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Littérature française

Benoît de Sainte-More et le Roman de Troie. Tome 2. ou les Métamorphoses d'Homère et de l'épopée gréco-latine au moyen-âge

Benoît de Sainte-More et le Roman de Troie, ou les Métamorphoses d'Homère et de l'épopée gréco-latine au moyen-âge, par A. Joly,... . Tome 2 Date de l'édition originale : 1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3 : Veillées des îles ; Catriona ; Le creux de la vague ; Saint-Yves (appendice : La fin du roman, par Arthur Quiller-Couch) ; Hermiston ; Fables

La recherche de climats plus cléments pour sa santé fragile pousse Stevenson à s'installer en 1890 dans l'archipel des Samoa, sur l'île d'Upolu. En achetant le domaine de Vailima, il devient propriétaire terrien et chef de clan. Mais il est plus que jamais écrivain. Galvanisé par son exil thérapeutique, Tusitala, le "raconteur d'histoires" (tel est le nom que lui donnent les Samoans), multiplie les projets. Paraît un recueil de trois nouvelles, Veillées des îles. Apparemment fort composite - "La Plage de Falesá" est une fiction polynésienne, "Le Diable dans la bouteille" une version inversée du mythe de Faust, "L'Ile aux voix" dérive d'une légende hawaïenne -, il révèle en réalité des textes majeurs et, avec "La Plage de Falesá" , un véritable chef-d'oeuvre, qui scandalisa les lecteurs victoriens. Le Stevenson des mers du Sud récuse tout exotisme : "ces îles, il les montre pour ce qu'elles sont, rincées de leurs apparences paradisiaques, nettoyées jusqu'à l'os des mirages qui s'y attachaient encore : l'île sans l'idylle" (Marc Porée). Roman "proto-conradien" , dans lequel le trouble Attwater semble annoncer le Kurtz d'Au coeur des ténèbres, Le Creux de la vague (The Ebb-Tide) s'inscrit dans la même ligne. Les lecteurs du XXl ? siècle seront sensibles à la réflexion sur le colonialisme anglo-saxon qui traverse ces textes. Pendant les deux dernières années de sa vie, Stevenson ne compose pas moins de quatre romans. La veine écossaise n'est pas négligée. Sept ans après Enlevé ! paraît une nouvelle aventure de David Balfour : Catriona. Sur fond de nationalisme écossais, le coeur du jeune David balance entre la volcanique Catriona, fille du clan MacGregor, et une Hanovrienne piquante, Barbara Grant. Situation bien connue des lecteurs de Waverley, le premier roman de Walter Scott. On retrouve l' influence de ce dernier dans Saint-Yves, roman historique échevelé, abandonné après trente chapitres ; ces aventures d'un soldat de Napoléon retenu prisonnier au château d'Edimbourg seront complétées par Arthur Quiller-Couch, dont on trouvera ici, en appendice, les six chapitres conclusifs. Catriona et Saint-Yves sont contemporains de l'engagement de Stevenson auprès des rois de Samoa, qui lui rappelaient les chefs de clan des hautes terres d'Ecosse : "Entre le passé et le présent, le lointain et le proche, l'histoire et la fiction, le chassé-croisé est constant, et les frontières tombent" (M. Porée). Stevenson meurt à Vailima le 3 décembre 1894 ; il avait quarante-quatre ans. Il aurait encore travaillé à son dernier roman le matin de sa mort. Mais Hermiston restera inachevé. La violente histoire d'Adam Weir, le "juge pendeur" , et de son fils Archie, qui s'oppose à la peine de mort, "devrait provoquer ou bien des ronflements ou bien une tornade" , estimait l'écrivain. Ce que l'on a conservé de ce qui aurait été son ultime chef-d'oeuvre donne à penser que la seconde hypothèse était la bonne.

03/2018

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Ouvrages généraux et thématiqu

"Le Roman de Monsieur Sylvestre" (1378). La Geste des Bretons en Italie, par Guillaume de La Penne, suivi de la Membrance du pape Clément VII

Révélé au XVIIIe siècle par les bénédictins de Saint-Maur, sous le titre Gestes des Bretons en Italie, le texte du manuscrit 549 de la Bibliothèque municipale d'Angers intéressa d'autant plus les historiens de la Bretagne qu'une erreur de la première édition leur fit chercher son auteur en Cornouaille. Pourtant le chevalier Guillaume de La Penne - et non La Pérenne, comme on le crut longtemps - était un authentique Angevin des confins du Maine. Rien d'étonnant à une époque, celle de la Guerre de Cent ans, où les "Grandes Compagnies" - pour le meilleur comme pour le pire - passaient vite pour bretonnes, même si elles intégraient des soudoyers venus d'autres provinces. A la fin des années 1370, Guillaume de La Penne et son chef le Briochin Sylvestre Budes, soldats de fortune en quête d'employeur avec d'autres Bretons - ou quasi bretons - nullement concernés par le retour de Jean IV dans son duché, s'enrôlèrent au service d'une autre reconquête : celle de ses terres italiennes par le pape d'Avignon Grégoire XI. Une affaire vouée à l'échec et source d'une future catastrophe pour l'Eglise : le Grand Schisme. Mais c'est ce que choisit de narrer le chevalier de la Penne, dans un "roman" , d'une plume brute de fonderie, mais en vers, à la gloire de son héros "Monsour Silvestre" . Histoire d'une chevauchée aux allures d'errance dont l'issue - en avait-elle ? - n'est pas contée, à moins qu'elle ait été perdue. C'est que Guillaume de La Penne avait aussi un autre projet, peut-être plus téméraire : rien moins que défendre devant la sainte Trinité l'élection schismatique de l'antipape Clément VII. Il fit donc, encore en vers, une Membrance de la création du pape Clément, conservée dans le ms 549 d'Angers mais restée inédite jusqu'à la présente édition. Le Roman et La Membrance de Guillaume de La Penne sont ici transcrits d'après le manuscrit seul existant, et pour la première fois présentés, traduits, annotés et illustrés.

02/2023

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Critique littéraire

Littératures N° 82/2020 : Vivre avec le deuil de la Résistance. Relectures de l'après-guerre

A l'heure où la mémoire de la Résistance s'estompe avec les derniers témoins, il est urgent de questionner nos représentations de cette période, qui se sont pour la plupart mises en place dans un après-guerre dont nous gardons une image tronquée. Ce volume, rassemblant historiens et spécialistes de littérature, propose de les réexaminer à la lumière de ce que l'on peut appeler le deuil de la Résistance et des idéaux qu'elle a incarnés, face à un après-guerre qui n'a pas ressemblé à ce dont avaient rêvé les résistants. Loin des commémorations officielles, des oeuvres, la plupart oubliées des histoires littéraires, ont porté ce deuil sous des formes originales, inattendues - où notre sensibilité d'aujourd'hui se reconnaît. L'historienne Anne Simonin propose une étude inédite des refusés des Editions de Minuit sous l'Occupation (François Vernet, Louis Parrot, Lucien Chauvet, Andrée Sikorska...), montrant l'émergence d'une image de la Résistance liée à la notion de dignité. Après la Libération, la difficulté de publier des romans discordants, comme celui de Ludovic Massé, Le Refus, montre à quel point il est compliqué de remettre en cause cette représentation. Pourtant, même l'oeuvre de Vercors évolue sur ce point, après-guerre. Jean-Yves Laurichesse montre le poids inattendu de cette mémoire dans les premiers romans de Claude Simon, comme en témoignent également la résurgence compliquée de l'expérience du maquis chez Louis-René des Forêts, ou sa place dans les recueils de Pierre Emmanuel et André Frénaud. Les littératures de genre, roman policier et science-fiction, alors en pleine expansion, participent de ce mouvement qui traverse toute la littérature de l'époque, entre contre-discours et réécriture symbolique.

01/2021

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Romans de terroir

La voile tendue

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amou­reux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme "la figure de proue de l'Ancien Monde". D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil. Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consa­crés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. — Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

11/2017

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Poches Littérature internation

L'antre aux fantômes des collines de l'Ouest. Sept contes chinois anciens (XIIème-XIVème siècle)

Voici sept contes chinois, du XIIème au XIVe siècle, que présente et traduit, sous le titre général de L'antre aux fantômes des collines de l'Ouest, l'excellent sinologue André Lévy, avec la collaboration de M. René Goldman. Au moment où la littérature en langue jusque-là jugée " vulgaire " prend enfin la place qui lui revient dans la littérature chinoise, il nous a semblé indispensable de révéler un ensemble de contes qui, par son ancienneté, est l'un des premiers monuments de cette littérature de siao-chowo. Ce mot désigne aujourd'hui les romans. Alors, il évoquait surtout les contes, d'où, par enchaînement, allait sortir le roman chinois. Comme le dit André Lévy, " le fait surprenant est le charme que ces contes exercent sur nous en dépit de la distance dans le temps comme dans l'espace ". Moins surprenant si l'on se réfère au texte du XIIIe siècle qu'il cite, un manuel du parfait conteur : Quand vous parlez de la bassesse et de la félonie des traîtres au pays, emplissez les bonnes gens de colère, parlez des injustices et avanies subies par les loyaux serviteurs à faire pleurer un cœur de pierre ! Racontez des histoires de fantômes à glacer et faire frémir un prêtre taoïste ! Parlez d'intrigues féminines à faire pâlir et rougir d'inquiétude les dames ! Ne vous attardez pas dans vos explications, ne soyez pas prolixes. Les contes ici rassemblés illustrent ces préceptes et c'est pourquoi ce fut en Chine, depuis leur découverte au début du siècle et leur publication en 1920, un succès de scandale et de librairie. Dans la concession de Shanghai, la censure française se mêla de condamner ces écrits, prétendument pornographiques, mais qui ne sont que juste assez humains pour passionner un lecteur européen du XXe siècle et le préparer à aborder les plus grands romans chinois.

11/1987

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Romans historiques

Aventures heureuses

"A eux quatre, ces romans constituent une sorte de fresque qui, du XVe au XVIIIe siècle, développe un même thème, celui de la rencontre des civilisations. Ils restituent autant d'étapes de la dramatique collision de l'Europe avec d'autres peuples, d'autres mémoires et d'autres pensées. Ils forment une longue chronique des malentendus, des occasions manquées, des incompréhensions qui ont abouti à la situation contemporaine". Jean-Christophe Rufin, Avant-propos. Publiés entre 1995 et 2017, les romans historiques de Jean-Christophe Rufin réunis ici ne font qu'une seule et même promesse au lecteur : celle de l'embarquer dans une épopée littéraire grandiose, qui le portera de la Corne de l'Afrique aux côtes du Brésil, de l'île de Chios à la Sibérie, en passant par Madagascar et l'Egypte... Pour ces voyages en terres lointaines, il aura pour guide des héros qui partagent tous une même vision solaire de l'existence, une énergie et un enthousiasme rares. Grâce à eux, ces épisodes, pour tragiques qu'ils puissent être parfois, deviennent des "aventures heureuses" . Le récit historique n'est jamais dans cette oeuvre qu'un moyen de rendre le passé vivant et présent. En nous plongeant au coeur de l'Histoire et de l'humanité, c'est en réalité à la rencontre de l'Autre que l'écrivain nous convie. Augmentée de documents personnels inédits et de textes moins connus, cette édition Quarto offre une occasion unique de dérouler le fil conducteur du parcours de vie de Jean-Christophe Rufin. Ainsi découvrira-t-on l'engagement d'un homme qui n'a cessé d'explorer le monde, par son expérience sur le terrain - comme médecin, humanitaire ou diplomate -, et par la voie de l'écriture, en donnant un nouveau souffle au roman historique.

01/2022

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Biographies

Dictionnaire amoureux de Victor Hugo

Se plonger dans Hugo, c'est cultiver sans cesse notre émerveillement devant les beautés du monde, et notre indignation face à ses injustices. Sébastien Spitzer est pétri de lui, de ses romans et de sa poésie. Il nous fait partager cette passion dans son Dictionnaire amoureux. " L'esprit est un jardin ". C'est par cette belle formule que Hugo décrit le personnage de l'évêque de Digne, Monseigneur Myriel, dans son roman Les Misérables. " Tantôt il bêchait dans son jardin, tantôt il lisait et écrivait. Il n'avait qu'un mot pour ces deux sortes de travail : il appelait cela jardiner. L'esprit est un jardin. " J'aime ce simple aphorisme, ce mantra hugolien qui combine si bien l'idée de la lecture avec le beau principe de la fécondité, la terre qu'on arpente et la graine qui fleurit, les lignes de la page et l'esprit qui s'élève, grandit sans se flétrir, pense sans jamais devenir sceptique ou pire : cynique. Se plonger dans Hugo, c'est cultiver sans cesse notre émerveillement devant les beautés du monde, et notre indignation face à ses injustices. Je suis pétri de lui, de ses romans et de sa poésie. Depuis l'adolescence, je me nourris de ses discours. Je les ai presque tous lus. Et maintenant que ma vue baisse, je les sème vers d'autres. Vers ceux que j'aime, d'abord : mes filles, ma famille. Vers mes lecteurs aussi, par des biais détournés, quelques mots, en passant. Vers tous mes étudiants de Sciences Po, et d'ailleurs. " La lumière est dans le livre, écrit Victor Hugo. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. " Les siens ont balisé ma vie d'homme et d'auteur.

08/2023

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Romans de terroir

Un homme d'Ouessant

Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant , est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes. Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" que fut Henri Queffélec. Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de "Miserere", c'est un "Américain", qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines (...) Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. (...) Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec). Un Homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible depuis de nom - breuses décennies, le voici à nouveau, soixante ans tout juste après sa parution ; ici enrichi des bois gravés par Jean Chièze pour une édition introuvable, originellement parue en 1957.

06/2018

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Science-fiction

L'humanité-femme

Sur Lointemps, les hommes ont disparu il y a un millier d'années, victimes d'une pandémie. Les femmes, elles, ont survécu. Elles ont pleuré les morts, puis les ont oubliés. Elles ont su s'adapter, trouvant le moyen de procréer seules et de donner uniquement naissance à des filles. Ainsi, les femmes ont érigé une société différente. Sans hommes. Lointemps est un monde où les femmes sont l'humanité tout entière. Pourtant, dans le multivers, d'autres variantes se sont imposées, avec leurs personnages qui s'entrecroisent : outre Janet, venue du Lointemps futuriste, il y a Joanna, issue du New York sexiste des années soixante-dix, Jeannine, vivant dans un univers où la Seconde Guerre mondiale n'a pas eu lieu, et Jael, combattante de la Gynée en guerre contre le Virland masculiniste. Tout commence en 1975, lorsque Janet apparaît brusquement sur Broadway... L'avis de l'éditeur Joanna Russ a écrit l'un des romans les plus authentiques, les plus novateurs et les plus saisissants de la SF américaine ; maniant l'ironie, elle y dénonce la condition des femmes dans nos sociétés patriarcales. Et s'interroge sur les moyens d'y mettre fin. Seule une autrice aussi éveillée aux questions féministes peut s'exprimer avec une telle audace, et seule la science-fiction peut imaginer des sociétés aussi résolument autres. En six romans et quatre recueils de nouvelles, Joanna Russ s'est imposée comme l'une des grandes voix de la science-fiction nord-américaine. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires (Nebula 1972, Hugo et Locus 1983, Alice B. Readers 2008, Solstice 2014). "Il y a, dans l'oeuvre de Ms Russ, une colère palpable, mais elle est agrémentée d'esprit et d'humour". The New York Times "Ce roman m'a stupéfiée". Sofia Samatar

09/2023

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Policiers

Rendez-vous avec un spectre

Un inédit, dans la lignée des grands romans noirs de l’âge d’orLe dimanche après-midi, Mervyn Toebeck entra dans sa vie par effraction.Pour Cedric, gamin de quinze ans qu’on surnomme « le Professeur » et qui vit mal d’avoir pour père un original dont toute la ville se moque parce qu’il construit une tour, la vie ne sera plus jamais pareille. Car Mervyn Toebeck et son inquiétant acolyte, « le Spectre », lui font découvrir un univers nouveau et terrifiant : celui du vol, du trafic d’alcool frelaté, du chantage… Happé par cette spirale, et ne sachant plus comment se débarrasser de ses deux « amis » de plus en plus envahissants, Cedric se retrouve confronté à des dilemmes de plus en plus cornéliens : d’un côté il a bon fond et n’éprouve aucune attirance pour le crime, mais de l’autre, il vit mal d’être marginalisé dans la petite ville où il habite et qui fit subir à sa famille de graves préjudices qu’il est tenté de venger. Lorsqu’une terrible machination ourdie par les trois jeunes gens tourne mal et que le Spectre disparaît, il semble que l’irréparable se soit produit. Cedric sombre dans la paranoïa. C’est alors qu’en haut de la tour de son père apparaît un mystérieux guetteur…Peinture d’une petite ville étouffante dans la lignée des grands romans noirs de l’âge d’or, mais aussi du monde frustrant d’un adolescent qui, las de se réfugier dans ses livres, décide de vivre l’aventure pour de vrai, Rendez-vous avec un spectre est le deuxième roman du Néo-zélandais Ronald Hugh Morrieson publié chez Rivages après L’Epouvantail.

02/2012

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Littérature étrangère

Le marchand de corail

" Je n'aime que les affaires privées. Ce sont les seules qui m'intéressent. [...] La vie privée des hommes, l'humain pur et simple, sont bien plus importants, plus grands, plus tragiques que toute votre vie publique ", déclare le héros d'un roman de Joseph Roth. L' " humain pur et simple ", voilà sans conteste ce que l'auteur est parvenu à saisir dans les nouvelles rassemblées ici, peut-être plus encore que dans ses romans. Avec une tendresse qui n'exclut pas une ironie parfois mordante, il se penche sur des destinées obscures et solitaires afin d'en faire surgir toute la richesse et le tragique - comment ne pas penser, dans ces pages, au Flaubert d'Un cœur simple, tant admiré de Roth ? Sous des dehors ordinaires, les personnages des nouvelles sont capables des passions les plus insensées, tel ce chef de gare autrichien qui sacrifie une existence tranquille et bourgeoise à son amour pour une comtesse russe. Il y a là des originaux comme le comte Morstin du " Buste de l'empereur ", qui ne se résout pas à admettre la chute de l'empire austro-hongrois et continue de vénérer François-Joseph Ier, ou encore Nissen Piczenik, l'humble juif ukrainien, que sa passion pour le corail mène à sa perte. Il y a aussi des victimes, innocentes marionnettes engluées dans leurs illusions, leur recherche d'un amour sincère, leur rêve d'absolu : Mizzi Schinagl dans " Un élève exemplaire ", Fini dans " Le miroir aveugle ", l'héroïne de " Barbara ", le jeune diplomate du " Triomphe de la beauté ". L'écriture élégante et nerveuse, le sens inouï de la concision narrative qui caractérisent aussi bien ses romans que ses nouvelles font de Joseph Roth l'un des prosateurs les plus singuliers et les plus attachants de la première moitié de notre siècle.

06/1996

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 8, Le scandale de l'Assommoir (1877-1879))

Cette nouvelle édition des ? oeuvres complètes de Zola est originale à un double titre - elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son ? oeuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des ? oeuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes - elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des ? oeuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son ? oeuvre. Après une introduction générale, chaque ? oeuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les ? oeuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les ? oeuvres critiques et la correspondance Le tome 8 couvre les années 1877 à 1879. En publiant L'Assommoir en 1877, Zola provoque un énorme scandale et décide de batailler ferme pour défendre et même promouvoir le naturalisme. Les articles principaux de cette période seront publiés en recueils en 1880 et 1881 : on trouvera ces recueils dans les tomes 9 et 10. La correspondance de Zola dans cette période illustre la violence avec laquelle se déroula cette bataille littéraire. En 1878, il publie un roman intime et qu'il veut plus " honnête ", Une page d'amour. Il rêve de conquérir la scène en faisant jouer successivement Le Bouton de rose et, l'année suivante, une adaptation théâtrale de L'Assommoir Marie-Ange Voisin-Fougère, maître de conférences à l'Université de Bourgogne, a édité plusieurs romans de Zola et a publié L'Ironie naturaliste. Zola et les paradoxes du sérieux (Honoré Champion, 2001)

01/2004

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Littérature étrangère

Les chemins de retour

"Les histoires de fiction surgissent toujours d'un lieu donné. Inventer, c'est fouiller dans ce qui existe, l'exhumer et construire d'une autre manière ce que l'on a trouvé. Le croisement de la réalité et de la fiction. Elles sont presque toujours une seule et même chose. Elles sont soeurs jumelles dans les pages d'un roman. [...] Mes romans naissent à partir d'un territoire moral qui est le lieu où je suis né, la maison où je continue de vivre tant d'années après, les personnages qui, avant d'être des êtres de fiction, ont été et sont mes amis de toute la vie." Les lieux comme un leitmotiv, au fil de chacun des romans d'Alfons Cervera Comme l'évoque le titre, Les Chemins de retour, Alfons Cervera revient sur les lieux qui sont à la fois contexte, inspiration et personnages de son oeuvre. On les retrouve régulièrement au fil de son travail. Rapprochant réalité (les vrais lieux, les lieux référentiels) et fiction (tels qu'ils apparaissent dans l'univers romanesque), comparant le passé (les lieux tels qu'ils étaient) et le présent (ce qu'il en reste), confrontant "vérité" et souvenirs, c'est à nouveau une exploration de la mémoire, ses distorsions, ses pièges que mène Alfons Cervera. Une réflexion à voix haute sur l'envers du décor dans la littérature Les photos prises par l'auteur lui-même attestent de cet univers réel ; cadrées par son oeil, elles sont déjà une reconstruction de la réalité. Elles ont en elles cette imprécision qui fait reconnaître sans vraiment reconnaître. Ce livre sur les lieux si importants pour l'écrivain est comme une mise en abîme. Ce n'est pourtant pas un ouvrage technique, mais plutôt une réflexion philosophique.

06/2015

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Criminalité

Le drame du Moulin d'Yvray

Quand on va d'Angers à Sablé-sur-Sarthe en suivant la route de Tiercé et d'Etriché, on passe près d'un ravissant petit village, le Moulin d'Yvray, autrefois formé autour d'un groupe de moulins. A la fois sur la voie d'Angers au Mans, et possédant un accès sur la Sarthe, cet hameau accueillait de nombreux voyageurs... jusqu'au début du XIXe siècle où un matin le village allait être le théâtre d'un horrible crime. Un drame qui passionna à l'époque les foules, et qui marqua à jamais les mémoires. Près d'un siècle plus tard, Cyriaque de Pocé revient sur cette histoire et entraîne Renée Gouraud d'Ablancourt a débuter, sous le pseudonyme de René d'Anjou, l'un de ces feuilletons dont elle a le secret. Sous divers pseudonymes, elle publie déjà depuis longtemps des romans et feuilletons dits populaires, à la mode au XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe. Originaire d'Angers, et auteur familier pour de nombreux lecteurs, elle a laissé un nombre considérable de contes, de chroniques de toutes sortes, de romans, dont "Pierrerit", rebaptisé ici "Le drame du Moulin d'Yvray". Ce roman n'est donc pas qu'une fiction, c'est un drame de vérité sanglante qui se joua en Anjou il y a deux siècles. Pour atténuer l'horreur du drame, la vie s'est chargée, comme souvent, d'offrir un aspect de beauté et d'amour, que René d'Anjou et Cyriaque de Pocé ont su traduire dans ce récit. Ils nous montrent les personnages tels qu'ils furent sous leurs vrais noms, dans leur vrai milieu, reflet d'une époque compliquée, offrant au lecteur l'attrait supplémentaire d'une histoire où l'émotion côtoie la réalité.

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Les cités intérieures. Les miroirs dans le jardin, Les enfants de l'albatros, Les chambres du coeur, Une espionne dans la maison de l'amour, La séduction du Minotaure

Anaïs Nin ne pensait pas devoir sa célébrité à ses extraordinaires journaux intimes. Ils devaient simplement l'aider, selon elle, à prendre conscience de ce qu'elle était et de ce qu'elle souhaitait devenir : une écrivaine reconnue avec une oeuvre véritable, entre autres, une série de romans dont le titre serait Les Cités intérieures, celles qui se situent au-delà des apparences, de l'autre côté du miroir. Dans ces Cités intérieures, constituées de cinq romans - Les miroirs dans le jardin, Les enfants de l'albatros, Les chambres du coeur, Une espionne dans la maison de l'amour et La séduction du Minotaure -, elle met en scène trois femmes, trois amies, Lillian, Djuna et Sabina qui sont des reflets fictionnels de l'auteure. A travers ses héroïnes, Anaïs Nin tente de traiter les négations, le dédale et la complexité de la nature féminine : Djuna et ses amours passionnées, tempétueuses et qui se dégradent avec le temps dans Les enfants de l'albatros et Les chambres du coeur ; Sabina qui se veut libre mais se retrouve rongée par la culpabilité et l'angoisse dans Une espionne dans la maison de l'amour et Lilian qui, dans le dernier roman de ce cycle romanesque, tire le fil d'Ariane pour aller jusqu'au bout du labyrinthe de sa vie et y découvrir peut-être le Minotaure. Mais ces Cités intérieures sont surtout celles de l'auteure elle-même, dont la vie et les rencontres passionnées et passionnantes, telles qu'on les connaît grâce à ses journaux, constituent la matière première de ce cycle fictionnel. Traduit de l'anglais par Anne Metzger (Les miroirs dans le jardin et La séduction du Minotaure), Béatrice Commengé (Les enfants de l'albatros), Elisabeth Janvier (Les chambres du coeur) et Anne Laurel (Une espionne dans la maison de l'amour)

02/2021

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XVIIe siècle

Bons princes et ministres haïssables aux XVIe XVIIe siècles. Quand la réalité imite la fiction

Des princes en fuite qui se déguisent en valets comme dans les comédies. Des ministres en disgrâce qui savent mourir bravement comme dans les tragédies. Un recueil d'anecdotes méconnues et savoureuses. Des récits de cape et d'épée. Quand l'histoire ressemble aux romans. Le prince de Condé poursuivi par les cavaliers de Mazarin ou le roi Charles II d'Angleterre, traqué par les régiments de Cromwell, se sont retrouvés contraints, pour sauver leur tête, de jouer le rôle de domestiques, comme dans les comédies. Des ministres impopulaires, traînés en justice voire condamnés à mort, ont accepté de se sacrifier dans l'intérêt de leur souverain, égalant les héros de tragédies. Des exploits heureux ou malheureux qui ont été repris dans les romans et sur les planches des théâtres : après tout, la réalité inspire souvent les oeuvres de fiction. Mais plus étrangement, il arrive que les intrigues imaginées par les écrivains passent dans la réalité, comme si les grands personnages venaient à reproduire consciemment les comportements que leur assignent les littérateurs de leur temps. Les récits que rassemble cet ouvrage sont plus éloquents que des exposés méthodiques sur les institutions et les événements. Loin d'exposer les gloires ou les malheurs d'un roman national, ils exhument des anecdotes peu connues ou ignorées. Tous sont empruntés aux chroniques particulières de la France, de l'Espagne, des îles britanniques ou des principautés italiennes des XVIe et XVIIe siècles. En dépit de leur dispersion, ils révèlent les similitudes de styles qui se retrouvaient dans les diverses souverainetés de l'Europe baroque et des Temps modernes. Un tel recueil d'anecdotes comparées est une autre manière d'écrire l'histoire et de la rendre compréhensible.

05/2023

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Littérature française

Le paysan et la paysanne pervertis. 2 volumes

Le Paysan et la Paysanne pervertis est la réunion de deux romans épistolaires, Le Paysan perverti (1776) et La Paysanne pervertie (1784), opérée par Rétif de la Bretonne pour constituer un roman monumental, publié en 1787. Il ne s'agit pas simplement d'une addition des deux oeuvres, mais d'un entrelacement des lettres de l'un et de l'autre, et souvent même d'une réécriture. "Cet ouvrage, qui m'a donné une existence dans le monde, fut la source de ma réputation et me procura une considération dont tous les bons esprits me donnent encore des marques", dit Rétif, et rien n'est plus exact. Le schéma structurant du roman est l'histoire d'une chute hors du paradis terrestre (la campagne), plongeant le paysan et la paysanne dans le vice et le péché, suivie d'une rédemption, avant le châtiment divin. Mais ce schéma n'est qu'un soubassement recouvert par un romanesque foisonnant. Rétif a voulu écrire une oeuvre forte, où se trouvent mises en question les valeurs de la morale commune, où la cruauté, voire le sadisme, l'inceste ont leur place, où l'amitié elle-même est poussée jusqu'au désir homosexuel, où l'expression du pathétique et du tragique dépasse ce que la littérature du siècle offrait d'ordinaire. Le Paysan et la Paysanne pervertis est un roman paroxystique, au centre duquel s'impose la figure de Gaudet d'Arras, moine défroqué, philosophe matérialiste spinoziste, corrupteur d'Edmond et d'Ursule, et victime aussi d'une ambition révolutionnaire mal conçue. Le bonheur n'est pas au bout d'une aventure individuelle, mais dans une vie communautaire dont les statuts sont présentés en conclusion. Somme philosophique et romanesque, cet ouvrage est à placer auprès des chefs-d'oeuvre du XVIIIe siècle. Rétif y voyait à juste titre une pièce maîtresse de son oeuvre : "C'est un livre plein de choses et de chaleur", dit-il. Un livre qui est dans la lignée de l'Histoire de Cleveland de l'abbé Prévôt, de La Nouvelle Héloïse de Rousseau et d'Aline et Valcour de Sade. Cette édition, au texte soigneusement établi, annoté, précédé d'une copieuse introduction, devrait contribuer à mettre ce roman à sa juste place dans l'histoire littéraire.

11/2016

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Lecture, écriture

Français CE/CM Quartier libre. Pack en 2 volumes : La bande affiche ses couleurs CE-CM ; Juliette fait équipe avec M. Lebrun, Edition 2022

Découvrez les packs découverte Quartier Libre avec 2 albums et un guide pédagogique ! Aborder certains sujets de société avec des élèves de CE/CM n'est pas toujours simple. Comment rendre concrètes des notions d'EMC qui leur semblent généralement abstraites ? Boualem Aznag et Stéphane Grulet ont conçu Quartier libre pour donner du sens à des problématiques sérieuses, susciter une prise de conscience individuelle et collective et permettre aux élèves de transformer des notions d'EMC en actions, en prenant du recul sur les idées reçues et en devenant acteurs de leur propre vie. Quartier libre propose des romans courts qui abordent des sujets d'EMC avec humour, ainsi qu'un guidage pédagogique. Dans ce pack découverte Quartier libre, vous trouverez 1 exemplaire du roman La bande affiche ses couleurs et 1 exemplaire de Juliette fait équipe avec M. Lebrun (tous deux 32 pages, format 13 x 19 cm), ainsi qu'un guide pédagogique commun de 32 pages. Les histoires proposées dans cette collection, à lire en autonomie ou en collectif, sont proches du quotidien des élèves. Elles mettent en scène une bande de copains attachants, auxquels ils s'identifient facilement, ce qui leur permet de les lire avec plaisir, de comprendre et d'intégrer les notions sous-jacentes plus efficacement. Le guide pédagogique Quartier libre Il vous donne des pistes claires pour : travailler la compréhension générale de chaque roman (qui, quoi, lexique, inférences, traits d'humour) ; étayer et partager sur les problématiques lors de débats collectifs ; aborder des notions d'EMC, s'interroger ; trouver des solutions ensemble et mener des activités concrètes ; réaliser des projets de classe. Une courte interview d'un. e spécialiste permet de cerner les enjeux de chaque sujet abordé. Le roman La bande affiche ses couleurs Le centre culturel organise un concours : les participants doivent représenter la diversité du quartier en s'inspirant d'une oeuvre d'art. Juliette convainc Alex, Lisa et Nadir d'y participer. Elle a une super idée : construire des statues à leur effigie, rappelant la célèbre " Danse " de Matisse. Mais les quatre amis vont découvrir qu'il n'est pas si simple de se représenter... Le roman Juliette fait équipe avec M. Lebrun Les quatre amis décident de participer à une course de caisses à savon. Toutefois, construire et piloter sa propre caisse ne s'avère pas si facile ! Heureusement, la mécanique n'a pas de secret pour monsieur Lebrun, leur voisin retraité...

04/2022

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CD K7 Littérature

Le Maître et Marguerite

Le Maître et Marguerite, « roman-univers » au même titre que Gargantua et Pantagruel, Don Quichotte, La Guerre et la Paix, ou encore La Montagne magique et quelques autres, est incontestablement le grand oeuvre de Mikhaïl Boulgakov (1891-1940). Il l’appelle lui-même son « grand roman » . Son élaboration, son écriture ont occupé, plus ou moins secrètement, les douze dernières années de sa vie. L’étoffe dans laquelle est habilement « coupé » et façonné ce roman est un tissu serré de composantes autobiographiques et de savoirs, mais c’est un tissu dont on ne sent pas le poids. Ce « grand » roman n’est pas volumineux, comparé aux romans les plus célèbres d’un Tolstoï, d’un Dostoïevski ou d’un Victor Hugo. On vient aisément à bout de ses deux parties. Le lecteur non russe n’achoppe même pas sur le premier obstacle que constitue souvent pour lui la mémorisation des prénoms, patronymes et noms de famille, grâce à l’ingéniosité avec laquelle ils sont introduits. En Russie, actuellement, Le Maître et Marguerite est même considéré comme un « livre pour la jeunesse » : cet avatar inattendu de la grande popularité posthume dont il a toujours joui témoigne, en tout état de cause, de l’agrément et de la facilité que présente sa lecture. L’attrait le plus immédiat du roman tient à la richesse et aux rebondissements de son sujet. Le Maître et Marguerite se développe à partir d’une journée de printemps dans un quartier tranquille du Moscou soviétique des années 1920-1930. Sous le regard d’un énigmatique étranger, quantité d’événements « scandaleux », tragiques et comiques déferleront sur la population moscovite et sur quelques individus spécialement ciblés, des événements auxquels les victimes et les pouvoirs publics s’évertueront en vain à trouver des explications rationnelles, se refusant obstinément à leur attribuer une cause « magique ». Le lieu de la scène initiale a tôt fait de s’agrandir et les protagonistes de se multiplier : le cadre de l’action s’élargit à tout Moscou (centre et périphérie), à la Russie, à la Palestine et à tout l’au-delà. Un autre roman commence ici à s’imbriquer dans le roman « moscovite » ; il sera mené à son terme dans trois autres chapitres non consécutifs, ingénieusement intégrés dans le sujet contemporain. Il s’agit bien en effet d’un roman dans le roman, nourri de tout une documentation, biblique, apocryphe et légendaire, qui s’inscrit dans le genre fondé par Renan dans sa Vie de Jésus. Mais le héros en est Pilate plutôt que « Iéchoua » . L’écrivain génial qu’est le Maître, par manque de courage et d’audace, renonce à sauver son oeuvre menacée et préfère disparaître ; la téméraire Marguerite, prête à tout pour retrouver l’écrivain et son manuscrit, conclut une forme de pacte avec le fameux étranger, qui lui dit se nommer Woland, et se voit entraînée, de son plein gré, dans d’extraordinaires aventures. Si, malgré la complexité de son sujet, Le Maître et Marguerite n’est pas d’une lecture ardue, si l’on s’oriente sans effort aux croisements de sa double intrigue, cela s’explique, pensons-nous, par les talents de conteur et d’homme de théâtre que Boulgakov applique ici à sa prose romanesque. Mais comment ce roman pourrait-il être à ce point divertissant s’il ne l’avait pas été en premier lieu pour son auteur ? C’est d’abord pour se « divertir » lui-même d’une existence que des frustrations bien amères lui ont rendue insoutenable que Boulgakov entreprend, en 1928, son roman « sur le diable », d’abord sans intention, et bientôt sans espoir, de le voir jamais publier. Le Maître et Marguerite apparaît bien comme une quête à la fois passionnée et incertaine de Vérité et d’Absolu. La seule Vérité qui s’impose à l’écrivain, à laquelle il se voue avec une grande constance et un grand bonheur, c’est l’écriture. C’est, en définitive, un exploit d’écriture qui est illustré dans et par Le Maître et Marguerite, et qui s’y révèle superbement rédempteur.

01/2011

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Littérature anglo-saxonne

L'adieu aux armes

Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour.

05/2017

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Romans historiques

Moi, Jérusalem

Le roman d'une ville dont la vie est un roman. Jérusalem se raconte. "Après des siècles de silence, moi, Jérusalem, j'ai décidé de prendre la parole pour raconter mon histoire. La vraie. Non celle que colportent mes courtisans, ceux qui s'imaginent - simples d'esprit - que je pourrais n'appartenir qu'à un seul d'entre eux, qui me voient comme une épouse que l'on peut mettre en cage ou une prostituée qui cède aux plus offrants. Je suis Jérusalem. Je suis l'Unique, sacrée, entière et dans mes pierres vibrent les trois vérités éternelles, chacune complémentaire de l'autre, chacune indissociable. Peu m'importent les critiques que ne manqueront pas de soulever mes confidences. Sans doute ai-je atteint cet âge où l'on ne craint plus les injures, les quolibets, cet âge de la maturité où l'on n'a plus peur de rien. Voilà des millénaires que je saigne. Hébreux, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Francs, Mamelouks, Ottomans, Britanniques, tous ont foulé mon sol, tous ont voulu me posséder en versant le sang, et il n'est pas impossible que je disparaisse un jour, réduite en cendres pour avoir été trop désirée, à moins que les trois Prophètes ne sortent de leur silence et ne se décident à n'être qu'un seul coeur pour que mon coeur continue de battre."

10/2019

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Littérature française

La voix du souvenir

"Le visage de l'homme qui la regarde par la fenêtre avant de la Caravelle est doux, pâle. Mon Dieu qu'il est beau ! Florine susurre plusieurs fois cette phrase, incapable de parler à haute voix. Les lèvres de l'homme crient maintenant à travers la vitre. Vous allez bien mademoiselle ? Elle écoute cette voix étouffée, elle regarde ce visage, muette. Dites, vous allez bien ? répète la voix. Le type commence à douter. Il gueule. Elle sourit. Elle lui sourit. Vous êtes sûre ? " La voix du souvenir est, d'abord, une histoire d'amour. C'est aussi une histoire de rencontres : un pendu haut perché, des collabos de la Seconde Guerre mondiale, un proxénète presque honnête, une femme têtue et entêtante, des nonnes et des curés complices, des prostituées haïtiennes, des truands de tous calibres, ou encore un milicien encombrant et son trésor planqué chez des Carmélites lémaniques. Ce roman, sensible et puisant, nous rappelle que les souvenirs jouent souvent avec nos fantasmes. Guy-Olivier Chappuis est un journaliste suisse. Pendant une quinzaine d'années, il travaille dans la presse écrite (rubriques régionale, sportive, nationale et économique) avant d'être engagé à la RTS - Radio Télévision Suisse -, le service public audiovisuel romand. En 2016, il publie son premier roman, Sous le Viaduc, aux Editions des Sauvages, à Genève. Aujourd'hui, il signe avec La voix du souvenir son deuxième ouvrage.

02/2021

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Architecture régionale

Lavaudieu. Les trésors d'une Abbaye

Ce livre est une réédition revue et corrigé du livre paru en 2009 qui était relié toilé sous jaquette pelliculé Au XIe siècle, après avoir fondé l'abbaye de La Chaise-Dieu, saint Robert de Turlande installa un prieuré de bénédictines dans ce creux vallonné et riant, au bord de la Sénouire. Au fil des siècles, le monastère se développa et devint une importante abbaye, que les religieuses ne cessèrent d'embellir. Le visiteur peut encore admirer aujourd'hui l'exceptionnel cloître roman, le seul subsistant en Auvergne, aux proportions harmonieuses et aux chapiteaux à feuillages ou à figures ; mais aussi l'ancien réfectoire décoré d'une immense fresque d'inspiration byzantine du XIIe siècle. Dans l'église Saint-André se déploie un extraordinaire ensemble de peintures murales du XIIe au XVIIIe siècle, dont certaines n'ont pas d'équivalent ("Mort Noire" XIVe siècle, "Martyre de sainte Ursule XVIe siècle). Ce livre invite le touriste et l'amateur d'art à découvrir ou redécouvrir Lavaudieu, haut lieu de l'Auvergne romane. Anne Courtillé retrace d'abord l'histoire du monastère, puis, pas à pas, décrit les bâtiments. Elle en explique les décors sculptés ou peints, faisant ainsi le point, après plusieurs campagnes de restaurations, sur les dernières découvertes. Le remarquable mobilier n'est pas oublié : Christ roman, Vierge de pitié en pierre du XVIe siècle, nombreuses statues en bois polychrome...

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Charles Dickens. De Grandes Espérances

Découvrir aujourd'hui le chef-d'oeuvre de Charles Dickens, dans cette nouvelle traduction, constitue un choc. Personne ne nous avait prévenus que De Grandes Espérances, ce classique des classiques, est aussi le plus bluffant des romans ! A-t-on encore besoin du cinéma et des séries télévisées, quand on a un tel livre entre les mains ? Page après page (et on les tourne très vite), De Grandes Espérances démontre qu'en matière de suspense, de rythme, de puissance de suggestion, les mots n'ont aucun besoin des images : ils les contiennent déjà - et avec une force incomparable - dès lors que la traduction restitue au texte tout son éclat et sa vivacité d'origine. La lecture achevée, on ne sait ce qu'il faut admirer le plus dans ces Grandes Espérances. L'intrigue digne des plus grands romans d'aventures ? Les scènes d'anthologie, qui font passer le lecteur par toutes les émotions ? Les dialogues, où l'art du traducteur Jean-Jacques Greif fait merveille ? Les personnages inoubliables : Pip, le bagnard en fuite, l'inquiétante Miss Havisham, Joe le forgeron, la belle Estella au coeur de glace... ? Et dans quelle catégorie ranger ce livre, qui semble contenir tous les romans possibles ? Récit d'apprentissage, histoire d'amour grand format, roman social, feuilleton à rebondissements : De Grandes Espérances est tout cela à la fois. RESUME La vie n'est pas facile pour Pip. Orphelin, élevé à la dure, comment pourrait-il échapper à sa triste condition de garçon de la campagne, voué à devenir forgeron ? Reçu chez l'étrange, vieille et riche mademoiselle Havisham, il fait la connaissance de sa fille adoptive, la ravissante Estella. Depuis qu'elle a été abandonnée le jour de ses noces, le temps semble s'être arrêté dans la maison de la vieille femme. Elle ne vit plus que pour se venger des hommes, et Estella, dont Pip tombe amoureux, est l'instrument de cette vengeance... De plus en plus honteux de ses origines, Pip se réfugie dans son rêve de devenir un gentleman... Or un jour, il est informé qu'un bienfaiteur anonyme désire lui allouer une importante somme d'argent, pour financer son installation à Londres et favoriser son ascension sociale. Alors que ses espoirs de grandeur se réalisent enfin, et qu'il s'apprête à revoir Estella, Pip est loin de soupçonner ce qui l'attend.

08/2022

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Théâtre

Issue de secours

Comme tous les dimanches, Ambre rend visite à son père Albert pour le repas de midi. Et comme toutes les semaines, ils parlent du travail d'Ambre qui est éditrice, de musique et de danse, de tout, de rien, et de France, l'épouse et la mère morte il y a dix-sept ans. Un dimanche comme les autres donc... ou presque. Car c'est le jour qu'Albert a choisi pour concrétiser une décision qu'il a prise depuis bien longtemps... A travers la relation complice d'un père et de sa fille, Issue de secours évoque l'un des actes les plus difficiles qu'un être humain puisse être amené à poser. Une pièce à la fois simple, émouvante, intelligente, parfois drôle pour aborder sans juger un sujet sensible.

01/2020

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Littérature étrangère

Les adultes

Claire et Matt sont séparés, mais décident, pour le bien-être de leur fille Scarlett, de passer Noël ensemble. Après tout, c'est une tète de famille, et leurs nouveaux partenaires sont bien évidemment invités : Patrick, un homme en apparence tout à fait sensible et raisonnable, mais pour qui la vie est une compétition permanente, et Alex, drôle, intelligente et d'une patience totalement exaspérante. Scarlett vient également accompagnée, de son ami imaginaire, Posey, un lapin rose qui n'a pas sa langue dans sa poche. Au programme : activités indignes, mais imposées, diners trop arrosés et révélations soudaines de secrets que tout le monde aurait aime ne pas connaître. Leurs vacances ressemblent bientôt à un cocktail explosif jusqu'à cet appel la police. Pourtant tout le mande prétend s'être comporté en adultes...

11/2019

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Littérature française

Ugus

2050. Tout le monde se l'arrache. Elle donne de si bons conseils, renseigne comme un ami cette enceinte intelligente qu'elle fait partie intégrante de la vie des gens. Julie n'est pas accro à la technologie 3.0 mais avec l'engouement de UGUS sur le marché, cède finalement à la tentation. Elle aussi ne peut plus se passer de cette enceinte qui devient son assistante personnelle au point de lui demander conseil avant de prendre une décision importante dans sa vie sans même se demander qui a accès aux informations qu'elle sauvegarde sur son disque dur. Mais nos données personnelles sont-elles vraiment en sécurité à l'abri dans les serveurs informatiques ? Et s'il suffisait d'un simple clic sur internet pour tout faire basculer ?

07/2019

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Théâtre

Villa Dolorosa suivi de Extase et quotidien

Villa dolorosa et Extase et quotidien seront jouées en alternance du 21 septembre au 18 octobre 2015 au théâtre Le Poche à Genève (Suisse) dans une mise en scène de Guillaume Béguin. Villa dolorosa : Une transposition décapante des Trois soeurs de Tchekhov. Ce drame existentiel prend des allures de vaudeville et l'humour le dispute au cynisme. Voici comment aborder de façon drôle et intelligente cette indolence des jeunes adultes à qui il manque un objectif dans la vie. Extase et quotidien : Une famille éclatée de la bourgeoisie culturelle allemande est mise au scanner de ses névroses. Tous sont traversés par la même contradiction, entre injonction à la recherche du bonheur individuel et aspiration à la reconstruction d'un mythe ou d'une vision du monde qui puisse donner sens.

09/2015

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12 ans et +

Frankly in Love

Frank-Li est un Limbo, terme de son invention pour désigner ces adolescents tiraillés entre leur héritage coréen et leur éducation à l'américaine. En ce qui concerne sa vie amoureuse, ses parents n'ont qu'une règle : sa petite amie sera coréenne. Quand Frank s'entiche de Brit, l'intelligente, la merveilleuse, la... blanche Brit, les problèmes s'annoncent. Voyant qu'une autre Limbo, Joy, vit une situation similaire, Frank a une idée : pourquoi ne pas feindre une relation avec Joy, pour sauver les apparences face à papa-maman, et regagner sa liberté ? Plan parfait, mais, sans ses parents sur le dos, face à cette vie qui commence, Frank se demande s'il a vraiment compris ce qu'est l'amour... Ou même ce qu'il est, lui. A partir de 13 ans

02/2020