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Policiers

Signé Mountain

Cliff Hardy est engagé par son vieil ami Terry Reeves, propriétaire d’une entreprise de location d’automobiles, pour remonter la piste d’un gang de voleur de voitures bien organisé, dont les membres jonglent avec les faux noms, les fausses adresses et les chèques en bois. Heureusement, une caméra de surveillance a pu photographier le dernier voleur alors que Cliff était présent, ce qui lui permet de reconnaître un certain Bill Mountain. Sauf que ça ne colle pas : Mountain, personnalité de la télé, n’a rien d’un voleur de voiture. Comment a-t-il pu s’acoquiner avec une bande de criminels ? Hardy se rend chez Mountain, mais celui-ci a disparu. Sa petite amie, Erica Fong, décide de l’aider. Le tandem découvre bientôt des choses de plus en plus bizarres et de plus en plus dangereuses…Cliff Hardy est un digne descendant de Spade et de Marlowe, et ce n’est pas pour rien que Peter Corris a été surnommé « le Chandler australien ». Signé Mountain est son dixième roman publié chez Rivages, et le neuvième du cycle Cliff Hardy (Des morts dans l’âme, Le Garçon merveilleux et en 2001 Le Grand plongeon). Pour tous les fans de hardboiled.« …des histoires intelligentes, des apartés pleins d’ironie, une langue rugueuse mais inventive. »Canberra Times« De Corris, on peut dire : ‘En une phrase, le lecteur est embarqué’. »The National Times (Australie)

09/2010

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Littérature française

Faits Tome 3 : Suite et fin

A une terrasse de café, un homme s'interroge sur l'étrange résonance des talons féminins. Un écrivain ne peut travailler que dans sa chambre noire de photographe amateur. Une femme de soldat s'inquiète, contre toute logique, des bonnes nouvelles qu'elle reçoit du front. Un peintre et un saxophoniste new-yorkais échangent leur montre. Une colombe ne quitte le chapeau d'un prestidigitateur que pour disparaître à jamais. Des informations très précises nous renseignent sur l'élevage intensif du porc comme sur la genèse du K. 540 de Mozart. Tels sont quelques-uns des thèmes abordés dans ce dernier volume de la trilogie commencée avec Faits (Lecture courante à l'usage des grands débutants) et poursuivie avec Faits, II. De chapitre en chapitre, de fait en fait, le lecteur, pas plus que dans les volumes précédents, ne peut imaginer où le mènera l'auteur. En ce sens, ouvrir Faits, III est bien une aventure. On peut voir dans ces pages denses, souvent réduites au strict énoncé de faits aisément vérifiables, une incapacité, ou une répugnance, à ordonner un récit selon les critères habituels de la narration. La prolifération des thèmes abordés dans les 275 chapitres de cette trilogie, la multiplicité des lectures possibles, les notes en fin de volume, inhabituelles dans des ouvrages littéraires et qui témoignent d'une volonté de regarder notre époque au plus près, font de ces trois livres une entreprise et une aventure littéraires en tout point singulières.

10/2010

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Critique littéraire

La grande affaire du Petit Chose

"Trop longtemps délaissée, considérée de façon superficielle, l'oeuvre de Daudet demande à être prise au sérieux, à être étudiée à l'aide de tous les outils dont peut disposer la recherche littéraire. C'est ce qu'a bien compris Jean Le Guennec. Soumis à ses interrogations, ces textes qui, sous l' effet de l'accoutumance, semblaient dépourvus de tout mystère, révèlent des dessous dont on ne soupçonnait guère l'existence. A première vue, rien de commun entre Le Secret de Maître Cornille, L'Elixir du Révérend Père Gaucher et Le Poète Mistral. Pourtant ces trois contes offrent autant de variations sur un même schéma. Maître Cornille s'acharne à nier la ruine du moulin. Le père Gaucher, grâce à la fabrication de son élixir, tire le couvent d'un état misérable. Et l'auteur assimile l'entreprise poétique de Mistral à la réédification d'un palais provençal en ruines. Ces rapprochements précis et ingénieux rendent sensible la parenté profonde qui unit ces textes. Ce n'est pas le moindre intérêt de cet ouvrage que de nous donner l'impression d'accompagner pas à pas l'auteur dans son cheminement, de buter contre les mêmes faits troublants, de participer à la mise au point d'une interprétation qui fait jaillir le sens en saisissant la logique qui préside à l'agencement de tout un système de relations. Alors on découvrira pleinement tout ce que ces analyses ont de neuf et de convaincant." Roger Ripoll

03/2006

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Littérature étrangère

Mr Phillips

Mr. Phillips, c'est vous, c'est moi, l'homme de la rue, le " petit homme " de Gogol, que rien ne distingue de ses voisins - ni ses préjugés, ni ses tabous, ni ses phobies, ni ses fantasmes - et qui voit soudain le ciel lui tomber sur la tête le jour où l'entreprise qu'il a diligemment servie pendant plusieurs décennies le licencie sans cérémonie. Ce Monsieur-Tout-le-Monde, à la cinquantaine bedonnante, va mettre à profit sa première journée d'oisiveté forcée pour s'offrir une promenade dans le Londres d'aujourd'hui et découvrir sa ville, ses congénères, leurs richesses, leurs faiblesses ou leurs bizarreries. La banalité tout apparente de ce périple londonien est subvertie tout au long par l'humour caustique de Lanchester, qui fait la part belle à ces " excentriques " dont la littérature anglaise a le secret. Témoin, par exemple, les trajets en métro aux heures de pointe, la visite guidée de la Tate Gallery et la découverte de la peinture préraphaélite par ce Candide au regard décapant, ou la prise d'otages lors de l'attaque d'une banque. S'il touche à certaines questions fondamentales sur l'existence : le travail, la place de l'individu tant dans la société que dans la famille, l'amour, le vieillissement, la mort, ce portrait intelligent et spirituel a essentiellement pour but de fournir au lecteur un miroir où se regarder vivre au quotidien.

01/2002

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Littérature française

Et me voici vivant

Je suis venu ici triompher du grand fléau. Je suis le junkie, je suis l'homosexuel, je suis la prostituée, je suis l'Africain. Par moi l'orphelin retrouvera sa mère. Par moi le père retrouvera sa fille. Par moi le décharné retrouvera ses joues. J'étais mort et me voici vivant. F. J. Depuis qu'il soupçonne la maladie de rôder, depuis qu'il sent son travail de sape sur son corps et son esprit, toutes les énergies du narrateur sont tendues vers la vie. Au terme d'un voyage qui le conduit dans un Orient fantasmagorique, il aura transformé son appartement en champ de ruines, fêté ses trente-trois ans au milieu d'un chantier indescriptible, se sera mis à dos toutes les corporations du bâtiment, aura écumé les puces et Drouot dans une désopilante compulsion d'achats, planté là l'ancienne entreprise familiale de champagne où il était le salarié d'un zombie sadique, croisé Noureev mourant à l'Opéra, consommé toutes les drogues, écumé les souks, visité la villa des mystères... Fuite en avant par le délire, la dérive que François Jonquet met ici en scène est une exacerbation de tout. Passé maître dans l'art de l'esquive, le "je" narrateur brouille les pistes, réinterprète le monde, prend au piège de ses stratégies un lecteur tour à tour complice et médusé... Et me voici vivant, servi par une langue tendue à l'extrême, conjugue avec brio naufrage et folle espérance.

08/2006

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Littérature française

La médaille

L'événement qui rassemble aujourd'hui les membres du personnel de l'entreprise Besson est exceptionnel puisqu'il s'agit de la remise des médailles du travail aux meilleurs d'entre eux. Tout au long de la cérémonie, la Direction en profite pour rappeler quelques principes de base : " L'amour est incompatible avec le travail ", " La paresse corrompt absolument ", " Privatisez votre vie privée ", " Foncez et vous réussirez ", " Haïssez-vous les uns les autres ! ", " La vie au travail, le travail à vie ! ". Les médaillés acceptent leurs récompenses, expriment leur gratitude et répondent aux allocutions de leurs supérieurs. L'assistance applaudit, le protocole semble réglé dans ses moindres détails. Pourtant des désordres vont surgir et perturber le rituel immuable. Car Lydie Salvayre aime le désordre, les discours qui perdent le nord, le rire et les fous rires. Après La Déclaration et La Vie commune, elle poursuit dans La Médaille avec force et jubilation son exploration d'un drôle de monde qui pourrait bien être le nôtre. Lydie Salvayre est l'auteur d'une vingtaine de livres traduits dans de nombreux pays, certains ayant fait l'objet d'adaptations théâtrales. Son oeuvre a été plusieurs fois primée : La Déclaration (1990) a reçu le prix Hermès du premier roman, La Compagnie des spectres (1997) le prix Novembre (aujourd'hui prix Décembre), BW (2009) le prix François-Billetdoux. Pas pleurer (2014) a été récompensé par le prix Goncourt 2014.

12/1993

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Sociologie

Espaces de vie. Aspects de la relation homme-environnement

L'habitat, l'entreprise, le quartier, la ville ou le village sont autant d'environnements porteurs de significations. Ce ne sont ni des espaces neutres et exempts de valeurs, ni de simples décors au sein desquels l'individu évolue. Notre vision du monde et de l'homme s'exprime en effet dans la manière dont nous façonnons nos espaces de vie, et ces espaces de vie nous signifient en retour qui nous sommes, ce que nous devons faire et ne pas faire. Au-delà de ses effets directs sur l'individu (bruit, densité, etc.), l'environnement est vecteur de sens et d'identité. D'où l'intérêt de prendre en considération les manières de voir, sentir et ressentir, penser et imaginer, explorer et pratiquer son environnement : la psychologie environnementale fournit ici des instruments d'analyse, donne des clés pour comprendre les perceptions, les attitudes et les comportements des individus dans leur contexte de vie, et, partant de là, peut proposer des modalités d'intervention pour améliorer notre qualité de vie au quotidien. Exemplaire d'une telle démarche, cet ouvrage répond aux besoins des étudiants en psychologie environnementale, géographie humaine, écologie, architecture, urbanisme et sociologie urbaine, et, de manière générale, de tous ceux qui sont amenés à intervenir sur l'habitat, le milieu urbain ou l'environnement. Il offre un témoignage particulièrement convaincant de la capacité des sciences humaines et sociales à nourrir la réflexion et à guider l'action.

03/2003

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Policiers

Les morsures du froid

L'hiver 1951 est le plus rude que Boston ait jamais connu. Un an après le braquage de la Brinks, des stalactites de glace se forment sur les escaliers de secours de Scollay Square et des clochards sont couchés sur des bancs du Boston Common. Et, à Dorchester, où une grande plaque de verglas s'étend dans la baie, le corps nu d'une femme est retrouvé ; la dernière victime suspectée d'un serial killer surnommé le Boucher de Boston. A l'image de leur ville envahie par les brumes, deux amis d'enfance, Cal O'Brien et Dante Cooper, luttent pour oublier les fantômes du passé. Cal, ancien soldat, essaie de faire marcher sa nouvelle entreprise de sécurité sans sombrer dans l'alcoolisme qui lui a coûté son poste dans la police. Dante, lui, est un héroïnomane qui tente désespérément de rester clean. Lorsqu'ils apprennent que le cadavre découvert n'est autre que la soeur de la défunte femme de Dante, ils comprennent qu'il est temps de faire quelque chose de bien, pour une fois dans leur vie. Les deux hommes se lancent alors à la recherche du tueur, se frayant un passage dans le monde sombre des chefs mafieux jusqu'aux coulisses du pouvoir. D'autres meurtres s'ensuivent alors que les deux héros de fortune poursuivent la justice, entravés par leurs propres faiblesses et par la morsure perpétuelle du froid bostonien.

10/2016

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Economie

La division du travail. De l'économique au social

La division du travail est un thème d'étude classique, très important notamment en classes préparatoire d'écoles de commerce et à l'université. Mais c'est d'abord une donnée fondamentale de l'organisation des sociétés humaines, dont l'approche ne peut être que pluridisciplinaire. L'expression recouvre en effet des réalités à la fois diverses et liées. On peut l'envisager tantôt par la répartition des tâches à l'intérieur d'une famille, d'une communauté villageoise, d'une nation ou même du monde, et faire apparaître les divisions par sexe, âge, nationalité. L'activité économique peut se subdiviser en divers secteurs et à l'intérieur de l'entreprise, le travail peut se retrouver lui-même réparti entre les différentes unités. C'est une gageure nécessaire d'examiner conjointement ces divers aspects, tant il est vrai que toute division des tâches est forcément sociale, que la division du travail à l'intérieur d'une société trouve son prolongement dans la division internationale et enfin, que l'une et l'autre de ces formes reflètent l'organisation d'une société en un lieu et un temps donné. Cet ouvrage de synthèse est le premier travail sur ce thème, qui doit permettre aux étudiants de mieux appréhender le fonctionnement de l'économie et de mieux comprendre maint débats contemporains sur le partage des tâches et l'évolution de la société dans un cadre mondialisé.

04/2006

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Romans de terroir

La kermesse des célibataires

"Vous en aviez rêvé... "Tel est le nom de l'émission de télévision qui, au printemps 1964, se propose de soutenir des jeunes gens dans leurs projets. Des projets, Florence Jourdan, 24 ans, n'en manque pas pour réveiller son village de Castelnoël. Avec sa cousine Sylviane et Christine, la jeune institutrice, elles rêvent de relancer les festivités dans cette commune aveyronnaise de trois cents habitants, mais aussi d'améliorer les conditions de vie des femmes, en installant des machines à laver et des surgélateurs collectifs. Pour ces jeunes femmes dynamiques, il faut faire évoluer les mentalités si l'on veut freiner l'exode rural et pouvoir continuer de vivre au pays. En décrochant le parrainage de la télévision pour l'organisation d'une kermesse des célibataires, Florence va se lancer dans une entreprise exaltante. Mais certains habitants de Castelnoël ne sont pas disposés à laisser ainsi bousculer les traditions. Sorcellerie, lettres anonymes et même assassinats viennent bouleverser le quotidien d'ordinaire si tranquille de la communauté villageoise. Dans ce combat pour la renaissance de son village, la jeune femme va puiser dans l'amour de Jacques, un jeune postier de Carmaux, la force pour réussir. Au cœur des années soixante, La Kermesse des célibataires nous entraîne dans une société rurale en pleine évolution. Alors que les traditions d'antan résistent au vent du changement, ce nouveau roman de Daniel Crozes nous offre une histoire aux rebondissements inattendus et aux portraits toujours pleins de vie.

10/2006

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Théâtre

Orphée. suivi de Iris. Épilogue de "Mha ou le reniement"

Dans Orphée, SIGNE H est désemparé : malgré l'euphorie d'une technologie triomphante, tout est en crise dans le monde, et l'angoisse s'y étend. Il importe de parler aux nations. Mais comment les rendre attentives ? On fait appel à Orphée. Lui seul peut encore, comme autrefois, immobiliser la création, maîtriser les éléments, et nous forcer à écouter. Son salaire ? Qu'on lui rende Eurydice. Commencent alors les difficultés. Impossible solution, si ce n'est... ce cri. Le cri d'Eurydice. Dans Iris, IRIS et OENS se sont longtemps combattus, sans pour autant cesser de s'aimer. Les années ont passé, accablantes, pour l'un comme pour l'autre. Ils se retrouvent. Voici l'ultime rencontre du bien et du mal - ou du meilleur et du pire -, voire du tragique et du bouffon. L'édifice dramatique d'Etienne Rebaudengo comporte douze pièces majeures. Leur ensemble est une exhortation à célébrer, par un chant à la fois limpide et fervent, la grandeur du phénomène-vie sur notre planète. Un tel chant ne pouvait être confié qu'à la scène. Par le chatoiement du verbe et l'action des comédiens, le théâtre se trouve en mesure de vitaliser une culture planétaire dont le besoin se fait de jour en jour plus immédiat. Entreprise audacieuse et aujourd'hui unique, cet ensemble de douze chants affirme et consacre, par la scène, l'une des voies de l'originalité contemporaine.

10/1996

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Sociologie

NOS CHERS PRIVILEGES. Quand les mauvais acquis chassent les bons

Et si notre pays, riche comme jamais, au lieu de protéger ceux qui en ont vraiment besoin, s'était engouffré dans la pire des impasses ? La brutalité américaine sans la création d'emplois, la marginalisation anglaise sans le dynamisme économique, le malaise japonais sans l'effort collectif ! Et si, aveuglés par la peur, par le chômage, par ce monde qui nous attend, nous avions choisi un système où les mauvais acquis sociaux chassent les bons ? Car notre Sécu part en lambeaux, ballotée de " plans " en mesures d'urgence. Le RMI n'insère personne. Le SMIC est trop faible pour le salarié... et trop coûteux pour l'entreprise ! et nos enfants ne toucheront pas de retraite garantie... Pourtant, tous nos dirigeants l'ont dit, de Jacques Chirac à Martine Aubry, de Marc Blondel à François Mitterrand : " Je suis le défenseur de vos acquis sociaux. " Une petite phrase sans risques, et qui plaît à chacun... Mais ne nous ont-ils pas caché que ces mêmes acquis sociaux allaient disparaître ? A nous d'assumer ces choix collectifs, sans fausse compassion. A nous de choisir la justice plutôt que les privilèges. Les acquis qui entraînent la croissance, contre ceux qui tuent l'emploi. Les acquis qui favorisent la responsabilité contre ceux qui s'enfoncent dans l'assistance. Mais sommes-nous prêts à repenser notre monde ? Un livre iconoclaste sur le dernier tabou français : les acquis sociaux.

05/1998

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Développement personnel

Trouver la paix intérieure avec Ho'oponopono pour les nuls. Avec 1 CD audio

Julien Sandras, diplômé de l'EDHEC et titulaire d'un MBA en finance d'entreprise, est directeur pédagogique de la Prépa TageMajor où il forme chaque année plus d'un millier de candidats au TAGE MAGE. Professeur de tests de logique et psychotechniques, il initie les étudiants au TAGE MAGE depuis 10 ans. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de préparation aux tests d'entrée en écoles de commerce (TAGE MAGE, TAGE 2, Score IAE Message, concours Accès, concours Sésame, etc.). Ho'oponopono est un art de vivre hawaïen. Il ne s'apprend pas, il se vit, tout simplement. Il est un chemin vers le pardon, l'amour, la paix. Il ouvre en nous comme un espace divin pour nous sentir bien... Si bien que son mantra guérisseur "pardon, désolé(e), merci, je t'aime" s'est répandu en quelques années partout dans le monde avec une rapidité déconcertante. Ce livre vous propose donc un voyage au coeur de cette tradition pour découvrir l'histoire et les fondements de Ho'oponopono. Vous prendrez alors conscience de l'impact de vos pensées et mémoires dans votre vie. Vous découvrirez toute l'importance du pardon, de l'acceptation, du lâcher-prise, et pourrez, à votre rythme, trouver l'harmonie intérieure en rétablissant la paix en vous et autour de vous. En bonus, un CD comprenant une présentation chaleureuse de cette philosophie de vie par Maria-Elisa Hurtado-Graciet et trois méditations guidées par Jean Graciet.

12/2014

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Philosophie

L'infini Aristote, Spinoza, Hegel. Le séminaire 1984-1985

" Ce séminaire de l'année 1984-1985, portant sur l'Infini, est le frère de celui portant sur l'Un, tenu en 1983-1984, et déjà publié. Il s'agit de passer au filtre de la grande histoire de la philosophie quelques concepts majeurs de L'être et l'événement, publié en 1988. L'examen historique des concepts n'a pas pour objectif direct leur incorporation dans ma propre entreprise métaphysique. Je cherche plutôt à saisir la multiplicité des définitions et des constructions, un peu comme qui regarde un objet sous différents angles et exposé à différentes lumières. Au fond, quand on cherche une idée dans l'histoire, ce sont souvent les détails qui importent et parfois unifient des pensées qu'on aurait pu croire opposées. Cela donne à ce séminaire un tour exégétique et raffiné. Mais que le lecteur ne soit pas effrayé : la gymnastique intellectuelle est à la fin plus merveilleuse et plus féconde que l'autre. Et puis, j'ose le dire, je lui ai pas mal mâché le travail ! " Alain Badiou. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou, a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le huitième de la série.

11/2016

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Actualité et médias

Ils ont tué la gauche. Postures et imposteurs au sommet de l'Etat

Ils ont renoncé à faire ce pour quoi ils ont été élus : mener une politique de gauche. Peut-être parce qu'ils sont devenus de droite. Version naïve. Peut-être l'ont-ils toujours été. Version éclairée. Nos gouvernants ont cessé de faire de la politique. Ils gèrent le bien public, l'Etat, comme on dirige une entreprise. Il ne s'agit plus de rêver ou d'améliorer la vie des Français. L'heure est au pragmatisme, au "laisser faire, laisser passer". Fort de son expérience de conseiller stratégie de la ministre du Travail de septembre 2015 à février 2016, Pierre Jacquemain raconte comment la technocratie a pris le pouvoir sur le et la politique. En dévoilant les coulisses de la loi El Khomri, il nous montre une ministre dépossédée de ses prérogatives, récitant les éléments de langage de Matignon, reléguée au rôle de figurante et condamnée - parce qu'elle le veut bien - à porter une loi qu'elle n'a ni pensée, ni rédigée. Pas même négociée. Une loi faite par et pour des technocrates hors-sol dans une France paupérisée. Ils ont tué les idées, le travail et la pensée. Ils ont tué la politique. Ils ont tué la gauche. Pierre Jacquemain est rédacteur en chef adjoint de la revue Regards. Diplômé d'un master de science politique, il a été le conseiller d'élu-e-s parisien-ne-s sous la mandature de Bertrand Delanoë avant de rejoindre la présidence de Radio France.

08/2016

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Gestion

La trahison des chefs. Des politiques aux managers

Où sont passés les chefs ? Dans les salles de classe, au bureau mais aussi dans l'arène politique, le commandement se délite, disparaît, quand il ne dégénère pas en tyrannie ou en anarchie. L'entreprise semble être le dernier lieu régi par un principe hiérarchique, celui où une autorité s'exerce encore sur un collectif. Hélas, le capitalisme anglo-saxon a noyé l'art du bon gouvernement dans les eaux saumâtres du management.Désormais, on laisse faire ses collaborateurs, on les abreuve de mots, on feint de les écouter, on les réunit et on les évalue sans cesse, on peut même les pousser au suicide : voilà quelques-unes des manifestations les plus courantes ou les plus spectaculaires de cet anti-machiavélisme de base, naïf et méchant, que l'on nomme le management. Imitant les patrons de multinationales, vos supérieurs hiérarchiques et vos élus politiques tentent d'appliquer à leur niveau les mêmes méthodes.La Trahison des chefs explique brillamment pourquoi « manager », c'est préférer la précarité des salariés, le recrutement de clones et in fine le chômage. Et comment cette logique mène nos sociétés droit dans le mur.Diplômé de l'IEP de Paris, économiste et doctorant en sciences politiques, Guillaume Bigot a été journaliste avant de devenir l'un des dirigeants du Pôle universitaire Léonard-de-Vinci. Il est aujourd'hui le directeur général d'un groupe d'écoles de commerce.

02/2013

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Economie

Mes acquis sociaux

Mes Acquis sociaux, c'est l'histoire d'un môme de banlieue, né en 1939, fils de ritals, nourri dès le biberon à la lutte des classes et " désenvoûté " du Parti grâce à une mère qui ne confondait pas Dieu et l'Eglise. De la guerre d'Algérie à aujourd'hui, en passant par mai 68 et la chute du Mur, c'est près de quatre décennies passées sous les jupes de l'entreprise et de l'administration, en tant que sociologue spécialisé dans les conflits du travail, à dialoguer avec les patrons, les syndicalistes et les personnels. Quarante ans aux prises avec les réalités quotidiennes de la mutation du travail et de l'emploi qui forgent une vision du dialogue social et de l'exercice politique fort éloignée des habituelles idées reçues. C'est aussi l'histoire d'une grave crise de transmission des valeurs, qui laisse aujourd'hui les acquis sociaux sans fondation et le syndicalisme bien mal en point. C'est donc un coup de gueule adressé aux syndicats, seuls, avec la société civile, à incarner un contrepouvoir face au vide actuel d'opposition. C'est encore une façon de renvoyer dos à dos socialisme et néolibéralisme, la religion du fric, le progressisme à tout crin et le scientisme à la Monsanto. C'est enfin la tentative en forme de bouteille à la mer de nous faire comprendre, à nous enfants gâtés de la démocratie, que cette dernière ne sera jamais définitivement acquise.

09/2008

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Littérature française

Noces vénitiennes

Pour un événement au sein d'une entreprise vénitienne renommée, le tableau de Véronèse, Les Noces de Cana, reviendra à Venise et reprendra sa place d'origine au réfectoire du monastère bénédictin de l'Ile de San Giorgio Maggiore. Fascinés par la symbolique de l'oeuvre, les organisateurs de la fête s'en laissent pénétrer. Une coupe de mariage identique à celle figurant sur le tableau a été découverte chez un antiquaire ; elle sera copiée pour être remise à chaque invité. Mais quel miracle Flore Bazincourt, décoratrice événementielle, et Charles Senart Tancy, oenologue de renom, son ex-mari, déchiré entre son fils de huit ans et son épouse s'attardant au coeur de la forêt amazonienne, attendent-ils de ces "Noces vénitiennes" ? Trouvera-t-il le vin de l'époque du tableau, le vin des Noces de Cana ou le vin de l'amour éternel ? Un beau roman sur le mariage, l'engagement et la fidélité, qui nous emmène flâner à Venise au rythme des vaporetti et des motoscafi. A propos de l'auteur : Noëlle Dedeyan est historienne. Après une thèse consacrée aux chanoinesses de Lorraine au XVIIIe siècle, suivie de quelques romans pour adultes et jeunesse faisant revivre leur vie étonnante, elle se penche sur l'histoire de Venise où elle puise aussi ses racines en incitant le lecteur à y cheminer aux côtés de Marie qui reste la principale protectrice de la ville.

11/2020

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Histoire internationale

L'enfance nazie. Une analyse de manuels scolaires (1933-1945)

Après L'Intoxication nazie de la jeunesse allemande (L'Harmattan, 2011) et Der Stürmer, instrument de l'idéologie nazie (L'Harmattan, 2012), voici le troisième volet de la vaste entreprise conduite par Ralph Keysers pour disséquer les mécanismes par le biais desquels les nazis ont fait germer le fanatisme et la haine dans les cerveaux de la population allemande. Basé sur l'étude de manuels pour l'apprentissage de la lecture dans les écoles élémentaires, ce nouveau travail, illustré de documents originaux, est articulé sur six thématiques dont les enfants étaient abreuvés par leurs maîtres afin qu'ils suivent le Führer dans ses fantasmes et projets les plus fous. On découvrira dans ces pages comment, par l'intermédiaire de l'enseignement, le régime pratiquait une redoutable déshumanisation, condamnant les jeunes à devenir des adultes destinés à tuer et à être tués. En complément, Ralph Keysers a eu l'heureuse idée d'évoquer les manuels spécifiques utilisés dans les "écoles juives" du troisième Reich et dans le territoire de Dantzig, ainsi que - à titre comparatif et en prenant soin de se démarquer de la théorie dénaturante du "totalitarisme" - ceux qui avaient cours en URSS et en RDA. Du corpus informatif parfaitement maîtrisé et magistralement présenté par Ralph Keysers, le lecteur sortira non seulement considérablement enrichi sur le plan historique, mais aussi prévenu du danger qu'il y a pour l'éducation à s'écarter des valeurs rationalistes et humanistes.

09/2013

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Policiers

Kadhafi, le foot et moi

Début des années 80. Dans une Turin dominée par la Fiat, où les Brigades rouges tirent leurs derniers coups de feu, Giovanni Oddone, petit dealeur et demi-maquereau que seuls le football et les grosses voitures passionnent, est arrêté à la suite d'un imbroglio qui lui vaut d'être accusé de terrorisme. Mais, du fond de sa prison, il va se lancer dans une entreprise à la mesure de son hilarante mégalomanie : monter une arnaque grandiose impliquant la Fiat, la Toro – l'autre équipe de foot turinoise – et Kadhafi. Pour cela, il va utiliser les charmes plastiques de Cosetta, sa petite amie pas vraiment soumise, et les folies cocaïnées d'une héritière fantasque de l'empire Agnelli, mais il lui faudra compter sur de nombreux adversaires : les bureaucrates du foot, une policière amoureuse de Cosetta et surtout la mafia, qui tire les ficelles. Roman d'une époque qui brasse aussi bien l'histoire des luttes sociales que celle de la mondialisation industrielle, la géopolitique de la Méditerranée et la catastrophe du stade Heysel, ce livre est habité d'une allégresse désespérée. Il nous fait vivre au rythme fou d'un petit délinquant qui se heurte à bien plus gros que lui et dont les rêves consuméristes résument assez bien l'histoire de la fin du siècle. Si on rit souvent, on ne peut s'empêcher aussi d'être ému, à la fin, par cette version défoncée du pot de terre contre le pot de fer.

05/2017

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Littérature étrangère

La colonie

Elspeth Baillie, jeune actrice écossaise, est choisie par Lord Coak, un énigmatique imprésario, pour jouer dans la troupe de théâtre qu'il veut créer dans l'île de la Barbade. Après un accueil flatteur de la part de l'aristocratie coloniale, sa vie dans les Caraïbes est bouleversée par le passage meurtrier d'un ouragan. Elspeth est contrainte d'endosser un rôle ambigu et temporaire dans le monde fermé d'une lointaine plantation de sucre. Elle devient prisonnière de La Colonie, une entreprise dont le principe fondateur est la domination blanche. Le capitaine Shaw, l'intendant, s'emploie à construire une nouvelle Calédonie, peuplée d'émigrés écossais fuyant la misère du pays natal. Elspeth et ses compatriotes n'y trouvent qu'un sentiment de perte et d'intemporalité. Elle essaie de donner un sens à sa vie et à ses ambitions de jeunesse au milieu d'un peuple de naufragés rêvant de leur foyer. Ses espoirs d'un nouveau monde, plein de théâtre et de passion, entrent en collision avec les drames trop réels et les amours illusoires de la vie coloniale. Une série d'événements catastrophiques et de brutales erreurs historiques briseront ce cycle. Avec sa richesse linguistique et sa narration hypnotique pleine de retournements, ses personnages pleins de désir de vivre et de croire, le roman de Dolan interroge sur ce qui fait une Nation. Les lignées ? Le langage ? L'Histoire ? Ou un idéal pour l'avenir ?

04/2016

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Littérature étrangère

Les prétendants

Antonio (Tory) Samson, jeune Philippin d'origine modeste, a réussi à entreprendre des études à l'étranger et se destine à une carrière universitaire, gage d'une liberté à laquelle il aspire depuis toujours. Mais lorsqu'il croise la route de la belle Carmen Villa, héritière de l'une des familles les plus fortunées de l'île, il pénètre dans un monde où, il le sait, jamais ses rêves ne pourront voir le jour. De retour au pays, il épouse la riche jeune femme et entre au service de son père, don Manuel, qui le charge des relations publiques au sein de l'entreprise familiale. Il se laisse alors porter par le courant d'une vie facile, oubliant peu à peu sa famille, ses ambitions, ses illusions et jusqu'à ses racines. Ce quatrième volet de la " saga de Rosales " traite une fois de plus du conflit intérieur, chez un jeune homme qui doit composer avec le souvenir douloureux d'un passé qu'il a du mal à accepter, un présent qui ne ressemble pas à celui auquel il s'était préparé et un futur dénué de promesses. Face au matérialisme, à la décadence et à la corruption de la haute société philippine, Tony devra puiser au plus profond de lui-même la force nécessaire pour prendre place dans la lignée d'hommes courageux et fiers qu'ont formée son père et son grand-père.

10/2005

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Critique littéraire

L'Afrique

L'Afrique, épopée sur les exploits de Scipion, jeune général romain en lutte contre Hannibal le Punique, reste une œuvre éminemment déconcertante et méconnue : Pétrarque y définit un nouveau projet épique, une symbiose entre histoire et poésie, réalité et fiction, où religion chrétienne et religion antique ne se heurteraient pas. Tous les personnages, quelle que soit leur importance, concourent à cette audacieuse entreprise qui tiendra longtemps Pétrarque en souci. Car c'est en chacun d'eux que se livre la bataille opposant Rome et Carthage : Magon, le barbare punique, qui meurt en confessant ses fautes ; Masinissa, prince berbère, mais profondément séduit par les valeurs qu'incarnent les Romains ; le vertueux Scipion, aux prises avec l'amour qui fait irruption dans sa vie ; Sophonisbe, qui préfère devancer la mort plutôt que de finir ses jours en captive sous le joug de l'oppresseur dans l'épopée masculine, le féminin fait irruption et bouleverse l'ordre établi. Le conflit ébranle aussi l'Olympe : Jupiter hésite à prendre parti, le temps n'est pas encore venu pour intervenir dans l'histoire humaine, bien qu'il soit déjà décidé à revêtir une forme mortelle pour sauver le monde... Écrite en réaction contre la grande poésie épique du XIIe siècle, l'Afrique est un tissage complexe de diverses influences textuelles, tant classiques que médiévales. Pour la première fois, ce texte étrange et somptueux devient enfin disponible en édition bilingue.

11/2002

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Sociologie

Histoire de Tourcoing

Tourcoing, un des pôles essentiels de la "métropole", ne pouvait pas ne pas figurer dans la récente collection "Histoire des villes du Nord-Pas-de-Calais". Faire ce constat était une chose ; écrire un livre qui réponde aux exigences de la "nouvelle histoire" et qui aille au-delà des ouvrages plus anciens en était une autre. Pour y parvenir il fallut rassembler toutes les forces disponibles : celles d'anciens étudiants qui avaient consacré leur mémore de maîtrise ou des enquêtes à l'histoire tourquennoise ; celle des spécialistes de l'archéologie, de l'histoire des arts et de l'urbanisme que comptait la cité; celles d'historiens locaux maintenant réunis dans la jeune société historique de Tourcoing et du pays de Ferrain ; celles d'universitaires travaillant sur l'histoire régionale. Tous ont dû non seulement synthétiser les travaux existants mais travailler directement sur les sources. C'est dire leur mérite et souligner la nouveauté de nombreux développements. Il n'était évidemment pas possible de combler toutes les lacunes actuelles de la recherche, et il demeure une ample matière à explorer. En particulier l'histoire de Tourcoing après 1958 a été simplement esquissée, en attendant qu'une étude plus complète puisse lui être consacrée dans quelques années. Il reste au directeur de l'ouvrage à remercier tous ceux qui ont favorisé l'aboutissement de cette entreprise ; la municipalité, les services culturels de la ville, et tous les auteurs, sans le travail desquels ce livre n'existerait pas.

01/1986

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Critique littéraire

Journal (1922-1989)

Tenu d'octobre 1922 à novembre 1989, le journal de Michel Leiris n'est intime qu'en raison d'une classification commode. Tout au long de ces pages, c'est sur le sens autant que sur la fonction d'une telle entreprise que Leiris s'interroge, s'attachant à y " projeter son propre reflet d'une manière absolument concrète ", c'est-à-dire sans retouches ni ornements. Notées au jour le jour, avec des interruptions allant parfois jusqu'à des mois, voire des années - périodes où il se trouve en voyage ou en mission ethnographique, mais qu'il a retracées dans des carnets jusqu'à présent inédits -, les observations et réflexions sont plutôt celles d'un journal d'enquête dont soi-même serait devenu à la fois l'objet, l'informateur et l'interlocuteur. Ni Mémoires, ni chroniques, ni " confessions " donc, mais journal à bâtons rompus comme cela peut se dire d'une conversation, qui confère de la présence, donne de la voix à ce document publié ici dans son intégralité. En même temps qu'il éclaire sous divers angles, à différents moments d'élaboration, une oeuvre qui s'est voulue essentiellement autobiographique, ce journal réfléchit les mouvements de pensée et de création qui, de notre modernité, ont cherché à se porter à la pointe non sans parfois la contester, et auxquels Michel Leiris a adhéré : du surréalisme à l'existentialisme, en passant par la psychanalyse et l'ethnologie.

09/1992

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Théâtre

Le Faust de Goethe traduit par Gérard de Nerval

Madame de Staël disait du Faust de Goethe qu'il " fait réfléchir sur tout, et même sur quelque chose de plus que tout ". Ce chef-d'œuvre incomparable des temps modernes, aimanté par un des plus puissants mythes qu'ait engendrés l'imaginaire occidental, n'a cessé d'envoûter, depuis sa parution en 1808, d'innombrables artistes en tous genres. Et cependant, la pièce elle-même, theatrum mundi d'une troublante duplicité, n'a rien perdu de son irrésistible ascendant sur les lecteurs et les interprètes. De toutes les traductions françaises du Faust allemand, celle de Gérard de Nerval est demeurée la plus célèbre : œuvre à la fois romantique et intemporelle, elle se distingue moins par une fidélité constante à la lettre de l'original que par de grandes qualités poétiques et dramatiques qui révèlent le croisement de l'écrivain et du traducteur. Entreprise par un bachelier enthousiaste, elle a accompagné jusqu'à la fin la trajectoire littéraire de Nerval, qui a laissé jusqu'à quatre versions différentes de la pièce. La présente édition contient le texte intégral, dûment présenté et annoté, de la version la plus complète que Nerval ait donnée en 1840 de la tragédie. Elle propose aussi un apparat critique détaillé, et recense notamment, pour la première fois, l'ensemble des variantes des éditions précédentes que Nerval a données du premier Faust, en 1827 et 1835, et de la version abrégée des deux Faust publiée en 1850.

10/2002

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Proses

Les essais de Roger Gilbert-Lecomte, réunis pour la première fois en un seul volume, ont été répartis selon deux grandes divisions : 1) Révélation-Révolution 2) Retour à tout. La première partie contient tous les écrits de la période du Grand Jeu publiés dans des ouvrages ou des revues. On y trouve également des textes demeurés inédits : ceux qui étaient destinés au numéro 4 de la revue du groupe. La seconde partie est composée de fragments d'une oeuvre dans laquelle Roger Gilbert-Lecomte se proposait de remettre en cause les fondements de la pensée occidentale. Cette entreprise devait toucher, pour les brûler, tous les domaines de la connaissance. Plus que le but visé, ce sont les déchirures, les blessures du texte qui apparaissent ici à vif. Il n'y a plus qu'éclairs, discontinuité - la pensée même. Cette défaite de "l'oeuvre" au sens convenu du mot pourrait bien annoncer - après les Fragments de Novalis - le Livre à venir. Il a été, dans la plupart des cas, impossible de dater les inédits. Cette datation eût-elle été possible que n'en serait pas moins apparu un fait d'évidence : les textes sont frappés du sceau de l'intemporel. Ils nient le devenir au terme duquel ils s'inscrivent. En revanche, les trois conférences placées en annexe nous montrent un Roger Gilbert-Lecomte soucieux de situer Le Grand Jeu par rapport aux courants poétiques et philosophiques de son temps.

11/1974

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Psychologie, psychanalyse

Science et métaphore. Enquête philosophique sur la pensée du premier Lacan (1926-1953)

On peut accuser Lacan de bien des défauts, mais pas de celui d'avoir vécu à l'écart des grands débats de son temps. Ainsi, en plus de la psychanalyse, de la psychiatrie et de la psychologie, la biologie, les mathématiques, la physique, l'anthropologie et la linguistique font partie du vaste champ dans lequel se meut son entreprise de théorisation; ceci sans oublier, évidemment, l'omniprésence des références philosophiques, beaucoup plus importantes en fait que toutes les autres pour cerner les tenants et les aboutissants de son discours. L'étude de la première partie de l'oeuvre de Lacan présente en elle-même un intérêt certain parce que, tout en éclairant la genèse de concepts clés, elle offre un inventaire des discussions concernant le statut des sciences de l'homme au cours de la première moitié de notre siècle. Par une démarche chronologique, le présent ouvrage suit pas à pas la construction de la vision lacanienne de l'expérience analytique. Le découpage en trois parties correspond à trois périodes de l'évolution de la pensée de Lacan. La première, de 1926 à 1932, couvre les premières publications médicales de l'auteur de même que sa thèse de doctorat. La deuxième débute en 1933 avec les textes publiés dans Le Minotaure et se termine par celui de 1938 sur la famille. La guerre sépare la deuxième et la troisième période, laquelle prend fin avec le tournant de 1953.

07/1998

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Religion

Le grand retour

On ne peut agir véritablement dans la non-violence sans qu'elle soit profondément ancrée en soi. Pour la vivre pleinement, pour que "le dehors soit comme le dedans" , il est essentiel d'atteindre l'unité intérieure. Dans ce but, Lanza del Vasto propose un certain nombre d'exercices - la maîtrise de la respiration, la prière et la méditation - qui se révèlent autant d'étapes sur le chemin de la connaissance de soi. Il expose les dispositions nécessaires à leur pratique. L'exercice du Grand Retour, qui donne son nom au présent recueil, constitue, par un enchaînement de poses yoguiques, un "hymne et un récit de la création, de la chute et du relèvement" . On en trouvera ici, pour la première fois, l'intégralité. A lui seul, il symbolise la démarche entreprise par Lanza del Vasto : retour à soi, mais aussi retour à Dieu, et à l'origine de toutes choses. Ce livre nous renvoie à tout son enseignement : "Vous, compagnons et amis, disait-il, faites le tour de la doctrine. Ne vous lassez pas d'en envisager toutes les faces et de contrôler comment l'une se lie à l'autre. Sachez qu'il y a là effectivement de quoi compenser nos défauts et nos manques dont nous ne devons jamais désespérer". Fondateur de communautés rurales organisées autour d'un enseignement de vie, Lanza del Vasto (1901-1981) ne cessa de parcourir le monde pour transmettre son message de paix.

06/1993

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Droit

Les constructeurs et le risque du sol

Tout constructeur, qu'il s'agisse de bâtiment ou de génie civil, doit se préoccuper de la nature du sol sur lequel il va édifier son ouvrage. La solidité de ce dernier en dépend. Aussi le constructeur doit-il toujours avoir une connaissance suffisante du sol d'assise de la construction projetée, afin d'adapter les fondations aux caractéristiques du terrain. Pour avoir méconnu cette règle, nombre de constructeurs ont éprouvé des difficultés, aussi importantes qu'imprévues, entraînant modifications au projet, travaux supplémentaires, désordres dans l'ouvrage réalisé ou dans les immeubles voisins. Qui devra supporter les excédents de coûts de construction qu'entraînent les aléas géologiques ? Qui sera tenu pour responsable des dommages traditionnellement attribués au "vice du sol" ? Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, aucune étude juridique d'ensemble n'avait été entreprise jusqu'à présent, en dépit des nombreux litiges qui auraient justifié une telle publication. Rédigé par un praticien qui allie la formation du juriste à une longue expérience d'entrepreneur, ce livre arrive ainsi à point nommé pour analyser l'abondante jurisprudence relative aux multiples aspects du risque du sol et établir la synthèse du droit positif français, tant public que privé. Ce livre intéresse donc tous les constructeurs : maîtres d'ouvrages publics, promoteurs privés, architectes, ingénieurs-conseils et BET, géotechniciens, entrepreneurs. Pour les magistrats, les avocats, les juristes, les enseignants et les étudiants en droit de la construction, ce livre se révèlera une source incomparable de références.

07/1985