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Aussi longtemps que tu m'aimeras

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Littérature française

Sur quel pied danser

" Si étrange que cela puisse paraître, je n'ai pas giflé ma mère, je n'ai pas craché à la figure de mon père, quand j'ai appris la chose. Peut-être était-il déjà trop tard, déjà depuis des années je méprisais mes parents, leur mesquinerie, leur hypocrisie, leur côté bourgeois, le pire, celui des parvenus. Mon grand-père, lui, n'était pas un bourgeois, c'était un artiste. Je regrette que tu ne l'aies pas connu, ainsi va la vie, ainsi va la mort. " On retrouve, dans ces nouvelles, le goût de Constance Delaunay pour une narration apparemment désinvolte, en tout cas ironique et mordante envers ses personnages, souvent des narratrices. Dans la haine longtemps étouffée pour l'autre, se joue sur un mode mineur " ainsi va la vie, ainsi va la mort " et dans des circonstances " romanesques ", quelque chose d'infime et d'essentiel.

11/2004

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Histoire et Philosophiesophie

Le rationalisme qui vient

La science moderne s'est constituée, au début du XVIIe siècle, à partir de deux postulats : la connaissance scientifique est produite par une pluralité d'esprits ; mais elle peut être assimilée intégralement par l'individu - qui fait sien le savoir accumulé et sait méthodiquement l'augmenter. D'où, en philosophie, de Descartes à Husserl, la place décisive du cogito. Aujourd'hui, la science repose sur la coordination de processus hétérogènes, inassimilables dans leur intégralité par un seul individu ; la construction des concepts, l'élaboration des hypothèses et la nature des preuves varient d'une discipline à l'autre ; la distinction entre science et technique n'est plus valide, tant spéculation pure et invention technologique se mêlent ; enfin, le postulat de l'unité anthropologique de l'humanité, de l'universel accès de l'individu au savoir, est battu en brèche par les inacceptables inégalités entre les nations. Dès lors, quel doit être le nouveau rationalisme ?

01/2007

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Littérature française

Quelqu'un en vue

"L'observation vire à l'obsession. Soir après soir, il mate. Chacune de leurs fenêtres est une vignette dans laquelle serpente, au rythme des apparitions et disparitions, un microcosme muet et fascinant. Son regard en perpétuel mouvement s'introduit et dissèque le va-et-vient. Du haut de sa tour d'où personne ne le voit, il infiltre les secrets. C'est lui le maton à présent. Les prisonniers sont en face, dans leur cellule baignée de lumière." Un roman en vis-à-vis, sur le piège des apparences et le vertige de la liberté.

04/2016

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Poésie

L'homme qui marche

Né en 1944, Claude Adelen a été depuis les années 1970 l'un des principaux animateurs de la revue «Action poétique». Lecteur exemplaire et auteur de nombreuses chroniques, il a édifié dans une pénombre volontaire une oeuvre d'une rare exigence, dont une anthologie a retracé le parcours en 2009 dans la collection Poésie/Flammarion. mais la voix sur la page mourra (privée de souffle) la voix s'enfoncera lentement dans la neige De la page voix fossile l'esprit qu'elle avait ces ondes feuilles nuages ciel prononcé Qui vibraient dans l'espace lettres privées de voix d'intention simulacre du chant...

03/2015

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Littérature française

Rue Blanche. Film intérieur

La mélancolie habite ce récit désenchanté qui se déroule sans chronologie véritable, comme un long panoramique sur l'enfance, les amours, les errances, mais aussi les expériences, déceptions et bonheurs d'un professionnel du cinéma et d'un amoureux des avant-gardes du septième art. La rue Blanche traverse tout le livre comme une immense veine qui irrigue l'écriture, qui anime ses fantômes et qui protège l'auteur du vieillissement.

07/2020

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Poésie

Des prises de vue

Qu'est-ce que l'écriture peut prendre des vues qui passent ? Les vues prendront-elles dans l'écriture ? Des films que nous avons vus, il ne nous reste que quelques scènes, quelques images. Les phrases essaient de les mettre dans d'autres mouvements. Avec un appareil, on peut appuyer sur le déclencheur n'importe quand, sans viser, sans cadrer. Peut-on faire de même avec l'écriture ? Quelques phrases en font l'épreuve. Des légendes avaient été écrites pour des illustrations, en double. Les illustrations ont disparu. Ne restent que les légendes. Les matériels sont dispersés. On les recherche. Caméras, appareils, micros, projecteurs, câbles, découpes, traverses... On les démonte. On essaie d'écrire. Des prises de vues : capturer des images sans intention, les développer plusieurs fois, les étirer ou les découvrir, les enregistrer sur différentes surfaces. Les écrire : que va-t-il arriver ? Ce livre, dont les quatre parties : "Cinématographies, paroles" , "Epreuves" , "Légendes des illustrations" et "Matériels" rendent compte d'une tentative impressionnante de relier les univers de l'image en mouvement et de l'écriture.

12/2008

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Musique, danse

La femme qui danse

Elle avait envie de dire sa passion, son monde, ses espoirs, avec des mots, cette fois. Je voulais, pour ma part, ouvrir la porte des coulisses, raconter la vraie vie, le parcours, le quotidien de la danseuse étoile ; révéler à travers elle le travail trop méconnu de ces artistes, leur sincérité, leur innocence aussi. Et puis, las d'entendre les précieux ridicules d'un certain courant contemporain qui sévit en France, nous brûlions de faire une déclaration d'amour à la danse, la vraie, celle du mouvement, de l'émotion, de la beauté. Conçu comme un pas de deux, ce livre raconte une histoire : celle de Piétra, une petite fille passée de l'autre côté du miroir qui devient étoile, puis s'impose comme créatrice, inventant son propre univers à travers des courants dominants. Mais il dit aussi la danse, c'est-à-dire un art dévorant, un engagement de tous les instants, et un vrai courage : celui d'être debout et vivant ".

01/2008

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Livres 0-3 ans

Tout ce qui roule

Les "Minimagiers", une série de quatre adorables petits livres thématiques déclinés du fabuleux Maximagier de Solotareff et Le Saux. Le thème de ce titre : tout ce qui fait VROUM VROUM !

01/2014

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Littérature française (poches)

L'eau qui dort

Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , il croit appercevoir Irina, son grand amour de jeunesse, qui a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , la ville de province où il s'est réfugié, il est bouleversé par une femme dont la silhouette lui rappelle de façon troublante Irina, une artiste peintre qui fut le grand amour de sa jeunesse. Mais Irina a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Dès lors, Lauzanne n'aura plus qu'une obsession : retrouver cette femme. Sa quête l'amènera à croiser un jardin, à renouer avec la nature, à laquelle il aurait voulu consacrer à sa vie, mais aussi à être impliqué dans une enquête criminelle. Les étapes qui jalonnent la recherche d'Irina le conduiront à revivre différents épisodes du passé qu'il a pourtant tenté de laisser derrière lui, mais dont il reste le prisonnier. L'Eau qui dort interroge la question de la disparition, au sens littéral, et de ses conséquences, dans la vie de ceux qui restent. Pourquoi choisit-on, un beau jour, de déserter sa propre existence ? Et comment les autres composent-il avec cette absence ? Le livre est aussi une méditation sur la nature, son rythme particulier, sa capacité de réparation et le pouvoir qu'elle a de contrebalancer les chagrins de l'existence.

03/2020

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Littérature française

Ceux qui tiennent debout

«J'étais égaré dans tant de métamorphoses, un vivant qui tournait mort, un appartement qui s'accroissait, des vêtements qui ne m'allaient plus. Que ces vains ornements, que ces voiles me pesaient. Un événement neuf, puisque je n'avais assassiné personne de mes mains auparavant, et c'en était une cascade. Je naviguais en pleine originalité, y naufrageais. L'imprévisibilité contaminait tout, jusqu'à l'espace. La magie du direct, comme on aurait dit à la télévision, l'agressive, la haineuse prestidigitation du réel.»

01/2006

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Développement durable-Ecologie

Quel monde voulons-nous ?

A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".

04/2019

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Littérature française

La femme qui pleure

Ida Sayag attend son procès depuis sa chambre d'hôpital psychiatrique. Elle s'essaie à dénouer les fils qui l'ont menée jusqu'à l'irréparable, déliant le long ruban des hommes de sa vie depuis la Martinique de son enfance. Il y eut d'abord son père, puis Greg, Emmanuel, John, Selim et tant d'autres, il y eut son fils Alexandre qu'elle a couvé d'un amour exclusif, et surtout Adrien, l'amant terrible, celui qui l'a manipulée et brisée. Ida ausculte minutieusement le mécanisme de la dépendance amoureuse dans laquelle elle a peu à peu sombré jusqu'à perpétrer le plus abominable des actes... La chanteuse et comédienne Viktor Lazlo évoque notre " part sombre " dans un premier roman d'une force troublante.

02/2010

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Littérature française

La terre qui meurt

LA TERRE QUI MEURT : roman du malaise paysan ? roman de l'échec de l'autorité paternelle ? ou encore celui d'un amour contrarié par le refus de l'étranger ? Tout cela sans doute, mais surtout un livre qui révéla, voici cent ans, et fait voir encore de nos jours cette partie maritime de la Vendée, le Marais, dans tous ses aspects particuliers : closeries secrètes et fermes entourées d'étiers, coutumes des journées laborieuses et des soirées de détente, hommes et femmes, jeunes ou anciens, dans leurs gestes, leurs habits, leur façon de dire. C'est ainsi que peu à peu le lecteur, abordant la ferme de la Fromentière, pénètre dans l'intimité des Lumineau dont le chef de famille, le métayer Toussaint, constate avec détresse qu'aucun de ses enfants ne pourra ou ne voudra lui succéder ; pas même la jeune Roussille, puisqu'elle a " donné son amitié " au valet qui n'est pas d'ici mais un " damnion " (damné) du Bocage. " Voilà tout ce qui me reste "... " C'était le souvenir des autres enfants qui passait, comme la pluie en rafales "... À cette histoire contrastée de violences et de générosité correspondent les paysages du Marais, immuables dans la variété des heures et des saisons, que René Bazin a si bien décrits.

07/1999

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Littérature française

Contingence sine qua non

"J'ai peur". , fit l'homme... "Qu'avez-vous ? " , lui répondit son interlocuteur ; "La C. I. A. me traque". ; "Ce ne serait pas plutôt le F. B. I. ? " lui demanda l'autre. "Pourquoi dites-vous cela ? " dit, inquiet, l'homme qui devenait bleu de peur... "Parce que la semaine dernière, c'était le F. B. I. qui vous traquait". "Comment savez-vous cela, vous êtes du K. G. B. ? " "Non, je ne suis que votre médecin". Camille Chaffanel est né à Marvejols, dans le département le moins peuplé de France : la Lozère. Alors qu'il est bachelier à l'âge de 16 ans, un évènement traumatique conduit l'auteur à être hospitalisé en centres psychiatriques quatre ans plus tard, pour une durée de douze longues années pour "schizophrénie atypique" . En 2012, il écrit un premier récit, L'amour et la fidélité.

12/2020

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Cuisine

Des céréales qui changent !

Boulgour de sarrasin, semoule fine de mais ou de millet graines d'amarante ou de teff, flocons de quinoa ou de riz : avec ces céréales ou assimilées. voici de quoi changer... nos habitudes ! Place à la créativité et aux surprises avec des formes variées : croquettes et galettes végétales, taboulés et risotto revisités, légumes farcis, salades complètes végétariennes, soupes reconstituantes, granola, barres énergétiques et même muffins... Une quarantaine de recettes qui améliorent notre santé en douceur en faisant le plein de vitamines, minéraux, antioxydants et protéines : par exemple, la lutéine du maïs est incontournable pour les yeux, le millet très riche en vitamine E, est excellent pour le cerveau, le sorgho, contenant en abondance fer, calcium et phosphore, est un reconstituant hors pair, le sarrasin, le quinoa et l'amarante contiennent tous les acides aminés essentiels, et se substituent parfaitement aux protéines animales. De l'entrée au dessert ces recettes raviront les végétariens et végétaliens ainsi que les personnes intolérantes au gluten... mais ce sont avant tout des recettes gourmandes, qui permettront au plus grand nombre de s'approprier une cuisine à la fois simple et raffinée, aux saveurs subtiles. De quoi faire l'unanimité autour de la table familiale ! Le seul livre sans gluten exclusivement consacré aux céréales santé sous forme de flocons, grains et boulgours.

02/2019

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Enseignement primaire

L'arbre qui chante

Vincendon, un ami de grand-père, soutient que le vieil arbre n'est pas mort. "Les arbres ne meurent jamais ! dit-il. Et je vous le prouverai en le faisant chanter votre vieil érable." Vincendon est-il magicien ?Lisez cette histoire et vous découvrirez son secret.

05/2005

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Policiers

La rue des 200

Dans une ville du centre de la France, Jules Kowache, jeune inspecteur frais émoulu de l'école de police, se voit attribuer par son supérieur, le commissaire Cafu, la surveillance de la rue Moroni. Rue des plus florissantes de la cité dont les commerçants ne tardent pas à découvrir, non sans une certaine surprise, cette constante assiduité avec laquelle ce jeune homme au visage d'ange s'efforce d'établir des contacts quotidiens avec l'ensemble des résidents. De graves événements dont les causes remontant d'un passé lointain vont faire de la rue Moroni un lieu au sein duquel seul le drame associé au mystère aura pignon sur rue. La morbidité quasi-permanente que l'atmosphère des lieux va imposer au jeune inspecteur ne sera atténuée que par l'amour récent mais sincère que lui portent les deux êtres qui l'entourent, sa compagne Yvette et son facétieux chien nommé Hix.

09/2020

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Policiers

La sirène qui fume

Mars 2011. La campagne présidentielle bat son plein, plus d'un an avant les élections. Le capitaine Gabriel Prigent débarque à la brigade criminelle de Paris après avoir vécu un drame à Rennes. Obsédé par l'éthique, il croise sur son chemin le lieutenant Christian Kertesz de la brigade de répression du proxénétisme, compromis avec la mafia corse et tourmenté par un amour perdu. Alors qu'éclate une sordide histoire d'assassinats de prostituées mineures, ils plongent tous les deux dans une affaire qui rapidement les dépasse, entraînant dans leur chute une ribambelle d'hommes et de femmes qui cherchent à sauver leur peau - flics dépressifs, politiciens salaces, médecins corrompus, gangsters imprévisibles et macs tortionnaires. Poursuivis par leurs propres obsessions et les fantômes qui les hantent, Prigent et Kertesz vont se livrer un duel sans merci, au coeur de la barbarie et des faux-semblants du monde contemporain. Préface de Caryl Férey Lauréat du Prix découverte polar Sang-froid, Benjamin Dierstein signe ici son premier polar. Dans le civil il est agent de musiciens et directeur artistique d'un label spécialisé dans les musiques électroniques.

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12 ans et +

Le garçon qui courait

"Quand Kee-Chung courait, il n'y avait plus de Japonais. Sous ses foulées, la terre redevenait coréenne. Il traçait de nouvelles frontières". D'après l'incroyable et bouleversante histoire vraie de Sohn Kee-Chung, le premier Coréen à avoir remporté l'épreuve du marathon aux JO de Berlin, en 1936 - alors que la Corée, annexée par le Japon, n'existait plus.

01/2017

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Poches Littérature internation

Rue de la Miséricorde

Une histoire de passion et de mort au cœur de Rio au XIXe siècle. Enfermés dans l'univers clos d'une corvette, Bom-Crioulo, grand noir au physique troublant, et Aleixo, jeune mousse charmeur, courent vers une aventure hors du commun. Ce roman écrit en 1895 surprend par sa modernité. L'exigence naturaliste d'objectivité, d'observation s'accompagne de scènes dramatiques et violentes visant à montrer les inclinations contradictoires qui poussent les hommes à des actes déterminés par l'instinct et les circonstances.

03/2007

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Livres 0-3 ans

Qui sont ces dinosaures ?

Sur chaque page, des animations à pousser et à tirer pour découvrir les dinosaures ! Un jeu de caché-trouvé idéal pour les petites mains.

02/2020

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Policiers

Chinois qui vous veut

Cinquante-huit ans, ça n'est évidemment plus la première jeunesse. Mais que les gens de Pékin s'appuient sur ce fait pour faire descendre un résident du SDECE en Amérique Centrale, il y a de quoi râler. A Paris, on n'apprécie pas du tout le procédé et on envoie sur place un spécialiste voir de quoi il retourne au juste. L'ennui, c'est que la CIA n'aime pas trop qu'on vienne enquêter dans la Zone du Canal... Tout s'arrangera pourtant, grâce à une jolie starlette française de passage par là.

12/1972

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Policiers

Quel sac d'embrouilles

Voici un privé plus ou moins français et plus ou moins américain d'origine, qui, engagé pour retrouver une fugueuse, va se trouver confronté à d'anciens collabos, des terroristes qui mêlent dans leur groupe gauchistes et néo-nazis, histoire d'accentuer la pagaille dans les démocraties. Et, ma foi, comme vous le verrez, notre privé s'en tire haut-la-main.

06/1987

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Littérature française

Quel président pour fem

"Quel Président pour les femmes ?" Tel était le thème de la rencontre que Choisir et Gisèle Halimi avaient organisée, au Palais des Congrès, le 28 avril 1981, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, avec les deux candidats du deuxième tour, afin de leur demander quelles réformes ils allaient proposer, quelles améliorations ils entendaient apporter au sort des femmes - 52 % de la population française - pendant leur septennat. François Mitterrand s'étant seul rendu à l'invitation de Choisir et ayant ensuite été élu, il nous semble d'un intérêt capital de diffuser les réponses du président et les promesses qu'il a faites aux sept femmes, journalistes et écrivains, qui l'interrogeaient : Martine Allain-Régnault, d'Antenne 2, Ménie Grégoire, de R.T.L., Gisèle Halimi, de Choisir, Hélène Mathieu, de Marie-Claire, Françoise Parturier, écrivain, Christine Okrent, d'Europe 1, et Josyane Savigneau, du journal Le Monde. "Voilà ce que je peux vous dire", concluait François Mitterrand, après trois heures d'un entretien passionnant et passionné. Et Gisèle Halimi lui avait répondu : "Si demain c'est vous, si vous êtes élu, comptez bien que Choisir vous rappellera que vous avez promis un peu, sur certains chemins, d'unir dans le progrès, le changement, les deux moitiés du ciel".

06/1981

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Policiers

Qui sème la violence...

De son agression Kirsten portera toute sa vie les séquelles : défigurée, horriblement mutilée, elle est condamnée à jamais au cauchemar. Comme Kirsten, Martha a survécu. Mais elle, aujourd'hui, a commencé à se venger. Rien ne pourra l'arrêter. Qui sème la violence récolte la mort... Du Silence des agneaux (Thomas Harris) à Billy (Whitley Strieber), les psycho-killers ont envahi nos nuits et nous entraînent au rythme de leurs rituels sanglants dans le labyrinthe de leur folie. Peter Robinson, dont plusieurs romans ont reçu le prix Ellis du meilleur roman policier au Canada, va plus loin en brouillant les cartes du jeu de la mort : la folie peut être contagieuse et transformer la victime la plus innocente en une redoutable machine à tuer. Rendez-vous aux portes de l'angoisse pour un suspense insoutenable.

12/1993

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Critique littéraire

24, rue Parmentier Oujda

Témoignage... Maroc... 1974 à 1976... Fuyant la caserne, je me suis retrouvé pourtant Volontaire pour un Service National Actif mais sans fusil, un bâton de craie entre les doigts avec lequel j'ai décrit de fulgurantes arabesques qui me tiennent encore éveillé aujourd'hui... J'étais loin de me douter que malgré ces grands espaces désertiques où je me suis senti si libre, j'allais me retrouver coincé dans une société non point bloquée, comme en France, mais cadenassée où j'ai bien failli disparaître...

10/2015

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Critique littéraire

La forêt qui libère

La lagune du triomphe, au coeur de la forêt Amazonienne Péruvienne est le lieu où des Chamanes depuis des millénaires pratiquent leurs rituels. L'auteur en prise aux difficultés inhérentes à la vie professionnelle d'un cadre exécutif expatrié d'une multinationale et à un mariage agité effectue le pèlerinage animé par une quête personnelle. Il est convaincu de l'importance de sa décision pour se retrouver et améliorer sa vie. Ce qu'il découvre avec Francisco le Chamane qui l'initie à l'Ayahuasca va bien au delà de ses attentes.

10/2015

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Littérature française

Qui de nous trois ?

Une rencontre fortuite à la Faculté. Une amitié qui se transforme rapidement en romance. Deux frères au passé troublé. Deux êtres différents mais complémentaires. Une jeune fille coincée entre eux. Triangle amoureux, direz-vous ? Mais est-ce aussi simple que cela ? A vous de le décider... Suivez le parcours sentimental et initiatique de Robin, Silas et Poppy. Parcours qui les conduira vers leur destinée : funeste et merveilleuse, comme l'est la vie.

10/2015

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Beaux arts

L'Homme qui marche

En septembre 1945, Alberto Giacometti retrouve son atelier parisien, dont la guerre l’a tenu éloigné. Dans ses bagages, il rapporte ce qu’il n’a pas détruit, soit peu de choses : des têtes et des personnages en pied qui tiennent dans des boîtes d’allumettes. Il reprend aussitôt son travail sur la figure humaine. Sa perception de l’espace se trans­forme soudain. Durant l’année 1946 il trouve enfin sa voie. Il parvient à inventer une forme qui résume tout l’homme et sa condition : l’homme dans son extrême dépouillement, solitaire, frêle et puissant, en mouvement, pensant. C’est un coup de maître. L’Homme qui marche, cette haute figure aux longues jambes, la tête si loin des pieds rocheux, c’est vous, c’est moi. C’est l’artiste lui-même. Nous nous reconnaissons en lui. Mais sait-on bien d’où il vient ? Dans ces pages, Franck Maubert, auteur du récit Le Dernier Modèle (prix Renaudot essai 2012), va à sa rencontre et l’interroge. Il nous raconte l’histoire fascinante de ce chef-d’oeuvre, les circonstances de sa création, les sources qui l’ont inspirée et sa trajectoire dans les deux dernières décennies de la vie de Giacometti.

01/2016

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Géographie

La terre qui meurt

    Quel avenir pour le territoire alors que son aménagement n’est plus considéré comme le socle de nos sociétés ?    Cri d'alarme fondé sur une réflexion qui demeure à la pointe de l’actualité, La terre qui meurt concerne chacun d’entre nous. Du tissu serré d’où émergent les cathédrales gothiques, des percées haussmanniennes aux villes nouvelles, puis aux agglomérations proliférantes d’aujourd’hui, Françoise Choay pointe à chaque occasion comment les mentalités, les savoirs techniques et les pratiques économiques ont marqué la ville et l’urbain. Face aux effets normatifs de la mondialisation et à la marchandisation du patrimoine, Françoise Choay appelle à retrouver le contact perdu avec la Terre.Docteur d’Etat en philosophie, historienne des théories et des formes urbaines et architecturales, Françoise Choay, a enseigné à Paris-VIII, à Louvain-la-Neuve, au Politenico de Milan, à Chaillot et aux Etats-Unis (MIT, Princeton, Cornell). Par ailleurs critique d’art et directeur de collection au Seuil, elle a reçu pour son œuvre le premier Grand Prix national du livre d’architecture (1981) et le Grand Prix national du patrimoine (1995).

03/2011