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Loïc Boyer

Extraits

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Santé, diététique, beauté

Prenez en main votre santé. Tome 3, Innovation majeures

Savez-vous quelle est la maladie qui fait le plus de morts chaque année dans le monde ? La Malaria, mais personne n'en parle, aussi est-elle classée pour convenance commerciale dans la rubrique SIDA. Mais savez-vous aussi que cette maladie mortelle peut être guérie en quelques heures grâce au dioxyde de chlore (MMS) ? Connaissez-vous l'exceptionnelle cure Gerson, pratiquement inconnue en France bien que vieille de plus d'un demi-siècle aux Etats-Unis, méthode des plus puissantes pour faire régresser des dizaines de maladies graves et mortelles, dont les cancers, et pour lesquelles la médecine officielle reste très médiocre ? Les technologies se développent actuellement si vite qu'on a de plus en plus de mal à suivre. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les médecines naturelles ? Il n'est pas question de renier le passé, mais de mettre à disposition des outils de plus en plus performants dans divers domaines thérapeutiques de pointe. Nous vivons une époque à la fois passionnante et dangereuse où l'épouvantable côtoie le merveilleux. La machine à broyer les individus ne peut fonctionner que sur ceux qui obéissent sans réfléchir. La vigilance et l'autonomie sont les deux maîtres mots de la sauvegarde de la santé, surtout en ce qui concerne l'alimentation, car " les mortelles séductions de la facilité " nous guettent partout. Enfin, les dossiers noirs de la santé publique permettent de mieux situer où est l'ennemi et quelles sont les règles du sinistre jeu dans lequel nous sommes tous enrôlés de force. L'ignorance, pierre d'achoppement du pouvoir absolu, perd chaque jour du terrain malgré le matraquage mensonger de la télévision, mais il reste encore à vaincre bien des peurs...

09/2010

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Littérature française

Le Zaroff

Zaroff manie du couteau comme personne. Il sait écraser une trachée en moins de deux. Noyer une victime est pour lui une promenade de santé. Il a un talent incontesté pour la dissimulation des corps et le recouvrement des traces. Une vieille peau qui bloque la caisse d'un supermarché le samedi, un chanteur moustachu irritant, une troupe de mimes, un théâtreux à écharpe, un pizzaïolo peu attentif... : il tue, il tue, c'est tout ce qu'il sait faire et d'ailleurs c'est son métier. Un métier qu'il exerce avec enthousiasme, sous la plume virtuose de Julien d'Abrigeon qui propose un parcours possible de son destin en forme de " chasses ", " traques " et autres " cavales ". A vous, lecteurs, de choisir le sens de la fuite, de renverser le suspens, en permutant les épisodes. " Je m'appelle Zaroff est le nom que l'on me donne. Je suis vieux, 23 ans, âgé depuis longtemps, j'accumule les richesses dans le dénuement le plus total, j'habite Paris, en Angleterre, sur le continent asiatique, une île de terre ferme. Je suis blond aux cheveux très noirs, le regard sombre, bleu clair, ma taille est imposante, je suis trapu, fort, ma faiblesse physique due à mon âge se ressent sur ma voix claire, étouffée, je déteste les pauvres car ils n'ont pas vécu ce que nous, les pauvres, avons vécu, c'est pour cela que j'abats les riches, j'en suis un, je sais ce que c'est, je suis pour plus d'équité sociale même si cela doit aggraver les inégalités, j'existe n'existe plus n'ai jamais existé sinon dans les rêves de ceux qui ne rêvent pas. J'aime tuer, cela me dégoûte. Je me sens moralement bon mauvais puisque je suis amoralement immoral. "

11/2009

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Histoire internationale

Au coeur d'IG Farben. L'usine chimique de Hoechst sous le Troisième Reich

En 1925, les trois principales entreprises de la chimie allemande - BASF, Bayer et Hoechst - se sont regroupées avec quelques autres de moindre importance au sein du conglomérat IG Farbenindustrie AG. Plus que toute autre firme, cette " IG Farben " incarne aujourd'hui, dans la mémoire commune, la compromission de l'industrie allemande dans les crimes du Troisième Reich. Ce livre est une histoire de l'usine chimique de Hoechst près de Francfort-sur-le-Main en tant que composante de l'IG Farben sous le nazisme. Sur la base de vastes recherches dans des archives internes inédites, Stephan H. Lindner interroge les relations entre la direction et son personnel avec le parti national-socialiste et ses organisations satellites. Il porte une attention particulière à la question des marges de manœuvre face à la double tutelle du régime et de la direction centrale du groupe. Comment les dirigeants de l'usine ont-ils réagi à la nouvelle situation politique à partir de 1933 ? La vie et le travail à Hoechst sous le nazisme étaient marqués à la fois par l'adaptation ainsi que par l'exclusion et la répression. Dans quelle mesure l'établissement, sa direction et ses salariés ont-ils été liés au nouveau régime, à ses représentants et organisations ? À quel point ont-ils été impliqués dans ses crimes, voire activement partie prenante de ceux-ci ? Sont ainsi évoqués les plus sombres aspects de l'histoire de l'usine : le sort fait aux salariés juifs ou considérés comme tels, les conditions de travail et d'existence des " travailleurs étrangers " forcés de différentes origines ainsi que l'implication dans des expériences " médicales " sur des détenus de camps de concentration. Cet ouvrage sans complaisance apporte une avancée décisive à la connaissance d'une singularité du monde industriel du Troisième Reich.

03/2010

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Poches Littérature internation

Baguettes chinoises

« Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre ! ». C’est ce cri qui a donné envie à Xinran d’écrire cette histoire. Celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois soeurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville. Soeurs Trois, Cinq et Six n’ont guère fait d’études, mais il y a une chose qu’on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n’a pas enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu’un numéro pour prénom. Les femmes, leur répète leur père, sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. Les hommes, eux, sont les poutres solides qui soutiennent le toit d’une maison. Mais quand les trois soeurs quittent leur foyer pour chercher du travail à Nankin, leurs yeux s’ouvrent sur un monde totalement nouveau : les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté de moeurs et la sophistication des habitants…Trois, Cinq et Six vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l’argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. C’est du coeur de la Chine que nous parle Xinran. De ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. De Nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. Et d’un pays, une Chine que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois soeurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l’avions jamais vue ainsi.

12/2010

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Littérature étrangère

Le Silenciaire

" "Être dans le bruit". Telle est la consigne, [...] "Le monde sera bruit ou ne sera pas" ", dénonce le narrateur-sans-nom, le silenciaire du roman. Du bruit, il dit encore qu'il asservit, qu'il corrompt l'être, qu'il est un instrument-de-non-laisser-être. Entre un monde voué au bruit et le protagoniste, le conflit est donc irréductible. Fuyant les bruits de la ville qui le persécutent jusque dans sa chambre, le narrateur-sans nom entraîne sa mère et son épouse dans la vaine et interminable quête d'un lieu inaccessible au son. Il a beau affirmer qu'à l'inverse de son grotesque et tragique ami Besarión il tient en bride aspirations et imaginations, qu'il s'acquitte des devoirs du foyer et du bureau, peu à peu les noeuds qui rattachent au quotidien se défont. Le champ de sa conscience tend à se rétrécir jusqu'à ne plus laisser entrer - paradoxalement - que ce dont il a une crainte obsessionnelle, à savoir les bruits. Enfermée dans une perception monomaniaque de la réalité, s'égarant dans des ratiocinations compulsives, sa raison s'altère et chancelle. Cependant, pour malade qu'elle soit, la conscience du narrateur-sans-nom reste une conscience rebelle aux prises - et en prise - avec le monde. Pour évoquer la longue chute de son triste héros, Benedetto bannit les artifices rhétoriques et les discours explicatifs ; il use d'une langue sobre, ne s'attachant qu'à l'essentiel, et d'une efficacité étonnante. Son écriture laconique, mordante, incisive, et qui ignore superbement les transitions de la narration traditionnelle, est par ailleurs d'une étonnante souplesse. Car la sobriété du style n'est point chétivité ; celui-ci est au contraire riche de nuances et se plie à toutes sortes de registres : familier, soutenu, descriptif, réflexif, voire, lyrique.

02/2010

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Littérature française

Norma. Ou l'Exil infini, roman

L'amour et l'exil, ces deux thèmes chers à Emmanuel Roblès les voici renouvelés, entrelacés dans une intrigue menée de main de maître, convergeant autour de la figure de Norma, dont le mystère, peu à peu révélé, éclaire tout le livre. Charles, un jeune professeur parisien, aime les femmes avec l'ardeur d'un tempérament généreux. Mais elles ne sont pas pour lui des proies : il ne sera jamais un séducteur cynique. Mathilde qui le poursuit, le relance, voudrait le noyer de plaisir, le champagne et les larmes ; la très jeune Lucienne qui s'offre à lui avec une impudeur touchante, il sait leur résister. C'est Béatrice seule, il l'a pressenti dès leur première et dramatique rencontre, qui comblera ces deux élans chez lui inséparables : celui des sens et celui du coeur. Du côté de l'exil, voici Reyes que Charles aide dans ses recherches sur les civilisations amérindiennes. Il a quitté son pays, l'Argentine, et la dictature qui y sévit. Malgré les épreuves physiques et morales, il fait face à son destin sans se plaindre, solitaire, hautain. De Norma, son épouse demeurée en Argentine, il ne parle jamais que par allusions sèches. C'est par d'autres exilés argentins - Altamirano, le brave ; Carmen, rescapée de la prison et de la torture - que Charles apprendra, avec une fascination grandissante, qui a été Norma, quel rôle elle a joué auprès de Reyes et jusqu'où peut aller l'amour d'une femme quand il est infini. Emmanuel Roblès, pied noir d'Oran et d'origine espagnole, a publié l'essentiel de son oeuvre au Seuil. Il a connu pour ses romans un succès international et de nombreux prix (dont le Femina). On joue encore ses pièces de théâtre. Il a écrit Les Hauteurs de la ville, juste après la seconde guerre mondiale.

03/1988

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Littérature française

CONTES ET LEGENDES DE BRETAGNE : LES CONTES POPULAIRES. Tome 3

Les saints n'hésitent pas à descendre sur terre pour de petits voyages d'agrément et, si l'on en croit nos conteurs, la Bretagne est une destination qu'ils apprécient tout particulièrement. Mais leurs séjours ne sont pas toujours de tout repos. Saint Pierre peut en témoigner qui reçoit des volées de coups, lui aussi dont les Bretons sonneurs ou danseurs notamment - arrivent régulièrement à déjouer la vigilance pour pénétrer dans un paradis dont il leur défend l'entrée. Le diable - qui dans les contes de Bretagne occupe souvent le rôle de l'ogre - n'est pas mieux loti qui se voit régulièrement berné dans des récits quelquefois à la limite du conte et de la légende. Dupé encore, le charagine, avatar vannetais de l'ogre, dont les héros, à la manière d'Ulysse face au cyclope Polyphème, crèvent les yeux pour s'échapper de la grotte où il les tient prisonnier. Berné, enfin, le seigneur qui devra se laisser tailler des lanières de peau pour s'être mis en colère, celui que défie victorieusement le roi des voleurs, celui que sa sottise entraime à se noyer à la poursuite d'un trésor imaginaire. Autant de thèmes fort appréciés des conteurs, de leur auditoire et de François Cadic qui, prenant plaisir à les noter, y voit une forme de leçon: " Dans ce monde, on ne doit pas juger les gens sur la mine. Tel qui, d'apparence, n'est qu'un malheureux destiné à végéter aux derniers degrés de l'échelle sociale, est au contraire appelé à jouer les grands rôles, parce qu'il porte en lui un cœur de héros ou de saint. " Contes religieux et contes facétieux constituent la part principale du troisième volume des contes populaires recueillis par François Cadic.

03/1999

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Psychologie, psychanalyse

Frères et soeurs, une maladie d'amour

Frères et sœurs : leurs relations sont le résultat d'une grande intimité qui n'est pas choisie mais imposée. Et tout le problème est là ! On pourrait même dire que la fratrie est une maladie - une maladie d'amour chronique avec ses instants de complicité, ses bonheurs partagés, ses souvenirs communs, mais aussi ses moments de crise, ses rivalités et ses jalousies. Tout commence avec l'arrivée du second, un véritable cataclysme pour l'enfant qui devient aîné. Comment peut-il accepter de partager l'amour de ses parents ? En tenant une comptabilité rigoureuse des câlins et des attentions prodigués à l'autre, les enfants finissent souvent par en conclure que " c'est lui le chouchou ". Et, de fait, dans chaque famille il y a un préféré. Tout au long de la vie, les liens fraternels sont mis à rude épreuve. C'est d'abord le cas lorsque le handicap, la maladie frappent la fratrie, ou si elle compte un ou des enfants adoptés. De même, qu'il est difficile d'avoir un frère champion, à l'école ou en sport ! Mais c'est vrai aussi au moment de l'éventuelle séparation parentale, lorsqu'un frère ou une sœur quittent le foyer pour fonder un couple, et jusqu'à l'ouverture du testament des parents, un événement qui ne manque jamais de faire ressortir au grand jour les rancœurs enfouies et de raviver les tensions. Marcel Rufo, avec la collaboration de Christine Schilte, nous entraîne - en s'appuyant sur de nombreux cas cliniques, mythes et contes - au cœur de ces relations souvent agitées, parfois pathologiques, mais qui touchent chacun d'entre nous dans ce qu'il a de plus intime.

04/2002

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Histoire internationale

La Reine Victoria

La reine Victoria est née (en 1819) au lendemain de l'effondrement napoléonien et dans une Angleterre déjà engagée dans la révolution industrielle. Elle est morte (en 1901), après soixante-quatre ans de règne, quand son pays contrôlait le plus vaste empire qui fut jamais et alors qu'étaient perceptibles les premiers symptômes de déclin. Si elle n'a pas exercé le pouvoir effectif - les grands hommes d'Etat anglais du XIXe siècle se nomment Palmerston, Disraeli, Gladstone... -, elle partage pourtant avec Auguste, Périclès et Louis XIV le très recherché privilège historique d'avoir donné son nom à un siècle. Sous son règne, l'Angleterre a en effet connu une puissance matérielle, un épanouissement intellectuel et artistique sans précédents. Les idées d'égalité, d'émancipation des femmes, de tolérance religieuse, de progrès social (voire de socialisme) ont fait des avancées décisives, mais la part que Victoria prit dans ces bouleversements est modeste. Réticente devant l'innovation, approuvant l'extension de la domination de l'homme blanc sur le monde, apologiste de la femme au foyer (quoique mère peu prodigue de sa tendresse), elle n'incarne certes pas les valeurs de changement. En revanche, elle procure à son peuple ce que la fantastique machine économique anglaise est incapable de lui donner : elle est symbole d'unité, de stabilité, de permanence. Elle affermit un trône quelque peu malmené avant elle, elle tend aux élites traditionnelles comme aux hommes nouveaux et aux classes populaires un même miroir, qui se veut aussi un modèle. En particulier du vivant du prince Albert, elle incarne aux yeux d'une Angleterre angoissée, désorientée par ses triomphes, les valeurs menacées. Son exceptionnelle longévité fait le reste. Sa popularité, immense, ne connaît pas d'éclipse. Ne serait-ce qu'à ce titre, elle a joué un rôle historique considérable.

02/2000

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Sciences politiques

Judas. Une chronique familiale

Dans la famille Holleeder, il y a d'abord le père : alcoolique et violent, il détruit tout sur son passage, rabaisse femme et enfants et fait régner un climat de terreur dans son foyer ; ouvrier chez Heineken, il se soûle en rentrant de l'usine, distribue raclées et insultes sous l'effet de l'alcool et de la frustration. Il y a la mère, être fragile et docile qui tente tant bien que mal de protéger ses enfants. Il y a Willem, le fils aîné, seul à tenir tête à son père et qui finit par le dépasser en devenant l'un des plus grands criminels des Pays-Bas, le célèbre Neus (le Nez). Avec comme premier haut fait d'armes l'enlèvement en 1983, à vingt-cinq ans, du patron Freddy Heineken et de son chauffeur, Ab Doderer. Fort de cette réputation et tout en purgeant une peine de prison, Willem Holleeder se transforme peu à peu en chef de gang, prêt à tout pour régner sur un monde mafieux qu'il va contribuer à bâtir. De prison en prison, la petite frappe se mue en meurtrier assoiffé de sang et de pouvoir, Scarface hollandais, sans scrupule, capable de commanditer le meurtre de son meilleur ami et beau-frère, Cor. Et puis il y a Sonja et Astrid, les deux soeurs, deux femmes qui un jour vont trouver le courage de dénoncer ce frète qu'elles ne reconnaissent plus, monstre de cruauté. Témoignages, enregistrements clandestins : les soeurs se font Judas et envoient leur cher frère en prison. Ce thriller du réel, entre Roberto Saviano et Gitta Sereny, nous plonge au coeur d'une histoire de trahison, de crime, de haine et d'amour qui n'a rien à envier aux tragédies grecques ni au Parrain.

03/2018

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Développement personnel

La charge mentale des femmes... et celles des hommes. Mieux la détecter pour prévenir le burn out

Le concept de " charge mentale " a surgi dans nos vies avec la force d'une évidence jusque-là dissimulée. Il semble caractériser mieux qu'à toute autre époque les femmes d'aujourd'hui, obligées de penser à tout, même à demander de l'aide... Organisation de la vie domestique, de la vie au travail, gestion des repas, des courses, des vacances, des réunions, des plannings, accélération et compression du temps... Qu'on soit célibataire, en couple, femme ou homme au foyer, divorcé, ... chacun peut être, un jour, concerné par une surcharge, certes mentale, mais aussi physiologique. Avec, pour conséquence, un risque de burn-out. Comment l'identifier et la repérer ? Quels sont les moyens à mettre en place pour ne plus se laisser dépasser ? Comment organiser la vie et la survie du couple face à la charge mentale ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses claires, simples et efficaces, tout comme il fait un état des lieux historique, sociétal et thérapeutique inédit et original de la charge mentale. Médecin, psychiatre, Aurélia Schneider est spécialiste en psychothérapies comportementales et cognitives. Au travers de nombreux exemples, elle livre ici son expérience et son expertise clinique dans le repérage, la gestion et la prévention de la charge mentale. Elle formule également l'hypothèse, pour les femmes, d'un lien avec leur rythme chronobiologique. " Notre vie moderne est passionnante mais usante, par ses multitudes de sollicitations mais aussi de pressions. Nos cerveaux aimeraient bien arriver à tout faire, mais nos corps et nos emplois du temps ont du mal à suivre ! Cette charge mentale caractéristique des temps modernes est très intelligemment révélée et décrite dans ce livre amical et concret, qui nous offre de nombreuses pistes pour nous aider à l'alléger ", Christophe André.

02/2018

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Beaux arts

DAVID DELLEPIANE. Peintre, Affichiste, Illustrateur

D'origine génoise, David Dellepiane (1866-1932) émigre en France en 1875 avec sa famille pour s'installer à Marseille, dans la vieille ville, foyer de l'immigration italienne. Son milieu familial d'artisans d'art l'encourage très tôt à suivre l'enseignement de l'école des Beaux-Arts où il est vite reconnu comme portraitiste et paysagiste. Il enrichit sa formation à Paris en fréquentant l'atelier de Jules Chéret et côtoie les avant-gardes avec son contemporain Mucha. Dellepiane se familiarise ainsi avec les procédés de la lithographie, s'intéresse au japonisme, à l'Art nouveau et se laisse séduire par le pointillisme, trois courants artistiques majeurs qu'il intègre dans son esthétique. De 1896 à 1927, Dellepiane poursuit une brillante carrière illustrateur en maniant toutes les techniques des arts graphiques. Outre la célèbre affiche du 25e centenaire de la ville de Marseille et celles des expositions coloniales de 1906 et 1922, il a répondu à de nombreuses commandes des compagnies maritimes et industrielles et entretenu une collaboration avec de nombreux écrivains et éditeurs. Cette notoriété lui permet dans le même temps de décliner son œuvre de peintre en décors intérieurs, portraits, marines et paysages parfois de veine orientaliste. La guerre de 1914 marque un tournant décisif quand David découvre le potentiel pictural du santon d'argile crue, utilisé comme modèle et objet de création. Cette quête n'entraînera aucunement l'abandon des thèmes qui lui sont chers puisqu'il poursuivra l'ensemble de ses recherches jusqu'au terme d'un itinéraire artistique riche, varié et fécond. Cette première monographie regroupant son œuvre peint et imprimé vise à rétablir l'image d'un artiste trop longtemps réduit à sa seule production d'affichiste et d'imagier des santons, alors qu'il traversa tous les courants picturaux à l'origine du Modernisme.

11/1999

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Littérature étrangère

Dunbar et ses filles. Le Roi Lear revisité

Henry Dunbar a décidé de s'enfuir du foyer pour personnes âgées où ses filles l'ont placé en Cumbria, dans la région montagneuse du nord-ouest de l'Angleterre. Son acolyte dans l'aventure est un ancien comédien alcoolique avec lequel il a sympathisé... Ils tentent le tout pour le tout, et aucun des deux n'ignore qu'on essaiera de les retrouver par tous les moyens dès que leur disparition dans la nuit et la neige aura été découverte. Car Henry Dunbar n'est pas n'importe qui : il est l'un des hommes les plus riches de la planète, et même si à plus de quatre-vingts ans, il perd parfois un peu la tête, il est encore officiellement le patron d'un empire médiatique. Un empire convoité par ses filles Megan et Abigail, qui rêvent de prendre le contrôle du groupe lors de la prochaine assemblée générale. Elles traversent donc l'Atlantique en urgence - et en jet privé - pour essayer de remettre la main sur leur père afin de le neutraliser. Mais Florence, leur petite demi-soeur se montre plus rapide. Elle tient à revoir son père non pas pour s'emparer de l'héritage, mais dans le but de se réconcilier avec lui - il l'avait répudiée quand elle lui avait déclaré que son argent ne l'intéressait pas. Megan et Abigail, bien au contraire, ne pensent qu'à la fortune : assoiffées de pouvoir, elles sont prêtes à tout pour l'obtenir. Avec ses rebondissements loufoques ou drolatiques, Dunbar et ses filles est une tragi-comédie peuplée de nymphomanes hystériques, de manipulateurs manipulés et de grands lâches, tous attirés par le pouvoir et l'argent. St Aubyn nous offre non seulement une sorte de Roi Lear contemporain mais il tend surtout un miroir grossissant à notre époque.

03/2019

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Littérature étrangère

Lucky boy

Pour la première fois, elle se mit à observer les enfants. Les bébés. Sa poitrine se serra à leur vue. Elle aurait voulu en tenir un contre son coeur, sentir le poids doux et chaud d'un nouveau-né dans ses bras. Aimer et être aimée. Concocter une vie toute neuve à partir de son propre sang, de son propre corps. Devenir le foyer d'un être, un nid rassurant et doux dans un monde aux contours tranchants. A dix-huit ans, des rêves plein la tête, Solimar décide quitte le Mexique pour se rendre en Californie, et traverse la frontière au péril de sa vie. Après un voyage semé d'embûches, lorsqu'elle arrive à Berkeley, Solimar découvre avec stupeur qu'elle est enceinte. Sans papiers et livrée à elle-même, elle trouve en son fils son point d'ancrage, et dans la maternité, son identité. Lorsque la jeune femme est incarcérée en centre de rétention pour immigrés clandestins, son fils est placé sous la garde de Kavya et de son mari, qui souffrent depuis des années de ne pas avoir d'enfants. Kavya se transforme en mère lumineuse et trouve un sens à sa vie. Mais son coeur est scellé à l'enfant d'une autre qui ne reculera devant rien pour le récupérer. Lucky Boy porte un regard émouvant et juste sur le rêve américain. "Une tragédie à la construction impeccable... un roman exceptionnel". The New York Times "Le roman de Sekaran, servi par des personnages subtilement dessinés, soulève des questions géopolitiques épineuses, d'ordre vital". Chicago Tribune "Avec intelligence et empathie, ce roman captivant aborde des questions éthiques auxquelles l'auteur se garde bien de répondre. Une histoire poignante sur le courage d'aimer malgré la douleur". San Francisco Chronicle "Sekaran a écrit un roman palpitant, émouvant et terriblement vraisemblable". People

09/2018

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Sciences historiques

Le sel. De l'esclavage à la mondialisation

Le sel, généreusement dispensé par la nature, a joué un rôle fondamental dans les diverses cultures humaines. Indispensable aux êtres vivants, présent dans chaque foyer, il donne saveur aux aliments, permet de les conserver et joue un rôle biologique important dans l'équilibre d'un organisme. Consommé par tous quotidiennement, on lui accorde également une valeur rituelle et symbolique, voire un pouvoir magique. Produit unique et abondant, il est néanmoins souvent caché, enfoui dans le sol ou bien en dissolution dans la mer. Les hommes ont donc fait preuve, depuis les temps préhistoriques, de beaucoup d'ingéniosité à l'extraire. Comment le sel est-il produit ? Où le trouve-t-on ? Comment s'échange-t-on cette denrée ? Qui en tire le meilleur profit ? En dix chapitres, dix études qui peuvent se lire séparément les unes des autres, le livre répond à ces questions. On découvrira la peine des esclaves et des forçats dans les bagnes du sel, le partage des revenus au détriment des sauniers, la construction d'une saline fortifiée aux portes de la Camargue, les efforts des Suisses longtemps démunis pour faire venir le précieux minéral, l'entrée du sel dans l'économie mondialisée dès la fin du Moyen Age, les flottes des puissances maritimes du nord de l'Europe qui traversent l'Atlantique à la recherche de ce produit stratégique, l'instauration de la gabelle dans un grand nombre d'Etats, etc. Grand produit agricole, minier, industriel et commercial, le sel est entré précocement dans la révolution industrielle, il a ensuite ouvert les voies de la mondialisation, accompagnant une fois de plus une grande mutation de l'économie-monde et ce, bien avant la fin du XXe siècle.

01/2019

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 4 : Oser espérer

Tristan est le deuxième plus âgé des frères Brennan et le plus étrange. La majorité des hommes de la famille Brennan a une carrière dans les forces de l'ordre, mais en tant que psychiatre, Tristan a choisi d'aider les gens d'une manière différente. Calme et discret, il est satisfait de rester dans l'ombre de ses frères beaucoup plus sociables. Puis, il rencontre deux hommes, chacun brisé et endommagé par des pertes. Gabriel Simenson pleure la mort de son amant. L'acte de violence qui a pris la vie de Gio a laissé tout le monde chez En Mâle d'Amour sous le choc. La seule chose qui empêche Gabe de se noyer dans la souffrance, c'est l'amitié qu'il a forgée avec Micah, le modèle le plus récent d'En Mâle d'Amour. Il continue de lutter, et à la demande de sa famille d'En mâle d'amour, Gabe accepte de s'entretenir avec Tristan à une condition : Micah doit venir avec lui. Micah Solo sait ce que c'est, d'être confronté à une perte insupportable ayant perdu sa jambe et beaucoup plus en Irak. Au cours des deux dernières années, il a été seul, à la dérive et vulnérable - les souvenirs de la guerre hantant ses rêves et empiétant sur sa vie quotidienne. Chez En Mâle d'Amour, Micah a trouvé l'acceptation qu'il désirait et la famille qu'il avait perdue, pourtant il désire encore trouver le bonheur et la paix. L'amitié entre les trois hommes est instantanée, l'attrait mutuel évident. Ils se tournent autour, voulant plus, mais ne sachant pas si c'est vraiment possible. La vie est-elle la réalité banale qu'ils ont chacun fini par accepter ou oseront-ils espérer ?

10/2017

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Littérature étrangère

Les règles d'usage

Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L'espoir s'amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes DISPARUE se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu'elle connaît à peine - et idéalise. Son beau-père et son petit frère la laissent partir le coeur lourd, mais avec l'espoir que cette expérience lui sera salutaire. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l'entoure, faisant d'étonnantes rencontres : une adolescente tout juste devenue mère, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune à la marge qui recherche son grand frère à travers tout le pays. Wendy lit beaucoup, découvre Le Journal d'Anne Frank et Frankie Addams, apprend à connaître son père, se lie d'amitié avec sa belle-mère éleveuse de cactus, comprend peu à peu le couple que formaient ses parents - et les raisons de leur séparation. Ces semaines californiennes la prépareront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ? Retournera-t-elle à Brooklyn auprès de ceux qui l'ont vue grandir ? Emouvante histoire de reconstruction, Les règles d'usage évoque avec brio la perte d'un être cher, l'adolescence et la complexité des rapports familiaux. Un roman lumineux.

09/2016

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Religion

Un amour sans feinte. Les moines et les moniales de Bose dialoguent avec le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche

Parmi les visages lumineux de l'orthodoxie que j'ai connus, Ignace IV est l'un de ceux qui m'ont le plus conduit à percevoir un chemin de transfiguration déjà à l'oeuvre ici, dans nos vies. Nous avons rencontré Ignace IV au Patriarcat à Damas ainsi qu'à Balamand, l'Institut de Théologie et l'université qu'il a fermement voulus, façonnés à partir de rien et transformés en foyer de formation pour les prêtres de l'Eglise et pour tous les jeunes hommes et jeunes femmes du Liban et de la Syrie. Plus que tout autre peut-être, ce lieu témoigne de trois choses : la capacité du patriarche Ignace IV de travailler personnellement avec ténacité et sagesse, pour laisser ensuite l'Eglise entière jouir des fruits de ce labeur ; ensuite, de son renvoi constant à un corps ecclésial qui a besoin de tous ses membres sains et bien assemblés, pour embrasser toute l'humanité, en particulier les plus souffrants. Enfin, de sa façon spontanée d'accueillir en vrai disciple de Jésus l'enseignement de Jean-Baptiste : "Il faut qu'Il croisse et que je diminue." A travers le vécu de cet homme de Dieu, nous espérons aussi que le lecteur pourra expérimenter à quel point notre foi et notre existence chrétienne dépendent de ceux qui nous ont précédés, et continuent de le faire, à la suite du Seigneur ; qu'il mesure aussi quelle route on peut parcourir si on reste docile à la voix de l'Esprit ; enfin, qu'il voie comme il est beau que les frères se "retrouvent" ensemble déjà ici, dans un joyeux prélude à la pleine communion d'amour qui existe depuis toujours dans le coeur du Seigneur et qui attend encore que nous la rendions visible "afin que le monde croie." Enzo Bianchi

07/2016

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Littérature française

Le conseil du désordre

Lorsque, dès l'âge de onze ans, Delphine Sauviac décide de consacrer sa vie entière à la médecine et à l'écoute de son prochain, elle ne se doute absolument pas que sa vocation lui vaudra les pires cauchemars que jamais aucun autre praticien n'aura à subir. Poussée dans les études par sa curiosité et une précocité qui fera d'elle une étudiante forcenée et volontaire, malgré un père exigeant mais peu encourageant, elle va passer toutes les étapes des examens avec la certitude que son avenir tout tracé la portera à faire un métier auquel elle se vouera corps et âme : médecin généraliste. Rare femme docteur dans une ville du Sud-Ouest, elle apportera son oreille et ses compétences à de nombreuses patientes dont les diverses préoccupations de santé l'amèneront, peu à peu, à sortir des chemins bien définis de la médecine traditionnelle. L'engrenage implacable dans lequel elle va alors se trouver coincée, entre les décisions aveugles du Conseil de l'Ordre, les réactions surprenantes de la CPAM et des officiers des Douanes, sans compter le manque total de soutien de la part de son entourage et même de ses confrères, ne pourront la clouer au sol tant qu'elle gardera la force de caractère qui lui est propre. Elle nous conte, avec verve et humour, les méandres assassins de l'administration, les intransigeances curieuses de la justice et des différentes instances de la santé, qui auraient pu faire déraper n'importe quel solide gaillard, mais ne réussiront pas à la broyer. La mission d'un médecin de famille n'est-elle pas de suivre avec attention le parcours de ses patients ? Alors, pourquoi un tel acharnement ?

04/2015

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Littérature française

Passage du cyclone

Tahiti est un paradis soumis à des cyclones soufflant parfois à plus de 200 km/h. Et tout le monde en a peur : peur des bourrasques qui arrachent les toits, les arbres, les voitures, le foyer soudain envolé. Cette peur n'échappe pas à la préadolescente de ce roman. Dans ce qu'elle voit et ce qu'elle entend, elle ressent cette stupeur du paradis ravagé, cette violence touchant ce peuple si attachant. Pourtant, lorsque passe le cyclone, elle se sait protégée par son statut privilégié de métropolitaine expatriée, abritée dans une maison solide. Tout est en ordre, ses affaires de classe reposent dans sa chambre et les provisions d'eau attendent dans la cuisine. Mais quelque chose chuchote au dehors et à l'intérieur d'elle-même. Son collège concentre la disparité de la jeunesse polynésienne : enfants venus de métropole, Chinois, métis et autochtones. L'adolescente y a ses trois meilleures amies, indéfectiblement soudées par des journées en classe où les différences sociales s'oublient très vite. Parmi elles, Tumata, à la douceur mélancolique, qui évite de répondre aux questions intimes, porte de trop grands tee-shirts couvrant toute sa peau. Un jour, elle disparaît, confrontée à son terrible secret, son propre cyclone. Passage du cyclone est un roman d'apprentissage qui dit l'enchantement d'une île légendaire, et la violence qui lui est inextricablement mêlée. Chaque page respire la puissance du dépaysement, le trouble face aux non-dits derrière les sourires, la richesse de l'île et sa précarité sociale. Jennifer Lesieur, qui a vécu à Tahiti, évite tous les clichés pour raconter cet éveil sensoriel dans cette transition entre enfance et adolescence, dans une Polynésie saturée de couleurs, d'odeurs, mais où le soleil et la misère brûlent.

03/2022

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Actualité médiatique internati

La tyrannie du bien. Dictionnaire de la pensée (in)correcte

Le Bien est partout. Il nous poursuit de ses assiduités. Il nous traque sans pitié. Il projette ses métastases jusque dans les plus intimes replis de nos vies. Il gère, manage, planifie, assiste. Il légifère, confine, vaccine, condamne, bombarde, tue. D'empire, le Bien est devenu tyrannie. Car la quête frénétique de la vertu est devenue une obsession universelle. Elle ne se limite pas aux cercles woke et aux ONG bienpensantes. Elle est aussi pratiquée dans les salons feutrés des conseils d'administration, les bureaux open space des managers, les antichambres inclusives des ministères, les amphithéâtres aseptisés des universités et sur les réseaux sociaux qui se sont mis en tête de censurer les manifestations supposées du mal. Cette tyrannie, il est urgent de la dénoncer. C'est ce que se propose ce guide, qui piétine avec jubilation les plates-bandes du pêt-à-penser économiquement, culturellement et politiquement correct. Dans la veine caustique d'un Philippe Muray, il désarme les ressorts de la softlangue, ce nouveau langage qui s'emploie à emmieller le vocabulaire et à le noyer de néologismes à consonance anglaise pour mieux répandre ses méfaits. Il en ressort un inventaire des idées reçues qui réjouira ceux qui n'en peuvent plus des postures et des impostures, des hypocrisies et des faux-semblants engendrés par cette recherche éperdue d'un Bien qui finit par faire beaucoup de mal. Guy Mettan n'est pas un robot ni un algorithme. Journaliste et ? écrivain, il a écrit des centaines d'articles et une dizaine de livres. Il a notamment écrit Russie-Occident, une guerre de mille ans (éditions des Syrtes, 2015, 2022), traduit en six langues et Le Continent perdu (éditions des Syrtes, 2019).

04/2022

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Littérature étrangère

Sotah

Les Reich, famille juive ultra-orthodoxe, de huit enfants vivent modestement à Jérusalem. Le père un homme pieux et bon. étudie et enseigne toute la journée. C'est la mère, une force de la nature, qui comme cela est fréquent dans ce milieu, gagne l'argent du ménage et tient le foyer. Dvora l'aînée, se marie tardivement (à vingt ans!) avec un homme peu attirant mais gentil dont elle apprendra progressivement à apprécier les qualités. C'est surtout Dina, la cadette, que le lecteur suivra pas à pas. Ravissante et fragile, elle se marie à 17 ans, sans enthousiasme, avec Judah Gutman, un menuisier de vingt-six ans, géant timide et maladroit. Peu après son mariage, la jeune femme se laisse éblouir par Noah Saltzman, un voisin peu scrupuleux, membre de la même communauté. Elle est bientôt accusée d'adultère par la Brigade des moeurs qui sévit clandestinement dans son quartier. Sa vie bascule. Pour éviter qu'un scandale jette l'opprobre sur sa famille, elle est contrainte de quitter les siens sans un mot. Elle devient aide ménagère dans une famille juive assimilée de New York, qui ignore tout de son histoire. Malgré la gentillesse de sa famille d'accueil, elle peine à vivre dans cette société qu'elle perçoit comme individualiste, tournée vers la consommation et les loisirs. Une société radicalement différente de celle qu'elle a connue. Dans ce roman, Naomi Ragen fait pénétrer le lecteur au coeur mémo du milieu juif ultra-orthodoxe et le confronte au monde moderne. Elle dépeint avec tendresse, cette société soudée, respectueuse de valeurs fortes et n'hésite pas à dénoncer le fanatisme de certains groupes, les injustices et les abus, tout particulièrement en ce qui concerne le statut de la femme.

06/2009

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Poésie

À la table des fous - Une histoire de fous en rime

Tôt ou tard, il faut savoir, s'arrêter et regarder en arrière, observer scrupuleusement les pas, les traces que l'on a laissé derrière soi. Les miennes me figèrent d'effroi. Devant tant de confusion, de maladresse, d'incompréhension, de malentendu, d'erreur et d'échecs sur tous les plans qui conduisirent à l'horreur ; je sombrais dans l'immobilisme le plus total et la peur de faire le moindre pas de plus, s'empara de mon être. Moi d'habitude si fonceur, plein d'idées et de ressources toujours en quête du mouvement, je me retrouvais à 40 ans sans espoir et père de 2 enfants rattrapé par un passé que je ne m'étais pas vu tisser. Saccagé, ravagé, figé et broyer par la main du ciel, "Aujourd'hui" , devint alors une prison avec vue sur le monde dont la fonction première semblait être la destruction de ma nature vraie. "Il y a toutes sortes d'immobilités à part celle sereine de la montagne. Puisses-tu ne pas avoir celle de l'eau qui dort de peur que te fige la glace". Oria - L'Evangile de la colombe Incapable d'en sortir et d'imaginer le moindre futur, ces 11 années à la table des fous me semblèrent une éternité. Quand Khalil Gibran écrit "Défaite, ma défaite, mon défi et ma connaissance de moi-même" , je ne peux qu'approuver. La vie est un cadeau du ciel. Un voyage que certains entreprennent sans encombre, les doigts dans le nez, in the pocket. Pour d'autres, ce périple prend des allures de "synchronicité" générant conflits et souffrances porteuses de sens. Je n'ai pas su voir, je n'ai pas su conserver. Alors aujourd'hui, à 51 ans, je cherche, je cherche, je cherche encore demain tout en pensant à hier.

07/2017

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Autres philosophes

Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes

De leur conversion portée par les intuitions spirituelles de leur parrain Léon Bloy (1906) à leur départ en mission aux Etats-Unis (janvier 1940), Jacques et Raïssa Maritain ont tracé un sillage de foi et de pensée jalonné d'oeuvres remarquées et de compagnonnages discutés, partagé d'abord par leurs "familles électives" — "apôtres des derniers temps", cercles thomistes de filiation dominicaine, poètes et contemplatifs. Bergson et la mystique protègent la singularité du "jeune maître" de l'Institut catholique de Paris dans la controverse antimoderniste. Et doublement appuyée sur Maurras et Cocteau, toute une stratégie d'entrisme culturel parvient à faire du thomisme la philosophie à la mode au tournant de 1925, non sans vives contestations dans et hors de l'Eglise. La condamnation de l'Action française par Pie XI (1926-1927) et la part prise par Maritain dans l'explicitation de cette crise bouscule, diversifie et internationalise son réseau : dans une effervescence d'essais et de manifestes, de collections et de revues, et tandis qu'apparaît la nouvelle génération dite "non-conformiste", se spécifient divers "maritainismes". Le foyer de Meudon reste au cour des controverses métaphysiques et idéologiques : c'est l'heure des "intellectuels au Nouveau Moyen Age" tandis que la crise de civilisation s'intensifie. Le vieux monde s'effondre et en esquissant une "nouvelle chrétienté", Religion et Culture (1930) refuse de se laisser engloutir avec lui. Pour k bien commun (1934) et Humanisme intégral (1936) balisent une route entre les écueils fasciste et communiste ; De la guerre sainte et L'impossible antisémitisme (1937) mettent en garde contre les mythes criminels. Renouvelant les questions de la démocratie et des Droits de l'Homme au Crépuscule de la civilisation (1939), Maritain, placé à la croisée de tous les chemins de son temps et des dialectiques de la "modernité", s'apprête à devenir le "philosophe interallié".

03/2021

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Littérature française

La diagonale Anderson

Samuel Anderson arrive en été 76 dans un village de la Nièvre, au coté de sa mère, infirmière, venue s'occuper d'Alban Steiner, vieil écrivain malade au caractère irascible. L'enfant, de nature solitaire et à l'imagination débridée, se plaît à inventer des histoires entremêlant fiction et réalité. Son père, qui a déserté le foyer familial pour rejoindre les siens à Cardiff, est au coeur de ses préoccupations en cet été caniculaire. Il espère son retour une fois que sa mère et lui auront regagné Marseille. Mais le séjour se prolonge et mère et fils s'installent à demeure chez Steiner. Ce dernier, sous ses airs rogues, sait s'intéresser à ce garçon singulier et une réelle affection naît entre eux autour d'un attrait commun pour l'imaginaire et la littérature. Dans le cercle des relations de Samuel figurent aussi Romain, Augustin, le presque frère et Mariette, objet de sa détestation. Cependant, à l'adolescence, pris entre ses sentiments et ses contradictions, il en vient à commettre l'irréparable. Qui est Samuel ? Un être dénué de scrupules, manipulateur et amoral ou un fils déchiré par l'abandon du père et, de ce fait, prêt à tout pour garder l'affection de ceux qu'il aime, fût-ce au prix de la vérité ? De la Nièvre à la Normandie où il s'établit à l'âge adulte, c'est moins la fuite du passé que la quête d'un père insaisissable qui dirige ses pas. Là, il y a l'écriture et le succès, sous l'ombre tutélaire de Steiner. Et le fantôme de Mariette, qui le hante nuit et jour, et dont il n'ignore rien des intention

03/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Amanda en quête d'amour

Amanda a toujours voulu devenir professeure d'anglais, depuis sa plus tendre enfance. En cela, sa mère, Nicole, l'a toujours accompagnée avec amour, malgré son enfance chaotique et sa condition sociale peu élevée. A 17 ans, Amanda voyage pour la première fois en URSS. C'est une découverte fantastique, d'autant plus qu'elle rencontre à Kiev son premier amour, Simon, un jeune Anglais, dont elle tombe follement amoureuse. Après deux ans d'une belle histoire, Simon met fin à leur relation. Amanda a tout juste 18 ans et décide de se consacrer entièrement à ses études à l'université de La Sorbonne, pour noyer son chagrin. Elle aide sa mère à changer de métier et entretient avec elle une relation privilégiée. Lors d'une soirée chez une collègue, elle rencontre Max, un trentenaire beau parleur et à l'aise en société. Elle est sous le charme et se marie avec lui après deux ans de relations. Tout irait bien dans le meilleur des mondes, si Amanda ne devait supporter sa belle-mère envahissante et la passion de son mari, le poker. Heureusement, son fils Sébastien, lui apporte la joie qu'elle ne trouve plus au sein de son couple. Max s'éloigne peu à peu de sa femme pour vivre pleinement sa double vie, jusqu'au drame. Sébastien décède dans un accident alors que son père l'accompagne. Le divorce est inéluctable. Amanda vit un drame absolu, impensable pour une mère et n'a plus aucune raison de vivre. Sa mère tente de l'aider du mieux qu'elle peut et elle reprend peu à peu goût à la vie. Sous les instances de sa mère, Amanda part en croisière en Russie, où elle finit par retrouver Simon, son premier amour. Ils se marient en Angleterre et une petite fille vient combler leur bonheur.

05/2022

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Histoire de l'art

Daniel Arasse et les plaisirs de la peinture

Quand on lit Daniel Arasse, souvent, on sourit. On sourit et on se dit : "Tiens, là, il a compris quelque chose de cette peinture, un détail ou un choix décalé du peintre, indubitablement vrai". Vrai, car historiquement fondé ; indubitable, car sous nos yeux. Cette caractéristique n'est pas à négliger : le sourire du lecteur résulte du regard de l'auteur qui a pour moteur le plaisir, le plaisir de voir, de savoir voir et de savoir faire voir. Le plaisir est le sujet de ce livre : "Comment regarder les tableaux pour y voir la peinture, c'est-à-dire la façon dont l'ouvrage de la peinture a informé la pensée ? " La question que formule Daniel Arasse est au coeur d'une pratique de l'histoire de l'art extrêmement originale, et pourtant il n'a jamais écrit d'ouvrage purement théorique. L'art dans ses oeuvres. Théorie de l'art, histoire des oeuvres, le livre en préparation lors de sa disparition, entendait combler cette lacune en interrogeant de manière systématique l'assise théorique de sa pratique. Il restera une esquisse : la maladie de Charcot, diagnostiquée en décembre 2001, a empêché l'historien de mener à terme ce projet. Sa méthode - si méthode il y a - n'a donc jamais été explicitée. Pertinente sur le plan de l'interprétation comme sur celui iconographique, l'histoire de l'art arassienne ébranle les fondements de la discipline, en mobilisant des outils nouveaux, qui permettent un retournement de l'opération interprétative. Une révolution copernicienne de l'histoire de l'art est à l'oeuvre. L'image est le point de départ et d'arrivée de l'interprétation, le foyer premier de l'analyse, centre autour duquel tout tourne. Ce livre met en lumière l'originalité et les enjeux de ces plaisirs de peinture.

06/2022

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Vie chrétienne

L'éveil vocationnel dans les familles

POINTS FORTS Une mère de famille chrétienne s'interroge sur la nature et l'éclosion de la vocation sacerdotale Presse considérable : L'Homme nouveau, Famille chrétienne, La Croix, Le Pèlerin... ARGUMENTAIRE Le jeune Karol baigne dans un univers religieux. On ne peut entrer ni sortir de l'appartement sans passer devant le bénitier, un prie-Dieu dans le salon incite à la prière. Plus tard, le pape Jean-Paul II dira que son foyer a été son premier séminaire. Nos prêtres ont une famille qui les a fait croître, elle fut leur première matrice et l'enjeu familial est donc puissant si nous voulons des futurs prêtres au coeur brûlant d'amour pour Dieu. Ce livre montre la nécessité de cette prise de conscience pour devenir pépiniéristes du Bon Dieu. Avec les parents de saint Jean-Paul II, Karol et Emilia Wojtyla, l'auteur propose un cheminement familial afin de vivre la maxime Dieu premier servi, avec et auprès des enfants. Avec sainte Monique, la règle bénédictine adaptée à la vie familiale et la pédagogie des vertus, avec le livre du père Thierry-Dominique Humbrecht L'Avenir des vocations mais aussi son propre témoignage et celui d'autres parents, l'on trouvera de solides réponses aux questionnements éducatifs dans la perspective de la vocation religieuse. Par ailleurs, cet ouvrage délivre de nombreux conseils en matière d'éveil vocationnel, à destination des paroisses et des diocèses, afin d'éveiller largement les coeurs au service du Seigneur. AUTEUR Ingrid d'Ussel est mariée et mère de six enfants : trois garçons et trois filles. Après S'il te plaît Maman, emmène-moi me confesser et Humanae Vitae questionnée par Proust, elle s'intéresse ici à la question de la vocation religieuse.

04/2023

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Santé, diététique, beauté

La pilule est amère

Nous sommes en juin 2006. Marion Larat est une jeune fille vive et brillante. Après avoir suivi une classe préparatoire, elle a passé des concours pour entrer dans une grande école de commerce. Alors qu'elle en attend les résultats elle s'effondre soudain chez ses parents, frappée par un AVC. S'ensuivent neuf opérations, et des mois de rééducation pour récupérer l'usage de la parole et de l'écriture. Malgré un handicap important, elle tente de reprendre ses études mais cela lui demande trop d'efforts. Elle continue pourtant à lutter pour son insertion dans le monde du travail. Lauréate du nouvel Institut du service civique, lancé par Martin Hirsch à l'été 2012, elle a aujourd'hui pour projet de créer et commercialiser des bas de contention plus jolis et féminins que ceux portés à l'hôpital. Mais surtout elle a entrepris un combat pour la vérité depuis qu'elle a découvert que la pilule était responsable de son AVC. Pourquoi n'a-t-on pas établi plus tôt le lien entre l'AVC et la prise de la pilule ? Pourquoi sa gynécologue, à l'époque, n'a jamais pointé les dangers de la pilule, notamment ceux des troisième et quatrième générations ? Le 14 décembre 2012, Marion Larat a déposé plainte pour atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine auprès du Parquet du TGI de Bobigny à l'encontre du Directeur général du laboratoire Bayer Santé et du Directeur général de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament. Depuis, d'autres plaintes sont arrivées, et Marion Larat poursuit sa quête de justice. Avec ce livre, auquel collabore sa soeur Pauline, elle veut que les autres jeunes filles soient mieux informées.

10/2013