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Vincent Patar, Stéphane Aubier

Extraits

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Cinéma

Michel Piccoli. Les choses de sa vie

Il a incarné à lui seul tout un pan du cinéma français des années 70-80, même s'il a continué de jouer jusqu'en 2015. Discrètement mais porté par l'assurance de son talent, il s'est imposé comme l'un des rares monuments authentiques du septième art. Les plus grands l'ont sollicité à leur côté : Bunuel, Clouzot, Hitchcock, Sautet, Melville, Chabrol, Resnais, Godard, Demy, Ferreri, Moretti, Costa-Gavras, Malle, De Broca, Lelouch, Boisset, Deville, Tavernier, Girod, Rouffio, Granier-Deferre, Doillon, Rivette, Ruiz, de Oliveira, Chahine, Miller, Lartieu, Carax, Angelopoulos... Une liste presque interminable que bien des comédiens peuvent lui envier. Car elle est unique. Cet incroyable parcours lui a permis d'accrocher à sa riche carrière des titres comme Le Mépris, César et Rosalie, La Grande Bouffe, Les Demoiselles de Rochefort, Vincent, François, Paul et les autres, Le Sucre, Le Charme discret de la bourgeoisie, Les Noces rouges, Le Trio infernal, Le Doulos... et pléthore d'autres. Non content d'accumuler les rôles puissants au cinéma, Michel Piccoli a brillé au théâtre. Son interprétation du Roi Lear est restée dans la mémoire de tous les spectateurs. Quatre César et deux Molière du meilleur acteur ne sauraient suffire à résumer sa riche carrière. Cet ouvrage dresse le bilan complet d'un qui a toujours suivi ses propres idées, refusant de se laisser porter par l'air du temps, repoussant les sirènes de la facilité. Car Michel Piccoli s'est aussi fait connaître par ses opinions politiques que l'on retrouve à la fois dans ses prises de position, dans ses actions au sein du syndicat des acteurs et dans le choix de nombre de ses films. S'il restera à jamais le héros romantique des Choses de la vie face à une Romy Schneider étincelante, son apport se révèle bien plus considérable et laissera une trace indélébile au coeur du monde des images animées. Mieux : une référence. Son ami Marcello Mastroianni dit de lui : "C'est un type extraordinaire... C'est un grand acteur. Qui plus est une vedette qui ne refuse jamais de tourner, même une petite scène, lorsqu'il juge que le film est de nature à servir le cinéma." Une biographie exhaustive qui permet de mieux apprécier le comédien et de mieux comprendre l'homme.

05/2020

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Evolution

Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions

Comprendre notre monde actuel à travers ses grandes extinctions Récompensé par le prestigieux prix Goncourt, Alexis Jenni est romancier, mais c'est aussi un passionné de science. Dans cet ouvrage, il fait se côtoyer ses deux grands amours en racontant les cinq extinctions majeures que notre Terre a connues au cours des derniers millions d'années. Il revient évidemment sur celle des dinosaures - la plus célèbre même si ce n'est pas la seule -, comme sur celle des bactéries qui est souvent oubliée. Et il s'interroge sur la sixième, celle d'aujourd'hui, due aux dégâts infligés au vivant par l'activité humaine, dont on peut s'inquiéter qu'elle nous emporte à notre tour. Ce texte est passionnant, ça se lit comme un roman, mais tout y est vrai ; ce qui est encore mieux ! A propos de l'auteur Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 pour L'Art français de la guerre (Gallimard), agrégé de biologie, a exercé comme professeur de sciences de la vie et de la terre au lycée Saint-Marc de Lyon. Il est passionné par la science, la littérature, l'histoire et aussi par notre devenir sur cette planète que nous partageons avec tous les êtres vivants. "L'écrivain livre une réflexion sur la littérature et le savoir scientifique". Marie-Laetitia Bonavita, Le Figaro "Jenni, c'est le prof de SVT qu'on aurait aimé avoir, celui qui arrive à nous faire aimer la science à coups d'émerveillement, d'interrogations, d'arguments". Claude Vincent, Les Echos "L'occasion de s'interroger sur notre évolution et enfin de s'émerveiller et de s'intéresser de près au monde vivant". Mathieu Vidard, La Terre au carré, France Inter "C'est son amour pour la culture scientifique qu'Alexis Jenni souhaite aujourd'hui partager. [... ] Un moyen pour lui de faire réfléchir aux fragilités de notre monde. " Par Joséfa Lopez, Judith Chetrit et Caroline Andrieu, Le Monde "En plus d'être biologiste, l'auteur est romancier, et ça se sent : on apprend beaucoup, tout en ayant le sentiment de lire une fiction palpitante. " Sciences et vie junior " Ce livre est un livre du bonheur, celui que la science procure dans l'ivresse de chercher, de découvrir, de comprendre et, par cette voie, permet à chacun d'entre nous de s'enrichir. [... ] L'auteur raconte à la fois pour faire connaître et pour émerveiller ! " Destination Science

11/2023

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Géographie hors France

Tigre et Euphrate. Au carrefour des convoitises

C'est dans le bassin fertile de ces deux fleuves indissolublement liés, aujourd'hui partagés entre l'Irak, la Syrie, la Turquie et l'Iran, qu'est née l'une des plus anciennes civilisations, celle de la Mésopotamie antique. Marcel Bazin nous guide à travers l'histoire plurimillénaire de cette région où s'est déroulée la Révolution néolithique, où sont apparues l'écriture et les premières cités-Etats, et où s'est formée une richeet complexe mosaïque ethnolinguistique et religieuse. Tantôt en position de carrefour, tantôt en position de marge disputée entre voisins, ouverts à de nombreuses influences, les espaces arrosés par le Tigre et l'Euphrate ont connu des configurations politiques variées, au gré des fortes fluctuations dans la maîtrise de l'eau et les formes d'occupation du bassin. Le redécoupage territorial opéré à l'issue de la Première Guerre mondiale, tout comme la découverte du pétrole, ont aiguisé les convoitises autour de ces terres fragilisées et bouleversées par la succession des conflits et des revendications identitaires régionales. Dans sa réflexion convoquant sa pratique du terrain, l'auteur interroge au long cours les capacités de reconstructionet de résilience de ce "? croissant fertile ? " et de ces peuplesgrâce aux fleuves nourriciers. Marcel Bazin est géographe, professeur honoraire à l'université de Reims Champagne-Ardenne. Il a consacré une large partie de ses recherches à la Turquie et à l'Iran. Il est notamment l'auteur, avec Stéphane de Tapia, de La Turquie. Géographie d'un pays émergent (Armand Colin, 2012). C'est dans le bassin fertile de ces deux fleuves indissolublement liés, aujourd'hui partagés entre l'Irak, la Syrie, la Turquie et l'Iran, qu'est née l'une des plus anciennes civilisations, celle de la Mésopotamie antique. Marcel Bazin nous guide à travers l'histoire plurimillénaire de cette région où s'est déroulée la Révolution néolithique, où sont apparues l'écriture et les premières cités-Etats, et où s'est formée une richeet complexe mosaïque ethnolinguistique et religieuse. Tantôt en position de carrefour, tantôt en position de marge disputée entre voisins, ouverts à de nombreuses influences, les espaces arrosés par le Tigre et l'Euphrate ont connu des configurations politiques variées, au gré des fortes fluctuations dans la maîtrise de l'eau et les formes d'occupation du bassin. Le redécoupage territorial opéré à l'issue de la Première Guerre mondiale, tout comme la découverte du pétrole, ont aiguisé les convoitises autour de ces terres fragilisées et bouleversées par la succession des conflits et des revendications identitaires régionales. Dans sa réflexion convoquant sa pratique du terrain, l'auteur interroge au long cours les capacités de reconstructionet de résilience de ce "? croissant fertile ? " et de ces peuplesgrâce aux fleuves nourriciers.

11/2021

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Sciences politiques

Tchad : démocratie, crimes, tortures et mensonges d'Etat. Autopsie d'un assassinat annoncé le 3 février 1999, programmé et exécuté le 3 février 2008

Au cours de ses études en France, le Député Ngarlejy Yorongar a eu l'occasion d'avoir, en 1976, un collègue de stage à la préfecture de l'Oise (Beauvais) venant de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA). Celui-ci deviendra, plus tard, le Premier Ministre de France. Tout comme 1978-1979, il fut le condisciple de l'Université de Paris X Nanterre de M. Paul Stéphane Nicolas Sarkozy De Nagy-Bosca élu Président de la République Française. Agé de 60 ans, le Député Ngarlejy Yorongar a échappé plusieurs fois à la mort par tortures et notamment par balle au cimetière de Ngonbah à N'Djaména où les tueurs à gages d'Idris Déby l'ont conduit dans le dessein de l'exécuter froidement dans la nuit du 21 au 22 févier 2008 après l'avoir kidnappé, le 3 février 2008 à son domicile. Après avoir tiré deux balles dans la direction de sa tête dans le but de la broyer afin de le rendre méconnaissable. Le laissant pour mort, ils s'en sont allés tombaux ouverts vers N'Djaména avec la certitude d'avoir accompli leur sale besogne. Le Député Ngarlejy Yorongar s'est relevé et a pris la direction de Kousséri jusqu'à Maroua pour finir à Yaoundé où le gouvernement français l'a contacté pour lui proposer l'asile politique qu'il a poliment décliné, estimant que sa place est au Tchad pour continuer son combat. Accompagné par la Sénatrice française, l'Honorable Alima Boumediene-Thierry, membre du comité français de l'Union Interparlementaire de Genève, le Député Ngarlejy Yorongar est arrivé, en décembre 2008, à N'Djaména. Etant tombé, entre-temps, gravement malade, il s'est vu refuser le visa d'entrée en France où l'attendait son médecin du Centre Primo Lévi spécialisé en soins et soutien aux personnes victimes de la torture politique et physique. Condamné ainsi à une mort certaine, il est toutefois évacué par trois médecins à une clinique de Bruxelles où l'Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) a confirmé une thrombose dans son cerveau et un traumatisme au cou, thrombose et traumatisme consécutifs aux coups de crosse qu'il a reçus à la tête. Le Député Ngarlejy Yorongar que ses fans appellent affectueusement " Député des 301 puits de pétrole ou Cabri mort, etc. " raconte ici avec force les détails de son enlèvement, le 3 février 2008, par la garde présidentielle, sa séquestration dans une des prisons secrètes sise dans le jardin privé d'Idriss Déby à Farcha ; la mort d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, les atroces tortures subies par Lol Mahamat. Choua, ancien chef de l'Etat du Tchad, le rôle de M. Bruno Foucher, Ambassadeur de France au Tchad et celui du dispositif militaire français Epervier dans cette tragédie.

05/2010

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Architectes

Architecte Léon Stynen

Cet ouvrage, réalisé en collaboration avec la succession de Léon Stynen et le géant du design Bulo, est axé sur la longue carrière de l'architecte Léon Stynen, et plus particulièrement sur ses créations design. Cet aspect moins connu de la pratique de Stynen mérite qu'on s'y attarde. Souvent révolutionnaires, ses projets ont lancé une tendance encore perceptible aujourd'hui. L'objectif de ce livre est de mettre en évidence la polyvalence de Stynen. C'est pourquoi il est publié en trois langues et avec deux couvertures différentes ! Il se distingue par une conception riche, quasi architecturale, et réunit des essais de spécialistes qui don- nent un aperçu de la pratique de Stynen, son importance et son évolution, ainsi que de son héritage comme designer.

06/2023

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Sociologie

La fin du Game ? Les jeux vidéo au quotidien

A la maison ou dans les transports, au bureau ou aux toilettes, les jeux vidéo sont partout. La banalisation de ce loisir électronique dans toutes las tranches die et toutes les catégories de le société s'est accompagnée d'une diversification des publics mais aussi des manières de jouer. Alors. est-ce la fin du gamo ? C'est plutôt la fin de l'image stéréotypée du gamer : on ne pout plus aujourd'hui réduire los joueurs de jeux vidéo aux représentations caricaturales du môle adolescent jouant enfermé dans sa chambre des heures durant A dos jeux de tir. Pour beaucoup désormais, les jeux vidéo trouvent place dens les interstices, las temps libres des routines journalières ou hebdomadaires. Entre bricolage et assemblage, ils sont une activité ordinaire imbriquée dans los modes de vie et contribuant aux modes d'habiter. Ce livre analyse la place de ces pratiques vidéoludiquos au quotidien : comment joue-ton aux jeux vidéo aujourd'hui ? Qui joua, où. et avec qui ? Quelles sont les diverses pratiquas, do sociabilité, d'échange mals aussi de mobilité et do marquage de l'espace, qui se développent autour de ce loisir électronique ? Quelles sont les émotions, les expériences, les affects, quo lexicaux vidéo rendent possible ? [ouvrage propose uno exploration inédite du domaine des jeux vidéo en étudA la maison ou dans les transports, au bureau ou aux toilettes, les jeux vidéo sont partout. La banalisation de ce loisir électronique dans toutes les tranches d'âge et toutes les catégories de la société s'est accompagnée d'une diversification des publics mais aussi des manières de jouer. Alors, est-ce la fin du game ? C'est plutôt la fin de l'image stéréotypée du gamer : on ne peut plus aujourd'hui réduire les joueurs de jeux vidéo aux représentations caricaturales du mâle adolescent jouant enfermé dans sa chambre des heures durant à des jeux de tir. Pour beaucoup désormais, les jeux vidéo trouvent place dans les interstices, les temps libres des routines journalières ou hebdomadaires. Entre bricolage et assemblage, ils sont une activité ordinaire imbriquée dans les modes de vie et contribuant aux modes d'habiter. Ce livre analyse la place de ces pratiques vidéoludiques au quotidien : comment joue-t-on aux jeux vidéo aujourd'hui ? Qui joue, où, et avec qui ? Quelles sont les diverses pratiques, de sociabilité, d'échange mais aussi de mobilité et de marquage de l'espace, qui se développent autour de ce loisir électronique ? Quelles sont les émotions, les expériences, les affects, que les jeux vidéo rendent possible ? L'ouvrage propose une exploration inédite du domaine des jeux vidéo en étudiant d'abord la diversité de leurs publics, puis les pratiques que ces derniers développent, et enfin les expériences qui s'y éprouvent. iant d'abord la diversité de leurs publics, puis les pratiques qua ces derniers développant, et enfin les expériences qui s'y éprouvent.

04/2021

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Marchés financiers

Finance de marchés

Evaluer les cours, les rendements et les risques sur les marchés de capitaux Ce livre fournit tous les concepts et les informations utiles à la compréhension de la finance de marché. Il couvre le fonctionnement, l'équilibre ainsi que les risques des produits et des marchés financiers. Son approche pédagogique inclut des QCM, des études de cas et des développements sur la programmation. Un soin particulier est apporté à limiter les pré-requis en mathématique. Issu d'une longue expérience d'enseignement et de pratique des auteurs, ce livre constituera un support d'apprentissage et de formation indispensable à tous ceux qui souhaitent maîtriser les spécificités de la finance de marché.

05/2022

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Fantastique

Les Montagnes hallucinées illustrée - L'intégrale

" Corona Mundi... Toit du Monde... " Toutes sortes de formules fantastiques nous vinrent aux lèvres tandis que nous contemplions, depuis notre point d'observation vertigineux, l'incroyable spectacle. Arkham, 1933. Le professeur Dyer, éminent géologue, apprend qu'une expédition scientifique partira bientôt pour l'Antarctique avec pour ambition de suivre les traces de celle qu'il avait lui-même dirigée en 1931. Dans l'espoir de dissuader cette tentative, Dyer décide de faire un récit complet des tragiques événements auxquels il survécut, cette fois sans omettre les passages qu'il avait écartés à son retour, de peur d'être pris pour un fou. Deux ans plus tôt, les navires affrétés par l'université Miskatonic avaient accosté le continent glacé au début de l'été austral, et le contingent de quatre professeurs et seize étudiants s'était mis aussitôt au travail. Les premiers résultats ne s'étaient pas fait attendre et le biologiste de l'expédition, le professeur Lake, était parti de son côté avec plusieurs membres de l'équipe afin de suivre une piste fossilifère prometteuse. Au bout de quelques jours à peine, il avait annoncé par radio avoir découvert de stupéfiants spécimens d'une espèce inconnue, extraordinairement ancienne, avant de cesser toute communication après une terrible tempête. Pressentant le pire, Dyer s'était porté à leur secours le jour suivant. Ce qu'il avait découvert sur place dépassait ses craintes les plus folles... Paysages déserts glacés, créatures innommables vieilles de plusieurs millions d'années découvertes dans un état de conservation anormal, étranges structures géométriques au sommet de montagnes noires, plus hautes que l'Everest... Cette nouvelle de Lovecraft a inspiré des générations d'auteurs et de réalisateurs, de John Carpenter, lorsqu'il réalise The Thing, à Guillermo del Toro qui rêve de la porter à l'écran. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche " cyclopéenne " de mettre en images ses principaux récits.

10/2023

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Empire colonial

L'écume de la mémoire. De l'Espagne au royaume arabe d'Algérie (1879-1962) - Un itinéraire de Dalias à Saint-Cloud

Ce sont des centaines de milliers d'Espagnols, d'Alicante, de Carthagène, de Murcie, d'Alméria et de dizaines de villages perdus des Alpujarras, qui vinrent peupler l'Algérie oranaise majoritairement, rejoignant leurs compatriotes déjà installés depuis quatre siècles dans une Algérie de tradition espagnole dans l' "Oraniense" . C'est leur mémoire et leurs souffrances dans une Algérie conquise par la France et colonie de peuplement à partir de 1848 qui constitue le fil rouge de cette histoire dans l'Histoire finalement dramatique d'une Algérie française, dont la composante oranaise est d'abord espagnole. Ces Espagnols, devenus fièrement Français, n'avaient jamais vraiment connu la France dans leur majorité jusqu'en 1962 lorsqu'ils la découvrirent en tant que "rapatriés" ; des "rapatriés" qui étaient en réalité des "expatriés oranais" espagnols dont le coeur et l'âme étaient devenus français, notamment par leur sang versé pendant la guerre de 1914. L'Algérie, "colonie" tellement atypique, tellement charnelle, tellement patriotique, terre séculaire voire multiséculaire de tant d'Espagnols et aussi de Français d'une métropole si lointaine. Les souffrances volontaires de leur arrivée à partir des années 1860 n'a d'égal que les souffrances subies en 1962. Histoire du peuplement de 1848, du rêve algérien de Napoléon III et d'Abd-el-Kader, de l'immigration espagnole, avec l'aventure d'une famille de Dalias, village proche d'Alméria, les Villégas, emblématiques de cette immigration réussie dans l'Oranais, à Saint-Cloud, l'un des premiers villages de peuplement où les Espagnols d'origine vont représenter 80% de la population française. C'est une histoire de l'Algérie oranaise, complétée par des souvenirs d'une autre histoire dans le Constantinois, à Bône, qui se déroule à travers les pages de ce livre, comme celle d'une épopée unique dans l'histoire d'une colonisation unique achevée dans le sang et les larmes.

06/2021

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Dictionnaires divers

Comme on dit chez nous. Edition collector

L'édition collector et largement enrichie d'un best-seller : un véritable voyage culturel et linguistique dans la France des régions ! Embarquez dans un tour de France truffé d'anecdotes, de cartes, d'illustrations, de citations... et savourez la créativité des mots et expressions de nos régions. Ces mots bien de chez nous chuchotent notre histoire, ce sont les voix hautes en couleur de la France et de ses voisins francophones. Un livre truffé d'anecdotes pétillantes, de cartes, d'illustrations et de citations, pour savourer la créativité des français régionaux et se comprendre de Lille à Marseille et de Brest à Strasbourg ! Très complet et richement illustré, il explore toutes les facettes de la langue des régions avec des anecdotes, des citations littéraires et du quotidien, des curiosités de prononciation, des allusions au patois, des explications sur l'origine des mots locaux, des termes culinaires. Un incontournable pour tous les amoureux des mots et tous les curieux de notre pays ! Une édition largement enrichie, truffée d'anecdotes pétillantes, de cartes, d'illustrations et de citations, pour savourer la créativité des français régionaux et se comprendre de Lille à Marseille et de Brest à Strasbourg. La presse en parle : "Un tour de France passionnant" - Le Figaro "C'est une mine ! " - RFI "Une pépite" - Notre Temps "Un véritable tour de force" - La Marseillaise Les auteurs Mathieu Avanzi : linguiste enseignant à l'Université de la Sorbonne, il a mené de nombreuses enquêtes sur le parler des régions et y a consacré plusieurs articles, un atlas et un blog. Aurore Vincenti : Linguiste et chroniqueuse sur France 2, France Inter, TV5 Monde et Arte, elle a publié aux Editions Le Robert Les Mots du bitume. Alain Rey : Linguiste et lexicographe, il fut l'auteur de nombreux ouvrages sur la langue française, dont le célèbre Dictionnaire historique de la langue française. Il fut aussi l'un des principaux créateurs des dictionnaires Le Robert.

10/2023

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Sciences politiques

De la valeur-travail à la guerre en Europe

Les deux premières intentions de cet essai sont d'une part de relancer le débat sur la " diffusion manquée " du marxisme en France à la veille de la Grande Guerre, et d'autre part de proposer une relecture polémique d'un épisode mal connu de l'histoire des doctrines économiques. En effet, la pénétration des 4 doctrines marginalistes dans la France de la Belle Époque ne fut pas un obstacle à l'assimilation des analyses de Marx sur le capitalisme. Les travaux de Vilfredo Pareto, en particulier, vinrent combler les incompréhensions de doctrines économiques marquées par les bouleversements sociaux en cours. À un autre niveau, sur le terrain de la science politique, ces débats accompagnent l'émergence d'un syndicalisme qui met alors en échec la naissance d'une réelle social-démocratie française. Sorte de " compagnon de route " de cette action syndicaliste, Georges Sorel en propose une pensée qui adopte par défaut les thèses marginalistes, mêlées à l'influence de Benedetto Croce et des deux Labriola. Mais c'est paradoxalement pour mieux se recentrer sur la référence au prolétariat des producteurs, dans une glorification du conflit social et des valeurs du combat... Or le déclenchement de la Première Guerre mondiale plongera ces velléités dans la stupeur et l'impuissance apeurée. Comment saisir cette rupture apparente ? Dans le cadre d'un retard historique du capitalisme français, et face à la mutation de la " question sociale ", l'adoption du marginalisme ne laisse-t-elle pas l'analyse politique sans instruments pour comprendre les dynamiques internationales et s'y insérer ? Telle est l'hypothèse centrale de cet essai. La rivalité entre " utilité marginale " et " valeur-travail " renvoie à deux projets concurrents de société. Mais sous le débat économique et politique qui anime la scène européenne, une dynamique propre au champ philosophique est à l'oeuvre : il est déjà question de la dialectique. Mouvement objectif, méthode particulière, scorie métaphysique ? Elle est le point d'orgue de ces divergences passionnées qui font époque.

12/2010

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Sciences historiques

Le Castellet. Mémoires d'un village perché

Dès l'âge du néandertal, les hommes avaient compris que pour survivre en un milieu hostile, le moyen le plus sûr était d'occuper les sommets, là, où les aigles font leur nid. Ils y pouvaient monter la garde, voir le danger s'approcher et bientôt donner l'alarme à l'aide d'un nuage de fumée. Les sites qu'ils avaient choisi furent successivement occupés par les Celtes, les Ligures, les Grecs, les Romains et par tous ceux qui vinrent, à leur suite s'établir sur nos côtes. Quand au IXe siècle de notre ère, les menaces devinrent permanentes, ils durent construire des remparts afin de se mettre à l'abri. C'était le temps où les Sarrasins multipliaient leurs incursions sur le littoral de Provence pour y faire du butin et s'emparer des malheureux habitants isolés dont ils allaient tirer rançon. Le Castellet, ancien castrum, ancré sur son piton, à quelques lieues du rivage, occupait alors une position stratégique de choix, entre Marseille et Toulon, face à la Cadière d'Azur. De nos, jours, il ne domine plus que le paisible terroir du vin de Bandol que goûtait fort le roi Louis XV. Mais, si depuis trente ans, il a regagné en notoriété, c'est peut être aussi grâce au fameux circuit automobile, crée sur son sol, par Paul Ricard. Cette histoire de leur village est dédiée à tous ceux qui au cours des siècles, ont habité le Castellet. S'ils ont connu bien des épreuves, St Clair, leur saint patron, les a aidé à les supporter et s'ils ont dansé la farandole au son des tambourins, c'est qu'ils avaient déjà beaucoup travaillé à l'ombre de leur campanile. Au seuil d'un nouveau millénaire, le village perché, restauré avec soin par ses amoureux, a retrouvé son cachet d'antan et c'est pourquoi, en toutes saisons les visiteurs, chaque année plus nombreux, montent pacifiquement à l'assaut de ses remparts.

03/2004

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Histoire internationale

Une autre Allemagne

Longtemps les dirigeants français ont envié ceux de la République fédérale : le voisin allemand résistait mieux à la crise mondiale déclenchée par les chocs pétroliers des années 1970. En fait l'Allemagne occidentale avait effectué, après 1945, une reconstruction sans pareille, puis s'était affirmée comme l'un des grands pays exportateurs parce que, disait-on, l'esprit d'entreprise y était plus valorisé, l'État moins dépensier et les syndicats plus raisonnables qu'en France. On vantait le " modèle " allemand, symbolisé par la force du Deutsche Mark, devenu une monnaie de réserve officieuse pour les investisseurs du monde entier. S'ils jalousaient et craignaient le puissant voisin, les dirigeants français se répétaient aussi que le " géant économique " restait un " nain politique ", la catastrophe du nazisme avant rendu les Allemands modestes dans leurs exigences, et soucieux de ne rien entreprendre sans consulter le partenaire français et le protecteur américain. Et puis vinrent la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'Union soviétique. L'Allemagne de l'Ouest intégra la RDA. Désormais le moteur économique du continent en était aussi la première puissance politique. L'Allemagne, pourtant, n'a pas abusé, sauf dans l'ancienne Yougoslavie, de cette puissance retrouvée : sa population est majoritairement pacifiste ; surtout, depuis le milieu des années 1990, la République fédérale est entrée dans une crise économique profonde qui remet en cause le " modèle allemand ". Loin de lui avoir procuré un surcroît de puissance, la réunification, inachevée, pèse lourdement sur ses finances. Souffrant du poids excessif des dépenses publiques et des charges sociales, l'Allemagne ressemble de plus en plus à la France. C'est donc à une nouvelle perception de notre voisin que nous invite Edouard Husson : un pays dont on doit moins redouter la puissance que l'affaiblissement ; une nation menacée par son déclin démographique ; le cœur industriel fragile d'un continent européen qui risque d'être un grand perdant de la mondialisation.

03/2005

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Littérature française

Poe, Edgar Allan - Sa vie et ses oeuvres. Un essai de Charles Baudelaire

C'est vers 1848 que Charles Baudelaire découvrit l'oeuvre de Poe ; il entreprit alors de le traduire. Quelques contes parurent ainsi dans des revues, puis, en 1852, la notice biographique que nous publions ici, reprise en 1856 dans la publication chez Michel Lévy du premier recueil intitulé Histoires extraordinaires. Un second volume, les Nouvelles histoires extraordinaires, parut un an plus tard chez le même éditeur. Vinrent ensuite les Aventures d'Arthur Gordon Pym en 1858, Eureka en 1864 et enfin les Histoires grotesques et sérieuses publiées en 1865. Bien que parfois contestées pour une certaine infidélité aux textes originaux, ces traductions permirent à l'oeuvre de Poe d'atteindre à une véritable notoriété en France. Les noms de Charles Baudelaire et d'Edgar Allan Poe sont en France intimement liés. C'est que s'il ne fut pas le premier à traduire Poe pour le public français (certains contes avaient déjà été publiés dans des revues), Charles Baudelaire entreprit ce travail avec l'intention résolue de faire de l'auteur américain "un grand homme pour la France" (lettre de Baudelaire à Sainte-Beuve du 19 mars 1856). Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres, paru pour la première fois en 1852 dans la Revue de Paris, puis repris comme introduction aux Histoires extraordinaires (1856), contribua largement à forger cette légende. Car c'est bien d'une légende qu'il s'agit ici, dans la mesure où cette notice ne retrace pas exactement la vie de l'auteur américain. Mais là n'est pas son véritable intérêt. Au-delà de sa dimension strictement biographique, ce texte apparaît plutôt comme un plaidoyer. En racontant l'histoire "d'un de ces illustres malheureux, trop riche de poésie et de passion, qui est venu, après tant d'autres, faire en ce bas monde le rude apprentissage du génie chez les âmes inférieures" , Charles Baudelaire s'attache surtout à défendre l'Artiste, amoureux du Beau, contre une société tout entière imprégnée de matérialisme et de pragmatisme.

01/2023

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Biographies

Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres

C'est vers 1848 que Charles Baudelaire découvrit l'oeuvre de Poe ; il entreprit alors de le traduire. Quelques contes parurent ainsi dans des revues, puis, en 1852, la notice biographique que nous publions ici, reprise en 1856 dans la publication chez Michel Lévy du premier recueil intitulé Histoires extraordinaires. Un second volume, les Nouvelles histoires extraordinaires, parut un an plus tard chez le même éditeur. Vinrent ensuite les Aventures d'Arthur Gordon Pym en 1858, Eureka en 1864 et enfin les Histoires grotesques et sérieuses publiées en 1865. Bien que parfois contestées pour une certaine infidélité aux textes originaux, ces traductions permirent à l'oeuvre de Poe d'atteindre à une véritable notoriété en France. Les noms de Charles Baudelaire et d'Edgar Allan Poe sont en France intimement liés. C'est que s'il ne fut pas le premier à traduire Poe pour le public français (certains contes avaient déjà été publiés dans des revues), Charles Baudelaire entreprit ce travail avec l'intention résolue de faire de l'auteur américain "un grand homme pour la France" (lettre de Baudelaire à Sainte-Beuve du 19 mars 1856). Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres, paru pour la première fois en 1852 dans la Revue de Paris, puis repris comme introduction aux Histoires extraordinaires (1856), contribua largement à forger cette légende. Car c'est bien d'une légende qu'il s'agit ici, dans la mesure où cette notice ne retrace pas exactement la vie de l'auteur américain. Mais là n'est pas son véritable intérêt. Au-delà de sa dimension strictement biographique, ce texte apparaît plutôt comme un plaidoyer. En racontant l'histoire "d'un de ces illustres malheureux, trop riche de poésie et de passion, qui est venu, après tant d'autres, faire en ce bas monde le rude apprentissage du génie chez les âmes inférieures" , Charles Baudelaire s'attache surtout à défendre l'Artiste, amoureux du Beau, contre une société tout entière imprégnée de matérialisme et de pragmatisme.

10/2022

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Droit

Plein droit N° 123, décembre 2019 : Ah ! Si j’étais riche...

N° 123 de Plein droit, la revue du Gisti Ah, si j'étais riche ! Parler de l'immigration en Europe nous conduit généralement à évoquer les mauvaises conditions d'accueil et de vie faites aux immigré·es, la précarité des statuts juridiques subordonnés à des conditions draconiennes, le mauvais sort réservé à des populations rendues responsables de tous les maux de la société. Les lois, nombreuses, réformant l'entrée et le séjour des étrangers et le droit d'asile visent toutes à restreindre leurs "flux" , à faciliter leur éloignement, à leur dénier les rares droits qui ont été préservés. Il est pourtant des étrangères et des étrangers dont la présence ne semble poser aucun problème aux autorités qui leur déroulent le tapis rouge. Quelle que soit leur nationalité, les "compétences et talents" des riches séduisent, surtout lorsqu'ils sont sonnants et trébuchants. Des dispositifs spécifiques ont donc été mis en place pour faciliter leur venue et celle de leur famille, d'abord régis par voie de circulaire jusqu'à la politique assumée d' "immigration choisie" qui n'a cessé d'être renforcée depuis 2008. Et que dire des visas et des passeports "dorés" que la plupart des Etats européens proposent aux très riches au risque de mettre à mal les principes d'une citoyenneté européenne commune ? Dans le domaine de l'immigration comme ailleurs, on ne prête décidément qu'aux riches... Sommaire Edito En Grèce, "le seuil de gravité requis n'a pas été atteint" Dossier : Ah, si j'étais riche ! Tapis rouge pour les plus riches | Nathalie Ferré L'Europe se vend aux plus offrants ? | Laure Brillaud "Bienvenue en France" ... aux riches étudiants étrangers | Hugo Bréant et Hicham Jamid L'immigration choisie des hauts cadres | Lionel Petit Les nouveaux riches de la Belle Epoque | Danièle Lochak "Selon que vous serez puissant ou misérable" | Hélène Spoladore Hors-thème (Sur-)vies calaisiennes | Mathilde Robert Désuétude de la nationalité : le poids de l'impensé colonial | Stéphanie Calvo Mémoire des luttes Un café entre ici et là-bas | Interview de Moncef Labidi par Claire Lévy-Vroelant Le focus juridique Regroupement familial : les pauvres n'ont pas le droit de vivre en famille | Lucie Brocard Ont collaboré à ce numéro : Véronique ? Baudet-Caille, Emmanuel ? Blanchard, Pauline Boutron, Hélène Bretin, Violaine ? Carrère, Pascaline Chappart, Cécile Dazord, Nathalie Ferré, Elisabeth Graf, Lola Isidro, Fériel Kachoukh, Noura ? Kaddour, Danièle ? Lochak, Antoine Math, Karine Parrot, Claire ? Rodier, Isabelle Saint-Saens.

12/2019

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Documentaires jeunesse

Loomy et loofy, le journal de bord. La grande traversée vers l'île du Bonheur avec Loomy et Loofy

Dans le journal de bord, Loomy et Loofy reprennent les enfants par la main pour leur offrir plus encore ! - Savoir s'affirmer avec les copains - Savoir résister aux influences négatives - Savoir prendre des décisions bonnes pour eux. Toujours en s'amusant, ils apprennent facilement à s'affirmer et à gagner en joie de vivre à l'aide des connaissances précieuses transmises par Loofy, et ses potions magiques ! Lors de cette quête inoubliable, Loofy montre à chaque enfant comment prendre confiance en lui et vaincre ses peurs. En 21 étapes clés, votre enfant renforce les aptitudes acquises avec l'album " incident à l'école "afin que les bons réflexes deviennent définitifs. Loomy et Loofy, leurs nouveaux compagnons pleins de tendresse, emmènent les enfants vers une meilleure connaissance de soi et des autres. Un cadeau unique pour un enfant unique. Une aventure à découvrir au quotidien, en autonomie ou en famille, de 6 à 8 ans, et jusqu'à 99 ans... . Note importante : Le Journal de Bord fait partie intégrante de la méthode : Grandir avec Loomy. Il est donc indispensable d'avoir découvert au préalable l'épisode : Loomy et Loofy (incident à l'école) en livre ou en vidéo, avant de se lancer dans l'aventure du Journal de Bord. > PARENTS par Véronique Bertrand "C'est simple, efficace et donne la clé aux enfants pour prendre les bonnes décisions" > ALLOFAMILLE par Asma C'est un véritable bijou qui aide votre enfant à affronter les aventures du quotidien > FEMME ACTUELLE HELLOCOTON par Stéphanie Donne les clefs à l'enfant pour qu'il puisse construire son estime de soi > NEOPRODUITS par Y.Dupuy C'est le plus court chemin pour une enfance heureuse et une adolescence sereine ! > R.G.B 92.2 par G.Rohr et A.D Fait grandir plus sereinement en toute autonomie > MAGAZINE Déclic par la rédaction La petite Loomy et son espiègle compagnon Loofy sont les héros d'un modèle psycho-éducatif , un concept audacieux qui apporte de nouveaux appuis aux parents et aux enfants > LA GAZETTE par J.CANU Offre aux enfants les meilleurs outils qui existent > DADDYCOOOL par la rédaction Les nouveaux amis des KIDS apprennent aux enfants à se protéger, à se sentir bien, et à s'ouvrir aux autres, avec des étapes à franchir, des missions à remplir et des pouvoirs à acquérir. > S'AMUSER ENSEMBLE par Stef "évite qu'un petit souci ordinaire n'ait de conséquences à long terme"

09/2018

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Education de l'enfant

L'oracle des petits magiciens. Libération des états émotionnels de mon enfant. Avec 44 cartes

Un oracle magique et enchanteur pour aider les enfants, et l'enfant intérieur des adultes, à se libérer de manière ludique de leurs blocages émotionnels et s'épanouir vraiment ! Tous les enfants sont doués et possèdent des pouvoirs magiques, mais certains blocages énergétiques et émotionnels accumulés tout au long de leur vie les empêchent de se réaliser pleinement et de suivre leur intuition et leurs rêves. Les premiers blocages surviennent au cours la période intra-utérine, car l'enfant commence à ressentir les peurs et les émotions à travers sa mère. Chaque chagrin, chaque peur, chaque élément bouleversant de sa toute petite vie aura laissé une empreinte émotionnelle dans sa mémoire cellulaire. Ces sentiments étant récents, un simple tirage de l'oracle permettra de libérer la plupart d'entre eux. Ce coffret, créé sous l'impulsion de nombreux parents qui utilisent déjà les oracles de nettoyage cellulaire et de libération énergétique de Stéphanie Abellan, guidera les enfants pour les aider à s'épanouir. Les 44 cartes sont réparties en trois catégories afin de permettre à l'enfant de conscientiser de manière ludique le cheminement de libération de son blocage : 16 cartes "Le chapeau magique", qui symbolisent la parade de protection utilisée par votre enfant pour masquer une souffrance, par exemple la timidité, ou encore la colère ; 12 cartes "Le tour de magie" qui proposent des exercices pour faire disparaître le blocage. Certaines libérations seront plus axées sur l'écriture, d'autres sur la parole, d'autres la danse ; 16 cartes "La transformation" : en quel super-héros vais-je me transformer ? Pour chaque carte, un mantra ainsi qu'un personnage puissant a été soigneusement étudié et choisi pour guider votre enfant vers sa libération. Pour découvrir la magie de libération des 44 cartes et du livre tout en couleurs, les enfants devront être accompagnés par un adulte, garantie de moments complices ! Vous trouverez dans le livre toutes les explications nécessaires à ce travail avec votre enfant : comment tirer les cartes, à partir de quel âge, à quelle fréquence, pourquoi faire accompagner les enfants par un adulte... Mais l'Oracle des petits magiciens n'est pas destiné qu'aux enfants, car il agit aussi sur l'enfant intérieur des adultes. Conçu pour aider à lâcher prise sur les blocages énergétiques et émotionnels, il apaisera les souffrances passées jamais libérées, permettra des changements et des transformations bénéfiques dans la vie du consultant.

10/2021

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Sciences politiques

L'Etat réhabilité en Afrique. Réinventer les politiques publiques à l'ère néolibérale

En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'Etat en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un Etat minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'Etat, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les Etats africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'Etat comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les Etats africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes. Emmanuel Grégoire, docteur habilité en géographie tropicale, est directeur de recherche émérite à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Jean-François Kobiané est maître de conférences à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, spécialiste de l'éducation, de l'évaluation des politiques publiques. Marie-France Lange, spécialiste des politiques publiques d'éducation, est directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont également contribué à cet ouvrage : Marion Amalric, Ousmane Bamba, David Baratoux, Lenka Baratoux, Anne Bekelynck, Emmanuel Bonnet, Florence Boyer, Hamidou Dia, Anne Doquet, Jean-Luc Dubois, Fred Eboko, Bilampoa Gnoumou Thiombiano, Hugues Y. Hangnon, Yann Itard, Pierre Janin, Mark Jessell, Idrissa Kaboré, Jean Marcel Koffi, Jean-Michel Ledjou, Jérôme Lombard, Harouna Mounkaila, Aboubakar Moussa, Olivier Nay, Saliou Ndour, Sihé Neya, Aude Nikiema, Christine Raimond, Luc Siebenaller, Tatiana Smirnova, Moussa Sow, Stéphanie Tchiombiano.

08/2018

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BD tout public

Les Odyssées de Pokerdas le Spartiate : Les jeux d'Olympie

Né en 1918, savoyard, normalien brillant à Alberville avec son ami Frédéric Dard. Instituteur de 1937 à 1944 puis journaliste (chef d'agence au DL, Directeur Drôme-Ardèche au Progrès de Lyon, Grand reporter) écrivain, poète (grand prix Lamartine), pianiste, compositeur de chansons, revues, opérette (La Marie de l'Euroscope) avec succès ainsi qu'auteur de romans de gare et surtout de la fabuleuse BD, la vraie histoire des JO en Grèce avec Pokerdas le Spartiate à Olympie (1964-1968) Jeune officier en 1940, il descend un stuka avec la mitrailleuse d'un de ses soldats... Il fut un brillant instituteur et talentueux poète puis grand journaliste... Il sera Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec étoiles, Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres, Membre de l'académie drômoise. Il a donné à ses deux fils le goût du piano, de la peinture et de l'écriture, plus tard, au fils de Pyte, JSR-COSMOS'BABY, la musique, ainsi qu'à ses deux filles (issues de son deuxième chapitre de vie) qui ont été concertistes au violon et piano. Djo a enregistré un 78 Tours au piano à 5 ans, un surdoué hélas tué le 31-12-1960 à 20 ans en AFN, parachutiste, major de promotion, EOR de Cherchell. Pyte, son deuxième fils, EOR de Cherchell en AFN, professeur en lycée et Ecole Normale, chargé de Mission Ministère Datar... est titulaire du Master de l'IAE de Grenoble et Docteur de l'Institut de Géographie alpine (1er BAC en AFN), 4 romans sur les 8 de la Saga sont aux Presses du Midi. Il est un aquarelliste du Sud ; il a aussi réalisé des grands tableaux acryliques "les villages vus du ciel". Il a aquarellisé la BD de son père en 2013 soit presque 50 ans après sa réalisation par le père et le dessinateur Hugues. Son édition en noir et blanc en 1968 fêtée à Paris par FR3, a été distribué à 5 000 exemplaires qui ont enchanté les lecteurs parisiens... "David Pokerdas" le spartiate sera ralenti longuement, voire plus, par Gaulorath, le temps que celui ci se réveille, pour profiter des titres et idées de "Pokerdas à Olympie, de Pokerdas et le feu de Zeus entre autres... Heureusement les planches de la BD étaient protégées. Le Gaulorath a du tirer un trac à des centaines de milliers d'exemplaires, pour annoncer qu'il sera aux "Jeux Olympiques mais seulement à la page 39", dans une revue de "Formule 1". Cherchez la suite ! A Regottaz et Jean Hugues n'avaient que le désir et la modeste prétention d'instruire les élèves et parents sur l'histoire grecque des premiers JO, avec les mots d'humour appréciés par les quelques 10 000 lecteurs de 1968. Mort en 2004, son fils se devait de ressortir cette belle BD, 50 ans après et de l'aquarelliser. Devant le résultat par les Presses du Midi, son succès mérité va enfin être reconnu. Les planches du feu de Zeus sont prêtes à être aquarillisées par son fils. Voilà une BD qui ne peut que se trouver dans les CDI de tous les établissements scolaires de France. Apprendre l'histoire grecque avec humour, quelle récompense pour "Europa".

06/2013

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Romans historiques

Le temps des Foudres

La propagation d'une épizootie (épidémie animale) dont personne ne comprend l'origine, la durée, la dangerosité et voilà que les natures humaines les plus noires se manifestent avec leur lot de petits et grands escrocs, de charlatans et de faiseurs de remèdes. L'autorité réagit, les plus grands esprits scientifiques de ce temps débattent, agissent et bâtissent des organisations pour que cela n'arrive plus. La souffrance des petites gens, leur combat pour survivre dans ce monde paysan, la complexité des décisions à prendre pour les gouvernants d'un XVIIIIe siècle pré-révolutionnaire confronté à une épizootie et voici l'histoire qui nous éclaire de nouveau. En 1772 une terrible épizootie fit son apparition dans le Pays Basque et le Béarn et décima les bovins. Clarinote, veuve d'un éleveur, subit de plein fouet la crise économique qui en fut la conséquence. Le gouvernement fit appel aux scientifiques pour stopper les ravages, et c'est ainsi que Félix Vicq d'Azyr, jeune médecin ambitieux fut envoyé sur place pour prendre les mesures adéquates : confinement des bêtes, interdiction des foires, désinfection des étables, abattage des troupeaux. Cette crise sanitaire amena la création de la Société Royale de Médecine (SRM) chargée de la lutte contre les épidémies et épizooties et de la labellisation des remèdes. Marie-Anne Lavoisier s'éprit de Félix, chantre de la SRM, et sa passion la conduisit à s'intéresser de près à son fonctionnement. Dans le Sud-Ouest un drame de plus s'abattit sur Clarinote. Son neveu, Vincent, devenu plus tard député du Tiers Etat, n'oublia jamais ce qu'il s'était passé dix-sept plus tôt à l'autre bout du royaume. Persuadé de la culpabilité de Lafitte, personnage inquiétant, il ne renonça pas à le démasquer avec l'aide du gendarme Toussaint et son amie Liloÿe, jeune basco-béarnaise domestique de Mme Lavoisier. L'ensemble des personnages, de statuts sociaux variés, propose une vision immersive de la fin de l'Ancien Régime, des décisions du gouvernement en terme de santé publique suite à l'épizootie, à leurs conséquences sur la population, à la Révolution dans sa grandeur et ses excès. La marche de l'histoire est symbolisée par celle de Vicq d'Azyr lors de la cérémonie de l'Etre suprême qui conduira à son décès. Il ne s'agit pas d'aventures amoureuses et criminelles ayant pour décor le XVIIIème siècle, mais d'histoire des sciences ayant comme décor des aventures humaines.

05/2020

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Beaux arts

Arearevue)s( N° 10 Eté 2005 : Vénus. Aspects des luttes et créations féminines

Théma : Alors que pour la première fois la Biennale de Venise accueille près de 40 % d'artistes féminines faisant mentir toutes les statistiques connues sur la présence des femmes dans le monde de l'art, on peut se demander avec les Guerrilla Girls, ce groupe d'artistes féministes new-yorkaises, si ce n'est pas là un nouveau cache-misère. Il était temps de faire un point sur la création féminine et sa relation au mouvement d'émancipation des femmes alors qu'aujourd'hui les brimades intégristes dénient les acquis des luttes d'émancipation. Ecouter Evelyne Sullerot qui nous parle de ce combat né dans la guerre et la résistance, poursuivi après la Libération pour que les femmes aient le droit au choix de la conception. Ecouter Antoinette Fouque ardente militante, co-fondatrice du MLF. Ecouter Pierre Foldès décrire l'actuelle et terrible situation des femmes excisées en France, s'interroger sur les propos de Henri Atlan qui prône l'ectogenèse... Qu'en est-il dans l'art ? Existe-t-il un art féminin ? C'est s'interroger avec Marie-Jo Bonnet. Découvrir enfin Jacqueline Lamba, amour fou d'André Breton, son épouse, qui a cinquante ans durant peint dans l'indifférence. Découvrir les collages de sa fille Aube Breton-Elléouët, se souvenir d'Unica Zürn, de Claude Cahun, d'Aline Gagnaire et de Gina Pane, interroger les plus anciennes, Ode Bertrand, Aurelie Nemours, Niki de Saint Phalle mais aussi Irina Ionesco ou Paula Rego et porter une attention soutenue à quelques jeunes créatrices, Anna Foka, Ann Sophie Staerk, Maja Bajevic, Elodie Pong, Anne-Sophie Bérard, Sophie Lecomte, Sari Myohaen, Lady K, Bindu Mehra, Gaëlle Chotard, Marie Plant, Evelyne Jaffrain, Luz Angela Lizarazo, Silvia Mini, Ingrid Mourreau, Béatrice Dacher, Isabelle Tournoud, Véronique Durieux et aussi s'arrêter à des démarches plus confirmées, Natacha Nisic, Christine Jean, Monique Frydman, Rineke Dijkstra, Colette Deblé, Miss Tic, Olivia Clavel, Luna, Irmgard Sigg, Joan Soulimant, Jenny Saville, Linda Todisco, Frédérique Charbonneau, faire un point sur le cinéma avec Jackie Buet et Klonaris/Thomadaki. Varia : Vénus est aussi la déesse de la beauté. Ne fallait-il pas s'interroger avec Georges Vigarello sur son histoire ? S'interroger encore avec Bernard Stiegler de la nécessité de sauver le symbolique, avec Lucy et Jean-Pierre Vincent de l'aimantation amoureuse, ouvrir encore le champ de sa pensée avec Sapho la chanteuse, Vénus Khoury-Gattha l'écrivain, Anne Brochet la comédienne, Catherine Millet et Sophie Calle. Folio : Autour des intervention d'Antoinette Fouque et d'Évelyne Sulierot là grandes dates du mouvement féministe depuis 1944.

07/2005

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Philosophie

CAHIERS DE MEDIOLOGIE N°2 : QU'EST-CE QU'UNE ROUTE

Ouverture : Régis Debray, Rhapsodie pour la route François Dagognet, Route, anti-route et méta-route La route : permanence & paradoxe : Odon Vallet, Le routard et la routine Numa Broc, Géographie : les grandes lignes François-Bernard Huyghe, Cheminement animal, route humaine Daniel Bougnoux, L'état des routes François-Bernard Huyghe, Le médium ambigu Régis Debray, Le risque routier Nanine Charbonnel, Homo Viator ou Les dix métaphores de la marche Odon Vallet, Trois marcheurs : Bouddha, Jésus, Mahomet Pierre Sansot, Chantons les bas-côtés Jacques Lanzmann, L'ampoule, la crampe et le plaisir - Moi, j'aime l'autoroute Les routes : art & métier : François Dagognet - Alain Dupont - Michel Chappat, La chimie de la route. Dialogue du philosophe et de l'entrepreneur (entretien) Andre Guillerme, Chemins, routes, autoroutes - Théorie des routes Catherine Bertho-Lavenir, Lutte de classes et d'influence Alain Gras, Paris-Bangkok-Saigon : carnet de vol Arnaud Sompairac, La route, la nuit Serge Tisseron, Choses vues Thierry Dufrêne, On the road again. Notes sur un thème de l'art américain Les inforoutes : fin de la route ? : Daniel Parrochia, Les routes invisibles Karine Douplitzky, Voyage au bout de la route Pierre Lévy - Alain Finkielkraut, L'impasse ou l'échappée ? (entretien) Isabelle Rieusset, Un milieu conducteur Monique Sicard, Brouillards sur la route Robert Damien - Salvatore Maugeri, Normaliser pour dominerCoda : Régis Debray - Michel Serres, Sortir des réseaux... (entretien) Kiosque : En relisant en revoyant... : Karine Douplitzky, Le multimédiaticien François-Bernard Huyghe, La main (invisible) du futur Daniel Bougnoux, Philosophes, à vos marches ! Serge Tisseron, Le Cri de la soie : la trahison des images Daniel Bougnoux, Neuropolar Karine Douplitzky, Shakkei ou Les routes du virtuel Pierre-Marc de Biasi, Edward Hopper : l'émergence de la route moderne - Un héritage esthétique du IIIe Reich : l'autoroute nazie Frédéric Tachot, Les mots de la typographie. Initiation ouvrière Régis Debray, L'impératif retour aux sources (Image, Icône, Economie de Marie-José Mondzain) Jean Clair, Eloge du visible (Fondements imaginaires de la science, de Jean Clair) Daniel Bougnoux, Ridicule !, une technologie de l'esprit Serge Tisseron, L'«effet Copycat» Pascal Lardellier - Paul Rasse, Au carrefour des inforoutes, le cybercafé...J Lichnérowicz - Arnaud Sompairac, Bonne expo cherche partenaires...Patrice Claude, Une route réservée aux Israéliens...Louise Merzeau, Single Track Road Luiz Martino, Métaphores Jean-Michel Frodon, JLG Airline François Cusset, Déterritorialiser le livre français Louise Merzeau, Mois Off Laurent Roth, De l'assassinat du spectateur par la fée électricité Janique Laudouar, Une autre façon de monter l'escalier Philippe de Bruyn, Réponse à l'hyperscène Luiz Martino, L'objet évité Vincent Tiffon, Instantané médiologique Michel Wolf, Les garagistes de l'informatique Jean-Michel Frodon, Legendre au miroir Régis Debray, Vidéo-sadisme Anthologie.

11/1996

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Régionalisme

L'enseigne à Lyon. Son histoire, sa philosophie, ses particularités, les boutiques, les maisons, la rue, la réclame commerciale

John Grand-Carteret nous entraîne dans une découverte pour le moins originale : l'étonnante histoire des enseignes commerciales. Publicité de proximité et témoin privilégié tant des évolutions du commerce urbain que de la personnalité changeante des rues qui l'accueillent, l'enseigne devait être traitée par le biais d'une ville de choix, à la hauteur des ambitions encyclopédiques du chercheur passionné. La richesse précoce des enseignes lyonnaises et leur raison d'être ne lui ont pas échappé : " De bonne heure, Lyon fut une grande cité, un centre commercial et industriel prospère. " John Grand-Carteret réussit en 1902 à faire publier cette œuvre de référence dont il définit lui-même l'objet singulier : " Ce volume est double ; je veux dire qu'il est, à la fois, conçu à un point de vue général et à un point de vue particulier, - général, parce que sans remonter au déluge, sans m'occuper des Romains, J'ai voulu faire ressortir ce qu'on avait, encore, à peine entrevu, la philosophie et les particularités multiples de l'Enseigne - local, parce que je me suis cantonné pour la partie moderne, en une ville unique et en une ville de province, bien toujours la première malgré les surprises des recensements, Lyon. " Cette déclaration d'un homme non natif du lieu répond bien à celle, plus ironique, du père Commire dans les Carmina : " Lutèce, ne soit pas si fière, à peine tu étais née que déjà la Gaule m'avait proclamée reine de ses cités. " Pour parachever son travail, John Grand-Carteret a demandé au graphiste lyonnais renommé Gustave Girrane d'illustrer abondamment ses propos. Résultat : près de quatre cents dessins où, pour reprendre les termes du Courrier de Lyon, il " transcrit ce qu'il voit avec exactitude, minutie. L'on peut être assuré qu'il ne trompe point son monde et cela est une qualité dans un temps où tout n'est que façade, où la moindre babiole revêt des aspects qui la font prendre pour une chose précieuse. " Nous découvrons ainsi une enseigne Au tailleur ni riche ni pauvre, avenue de Saxe, un seigneur féodal détroussant les marchands, un bas-relief antique transformé en enseigne à Vaise, la maison aux 365 fenêtres vue du quai Saint-Vincent, Au Bon Gnafron qui annonce un marchand de chaussures cours Gambetta, l'étiquette de la Crème de Cocu, le prospectus Au Gagne-Petit d'un magasin-bazar, et des centaines d'autres représentations cocasses, insolites, amusantes ou excentriques. Louis de Lacroy

11/1999

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Impressionnisme

Les nuits étoilées de Van Gogh

" Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes " V. Van Gogh Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que " La nuit est encore plus richement colorée que le jour ", écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence... Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale " Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement ", écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier). Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.

02/2023

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Monographies

Van Gogh. L'art plus grand

Aujourd'hui mondialement connu, Vincent Van Gogh reste dans l'histoire de l'art l'exemple même du peintre maudit. Mais s'il n'était pas celui que l'on croit ? Car derrière la légende de l'artiste incompris et tourmenté se tient un peintre formé auprès de maîtres hollandais, influencé par François Millet et Edouard Manet, qui séjourne à Anvers, débarque à Paris rejoindre son frère Theo, part à Arles chercher l'éblouissement de la couleur, passe par Saint-Rémy-de Provence, pour enfin vivre une dernière période à Auvers-sur-Oise. Et c'est à travers ces différentes villes emblématiques de sa vie et de son évolution artistique que cet ouvrage choisit d'analyser la frénésie créatrice d'un peintre, dont la légende, toujours vivace et trompeuse, empêche aujourd'hui encore de bien connaître. Un peintre qui témoigne d'une culture littéraire et artistique immense, travaille sans relâche, s'attaquant à tous les sujets, de la nature morte à l'autoportrait jusqu'aux paysages incandescents de la Provence, parsemés de tournesols lumineux, d'amandiers en fleur et d'oliviers argentés. Sans oublier ses derniers mois à Auvers-sur-Oise, une période marquée par un véritable renouveau artistique et la production de quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre. En un peu moins de dix ans d'une activité intense et déterminée, Van Gogh, que rien pourtant ne prédestinait à devenir peintre - lui qui voulait, comme son père, devenir pasteur -, laisse près de neuf cents tableaux et une correspondance d'une richesse inouïe, et s'impose comme l'une des figures majeures du postimpressionnisme, l'un des précurseurs de l'art moderne. La collection L'Art plus grand Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale. Cet ouvrage consacré à Van Gogh propose les six dépliants suivants : Le Semeur, juin 1888 Les Tournesols, été 1888 Les Iris, 1889 La Nuit étoilée, juin 1889 Autoportrait, été 1889 Amandier en fleur, février 1890

10/2023

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Opéra

A l'opéra chez les Despous !

Mardi 22 décembre 1896, c'est bientôt Noël... mais chez les Despous de Paul, c'est pour une autre occasion que l'on s'apprête, Charles empoignant sa canne à pommeau d'une main toujours aussi élégamment gantée même si un peu moins ferme que naguère, tandis que son épouse Fanny passe par-dessus sa belle tenue de soirée un manteau adapté aux sorties hivernales : ce soir, ils se rendent à la Première de l'opéra Thaïs, du compositeur Jules Massenet, qui connaît une tournée triomphale en province depuis sa création à Paris en 1894. Comme la plupart des membres de la bonne société montpelliéraine, les propriétaires de l'hôtel particulier – aujourd'hui appelé de Cabrières-Sabatier d'Espeyran -, bien qu'ils organisent de nombreuses soirées, bals et concerts de chambre, dans ce lieu qu'ils ont fait construire, aménagé et décoré à cet effet depuis 1875, ne dédaignent pas les sorties culturelles que leur offre la vie de la cité. En cette fin de – XIXe – siècle, elle s'y trouve particulièrement riche et variée, aussi bien au musée qu'à l'opéra qui connaît une période de renaissance, à travers sa reconstruction et les spectacles qui y sont créés, par des compositeurs dont la réputation devient nationale, ou donnés en raison de l'importance reconnue de la scène montpelliéraine. 3 juillet 1981, c'est déjà l'été... et le début d'une nouvelle longue histoire, celle de la création de Festival de Montpellier Danse, avec la création de Daphnis et Alcimadure, premier opéra- ballet en langue occitane créé en 1754 par le compositeur et violoniste Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 1711 – Paris, 1772). Cette recréation, mise en scène par Jacques Bioulès, dont les décors sont de Jean Hugo et les costumes de Vincent Bioulès, fait sensation, une pastorale en occitan servant d'ouverture à une nouvelle ère dans le monde des arts et du spectacle à Montpellier. Grâce à un partenariat exceptionnel entre l'Opéra de Montpellier et le musée Fabre, et grâce à l'importance des prêts des archives municipales, cette exposition, sise dans l'hôtel de Cabrières-Sabatier d'Espeyran retracera la vie culturelle et musicale de la ville, à travers ses moments forts, de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui. Costumes, partitions, archives, dessins, tableaux, et diffusions sonores donneront à voir cette effervescence artistique et la feront partager aux visiteurs tout au long du parcours, dans une expérience visuelle et acoustique.

07/2022

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Religion

Teresita, la théologie de la tendresse. Une fille de la charité chez les indiens en équateur

Née dans les Landes il y a 90 ans, Teresita est une femme énergique, déterminée, en lutte permanente contre l'injustice. Rebelle de nature, elle a su dompter sa fougue pour en faire sa force. Fille de la Charité, elle prononce ses voeux en 1951. Après une première mission en Égypte, elle part en Équateur en 1968. Suivant les préceptes de Vincent de Paul, elle vit au milieu des pauvres. Dans la province côtière d'Esmeraldas, elle active un service aux malades, des cours d'alphabétisation, des ateliers de formation pour les femmes, crée même un collège public. Un grave accident l'immobilise deux ans à l'hôpital. Elle termine sa convalescence à la Casa Santa Cruz auprès de Mgr Proaño, grande figure de la théologie de la libération, et entreprend une nouvelle mission dans la Sierra. En 1984, elle y crée la Mission indienne Flores, ouvre un centre de formation, des jardins d'enfants, un service de santé, un accompagnement aux vieillards abandonnés. Elle y travaille aujourd'hui à assurer sa relève avec l'équipe des jeunes Indiens qu'elle a formés. L'Équateur où elle a passé plus de la moitié de sa vie est aujourd'hui en pleine mutation. Sous le gouvernement de Rafael Correa, la nouvelle constitution reconnaît la langue et la culture indiennes, l'enseignement et la santé sont désormais gratuits, un gigantesque réseau routier et un accès aux nouvelles technologies sur l'ensemble du territoire désenclavent les secteurs les plus reculés. Toujours en marche, Teresita approuve et accompagne ces changements jusque dans les communautés de base des sommets. Ce livre a pour propos de faire connaître davantage son action, d'élargir le cercle de ses soutiens, contribuant ainsi à la pérenniser. Priorité y est donnée à la parole de Teresita, à travers les multiples conversations et échanges épistolaires avec l'auteur en Équateur et en France, dans sa correspondance avec différents interlocuteurs et dans les archives de la Mission Flores. Elle dit l'enfance, la vocation religieuse, la guerre, et la construction d'une personne et d'une oeuvre sans cesse en transformation dans la vie aux côtés des Indiens Puruháes, pauvres parmi les pauvres. Après de nombreux voyages en Amérique latine où elle a participé activement au développement des échanges culturels avec l'Europe, Sylvie Viaut a rencontré Sor Teresita à la Mission indienne Flores (Équateur). Elle est secrétaire de l'association SOL-I-FLOR-E (Solidarité avec les Indiens de Flores Équateur).

11/2015