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Dov Lynch

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Photographie

Au temps du coronavirus. Un collectif de photographes temoin de la vie quotidienne

Les coronavirus sont nés, dit-on, depuis au moins des centaines de millions d'années. L'Organisation mondiale de la santé reconnaît officiellement un nouveau virus d'un genre inédit, d'origine animale, sous le nom de SARS-CoV-2. Le 30 janvier 2020, elle déclare une urgence de santé mondiale. Fin 2019, ce virus avait été détecté massivement dans la province chinoise de Hubei, dans une ville de 11 millions d'habitants, Wuhan. Dés lors et assez vite, une maladie appelée Covid-19 va se développer et se répandre en quelques mois sur l'ensemble de notre planète. Elle engendre une terrible pandémie. Dans un tel contexte que personne n'aurait jamais osé imaginer, un collectif de 26 photographes amateurs basé en Bourgogne, au sein d'un atelier associatif de l'APCSD à Daix en Côte-d'Or (auquel se joignent d'autres passionnés de photographie domiciliés à Paris, en région lyonnaise, en Irlande et en Australie) décide, dès le 16 mars 2020, de témoigner ensemble et quotidiennement des conséquences qui vont se faire jour dans notre vie, dont un confinement à l'échelle du pays. Nombreux seront d'ailleurs les pays qui décideront, eux aussi, de confiner leurs habitants durant des semaines. Ainsi, pendant près de six mois, 1600 photographies ont été prises. Parmi elles, 390 images ont été retenues pour concevoir un livre et raconter ainsi aux générations qui nous suivront un chapitre de notre vie durant l'année 2020. Pour la circonstance, avec certaines images choisies, quarante-cinq haïkus ont été spécialement écrits pour donner une dimension supplémentaire à cet ouvrage.

10/2020

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Musique, danse

Les Enchanteresses

C'est folie de croire au merveilleux, si l'on a tiré la leçon des mésaventures de Don Quichotte. Pourtant le goût du merveilleux a persévéré, pour le plaisir du spectacle. En s'alliant à la musique, en faisant appel aux fables anciennes et aux conventions du théâtre, la poésie a inventé un nouvel espace de fiction : l'opéra. Toutes les figures du désir et de l'égarement passionnel peuvent y être jouées et déjouées. Toutes les autorités aussi peuvent y être mises en péril. Les enchanteresses tiennent sous leur domination les héros qu'elles ont dévoyés. Mais leur triomphe ne dure pas. Elles sont les incarnations de l'art qui multiplie les plaisirs et qui sait aussi combien sa souveraineté est précaire. C'est en écoutant les enchanteresses que Jean Starobinski va à la rencontre de quelques auditeurs à l'exigence inquiète : Rousseau, Stendhal, Hoffmann, Balzac, et Nietzsche. De ses lectures, l'auteur revient chargé de découvertes intellectuelles éclairantes. Et de quelques problèmes. Le dix-neuvième siècle romantique a-t-il voulu retrouver une vision religieuse du monde que les Lumières du siècle précédent avaient cherché à supplanter ? L'air d'opéra, qui soulève tant de passions, apparaît bien comme le lieu des transferts du sacré à l'expérience la plus intime de soi, parfois aussi aux appartenances nationales. Or à la sacralisation de l'art correspond en retour une esthétisation du religieux, phénomène complexe qui ne cesse de se manifester sous nos yeux, avec des conséquences parfois inquiétantes. Les lecteurs sentiront que les enjeux esthétiques évoqués dans ce livre intéressent de près l'évolution des sociétés modernes " avancées ".

11/2005

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Musique, danse

Bob Marley. Un héros universel

Bob Marley est un héros universel, une icône connue de tous, une star internationale entrée dans l'imaginaire collectif, dans la pop culture et les discothèques familiales du monde entier. Sa carrière est immense, son héritage artistique essentiel et sa place dans l'histoire de la musique aux côtés des plus grands : Mozart, Miles Davis, les Beatles, Michael Jackson... Robert Nesta Marley est un géant. L'unique artiste dont le nom seul dépasse le style musical auquel il appartient. Ajouter un ouvrage de plus à la longue liste des biographies du chanteur, dont certaines magistrales, n'aurait servi à rien si nous n'avions pu apporter un nouveau point de vue à l'histoire du natif de Saint Ann : aller au-delà de la carrière de l'artiste, de sa naissance, de sa mort, de ses amitiés et amours, de sa musique et de ses tournées mondiales. Nous avons souhaité inscrire le Tuff Gong dans son siècle, et dans le nôtre, dans son humanité, dans l'histoire, avec un grand H, celle qui lui a donné un rôle si particulier à jouer et la capacité de traverser les époques sans prendre de rides. Les chansons de Bob Marley sont désormais éternelles. Elles appartiennent au patrimoine culturel de l'humanité au même titre que les discours du Mahatma Gandhi et ceux de Martin Luther King, les combats de Nelson Mandela et du Che Guevara, la résistance des Black Panthers et du Roi des Rois Haïlé Sélassié, les dribbles géniaux de Zidane et de Maradona, les uppercuts dévastateurs de Mohamed Ali, les conquêtes innombrables de Don Juan et de Casanova...

12/2019

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Littérature française

La Bête du Gévaudan

Ceci est un roman. Ceci est la vérité. La plus crue, la plus nue, la plus insondable. Pour narrer les méfaits de la Bête du Gévaudan, Abel Chevalley imagine de confier le récit à un témoin qui aurait écrit les mémoires de sa jeunesse troublée par les atrocités de la Bête. De 1764 à 1767, une grande terreur désole le Gévaudan, région alors particulièrement difficile de communication, farouche de moeurs et d'une insigne pauvreté. Le fléau est une bête sauvage qui décime la population des villages, s'attaquant aux femmes, aux jeunes filles et aux adolescents. C'est une bête qui ressemble à un loup, mais avec une tête plus allongée, une gueule énorme, une raie noire sur le dos. Elle scalpe, saigne, dévore... On tente de la traquer, la Cour de France est alertée, mais avec un flair extraordinaire, servie par un sens démoniaque de la montagne, la créature échappe toujours, insaisissable, comme douée d'ubiquité, avec un rire de hyène et parfois une étrange apparence humaine. Que fut la Bête exactement ? Fut-elle seule ? Quelques individus, abrités par les ravages d'un monstre authentique, ajoutèrent-il à ses forfaits d'autres crimes entachés de sadisme ? Dans quelle mesure la politique altéra-t-elle les faits, brouilla-t-elle les esprits ? Faut-il classer la Bête dans la taxinomie des créatures de légende, ou plutôt parmi les pages les plus secrètes de la criminologie ? Les faits cernent la vérité, mais ne la livrent pas toujours. "Le mystère, dit Chevalley, n'était pas tellement dans le fait qu'on n'a pas trouvé la Bête, mais dans la nature de la Bête. Et cette bête fut apocalyptique."

01/2018

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Sciences historiques

Bordeaux années 1950

Bordeaux dans les années 1950, semble une ville tout droit sortie des romans de Mauriac, fermée, secrète, repliée sur son passé. Certes, le poids de la guerre est là. Mais Bordeaux est loin d'avoir été, comme Lyon, capitale de la Résistance. Elle ne fut pas une ville rasée par les bombardements alliés comme Royan, Saint-Malo, ou Le Havre. Elle garde un amour inavoué à son maire déchu, Adrien Marquet, frappé d'indignité nationale, mais tant aimé des Bordelais. Se souvenant de sa fortune du XIXe siècle, elle croit son port éternel. Elle s'est donnée une nouvelle virginité avec un jeune général qu'elle regarde avec méfiance. Ville de l'Ouest tournée vers les terres, à cheval sur un fleuve auquel elle tourne le dos, capitale sans arrière-pays, qu'elle est mystérieuse, belle et attachante, cette ville des secrets, arrimée à son passé, hésitante devant l'avenir, fermée sur les lourds mystères cachés derrière ses murs noirs. Et pourtant, dans ces années 1950 où Bordeaux a du mal à sortir de la guerre, les mutations se préparent, les énergies bouillonnent, la création mûrit, la vie surgit. Alors que les derniers paquebots de ligne tracent leurs sillages, que le procès de Marie Besnard a des parfums de Thérèse Desqueyroux, qu'amoindries arrivent les nouvelles d'une guerre coloniale qui se perd quelque part en Indochine et celle qui débute puis se développe en Algérie, Bordeaux en silence fabrique son avenir, prépare son épanouissement à venir. C'est ce Bordeaux, sombre et vivant, ce Bordeaux des années 1950, que nous avons voulu faire revivre.

12/2018

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Histoire internationale

Le Sénégal sous Abdoulaye Wade. Banqueroute, corruption et liberticide

" Me Wade a introduit dans la gestion des affaires de la république au cours de son mandat, des pratiques étrangères et irrationnelles tendant à dénaturer et à banaliser nos institutions. Et dans ce cadre précis, aucun domaine de la vie nationale n'a été épargné (...) Nous devons agir pour sauver la république du Sénégal. Tout d'abord et avant tout, nous devons en faire notre tâche prioritaire avant qu'il ne se disloque en tant que nation, ou avant qu'il ne soit trop tard. Nous devons bien cela à notre pays. Egalement, pour honorer la mémoire de nos disparus, qui nous avaient précédés dans cette tâche et qui avaient aussi tant oeuvré pour le même combat et objectif. Le résultat des élections locales du 22 mars 2009, est une éclatante victoire pour tout le peuple sénégalais et, un avant goût de 2012 pour tous ceux qui s'opposent vaillamment contre le régime libéral. C'est également, une sanction négative d'une politique et un avertissement clair, d'un homme Me Wade, à son régime et à tous ceux qui sont encore hésitants à s'engager résolument dans ce combat ultime, d'un peuple qui souffre dans sa chair, par la faute d'un homme qui lui a tourné le dos, dès l'entame de son mandat, au profit de ses intérêts propres lui et les siens et de l'Extérieur ". C'est avec force et conviction, par une analyse sans concession de l'échec intégral du régime libéral que l'auteur nous invite à prendre nos responsabilités pour mettre fin au calvaire que connaît notre pays depuis dix ans.

04/2010

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Littérature étrangère

Lily la tigresse

La jeune Lily, " 112 kilogrammes de femme ", vit seule depuis que son fiancé - effrayé par son poids - a annulé leur mariage à la dernière minute. Elle combat sa solitude et ses angoisses à coups de bains moussants et de gorgées de Porto, et surtout en passant ses soirées en compagnie de Ninouch, sa seule amie. Depuis leur rencontre dans la clinique où Lily travaille en tant qu'hygiéniste dentaire, les deux femmes sont inséparables. Du moins, autant que Léon, le compagnon violent et jaloux de Ninouch, le permet. Car Léon, devenu riche grâce à l'invention d'un panty électrique anti-cellulite, protège et couve la fragile Ninouch, qu'il a arrachée à la prostitution, en usant de méthodes parfois musclées. Mais un soir, alors que Léon refuse encore une fois de laisser sortir Ninouch, Lily décide de se rendre seule au cirque en taxi. Coincée dans un embouteillage, elle arrive après la fin du spectacle, d'autant plus dépitée qu'elle découvre sur le programme que le dompteur de fauves n'était autre que Taro, son premier amant, le jeune Japonais qui lui a fait perdre sa virginité dans les toilettes d'un Boeing 737 au-dessus de l'Atlantique ! Aidée par l'ineffable Mikhaëla, la conductrice de taxi, Lily retrouve Taro qui lui fait don d'un bébé tigre avant de repartir au Japon. Un cadeau qui donne alors à sa vie un tournant inattendu... D'une drôlerie et d'une fantaisie éblouissantes, ce deuxième roman impose définitivement Alona Kimhi sur la scène littéraire internationale comme un des écrivains les plus originaux de sa génération.

01/2006

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Policiers

Revue Alibis numéro 46

Le numéro de printemps propose des fictions particulièrement marquantes, par la dureté de leur sujet. Alibis 46 s'ouvre avec une nouvelle fiction de Richard Ste-Marie. Dans " La Justice pour le mal ", Richard propose une belle réflexion sur la véritable signification du mot justice, tout en nous entretenant de kidnapping, de pédophilie, de corruption et, il va sans dire, de la commission Charbonneau. Sébastien Chartrand, vous glacera le sang avec " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ". François Leblanc, dont la plume discrète a le don de mettre en valeur ces personnages que l'on dit sans histoire et dont la vie bascule tout à coup, dépeint Bob, le narrateur qui tente désespérément de s'en sortir dans " La Faute à Péladeau ". Camille Bouchard, plonge le lecteur dans un Mexique profond et sans pitié avec " Au théâtre du monde ", un texte qui tient en haleine de bout en bout... Côté articles, Martine Latulippe a demandé à cinq auteurs québécois (Jacques Côté, Maxime Houde, Sylvain Meunier, Martin Michaud et Richard Ste-Marie) ce que les prix remportés ont changé dans leur vie. Et Pascale Raud s'est entretenue avec l'auteur Martin Michaud. Sommaire : Fictions " La Justice pour le mal ", Richard Ste-Marie " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ", Sébastien Chartrand " La Faute à Péladeau ", François Leblanc " Au théâtre du monde ", Camille Bouchard Articles et entrevues " Toulouse ", Véronique Bessens " Les Prix, ça ne change pas le monde ", sauf que... , Martine Latulippe " Conversation avec Martin Michaud ", Pascale Raud Chroniques Présentation : Entre bonheur et tristesse Camera Oscura, Christian Sauvé Le Crime en vitrine, Norbert Spehner Dans la mire : André Jacques, Martine Latulippe, Morgane Marvier, Simon Roy, Norbert Spehner

10/2013

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Esotérisme

Les loges de Saint-Jean et la philosophie ésotérique de la connaissance

Trois grands thèmes sont développés dans ce livre : La franc-maçonnerie obédientielle s'est organisée en Angleterre. Elle est devenue un Ordre initiatique avec l'apparition en France des premières instructions de langue française qui soulignent la nécessité de chercher la lumière et le rôle des Maîtres pour la répandre . Initier, c'est transformer et faire renaître. Tel est le rôle des rites maçonniques dans les loges symboliques.
Mais ils ne sont efficaces que si celui à qui l'initiation est conférée possède un don particulier, " s'il comprend bien l'Art ". Le langage de la franc-maçonnerie est celui des symboles. Ils ne doivent pas faire l'objet de commentaires car ils sont destinés à être montrés et transmis, non à être expliqués. Chacun en fait l'usage qu'il peut . Au milieu du XVIIIe siècle les Irlandais introduisent la notion selon laquelle les Trois Grandes Lumières de la franc-maçonnerie seraient le Volume de la Loi Sacrée, l'équerre et le compas, alors que les plus anciennes instructions maçonniques connues, en anglais comme en français, attribuaient ce rôle à la lune, au soleil et au Maître de la loge.
C'est alors qu'un certain ton, plus voisin des églises que des chantiers, est apparu dans les rituels. Sa connaissance incomparable des sources obscures de la franc-maçonnerie fait des travaux d'Alain Bernheim une référence indispensable pour les historiens. Il fait siens les mots de Pierre Chevallier : " Le rôle de l'historien n'est ni de condamner les uns, ni d'acquitter les autres. L'historien, contrairement à une opinion reçue, n'a pas à juger, mais à expliquer et à faire comprendre ".

11/1999

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Psychologie, psychanalyse

Avant d'être celui qui parle

Deux sections dans ce livre. La première est intitulée " Langage ", la seconde " Image ". Apparemment cet ordre - d'abord le langage, ensuite l'image - vient contredire le titre de l'ouvrage, Avant d'être celui qui parle, l'homme est un voyant. Pourtant il n'y a pas là de contradiction car Jean-Claude Rolland n'entend pas établir une hiérarchie entre langage et image ni les opposer; il s'emploie à montrer ce qui les lie l'un à l'autre tout autant que ce qui les délie : union et séparation. l,es questions avec lesquelles il se débat et sans doute avec lui tout psychanalyste sont les suivantes : quel rapport entretient le langage avec ce qu'on appelle assez improprement l'image ? Y a-t-il entre eux quelque accointance ou bien s'agit-il d'une rupture entre deux " registres " incompatibles? A quoi renonçons-nous en cessant d'être voyants? Et d'ailleurs, est-il vrai que nous cessions de l'être? Que gagnons-nous dans cet éventuel renoncement qui nous ferait devenir sujet parlant? Gain ou perte? C'est une question similaire que nous rencontrons quand nous abandonnons nos objets d'amour primaires qualifiés d'œdipiens pour pouvoir pleinement en investir d'autres. Alors devons-nous guérir du " don de voyance" comme nous nous efforçons de " guérir du mal d'aimer " (titre du précédent livre de l'auteur)? Sans succès dans les deux cas...L'auteur n'entend pas décider pour nous des réponses à ces questions. Il nous maintient dans l'incertitude où il réside lui-même. Incertitude qui ne témoigne pas d'une hésitation mais qui indique une tension permanente entre deux pôles.

04/2006

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Policiers

La fille du diable

Comédienne de renommée internationale, Nathalie est devenue la maîtresse du chirurgien Alexandre Duplessis. Convaincue qu'il est mêlé à des malversations, elle fouine dans son ordinateur. Ce qu'elle découvre dépasse en horreur tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Poursuivie par des hommes de main du chirurgien, elle disparaît. Un an plus tard, le cadavre d'une femme est retrouvé dans un étang de Marolles-en-Sologne. Nicolas, trente-cinq ans, vient de subir un divorce difficile. Une vieille photo de maternelle lui rappelle qu'à l'âge de quatre ans, il était amoureux d'une petite Françoise. Comme il a besoin de se changer les idées, il décide de partir à sa recherche. Cette démarche insolite, apparemment sans danger, se révèle pourtant très vite inquiétante. Car Françoise n'a pas suivi le chemin de tout le monde. Peu à peu, Nicolas comprend qu'il s'est aventuré dans un monde impitoyable. Les Renseignements généraux tentent de le dissuader de poursuivre son enquête, les cadavres commencent à fleurir autour de lui. Tout devrait contribuer à le décourager. Mais Nicolas est obstiné, et surtout il déteste qu'on lui dicte sa conduite. Alors, il s'entête. Les énigmes se multiplient : qui est vraiment Françoise Camus ? A-t-elle un rapport avec l'inconnue de l'étang de Marolles ? Inexorablement, le piège se referme sur Nicolas et sa nouvelle compagne, la belle Laurence. Ils n'ont alors d'autre alternative que de traquer la vérité. Et ce qu'ils démasquent fait froid dans le dos... Bernard Simonay, dans la lignée de La Lande maudite, signe ici un thriller au rythme implacable.

06/2000

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Développement durable-Ecologie

Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète

C'est un livre sans précédent. Jamais on n'avait essayé de réunir tous les points pour faire enfin apparaître le dessin complet. Comment en est-on arrivé là ? Comment et pourquoi l'industrie chimique a pu libérer dans l'eau, dans l'air, dans le sol, dans les aliments, et jusque dans le sang des nouveau-nés plus de 70 millions de molécules chimiques, toute différentes les unes des autres ? Quels sont les liens entre le temps des alchimistes et celui du prix Nobel de chimie Fritz Haber, grand criminel de guerre ? D'où viennent Bayer, BASF, Dow Chemical, DuPont, Rhône-Poulenc ? Comment est-on passé de la bakélite des boules de billard et des combinés du téléphone au nylon, puis au DDT et aux perturbateurs endocriniens ? Pourquoi des maladies comme le cancer, l'obésité, le diabète, Alzheimer, Parkinson, l'asthme et même l'autisme flambent toutes en même temps ? Qui est Théo Colborn, la Rachel Carson du XXIe siècle ? Pourquoi l'OMS, la FAO, l'ONU ne bougent-elles pas ? Pourquoi les agences de protection françaises regardent-elles ailleurs ? Comment les normes officielles ont-elles été truquées ? Que contient vraiment l'eau dite potable ? Comme les transnationales ont-elles organisé une désinformation planétaire sur cet empoisonnement universel ?Y a-t-il une chance de s'en sortir ? Pour la première fois, tout le dossier est enfin rendu public. Il est effrayant, mais un peuple adulte n'a-t-il pas le droit de savoir ? Ce livre, qui donne des noms, des faits, des accointances, ne peut rester sans réponse. C'est l'heure de se lever.

09/2014

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Littérature étrangère

Un parfum de corruption

Niu Xiaoli est une jeune femme simple, mais qui n'a pas froid aux yeux. Son père est mort lorsqu'elle était adolescente, sa mère a disparu, et il ne lui reste plus qu'un grand frère, garçon assez lâche, qu'elle veut marier à tout prix. Mais dans la campagne chinoise, les fiancées s'achètent à prix d'or et les arnaques sont monnaie courante. Et c'est par là que le scandale arrive : une fois passée la nuit de noces, la promise de son frère disparaît avec la dot. Prête à tout pour récupérer cette somme colossale et retrouver l'intrigante, Niu Xiaoli s'engage dans une traque sans merci qui la conduira bien loin de chez elle. Au cours de ses pérégrinations, elle tombera notamment dans les filets d'une maquerelle redoutable qui lui proposera un plan infaillible pour récupérer son argent : se faire passer pour vierge et appâter ainsi les hommes les plus puissants - et les plus corrompus - du pays. La roue ne tardera pas à tourner pour Niu Xiaoli, comme pour ces hommes très haut placés. Ce roman fort et plein d'humour se présente comme une chronique de la Chine contemporaine. Au fil des rencontres et des histoires qui s'entremêlent, Liu Zhenyun livre une réflexion savoureuse et fine sur l'individu soumis au pouvoir, et analyse sa dépendance vis-à-vis d'un système qui a remplacé l'idéologie par les avantages matériels. Dans la lignée satirique d'Erasme et Jonathan Swift, Un parfum de corruption dénonce les hypocrisies de la société chinoise d'aujourd'hui, son extraordinaire pragmatisme et ses inévitables dérives.

02/2020

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Littérature étrangère

Un héros discret

Après plusieurs romans situés dans les géographies les plus éloignées dans l'espace et dans le temps (le Congo belge, le Tahiti de Gauguin), Mario Vargas Llosa revient au Pérou et fait de son pays natal le décor du Héros discret. Il nous dépeint la situation actuelle d'une société dopée par une croissance économique sans précédent mais qui voit également se développer la corruption, la cupidité et le crime. A Piura, Felícito Yanaqué, patron d'une entreprise de transports, est l'objet de chantage et d'intimidations mafieuses. Aussi frêle de corps qu'énergique de caractère, il saura cependant y faire face, et son opiniâtreté d'homme du peuple qui s'est élevé à la force des bras, fera de lui un héros national. A Lima, Ismael, patron d'une riche compagnie d'assurances, se voit menacé par ses deux fils, qui convoitent sa fortune en souhaitant sa mort. Là encore, l'homme saura répondre à ces menaces, et sera tout aussitôt doté par le romancier d'une aura héroïque. Mais il ne faut pas prendre leur épopée trop au sérieux. Car entre le mélodrame et le vaudeville, Vargas Llosa s'amuse, et nous amuse, avec ces deux histoires qu'il mène avec brio et dont le résultat final est une oeuvre drôle, corrosive et magistralement écrite. Le lecteur y reconnaîtra souvent le ton moqueur de La tante Julia et le scribouillard et de Tours et détours de la vilaine fille. Mais il retrouvera surtout avec plaisir l'univers de don Rigoberto et de Fonchito, du sergent Lituma et du capitaine Silva, tous à nouveau réunis dans ce portrait critique du Pérou contemporain.

05/2015

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Critique littéraire

Fiction et économie. Représentations de l'économie dans la littérature et les arts du spectacle, XIXe-XXIe siècles

Au cours du XIXe siècle, dans le cadre de l'émergence progressive des sciences humaines et sociales, l'économie s'affirme de façon polémique comme capable de rendre compte du fonctionnement du réel et même de l'anticiper, bref comme un savoir à prétention hégémonique. Cet essor de la pensée économique, combiné avec le développement effectif du capitalisme, conduit à la généralisation des schèmes de pensée économiques dans le discours social, et ce, du XIXe siècle jusqu'à l'époque contemporaine. Or ces schèmes de pensée se retrouvent aussi dans les fictions proposées par la littérature et les arts du spectacle ; cependant ils y prennent des formes qui impliquent souvent des transformations ludiques ou critiques. En effet une oeuvre est, en soi, une structure où se déploient l'échange, la réciprocité, le don, le gain ou la perte, le vol ou l'appropriation. Mais en raison même de leur statut économique problématique, c'est souvent aux formes parallèles, souterraines et illégitimes de l'économie que les oeuvres se réfèrent. Elles établissent ainsi, en décalage de l'hégémonie et dans un rapport mouvant face à elle, un espace où se représentent autrement la vie sociale et les rapports entre les êtres. De la sorte, elles peuvent opérer une exégèse qui est d'emblée une lecture critique. C'est à l'examen de pans variés de cet imaginaire économique dans la littérature et les arts du spectacle que se consacrent les contributeurs à ce recueil, avec la conviction que les productions esthétiques peuvent aider à saisir et à interpréter, dans la longue durée comme dans le contexte contemporain, les phénomènes économiques qui nous entourent.

11/2013

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Littérature étrangère

Contes et légendes d'Espagne

Contes et légendes d'Espagne : Paradoxalement, on connaît souvent mieux l'univers merveilleux des peuples lointains, tels les Japonais ou les Inuits, que de nos voisins immédiats comme s'ils étaient privés d'imagination. Or, il n'en est rien. Chaque région en a des florilèges qu'elle raconte dans sa propre langue. Ainsi, la grande passionnée du conte espagnol, Caterina Valriu, qui parcourt son pays natal en collectant et racontant les histoires merveilleuses, a sélectionné pour nous plus de 150 récits sur le thème des origines. Ils étaient contés à l'origine en espagnol, catalan, galicien et basque. Dans cette sélection, on rencontre à plusieurs reprises le très populaire roi Jaume I — le roi Jacques le Conquérant — vénéré encore aujourd'hui comme le vainqueur des Maures. D'autres contes déclinent de manière originale  des motifs universellement connus : ainsi, un riche héritier en quête d'une fiancée capable de partager son amour pour les coutumes anciennes (qui nous fait immédiatement penser à Don Quichotte), parcourt le monde entier et accède au royaume au-delà des nuages. Il finira par y trouver sa dulcinée et par la même occasion enseigner aux habitants de ce pays merveilleux un peu paresseux l'art de travailler le fer et la pierre, de construire des moulins. C'est l'origine du tonnerre ou des éclairs qui parviennent jusqu'ici-bas. De même, dans cet univers fabuleux où les hommes et les animaux parlent encore la même langue, on fait connaissance avec l'homme qui négocia l'allongement de sa vie mais … aux dépens des différents animaux qui lui cédèrent chacun quelques années de leur pénible existence. Un marché dont nous profitons encore aujourd'hui !

02/2015

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Critique littéraire

Zadi Zaourou, un écrivain éclectique. Enracinement et ouverture au monde

Alors que la parturition des actes d'un colloque qui lui était consacré se faisait difficilement, le poète, le dramaturge, le critique, l'artiste Zadi Zaourou, s'est retiré de la scène le 20 mars 2012, soulignant encore plus la valeur testamentaire de l'unique colloque hommage que l'université lui a consacré, les 5, 6, et 7 novembre 2008. " Zadi Zaourou, un écrivain éclectique : Enracinement et ouverture au monde. " Ce livre retrace ce cheminement littéraire et humain. Auteur d'une production abondante : L'Oeil, Les Sofas, Césarienne, Fer de Lance, La Tignasse, Le Secret des Dieux, La guerre des femmes, La termitières... et Les quatrains du dégoût, l'intellectuel engagé et engageant montre qu'il n'a jamais vendu ses convictions, pas plus qu'il n'a tourné le dos à une convocation de la culture africaine profonde pour nourrir son imaginaire fécondé par la flamboyance, toute césairienne, d'une langue au firmament des Lettres ivoiriennes. " Eclectique ", cet homme n'évitait jamais de convoquer la culture mondiale (et non mondialisée) pour buriner la face rocailleuse de ses écrits... IL touchait à tout, faisait feu poétique, romançait, mettait en scène et jouait de tout " texte ". Poète, dramaturge, metteur en scène, romancier, musicien, Zadi Zaourou jouait de l'arc musical, de la sanza, de la harpe traditionnelle bété, du piano, etc. IL n'est donc pas surprenant que ses oeuvres aient très tôt bénéficié de l'intérêt de la critique étrangère, avant même que Bernard Zadi Zaourou ne soit vraiment connu chez lui. Ce livre est un témoignage à la mémoire de ce grand humaniste.

03/2014

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Littérature française

Nous les esclaves des temps modernes

« Pendant mes consultations, j'ai constaté que les souffrances physiques et psychiques étaient le reflet d'un conditionnement, d'un enfermement face à l'existence. Pourquoi sommes-nous pris au piège de nos existences, sans en avoir vraiment conscience ? Parce que nous sommes prisonniers de ces choix de vie erronés qui nous sont imposés par la société ou par nous-même, et auxquels nous consentons par manque de compréhension, par laxisme ou par crainte. Pour transmettre une lueur d'espoir à toutes les personnes qui se sont séparées de leur réalité, j'ai décidé d'écrire ce livre. La vie sur cette terre est un don du ciel, il suffit simplement de faire face à ces expériences de vie et de ne jamais oublier que nous avons un pouvoir immense de réalisation. Osons nous libérer de nos chaînes et allons à la découverte de nos valeurs humaines ! » « Esclaves »... Le mot peut paraître trop fort et effrayant quand il s'agit de désigner notre condition. Et pourtant, après la lecture de l'essai de C. Silvant, le terme sonne terriblement juste. Éducation, alimentation, médias, médecine, économie, consommation : pour chacun de ces sujets évoqués, l'auteur met à jour les règles que l'on nous dicte, nos comportements que l'on formate, les aberrations que l'on nous inflige, nous faisant croire qu'il s'agit là de choses bénéfiques. Cependant, d'autres voies plus épanouissantes – pour l'esprit et le corps humains, pour la communauté – sont possibles, ainsi que l'explique et le prouve C. Silvant dans cet ouvrage qui, de par son caractère iconoclaste et altermondialiste, inspire et insuffle courage.

07/2014

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Actualité et médias

365 Jours

Un hôtpital au Japon : le docteur Ronald J. Glasser, qui a été rappelé comme médecin-major, veille sur des milliers de jeunes Américains belssés au Vietnam. Il parle avec eux, se fait conter leur histoire et nous découvre toutes les horreurs de la guerre : de jeunes Américains baptisés G. I. s'élancent contre un bosquet d'où étaient partis des tirs sporadiques. Ils tirent, abattent deux hommes et une femme en fuite. Un peu hébétés, ils se regroupent, haletants, auprès des cadavres puis - rite obscur de la mort - ils tranchent les oreilles et le nez de la jeune femme vietcong et laissent le corps à la méditation des villageois. Il y a aussi la mort que l'on subit, qu'affronte pendant sept jours et sept nuits un jeune athlète noir qui avait sauté sur une mine et avait eu la jambe gauche emportée, la jambe droite déchiquetée, le bas-ventre et l'abdomen brûlés. David Jensen avait à peine vingt ans. Une balle toucha son sac à dos dans lequel il transportait des détonateurs, il fût brûlé à 80% aux second et troisième degrés. 365 jours n'est pas un reportage sur la guerre du Vietnam. Ce livre ne décrit pas les combats. Il nous fait vivre avec des hommes pris dans le jeu de la Mort et par là même il dresse le réquisitoire le plus implacable qui soit contre la guerre, ses atrocités, son absurdité. 365 jours des soldats américains au Vietnam : 365 jours de meurtre, 365 jours de désarroi, 365 jours d'impuissance. Une oeuvre brutale, saignante, haletante qui est un appel à la paix.

06/1976

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BD tout public

Spirou, Tintin et Cie, une littérature catholique ? Années 1930 / Années 1980

On oublie fréquemment que la bande dessinée belge d'expression française, terreau de l'école dite " franco-belge ", s'est épanouie dans un environnement chrétien. Les deux " pères fondateurs ", Hergé et Jijé, ont publié leurs premières séries avec des bulles dans des journaux catholiques. Certes, les deux périodiques spécialisés qui, après 1945, s'imposent sur le marché belge, puis conquièrent le public hexagonal, à savoir Spirou et Tintin, ne sont pas des supports confessionnels. Mais ils sont nés dans des milieux catholiques, et se sont appuyés, au moins à l'origine, sur des réseaux de diffusion chrétiens. La production franco-belge de " l'âge d'or ", c'est-à-dire celle des années 1930-1950, est donc imprégnée, à des degrés divers, de références catholiques. C'est l'époque des grandes biographies " chrétiennes ", comme le Don Bosco de Jijé. Nombre de fictions font par ailleurs intervenir des figures catholiques : pieux chevalier, scout débrouillard, ou encore missionnaire conquérant. Qu'on songe au Chevalier blanc, à la Patrouille des Castors, à Tintin au Congo ! A travers la bande dessinée franco-belge " classique ", perce finalement tout un imaginaire catholique ", imaginaire qui reste pour l'essentiel en phase avec un discours ecclésiastique de reconquête. Les années 1960-1970 sont marquées par un mouvement de " laïcisation " de la bande dessinée franco-belge, avec l'affirmation du journal français Pilote. Mais cette rupture ne doit pas dissimuler certaines permanences. Scouts et pieux chevaliers continuent à s'illustrer dans les pages de Spirou et de Tintin. Les figures chrétiennes de " l'âge d'or " seront d'ailleurs de nouveau convoquées au cours des années 1980, sous le mode parodique, par des dessinateurs comme Chaland...

01/2010

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Esotérisme

L'homme et l'invisible

" Le plus beau sentiment qu'on puisse éprouver, c'est le sens du mystère. C'est la source de tout art véritable, de toute vraie science. Celui qui n'a jamais connu cette émotion. qui ne possède pas le don d'émerveillement ni de ravissement, autant vaudrait qu'il fût mort : ses yeux sont fermés. " Albert Einstein Jean Servier remet en question les dogmes évolutionniste et matérialiste qui fondent - bien mal - la civilisation occidentale et ne visent qu'à calmer l'angoisse de l'homme blanc et à justifier son racisme. Si l'on repousse les idées toutes faites et jamais vérifiées de certains savants, les hommes apparaissent égaux en pensée d'un bout à l'autre de l'espace et du temps. et de fait, plus soucieux des choses invisibles que des biens de ce monde. Ils croient tous à la survie d'un principe invisible, l'âme, après la mort charnelle. Partout réside la même volonté de considérer l'invisible comme la seule vraie patrie humaine, la seule dimension à l'échelle de l'homme. Face à ces certitudes, notre Occident, en cette fin de siècle, est en proie à une grande peur, qui reflète notre peur de la mort, car l'aventure humaine nous est désormais étrangère. Apprenons à écouter la voix des sages en haillons qui peuvent encore nous dévoiler leur immense richesse spirituelle. Apprenons à lire dans les humbles traces laissées par les pieds nus de nos frères le mot de passe de toutes les initiations : ce mot est Univers, sa réponse Homme. C'est la Parole que nous avons perdue...

03/1994

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Policiers

Fatale vengeance

« C'est pas vrai !!! Les salopards, dans mon dos. Ils m'ont trahi et en plus, si j'ai bien compris leurs propos, ils m'ont éliminé. J'y crois pas et je suis impuissant, je ne peux rien faire. C'est pas possible !!! Tiens, de nouveaux chuchotements... Mes filles. Elles sont là, mes deux adorables filles, elles pleurent. Bien sûr, elles me croient mort elles aussi. Merde, je vais réussir à bouger quelque chose, une main, les lèvres, ouvrir les yeux. Rien, rien ne se passe, c'est vrai que je sens que tout fonctionne au ralenti, je ne sens même pas les battements de mon cœur. Je vais finir par admettre que je suis vraiment mort. Et si c'était vrai ? C'est peut-être comme ça que ça se passe, personne n'a pu témoigner, personne n'est revenu de la situation dans laquelle je me trouve. » Et pourtant, malgré une situation pour le moins critique, Vincent reviendra d'entre les morts... avec une ferme idée en tête : celle de faire payer sa femme adultère et celui qui se présentait comme son ami. Toutefois, pour satisfaisante qu'elle soit, la vengeance possède aussi un revers à sa médaille : celle de la culpabilité, qu'expérimentera Vincent à plusieurs niveaux, au cours de ce roman noir mené tambour battant par un écrivain qui concilie intrigue délicieusement machiavélique et profondeur psychologique. Né en 1940 au sein d'une famille modeste, Lucien Le Thuaut a exercé différentes activités professionnelles. Tourneur sur métaux, ouvrier du bâtiment, responsable en imprimerie, dessinateur, commerçant. Aujourd'hui retraité, il se consacre à sa passion pour l'écriture.

09/2014

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Informatique

DevOps. Intégrez et déployez en continu (avec exemple clés en main)

Adopter une démarche DevOps est désormais devenu un mot d'ordre à suivre pour bon nombre d'entreprises. Ce livre a pour objectif de présenter les concepts importants de la démarche DevOps autour d'un exemple de réalisation clés en main, permettant au lecteur d'être en mesure de les réappliquer dans ses projets. Il s'adresse aussi bien aux développeurs qui souhaitent appréhender et réaliser autrement un projet de développement informatique, qu'aux chefs de projets techniques ou aux personnes en charge du déploiement d'applications. L'auteur commence par présenter rapidement les problématiques et le contexte ayant conduit à cette approche de conduite de projet. Le lecteur découvre ensuite.l'importance de la phase d'intégration continue dans un projet de développement : de la gestion du code source, à l'organisation du projet en mode agile en passant par le "versionnement" d'une base de données, les concepts essentiels sont étudiés. Dos des chapitres dédiés, l'auteur met l'accent sur la mise en place progressive de tests (tests unitaires, tests d'intégration, tests d'acceptation, tests d'interface). Il étudie également le notion de déploiement continu et les techniques qui permettent de déployer une application ou une base de données en un clic. L'ensemble des techniques détaillées au fil des chapitres permettent au lecteur de réaliser l'exemple de projet de développement en l'étoffant au fur et à mesure de la lecture. Pour finir, l'auteur propose au lecteur un exercice pratique lui permettant de mettre en application les concepts étudiés et de se rendre compte qu'ils peuvent être appliqués facilement à tous les types d'applications.

01/2019

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Montagne

Les soldats de l'Everest. Mallory, la Grande Guerre et la conquête de l'Himalaya

Le 6 juin 1924, 7 000 m d'altitude : deux hommes quittent, leur camp perché sur une vire de glace. Objectif : le sommet de l'Everest, encore jamais gravi. On ne les reverra jamais vivants. Avec George Mallory, âgé de 37 ans, le monde perd le meilleur alpiniste britannique de sa génération. Qui sont ces hommes qui, quelques années après la Première Guerre mondiale, sont partis au coeur de l'Himalaya, dont il n'existe même pas de cartes ? C'est ce que nous raconte Wade Davis, qui nous emmène de l'Angleterre aux Indes, des tranchées de 14-18 aux confins encore inexplorés du Tibet, des sables ensanglantés d'Irak et de Gallipoli aux sommets immaculés de l'Himalaya. Intrigues diplomatiques entre la Grande-Bretagne et la Russie tsariste et bolchevique, négociations secrètes entre le Raj indien et le dalaï-lama : l'aventure de l'Everest ne fut pas qu'un haut fait de l'alpinisme ; après une victoire militaire qui laissait les vainqueurs aussi exsangues que les vaincus, elle représenta, pour les rares soldats revenus vivants mais à jamais meurtris, et pour un pays qui avait perdu toute foi en lui-même, un symbole puissant d'espoir et de rédemption nationale. Grâce à Wade Davis, nous découvrons les hommes remarquables qui ont mené cette aventure à bien, anciens soldats pour la plupart, géographes, médecins, explorateurs, naturalistes et alpinistes. Ils ont parcouru à pied, à dos de mule et de cheval des milliers de kilomètres dans un territoire jamais exploré ni cartographié, affrontant les chaleurs de l'Inde et les rigueurs glacées du Tibet, l'oeil fixé sur un nouveau Graal : le sommet de l'Everest.

02/2016

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Littérature française

La nuit de San Remo

Janvier 1967, Festival de San Remo. Ce pourrait être une simple idylle entre Dalida, déjà une star, et ce ténébreux à la voix troublante quand il chante « Ciao, amore, ciao ». Sauf qu’on trouve Luigi Tenco mort d'une balle dans la tête, dans sa chambre de l'Hôtel Savoy. Un suicide d'après les enquê-teurs. Mais on n'a jamais retrouvé trace du projectile. Pour-quoi avoir ramené la dépouille de Tenco de la morgue au Savoy où les policiers l'avaient redéposé dans sa chambre et dans son propre sang "comme ils l'avaient trouvé », sur le dos, au pied de son lit ? Dalida a-t-elle assisté à la scène macabre ? Etaient-ils vraiment amants ? Ou les acteurs con-sentants d'une « picture story » orchestrée par la presse ? Pourquoi Dalida quitte-t-elle San Remo dans la nuit, au terme d'un interrogatoire sommaire ? Que craignait-elle ? Comment expliquer son absence aux obsèques de Tenco dont elle avait porté le deuil en France? Et que faisait sur les lieux son ancien mari et impresario, Lucien Morisse qui se suicidera trois ans plus tard, à Paris, avec un Walther PPK, une arme identique à celle de Tenco ? Fallait-il y voir un signe ?Des années plus tard, le narrateur interroge les lieux et les rares témoins de cette tragédie qui le renvoie à l'Italie puritaine des années soixante. Mais surtout à ses propres fan-tômes ? « Qu’est-ce que la gloire ? Sinon l’autre face de la persécution ? »Un roman-vrai. Des destins qui s'entrecroisent. Et Dalida, à contre-jour de sa légende.

02/2012

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Médiation

La présence, ça se pratique

Sa prédilection pour les questions de sens et de spiritualités ont conduit Elisabeth Marshall à rencontrer, dans le cadre de son métier de journaliste, de nombreux thérapeutes et praticiens du corps et du développement personnel. Pour ses enquêtes, elle a expérimenté les disciplines qu'elle découvrait : yoga, méditation, massage, travail du souffle, jeûne, pleine conscience, initiation à la prière... L'auteure nous entraîne dans un voyage à travers des pratiques corporelles qui ont en commun l'art de la présence à soi et au monde, dans un dialogue intérieur qui fonde, rassemble et apaise. Elle nous invite à faire confiance aux messages du corps et à affiner notre écoute et notre ressenti, conditions de la bienveillante rencontre avec l'autre. Entre parcours personnel et exercices pratiques accessibles à tous, ces "petites philosophies du corps" ouvrent à une visée universelle de l'humain. "Entreprendre ce tour du propriétaire, en revisitant mes expériences, m'a menée tour a` tour a` rencontrer ma force et ma fragilité, mes questionnements et ma confiance en la vie, mon besoin d'intériorité et d'ouverture, mon aptitude au don et a` l'accueil. En acceptant cette part de mystère qui m'échappe et me tire en avant, dans une présence au monde que je ne cesse de construire et de découvrir". Ceux qui changent sont ceux qui pratiquent ! Elisabeth Marshall est directrice éditoriale au magazine La Vie (groupe Le Monde) et conceptrice du magazine Sens&santé. Journaliste spécialisée dans les questions de santé, de spiritualité et de développement personnel, elle a contribué à plusieurs ouvrages autour de la méditation ou des médecines complémentaires.

02/2022

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Faits de société

L'improbable destin d'Irène. Ce qui nous arrive ne définit pas ce que nous sommes

Une histoire humaine à la fois tragique et magique. Irène Nyirawizeye est née au Rwanda dans un petit village où les maisons en terre cuite n'avaient ni électricité ni toilette ni eau courante. Alors qu'elle n'a que 8 ans, elle vit un drame d'une dimension inhumaine. Le génocide rwandais de 1994 frappe de plein fouet sa communauté, son village, sa famille. Comme des milliers d'autres personnes, son père, sa mère, l'une de ses soeurs et l'un de ses frères sont massacrés et tués sauvagement à coup de machettes, parfois devant ses yeux. Elle réussit à sauver son jeune frère de trois ans en le prenant sur son dos et en fuyant à la course. Pendant des jours et des jours, elle parcourt ainsi kilomètre après kilomètre sur des routes jonchées de cadavres, dormant dans les champs pour éviter d'être repérée. Rescapée par un oncle, elle est finalement envoyée au Canada à l'âge de 12 ans pour sa sécurité. Epuisée par un parcours parsemé d'embûches et accablée de dettes, elle souhaite en finir avec cette vie traumatisante. Mais un autre destin l'attend. Elle fait la rencontre d'une femme, membre d'une famille riche et reconnue pour sa philanthropie, qui la prend sous son aile et qui, au final, se prend d'affection pour elle et l'adopte. Après des heures de rencontres et d'entrevues avec Irène, Sonia Reid nous raconte l'histoire incroyable de cette petite rwandaise de 8 ans qui marchait pieds nus et allait puiser de l'eau à la rivière, maintenant devenue une femme affirmée et confiante.

07/2019

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Littérature française

Etty Hillesum, un chant de vie par-delà les barbelés. Suivi de Notes sur la poésie d'Etty

Aujourd'hui encore, les pensées d'Etty Hillesum, son parcours de vie et son cheminement spirituel peuvent nous guider sur la voie de la fraternité. Chacun peut puiser dans le témoignage de cette jeune femme juive, déportée puis assassinée à Auschwitz, et se laisser inspirer par la façon dont elle répondit à la question du mal. Olivier Risser nous partage cette conviction dans l'essai qu'il consacre à cette "grande soeur en humanité" . Au fil des pages, l'auteur fait aussi appel à la philosophe Simone Weil. Un compagnonnage fécond se laisse alors deviner entre les deux femmes, penseuses au grand coeur, modèles d'amour et d'action. "Quand on a l'amour chevillé à l'âme et que l'on pétrit l'espérance comme un potier son amphore, on peut trouver une réponse au mal et il arrive qu'on puisse chanter un chant de vie au coeur de la tourmente et du mal pour dire et redire combien ce monde est beau et combien il est bon d'aimer et de prendre soin. (...). Ni devant, ni derrière mais par-delà les barbelés, il devient enfin possible d'entamer un beau et long chant de vie quand le regard trouve la beauté dans les interstices" . Dans son ouvrage La Fée de Westerbork (éditions L'enfance des arbres, 2020) l'auteur souhaitait, grâce à une narration contée, faire découvrir Etty Hillesum à un public jeune et moins jeune : modèle, selon lui, d'espérance, d'amour et de don de soi. Il nous propose ici une étude détaillée de son journal et de sa correspondance, tout en menant une réflexion sur l'expérience du mal.

02/2022

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Religion

Les valeurs du mariage chrétien

"Dans notre vie de chrétien comme dans notre vie d'époux, écrit Mgr Coti dans la préface, il ne suffit pas de savoir mais il faut surtout mettre en pratique ce que l'on sait. Et c'est là qu'intervient la grâce de Dieu qui nous permet de faire sa volonté en toute occasion". Et "la volonté de Dieu, c'est que l'homme et la femme partagent leur vie aux côtés l'un de l'autre, par le biais du mariage. Mais attention ! Il ne s'agit pas de se marier pour se marier... Le mariage est un acte sérieux, un acte majeur dans la vie d'un homme et d'une femme", nous rappelle l'auteur, dans Les valeurs du mariage chrétien. Pourquoi ? Et pourquoi surtout, est-il important de se marier à l'Eglise ? Quelles sont les valeurs réelles du mariage chrétien, et qu'est-ce qui fonde ces valeurs-là ? Quelle est la place de la femme ? Quelle est la place de la prière ? Comment écouter la Sainte Vierge Marie, afin de réaliser pleinement dans son couple, le dessein de Dieu ? etc. Autant de questions auxquelles l'auteur tente de répondre afin de montrer et d'aider à comprendre le vrai sens de la vocation au mariage chrétien : "Un merveilleux don de Dieu, une grâce, un chemin pour la vie éternelle". Comme le dit Mgr. Coti, Evêque Emérite de Daloa, "Tout ce qu'il faut au couple chrétien et aux candidats au mariage religieux, pour réussir cette vie à deux voulue par Dieu, est rappelé dans cette magnifique brochure, qui conduit à Jésus par Marie".

12/2015

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Critique littéraire

Passages d'encre. Echanges littéraires dans la bibliothèque Jean Bonna - Envois, lettres et manuscrits autographes, 1850-1900

Un exemplaire des Fleurs du mal dédicacé par Baudelaire à Vigny, une lettre autographe de Mallarmé à Huysmans, des poèmes de Barbey d'Aurevilly calligraphiés par Léon Bloy... Nombreux sont les échanges manuscrits entre écrivains que conserve la bibliothèque de littérature française Jean Bonna. De ces rêves de collectionneur, Passages d'encre présente un choix qui court du Second Empire à la Belle Époque. Ces pièces d'exception sont décrites ici au plus près de leur matérialité imprimée et manuscrite, et abondamment reproduites. Chacune apporte un éclairage particulier sur la nature des liens qui se nouèrent entre les figures littéraires d'une époque fascinante, ou entre celles-ci et leur entourage familial ou sentimental. De la genèse d'une œuvre jusqu'à sa diffusion, de l'écrivain à son destinataire, sans omettre artistes, graveurs, éditeurs, imprimeurs, etc., tous les vecteurs et acteurs de la scène littéraire sont évoqués. A partir de ces signes tracés en marge de l'imprimé, le volume esquisse une cartographie des transmissions d'auteurs - depuis Nerval jusqu'à Jarry - et questionne les démarches stratégiques, sociales ou intimes qu'elles traduisent. Dix-neuf " réseaux " présentant quelque cent vingt livres et manuscrits exceptionnels sont ainsi proposés. La plupart se déploient autour d'un auteur phare, qu'il soit l'émetteur d'un exemplaire dédicacé ou d'une lettre, ou son destinataire. Outre leurs qualités bibliophiliques - reliures et grands papiers, qui participent également de la " cérémonie du don " sur les exemplaires dotés d'envois -, les livres rencontrés ici recomposent cinq décennies d'effervescence créatrice. De plus, des lettres autographes d'écrivains tels que Corbière et Jarry sont reproduites pour la première fois.

10/2008