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Littérature française

Bella Ciao

Myléna en avait assez. Je n'ai pas attendu qu'elle me largue, c'est moi qui suis parti. Au bord de l'océan, pour en finir. Quand j'ai repris pied sur le rivage, j'étais dessoûlé, nu comme une bête et ne possédais plus rien. Passé un rideau de pins, on voyait des vignes. J'y ai trouvé un emploi d'ouvrier agricole. Franck ne m'a pas épargné, avec lui on ne prend guère de gants. Les mains deviennent comme des pelotes d'aiguilles. J'ai continué à boire. J'ai appris cependant à travailler sans relever la tête. Est-ce ainsi que les hommes vivent? Oui, s'il y a un espoir au bout. Le mien était de regarder mes enfants en face. Et de reconquérir ma belle.

08/2009

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Littérature française

Le Parisien

" Bonjour. J'ai trente-trois ans et depuis deux ans et demi je n'ai plus de cerveau. La raison en est simple, je suis tombé amoureux. J'étais blasé et cynique, je ne croyais en rien. Elle, elle était très belle mais avait dans le regard comme un genre d'étincelle. Je compris plus tard que si moi j'étais un peu con, eh bien elle, elle était complètement barge. Voici le récit de mes six derniers mois, présenté sous la forme d'un journal. Ainsi mon intention est de vous faire partager ce qui anime une passion amoureuse et ses effets désastreux sur l'organisme. Ecrire ce livre fut mon salut, ou pas. C'est bien simple, je n'avais pas d'autres solutions. C'était écrire ou mourir. Ou pas... "

08/2009

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Littérature étrangère

Je ne t'ai pas vu hier dans Babylone

" Il doit être minuit parce que les bruits, ceux du jardin, ceux de la maison et ceux de ma femme qui a fait partir les chiens en les fouettant légèrement avec une branche. - Fichez-moi le camp. Elle a attaché la chienne en chaleur dans le garage et je parie qu'elle s'est couchée parce que pas de lumière dans le couloir ni dans la chambre dans laquelle je ne pénètre plus depuis des siècles, je reste ici très loin d'elle avec tout ce silence et cette obscurité entre nous, pas de froissement de draps ni une latte du lit quand elle change de position, les lampadaires d'Evora de l'autre côté de la maison, par cette fenêtre des bruyères, même mon reflet a disparu sur les vitres ".

09/2009

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Science-fiction

Magic Cottage

" Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible... C'est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l'amour qui nous unissait, c'est devenu la magie suprême... Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c'est là qu'intervient la mauvaise magie... Aujourd'hui encore, j'ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant... "

09/2010

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Littérature française (poches)

Mon père. Inventaire. Suivi de Une leçon de savoir-vivre

" Pendant ces travaux d'inventaire, tout en taillant et retaillant dans la fragile étoffe qui s'effiloche si vite, j'ai laissé venir à moi bien des souvenirs d'enfance, d'adolescence et, pourquoi le cacher, du troisième âge aussi. J'ai même rédigé en guise de note de lecture une sorte de conférence consacrée à la haine criminelle coiffée d'un chapeau de médecin que j'ai intitulée Une leçon de savoir-vivre. Titre qui aurait parfaitement convenu à l'ensemble de l'ouvrage si je n'avais pas fait le choix préalable de Mon père. Inventaire. Cette Leçon, que vous trouverez en fin de volume, ce collage de textes ignobles, m'a paru un autre chemin - toujours l'arlequinade - pour évoquer et honorer la mémoire de mon père. "

02/2010

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Littérature française

CapharnaHome. 10 nouvelles sur la maison

Imaginez que vous vous installez sur le divan de votre psychanalyste, lequel, au lieu de vous suggérer de parler de votre mère, vous murmure: " Parlez-moi de votre maison ". Vous allez dire que cela revient au même, et certains auteurs, parmi tous ceux qui ont participé à l'écriture de ce recueil, vous donneront raison. Sans divan ni objectif thérapeutique, ils ont creusé et mis au jour de vieilles bâtisses où flottent des odeurs d'enfer ou de paradis perdu. D'autres ne l'ont pas entendu de cette oreille, et ont bâti des demeures résolument fictionnelles, emplies des échos de la fête, du rêve ou de la réclusion. Soucieux d'éviter la monotonie des zones pavillonnaires, nous les avons accolées les unes aux autres dans une enfilade hétéroclite où chaque façade a son visage.

01/2010

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Littérature étrangère

Je me souviens de Maria. Edition bilingue français-grec

" Au moins, m'a-t-elle demandé, tu as aimé la musique ? Ah, beaucoup madame, au dernier acte, quand elle est sur son lit à l'agonie et que le jeune homme vient la voir, j'ai fondu en larmes. Tu sais pourquoi tu pleurais ? a-t-elle dit les yeux rivés sur moi. Elle avait une façon prodigieusement insistante de vous regarder tout en ayant l'air distrait. " Comment se peut-il qu'un jeune Corfiote de dix-sept ans, serveur à l'hôtel de Grande-Bretagne, ait connu de près Maria Callas et l'ait entendue chanter pour lui seul ? Trente ans après, Alfredo, tel est son nom, parvenu à la cinquantaine et devenu patron de restaurant, livre l'histoire à un journaliste venu l'interroger dans son île natale.

10/2005

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Littérature française

Une fin d'après-midi dans les jardins du zoo

" Une fin d'après-midi dans les jardins du zoo. Au regard qu'elle a posé sur moi, j'ai compris qu'elle me prenait pour quelqu'un d'autre. Elle avait commandé un grog. Elle a dit : Quentin. J'ai répondu Oui. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Si j'avais dit Non, l'histoire aurait été finie avant de commencer. Ça a duré une semaine. Les cinq premiers jours, je les passe avec elle à Paris, sous la neige. Le sixième jour, je suis à Bamako. Le septième, j'ai rendez-vous avec Quentin, en fin d'après-midi, dans les jardins du zoo. Quentin est mon meilleur ami. Peut-être vais-je enfin comprendre ce que je suis venu faire ici. " Bernard Chambaz.

03/2000

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Littérature française (poches)

Coco Dias ou La porte Dorée

C'est un roman vrai. Je ne suis pas Valérie Nolo, mais j'ai vraiment rencontré, il y a plus d'un an maintenant, Coco Dias, danseur de tango. Et il m'a fait exactement la même proposition que dans le roman : si tu écris sur moi, je t'apprends à danser. Bien qu'en train d'écrire autre chose, j'ai accepté ; je savais que plus jamais on ne me ferait une proposition pareille. Voilà donc une histoire qui se déroule à Paris, à la Porte Dorée, et à Buenos Aires. Je pourrais dire aussi : voilà l'histoire d'un danseur de tango qui se confond avec l'histoire du tango. Ou bien : voilà l'histoire d'une femme qui comprend enfin ce que c'est que tenir un homme dans ses bras.

01/2009

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Littérature française

Les Criants

" A mon arrivée, Frédérique m'avait dit : " Ecoute-moi, Blanche, ne leur tourne jamais le dos, et si tu as peur un jour, sauve-toi avant qu'ils ne s'en aperçoivent. " Et puis aussi : " Ils laissent tomber leur vie à tes pieds pour que tu la ramasses. Si c'est trop lourd, tu laisses par terre, sans ça c'est la tienne qui tombe avec. " " " Ils ", les " Criants ", ce sont des fous, de simples fous, de pauvres fous, des démolis, des abandonnés. Blanche, la narratrice de ces récits, est infirmière dans un centre médico-psychologique à Paris. Pour décrire le malheur ordinaire, elle sait trouver les mots sobres, compatissants : des mots blancs comme son prénom. Ses histoires, ses portraits, sont autant de procès-verbaux de la détresse quotidienne.

03/2002

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Littérature française

Avec enfant

" Il arrivera le jour où je penserai que tu es finalement devenue comme ces petites adultes qui attendent leurs copains à la rotonde du parc Monceau avec, sur le dos, tout ce qu'il faut pour appartenir à la tribu des grandes filles modernes et consentantes qui n'ont en tête que des détails sans importance. Heureusement, et avec le temps, tu ne représenteras pour moi qu'une lointaine et fâcheuse expérience ponctuée de souvenirs pénibles quand tu te sentiras tenue de revenir nous voir le dimanche (si je dis nous, c'est par optimisme car il se peut que je vieillisse indépendamment de ta mère et que tu sois alors obligée de venir me visiter dans cet appartement miniature et sale que j'occuperai, ce qui ternira ton humeur pour la journée). "

04/2009

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Littérature française (poches)

Tu seras une femme, ma fille

J'aimerais tant que tout soit possible. Être fille et ne pas faire souffrir ma mère, être mère et protéger mes filles, être femme et chérir la petite Nathalie en moi, être sage et demeurer folle, [...] gouverner sans être solitaire, être publique et cependant comprise, me savoir futile et toutefois utile. Être libre, et attachée à toi. N. R.Dans ce roman autobiographique, l'auteur se livre sans tabous. Son enfance, sa famille, ses amours, ses amitiés, ses filles, ses ambitions personnelles et professionnelles, ses douleurs, ses passions... Servi par une écriture sensible et poétique, ce récit à la voix singulière, grave et léger, est avant tout l'histoire d'une femme, de ses combats pour se construire et devenir ce qu'elle est : libre, entreprenante, à la fois mère, amante et séductrice.

11/2012

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Religion

Thérèse Cornille. Fondatrice des foyers Claire Amitié

Thérèse Cornille (1917-1989), militante chrétienne, ouvre à Roubaix, en 1946, un foyer pour jeunes ouvrières en difficulté. Sa ligne directrice tient en deux phrases : " Chez nous, on était pauvres, mais on s'aimait " et " Pour moi, le Seigneur et les jeunes, cela ne fait qu'un ". Ainsi commence l'histoire des foyers Claire Amitié qui existent désormais en France, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Une éducation globale, fondée sur un amour attentif à chaque personne, est assurée par un ensemble d'animatrices et de collaborateurs, unis en une association de laïcs chrétiens. Les jeunes peuvent ainsi, dans le respect des convictions de chacune, découvrir la source de l'amour qui les entoure. Ce petit livre nous fait découvrir les fondements spirituels de cette aventure.

05/2005

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Littérature française (poches)

A la recherche du temps perdu Tome 2 : A l'ombre des jeunes filles en fleurs

Tout d'un coup, dans le petit chemin creux, je m'arrêtai touché au cœur par un doux souvenir d'enfance : je venais de reconnaître, aux feuilles découpées et brillantes qui s'avançaient sur le seuil, un buisson d'aubépines défleuries, hélas, depuis la fin du printemps. Autour de moi flottait une atmosphère d'anciens mois de Marie, d'après-midi du dimanche, de croyances, d'erreurs oubliées. J'aurais voulu la saisir. Je m'arrêtai une seconde et Andrée, avec une divination charmante, me laissa causer un instant avec les feuilles de l'arbuste. Je leur demandai des nouvelles des fleurs, ces fleurs de l'aubépine pareilles à de gaies jeunes filles étourdies, coquettes et pieuses. " Ces demoiselles sont parties depuis déjà longtemps ", me disaient les feuilles.

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Littérature française (poches)

Douleur d'août

Ma très chère amie analyste (Germaine dans La Maison de Jade) vit ses derniers jours. De son côté, mon bon compagnon le chien approche de sa fin. Le soleil a beau briller sur la Charente, je le vois cerné d'une brume sinistre. Pourtant les roses continuent de s'épanouir et mes promenades avec mon père ont la lumière de l'été en Saintonge. A Paris, la réalisatrice achève dans la fièvre le montage de son film tiré de La Maison de Jade. Quel choc j'ai ressenti, fin juillet, à découvrir sur l'écran mon grand amour devenu celui d'une autre ! La Star et son jeune partenaire ont pris notre place, à Bernard et à moi ! Je me sens comme dépossédée. Germaine m'avait dit : " Lâche les choses, garde les mots.

03/1995

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Critique littéraire

Arthur Schnitzer

" Votre déterminisme comme votre scepticisme - que les gens appellent pessimisme - votre sensibilité aux vérités de l'inconscient, de la nature pulsionnelle de l'homme, votre dissection de nos certitudes culturelles conventionnelles, l'arrêt de vos pensées sur la polarité de l'amour et de la mort, tout cela éveillait en moi un étrange sentiment de familiarité. (Dans un petit livre écrit en 1920, Au-delà du principe de plaisir, j'ai essayé de montrer qu'Eros et la Pulsion de mort sont les forces originaires dont le jeu opposé domine toutes les énigmes de l'existence.) J'ai ainsi eu l'impression que vous saviez intuitivement - ou plutôt par suite d'une auto-observation subtile - tout ce que j'ai découvert à l'aide d'un laborieux travail pratiqué sur autrui. " Sigmund Freud.

01/2005

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Poésie

Rimes symphoniques

"Je n'ai plus d'amour, je n'ai plus de haine Tout s'est arrêté quand elle est partie". Poète torturé par la mort de la femme aimée, Georges Roulot poursuit dans ce nouveau recueil son écriture du deuil et rend compte par là même d'une sorte de déconnexion de son moi avec le monde... Et pourtant, au coeur de ces ténèbres et de ces ombres intérieures, percent parfois une éclaircie, une soudaine attention à l'autre. Comme un battement de coeur qui se fait plus fort... Comme un retour à la vie qui s'amorce. Tiraillée entre ces deux pôles, cette oeuvre, où s'exprime toujours la délicatesse de l'écriture poétique de Georges Roulot, laisse ainsi peut-être entendre un tournant d'importance dans sa production littéraire...

07/2014

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Poésie

Pastels anciens

« L'eau qui nous lie, l'eau bienheureuse L'eau lente des amours changeantes Laisse aller vos paroles lasses Languissamment et je vous suis... Je me change en Océanide Mais ce n'est pas moi l'ondoyante Je ne suis que la délaissée Des sillages aux fleuves inconstants... » Au cœur de ce recueil poétique, la nostalgie... Ce creux entre soi et ceux qui ne sont pas là, entre les amoureux qui s'éloignent ou s'attendent... Ce sentiment lancinant lié à l'ailleurs. Ce thème, que l'on peut qualifier de classique, D. Le Cam le traite pourtant de manière singulière, tissant ses poèmes comme l'on compose des chansons et des ritournelles, nous transportant ainsi dans une œuvre à l'atmosphère entêtante, où la mélancolie se teinte de douceur, voire de suavité.

09/2014

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Musique, danse

IL ETAIT UN PIANO NOIR... Mémoires interrompus

Plus jamais je ne rentrerai en scène. Je ne chanterai jamais plus... Un soir de 1993, au Châtelet, mon coeur, trop lourd de tant l'émotion, a brusquement battu trop vite et trop fort, et, durant l'interminable espace de quelques secondes où personne, j'en suis sûre, ne s'est aperçu de rien, mon corps a refusé d'obéir à un cerveau qui, d'ailleurs, ne commandait plus rien. J'ai gardé, rivée en moi, cette panique fulgurante pendant laquelle je suis restée figée, affolée, perdue. J'ai dû interrompre le spectacle pendant quelque temps, puis définitivement... Durant deux ans, j'ai fait le deuil d'une partie de ma vie qui venait brusquement de se terminer. Ecrire, aujourd'hui, est un moyen de continuer le dialogue". BARBARA, 27 avril 1997

09/1998

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Histoire de France

Vingt ans en 40

" J'ai le sentiment d'être né trois fois : en 1920, des jeunes amours de mon père qui avait gagné la guerre ; puis, en 1940, de ses amours mortes parce qu'il l'avait perdue ; en 1947 enfin, ayant découvert une source de vie nouvelle dans une rencontre avec le Général. Trois naissances, deux pères : leurs rapports, entre eux et avec moi, sont la trame de ce récit. Cela fait penser à une histoire de famille. Je me crois bien placé pour la raconter. " Dans cet ouvrage, l'auteur raconte son itinéraire intellectuel et affectif de 1940 à 1947, date à laquelle il entre en politique au côté du général de Gaulle dont il deviendra jusqu'à la fin le collaborateur le plus fidèle et le plus constant.

11/1999

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Policiers

Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien

Tu es partie vers un ailleurs. Tu es partie et, pourtant, tu es encore là. Je le sens, je te sens. Tu rodes sur la fête comme ces esprits que tu redoutais. Et tu cries vengeance. Et moi, ton ami, ton amoureux, qui ne serai jamais ton amant et encore moins ton mari, j'entends ce cri comme tous les hurlements que... Ma belle amie, l'amour de ma vie, ma dame blanche, puisque les "esprits" ne feront rien, je te vengerai. Je t'en fais la promesse. Puis je te rejoindrai. Mais avant, j'attendrai jusqu'à ce qu'il n'en reste rien... Une intrigue bien construite servie par un style efficace, font de ce polar un roman qu'on ne lâche pas et dont on se souviendra.

03/2017

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Critique littéraire

Ibsen

" Pour moi, ce fut une question de droits de l'homme. Et si vous lisez mes livres attentivement vous vous en rendrez compte. Il est évidemment souhaitable de résoudre le problème des femmes, mais cela n'a pas été mon seul objet. Ma tâche a été de faire le portrait d'êtres humains. " Usant d'une langue très peu répandue, né dans un petit port du sud de la Norvège, apprenti pharmacien dans sa prime jeunesse, Henrik Ibsen (1828-1906) est devenu l'auteur dramatique le plus discuté et le plus controversé de son époque. Idolâtré par James Joyce, George Bernard Shaw et Henry James, il est tenu aujourd'hui pour l'un des dramaturges majeurs de tous les temps. Son parcours de génie et de labeur est une étonnante odyssée artistique.

02/2006

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Musique, danse

Temps liés avec Noureev

"Il y a mon Noureev, ton Noureev, son Noureev, notre, votre, leur, à chacun le sien. Pour moi il était tout à la fois, j'ajouterais qu'il avait même, ce qui est rare, le don de l'amitié. Si j'écris ce petit livre sur mon ami Noureev, c'est pour me retrouver près de lui et faire revivre quelques instants de travail et de complicité que nous avons partagés. Surtout pas de langue de bois pour raconter une star. empaillée qu'il n'a jamais été, mais un homme brûlant la vie par le travail, l'humour ravageur qui déstabilisait son interlocuteur, l'amour de son art et de la vie dans laquelle il mordait à pleines dents, avec excès, jusqu'à en mourir." R.P.

11/1998

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Psychologie, psychanalyse

Les attaques du corps à l'adolescence. Approche psychanalytique en clinique projective

A l'adolescence, le familier n'a de cesse de côtoyer l'inquiétant. Le corps, lieu d'incarnation des transformations à l'oeuvre, devient alors l'objet d'un recours privilégié qui cherche à suppléer aux fragilités de contenance et d'intériorisation psychiques. La contrainte pour l'adolescent d'en passer par l'attaque de son corps, forme de retournement de la violence pulsionnelle contre le moi, indique la force des enjeux narcissiques et objectaux. Cet ouvrage, né de l'expérience clinique de l'auteure, interroge, en référence au modèle psychanalytique et aux apports de la clinique projective, les particularités des enjeux psychiques qui sous-tendent ces conduites d'attaque du corps à l'adolescence, quand il y a un recours spécifique aux scarifications, et ce, dans la diversité des organisations psychopathologiques.

08/2018

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Littérature française

Tumulte

Le 1er mai 2005, venu de nuit à ma table de travail pour cause d'insomnie, j'imagine une sorte de livre fait tout entier d'histoires inventées et de souvenirs mêlés, ces instants de bascule dans l'expérience du jour et des villes, écriture sans préméditation et immédiatement disponible sur Internet. Même, je le voulais anonyme. Je découvrais progressivement qu'il s'agissait pour moi d'une étape importante, d'un renouvellement. Finaliser chaque jour un texte oblige à ce que les censures qu'on ouvre, les pays fantastiques qu'on entrevoit, on les laisse aussitôt derrière soi. Alors naissait un livre fait de ces chemins accumulés, un défrichement imprévu, soumis à la friction du monde et des jours. Est-ce que ce n'est pas aussi tout cela, le roman ?

08/2006

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Histoire de France

Portrait du colonisé précédé de Portrait du colonisateur

" J'ai entrepris cet inventaire de la condition du colonisé d'abord pour me comprendre moi-même et identifier ma place au milieu des autres hommes Ce que j'avais décrit était le lot d'une multitude d'hommes à travers le monde. Je découvrais du même coup, en somme, que tous les colonisés se ressemblaient ; je devais constater par la suite que tous les opprimés se ressemblaient en quelque mesure. " Et Sartre d'écrire : " Cet ouvrage sobre et clair se range parmi "les géométries passionnées" : son objectivité calme, c'est de la souffrance et de la colère dépassée. " Cet essai est devenu un classique, dès sa parution en 1957 : il soulignait combien les conduites du colonisateur et du colonisé créent une relation fondamentale qui les conditionne l'un et l'autre.

11/2002

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Policiers

Les nouvelles aventures de San-Antonio : Vingt Mille Noeuds sous les mers. Roman suffocant

Tu y crois, toi, au meurtre en vase clos ? Moi non plus. C'est bien pour en avoir le cœur net que je t'entraîne avec Béru en plongée à bord du Fanfaron, le fleuron des sous-marins atomiques. Figure-toi qu'un drôle de mariolle s'est mis en tête de décimer notre marine nationale en commettant des crimes impossibles. Classée secret défense, cette affaire n'aurait jamais dû être portée à la connaissance de la populace. Seulement j'étais là, et quand je suis là, macache pour les cachotteries d'Etat ! Question gonzesses, te caille pas la laitance, j'ai tout prévu. J'embarque jamais sans mon nougat, même pour Montélimar. Bienvenue dans ce roman suffocant au pays des calamars géants. Suspense et gaudriole garantis, fais confiance !

10/2006

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12 ans et +

L'effet papillon Tome 2 : Archimède

" Nos photos sont accrochées au mur... Une nouvelle fenêtre est ouverte... " Certaines pages sont difficiles à tourner, certains envols durs à prendre. Il y a ces libertés tellement douloureuses à acquérir. Alexandre et Jamie le savent mieux que quiconque, rien n'est jamais véritablement acquis. A Bordeaux, entre leurs amis, leur nouvelle vie d'étudiants, les jalousies et les difficultés laissées sur leur chemin, ils avancent dans les dédales d'un avenir incertain. Ils tombent, s'accrochent, se cherchent dans un quotidien où subsiste une seule certitude - leur amour. C'est un second battement d'aile... Comme l'ombre tapie derrière un regard. Un nouvel effet papillon... Comme leurs mains qui se touchent. " Il y a cette photo de moi... Cette porte qui se referme... Ce second souffle... "

03/2015

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Littérature française (poches)

Petit éloge de la haine

Moi, écrire un éloge de la haine ? Impossible : La haine, le mot même me tait froid dans le dos. Pourquoi alors n'ai-je pas proposé de parler de l'amour lorsque l'on m'a demandé de participer à l'aventure des "Petits éloges". Parce que, peut-être, je n'avais rien à en dire. La haine, j'ai essayé. Ca donné :. Un clochard qui pousse au crime. une souris qui sépare un couple, des peluches qui détruisent des enfants, une radio qui provoque des gifles, un papier peint qui effraie, une jupe qui mène à la déchéance, un chef qui perd Ie contrôle, une phrase atrocement vulgaire qui permet de continuer à vivre. Petit éloge de l'écriture de la haine serait un titre plus approprié. me sais-je dit pour me rassurer

09/2008

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Littérature française

L'origine de la fuite

""Cette force dont tu parles, et que moi j'appelle 'magie', je sens qu'elle émane de la mémoire de l'océan... de l'origine... et cela n'a rien d'humain ni de culturel... La mémoire des étoiles, peut-être ?"Lui, sans ironie : "La marijuana te rend lyrique. . ". Elle, soulagée : "Et obsédée sexuelle. . ". Elle joint l'acte à la parole par une série de caresses ciblées qui prolifèrent, débordent, et déclenchent une riposte renversante d'Arthur... Le rocher est plat mais dur, ils se font mal au dos et aux genoux en se faisant du bien. Devant eux, un halo rouge nimbe l'horizon, des formes toujours sombres se précisent, éparpillées, ici une cheminée, là une énorme butte, en arrière-plan une colonne effilée ; bientôt le soleil colorera les pierres".

09/2000