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Cher Monsieur M

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Littérature française (poches)

Les cousins Belloc

Leurs pères sont morts pour la France, leurs mères ont été victimes de la grippe espagnole qui fit des ravages en 1918. Vincent et Mauricet Belloc sont orphelins, cousins et inséparables. Après la guerre, ils sont hébergés en Auvergne, à Arlanc, l'un chez grand-mère Félistine, chapeletière, l'autre chez grand-mère Yolande, dentellière. Et c'est tout naturellement que, quelques années plus tard, ils entrent ensemble en apprentissage chez M. Fernand Ameil, charcutier à Riom, où on les considère comme les fils de la maison. Jusqu'au jour où la patronne, s'alarmant de leur manque de curiosité pour le sexe opposé, se met en tête de trouver la femme idéale, capable de briser leur innocent et néanmoins troublant duo

08/2015

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Sciences politiques

Les présidents et la guerre. Edition revue et corrigée

Depuis 1958, ils sont huit hommes à avoir porté le titre de chef des armées. Cinq d'entre eux ont fait la guerre. Un seul, Charles de Gaulle, a combattu et commandé au feu. Trois ont été des civils mobilisés ou engagés volontaires durant la Seconde Guerre mondiale : Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand. Un seul a fait la guerre d'Algérie, Jacques Chirac. Enfin, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont fait un service militaire de douze mois. Seul Emmanuel Macron, "junior jupitérien", n'a aucune expérience militaire. Pierre Servent serre au plus près ce qui a pu façonner leur histoire, leur identité et leur psychologie et montre en quoi cette matrice offre des clés de compréhension de leurs décisions comme chef des armées. Il revient enfin, dans un chapitre inédit, sur les premiers pas du président Macron, marqués par deux événements inédits : la démission du chef d'état-major des armées et la rétrogradation du chef d'état-major particulier de la présidence.

06/2019

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Autres philosophes

Discours de la servitude volontaire. Suivi de De la liberté des Anciens comparées à celle des Modernes et de Le Loup et le Chien

La servitude des peuples est volontaire : ils acceptent le joug des puissants, mais vont ainsi à l'encontre de leur nature. Pour se libérer de l'emprise du tyran, nul besoin de violence : il suffit aux hommes de se faire amis plutôt que complices. Ecrit en 1548, alors que La Boétie n'a que dix-huit ans, ce texte, également appelé Contr'un, s'inscrit dans le renouvellement de la sensibilité politique au XVI ? siècle et cherche dans les comportements individuels les causes de la tyrannie. Il est suivi de De la liberté chez les Anciens et chez les Modernes, écrit trois siècles plus tard par Benjamin Constant. Dans ce discours fondateur de la pensée libérale, Constant montre qu'à chaque forme de liberté correspond une forme de servitude - inexistence des libertés individuelles chez les Anciens, abandon de la sphère politique chez les Modernes. Ces propos d'une modernité étonnante sont illustrés par la célèbre fable de La Fontaine, "Le Loup et le Chien" .

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Philosophie

Les chefs et les autres

Chef ou cheffe de chantier, d'orchestre, de rang, de secteur, de rayon, de bande, d'Etat, d'entreprise, de bord... Incroyable, le nombre de chefs et de cheffes que l'on trouve partout ! Il y a toujours un chef ou une cheffe ! Et souvent, les chefs et cheffes ont des chefs et cheffes, qui ont des chefs et cheffes, et les chefs et cheffes des chefs et cheffes ont encore des chefs et cheffes... On aime être chef ou cheffe, pas de doute là-dessus ! Souvent, dans un groupe, il y a un ou une cheffe. Est-ce que cela veut dire qu'il faut quelqu'un qui commande ? Et est-ce qu'on est chef ou cheffe de soi ? "Les Goûters philo", ma collection pour aborder les grandes questions de la vie, dès 8 ans ! www. lesgoutersphilo. com : un site complet dédié aux enseignants pour parler philo en classe et à la maison.

09/2021

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Corps humain

La grande fabrique à crottes

Qu'ont en commun les éléphants, les grenouilles, les humains ou encore les fourmis ? Tous font des crottes ! Le caca est indispensable dans la vie de chaque être vivant. Dans ce livre, on découvre : -Les différents types de crottes (crottes de nez, crottes d'oeil puis vrai caca) -L'évolution du caca chez les humains : du méconium liquide et noir du foetus aux crottes bien compactes et marron de l'adulte -Les secrets de fabrication chez les humains : le corps humain, véritable machine à caca -Les différentes formes de crottes et la façon de faire caca chez les animaux -L'utilité des crottes pour les animaux : se nourrir, se protéger des prédateurs, pondre leurs oeufs, attaquer etc... -L'utilité des crottes chez les humains : elles permettent d'en apprendre plus sur certains animaux rares, elles sont utilisées comme engrais, comme nourriture et en soins de beauté. Elles nourrissent les sols et préservent l'environnement. -Contes/légendes

09/2021

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Sciences historiques

LE GENERAL PAUL ELY ET LA POLITIQUE DE DEFENSE (1956-1961). L'Algérie, l'OTAN, la Bombe

Les archives et le journal de marche du général Paul Ely éclairent la personnalité éminente mais peu connue d'un chef militaire de la IVe, puis de la Ve République. Après avoir été directeur adjoint des FFI, chef d'état-major général de la Défense nationale de 1949 à 1954, haut-commissaire en Indochine, il est à nouveau chef d'état-major général de 1956 à 1961. Partisan d'une politique d'association avec l'Algérie, il accorde une grande attention à ce territoire : maintien des effectifs, conduite militaire et psychologique, bouclage des frontières, telles sont les priorités du moment. Dans le même temps, et avant le général de Gaulle, il définit ce que sera la politique militaire des années 1970 : force de frappe, capacité de manœuvre et d'intervention, défense permanente du territoire. Ses entretiens avec le chef de l'Etat, rapportés mot à mot, soulignent avec une grande liberté de ton ses désaccords, en particulier sur la politique algérienne et sur les relations interalliées.

10/1998

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Sciences historiques

Les soeurs de l'Hôtel-Dieu dans le Paris des XIVe et XVe siècles. Philippe du Bois, Marguerite Pinelle...

Philippe du Bois et Marguerite Pinelle sont des prieuses de l'Hôtel-Dieu de Paris. Directrices de l'hôpital et du couvent des soeurs, elles accueillent les nécessiteux que la Guerre de cent ans accable. Mais dans une grande communauté, mixte de surcroît, naissent des amitiés, des inimitiés, des conflits d'autorité et des amours illicites. Rédigé à partir de manuscrits, cet ouvrage indique l'origine sociale, l'éducation reçue par ces religieuses, il décrit leurs relations avec leurs maîtres : les chanoines du chapitre de Notre-Dame de Paris. Ces femmes à forte personnalité n'hésitaient pas à se rebeller contre le pouvoir établi. Sans parler de "féminisme" avant la lettre, nous voyons cependant, aussi bien chez les augustines que chez les béguines, une indépendance vis-à-vis de l'autorité. Ces femmes intelligentes et instruites ne sont finalement qu'un modèle de ces femmes médiévales qui ont laissé une trace dans l'Histoire aussi bien chez les artisanes que chez les femmes de la noblesse.

06/2010

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BD tout public

Le fou du Roy Tome 1 : Le pavillon des singes

Paris, 1622... Chez les Poquelin on est aux anges, Madame vient de mettre au monde un charmant bambin prénommé Jean-Baptiste. Au même moment, dans le plus grand secret, Ariane de Troïl donne vie à un garçon qui sera aussitôt enlevé et emmené à St-Eustache chez un prêtre. Personne ne sait que le père de l'enfant n'est autre que Louis XIII, roi de France. Chez les Poquelin c'est le drame ! Le nouveau-né meurt par la faute de la nourrice... Mais celle-ci a un amant qui n'est autre que le prêtre chez qui le bébé de l'héroïne a été confié. Par un étrange tour de passe-passe, le cadavre du nouveau-né est remplacé par le fils d'Ariane. Ainsi, par un coup de théâtre des plus romanesques, le futur Molière, tout comme Ninon, est un enfant de celle qui endossa la défroque de l'Epervier.

10/1997

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Loisirs

Mon cahier rangement feel good

Le rangement feel good, c'est possible ! Transformez totalement votre chez-vous pour booster votre énergie, gagner du temps, déstresser et vous offrir un maximum d'activités feel good at home. Votre maison va envoyer du rêve ! Avec Mon cahier Rangement feel good : Rangez votre dressing, votre make-up, vos livres, et toute votre maison grâce à un programme express en 1 week-end. Evitez les rechutes avec une méthode facile et imparable ; Optimisez votre chez-vous pour laisser de la place à toutes vos envies (cocooning, sport...), et à ce que vous aimez (mode, hobby...). Vous ne soupçonnez pas le potentiel de votre maison ! ; Créez l'ambiance qui vous correspond (déstressante, boostante ou inspirante) grâce à un coaching déco personnalisé. Vous allez vous sentir bien chez vous... et en vous ! Toutes les astuces, DIY, mobilier, accessoires et organisation pour transformer votre chez-vous en un lieu harmonieux, stylé et accueillant pour vos amis.

06/2017

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Essais

Le désir de détruire. Comprendre la destructivité pour résister au terrorisme

"Nul n'est un monstre, aussi monstrueux que ses actes aient pu être" La destructivité pousse les humains à vouloir détruire, objets ou autres humains, y compris eux-mêmes, leurs corps, leurs capacités émotionnelles, leurs repères identitaires. Les terroristes savent s'appuyer sur les conséquences de cette destructivité chez les adolescents, les adolescentes et les jeunes adultes fragiles pour recruter. L'auteur s'appuie sur sa longue expérience de psychanalyste pour développer une réflexion originale sur la tentation actuelle, inquiétante, de la destructivité en actes chez de nombreux adolescents, adolescentes et jeunes adultes et sur les moyens de la limiter. Il en montre les causes et les mécanismes ainsi que les effets traumatiques durables chez les victimes et leurs descendants. L'analyse des barbaries du XXe siècle ainsi que celle de six oeuvres littéraires majeures contribuent à cette réflexion. Ce livre s'adresse à celles et ceux qui sont préoccupés par le développement de la destructivité en actes chez de nombreux jeunes.

03/2021

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Civilisation

Recherches germaniques N° 53/2023

Ce Varia explore des thématiques telles que la musique de la langue chez Hoffmann, le thème de la commémoration et l'écriture de l'histoire dans la grande presse allemande sous Guillaume II, le destin de l'Occident chez O. Spengler et E. Troeltsch, la philosophie de l'histoire de W. Benjamin. Ce numéro Varia, constitué d'articles inédits en allemand et en français, explore des thématiques aussi diverses que la musique de la langue chez E. T. A. Hoffmann, le thème de la commémoration (1789 - 1813 - 1848) et l'écriture de l'histoire dans la grande presse allemande à l'époque de Guillaume II, le destin de l'Occident chez Oswald Spengler et Ernst Troeltsch, la philosophie de l'histoire de Walter Benjamin. Ce numéro jette aussi un regard nouveau sur la relation à l'altérité culturelle dans la vie et l'oeuvre d'Alfred Döblin et propose une analyse du roman d'Erich Kästner, Fabian. Die Geschichte eines Moralisten (1931).

12/2023

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Science-fiction

Tout arrive à qui sait attendre

"Les mois ont passé depuis la rencontre avec monsieur Alonso et son fils Philippe ; c'est long cette attente, est-ce moi ou lui qui doit téléphoner le premier ? Quand je pense que nous sommes de récentes connaissances [... ], de loin je me sens intimidée, alors que près de lui, je suis très à l'aise". Lorsque Lysiane rencontre Federico lors d'un voyage en train, elle ne se doute pas qu'il s'apprête à changer sa vie ! Grande sentimentale, mariée à un homme renfermé et taciturne, elle croit ne plus avoir droit au bonheur, et pourtant... Bien des années plus tard alors qu'ils ne pensaient jamais se revoir, les deux amis se croisent et raniment la flamme de leur affection. Mais le destin s'en mêle... Denis, le mari de Lysiane, est victime d'une crise cardiaque et décède ! En deuil, l'héroïne pourra compter sur le soutien de Federico et se reconstruire, peut-être même jusqu'à aimer de nouveau... Lysiane réussira-t-il à surmonter ses doutes ? Se donnera-t-elle la chance de vivre cette merveilleuse histoire d'amour avec Federico ? Autodidacte et amoureuse des mots, Lydie Brébant-Bogé découvre la littérature grâce à sa mère qui lui fait lire Victor Hugo et Alexandre Dumas. En grandissant, elle commence à écrire des anecdotes, s'intéresse à l'onirisme décrit par Carl Jung et devient une grande biographe familiale, la mémoire de six décennies. Tout arrive à qui sait attendre est son premier roman, un roman qu'elle a voulu d'amour et d'espoir.

11/2020

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Littérature érotique et sentim

Mad Creek Tome 1 : Comment hurler à la lune

Le shérif Lance Beaufort n'allait pas laisser les problèmes s'installer dans sa ville, non monsieur ! Isolée dans les montagnes de Californie, Mad Creek a des secrets à protéger, comme le fait que la moitié de ses habitants sont des Canithropes, des chiens qui ont gagné la capacité à prendre forme humaine. Le fait que Lance descende de border collies fait de lui un gardien des plus avertis. Tim Weston est à la recherche d'un refuge. Ayant appris que son patron avait déposé des brevets en son propre nom pour tous les hybrides végétaux qu'il avait créés, Tim a quitté son emploi. Quand une cliente lui vient en aide et le laisse utiliser son chalet à Mad Creek, il voit l'opportunité d'un nouveau départ. Mais le timide jardinier bafouille et passe pour un menteur auprès des étrangers, en particulier auprès d'un magnifique alpha tel que le shérif Beaufort. Les poils de Lance s'hérissent face à ce jeune étranger dégingandé. Il s'inquiète de l'arrivée de producteurs de marijuana à Mad Creek et n'est pas convaincu par l'histoire de ce gamin. Il décrète alors qu'un peu de travail sous couverture est de rigueur. Le jour où Tim percute un border collie noir avec sa voiture et décide de l'adopter, c'est l'amour au premier regard pour le jardinier et le chien intérieur de Lance. Prétendre être un animal de compagnie va mettre le shérif Beaufort dans de beaux draps !

05/2019

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Littérature étrangère

Anne d'Avonlea

Avec Anne d'Avonlea, Lucy Maud Montgomery continue de déployer sous nos yeux ébahis l'univers enchanteur qu'elle a créé autour d'Anne Shirley, l'orpheline aux cheveux de feu adoptée par erreur. Entre les amis de toujours et les nouveaux venus, les idées saugrenues et le bon sens qui pointe son nez, Anne nous entraîne dans les aléas de la vie douce et enchanteresse d'un village hors du temps. Avec ses yeux gris qui brillent comme les étoiles du soir et ses cheveux roux toujours aussi mordants que son tempérament, Anne, désormais âgée de seize ans, a su gagner l'affection des habitants d'Avonlea. Alors qu'elle prend ses fonctions d'institutrice, son caractère se dévoile tout en nuances et envolées idéalistes. Elle fera de nouvelles rencontres, comme Monsieur Harrison, leur voisin à Green Gables, ou Mademoiselle Lewis, qui vit dans le Pavillon aux échos. Il y a également Paul, un élève fascinant et, à n'en pas douter, une future âme soeur, ou les jumeaux Dora et Davy qui débarquent à Green Gables histoire d'épicer le quotidien enfin paisible de Marilla. Alors qu'Anne devient une jeune femme, les péripéties de son existence nous enchantent toujours autant qu'elles nous touchent. A travers les joies et les peines qui font la trame du quotidien, le style si frais et poétique de Lucy Maud Montgomery porte la voix d'Anne dans les aventures, les rêveries et les moments de tendresse. Après Green Gables, quel plaisir de retrouver Avonlea !

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Romans de terroir

Le vent de la discorde

"Monsieur le Maire a totalement évacué cet aspect de l'impact sur l'environnement. Bien sûr, il ne doit pas se sentir très concerné par ce genre de détails tout occupé qu'il est à bâtir sa carrière dans les allées du pouvoir à Aurillac, Clermont-Ferrand ou Paris... Alors, je demande solennellement à l'assemblée si elle imagine l'apparition dans son voisinage de mâts gigantesques, de gros mâts de plus décent cinquante mètres de haut, deux fois la hauteur du clocher de St Géraud, et encore, une église de pierre et d'ardoise donne toujours l'impression d'une continuité avec le paysage, mais là rien de tout cela, c'est une verrue métallique !". A la suite d'un drame familial, Géraud a fui la ferme pour aller travailler à la mine. À la fermeture de celle-ci, il revient dans son milieu d'origine pour élever des chèvres. Il croise sur son chemin Aurore, dame du Castel d'Orme, jeune femme dotée d'étranges pouvoirs. Entre eux se noue une relation amoureuse mouvementée. Une passion tout aussi dévorante les anime pour la sauvegarde d'un site menacé par l'implantation d'un parc éolien. Pour atteindre leur objectif, ils vont user de moyens pour le moins non conventionnels. Mais leur action se heurte à un élu local, influent et tyrannique, bien déterminé à voir aboutir le projet d'aménagement. Face au choix pour son avenir financier et son cadre de vie, la communauté villageoise est fortement divisée.

06/2015

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Mathématiques

Histoire universelle des chiffres, l'intelligence des hommes racontées par les nombres et le calcul. Volume 2, repères chronologiques, bibliographie générale et analytique, index, table analytique

Ce n'est pas le Petit Prince qui demande à l'aviateur égaré de lui dessiner un mouton, mais un enfant qui demande au professeur : " Monsieur, d'où viennent les chiffres ? " Du coup, Georges Ifrah a tout abandonné et, des années durant, s'est plongé dans une quête aussi folle que celle du Graal. Et c'est ainsi qu'il s'est fait ethnologue, historien et archéologue du nombre, révélant alors une histoire profondément humaine, totalement insoupçonnée avant lui. De sa recherche, il est résulté un ouvrage tout à fait exceptionnel, illustré de 16 000 calligraphies, tableaux et documents provoquant à la fois étonnement et fascination. Cette encyclopédie raconte en termes accessibles toute l'histoire des chiffres et apporte des lumières nouvelles non seulement à l'épopée du calcul (dont elle retrace les principales étapes des cailloux à l'ordinateur), mais encore à des domaines aussi éloignés que l'histoire des religions et des mystiques. Outre les détails concernant Egyptiens, Babyloniens, Juifs, Mayas, Arabes ou Chinois, on y trouvera aussi un véritable Dictionnaire des symboles numériques de la civilisation indienne : le premier du genre à explorer les détours de l'imaginaire symbolique propre à la pensée numérique indienne, qui permettra de mieux cerner les circonstances exceptionnelles, philosophiques, mystiques, religieuses et même mythologiques qui ont conduit cette brillante culture à la découverte capitale du zéro actuel. L'histoire des chiffres, c'est aussi celle de l'humanité et de l'intelligence, qu'ils relient et résument de bout en bout. Les deux volumes qui constituent cette encyclopédie en sont le fil conducteur.

11/1996

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Littérature française

Le tiers temps

Rue Rémy-Dumoncel, dans le quatorzième arrondissement de Paris, se trouve un immeuble blanc – une modeste maison de retraite baptisée Le Tiers-Temps. Au milieu de la cour recouverte d'un gazon en plastique, un arbre solitaire. Parmi les résidents venus vivre ici leurs derniers mois, un grand échalas, au visage sombre mais aux yeux encore perçants, joue avec ses souvenirs où se mêlent deux langues, l'anglais de son Irlande natale et le français de son exil littéraire. Ce vieux monsieur s'appelle Samuel Beckett. Ce premier roman dévoile un Beckett surprenant, attendant la fin (un comble), devenu pour ainsi dire l'un de ses propres personnages. Avec une délicatesse et une justesse de chaque instant, Maylis Besserie fait résonner, par la fiction, la voix caustique et lucide du grand Sam. Le charme opère et l'on voit défiler les épisodes qui ont marqué sa vie : l'amitié avec son maître James Joyce ; sa liaison avec la fille de ce dernier, Lucia ; la complicité avec son éditeur, Jérôme Lindon ; les premières représentations de Godot ; la grâce de l'écriture et la déchéance d'un corps à bout de souffle ; mais aussi la vie quotidienne au Tiers-Temps, où Beckett a réellement résidé, mise en scène à travers les rapports d'infirmiers ou de médecins, et les monologues du vieux Sam, où l'humour, intact, rageur et ravageur, se mêle à la plus poignante mélancolie. On est saisi par une émotion grandissante à mesure que le roman accompagne le grand Irlandais vers son dernier silence.

02/2020

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Sciences historiques

Souvenirs d'un préfet de police

" Voilà que l'on découvre un préfet, et préfet de Police à Paris s'il vous plaît, mais aussi un avocat, un " journaliste intermittent " (c'est son terme), qui ne semble pas éprouver trop de gêne ou de scrupules à cumuler le poste de préfet avec un mandat d'élu, comme à créer un journal (La Ligue) pour y publier ses propres mémoires. Sous la fameuse " République des Jules ", voilà bien un drôle de préfet, qui vous ouvre tous les couloirs de la cuisine, à commencer par son propre dossier, qui n'hésite pas à mettre à plat ses conflits - avec la presse, avec le Conseil municipal de Paris, avec les successifs ministres de la Justice eux-mêmes -, à révéler les petites comme les grandes manipulations, éludant tout au plus parfois les noms pour ne pas mettre dans l'embarras certains de ses concitoyens. Drôle de préfet, mais manifestement drôle de personnage, dandy à coup sûr, qui s'honore de l'image de " l'homme aux gants gris perle " qu'on s'escrime à lui accoler, qui veut même bien passer pour le " Monsieur Mystère " des " maisons de rendez-vous ", qui ne craint pas de se battre en duel et sait manier la plume aussi bien que le pistolet ou l'épée. Ces Souvenirs d'un préfet de police ne sont pas seulement l'histoire d'un homme retraçant sa carrière, mais un étonnant tableau des mœurs à l'époque où la République allait prendre son envol. Et dont nous restons les héritiers. "

04/2002

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Littérature française

La Déchirance. Ne pas savoir d'où l'on vient

1957 en Lorraine. Pour Juliette et Jacques le destin paraît scellé : leur mère biologique signe l'abandon de ses enfants auprès de l'Assistance Publique. De nourrices en familles d'accueil, l'école de la vie est rude, sans concession, rythmant ainsi l'évolution d'une enfance sans âme, parsemée d'anecdotes sordides. Devenus adultes, Juliette et Jacques n'ont de cesse de trouver des réponses : qui sont leurs parents ? Quels secrets entourent leur naissance puis leur abandon ? Leur permettra-t-on de s'intégrer dans leur vraie famille ? Retrouveront ils Monsieur, Madame Linke et leur petit Tommy ainsi que le commandant de marine Fournier qui entreprirent des démarches d'adoption avant de renoncer ? Des retrouvailles enfin !...au terme de recherches désespérées, pour la réhabilitation d'une identité avortée, le déni de deux naissances, mais des "pourquoi" demeurent malgré une singulière pugnacité. Et puis le départ de "l'héroïne" : la mère tendresse, la mère protectrice, la mère consolatrice ? : rien de tel sinon que la femme rejettera ses enfants jusqu'à son dernier souffle. Une démonstration d'amour aussi, bien au-delà de la mort. Une leçon de ténacité, d'espoir, illuminée par l'humanité et la compassion. Un plébiscite contre la culture du secret de l'identité et pour l'accès aux origines. A l'heure où les médias parlent avec une certaine complaisance de la gestation pour autrui sous diverses formes, avec comme point d'appui la satisfaction des adultes, Hélène Dartig rappelle la souffrance durable, pesante, lourde d'angoisse qu'est la vie sans en connaître ses origines.

11/2016

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Sciences historiques

Notre histoire (1922-1945). Conversations avec Etienne de Montety

Aux yeux de l'Histoire, tout oppose Hélie de Saint Marc, l'auteur des Champs de braises, déporté-résistant, et August von Kageneck, l'auteur de Lieutenant de Panzers, officier de la Wermacht, engagé dans la campagne de Russie... Pourtant, l'un et l'autre ont grandi dans une société provinciale et terrienne, qui semblait immuable. Ils ont été ces élèves en sarrau noir dans les collèges jésuites. Ils ont vécu l'ascension inexorable de celui que l'on appelait alors "Monsieur Hitler". Ils ont vu s'effondrer le monde de leurs pères. La guerre les a projetés aux avant-postes. Ensemble, ils ont voulu faire le récit de l'existence d'un Allemand et d'un Français au cours de ces années de fer et de sang, où rien n'était facile pour celui qui voulait garder son idéal. Un livre à hauteur d'homme, d'une force d'évocation peu commune. Hélie de Saint Marc : "Auriez-vous cru, durant l'hiver 1943, lorsque vous étiez sur le front de l'Est et moi dans un wagon à bestiaux, vers Buchenwald, que nous déroulerions un jour les fils enchevêtrés de notre histoire pour nos descendants ? Aussi ce récit est-il d'abord un livre d'espoir..." August von Kageneck : "Dans mon adolescence, le nom de la France était vociféré comme un ennemi à abattre. Aujourd'hui, nous sommes devenus les deux faces d'une même réalité, dépositaires d'une histoire terrible, qu'il nous fallait raconter. C'est chose faite".

11/2013

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Documentaires

La confirmation, enfin je comprends tout

"Depuis six ans, j'ai eu le bonheur de célébrer des dizaines de confirmations. J'aime beaucoup cette fête qui rassemble de nombreuses familles et les paroissiens tellement heureux de vous voir, vous les jeunes, au centre de l'attention pour ce jour important de votre vie. Il n'y a pas beaucoup de jeunes qui se lancent dans un parcours de confirmation sans qu'il y ait eu un adulte qui l'y ait invité et encouragé. Dans les lettres de confirmands, j'ai souvent lu : au début, j'ai fait ce parcours pour faire plaisir à mes parents, ou à ma grand-maman, mais ensuite, c'est moi qui ai voulu, et j'ai pris la décision personnelle de poursuivre le parcours, et ce n'était plus pour faire plaisir. C'est beau de lire cela. Et de reconnaître que sans l'étincelle du départ, il n'y aurait probablement pas eu de parcours de confirmation". Cet ouvrage cherche à garder vive cette étincelle. Il s'adresse en priorité aux jeunes qui préparent leur confirmation et à leurs accompagnants (parents, catéchètes, parrains et marraines, prêtres et évêques...). Avec pédagogie et humour, l'abbé Pascal Desthieux, auteur de La messe, enfin je comprends tout ! décortique chaque étape de la messe de confirmation, en partant du principe que l'on vit beaucoup mieux ce que l'on comprend. Qui confirme quoi ? Qui est ce Monsieur avec un drôle de chapeau pointu ? Qui a-t-il dans le saint chrême ? Voilà autant de questions abordées dans ce livre ponctué d'illustrations d'Hélène VDB.

01/2023

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Littérature française

Les fonds noirs

C'est l'histoire du PDG d'un important groupe de luxe français, en fin de carrière - il s'appelle Hugo Casals - qui apprend que son principal concurrent, Monsieur Brun, vient de lancer contre lui une opération massive d'OPA, par des voies plus ou moins légales. Cette opération menace directement la direction de son entreprise. Son entourage lui conseille plutôt de capituler, de se laisser racheter à très bon prix et d'assurer à ses enfants, qui ne sont pas doués pour les affaires, une tranquillité financière. Mais Brun est un personnage antipathique, qui rachète à tour de bras toutes les plus grandes maisons d'artisanat français, profitant de situations familiales compliquées, et Casals décide de ne pas se laisser faire. Il est vieux, il est le plus faible, il n'a aucun appui politique parce que Brun est craint et tout-puissant, mais Casals se lance. Dark pools est l'histoire de son succès. Un roman d'une remarquable précision où se détachent des personnages dignes des meilleures fictions américaines sur ce sujet, comme dans Le Bûcher de Vanités de Tom Wolf et Glamorama de Breat Easton Ellis. L'auteur porte sur le monde de la mode, du luxe et de la finance, un regard avisé et implacable, mais qui ne cède jamais aux clichés ou à la cruauté facile. C'est une fresque très réussie sur le désenchantement du monde d'aujourd'hui, en même temps que le roman d'une jeune auteure, qui possède une qualité de style et une maturité de perception de la société impressionnantes.

02/2016

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Littérature française

Le fils du faiseur de suie

1940, pour les frères Ripet, Emile et Raymond, des jumeaux vivant dans un ancien moulin un peu à l'écart du monde, le conflit avec l'Allemagne ne change pratiquement rien à leur existence. Raymond travaille quelques jours par semaine dans une scierie, Emile est employé dans une fabrique de noir de fumée. Bien que vivant sous le même toit, leur entente est difficile, voire houleuse. Raymond est un personnage rustre et vénal, Emile, plutôt timide, est son souffre-douleur (une situation dont il semble plus ou moins s'accommoder). Jusqu'au jour... Jusqu'au jour où tout change, tout s'emballe... Une jeune femme mystérieuse, accompagnée d'un petit garçon, débarque au moulin. La vie des deux frères va s'en trouver terriblement modifiée. Guidé par la voix, Emile n'eut pas à parcourir une grande distance pour découvrir dans une sorte de renfoncement une femme agenouillée près d'un enfant couché sur un lit de mousse, une femme jeune qui implora aussitôt : - Pour l'amour de Dieu, Monsieur, aidez-moi, mon petit garçon ne va pas bien... Emile se rapprocha, remarqua tout de suite, en dépit de traits marqués par l'inquiétude, la beauté et la distinction du personnage qui n'avait pas dépassé la trentaine. Puis il considéra l'enfant gisant sur le dos, les yeux ouverts mais le regard étrangement figé, observa qu'une trace de sang s'étirait du coin de ses lèvres jusqu'à la base du cou. - Arthur vient de faire une crise d'épilepsie avec perte de connaissance, dit la femme.

07/2014

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Littérature étrangère

Un étudiant grec s'est suicidé à Paris

L'autopsie ne s'est pas faite et nous ne savons pas comment il s'est suicidé. Dans son message il demandait que son corps soit incinéré et que ses cendres soient dispersées au vent au-dessus de la Seine, au-dessus du pont d'Austerlitz. Ceci, il l'a sûrement demandé parce qu'il savait que ce pont se trouvait à côté de l'Institut médico-légal. J'ai été très touché par cette pensée. Vous vous imaginez s'il avait demandé qu'on laisse ses cendres être emportées par le vent au mont Athos ? On aurait dû le faire. Les volontés des morts, même de ceux qui se suicident, doivent être respectées. Je me suis occupé en personne de l'exécution de cette ultime volonté de votre compatriote suicidé. Nous sommes allés avec le monsieur qui nous a apporté les cafés, c'est mon assistant, il deviendra un excellent inspecteur "de type européen". Nous avons pris tous deux l'air cérémonieux qui convient dans ces circonstances, nous avons observé la direction du vent et j'ai intimé l'ordre qu'il ouvre le couvercle de la petite boite métallique qui contenait les cendres de celui qui avant avait été un étudiant grec et qui avait décidé de quitter cette vie dérisoire de sa propre initiative. Au dernier instant, le vent a changé d'avis et de direction et quand il a ouvert le couvercle les cendres sont venues sur nous. Une demi heure durant j'ai secoué mes vêtements. (pages 26 -27)

03/2014

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Littérature française

La société

Off, un homme sans qualité, scénariste de son état, violemment bousculé par ses producteurs comme tout créateur qui a vendu son âme au diable de l'image, vit avec sa femme et ses enfants jusqu'au jour où. Une tragédie, que le lecteur découvre peu à peu dans des pages terribles. Cet homme est tombé hors de sa vie, hors de son monde, hors de "la société" : "Une société protégeant ses poubelles mérite d'être renversée par ses éboueurs"... Le voilà menant une existence recroquevillée dans les 12 mètres carrés de ce qui fut le garage à vélo de son immeuble, survivant de ses reliquats de droits d'auteur, et cherchant à rompre l'isolement. Désespérément seul, il n'est plus lui-même. Ne se trompe-t-il pas d'enterrement lorsque le serveur du bar du coin le charge de conduire l'une des voitures suiveuses du corbillard de Monsieur Alfred ? Croit-il tromper longtemps Madame Berthe, chargée par une agence immobilière de faire visiter des biens de luxe à ce prétendu millionnaire ? Et quand il croise l'ombre de ce qu'il fut par la grâce de cet "homme chenu" qui tient un magasin de couleurs et lui offre, au nom du passé, ses cahiers et crayons fétiches, la générosité ne fait que souligner l'impuissance où il est échoué. "Est artiste celui qui ne s'aime que dans la pratique de son art, obligé pour se supporter de remplir le vide alentour : un survivant".Seul en ce monde, Off est une manière de Bartleby contemporain, attachant, invisible, universel.

10/2014

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Beaux arts

Voyage en couleurs. Mac Orlan et les peintres

Ce livre évoque les rapports que l'écrivain Pierre Mac Orlan (1882-1970) entretenait avec la peinture, les peintres qu'il a rencontrés et sur lesquels il a écrit et/ou avec lesquels il s'est lié d'amitié. Jeune homme, Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan, voulait être peintre. Sa carrière débute modestement par un travail de commande ? : peindre au pochoir les murs blancs de la prochaine Exposition internationale. Pour être délivré des soucis matériels et pouvoir s'adonner à la peinture, il travaille comme correcteur d'imprimerie, notamment pour L'Intransigeant ou La Dépêche de Rouen. C'est dans les bars à matelots, mais aussi à Bruges et Zeebrugge, que son inspiration se nourrit. En 1905, il réalise les illustrations de Monsieur Homais voyage de Robert Duquesne, qu'il signe pour la première fois du nom de Mac Orlan. Mais la peinture se vend mal. Il se fait alors engager par une dame-écrivain à la recherche d'un nègre pour écrire des romans inspirés de ses voyages. Avec elle, il se rend à Naples et Palerme. De retour à Montmartre en 1907, il gagne sa vie en écrivant des ouvrages érotiques, des romans et contes humoristiques, illustrés par lui-même, ou des romans d'aventures. Si après 1920, l'écrivain à succès a définitivement chassé le fantôme du peintre famélique, tout au long de sa carrière d'écrivain Mac Orlan n'aura de cesse de s'intéresser à la peinture des autres, célèbres ou non ? : Courbet, Grosz, Pascin, Sevellec, Toulouse-Lautrec, Vlaminck... Il leur consacre pas moins de 180 textes.

09/2020

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Religion

La cause de Dieu

La Cause de Dieu ? Voilà qui suscite immédiatement la question : quel Dieu ? Car les confusions et les malentendus s'entassent sur ce «phonème-à-tout-faire». Le Dieu de monsieur Falloux, qui s'honorait d'être un «catholique mondain», n'a aucune parenté avec le Dieu de Victor Hugo et de Robespierre. Et il y a même, certainement, un athéisme salubre. Si je me réfère à Robespierre, c'est parce que dans son journal Le Défenseur, il s'écriait en juin 1792 : «O Dieu puissant, cette cause est la tienne !» C'est en ce sens que je dis. moi aussi, La Cause de Dieu, un Dieu dont l'autre nom est Justice. Justice et Amour ? Amour, quel mot difficile, ambigu, captieux ! Et que l'on ose à peine prononcer quand des milliers d'enfants innocents meurent, chaque jour, de faim. «Qu'est-ce que fait votre Dieu pendant ce temps-là ?», demandait Hugo le croyant. Et pourtant ! Ce que l'on devine au plus secret de chaque coeur humain, et qui est le contact avec la plus profonde identité de notre être, autrement dit avec Dieu, c'est bien un amour... Surgit là l'énorme et insoluble problème du mal. Alors oui, tant pis ! La Cause de Dieu, en ce double sens d'une passion de la justice et d'une espérance désespérée mais invincible dans la réalité vivante, et cachée, d'un Dieu-Amour. Henri Guillemin En ces temps troublés de religions dévoyées, il est précieux de relire cet essai, nécessaire et lucide.

03/2015

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Théâtre

Klatch avant le ciel

Depuis son lit d’hôpital, un vieux comédien voit sa vie défiler devant ses yeux. Entouré de son infirmière, de sa femme et de sa fille, il plonge dans sa mémoire, ses rêves et ses fantasmes à la recherche des êtres et des instants qui l’ont façonné et ont donné du sens à son existence. Monsieur Klatch vit ses derniers instants dans un lit d’hôpital. Il est entouré de son infirmière, sa femme, et sa fille. Ce vieux comédien raté est obnubilé par son passé. Chaque fois que la situation s’y prête, il déclame du Beckett ou du Shakespeare, les classiques qu’il aurait voulu jouer. Les grands moments de sa vie refont soudainement surface dans son esprit. D’abord son enfance castrée, puis sa découverte de l’amour, son mariage, la naissance de sa fille, le départ de son épouse et la rencontre d’une autre femme plus docile et plus aimante, son influence sur sa fille, l’explosion de son narcissisme, la mort de sa mère et son insatiable désir de liberté. Les hallucinations de Klatch prennent possession du réel : Clara devient Sara, la première femme de Klatch, et Catherine se change en Kate, la mère du comédien ; le chant et la musique fantasmatiques remplacent les mots plats de la vraie vie. Les retours à la réalité se font de plus en plus rares et brefs. Klatch meurt alors qu’il fait un dernier rêve où toutes les femmes de sa vie se retrouvent pour lui dire qu’elles l’aiment.

10/2011

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Littérature française

Garde-fous

Atsou est un jeune adolescent qui s'ouvre à la vie. Novice face aux différents défis qui s'offrent à lui, Atsou souhaite, bien sûr, comme de nombreux lycéens, poursuivre ses études avec assiduité et réussir son examen probatoire mais aussi aimer et être aimé comme ses pairs. C'est ainsi qu'il se fait, au lycée, des amis du même âge avec qui il s'entretient souvent de leurs centres d'intérêts communs : les études et les filles. De son professeur, monsieur Dosseh, il puise souvent des conseils pratiques pour agir à bon escient. Au sein de son cercle d'amis, sa libido s'éveille finalement, témoin des expériences amoureuses des autres adolescents. Il s'initie à l'amour, réalisant l'exploit de conquérir une jeune fille pubère, avec laquelle il souhaite partager sa vie. Mais n'ayant pas reçu une éducation sexuelle préventive, qui constitue alors un sujet tabou dans de nombreuses familles, Atsou et les jeunes de son âge se laissent guider par leurs sentiments dans leurs relations avec les jeunes filles, ignorant les conséquences de leurs actes... Certains de ses amis, comme Kossigan, Galété ou Rafiwou en font l'amère expérience. Le roman décrit la vie amoureuse controversée des jeunes adolescents et adolescentes dans un village africain au cours d'une année académique. L'auteur veut montrer comment le manque de communication de la part des parents sur le thème essentiel de la sexualité peut avoir des conséquences désastreuses et parfois irréversibles ; une éducation de base souvent négligée.

12/2019

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 42 automne 1990 : Histoire de cas

Monsieur Guelfe existe, certes. Mais Madame Boucle? Eh bien c'est selon : elle existe et elle n'existe pas; c'est selon le récit qu'on (qui, on?) fait (mais à qui ?) de son histoire (et c'est pareil pour Timour le boiteux, pour Ernst le Rattenmann, ou pour Beckett). Donc, prenez garde aux histoires. Toutes se passent sous les figuiers au bord du canal. Et croit-on pouvoir les dire qu'à peine en bouche elles font BING! et les lire qu'elles vous violent, quasiment à votre insu. Et croit-on pouvoir les entendre qu'on y entend quelle voix? Quelle phoné dans quelle cacophonie et au prix de quel assourdissement? En effet, "ce qu'elles peuvent être bâclées, nos restitutions! (écrit Freud à Jung). Quelle misère de taillader comme nous le faisons dans les grandes oeuvres d'art que produit la nature psychique." Et pourtant les histoires de cas des Etudes sur l'hystérie ou des Cinq psychanalyses gardent intacts leur autorité et leur ressort : des histoires modèles ? L'étude de leurs modèles et des nôtres (Charcot, Clérambault ou Melville?), de leurs sources (Hippocrate, Galien ou une rhétorique ?) et des pratiques - qu'il s'agisse de la pratique psychanalytique ou de celle des casuistes - aborde ici les petites et les grandes énigmes qui sont au principe de l'histoire de cas, jusqu'à explorer l'étrange et pertinente catégorie de l'"Histoire sans cas", la seule qui finisse par où nous et notre inconscient commençons encore : par la préhistoire.

11/1990