Serge NICOLO : Le musée Paul-Dupuy et le musée des Augustins n'échappent pas aux turpitudes de notre monde. Les meurtres s'y perpètrent artistiquement avec une perceuse ou un pistolet cloueur. Patrick NIETO : On ne ramasse pas que des champignons dans la forêt de Bouconne. Une main d'abord, une autre ensuite... Quand s'arrêtera la cueillette ? Pierre WILLI : Dylie et Lidy sont jumeaux. Les enfants des époux Tarmin, une famille où on ne choisit pas son destin, on le subit. Pas pour longtemps. Patrick CAUJOLLE : "Tout cela pour y installer une station Vélib et une pataugeoire" , s'insurge Monsieur Dedieu responsable des Espaces Verts désormais à la retraite. Entêté le vieux jardinier. Allez savoir pourquoi ? Régis TOMAS : 1944. Libération de Toulouse, le commandant milicien Perget retient Josiane et Albert. Lequel des deux a tué pour dérober un fichier d'agents infiltrés dans la Résistance ? Dans quel but ? Daniel CONTEL : A Terre Cabade, personne n'a remarqué quoi que ce soit jusqu'au déclenchement des sonneries : six réveils à cloches fabriqués en Chine. Anne WADDINGTON : Trois morts : une tête arrachée, des dents de crocodiles, un corps vidé de son sang au coeur d'une toile d'araignée géante... Cécile DOUELLE : Mais que peut-il se passer quand on n'apprend rien des leçons de la vie ? Au coeur des cités, il ne fait pas bon se tromper. Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse GD NOGUES : Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse des traces et un sentiment d'inachevé. Un colosse de deux mètres à la mandale facile, un rondouillard frisant le quintal et fumeur de havane... Jacques LAVERGNE : "Le passé n'est pas mort, il n'est même pas encore passé" . William Faulkner l'avait écrit. Pierre-Paul Riquet, le génial inventeur du canal des Deux Mers nous le prouve une fois encore. Et de quelle manière... !

07/2023

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Romans policiers

Crimes à Cluzes 2

Haute-Savoie, Cluses : Alors que le gouvernement se félicite de l’issue heureuse de l’affaire de l’arnaque au CO², dans l’ombre il s’empresse de faire disparaître la plus grande escroquerie de l’Histoire de France aux oubliettes, car, bien sûr, le principal responsable de cette magouille mortelle est toujours en liberté. Quelques mois plus tard, l’emblème de la Cornouailles est retrouvé sur une pierre tombale, puis sur deux hommes à la retraite assassinés à Cluses. Le Commissaire Rudel et Barnier, son adjoint, vont découvrir que les victimes sont d’anciens membres du SPHP (Service de Protection des Hautes Personnalités) et qu’ils faisaient partie, dans les années 1990, d’un groupe surnommé Les Mousquetaires ayant opéré en Cornouailles. Rudel va alors comprendre que ces assassinats ne sont pas l’œuvre d’un déséquilibré. Qui a décidé de les supprimer ? Et pourquoi à Cluses ? S’agit-il d’une vengeance ? Que cachent ces meurtres ? Que prépare le sénateur Blancafort ? Cherche-t-il toujours à gagner les élections présidentielles ? Quel rôle a-t-il prévu pour Liam O’Riordan, un ex terroriste de l’IRA ? Quel est le véritable but de l’entrevue secrète qui doit avoir lieu entre le Président de la République et Blancafort, son challenger ? France, Jura, Bletterans : Stanislas "Stan" Jourdan, le patron de Mondial Protection, s’est installé à Lons-le-Saunier et tente de renouer avec Renée-Charlotte, mais rien ne se passe comme prévu. Pire, il se réveille en pleine nuit à côté d’une femme dont il ignore tout. Soupçonnant un empoisonnement, il essaie de rassembler ses souvenirs, mais en vain, jusqu’au moment ou le Capitaine Lebreton de la gendarmerie de Bletterans, vient l’interpeller pour meurtre en relation avec une entreprise terroriste liée à l’IRA. C’est le début de la descente aux enfers pour Stan. Et peut-être la fin de Mondial Protection. Qui cherche à les détruire ? Le sénateur ou... Sir John Philipps, dont l’ombre malfaisante semble de nouveau planer sur cette affaire pourrie ?

09/2023

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Histoire internationale

Le carrousel des panzers tome 2

Le 12 juin au soir, Weygand ordonne à toutes les troupes qui se battent encore d'opérer un décrochage brutal sur l'ensemble du front et de se replier le plus loin possible vers le sud afin d'éviter à ce qui reste de l'armée française de subir un anéantissement total. Les Allemands ne mettent pas longtemps à comprendre que les Français se dérobent et ils lancent aussitôt toutes leurs unités sur les traces des troupes en retraite pour contrarier ce projet de sauver ce qui peut encore l'être. Il en résulte une course poursuite au cours de laquelle d'un côté, des hommes vont se sacrifier pour une cause déjà perdue alors que de l'autre, des hommes vont tomber pour une cause déjà gagnée. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les combats de cette deuxième quinzaine de juin vont se révéler aussi durs que ceux des semaines précédentes et des accrochages sanglants auront lieu de part et d'autre, tant pour la conquête de Cherbourg qu'en Champagne, en Bourgogne ou dans les Alpes ou le long de la frontière suisse que les unités de la Gruppe Guderian vont verrouiller, enfermant dans une nasse gigantesque toutes les armées de l'Est. C'est le récit de ces combats souvent méconnus voire inconnus que ce livre se propose de retracer en plus de quatre cents pages et plus d'un millier de photos, pour la plupart inédites. L'Histoire n'a, semble-t-il, voulu retenir de ces derniers jours de la campagne que la défense de Saumur ou les combats de Voreppe mais c'est faire bien peu de cas des hommes qui sont tombés sur le canal de la Marne, sur la Saulx, à Montplonne, à Saulieu, à Sainte-Seine-l'Abbaye, à Maîche, à Saint-Hippolyte, sur les cols des Vosges ou dans la vallée de la Moselle, pour n'évoquer que quelques lieux où le soldat français a fait honneur jusqu'au bout à son drapeau.

04/2014

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Littérature française

Le dragon des Michelet

Ce roman s'inspire de faits réels. Bernard Rouhaud, en mission dans le nord-est de la Thaïlande, est interpellé par un bonze alors en pleine séance de méditation. Celui-ci lui révèle qu'il est déjà venu dans cette région... mais dans une vie antérieure. Intrigué, Bernard va tâcher de découvrir de qui il pourrait bien être la réincarnation... Et va y parvenir, en menant des investigations en Thaïlande, mais aussi en Poitou, d'où il est originaire. Ce récit relate cette double quête à travers un témoignage troublant qui, sans sombrer dans l'ésotérisme, suscite la réflexion sur le devenir de l'âme humaine, et ébranlera les esprits les plus cartésiens... Ami personnel de Bernard Rouhaud, Daniel Cario retrace - avec la finesse d'écriture qu'on lui connaît - ce parcours initiatique dans un roman passionnant qui nous plonge au coeur du Poitou du XIXe siècle et de la Thaïlande du XXe. Des recherches approfondies aux archives départementales des Deux-Sèvres et aux archives nationales de Vincennes ont permis de reconstituer le passé de Célestin Michelet, élevé au sein d'une famille d'humbles paysans dans le village de Gascougnolles près de Niort, puis expédié pour la guerre du Tonkin après une aventure amoureuse interdite. Un arrière-grand-père dont la vie tumultueuse a enchaîné les péripéties et dont il convenait de réhabiliter la mémoire... C'est chose faite avec cette chronique bouleversante... Bernard Rouhaud, actuellement en retraite, a été directeur du Centre culturel de Nazareth et des Alliances françaises de Bombay, de Bangkok et de Plovdiv. Il est l'un des fondateurs du groupe de traditions populaires les Ajhassons de Matha en Charente-Maritime et du Festival de la Paix. La presse en parle : Célestin Michelet, le mystère de l'homme au dragon Bernard Rouhaud est allé au bout de sa quête. Il a frappé aux portes des archives départementales, régionales, nationales. Le résultat, un livre qui reconstitue l'histoire oubliée... la Nouvelle République - 10/11/2014

11/2014

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Economie

Tant qu'il y aura des seniors

Il faut oser l'affirmer : l'allongement de la durée de la vie est une bonne nouvelle et le vieillissement de notre pays constitue une véritable opportunité. Loin de représenter un handicap, ce mouvement, démographique est porteur d'un potentiel socio-économique considérable : vivier d'emplois, facteur de développement de nouveaux marchés, mais aussi vecteur de lien social. Sans aucun doute, il représente une opportunité à saisir pour gagner quelques précieux points de croissance. Grâce à l'allongement de l'espérance de vie en bonne santé, nous voyons aujourd'hui émerger une population hétérogène de "jeunes seniors", désireux de continuer à jouer un rôle social, mais aussi économique. Génération pivot, ils forment une tranche d'âge essentielle à l'équilibre de leur famille et. de la société. Il est temps de faire évoluer notre regard sur les seniors, et d'en finir avec les idées reçues. On les croit à la charge de la, société, ils contribuent au contraire à financer l'économie et à nourrir la croissance, de façon directe, emploi, bénévolat, épargne, consommation ou indirecte développement des services à la personne ou des nouvelles technologies pour accompagner le vieillissement. La France doit répondre aujourd'hui à deux enjeux majeurs. Il lui faut parvenir à développer des politiques qui permettront une meilleure intégration des seniors dans la société et les entreprises. Cela passe notamment par une adaptation à cette nouvelle donne démographique du temps de vie professionnelle, pour en finir avec l'exclusion prématurée des seniors du marché du travail. Il sera également essentiel d'encourager les individus à mieux préparer leur retraite, en veillant notamment à réduire les inégalités entre hommes et femmes. Les seniors d'aujourd'hui sont performants, mobiles, flexibles, en phase avec les nouvelles technologies, recherchés pour leur expertise et leurs compétences et volontaires pour accompagner les juniors au sein de l'entreprise. Bien loin des stéréotypes, ils jouent d'ores et déjà un rôle vital pour la société, n'hésitons plus à les valoriser.

06/2013

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Histoire de France

Gaston d'Orléans. Entre mécénat et impatience du pouvoir

Gaston d'Orléans (1608-1660), frère cadet de Louis XIII puis oncle de Louis XIV, est abordé ici, avec son entourage, par le révélateur de son mécénat. Le souci de l'affirmation de soi est particulièrement aigu pour ce fils de France, héritier présomptif du trône, "second" perpétuel resté aux portes du pouvoir. Dès sa jeunesse, il est pris entre la subordination à l'aîné et les légitimations à l'oeuvre clans le "devoir de révolte" des Grands du premier XVIIe siècle. Le rêve d'une souveraineté possible se mue progressivement en impatience du pouvoir pour un prince qui refuse de se contenter d'un rôle de figuration et dont les actions sont conditionnées par un devoir d'honneur lié à la dignité de son rang. Parce que la personnalité de Gaston d'Orléans s'ordonne dans cette dualité entre culture et politique, toutes les formes de représentation écrites et figurées (épîtres dédicatoires, pamphlets et mazarinades, gravures et portraits peints, jetons, médailles et monnaies) et ses divertissements (ballets, airs de musique, projets d'architecture au château de Blois, jardin botanique, bibliothèque et collections) sont ici mis en résonance avec ses actions politiques. Ses goûts, ainsi que ses réseaux d'amitié, de fidélité et de recommandation, servent de moteur de réflexion pour comprendre les comportements d'un prince longtemps considéré par l'historiographie comme velléitaire, inconstant voire inconsistant. Autour du prince, on voit l'éclosion d'une cour brillante, très mobile, qui suit son maître partout où la capacité d'action, la construction de la réputation des protégés sont en jeu. Cette cour réfracte la culture de son temps, c'est-à- dire une manière d'être, un regard porté sur le monde avec toute son ambiguïté, auxquels participe le goût prononcé de Gaston pour le burlesque et la duplicité. Cet espace de liberté aristocratique perdure jusque clans la retraite à Blois après la Fronde. Le prince honnête homme est alors fasciné par l'acuité du regard des peintres miniaturistes et des mathématiciens qui cherchent à percer les secrets derrière les apparences.

05/2012

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Histoire de France

Les navires du débarquement. Combats navals de juin à décembre 1944

Le touriste ou le visiteur des musées qui découvre l'histoire du débarquement en Normandie se trouve parfois, au cours de ses visites, face à des restes de navires ou d'armements retirés du fond de la mer. Rarement historiés et souvent laissés pour compte sur une pelouse ou dans un coin d'exposition, ces vestiges (ancres, hélices ou canons) restent muets et ne participent guère à la compréhension de la bataille de Normandie. Qu'ils soient de guerre ou bien marchands, les navires perdus au cours de cet évènement majeur de la seconde guerre mondiale ne sont que très rarement évoqués dans les nombreuses publications disponibles ou dans la scénographie des musées. Pourtant, cette histoire maritime est riche, passionnante et indissociable de la compréhension des batailles et des opérations terrestres propres à la retraite allemande. Tragiques et meurtrières, les batailles navales de l'été 1944 ont produit de très nombreuses épaves en Manche et plus encore en baie de Seine. Elles ont aussi laissé de très nombreuses victimes. Certaines demeurent toujours enfermées dans leur tombeau d'acier que sont les sous-marins tandis que d'autres, pour la majorité, se sont évanouies dans la profondeur des eaux et ne sont plus que des noms gravés au jardin des disparus. Aujourd'hui, quelques monuments côtiers rendent hommage à cette marine marchande qui a beaucoup oeuvré pour la victoire. Il est aussi possible de raconter cette histoire en puisant dans les sources militaires accessibles et en côtoyant le monde des plongeurs locaux qui fréquentent assidûment les épaves de la côte normande. De cette somme de données maintenant disponible, il est possible de comprendre, de mettre en perspective et, surtout, de partager le récit de ces cruelles et étranges aventures maritimes. Que le touriste ou le visiteur en fasse bon usage car la mer, si elle se laisse facilement regarder, ne livre pas aussi simplement ses secrets.

04/2013

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Ethnologie

Ile diserte. Pour une anthropologie de la Corse contemporaine

Depuis bientôt plus de vingt ans, Charlie Galibert construit patiemment une oeuvre scientifique avec la Corse au coeur. Chercheur "tous terrains", comme l'anthropologie sait parfois si bien les faire naître en son sein, il a choisi la Corse - à moins que ce ne soit l'inverse -, pour "objet". Véritable "sujet" qu'il sait inépuisable, elle lui a offert l'opportunité de traverser la mer, les époques, les structures de la société, les coeurs et les esprits dans un va-et-vient de l'universel au singulier qui n'appartient qu'à lui. "Il s'agit bien, dit-il, d'anthropologie de la Corse, certes, et même d'incursions dans l'histoire, l'économie, le politique, la fiction, le rêve, le genre, l'action, mais aussi d'anthropologie de l'anthropologie, par laquelle la Corse, d'objet (rétif !) devient sujet (exubérant, expansif, disert) de réflexion, de critique, d'hypothèses sur les théories, les méthodologies, les pratiques disciplinaires. Guide, laboratoire, terrain (autant de mots aussi épuisés que de vieux cailloux pour avoir beaucoup servi, usés, fatigués, sollicitant une retraite anticipée, quand leur temps de travail, à eux aussi, est appelé à s'allonger), éveillant désormais des échos aux quatre vents du monde". Aujourd'hui, mettre nos pas dans les siens et entrer avec l'âme d'un découvreur dans les pages de ce recueil d'articles publiés au fil du temps et devenus parfois introuvables, c'est accéder sous forme de voyage érudit à une Corse peu décrite car peu encline à se dire. Peu diserte a priori, mais ô combien " parlante" si l'on y regarde à deux fois. C'est aussi prendre part à la compréhension du monde dans lequel nous vivons, que nous soyons insulaires ou non, quand la théorie, la réflexion et l'analyse permettent de continuer à respirer, imaginer, créer. À vivre sans se justifier d'exister, sans étouffer.

02/2012

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Littérature française

Demain le cri des hommes

Johann et Peter, deux jumeaux allemands, sont conduits, durant la Seconde Guerre mondiale, à posséder une même jeune fille, Eva Hoffmann. Elle est recherchée par la Gestapo pour confession israélite. Le père des garçons, colonel de la Wehrmacht blessé en Russie, apprend ce " crime " pour lui impardonnable... Hitlérien irréductible, il les fait enrôler dans une division Panzer SS opérant sur le front russe afin de punir ses deux fils. Cette unité d'élite, une fois rapatriée en France avant le débarquement allié en Normandie, massacre une innocente population civile d'un hameau du Limousin. Bouleversé devant une telle barbarie, Johann saute d'une fenêtre de la chapelle du hameau, incendiée la veille et déserte. Peter, lui, par respect pour son père officier de carrière, n'accompagne pas son frère... Il est tué le 10 juillet 1944 à Saint-Lô. Durant plus de six décennies, l'ancien colonel hitlérien ne pardonna pas à son fils déserteur, demeuré en France. Ce dernier apprend d'Eva Hoffmann, vivant au Canada et gravement malade, qu'elle a donné le jour, en décembre 1942 au camp de concentration de Sachsenhausen, à un garçon anormal prénommé Heinrich. Cet enfant est son fils ou son neveu... Johann est prêt à reconnaître cet être déshérité. Agé de cent six ans, l'ancien colonel surgit de sa retraite et refuse d'accueillir dans la famille un homme-enfant de près de soixante-sept ans. Mais Johann impose finalement ses raisons profondément humaines qui, bouleversant son père, conduiront cet homme pourtant longtemps si dur, à aimer son petit-fils et à vouloir l'éveiller aux usages de l'existence. Au lendemain même des obsèques de son père, Johann, dans une lettre déchirante écrite à la fin du récit de sa vie, imagine Heinrich après 2020, devenu écrivain... Il lui demande d'écrire un livre dénonçant le matérialisme, les violences du monde et invitant les hommes à songer à œuvrer afin d'établir un univers de fraternité et de tolérance.

09/2010

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Tourisme étranger

Peuples d'Iran. Une mosaïque d'ethnies

Jeune étudiant en " archi " à Paris, le voilà qui rencontre Jean Raspail. Avec l'écrivain- voyageur, il va partager en 1949 une vraie aventure, un voyage de 5 000 km en canoë, de Trois-Rivières sur le Saint-Laurent jusqu'à La Nouvelle-Orléans sur le Mississipi, pour suivre parcours des explorateurs français du XVIIe siècle. Cap sur le Maroc : il va y passer quatre ans comme collaborateur d'un architecte à Rabat. De retour en France, il opte pour les rives de la Dordogne où, par un curieux hasard, il avait passé trois mois pendant la guerre en 1940 (en tant que réfugié). " J'ai dit à ma femme : je resterai trois ans à Bergerac. " C'était fin 1956, il y a tout juste demi-siècle. Pendant vingt ans, il travaille avec Edmo Pierson, l'architecte qui fait référence à l'époque à Bergerac. En 1976, il monte avec Denis Teillet une société d'architecture qui signera quelques-unes des réalisations les plus marquantes des années 1980-1990 à Bergerac. Mais la passion du voyage est toujours là et son association lui permet de se libérer pour parcourir le monde avec sa femme, adoptant le camping-car il y a vingt ans, à une époque où ce n'est pas encore la mode. Le Proche et le Moyen-Orient ont la préférence couple. Adepte de la photographie depuis longtemps, il a obtenu son diplôme d'architecte avec une étude " La photographie au service de l'architecte ". Il amasse des documents au gré de ses voyages. A sa retraite il y a onze ans, un coup de coeur pour le Taj Mahal lui donne l'idée de réaliser une encyclopédie de l'architecture de l'islam. Il y consacre trois années, le livre sort en 1997 aux éditions ACR sous le titre L'architecture sacrée de l'Islam. Deux autres livres ont ensuite été publiés chez le même éditeur, Maroc aux multiples visages et Iran aux multiples images (avec son épouse Thérèse). Jean-Pierre DR.

02/2010

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Histoire internationale

L'Amérique dérape

C'est un brillant économiste, c'est un commentateur politique incroyablement percutant et courageux : professeur à l'université de Princeton, Paul Krugman est depuis l'an 2000 le chroniqueur le plus redouté du New York Times. Chaque semaine, il se livre à une analyse dévastatrice de la période qui, de Clinton à Bush, a vu la droite ultralibérale prendre les commandes de l'Amérique. Comment l'ivresse du boom économique s'est tranformée en déprime ; comment l'âge des héros de l'industrie est devenu celui des scandales financiers ; comment la déraison fiscale a conduit à dilapider les excédents budgétaires de l'ère Clinton et risque d'endetter l'Amérique comme jamais. Paul Krugman dévoile ainsi l'envers du décor, faits et chiffres à l'appui : l'histoire secrète de la crise de l'énergie en Californie, la manipulation du marché par les compagnies qui ont laissé accuser les écologistes. Les mensonges d'un gouvernement qui a fait voter des réductions d'impôts au seul profit des riches, et fait main basse sur les caisses de retraite et d'assurance maladie publiques. L'exploitation du 11 Septembre à des fins partisanes, le détournement des fonds destinés à la traque d'Al-Qaida pour livrer une guerre à grand spectacle en Irak, tout en négligeant la sécurité du territoire. Mais aussi le lâchage de l'Amérique latine, la réécriture de la crise argentine... Pour Paul Krugman, il s'agit ni plus ni moins d'une prise d'otage de la démocratie par un " pouvoir révolutionnaire ". Un pouvoir qui manipule les médias, occulte rapports et études accablant sa politique. Un pouvoir qui a éliminé les prétendus " criminels " des listes électorales de Floride, en 2000, procédé au redécoupage électoral du Texas et qui pourrait bien profiter de machines à voter défectueuses pour manipuler les résultats de l'élection présidentielle de novembre 2004. Un pouvoir qui a une conception toujours plus orwellienne de la vérité et de l'Histoire.

10/2004

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Développement personnel

Je suis à terre ...

Lorsque l'accident et la maladie s'imposent à vous, sur une longue période, vous n'évitez pas de sortir de l'épreuve transformé et votre relation à la vie et à la mort est profondément modifiée. Accidenté au début du livre, l'auteur "est à terre" et l'enjeu est de savoir dans combien de temps et par quels moyens il garde une chance de guérison. L'auteur apporte le témoignage de sa relation avec la maladie et le monde médical. Il constate les erreurs de jugement dont il a parfois été victime tout en essayant de les relativiser. Cependant, dans le même temps, son récit est largement positif vis-à-vis du corps médical et des médecins qui l'ont suivi. Il dit combien sa relation avec les infirmièr(e)s et les aides-soignantes lui a été précieuse dans sa vie quotidienne et les liens de sympathie qui savent s'établir à cette occasion. Il dit aussi l'importance de sa vie familiale pour faire face. Compte tenu de son âge, au-delà des 85 ans, il fait partie de cette tranche d'âge dite "à risque" avec le COVID 19. Il tente donc une approche sociologique de ce monde âgé des centres de convalescence et des maisons de retraite dans lesquels il a été soigné. Il entame ainsi une double réflexion : d'une part, sur la place que nous donnons aux "vieux "dans la société, la part qu'ils y prennent et le rôle actif qu'ils devraient pouvoir y conserver dans l'intérêt même de la collectivité ; d'autre part, sur les rapports avec "la douleur" , "les contraintes de l'âge" et la mort. Il fait la promotion d'une organisation lucide et libre de "la fin de vie" pour chacun, dans les conditions de son choix. Ce témoignage est important et d'actualité par les sujets qu'il aborde ; mais il n'a d'autre ambition que d'ouvrir un dialogue.

11/2020

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Littérature étrangère

Poètes bouddhistes des Tang

Nul besoin d'être " bouddhologiste " pour apprécier ces poètes bouddhistes de la dynastie des Tang (618-907). La part est ici réduite des œuvres doctrinales, au profit des "poèmes de sensibilité bouddhique, qui s'imposent avant tout comme poèmes. A côté de mandarins bouddhistes ou bouddhisants, le lecteur trouvera principalement des moines ou des ermites. Ces hommes, qui s'isolent sur les hauteurs et ne cessent de songer à leurs frères de la plaine, nous déconcertent. Sont-ils vraiment bouddhistes ou d'abord chinois, à vouloir concilier les contraires, la retraite et l'action ? S'ils choisissent la montagne - la rude, la belle montagne chinoise -, n'est-ce m pas à la manière des taoïstes pour s'y revivifier en s'y ensauvageant ? S'ils choisissent d'écrire, n'est-ce pas à la manière des confucianistes pour se distinguer de la bête brute ? Enfin, la Loi du Bouddha leur commandant d'éteindre toutes leurs passions, ont-ils éteint la plus folle d'entre elles, la passion de la beauté, passion de la beauté naturelle, passion de la beauté d'art ? Non ; et tant mieux pour nous ; ils sont restés poètes. A ses traductions en poèmes français de maint et maint poète chinois - hier Li Bai, demain Tao Yuan-ming -judicieusement prisées par le traducteur des Cinq essais de poétique du comparatiste Qian Zhongshu (Ed. Bourgois, 1987), Paul Jacob ajoute aujourd'hui celles de poètes bouddhistes. Pourvu qu'on l'interprète en parfaite antiphrase, j'appliquerai à ce recueil ce que de ses propres travaux écrivait Pang Yun : Jour après jour je ne fais rien de rare ; Mais je m'y tiens tout naturellement. Heureuse collection où persévère " tout naturellement ", tout artistement donc, en l'espèce, celui que voilà quinze ans je repérai au Colloque sur la traduction poétique, et grâce à qui de beaux poèmes deviennent en français de vrais poèmes ! Etiemble

12/1987

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Littérature française

La Tour Rouge. Souvenirs de Nice

A travers une suite de messages électroniques adressés à un ami d'enfance, un niçois retraité depuis peu et exilé malgré lui, évoque son enfance à Nice, dans le quartier du Port, pendant les années d'après guerre. Les personnages, inspirés en grande partie de la réalité, sont le reflet de cette époque pleine d'espoir, ils découvraient les nouveautés de la consommation de masse, la modernité et le confort de l'électroménager. Les enfants jouaient encore à des jeux bien innocents comme les billes ou le Pilou, tandis que les adolescents s'émancipaient à la plage ou sur l'Avenue, reluquant les filles et s'essayant aux plaisirs interdits... Une partie du récit concerne l'école du Port avec son cours complémentaire, sa cour de récréation et ses enseignants hauts en couleurs que tous les anciens élèves gardent à jamais dans leur mémoire. La plage de la Tour Rouge symbolise le refuge ludique des jeunes niçois apprenant à nager dans un bassin du port bien à l'abri des coups de mer et des touristes ! Aujourd'hui disparue, cette plage reste dans leur histoire intime le point d'orgue de leur enfance, une sorte de terrain d'aventure comme il ne peut plus en exister de nos jours, la modernité ayant avalé la fameuse tour rouge. A travers son héros, l'auteur nous fait vivre ou revivre, l'arrivée de la machine à laver dans la maisonnée, le charme des vieux trams et trolleys, les sorties au foot ou à l'aéroport en 4 CV, le chargement des bovins sur le bateau pour la Corse, le bal du bac. Nous visitons ou revisitons avec l'oeil de l'enfant les principales rues de Nice, les souterrains plus ou moins imaginaires sous l'école du Port, l'arrière boutique de La Sorbonne, les cinémas à toit ouvrant. Nous revoyons les passages cloutés avec de vrais clous, la glaciaire, ancêtre du réfrigérateur.

09/2015

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Poésie

Vers de Vie

Il en va de ces aéroports égyptiens, où tu embarques avec femme, vaisselle et bijoux, comme de ces aéroports indiens, où tel Concorde tu t'enflammes en bout de piste. Il en va de ces salles d'embarquement, t'offrant une passerelle sur l'avenir, comme de celles t'offrant un aller vers l'enfer. Il en va de ces voyages que tu attends, comme de ceux qui t'attendent. Présenterai-je ma carte à ce vieux sage chinois, qui me proposera d'être le Roi Kong en haut de mon gratte-ciel ? Ou à cet autre moine qui m'accompagnera et priera pour mon passage vers ces lointains pays où les gens sont si beaux que l'on n'en revient pas ? Je regarde les îles de ma jeunesse passée, et je rêve. Je regarde les villes de ces séries d'antan, et je rêve. Je cours sur les atolls et sur ces navires blancs, Je plonge dans les lagons, nage avec les requins... Les requins... Ils ont bien changés ! Les voilà aujourd'hui, défraichis et aigris ! Auraient-ils peurs ? Ces vieux poissons indignes des maisons de retraite nagent aujourd'hui dans la vase indiscrète des projets de leurs ennemis ps. Laissons là ces requins, face à leur triste avenir, à leur disparition... Je me souviens de mes croisières, je me souviens de ces avions, je me souviens de mes passions... Je me souviens surtout d'une chose, de toi ! Toi qui m'as donné mes enfants, meilleur de mes souvenirs... Mais toi qui t'enfuis, effaçant ces souvenirs... . Alors je m'en retourne construire mes passions, bâtissant ces projets qui hanteront j'espère, le coeur de mes enfants. Il en va de ces voyages que tu attends... . Un avenir meilleur ? Un repos salvateur ? Aligné au départ, j'exulte ce coup de feu qui me fera courir. Et lorsqu'à l'arrivée, je remettrai ma carte, je ne regarderai que la main tendue, sans savoir si les tremblements sont ceux du vieux chinois ou ceux d'un autre moine !

10/2016

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Spécialités médicales

Vieillir. Je, tu, il... nous Tome 2

Changer son regard sur la vieillesse, sortir du jeunisme à tout prix, se donner des outils pour vieillir agréablement et savoir accompagner une personne dans cet âge de la vie, nous sommes tous concernés. Les auteurs de cet ouvrage, sociologues, ethnologues, philosophes, médecins, biologistes... sont des spécialistes reconnus dans leur domaine. Tous observent que la vieillesse est une notion subjective, que chaque âge de la vie vaut la peine d'être vécu. L'individu, même "diminué", reste une personne unique, digne de rencontre et de partage et dont l'avis mérite d'être recherché et écouté. De même, notre espérance de vie et la manière dont nous vieillissons ne dépendent pas tant de données génétiques "écrites dès notre naissance" que de notre hygiène de vie, de l'environnement et de notre attitude préventive face aux risques de maladie : nous sommes pour beaucoup les acteurs de notre propre vieillissement. Cet ouvrage, présenté en deux tomes, peut se lire au choix comme un livre, un manuel de référence ou un dictionnaire. Que vous soyez concerné vous-même parce nouvel âge de la vie aidant d'un parent âgé, soignant ou thérapeute, directeur d'une maison de retraite, gériatre, médecin, infirmier, travailleur social, étudiant, etc., ce livre vous apportera des réponses aux questions que nous nous posons tous face à ce défi majeur de notre civilisation. Ce deuxième tome fait un point complet sur la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives. Il présente notamment les interventions actuelles révolutionnaires sur le coeur et les vaisseaux : pose de stents, changement de valves, traitement des arythmies, etc. Il détaille les propositions qui peuvent être faites aux malades Parkinsoniens, et montre que l'on progresse dans le compréhension d'Alzheimer. La vieillesse atteint le cellule, les tissus et les organes ; les désordres qui en résultent sont corrélés aux maladies de la vieillesse. Sont ainsi développées les différentes recherches dans ce domaine : rôle des télomères, radicaux libres, immunité, mécanismes de la mémoire...

03/2019

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Littérature française

Le chagrin d'aimer

"On écrit pour comprendre ce que l'on ne comprend pas. Quand j'écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne, Jenny Plocki, me parlait de sa mère, la magnifique Rifka. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L'amour d'une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère ne savait pas ces mots, ni ces gestes. Impuissante à m'aimer. Je suis partie sur ses traces. Celles d'une petite fille apatride et de sa mère danseuse, théâtreuse des années 20, connue sous le nom de Lina de Varennes. Je suis partie sur ses traces de petite fille grecque et arménienne. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j'enquête et que je l'invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C'est ce livre, Le Chagrin d'aimer. J'ai tissé une toile pour y prendre ma mère, cette insaisissable libellule. Chaque scène ici renvoie à un lieu, une époque, un objet. Il a fallu passer par la cour du Roi de Grèce et les collines de Fiesole. Par un atelier d'écriture, une maison de retraite, un supermarché, un paquet de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se trouve confrontée à ce qui est vital, et élémentaire, la nourriture, l'argent, le travail, l'amour. La preuve la plus tangible de sa singulière énigme, est un motif : celui de la voiture. Habitacle et projection du mouvement, des cahots d'une vie : au commencement (du livre) est la voiture, cheval de Troie ambigu de l'écrivain aussi. Telle est la vérité, avérée en légende. La voiture et, plus secrètement, la machine à écrire. Faisant ce portrait, j'ai tenté d'en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j'ai compris que ce n'était qu'un début". G. B.

02/2018

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Policiers

Le baptême de Billy Bean

Loin de New York et de Los Angeles, dans un de ces coins reculés des Appalaches qui sont régulièrement la risée des Américains des villes, un péquenaud ordinaire, ordinairement alcoolique, est retrouvé noyé dans un lac. Pour tout le monde, cet ivrogne de Billy Bean est mort d'une glissade. Mais Lane, cinquante-huit ans, propriétaire d'une boutique de pêche qui s'apprêtait, au même moment, à faire une prise record dans ledit lac en compagnie de son petit-fils, est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. En dépit de son peu d'estime pour le mort et alors que tout et tous s'y opposent - le vieux shérif qui ne veut pas de vagues avant sa retraite, son jeune adjoint peu enclin à se fier aux dires d'un ancien alcoolique qui semble se croire encore au Viêtnam, NonBob, ancien camarade d'école roué qui n'a jamais fait grand cas de la légalité et craint pour ses affaires, et Darlene, belle-fille qui a déjà suffisamment à faire pour nourrir et élever son garçon depuis que le fils de Lane a déserté le foyer -, Lane, mû par un sens têtu de la justice, cherche à en avoir le coeur net. Au risque de croiser la route de Nickel Ballew, trafiquant psychopathe qui se prend pour un prédicateur. A l'âge où un homme aspire au repos, ce vieux solitaire, soucieux de l'avenir de son petit-fils, revient alors de plain-pied dans la vie et doit se rappeler que le monde est plus grand et plus compliqué que ce coin de montagnes qu'il croyait abrité des mauvais vents. Dans une langue directe, concrète, sans fioritures, tout en actes et en dialogues tissés du parler des rednecks, Roger Alan Skipper livre, en homme mûr, un hommage gracieux et subtil à l'humanité des siens, à cette autre Amérique méconnue.

09/2015

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Littérature française

Le cri du coeur

Maman, "J'ai entendu ton appel au secours. Que puis-je faire pour toi ?" Sa réponse : me sauver la vie ma fille. Ne m'abandonnes pas là. Si je suis obligée de rester ici, je préfère en finir maintenant. Suite aux supplications de ma mère de ne pas finir ses jours dans cette Institution de retraite au milieu de gens inconnus, souvent déstabilisés, désorientés, le regard perdu à se demander comment ils ont pu en arriver là et qu'est ce qu'ils ont bien pu faire pour mériter de terminer leur vie dans la solitude et l'ennui, seuls désespérément seuls. J'ai pourtant tout entendu. On m'avait dit lorsque j'avais à peine l'intention de prendre maman chez moi et de m'en occuper : "Vous allez faire comment ? Pour votre maman il n'y a plus rien à faire à 91 ans et dans un tel état de dépendance"... L'avis de maman différent : "ne doutes pas de tes capacités pour t'occuper et prendre soin de moi ma fille, ce n'est pas la première fois et j'étais en bien meilleure santé. Il faut dire quelle à une force de caractère exceptionnelle, une volonté de fer et un courage à toute épreuve. "Tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir" ! "Ecoutez votre coeur" si vous avez décidé envers et contre tous de vous occupez d'un proche dépendant. Si vous pensez lui apporter votre soutien et un peu de bonheur, n'hésitez pas... Notre histoire est une histoire comme on en voit tous les jours. J'écris aussi pour tous ceux qui ont le coeur en peine et qui souffrent. Ce sont leurs difficultés que j'évoque dans ce manuscrit. Soigner leurs blessures affectives, c'est tellement important. On ne peut pas s'en sortir seul. Sans tendresse, sans affection, sans amour.

04/2015

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Rugby

Une vie de Rugby. 1000 et une anecdotes d'une vie de rugby

Le rugby, selon Jean-Pierre Rives, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains, et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains. C'est quand même l'essentiel. Pierre Aylagas est surtout connu du grand public comme un des hommes qui aura marqué la vie politique du département des Pyrénées-Orientales. Mais ce que l'on connaît moins dans la vie de "Pierrot" Aylagas c'est son amour et son engagement pour le Rugby. Une carrière sportive de 43?ans et de fidélité à ce sport si cher aux Catalans (qu'il s'agisse du XIII ou du XV). Une vie rugbystique en plusieurs étapes qui se sont parfois chevauchées : de joueur à éducateur, d'entraîneur à arbitre, de conseiller technique à spectateur et supporter. Aujourd'hui à la "retraite" ayant décidé de ne plus être un élu de la République, il prend le temps de revenir sur cette vie de Rugby. Il pose avec plaisir un regard sur toutes ces décennies dédiées au sport favori des Catalans et à ses pratiquants, retrouvant avec joie (parfois avec émotion) certains moments forts de ce long engagement, et sur certains compagnons de route (joueurs, éducateurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres, supporters) avec lesquels il a travaillé dans ses différentes fonctions, et qui, espère-t-il, se reconnaîtront en le lisant. Cet ouvrage n'aurait pas été complet s'il n'avait pas été accompagné de témoignages d'acteurs importants du monde du rugby venus apporter leur regard sur la longue carrière de "?Pierrot?" : Dorothée Perez, Aline Sagols, Bruno Cali, Thomas Lièvremont, Marc Lièvremont, Nicolas Mas, Jean Dunyach, Jean Carrère, Jo Maso, Marc Justrafré, Bernard Goutta, Francis Palmade, Eric Planes, Roland Puig et Pierre Roux. Durant 43?années Pierre Aylagas a été acteur dans le monde de l'Ovalie. Une vie de rugby que Pierre Aylagas voulait faire partager avec pour seul objectif de faire aimer ce sport.

04/2022