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Ouvrages généraux et thématiqu

Cahiers d'études hispaniques médiévales N° 46/2023 : Sous le signe d'Alphonse X : contextes et lectures de don Juan Manuel

Ce dossier explore la relation complexe entre Alphonse X et don Juan Manuel, deux figures majeures de la littérature médiévale espagnole. Alphonse X, connu comme le Roi Sage, a introduit l'autorité laïque dans la littérature romane en Castille, compilant des oeuvres historiques et juridiques. Cependant, la perception de sa gouvernance est ambivalente, marquée par des conflits familiaux. Don Juan Manuel, quoique reconnaissant l'importance d'Alfonso X, présente une image nuancée, se positionnant comme héritier tout en critiquant ses aspects négatifs. Les articles de ce dossier explorent cette tension, analysant la relation entre les deux auteurs à travers des liens textuels et des réinterprétations historiographiques. Les travaux révèlent la diversité des approches critiques, mettant en lumière la réception de don Juan Manuel dans le contexte médiéval et renaissant.

03/2024

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Littérature étrangère

Rêveurs

Avec Rêveurs, nous faisons connaissance avec Ove Rolandsen, frère d'âme de Johan Nagel de Mystères, de Thomas Glahn de Pan. Comme eux il est fantastique, inventif, imprévisible et surtout rêveur. Comme eux, il est accordé à la nature et au rythme des saisons. Il est épris de l'amour et fasciné par les femmes, que ce soit la toute jeune Olga ou sa fiancée, la gouvernante, personne de tête, ou l'épouse du pasteur qui, par certains côtés, ressemble à Ove. Mais ce sera devant la fille de Mack, le grand commerçant, qu'il perdra la tête, et peut-être ne sera-t-elle pas insensible à ce diable d'homme, sauvage, hâbleur, bagarreur et musicien. Mack, le seigneur des lieux, personnage plus familier dans le monde hasmunien, inquiet de sa réputation d'homme riche, n'hésitera pas à récompenser le voleur de son coffre, à condition qu'il avoue son forfait, montrant ainsi sa puissance et sa grandeur d'esprit. Ce qui fait de Rêveurs ou roman à part, c'est l'aspect souriant, la bonhomie, l'humour. C'est sans doute ce qui rend Rolandsen si sympathique, car s'il va jusqu'au bout de ses calculs matériels et sentimentaux, il se prendra sans le vouloir à leurs pièges. Il s'est joué la comédie de la grandeur et de la passion fatale, il a perdu, mais nous y gagnons un chef-d'oeuvre au pastel. Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsan était fils de paysans et autodidacte. Il émigra aux Etats-Unis à deux reprises, puis revint en Norvège où en publiant La Faim, il acquiert une notoriété internationale. Il obtient le Prix Nobel en 1920. Il est décédé en 1952. Traduit du norvégien par Régis Boyer.

10/1994

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Actualité et médias

Dans la tête de Viktor Orban

A partir d'une enquête approfondie menée à Budapest et d'entretiens avec des conseillers actuels ou passés de Viktor Orbán, Amélie Poinssot nous fait entrer dans la tête de ce dirigeant d'un petit pays de près de 10 millions d'habitants, membre de l'UE depuis 2004. Comment l'étudiant en droit passionné par Solidarnosc, comment le fougueux libertaire qui prenait la parole en 1989 devant une foule immense pour exiger le départ des troupes soviétiques, s'est-il métamorphosé en chantre de l'"illibéralisme", réélu triomphalement en 2018, ami de Poutine, coqueluche d'un Salvini ou d'un Bolsonaro ? A la différence des extrêmes droites occidentales, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, toujours membre du PPE, le grand parti de droite européen, n'ont jamais entendu se "normaliser" ni se "dédiaboliser" pour accéder ou se maintenir au pouvoir. C'est au contraire en parvenant aux plus hautes fonctions de l'Etat que leur discours s'est radicalisé et a fait peu à peu tomber toutes les digues du "politiquement correct". Farouchement opposé — alors même qu'il n'envisage aucunement de quitter l'UE ni de perdre ses subventions — à toute politique européenne d'accueil des réfugiés, ne manquant jamais une occasion de mettre en avant les racines chrétiennes de son pays, bâtisseur d'un Etat autoritaire, Viktor Orbán fait sien l'héritage de la droite hongroise nationaliste de l'entre-deux-guerres. Avec lui au pouvoir, le prix Nobel Imre Kertész craignait le pire et notait déjà en 2001 : "Qu'elle est singulière cette Hongrie chrétienne, nationale, irrédente et démocratique ! Elle ne rappelle ni le pays des grands Hongrois du XIXe siècle, ni la démocratie, ni la liberté, mais la pire Hongrie pré-fasciste."

03/2019

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Littérature française

Mémoires éclatés d'Alexandre

Frappée d'une sénilité pas tout à fait précoce, lasse de devoir vivre auprès d'une fille aussi revêche que dévouée, Alex Gray se réfugie dans l'évocation d'existences imaginaires. Elle se revoit tour à tour compagne d'un moine orthodoxe et libidineux sur une petite île grecque ; religieuse dans un couvent où elle côtoie la sainteté ; étoile d'une médiocre troupe théâtrale qui porte la culture aux provinces reculées de l'Australie, incarnant avec désinvolture Hamlet ou Cléopâtre ou prenant des poses artistiques sur un texte destiné aux "happy few". Ces fuites vers un passé mythique sont entrecoupées de retours vers la vie quotidienne et de fugues imaginaires, ainsi que de conversations avec sa fille et le meilleur ami de son mari défunt, à qui elle veut laisser le fatras de ses souvenirs hétéroclites, dans le vague espoir qu'il les publie. Ce que fait ici l'auteur. L'un des éléments les plus savoureux de cette oeuvre baroque est l'intervention du Prix Nobel australien à travers le regard de la mémorialiste, mais aussi à travers ce qu'il partage de ses obsessions. Il s'agit, chez tous deux, de la quête de son être authentique, au-delà des masques et de l'affabulation. C'est elle, mais c'est aussi bien lui, qui note par exemple : "Je dois continuer à écrire. Peut-être quelqu'un finira-t-il par comprendre. . ". Le comique implacable avec lequel elle décrit une certaine société de son pays ou un monde théâtral qui se veut d'avant-garde rappelle étrangement la bouffonnerie amère et les hantises de l'auteur de Voss, de L'oeil du cyclone ou du Vivisecteur. On est tenté de croire que l'auteur n'a pas eu beaucoup à intervenir pour apporter la caution de son nom à ces Mémoires volant en éclats.

11/1988

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Critique littéraire

Camus autrement

Tel le Phénix le bel Albert semble renaître de ses cendres. Celui que l'intelligentsia avait anathématisé, pulvérisé, avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire est réapparu semble-t-il, plus fringant que jamais. Dans cette impressionnante commémoration soulignée par un feu d'artifice de publications, conférences, émissions, projections et autres manifestations, on a pu avoir trop souvent l'impression d'une récupération pseudo-intellectuelle sinon commerciale et le sentiment d'un camouflage de l'homme tel qu'il était, à savoir un authentique et fidèle fils de ce peuple algérois démembré, éparpillé par le ventilateur aveugle de l'histoire. Mais ce peuple algérois avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses petitesses, sa joie de vivre et ses carences, qui peut donc encore l'évoquer dans sa réalité la plus crue alors que, pendant plus de cinquante ans, les couches successives de la sédimentation désinformatrice ont tout fait pour le masquer, le défigurer, la dénaturer, sinon le faire disparaître ? C'est ce qui a poussé Jean-Pierre Brun aujourd'hui, à la faveur d'une balade toute fraternelle avec Camus, à redécouvrir et mieux comprendre ce fils de "chez nous ôtres", LEUR glorieux Prix Nobel. Sinueuse promenade à laquelle il invite à se joindre plus particulièrement les Pieds-Noirs, leur descendance, leurs amis et, pourquoi pas, les curieux et autres promeneurs de bonne volonté. Nombre de Français d'Algérie et leur descendance n'ont connu leur célèbre compatriote qu'à travers un prisme déformant d'idées reçues, de préjugés malveillants, de raccourcis extrêmes, accessoire optique laissé aux mains des manipulateurs de cette opinion publique si impressionnable. Son cursus professionnel, politique, philosophique et artistique n'a rien de rectiligne. La ligne droite n'a pas été pour lui le plus court chemin de Belcourt à Stockholm....

11/2011

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Théâtre

Au-delà des forces. Tomes 1 & 2

Célébrée au même titre qu'Ibsen dans la France littéraire de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, l'oeuvre de Bjornstjerne Bjornson (1832-1910) prix Nobel 1903 comporte d'authentiques chefs-d'oeuvre, notamment les deux pièces intitulées Au-delà des forces (I et II). Romantique champion de la " norvégianité " à ses débuts, l'effervescent Bjornson s'est ensuite mué en contempteur d'une société figée dans les conventions et les préjugés. Et c'est ainsi qu'après s'en être pris au monde de la presse, à l'affairisme ou à l'institution monarchique, il aborde la question religieuse dans Au-delà des forces I (1883), un drame qui témoigne d'un sens très sûr de la progression dramatique. Son héros est le pasteur Adolf Sang, un homme de charité et d'abnégation dont les efforts pour guérir sa femme par le pouvoir miraculeux de la prière n'auront d'autre résultat que de provoquer la mort des conjoints. Drame contemporain tout à fait réaliste, l'oeuvre baigne en même temps dans une atmosphère de mysticisme et d'irréalité qui s'accorde parfaitement avec le cadre envoûtant de la Norvège septentrionale. Dans Au-delà des forces II (1895), le milieu est tout autre et la problématique entièrement différente. Néanmoins, dans les deux cas, l'auteur combat la croyance illusoire en quelque chose d'irréalisable. En la circonstance, s'inquiétant des effets dévastateurs de la lutte des classes dans une Norvège récemment industrialisée, il dénonce à la fois l'oppression économique et l'emploi de la violence révolutionnaire, toute forme d'extrémisme qui, étant " au-delà des forces ", se révèle vaine. Prônant le rapprochement des classes sociales, il demande à celles-ci d'oeuvrer conjointement pour rétablir la solidarité de l'avenir.

06/2010

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Généralités médicales

Alexis Carrel. Un chirurgien entre ombre et lumière

"Alexis Carrel est sans doute le chirurgien le plus controversé du XXe siècle. Il soulève toujours d'âpres discussions. L'omble et la lumière le définissent parfaitement. La lumière, il la connaît en 1912, puisqu'il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine "en reconnaissance de ses travaux sur la suture des vaisseaux et la transplantation d'organes". Par son génie de chirurgien et son habileté, il est parvenu à révolutionner la médecine du siècle denier, offrant à l'être humain un avenir indéniable. Précurseur de la chirurgie vasculaire, ses recherches le conduisent vers la transplantation d'organes où il rencontre un succès fulgurant au point de concevoir une prothèse cardiaque d'ingénierie ne dont les préceptes essentiels seront repris plus tard. Biologiste après 1918, il trouve des applications dans la lutte contre le cancer, qui ont un retentissement international . Il est encensé dans le monde entier. Puis, vient l'ombre, avec la publication de L'Homme, cet inconnu en 1931, véritable best-seller. Son eugénisme préconisant "un centre d'euthanasie par le gaz pour les criminels", moyen employé par les nazis pour tuer "les minorités, les aliénés", salué dans la version allemande de son live parue en l936, en fait une caution scientifique de ce qui sera la Shoah, bien qu'aucun texte nazi ne soit venu attesté qu'il en est bien l'instigateur. En 1941, collaborateur, il travaille activement pour le régime de Vichy. Michel A. Germain, après une recherche approfondie dans des archives inédites, parvient à nous en apprendre davantage sur l'homme qu'a été Alexis Carrel et ses vraies motivations, avec un sens aigu de la critique indispensable pour appréhender l'histoire d'un des acteurs les plus incontournables et les plus discutés, encore de nos jours, de la médecine du XXe siècle." Xavier Riaud.

10/2013

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Littérature française

La tentation d'Aladin

Au XXIIe siècle, la combustion d'énergie fossile a cessé depuis 30 ans grâce aux centrales à fusion nucléaire, mais presque tous les seuils critiques menant au cataclysme climatique ont été franchis depuis des décennies, créant des effets irréversibles auto-amplificateurs. La planète est en proie à un dérèglement thermique monstrueux avec un accroissement moyen de température de 8° ayant entraîné une montée du niveau des océans de neuf mètres, la désertification d'immenses territoires, la disparition de tous les glaciers avec entre autres résultats, une chute massive de la production agricole, source de famines endémiques, de guerres, de massacres et de millions de réfugiés climatiques. Le désastre écologique met en péril le maintien d'un ordre mondial policé avec le délitement de nombreux pays livrés à l'anarchie. La Terre compte 9 milliards d'habitants, dont presque la moitié en Afrique, du fait du refus de nombre de nations de ce continent d'instaurer une stricte régulation des naissances, perçue comme un complot de l'homme blanc. L'état dramatique de la planète n'a pas réduit les tensions entre les diverses nations de la terre, particulièrement entre l'Amérique du Nord, la Chine et l'ex-Iran, devenu la République du Mahdi. Comme dans toutes les périodes de grande détresse, la peur et les incertitudes engendrées par ces changements brutaux ont suscité, au sein de larges couches de la population, un rejet de la raison comme guide du destin de l'humanité. La crainte millénariste d'une fin des temps nourrit une forte défiance à l'égard de tout progrès technologique, couplée à un retour massif vers les religions, voire le littéralisme. La solution proposée par les Nobel pour contrôler le climat et sauver l'humanité de l'extinction ne plaît pas à tout le monde !

02/2022

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Actualité et médias

Retour sur les guerres et leurs confinements

Ce livre est né de la comparaison de la pandémie avec une "guerre". Loin d'être une comparaison point par point, il se propose de faire entendre deux voix : deux individus face à l'Histoire — et qui la font aussi, dans et à partir de leur minuscule histoire et celle de ceux qui les entourent. La réalisation que l'Histoire, loin d'être la prérogative d'un récit officiel, est constituée par toutes ces interrogations muettes, ces incompréhensions et ces intermittences de la voix humaine — à peine audible mais inépuisable, comme le suggérait William Faulkner dans son discours de réception du Prix Nobel. Quels points communs ? Quelles différences ? Certains d'entre nous ont connu les deux époques, et opèrent des ponts entre le maintenant et l'avant, l'ici et l'ailleurs. Comme dans les années quarante, les masques cristallisent l'angoisse, ils deviennent le signe de l'anormalité, de l'invasion possible, de la mort. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la hantise des gaz asphyxiants rendait la peur de l'ennemi tangible et affectait l'existence quotidienne. Pour nous, l'air que nous respirons est aussi devenu dangereux ; respirer risque de devenir un acte mortel et cesser de dispenser la vie. Et nous devons porter des masques. La vie est en guerre contre elle-même. La peur omniprésente, les rues qui se vident, le silence qui envahit la ville, les files d'attente dans les magasins. Et les séparations. L'impossibilité de rejoindre ceux que l'on aime. Les proches, parents ou amis. Les cartes avec l'avancée de l'ennemi, les compteurs journaliers avec le nombre de nouvelles infections, et les nouveaux décès. Une inexorable progression qui crée peur et panique, et impuissance. Du déjà connu et vu.

12/2020

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Histoire internationale

MEMOIRES. Une vie et des réformes

Mikhaïl Gorbatchev est sans doute l'une des figures les plus marquantes du XXe siècle. En avril 1985, il accepte de diriger l'Union soviétique. Le pays est alors engagé dans une course aux armements épuisante. Le système économique est au bord de l'effondrement. Le rendement de la production est au plus bas. L'économie entièrement bureaucratisée ne soutient plus les progrès scientifiques et techniques. Le niveau de vie de la population ne cesse de baisser, alors que la corruption s'affiche clairement. L'Eglise doit lutter contre le mensonge et le cynisme officiels, de plus en plus apparents. Jusqu'en 1991, il prend des décisions qui vont bouleverser les données de l'équilibre mondial. A présent libéré du fardeau de ses responsabilités, il estime de son devoir de répondre aux questions qui préoccupent ses contemporains. De Tchernobyl à la glasnost, de ses rapports avec Boris Eltsine au délicat problème des pays baltes, de la chute du mur de Berlin à son légendaire entretien avec Jean-Paul II, de son prix Nobel au coup d'Etat de 1991 et ses conséquences, Mikhaïl Gorbatchev raconte et analyse, sans détours. Les Mémoires du dernier dirigeant de l'Union soviétique constituent un document d'une valeur inestimable pour la compréhension de la fin de la guerre froide, des phénomènes qui ont conduit à l'effondrement du pays et de la Russie d'aujourd'hui. La publication de ces Mémoires - traduits dans plusieurs langues - est un événement. La présente édition a été enrichie d'une postface, spécialement rédigée par Mikhaïl Gorbatchev à l'attention du public français. De nombreuses notes ainsi qu'un index, un glossaire et deux cahiers photos - dont un entièrement inédit - complètent le texte.

09/1997

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Histoire de la pensée économiq

Histoire vivante de la pensée économique. Des crises et des hommes + Poster de révision, 3e édition

Ecrit par Jean-Marc Daniel, l'un des plus grands experts du sujet, ce livre permet de comprendre l'histoire de la pensée économique. Sur un ton saisissant, l'auteur décrit et analyse les différents courants à travers leurs représentants les plus emblématiques. Il rend compte du récit mouvementé de l'économie, qui, de crises en crises, sait engendrer de nouveaux modèles. Le livre est construit de façon chronologique. Restituant un contexte historique, les chapitres exposent les enjeux nouveaux que chaque école de pensée fait apparaître ainsi que les critiques qui s'ensuivent. Les principaux auteurs sont présentés non seulement au travers de leurs théories, mais également au moyen de rubriques biographiques et d'anecdotes savoureuses. Après une présentation de la pré-science économique, Jean-Marc Daniel traite de Smith, de Ricardo, des débuts du socialisme, de Walras, des néoclassiques. Il montre ensuite comment l'interventionnisme s'affirme après la crise de 1929 avec le triomphe des idées de Keynes. Les chapitres suivants portent sur la synthèse opérée par Hicks puis Samuelson, entre idées anglaises libérales anciennes et l'interventionnisme keynésien, puis sur le retour du libéralisme anglais après 1979. Le livre se poursuit sur les enjeux de la recherche actuelle (croissance endogène, théorie des jeux, économie comportementale, rendements croissants). Il s'achève sur un état des lieux de la pensée économique à la lumière de la crise commencée en 2007 et du surendettement public qui se généralise. Cette nouvelle édition en couleur dynamise la lecture et permet de distinguer d'un coup d'oeil les différents courants de la pensée économique. Elle propose également une présentation des prix Nobel français Jean Tirole et Esther Duflo, ainsi que des compléments sur Richard Thaler, un des spécialistes de l'économie comportementale. + Un poster de révision : une frise retraçant tous les courants de la pensée économique.

09/2021

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Histoire et Philosophiesophie

Frédéric Joliot-Curie et l'énergie atomique

Cette réédition met à la disposition du lecteur d'aujourd'hui le livre sur Frédéric Joliot-Curie, écrit par Pierre Biquard qui fut son camarade de promotion à l'Ecole de Physique et Chimie, son ami et collaborateur le plus proche. Cet ouvrage est bâti en deux parties, parcourant la trajectoire d'un scientifique hors du commun, marquée par le prix Nobel de Chimie avec Irène Joliot-Curie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle. une préface, Pierre Biquard évoque la vie et la personnalité de Frédéric Joliot-Curie, éclairée par de nombreux souvenirs personnels et de la vie de famille : goût des loisirs simples, passion de la recherche, création du Commissariat à l'énergie atomique, de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques et du Mouvement Mondial de la Paix. Grâce à un choix de textes de Frédéric Joliot-Curie sur la recherche, la valeur humaine de la science, l'importance de la recherche technique, la protection des personnels et la lutte pour la Paix, sont soulignées certaines constantes de ses idées nécessité de préserver la liberté du chercheur, conscience de la responsabilité des scientifiques et des limites de nos modèles de société qui l'ont conduit à l'engagement communiste, une vision de l'avenir. Conscient de ses responsabilités, le savant Frédéric Joliot-Curie insistait sur le fait que " c'est bien notre devoir de scientifiques de nous opposer à ces véritables détournements de la Science qui risquent d'obscurcir dans un grand nombre d'esprits la véritable fonction de celle-ci ". Cet ouvrage permet de découvrir le véritable humaniste que fut Frédéric Joliot-Curie parlant de l'énergie atomique, de la paix, des chercheurs ou des techniciens de notre temps, tout en se référant aussi bien à Homère, à Dante qu'à Victor Hugo.

06/2003

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Sociologie

L'Afrique au féminin. De la victimisation au leadership

L'auteur s'attache à montrer dans cette étude que la femme africaine a sa place et un rôle à jouer, non seulement en tant qu'être humain, mais aussi et surtout en tant que citoyenne libre. A ce titre, elle a le droit de participer à la discussion sur les questions relatives à la politique, à la gestion des affaires publiques, à la paix et au développement de l'Afrique. Certes, l'image traditionnelle de la femme africaine, placée volontairement à la périphérie de la gestion des affaires publiques par les hommes sur la base de prétextes culturels, a connu une légère amélioration ces dernières années. Pour preuves, parmi tant d'autres, madame Nkosazana Dlamini-Zuma a correctement dirigé la Commission de l'Union africaine du 15 octobre 2012 au 30 janvier 2017. Catherine Samba-Panza, chef de l'Etat de transition de la République centrafricaine du 23 janvier 2014 au 30 mars 2016, a réussi à maintenir la paix là où les hommes se déchiraient. Ellen Johnson Sirleaf est présidente de la République libérienne depuis le 16 janvier 2006 et la dirige avec une compétence incontestable. Le Prix Nobel de la Paix lui a même été décerné en 2011. Nonobstant cette percée remarquable de la femme africaine, l'auteur estime cependant que le débat sur le leadership féminin demeure d'actualité en Afrique. Partant d'une simple observation, il constate qu'à ce jour, les législations nationales, dans la majorité des Etats africains, prônent la parité ou l'égalité des droits entre l'homme et la femme, mais il n'en demeure pas moins vrai que les deux sexes participent inégalement à la gestion de la " RES PUBLICA".

12/2017

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Ouvrages généraux

Les figures mythiques

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce cinquième volume onze discours prononcés par des personnalités d'exception. 1. WOODROW WILSON, le 8 janvier 1918 Les quatorze points 2. PIERRE DE COUBERTIN, le 28 mai 1925 Testament sportif 3. ARISTIDE BRIAND, le 27 août 1928 La renonciation à la guerre HAILE SELASSIE I, le 30 juin 1936 Appel à la Société des Nations 5. JEAN XXIII, le 11 octobre 1962 Ouverture du concile Vatican Il 6. MARTIN LUTHER KING. le 28 août 1963 I have a dream 7. RENE CASSIN. le 10 décembre 1968 Discours d'acceptation du prix Nobel SALVADOR ALLENDE, le 1l septembre 1973 Mon sacrifice ne sera pas vain 9. ANOUAR EL-SADATE le 20 novembre 1977Discours devant la Knesset 10. NELSON MANDELA. le 10 mai 1994 Déclaration d'investiture 11. YITZHAK RABIN. le 4 novembre 1995 Le peuple israélien aspire à la paix

03/2024

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Variété internationale

Leonard Cohen

Leonard Cohen est un des plus grands poètes de la musique populaire. Ce beau livre présente à travers sa discographie complète sa vie étonnante et la complexité de son oeuvre Pendant un demi-siècle, avec sa voix de baryton, Leonard Cohen aura chanté l'amour et la haine, le sexe et la spiritualité, la guerre et la paix, l'extase et la dépression. Mais aussi et avant tout, la liberté. Liberté d'écrire comme il l'entendait, et liberté de sortir des disques lorsqu'il le voulait. Ou le sentait. Comme on se l'est rappelé grâce au Prix Nobel de Bob Dylan en 2016, les textes de certains chanteurs ont une puissance évocatrice et une poésie unique. Et le génie du Canadien tient à cette intrication entre la performance vocale, les arrangements et les paroles. Tout est inextricablement mêlé. On y trouve un mélange d'humour, d'humilité, de nihilisme, de désespoir et de joie intelligemment articulé par un homme qui avait ce pouvoir unique de tirer toute la poésie des mots, de mettre en lumière nos propres qualités humaines. En fait, Leonard nous a initié à la philo. Il nous a expliqué la beauté et la laideur du monde, et comment faire la part des choses. Et aussi distinguer le bien du mal, car il avait avant tout une belle âme. N'est pas seigneur qui veut. En quelque dix-huit albums, le Montréalais aura signé une oeuvre définitive, passionnante, riche et foisonnante, à laquelle il est utile - en ces temps où la perspective manque de plus en plus chaque jours -, de replonger. Aussi, redécouvrir ces tranches d'une vie étonnante montre que Leonard Cohen n'était pas le gars le plus sérieux du monde. Et sa discographie le prouve au-delà de toute espérance.

12/2021

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Généralités médicales

Karl Landsteiner. L'homme des groupes sanguins , Edition revue et augmentée

La découverte des groupes sanguins est à l'origine du prodigieux essor de la transfusion sanguine. Karl Landsteiner (1868-1943) eut un rôle fondamental dans cette avancée. On lui doit la découverte du principal système de groupes sanguins, les groupes ABO, en 1900-1901, mais aussi des facteurs M et N du système MNS et du système P en 1927. Enfin, il contribue avec Philip Levine et Alexander Wiener à la découverte du système Rhésus (1937-1940). Mais son oeuvre scientifique, immense, ne se limite pas aux groupes sanguins humains. Ses recherches ont aussi porté sur les groupes sanguins des primates, les mécanismes immunologiques de production des anticorps, la bactériologie, avec des études sur la syphilis et les rickettsies, la virologie, avec d'importants travaux menés en collaboration avec l'institut Pasteur de Paris sur la transmission du virus de la poliomyélite (1908-1913). En 1930, Landsteiner est lauréat du prix Nobel de Physiologie ou Médecine pour sa découverte des groupes sanguins chez l'homme. Né à Baden, près de Vienne, enfant unique d'une famille juive, Landsteiner a une jeunesse viennoise. Il est Docteur en Médecine en 1891, assistant dans les instituts d'hygiène puis d'anatomo-pathologie de la faculté de médecine et, en 1908, chef du service d'anatomo-pathologie ("prosecteur") d'un hôpital viennois. Il se marie en 1916 ; son fils, qui restera enfant unique, naît en 1917. Chassé par la misère de l'après-guerre et l'effondrement de l'Empire austro-hongrois, Landsteiner quitte Vienne pour La Haye en 1919, puis pour New York en 1922, où il prend la direction d'un laboratoire de recherche à l'institut Rockefeller. Il y travaille jusqu'à sa retraite officielle en 1939, et même jusqu'à sa mort.

02/2014

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Histoire internationale

Libéralisme et révolution antifasciste

Dans l'Italie des lendemains de la Première Guerre mondiale, de la prise du pouvoir par Mussolini et de l'établissement de la dictature fasciste, Piero Gobetti (Turin, 1901-Paris, 1926) a traversé en météore l'histoire et la pensée politique. Historien des racines du Risorgimento, traducteur, critique théâtral pour L'Ordine nuovo d'Antonio Gramsci, directeur de revues politiques et littéraires, éditeur publiant les principaux hommes politiques italiens du moment et les premiers poèmes d'Eugenio Montale (prix Nobel 1975), il a rêvé un protestantisme "sui generis" et prôné un libéralisme révolutionnaire et industrialiste dont il trouvait les racines - sans paradoxe - chez Kart Marx, Henry Ford et Martin Luther. Il a surtout incarné l'opposition au fascisme, et sa mort précoce a fait de lui un symbole sur lequel hommes politiques et journalistes transalpins débattent encore aujourd'hui. Parmi les multiples textes politiques publiés en quelques années par Piero Gobetti, pour l'essentiel dans sa revue La Rivoluzione liberale, soixante-dix articles et extraits d'articles écrits de 1922 à 1925 ont été sélectionnés ici : polémiques et mises au point, portraits ou descriptions. Comme une mosaïque, ces textes reflètent son engagement face au fascisme, fondé sur une intransigeance d'abord isolée, puis partagée par l'essentiel de l'opposition après juin 1924 et l'assassinat de Giacomo Matteotti. Ils permettent de suivre l'installation de Mussolini au pouvoir grâce à l'impuissance de ses adversaires, ainsi que l'évolution bouillonnante d'un très jeune homme, confronté à l'Histoire, l'affrontant, y brûlant sa vie. Ils dessinent aussi les contours d'un libéralisme très spécifique, propre à surprendre ceux qui rejettent ce courant de pensée comme ceux qui s'en réclament.

09/2010

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Santé, diététique, beauté

Cholestérol, non-coupable ! 2e édition

L'auteur a travaillé pendant 37 ans chez GSK. Il parle enfin ! Les maladies émergentes des vingtième et vingt-et-unième siècles font peur à tous ! Vous êtes en bonne santé et voulez le rester, ce livre vous intéressera ! Alzheimer, maladie de Chrohn, diabète, obésité, fibromyalgie, autisme, dépression, sclérose en plaques, athérosclérose, maladies cardiovasculaires, maladies auto- immunes et bien d'autres s'accroissent de manière inquiétante. Dans cet ouvrage, vous découvrirez que ces pathologies, considérées comme inévitables, incurables, chroniques, héréditaires, multifactorielles, ne sont pas dues à la fatalité, mais pour partie à des habitudes alimentaires peu adéquates. Des moyens existent pour prévenir, soigner, guérir et éviter ces fléaux qui nous guettent, mais on a délibérément laissé dans i'ombre des données scientifiques irréfutables qui nous permettraient d'avancer dans la bonne voie. Voilà environ un demi-siècle que l'on mène une guerre sans répit au cholestérol, sous prétexte qu'il est coupable des risques cardiovasculaires et autres maladies inflammatoires. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette théorie ne repose sur aucune preuve scientifique valable, mais sur une idéologie dictée par des intérêts économiques : vendre entre autres, des hypocholestérolémiants, en vous détournant des vrais coupables... à savoir les graisses partiellement hydrogénées "trans". L'auteur met en pièce "le mythe du cholestérol" et dénonce les prescriptions abusives d'hypocholestérolémiants (statines, hypolipémiants...). En effet, ce comportement prescripteur médical est en complète contradiction avec les études de Brown et Goldstein, deux prix Nobel, qui ont démontré scientifiquement et de manière irréfutable que l'hypercholestérolémie est la conséquence d'un manque de récepteurs sur les cellules, empêchant le cholestérol, via les LDL, d'y pénétrer. CQFD ! à vous maintenant de changer vos comportements alimentaires après lecture de ce livre !

07/2014

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Généralités médicales

Nos gènes, notre santé et nous

Nous sommes entrés, grâce au décryptage du génome humain, dans l'ère " post-génomique " et il est désormais possible de concevoir le développement d'une médecine largement fondée sur une approche individuelle et personnalisée du patient. Des thérapeutiques adaptées à l'interaction de la réalité génétique de l'individu et de son environnement devraient permettre d'accroître notablement la vie en bonne santé et de ralentir le vieillissement. De plus, cette médecine prédictive personnalisée, qui s'inscrit dans la voie ouverte par le professeur Jean Dausset, Prix Nobel de Physiologie et de Médecine 1980, autorisera une réduction importante des erreurs médicales, comme des troubles et effets indésirables liés à la médication actuelle. Après une présentation de l'état actuel du savoir, des pratiques et des lignes de recherche, et un examen de ce qu'il faut entendre par spécificité génétique individuelle, l'auteur développe dans une seconde partie les ressorts de l'approche individualisée et témoigne du possible concernant les maladies multifactorielles, les pathologies cardiovasculaires et les troubles psychosomatiques. Une attention spécifique est apportée aux problèmes d'ordre éthique que pose la mise en place de cette nouvelle médecine : comment éviter que le " plus " considérable lié à la prise en compte de la spécificité individuelle ne se retourne en une formule moins disante où l'" inégalité " génétique des individus déboucherait sur des soins inégalitaires ? Comment l'avantage de mieux diriger son rapport aux soins peut-il l'emporter sur l'angoisse de connaître les risques auxquels on est soumis ? Comment concilier le droit de chacun au savoir et le respect de la confidentialité ? Cet ouvrage entend à la fois informer des possibilités extraordinaires de la médecine prédictive, insuffisamment connues en France, et donner les clés essentielles pour que puisse être mené dans le maximum de transparence possible le débat de société qui s'impose.

11/2004

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Littérature étrangère

Blanche et Marie

Très jeune, Blanche Wittinan fut enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, où officiait le professeur Charcot, grand spécialiste de l'hystérie des femmes. C'est Blanche que l'on voit sur un tableau, lascivement effondrée dans les bras d'un assistant, offerte aux regards d'hommes tels que Strindberg, Freud ou Jung. Derrière elle, une brouette, clans laquelle on l'a amenée endormie. Des années plus tard, devenue l'assistante de Marie Curie, Blanche, brûlée par la radioactivité, sera amputée des deux jambes et d'un bras et se retrouvera dans une caisse en bois. Dans ses carnets, Blanche parle de fluide magique, de rapport entre radium, beauté, rayonnement de mort et d'amour. Marie Curie, plongée dans ses recherches, détentrice d'un premier prix Nobel puis d'un second, entame après son veuvage une liaison avec Paul Langevin, mais le scandale national l'oblige à l'exil. Désespérée, elle se confie à Blanche, qu'elle a prise comme assistante. Elle veut l'entendre parler de l'amour que lui vouait Charcot, des réponses que donnait Blanche, du meurtre qu'elle dit avoir commis. Des années de travail n'ont pas réussi à occulter la femme, l'amoureuse. Deux femmes, entre passion et recherche, enfermement et écriture. Devant Blanche et Marie, la porte d'un monde nouveau et énigmatique s'est ouverte, et de ce monde leur parviennent des signaux bleutés et scintillants, indiquant peut-être la voie vers la compréhension totale et scientifique de la nature de l'amour. Utilisant le Livre des questions, les carnets de Blanche, Per Olov Enquist nous conte une histoire d'ascension et de chute. Car si la lente dégradation des corps n'empêche en rien la passion qui dévore, arrive toujours un moment où le dialogue d'un être avec lui-même se fait monologue, quelques secondes, puis silence.

01/2006

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Economie

Quelle mondialisation ? Forum international des 13 et 14 novembre 2001

L'Académie universelle des cultures présidée par Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix, organise chaque année un forum international, au cours duquel les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines approfondissent un thème de société. En posant la question " Quelle mondialisation ? ", l'Académie a choisi de s'interroger sur un sujet souvent prétexte à des prises de position hâtives. Au fil des travaux, plusieurs points importants ont été mis en lumière : La mondialisation n'est pas un phénomène nouveau dans l'histoire de l'humanité. Elle ne consiste pas non plus en un simple alignement sur des valeurs et des méthodes occidentales, voire américaines. On assiste tout au long de l'histoire à de puissantes interactions entre les peuples et les cultures, et les mouvements actuels s'inscrivent dans cette tradition. La mondialisation n'est pas une tragédie. Elle a enrichi la planète du point de vue scientifique, technologique, humanitaire et culturel. Elle a apporté à beaucoup un mieux-être économique. L'un des problèmes cruciaux est celui du partage plus équitable des fruits de la mondialisation entre pays riches et pauvres, mais aussi entre les divers groupes humains au sein des nations. On ne peut écarter non plus les difficultés soulevées par le conflit entre les tentations hégémoniques des pays dominants et le droit universel au développement. Construire et encadrer la mondialisation est la réponse indispensable aux inquiétudes que suscite le phénomène. Le monde a changé depuis les accords de Bretton Woods. Des Etats ont secoué le joug de l'impérialisme, et des peuples ont proclamé leur aspiration à jouir de la démocratie et des droits de l'homme. Il faut donc chercher une solution politiquement responsable aux problèmes de régulation internationale, de liberté des mouvements et de préservation des identités culturelles.

06/2002

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Beaux arts

L'art, avec pertes ou profit ? Des compétences de l'art dans l'entreprise

On voit fleurir en Europe des entreprises arty à l'image des entreprises "éthiques" . Ainsi, la banque Neuflize OBC (France) et le groupe Lhoist (Belgique), producteur mondial de chaux, passent régulièrement commande auprès de photographes contemporains ; l'industriel Akzo Nobel (Pays-Bas) a créé une fondation qui accueille des artistes en résidence ; le groupe Teseco (Italie), spécialisé dans le traitement écologique des déchets, a mis en oeuvre un "laboratoire pour l'art contemporain" ; le Deutsche Guggenheim (Berlin), nouveau musée d'art contemporain, est issu d'une joint-venture entre la Deutsche Bank et la fondation Guggenheim. Cet intérêt, voire cette prédilection pour l'art touche les grands groupes comme les petites et moyennes entreprises. Pourtant, l'alliance ne va pas de soi. Dans quel (s) but (s) l'entreprise s'intéresse-t-elle à l'art ? Et avec quelle légitimité ? Quelle finalité l'art peut-il trouver dans le monde du travail ? S'y dévoie-t-il ? A ces questions les auteurs répondent en étudiant différents exemples européens et la particularité française : le pays de l'exception culturelle demeure aussi celui du mécénat modeste, en dépit de signes encourageants, telle la loi du 1er août 2003. Que l'entreprise soit utile à l'art et singulièrement à l'art d'aujourd'hui, les auteurs en sont cependant convaincus. Car ils ont enquêté à l'échelle européenne et relevé, pays par pays, des stratégies et des méthodes entrepreneuriales convaincantes : soutien de projets, production d'oeuvres, collections et fondations d'entreprise. Ils analysent cette capacité de l'art à jouer divers rôles : faciliter l'expression des identités, véhiculer des valeurs culturelles, enrichir le quotidien des salariés... Autant de raisons pour lesquelles l'oeuvre d'art exerce sur l'entreprise une attraction sans précédent.

03/2007

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Economie

DECHIFFRER LES GRANDS AUTEURS DE L'ECONOMIE ET DE LA SOCIOLOGIE. Tome 2 , Les héritiers

Ce tome 2 présente les auteurs majeurs de l'après-guerre dans les domaines de l'économie et de la sociologie : François Perroux, Milton Friedman, Friedrich Hayek, Pierre Bourdieu, John K. Galbraith, Albert Hirschman, Joan Robinson, Gunnar Myrdal ou Nicholas Kaldor. Connaître les travaux des économistes et des sociologues qui, par le passé, ont marqué l'histoire de leur discipline est un exercice imposé pour tous les étudiants ou lycéens en sciences sociales. Mais c'est aussi, pour les non initiés, un excellent moyen de comprendre la logique des débats actuels d'experts sur l'emploi, la croissance, les inégalités... Le parti de ce livre n'est donc pas celui de l'exhaustivité, mais de la clarté : après le tome 1 de Déchiffrer les grands auteurs de l'économie et de la sociologie (des mercantilistes à Schumpeter et Keynes), ce tome 2 présente les auteurs majeurs de l'après-guerre (François Perroux, Milton Friedman, Friedrich Hayek, Pierre Bourdieu, John K. Galbraith, Albert Hirschman, Joan Robinson, Gunnar Myrdal ou Nicholas Kaldor). Avec cette qualité de style qu'on lui connaît pour rendre vivantes et accessibles les analyses de spécialistes, Denis Clerc expose de façon remarquablement limpide l'originalité scientifique de chacun des auteurs sélectionnés, et leur polémiques - parfois vives - sur des débats toujours d'actualité : l'aggravation des inégalités nuit-elle à la croissance économique, comme le pense N. Kaldor ? Pourquoi J. Robinson, F. Hayek, M. Friedman ou J. Hicks plaident-ils pour, ou contre, l'intervention économique de l'Etat ? Peut-on relancer la croissance et l'emploi en créant de la monnaie ? Comment le prix Nobel A. Hirschman explique-t-il le rôle des idées et des mouvements sociaux dans l'évolution économique ? ... Des débats académiques qui n'ont rien d'académique !

09/1997

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Critique littéraire

Mishima

En 1970, à quarante-cinq ans, Yukio Mishima, le plus brillant écrivain de sa génération, auteur de quarante romans, dix-huit pièces de théâtre, vingt volumes de nouvelles et autant d'essais littéraires, à la fois metteur en scène, acteur, escrimeur d'élite et athlète, déjà trois fois pressenti pour le prix Nobel, horrifiait le monde entier en se suicidant en public par seppuku : après qu'il avait enfoncé un sabre dans son abdomen, un cadet qui l'assistait achevait le rituel en lui tranchant la tête. C'était la conclusion épique et sanglante d'une vie tout entière gouvernée par une quête éperdue de pureté et de sublime. Deux ans plus tard, John Nathan entreprenait la biographie de cette figure hors du commun, qu'il avait un moment fréquentée avant de s'en éloigner. L'ouvrage, paru voici un demi-siècle et republié aujourd'hui révisé et enrichi d'une préface inédite de l'auteur, reste un phare dans l'océan des études consacrées à l'auteur de Confession d'un masque. Nourri des témoignages directs de Mishima lui-même, de sa veuve, ses parents, ses proches et de nombreux documents jusqu'ici inaccessibles, il restitue le portrait complexe, volcanique, de cet homme à la volonté surhumaine. John Nathan décrit la vie apparemment ordinaire d'un époux et père épris d'absolu. Il explore le génie et la manière d'un écrivain aux multiples registres. Il interroge l'homosexualité et les pulsions masochistes qui l'habitaient, son obsession de la mort, son ambition de se constituer en légataire de l'idée japonaise du beau. Et il met en miroir le goût de Mishima pour les choses modernes et son attachement au legs impérial, comme son hostilité à la démocratie qui aurait spolié le Japon de son âme.

11/2020

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Critique littéraire

Albert Camus contre la peine de mort

Publié à l'occasion du trentenaire de l'abolition de la peine de mort (loi du 10 octobre 1981), ce recueil rassemble pour la première fois l'intégralité des textes d'Albert Camus sur le sujet. Il contient par ailleurs quelques textes inédits (principalement des lettres, personnelles ou collectives). La pensée du Prix Nobel 1957 a joué un grand rôle, à l'instar de celle de Victor Hugo au XIXe siècle, dans le combat abolitionniste : donner à lire l'ensemble des textes au travers desquels Albert Camus s'éleva contre la peine de mort signifie mettre en lumière un pan méconnu de la pensée intime et de l'activisme de l'auteur. Si Camus publie en 1957 ses "Réflexions sur la guillotine", bientôt incluses dans l'ouvrage collectif Réflexions sur la peine capitale, cet essai célèbre s'accompagne en effet d'une constellation d'écrits qui interrogent, analysent et dénoncent l'illégitimité du couperet. Documents inédits, lettres envoyées à titre privé, extraits de carnets, d'allocutions, d'écrits fictionnels et journalistiques connus se répondent ici pour révéler, dans sa complexité et sa profondeur, la préoccupation d'une vie : "sauver les corps". Ces textes d'invention et d'intervention retracent une conviction abolitionniste ébranlée à la Libération, mais qui n'en traverse pas moins résolument les plus sombres événements du XXe siècle : la dictature franquiste, la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile grecque et ses suites, les répressions perpétrées en Europe de l'Est sous l'égide du stalinisme, la guerre d'Algérie, etc. Camus ne se détourne d'aucune des questions pressantes de son temps, qu'elles soient politiques, historiques ou humaines. L'ouvrage se termine par un court essai d'Eve Morisi sur la peine de mort dans les romans de Camus.

10/2011

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Histoire de la chimie et de la

La nouvelle physique. Comprendre les lois ultimes du cosmos

" Yann Mambrini avait déjà montré ses talents de vulgarisateur [... ] il récidive en livrant encore un ouvrage très clair [... ] On est comblé". Le Monde Deux questions ne cessent de hanter l'être humain depuis qu'il a porté son regard vers le ciel : de quoi est fait le cosmos et quelles sont ses lois ? La physique a tenté d'y répondre tout au long du XXe siècle en redéfinissant des notions-clés comme l'espace, le temps et l'atome. Aujourd'hui, elle semble marquer le pas : saviez-vous que les particules élémentaires connues ne représentent que 5% du contenu de l'Univers ? Qu'il est en expansion accélérée sous l'effet d'une insaisissable énergie sombre ? Que l'on ignore toujours pourquoi le neutrino possède une masse ? Dans cette synthèse magistrale, Yann Mambrini pointe les failles qui limitent notre compréhension de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit. Il montre surtout que ces carences constituent les indices d'une "nouvelle physique ", au-delà des modèles admis de nos jours. De la théorie des cordes aux trous noirs primordiaux en passant par l'inflaton, la 5e force ou la matière noire, il nous explique les théories ultimes qui pourraient conduire à rebâtir, demain, tout l'édifice. "J'ai eu un très grand plaisir à lire ce livre. Yann Mambrini nous met au coeur de la nouvelle physique dans un langage simple, accessible à tous". Alain Aspect, prix Nobel de physique. Yann Mambrini est directeur de recherche au CNRS, théoricien au Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie à Orsay, et scientifique associé au CERN. Auteur notamment de Newton à la plage (Dunod, 2021), il est aussi magicien à ses heures.

03/2024

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Littérature érotique et sentim

Mes lectures érotiques. Morceaux choisis

La collection "Lectures amoureuses" de Jean-Jacques Pauvert, créée en 1996, est la collection de référence en matière de littérature érotique. Forte de plus de 180 titres (dont 85 préfacés par Jean-Jacques Pauvert). Cette anthologie présente l'intégralité des 85 préfaces écrites par Jean-Jacques Pauvert pour sa collection, suivies d'un extrait de quelques pages de chaque ouvrage. Elle peut-être lue aussi bien par des connaisseurs du genre, qui y trouveront un éventail très complet de textes triés et commentés par le spécialiste de l'érotisme. Mais elle peut également constituer une première approche particulièrement fine et variée pour un public novice, qui souhaite aborder cette littérature entre les mains du meilleur guide possible. Outre les grands classiques du genre - La Philosophie dans le boudoir, Thérèse Philosophe, Gamiani, Trois filles de leur mère -, il s'agit également de faire découvrir des textes rares - ainsi Ma vie secrète, seule édition de poche de ce monument de la littérature anglaise, Qu'est-ce que Thérèse ? ou Le Supplice d'une queue. Nombreux sont les textes - parfois prétendument - anonymes, tels Mademoiselle M..., chef d'oeuvre de perversité ayant circulé sous le manteau et dont seuls deux exemplaires furent retrouvés. La collection accueille aussi des auteurs contemporains, dont le fameux Esparbec, Emmanuelle Arsan, auteure de la série éponyme, ou le poétique Paul Verguin.

10/2015

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Littérature étrangère

La tête de Lénine

La Tête de Lénine est un livre marquant dans l'histoire de la littérature : cette satire féroce paraît pour la première fois à Paris en 1972, de manière anonyme. Son auteur vit alors en URSS, où il est très actif dans le samizdat. Réédité chez Laffont en 1982, l'ouvrage participe sans conteste à la déstabilisation de l'Empire soviétique. Dans sa préface à l'édition de 1982, Alexandre Zinoviev écrit : « Ce petit livre est paru à Moscou en samizdat il y a quelques années et il a produit immédiatement une forte impression dans le milieu des lecteurs de la littérature proscrite. Je sais qu'il y circule toujours avec le même succès. Et cela ne m'étonne pas. Je suis en effet convaincu que tout propos sérieux et objectif sur la littérature russe des années 1960 et 1970 ne peut plus, désormais, ignorer La Tête de Lénine. » Dans ce bref roman, un jeune pickpocket moscovite, las de dérober des portefeuilles, décide un jour de voler la tête de Lénine dans le mausolée de la place Rouge. Il y réussit – ce qui n'étonnera personne. Ce qui est étonnant, et encore plus subversif, ce sont les rebondissements qui s'ensuivent… Chez Nicolas Bokov, les statues sont renversées, les masques des puissants arrachés et les institutions ébranlées.

03/2017

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Littérature française

Dionè

Bertrand McCarroy se passionne pour la poésie alors qu'il est encore adolescent. A 20 ans, il écrit ses premiers poèmes, découvre la Scandinavie, ses paysages, sa littérature et sa civilisation, source d'inspiration. A 24 ans, il fait une rencontre décisive : le doyen d'une faculté de philosophie qui l'initie aux études médiévales, études qu'il alternera avec des responsabilités croissantes en entreprise, puis dans des fonctions d'associé en cabinet de Conseil. En 2007, il soutient une thèse en Sorbonne, en Histoire de la Philosophie. Il dédie aujourd'hui son temps entre l'écriture et le conseil en management. Une dizaine de recueils, et quelque cinq cents poèmes ont été écrits sur une période de trente ans. S'il reste toujours séduit par l'esprit de la littérature nordique et sa grande proximité avec la nature et un certain goût de la radicalité, d'autres influences traversent son écriture : la littérature russe, Baudelaire, Apollinaire, Paul Eluard, Yves Bonnefoy et Ungaretti, Montale, Neruda, Paz, les Haïkus, et plus récemment la poésie persane, en particulier Rûmî et Forough Farrokhzad. Ses poésies nous transportent par un jeu d'images, de voyages et de figures féminines, de musiques, vers un Absolu transcendant caché. Une quête, une soif d'infini et d'amour s'exprimant dans un monde qui s'effondre.

09/2018