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Scarlett Marton

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Sciences historiques

La naissance de l'industrie à Paris. Entre sueurs et vapeurs : 1780-1930

Pour devenir capitale industrielle de l'Europe continentale, Paris développe entre 1780 et 1830 deux révolutions techniques. La première, biochimique, se déploie grâce à l'humidité ambiante et à la fermentation des matières organiques qui imbibent le sous-sol et la nappe phréatique : la capitale est la principale productrice de salpêtre et assure ainsi près du tiers des besoins en poudre. Peaux, graisses, os, sang, grains, chiffons, poils, verre, ferraille, cendres, ces matières brutes sont collectées, triées et transformées en atelier pour devenir des matières premières de haute valeur travaillées par le corroyeur, le hongroyeur, le chandelier, l'amidonnier ou le boyaudier, le fondeur, l'étameur, le plombier. Parallèlement à cette révolution artisanale qui tire parti d'un milieu particulièrement riche, une révolution chimique s'enclenche à l'initiative de l'Etat et des scientifiques qui s'impliquent pour rendre le royaume, la république, l'empire, moins dépendants des importations de soude, d'acide, de céruse, de cuivre, de fonte, d'or. Les manufactures - start-up dirions-nous aujourd'hui - prolifèrent dans les proches faubourgs, Grenelle, Vaugirard, La Gare, et aux portes, Saint-Martin, Saint-Denis, Temple, Saint-Antoine, engendrant de nouveaux métiers - blanchisseurs, cérusiers, raffineurs, laveurs de cendres - et de nouveaux produits - colle forte, bleu de Prusse, noir animal, platine, zinc, eau de Javel, soude - qui font du département de la Seine la première technopole. Enfin, dans les années 1820, la mécanique se déploie, comme en Grande-Bretagne. L'atmosphère séquanaise évolue dangereusement. La nappe souterraine est très saline. L'air devient nauséeux. Aux pollutions organiques dégagées par l'artisanat et la putréfaction de matières résiduaires - boues, eaux usées - s'ajoutent les pollutions minérales provenant de l'industrie consommatrice de houille, de la métallurgie et de l'orfèvrerie qui diluent des vapeurs chargées de métaux, de la chapellerie qui exhale du mercure. Les hôpitaux sont débordés ; les citadins rentiers se plaignent ; des épidémies couvent, malgré les mesures prises par la préfecture de Police pour enrayer les maux du progrès. Ambiance noire que quelques lumières éclairent avec peine. Cette histoire saisit l'ambiance ouvrière des arts industriels, elle décape une époque et une économie qu'on croyait bien connaître. C'est une histoire des techniques dans leur milieu.

02/2007

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Littérature française

La femme révélée

Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d'emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s'est-elle enfuie au risque de tout perdre ? Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d'enfants et part à la découverte d'un Paris où la grisaille de l'après-guerre s'éclaire d'un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l'objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l'humanité des humbles et des invisibles. Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d'une passion amoureuse. Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l'exil ? Comment apaiser les terreurs qui l'ont poussée à fuir son pays et les siens ? Et comment, surtout, se pardonner d'être partie ? Vingt ans plus tard, au printemps 1968, Violet peut enfin revenir à Chicago. Elle retrouve une ville chauffée à blanc par le mouvement des droits civiques, l'opposition à la guerre du Vietnam et l'assassinat de Martin Luther King. Partie à la recherche de son fils, elle est entraînée au plus près des émeutes qui font rage au coeur de la cité. Une fois encore, Violet prend tous les risques et suit avec détermination son destin, quels que soient les sacrifices. Au fil du chemin, elle aura gagné sa liberté, le droit de vivre en artiste et en accord avec ses convictions. Et, peut-être, la possibilité d'apaiser les blessures du passé. Aucun lecteur ne pourra oublier Violet-Eliza, héroïne en route vers la modernité, vibrant à chaque page d'une troublante intensité, habitée par la grâce d'une écriture ample et sensible.

01/2020

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Science-fiction

The Expanse Tome 1 : L'éveil du Leviathan

Avec ce premier volume de la série "Expanse", James SA Corey signe "un space opera à tomber à la renverse" (George RR Martin). L'humanité a colonisé le système solaire (Mars, la Lune rebaptisée Luna, la Ceinture d'Astéroïdes et au-delà), mais les étoiles restent toujours hors de sa portée. Jim Holden est second sur un transport de glace qui effectue la navette entre les anneaux de Saturne et les stations installées dans la Ceinture. Quand lui et son équipage croisent la route du Scopuli, un appareil à l'abandon, ils se retrouvent en possession d'un secret qu'ils auraient souhaité ne jamais connaître. Un secret pour lequel certains sont prêts à tuer, et à une échelle impensable pour Jim et son équipage. La guerre dans tout le système solaire devient inévitable, à moins qu'il découvre qui a abandonné ce vaisseau, et pourquoi. L'inspecteur Miller recherche une jeune femme. Elle n'est qu'une personne parmi des milliards, mais ses parents ont les moyens, et l'argent peut tout. Quand l'enquête le mène au Scopuli et à Holden, devenu sympathisant des rebelles, Miller comprend que cette jeune femme est peut-être la réponse à tout. Holden et Miller doivent désormais jouer la partie en finesse, entre le gouvernement de la Terre, les révolutionnaires des Planètes Extérieures et certaines firmes aux visées secrètes. Et leurs chances sont minces. Mais au cœur de la Ceinture les règles sont différentes, et un petit vaisseau peut changer le destin de l'univers. Premier volet d'une série qui compte pour l'instant trois titres, L'Eveil du Léviathan est un space opera passionnant et redoutable d'efficacité. Il a d'ailleurs reçu un très bon accueil outre-Manche et outre-Atlantique et a figuré sur bon nombre de listes finales pour des prix prestigieux (Nebula, Hugo...). Le roman ne renouvelle pas le genre mais il allie le meilleur du space opera classique à une intrigue policière mâtinée d'éléments horrifiques. Ajoutez à cela l'absence bienvenue d'explications scientifiques pesantes, une alternance de chapitres entre les deux personnages principaux, une écriture fluide et immersive, et vous obtenez un roman de pur divertissement, sans cesse haletant, qui ravira les fans du genre.

06/2014

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Développement durable-Ecologie

La Terre et moi

"Nous sommes ensevelis sous des montagnes de données qui s'accumulent rapidement. Dans un tel contexte, ce livre, plutôt que d'ajouter un surcroît de données à la masse existante, a pour objet de contribuer à une vraie compréhension des enjeux". - James LovelockLes humains sont des créatures extraordinaires. Intelligents, habiles et curieux, nous avons su nous adapter et trouver le moyen de devenir l'espèce dominante de la planète. Notre emprise est si grande que certains parlent d'une nouvelle ère géologique, l'Anthropocène, caractérisée par les changements provoqués par l'homme qui touchent l'ensemble de cette planète bleue que nous appelons notre Terre. Cette supériorité induit notre responsabilité autant que notre opportunité : comment envisager notre présent et notre avenir ? De quel savoir avons-nous besoin ? Dirigé par James Lovelock, inventeur de l'hypothèse Gaïa, ce recueil d'essais illustré réunit une équipe chevronnée de penseurs et de scientifiques pour permettre une compréhension profonde de qui nous sommes, comment nous vivons et vers quel monde nous allons. En écho à cette théorie qui considère notre planète comme un tout formé d'une multitude d'écosystèmes, La Terre et Moi encourage la connaissance globale. A travers ses 12 chapitres, on découvre à la fois les détails complexes et les immenses structures de notre espèce et de notre planète, depuis notre univers en constante évolution jusqu'à nos cellules infiniment petites mais si puissantes. On observe ainsi les explosions stellaires autant que la richesse des écosystèmes qui fourmillent sous nos pieds, on se plonge dans les rouages neurologiques qui accompagnent toute prise de décision, on appréhende le climat dans son ensemble et l'on s'émerveille de notre proximité grandissante avec la technologie. Parmi les sommités mondiales qui ont contribué à ce livre figurent la physicienne quantique Lisa Randall, l'Astronome royal Martin Rees, le biologiste récompensé par le prix Pulitzer Edward O. Wilson et le neuroscientifique et Prix-Nobel Eric Kandel. Grâce aux illustrations dynamiques de l'artiste britannique Jack Hudson, le résultat constitue une source d'inspiration pour tous les esprits curieux, jeunes et vieux, et une boîte à outils de référence pour nous informer et nous éclairer sur l'avenir. Cliquez ici pour télécharger le sommaire

09/2016

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Histoire internationale

L'Afrique, enjeu de l'histoire. Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme

L'Afrique, enjeu de l'histoire: Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme et les deux ouvrages précédents Tarana ou l'Amérique précolombienne: un continent africain et Bakari II 1312, Christophe Colomb 1492 à la rencontre de l'Amérique appartiennent à une même trilogie. Ils prennent en compte les acquis exposés dans La révolution ramakushi ou l'archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité sur la planétarisation récurrente de la terre opérée par la navigation transocéanique et la mondialisation à partir des XIIIe-XVe siècles, d'une histoire partagée de l'humanité. Il s'agit de travaux qui portent, en particulier, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques. Celles-ci ont commencé à prendre forme dès la préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains, qui ont emprunté les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, des deux côtés de l'océan, à travers des réseaux portuaires, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mise à jour pour la première fois. C'est grâce à ces données et à la problématique qu'elles justifient que s'organisent ici la lecture critique et le débat continué sur l'appropriation de l'Histoire que réouvrent un certain nombre de publications dont: Black Athena: The Afroasiatic Roots of Classical Civilization de Martin Bemal ; Black Athena Revisited, édité par Rogers Mac Lean et Mary Lefkowits et publié en 1996, par Chapel Hill, à Londres ; Afrocentrism: Mythical Pasts and Imagined Homes de Stephen Howe, publié à Londres en 1990; Afrocentrismes: L'histoire des Africains entre Egypte et Amérique édité par J. P. Chrétien, E-X Fauvelle-Aymar et H Perrot. Cette controverse qui peut paraître obsolète est un phénomène dormant, qui se réveille par intermittence. Les données inédites qui sont avancées dans ce livre et la trilogie à laquelle il appartient, visent à élargir les perspectives.

05/2010

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Tourisme étranger

Pistas de Marruecos volumen 11. El djebel sagho

El jebel Sagho es la prolongación oriental del Anti-Atlas, una montana volcánica con mamelones graníticos, órganos basálticos, caos de pizarra negra, arenisca rosa... a las puertas del Sahara. Hasta donde alcanza la vista, grandes espacios salvajes y áridos. Una tierra desolada hecha para el solitario DPM. Y durante mil kilómetros a la redonda, el silencio es el único companero. Plenitud absoluta y ganas de salir a la pista. De las extensiones planas a las colinas onduladas, de los relieves pronunciados a los canones escarpados : naturaleza pura y original. El carácter es fuerte, rústico, pero el corazón es blando. Los colores son suaves y delicados. Ocre, rosa, marrón, violeta, la carta de colores se extiende en una gradación de pasteles brillantes, a veces acompanados de un calor abrumador. Eldorado en el corazón del desierto, raros son los oasis ; modestas manchas verdes en lo infinitamente grande, son los recordatorios de que estamos en suelo africano. El encanto salvaje del Sagho se debe a su excepcional geología : altos acantilados y picos escarpados, escarpes tabulares y profundos canones por los que circulan caravanas de camellos y mulas. Al llegar a estas inmensas mesetas, el horizonte lunar es tan vasto que dan ganas de ir a todas partes a la vez para ver si realmente es tan bello en otros lugares. El Sagho también sorprende por la riqueza de sus luces : límpidas como las del cercano Sáhara, o a veces en medio tono, como en el vecino valle del Dades. El Sagho es también el Marruecos de los últimos nómadas bereberes, descendientes de los antiguos senores Aït Atta. En otono, tras dejar las nieves del Alto Atlas, instalan sus tiendas de lana oscura en las laderas del jebel hasta la primavera. No saben leer ni escribir, pero están seguros de su camino a través de las montanas del Atlas y el desierto marroquí. En el Sagho, han construido casas de piedra sin cocer, han cavado pozos, han plantado almendros, han cultivado trigo, cebada y diversas hortalizas. Otros construyeron rebanos de cabras y ovejas, y caravanas de camellos. Hoy en día la mayoría son sedentarios, seminómadas o nómadas...

08/2022

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Football

Qatar, la Coupe de l'immonde ?. L avis de 40 personnalités

Zurich 2 décembre 2010, Sepp Blatter va révéler le nom des organisateurs de la Coupe du Monde 2022. Il arrive avec l'enveloppe qui recèle le secret que le monde s'impatiente de découvrir. Au premier rang se trouve l'Emir du Qatar et son épouse, qui bondissent de leur siège quand Blatter sortira de l'enveloppe le carton révélant le nom Qatar. La délégation américaine est dans la salle. Bill Clinton dans sa chambre d'hôtel. A l'annonce du résultat, l'ancien président s'empare d'un cendrier. Il l'envoie briser un miroir qui ne renvoyait que sa furie. Il ne s'y attendait pas. Pas grand monde d'ailleurs. Pour beaucoup, l'impensable c'est produit. Comment un pays dont le dossier était le seul à avoir reçu une alerte rouge de la part du comité d'attribution peut-il sortir vainqueur d'une enveloppe aux allures de chapeau de magicien ? Un pays dont les étés offrent un climat caniculaire, un pays sans football, sans footballeurs, sans supporters, sans stades, défie les lois de la raison. Le Chilien en charge de coordonner l'évaluation des candidats a très vite brandit le drapeau rouge. Le Qatar ne propose pas les éléments nécessaires pour organiser l'évènement. Pour beaucoup, cela suffisait à mettre les Qataris hors-jeu. Mais au fil des mois et des années, le Qatar a décidé de mettre des moyens colossaux dans sa campagne. En résumé, le Qatar a acheté la Coupe du Monde 2022. Oublié le cahier des charges dans lequel il est écrit que la Coupe du Monde doit se jouer en juin et juillet. Oublier qu'à cette période la température avoisine les 40°. Oublié que le football est joué par des êtres humains dont le corps est composé, en moyenne, de 65% d'eau. Pas Grave. Le cahier des charges sera tout simplement modifié. Ca, même le concurrent russe n'y était jamais parvenu. Corrompre oui, changer le règlement non. A la veille d'une Coupe du monde qui en devient la coupe de l'immonde, Frédéric Waseige et Philippe Auclair ont recueilli les avis de 40 personnalités belges et françaises qui comptent dans le monde du football.

11/2022

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Romance sexy

Broken Knight

Il veut la conquérir. Elle le veut tout entier. Knight est la star du lycée. Sexy, sportif, populaire, il enchaîne les filles comme les soirées. Pourtant, derrière cette façade de serial lover insouciant, Knight ne pense qu'à Luna. Luna, sa voisine, qu'il a prise sous son aile tout au long de leur enfance. Mais, alors qu'il se décide à amener leur relation amicale sur un terrain plus... sensuel, Luna lui échappe. Tout le monde aime Luna. Discrète, douce, paisible. Mystérieuse. Ce que les gens ignorent, c'est qu'elle n'est pas la Belle au bois dormant passive qu'ils imaginent. Non, Luna sait parfaitement ce qu'elle veut : Knight, celui qui lui a redonné goût à la vie quand tout s'écroulait autour d'elle. Elle le veut, mais pas à n'importe quel prix. Hors de question de finir comme toutes ses conquêtes d'un soir, qu'il jette le lendemain. Pour Luna, ce sera tout, ou rien. "Je n'en reviens toujours pas ! C'est l'effet Shen ! "Broken Knight" un véritable coup de foudre livresque ! Un poignant et époustouflant récit qui vous ébranlera à tous les niveaux, qui restera à jamais graver dans mon coeur et qu'il est à découvrir ! " Mon paradis des livres "Ne passez pas à côté de cette série palpitante, foncez, vibrez, pleurez comme je l'ai fait tout au long de ma lecture ! " Au coeur d'une passion "Il s'agit du tout premier roman de L. J. Shen que je lis et je dois dire que sa plume est vraiment très belle. (...) Elle emploie les mots justes et peut nous faire sourire et verser des larmes à la fois. C'était vraiment très beau". Marion Libro A propos de l'autrice L. J. Shen s'est imposée dès son tout premier roman comme une voix incontournable de la romance New Adult - un succès confirmé dès la parution de Vicious qui s'est immédiatement hissé en tête de tous les palmarès de vente. Elle vit en Californie du Nord avec son mari et leur petit garçon.

09/2021

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Critique littéraire

Etoiles d'Encre N° 9-10, Mars 2002 : Les Filles du feu

D'une légende récoltée par une jeune femme d'origine française voyageant durant les années 1940 parmi les tribus des Touareg Ajjer, au sud du Sahara, à un texte écrit en 1977 par une femme indienne née au Nouveau-Mexique et ayant passé sa vie dans la réserve des Pueblos de Laguna, en Amérique, quel chemin pouvons-nous tracer qui, de plus, tente de nous permettre de cicatriser nos plus tenaces blessures ? Le point commun à ces deux livres : Légendes Touareg, de Jeanne René Pottier, et Cérémonie, de Leslie Marmon Silko, est qu'ils racontent des histoires et que c'est à partir de cet acte de narration qu'ils nous préparent au passage vers la réconciliation avec cet être blessé de nous-même. Dans le numéro précédent d'Étoiles d'Encre, nous avons parlé des mots qui nous font du mal, et maintenant viennent à nous les mots de l'apaisement et de la connaissance de soi. Paroles récoltées et rapportées par des femmes. Car c'est aux femmes qu'appartient le pouvoir de réconcilier l'être des profondeurs avec celui de la surface, de la peau lésée, écorchée, égratignée. Les cicatrices sont les filles du feu. Ce titre appartient à une des toiles de G. Laurent Fabre qui illustre la couverture, et dont les peintures parsèment ce numéro dédié aux femmes d'Afghanistan. Les cicatrices font partie de notre présent tout autant que de notre passé. Elles créent le lien entre ces deux fragments de temps. Des plus lointaines aux plus récentes, nous accomplissons cette spirale qui nous mène vers le cours de notre conscience. De la conscience humaine dont les racines s'ancrent à l'intérieur des êtres en quête de leur libération. C'est ce qui rapproche les deux livres Cette fille-là de Maïssa Bey, et Les racines du mandarinier de Cécile Oumhani dont il est longuement question dans ce numéro. Autre forme de plongée dans les profondeurs de l'ombre qui nous entoure que le livre Ces murs qui nous écoutent, de Spôjmaï Zariâb, écrivaine afghane dont les mots gardent la résonance et le chant de la poésie persane.

04/2002

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Histoire des idées politiques

Le culte du moi. sous l'oeil des barbares

" MON CHER AMI, Ce volume , Sous l'oeil des Barbares, mis en vente depuis six semaines, était ignoré du public, et la plupart des professionnels le jugeaient incompréhensible et choquant, quand vous lui apportâtes votre autorité et voire amitié fraternelle. Vous m'en avez continué le bénéfice jusqu'à ce jour. Vous m'avez abrégé de quelques années le temps fort pénible où un écrivain se cherche un public. Peut-être aussi mon travail m'est-il devenu plus agréable à moi-même, grâce à cette courtoise et affectueuse compréhension par où vous négligez les imperfections de ces pages pour y souligner ce qu'elles comportent de tentatives intéressantes. Ah ! les chères journées entre autres que nous avons passées à Hyères ! Comme vous écriviez Un coeur de femme, nous n'avions souci que du viveur Casal, de Poyanne, de la pliante madame de Tillière, puis aussi de la jeune Bérénice et de cet idiot de Charles Martin qui faisaient alors ma complaisance. Ils nous amusaient parfaitement. J'ajoute que vous avez un art incomparable pour organiser la vie dans ses moindres détails, c'est-à-dire donner de l'intelligence aux hôteliers et de la timidité aux importuns ; à ce point que pas une fois, en me mettant à table, dans ce temps-là, il ne me vint à l'esprit une réflexion qui m'attriste en voyage, à savoir qu'étant donné le grand nombre de bêtes qu'on rencontre à travers le monde, il est bien pénible que seuls, ou à peu près, le veau, le boeuf et le mouton soient comestibles. Et c'est ainsi, mon cher Bourget, que vous m'avez procuré le plaisir le plus doux pour un jeune esprit, qui est d'aimer celui qu'il admire. Si j'ajoute que vous êtes le penseur de ce temps ayant la vue la plus nette des méthodes convenables à chaque espèce d'esprit et le goût le plus vif pour en discuter, on s'expliquera surabondamment que je prenne la liberté de vous adresser ce petit travail, ou je me suis proposé d'examiner quelques questions que soulève cette théorie de la culture du Moi développée dans Sous l'oeil des Barbares, Un homme libre et le Jardin de Bérénice".

05/2023

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Théâtre

Le théâtre, c'est (dans ta) classe !

Trois auteurs, d'horizons différents, se réunissent pour se remémorer un moment clé de leur adolescence ; ils invitent le théâtre et inventent leur théâtre dans des formes originales. Un recueil de trois textes, autour de la manifestation "Le théâtre c'est (dans ta) classe" organisée par le Théâtre Amstramgram. Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au cœur du dispositif. Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré. Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock. John W, la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W fait partie de la famille, mais il se sent en décalage. Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.

09/2014

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Ecrits sur l'art

Marronnage, l'art de briser les chaînes

Dans tous les pays où les bateaux négriers les ont transportés de force, les personnes réduites en esclavage ont pris la fuite : ils sont appelés esclaves "marrons" , on dit qu'ils sont partis en marronnage. En Guyane hollandaise (Suriname) des esclaves s'enfuient en grand nombre, protégés par l'immense forêt amazonienne toute proche où ils forment des sociétés. L'art de briser ses chaînes est l'histoire peu connue du marronnage. Ces sociétés marronnes ont d'abord dû défendre leur liberté, se construire sur ce qui restait de leurs cultures africaines puis se développer et, la paix revenue (autour de 1860), exprimer dans l'art leur sens du beau : le moy. Sous les doigts de l'artiste, les objets du quotidien deviennent alors des oeuvres d'art fabriquées pour soi ou offertes à l'autre, en particulier à la femme ou l'homme aimé. L'art de briser ses chaînes, c'est aussi le tembe, l'art des Marrons : sculpture, gravure, broderie, peinture. Auprès de sculptures et d'ojets du siècle dernier (dont beaucoup proviennent du musée du Quai-Branly), seront présentés les travaux d'artistes contemporains, mettant ainsi en valeur pour la première fois la continuité artistique de l'art marron. Le lecteur découvrira les oeuvres de précurseurs du tembe sur toile tels Antoine Lamoraille et Antoine Dinguiou, les tableaux et sculptures de leurs cadets Carlos Adaoudé et Francky Amete. Les créations originales de peintres à la renommée internationale tels Hervé Télémaque, John Li A Fo et Marcel Pinas, abordant histoire, culture ou tembe, questionnent le devenir et la place de cet art. Les scientifiques du siècle dernier ont aussi ramené des photographies, dont la dimension artistique nous apparaît pleinement au-delà de leur valeur documentaire. Donnant à voir un même sujet collectif à quelques générations d'intervalles, les oeuvres de photographes actuels tels Gerno Odang, Ramon Ngwete, Nicola Lo Calzo entrent alors ici en dialogue avec celles des ethnologues Jean-Marcel Hurault et Pierre Verger. Pour comprendre ces peuples, issus du refus du sort qu'on leur avait réservé, la parole sera donnée aux témoins, ceux du temps de l'esclavage et les témoins d'aujourd'hui.

07/2021

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Littérature anglo-saxonne

La source de l'amour-propre

" Au fil de la quarantaine de textes réunis dans ce magnifique recueil, c'est la Morrison militante, philosophe et professeure qui se dévoile. " Elle La Source de l'amour-propre réunit une quarantaine de textes écrits par Toni Morrison au cours des dernières décennies et qui, chacun à sa façon, attestent de sa généreuse intelligence. Elle s'implique, débat, ou analyse des thèmes aussi variés que le rôle de l'artiste dans la société, la question de l'imagination en littérature, la présence des Afro-Américains dans la culture américaine ou encore les pouvoirs du langage. On retrouve dans ces essais ce qui fait également la puissance de ses romans : l'examen des dynamiques raciales et sociales, sa grande empathie, et son pragmatisme politique. Toni Morrison s'interroge : " Comment faire en sorte que personne ne soit plus perçu comme un étranger en son propre pays ? ". Elle s'emploie, pour répondre à cette question, à rendre hommage à ses prédécesseurs : James Baldwin, Martin Luther King, ou plusieurs peintres noirs qui, tous, ont théorisé ou incarnés les tiraillements identitaires de l'Amérique. La Source de l'amour-propre est à la fois une porte d'entrée dans l'oeuvre de Toni Morrison et une somme où se donne à lire l'acuité combative de son autrice. C'est aussi, dans un style dont la vigueur ne cesse de nous éblouir, un puissant appel à l'action, au rêve, à l'espoir. PRESSE : " [U]n cadeau posthume ... " Le Monde " Au fil de la quarantaine de textes réunis dans ce magnifique recueil, c'est la Morrison militante, philosophe et professeure qui se dévoile. Erudite, passionnée, formidablement engagée dans son époque, l'auteure de Beloved, Jazz et Tar Baby ne s'arrête jamais au diagnostic. " Elle " Un legs essentiel ... [Toni Morrison] restera comme artiste et une femme de convictions qui a su appeler à l'engagement, autoriser le rêve, instiller l'espoir. " Lire " [La Source de l'amour-propre] n'est pas moins intense, pas moins prenant, pas moins exigeant et puissant que les plus beaux de ses romans - souvent, il les éclaire, en souligne la richesse, et offre d'en mesurer l'insaisissable profondeur. " Télérama

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Management

Conter et compter

Gérard Schoun, à qui l'on doit déjà des réflexions sortant des sentiers battus, comme " Capital Humain versus Humain Capital " ou " Diriger Après Vivre Avec ", s'interroge ici sur la force que confie à l'entreprise une raison d'être, sur la difficulté à mesurer une performance autre que financière, et sur les mutations d'une gouvernance soucieuse du bien commun. Dans sa préface, Patricia Savin salue un " ouvrage puissant, inspirant et prospectif ". Daniel Corfmat (Président de l'Association des Dirigeants et Administrateurs d'Entreprise) : " La gouvernance, en prise avec les grandes interrogations que suscite un monde de plus en plus incertain, est centrale pour relever de nombreux défis, dont celui du sens. Le dernier opus de Gérard Schoun met en exergue cet impératif, à la fois économique et moral. " Bertrand Desmier (Senior Advisor Tennaxia) : " Un livre passionnant... Je retiendrai son emprunt au prologue de Saint Jean " au commencement était le Verbe, pas le tableur Excel " à mettre en perspective avec " tenir un compte de faits plutôt que de nous susurrer un conte de fées ". Et c'est bien là toute l'ambiguïté ; si les entreprises ont besoin de récits pour forger et donner du sens à leur raison d'être, les parties prenantes ont néanmoins besoin du chiffrage des actions mises en ouvre pour jauger la pertinence des stratégies déployées. " Victor Gherardi (Directeur Les Mots en entreprise) : " Un livre important, enthousiaste, et sans idéologie... En creux, ces lignes sont aussi la démonstration de ce que seul le récit permet : donner une profondeur de champ, tracer un sillon, et offrir un remède contre la désillusion. " Julie Petithomme (Directrice ESG du Groupe Colisée) : " Comme l'expose Gérard Schoun avec adresse et philosophie, la mesure extra financière n'est pas chose aisée et demeure un défi d'aujourd'hui et de demain. Bravo pour ce bel ouvrage. " Martin Richer (Président de Management & RSE, Directeur de l'Executive Master Trajectoires Dirigeants de Sciences Po) : " Gérard Schoun. puise à toutes les sources, la philosophie, les sciences sociales, le management et même la psychanalyse, pour nous interpeller et nous donner à voir l'entreprise et le leadership de demain. " Ingrid Vaileanu (Rédactrice en chef d'Interview Francophone) : " Une véritable diversité de savoirs réunis ici avec intelligence et audace. "

10/2023

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Sciences politiques

Le Front National. Une identité antirépublicaine

Au fil de son installation désormais patente dans l'espace politique français, le Front national est devenu un exceptionnel donneur de leçons de morale républicaine à ses adversaires politiques de droite et de gauche. Depuis plusieurs décennies, Jean-Marie, Marine, Marion-Maréchal le Pen et leurs équipes respectives ont multiplié les sermons édifiants, les anathèmes accusateurs et les appropriations autoproclamées, sur le thème de la République. Au soir des élections présidentielles du 7 mai 2017, Marine le Pen invoquait hautement cette République pour s'opposer au projet du nouveau président élu Emmanuel Macron. Pourtant, à partir d'une lecture précise de ses différents supports médiatiques internes (journaux, revues, magazines, ouvrages, sites web, etc.), ce livre montre toute l'identité antirépublicaine de ce parti politique. Cette identité antirépublicaine, le FN la décline de trois façons. Par le panthéon qui est le sien : les grandes figures intellectuelles historiques qui fondent son idéologie. Par les hommages qu'il rend à ses grands disparus : les défunts par lesquels il honore ses héros. Par son vivier relationnel : les activistes, militants et sympathisants qui gravitent en son sein en affinités idéologiques. Dans ce magma se croisent et s'entrecroisent des contre-révolutionnaires de toujours, des monarchistes éternels, des pétainistes nostalgiques, des collaborationnistes attitrés, des antisémites assumés, des racistes attestés, des anciens de la Waffen SS, des négationnistes militants, des fascistes et néofascistes fiers d'eux-mêmes, des Grecistes cultivés mais réactionnaires, des Gudars ultra violents, des identitaires aussi haineux qu'exaltés. Tous ont bafoué ou bafouent encore la Démocratie, la République, l'Egalité. Nul autre parti politique que le FN ne cumule en son sein un tel fatras de personnalités politiques, d'idéologues, de groupuscules, de symboles, de slogans et d'injures qui nient ou attaquent la République dans ses fondements. Cet ouvrage finit en disant que donner des leçons de morale républicaine à partir d'un tel fond antirépublicain relève d'un réel culot politique. Le Front national proclame souvent être le premier parti de France. Mais au regard de son identité réelle, il devrait être redéfini en premier parti antirépublicain de France.

08/2017

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Littérature française

Parole d'acteur. Suivi de double peau

Présentation par l'auteur : "J'ai la chance d'être depuis de longues années au Théâtre du Soleil qui est un royaume, un rêve pour les acteurs puisque nous passons un nombre incalculable d'heures en scène ou en répétition. Le théâtre épique que nous pratiquons a besoin de temps. Il se trouve que souvent, en allant me mettre en place derrière le rideau, en sortant de scène, en me maquillant, en me démaquillant, j'ai et suis encore traversé par des réflexions, des visions. Ces sensations chroniques me viennent de la scène même. Le jour est venu où je me suis dit qu'il fallait transmettre, partager cette intimité, cette membrane fragile du moment où l'acteur devient l'autre, le personnage. Je n'ai pas choisi la voie la plus simple en demandant à Maïa, ma fille qui avait à l'époque vingt ans, de me poser des questions. Mais cela m'a permis de me situer dans un dialogue. Le flot des paroles a jailli et s'est naturellement organisé, en chapitres. Cette confrontation m'a autorisé dans Parole d'acteur à aborder les doutes, les pièges, les contradictions auxquels l'acteur se confronte et à raconter par écrit et sur scène mon chemin initiatique à la recherche d'une famille artistique. Quant à Double peau, il s'agit d'un texte imaginaire qui prend sa source dans la réalité, notamment en 1982. Avec Ariane Mnouchkine, nous avons créé une pièce. J'y interprétais le rôle d'Antonio, un personnage au destin tragique dans une comédie. Pendant les deux années où nous jouions la pièce, régulièrement, une spectatrice écrivait des cartes postales à Antonio, mon personnage, qu'elle envoyait au théâtre du Soleil. Elle lui parlait d'elle, se confiait à lui, cherchait un dialogue qui ne pouvait pas exister. Je ne savais pas et n'ai jamais su qui elle était. Trente ans plus tard, au fond d'un carton, j'ai retrouvé certaines de ces cartes postales. En les relisant, j'ai réalisé le courage, l'audace et le cadeau de cette spectatrice à un jeune acteur. Cette étrange correspondance m'a donné une clef pour travailler sur la frontière entre le théâtre et la vie".

11/2023

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Photographie

Fisheye n°58 : Équilibre - Mars 2023

Ce numéro de printemps célèbre plusieurs anniversaires et met en avant un cahier central entièrement en noir et blanc. Si les 10 ans de Fisheye s'affichent en quatre par trois dans les couloirs du métro parisien en exposant une dizaine d'artistes publiées dans le magazine depuis le début de l'aventure, on trouvera aussi, en avant-première, un focus sur le quotidien Libération qui, lui, fête ses 50 ans avec un superbe livre et une exposition à venir. On célèbre un autre cinquantenaire avec l'édition d'un ouvrage sur Diane Arbus, disparue il y a un demi-siècle. Enfin, ce 24 février - alors que ce numéro est en impression - marque le premier anniversaire de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. Michel Slomka et ses images satellites en noir et blanc nous conduisent à réexaminer les Topographies de ce pays scarifié. Le noir et blanc s'étend à l'ensemble des portfolios de ce numéro, avec une sélection particulièrement éclectique. Outre les "paysages inversés" dudit Michel Slomka, on découvrira les Humeurs belges de Jacques Sonck qui croque depuis des années ses compatriotes dans les rues de Bruxelles, Namur et Gand avec une malice teintée de surréalisme. Sur un tout autre registre, Bastiaan Woudt compose de superbes images de mode dans lesquelles la lumière lui sert à cacher pour mieux révéler. Lucie Hodiesne Darras s'est, elle, attachée à rendre compte au plus juste de la vie quotidienne de son frère Lilou, atteint d'autisme, dont elle fait une rockstar. Un travail qui s'accompagne d'un livre aux éditions Fisheye. On trouve chez Sophie Gabrielle un univers intriguant qui explore ses peurs indicibles sur le cancer et la maladie, une manière "intime et universelle" de traduire ce qu'elle ressent. Enfin l'Histoire est de nouveau présente à travers le Palimpseste bulgare de Martin Atanasov qui n'hésite pas, à travers ses collages, à composer des télescopages critiques qui nous questionnent notamment sur le matérialisme et l'amnésie de notre époque. Sans oublier nos autres rubriques, nos coups de coeur ainsi que nos sélections de livres et d'expositions qui devraient vous aider à garder l'oeil ouvert, vif et curieux.

03/2023

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 13

Les 15 volumes disponibles de La scène aux ados et de Tous en scène regroupent 80 pièces originales d'environ 30 minutes, jouables notamment par des groupes d'adolescents et de jeunes adultes. Ils favorisent aussi le plaisir de lire le théâtre à l'école. Certaines pièces (convenant à tous les comédiens et publics) ont par ailleurs, adaptées ou non, fait l'objet de créations amateures et professionnelles. Le présent volume propose : Les mots silencieux, Céline De Bo - Dans son foyer nouvellement recomposé, Christian invite sa famille à rencontrer sa compagne Irène et son beau-fils Lucas, sourd de naissance. Rien ne se passe comme prévu : les jumeaux claques sont insupportables, Julien ne lève pas le nez de son smartphone et Lucas s'est enfermé dans une boîte en carton au milieu du salon ! Une pièce à l'humour grinçant qui fait écho à nos différences. #CUNNM #communouveaunouveaumonde, Catherine Daele - Une fable moderne où six transportés et leurs sublimes nous font découvrir un nouvel espace-temps au rythme de leurs connexions et de leurs rencontres. Un récit qui transporte le lecteur au coeur de cette immense toile que sont les réseaux sociaux, qui renferment bien souvent notre grande faille intérieure et celle de notre monde. Une année de bonheur pour 12 êtres humains de cette terre, Valériane De Maerteleire - Madame Lilly a un projet super qui va enchanter la vie des participants : réunir, les samedis après-midi, six résidents de la maison de repos Les Primevères et six élèves de La Sagesse. Juste les réunir… la magie fera le reste. Une pièce pétillante qui aborde la question de l'âge et des rapports intergénérationnels avec humour et justesse. La guerre civile, Jean-Pierre Borlon - Le 30 juin de cette année-là, il y a eu un coup d'Etat militaire dans le pays. Dans une langue simple mais efficace, un jeune raconte sa version de la guerre civile qui a frappé son pays et les événements dramatiques qui en ont découlé : sa fuite, avec sa famille, son enrôlement de force comme enfant-soldat, puis sa libération. Un texte qui s'inscrit dans l'actualité.

04/2017

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Littérature française

Les loups de Marvejols

Un Noël blanc au cour du mystérieux Gévaudan, ce n'est pas forcément une fête tranquille !Une famille bourgeoise, un foyer de jeunes délinquants comme voisins et un parc de loups à proximité... Ingrédients inhabituels, voire incongrus, d'une histoire de Noël pas comme les autres ! Un enfant à l'imagination galopante fasciné par les loups, un adolescent venu des banlieues qui brûlent. Leur rencontre, explosive... Et voici le récit d'une cavale éperdue de deux enfants rêveurs ! Mais c'est aussi le choc de leurs espoirs contre le monde implacable des adultes, l'incommunicabilité des êtres que tout sépare, même les mots, et le regard incisif sur des personnages à l'apparence trompeuse qui se révèlent dans leur vérité face au drame. La question se pose : qui sont véritablement les Loups de Marvejols ?Avec son cinquième roman, Monique Le Dantec nous transporte dans un merveilleux voyage initiatique aux allures de course folleEXTRAIT- Promis, nous irons voir les loups de Marvejols !Disant cela, Marion se tourna vers son fils, le gratifiant d'un beau sourire. Quand elle souriait, ce qui lui arrivait rarement depuis quelque temps, ses yeux s'étiraient vers les tempes, se fendaient sous son front large et lisse et devenaient une fenêtre qui s'ouvrait sur la nuit. Son regard sombre laissa passer une lueur d'étincelante et de coléreuse intensité, mais adoucie, tandis qu'elle s'adressait à Mattéo. S'orientant ensuite vers l'homme qui conduisait à ses côtés, il reprit son aspect habituel, âpre et obstiné. A PROPOS DE L'AUTEURMonique Le Dantec, membre de l'Académie ARTS-SCIENCES-LETTRES (médaille Argent 2013), est née en 1945 à Paris, berceau de sa famille depuis plusieurs générations. C'est d'ailleurs dans la capitale que ses premiers romans prennent leur source. Mais c'est vers 1995 qu'elle s'installe réellement dans l'écriture. Si elle privilégie les intrigues où le fantastique se mêle au quotidien, où l'imaginaire fait la part belle au futur et à l'anticipation, elle sait aussi, pour certaines ouvres, rester dans l'air du temps, et s'appuyer sur un simple fait divers pour le transformer en un thriller inquiétant.

06/2014

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Littérature française

Noires saveurs ou les larmes de l'exode

Selon Doe Zantamata "tout commence par un rêve. Ajoute la foi et cela devient une croyance. Ajoute l'action et cela devient une partie de la vie. Ajoute de la persévérance et cela devient un objectif en vue. Ajoute de la patience et le temps et cela se termine par un rêve devenu réalité" c'est tout le sens qu'a ce livre. C'est d'ailleurs à ce titre que je dédie cela non seulement aux refugiés du monde entier mais à d'autres êtres qui dans ce parcours m'ont prouvé leur amour et leur amitié. Ce souvenir de ces moments douloureux est un message universel qui n'a ni couleur ni race mais qui a la même teneur en souffrance et en douleur. Plus rien d'ailleurs ne sera plus pareil lorsque qu'on a vu cela et enjambé des morts pour sauver sa vie. "Noires saveurs" reste une illustration, un symbole et une interpellation qui doit sensibiliser chaque être humain. C'est pourquoi selon Lumumba dixit "si je meurs demain, parce qu'un blanc aura armé un noir" . La portée de cette phrase est si profonde qu'elle traverse le temps en regardant autour de nous. Le partage de cet état de fait devrait permettre de bâtir une communauté d'intérêts pour se soutenir contre cette fronde macabre de douleur et la souffrance. Cependant, faudrait il que tout le temps un blanc arme une autre personne autre que lui-même pour porter la mort ailleurs ? Pourquoi faire porter nos responsabilités aux autres lorsque nous avons la possibilité de dire non quand il le faut ? C'est pourquoi ces quelques lignes doivent plus être considérées comme une boussole que de simples tapuscrits griffonnés sur une page blanche. Il n'y a de dignité en l'être humain que le regard affectueux et compatissant que lui porte son prochain. Martin Luther King disait : "nous avons appris à voler dans les airs comme des oiseaux, A nager dans les océans comme des poissons, mais nous n'avons pas encore appris à marcher sur la terre comme des frères et des soeurs" . Le jour où nous y parviendrons tout serait accompli.

07/2015

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Histoire internationale

De leurs socs, ils ont forgé des glaives. Histoire critique d'Israël

Comment le rêve d'un peuple, la création d'un Etat juif, est devenu le cauchemar d'un autre? Arno J. Mayer tente ici de dénouer les fils de cet imbroglio judéo-palestinien, en retraçant, avec brio et clarté, la chronologie du mouvement sioniste, de ses origines à nos jours. Son apparition à "l'âge d'or" de l'impérialisme colonial européen, la déclaration Balfour de 1917 et l'établissement d'un mandat binational, sans égard pour les Palestiniens qui cultivaient cette terre, la partition et l'indépendance de 1948, la place d'Israël dans le monde pendant la guerre froide, l'importance stratégique et économique grandissante du Proche-Orient, la construction du Mur de séparation: tous ces événements sont rappelés, replacés dans leur contexte mondial et critiqués. L'auteur revient ainsi sur l'idéal messianique de ces éminents sionistes que furent Theodor Herzl, Vladimir Jabotinsky et Chaïm Weizmann, ainsi que des critiques intérieurs comme Ahad Haam, Martin Buber et Judah Magnes qui, dès cette époque, mirent en garde contre les risques explosifs de la "question arabe", en vain; les germes de la rancœur et de la résistance arabes face à l'essor de l'immigration juive et au déplacement des frontières étaient semés, provoquant la première Intifada en 1929, prélude à une guerre sans fin. Mayer ne perd jamais de vue le désir parallèle d'autodétermination des Arabes de Palestine, né en même temps que le rêve sioniste, mais balayé par le sentiment de culpabilité du monde occidental au lendemain de la Shoah et par la décision de l'expier collectivement par la création de l'Etat juif. Finalement, l'appel de Jabotinsky à l'érection d'un "mur de fer", c'est-à-dire à l'emploi de la force militaire contre les Arabes, a été pris au pied de la lettre par un grand nombre d'hommes politiques israéliens, de Ben Gourion à Sharon, tarissant toutes les réserves d'innocence et de légitimité dont pouvait se targuer Israël. Assiégé par des voisins arabes impossibles à contenir, submergé par la violence, l'Etat militaire actuel, soutenu surtout par les Etats-Unis, paie très cher sa démesure.

03/2009

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Développement personnel

La psychologie positive. Pour une vie et une société florissantes

Depuis des centaines d'années, la psychologie traditionnelle s'intéresse à l'étude du comportement humain, de la psychanalyse, et des maladies mentales. Toutes les approches et techniques de cette psychologie cherchent à comprendre quel est le "problème" chez l'être humain pour l'en soigner. L'attention porte principalement sur le négatif de la nature humaine. En 1998, Martin Seligman, psychologue, chercheur et professeur, présente l'idée d'une psychologie "positive" qui se concentre sur les forces et le potentiel humain, sur tout ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue et sur tout ce qui contribue à l'épanouissement et à la prospérité des individus, des institutions, des communautés et des nations. Depuis son développement dans les années 1990, la psychologie positive est considérée comme la "science du bonheur" . Elle est aujourd'hui en pleine expansion, grâce notamment à Seligman qui a popularisé son concept et qui a créé le premier programme d'étude officiel pour l'enseigner. Forte de son expérience personnelle et de ses études en psychologie populaire, Meggy Belovski nous présentent les activités positives. Celles-ci font référence aux activités qui ont été testées et soutenues par la psychologie positive comme ayant le potentiel d'augmenter notre expérience des émotions positives et de réduire notre expérience des émotions négatives à travers le temps. Leur intention est positive, ce qui est à l'opposé des traitements habituels. Alors que la psychologie traditionnelle dira : "Comment puis-je réduire mon anxiété ? " , la psychologie positive pensera plutôt : "Comment puis-je augmenter mon expérience de l'espoir ? Comment puis-je développer plus de courage ? Comment puis-je donner plus de sens à ma vie ? " L'approche est centrée sur le développement du positif dans nos pensées, nos émotions et nos comportements. Les activités positives qui seront discutées dans cet ouvrage incluent : cultiver des émotions positives telles que la gratitude, l'optimisme, la bienveillance, l'amour, la compassion, et l'état de flow ; se fixer des objectifs, s'engager dans une activité physique, méditer sur le moment présent, mettre en pratique ses forces et cultiver des relations interpersonnelles positives.

11/2020

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Littérature française

Le passé défini. Tome 1, journal 1951-1952

Etre à la fois célèbre et inconnu, voilà le paradoxal destin de Jean Cocteau. Nombre de ses écrits - notamment ses "journaux" de différentes périodes - s'efforcent de rétablir la vérité sur ce qu'il était : "J'aurai eu cet étrange privilège d'être le plus invisible des poètes et le plus visible des hommes. Il en résulte qu'on tire sur l'homme et que le poète n'est jamais atteint. Comme les poètes deviennent visibles à la longue et à la longue les hommes invisibles, peut-être les choses s'arrangeront-elles un jour.
Par chance, je ne serai plus là pour assister au phénomène, s'il se produit". D'abord, ce fut un travailleur acharné. Le "journal" de cette période - premier volume d'une série qui nous conduira jusqu'en 1963, l'année de sa mort - nous le montre composant sa pièce Bacchus, qui lui vaudra une retentissante querelle avec François Mauriac et un triomphe outre-Rhin (cette pièce luthérienne "qui retourne à son idiome") ; publiant La Nappe du Catalan, Le Chiffre sept, Journal d'un inconnu, Appogiatures, son essai sur Apollinaire et ses souvenirs sur Gide ; rééditant Reines de la France, Opéra, Carte blanche ; illustrant Le Bal du comte d'Orgel ; imaginant des tableaux vivants et dessinant des masques pour la reprise d'Odipus Rex avec Stravinski ; filmant La Villa Santo Sospir et sa partie de 8 x 8, bande collective de Hans Richter et Marcel Duchamp ; peignant La tentation du Christ et Ulysse et les Sirènes ; élaborant le carton de la tapisserie Judith et Holopherne, et projetant une Apocalypse pour Hindemith.
Or il trouve encore le temps de participer à des réunions syndicales, de s'intéresser aux soucoupes volantes et de voyager (on l'accueille avec une grande chaleur à Hambourg, à Düsseldorf, à Vienne, à Munich), de naviguer en mer Egée (son journal de Grèce et de Crète est agrémenté de dessins prestes et mordants). Il relit Dumas ; il "rerelit" sans complaisance son ami Proust et lui consacre de longues pages où se pressent les souvenirs : "Cette oeuvre me hantera comme une morte".
Il lit le Saint Genet de Sartre : autres réminiscences, autres impressions...

10/1983

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Livres 3 ans et +

Robin des Bois, Alice au pays des merveilles, Le Vilain Petit canard, La Fée Flocon. Avec 1 CD audio

Alliant merveilleux, fantastique, magie ou encore aventure, ces contes offrent aux enfants et aux parents de multiples occasions de partager des moments inoubliables. Ce livre est accompagné d'un CD et d'un flashcode pour écouter et réécouter les histoires. Robin des Bois D'après un conte traditionnel Un cruel usurpateur du trône sème la terreur en Angleterre ! Heureusement, Robin des Bois le hors-la-loi est là pour défendre les pauvres et les opprimés. Cet aventurier au grand coeur vole les riches pour donner aux pauvres... Avec toute sa bande de la forêt de Sherwood et la jolie Marion, ils défendront coûte que coûte le pays jusqu'au retour du bon roi Richard ! Alice au pays des merveilles D'après Lewis Caroll Voilà une petite fille rêveuse et pleine de fantaisie qui a bien de la chance : elle va visiter un pays merveilleux où les lapins parlent, où l'on rapetisse et l'on grandit à volonté, où les chats sourient et où on joue au croquet avec des cartes à jouer ! Hum... quel drôle de pays, vraiment étrange n'est-ce pas ? Tout cela ne serait-il pas qu'un rêve ? Le Vilain petit canard D'après Hans Christian Andersen Parce que ce caneton est différent de ses frères, tous les animaux de la basse-cour se moquent de lui ! Il commence alors un long voyage, au cours duquel animaux et humains continuent de le railler et de le rejeter. Un jour, il croise de superbes oiseaux blancs : des cygnes. Mais pourquoi se sent-il tellement attiré par eux ? La vérité sera encore plus belle que ses rêves... La Fée Flocon D'après un conte traditionnel Une légende raconte que les saisons qui rythment nos vies sont gouvernées par les fées. La douce Julia va avoir la chance de les rencontrer. Elle va même rester auprès de la fée Flocon, la fée de l'hiver, pour l'aider à faire neiger sur terre : c'est magique et si amusant ! Mais, quand vient le tour de sa soeur Greta, alors là, c'est une tout autre histoire...

05/2018

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Littérature française

Princesse Vieille Reine

Le Nom sur le bout de la langue a été créé par Marie Vialle le jeudi 12 mai 2005, à Paris, au théâtre de la Bastille. Sonate de trois contes. Triomphe du Temps a été créé par Lam Truong et Marie Vialle le vendredi 29 septembre 2006, à Lyon, au théâtre des Subsistances. Sonate de quatre contes. Princesse Vieille Reine sera créé par Marie Vialle le jeudi 3 septembre 2015, à Paris, au théâtre du Rond Point. Sonate de cinq contes. * Princesse, vieille reine, tel est le destin des femmes. Cinq contes. Cinq merveilleuses robes : une longue tunique franque, une robe de soie de Chine longue et souple, un kimono japonais tout raide, un manteau de fourrure immense, une robe à crinoline Napoléon III. Plus le souvenir de la fourrure d'un chat et celui d'une robe en serge noir d'enfant. Robes sans pareilles, ostentatoires, un peu trop volumineuses, modifiant le corps à chaque fois complètement, dont on sait quel il est, puisqu'on l'a vu, en chemise, tout mince, avant qu'il revête ces soies, ces toiles, ces cotons et ces peaux, se farde, se contemple, se coiffe devant un grand miroir absent. Mais les âmes changent avec les étoffes, les époques, le temps qu'il fait, les rôles qu'on joue, les fonctions que l'on occupe, les masques que l'on porte, les âges, les situations, les liens, les désirs. C'est tout ce qui reste de Peau d'âne. Un vieux sac, bien réel, au fond de la scène, bien visible même s'il est sombre. Il est plus grand qu'un corps humain. On pourrait d'ailleurs loger un corps humain à l'intérieur de cette grosse outre faite dans une sorte de cuir marron foncé, ou noir, derrière lequel il est possible de se dissimuler, de vivre, de se changer, de déposer ses masques, de suspendre ses robes, de délacer ses chaussures. Une table plus ou moins réelle, côté cour, où travailler, manger, lire. Le cadre d'un grand miroir vide, complètement imaginaire, côté jardin. Le bord de scène est une rive abrupte, le bord d'un gouffre dangereux, au-delà duquel sont assemblés des animaux hostiles.

08/2015

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 160/2022

SOMMAIRE - RFFP N° 160 - Novembre 2022 Editorial : Pour un modèle de gouvernance financière publique dans un monde de multi-crises, par Michel Bouvier Le financement de la recherche en France, par Marine Michineau Le financement de la recherche au Maroc. Quelles perspectives ? , par Noureddine Bensouda Le financement de la recherche en Italie, par Sylvie Schmitt Le financement public de la recherche au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le financement public de la recherche en Allemagne : fondements et configuration juridiques, par Arne Pautsch (traduction de Jérôme Germain) Le financement public de la recherche et le contrôle par le Tribunal de Contas (Cour des comptes portugaise), par José F. F. Tavares et Paulo Nogueira da Costa Le financement de la recherche-innovation au Maroc, par Saaïd Amzazi La fiscalité de la recherche, par Philippe Thiria La question du financement de la recherche au Maroc et en France : quatre points centraux, par Driss Ouaouicha Quelle gouvernance des financements de la recherche pour mieux répondre aux besoins des territoires, par Fabien Bottini CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Le contrôle financier de l'Etat, un système multi-acteur en pleine mutation, par Robin Degron Résonances du droit public de la statistique, par Jean-François Boudet Le rejet de la loi de règlement : un inédit à ne pas réitérer ! , par Jean-Pierre Camby CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale (Janvier - Juin 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Les collectivités face à la première vague de la Covid-19. Discussion autour du concept de résilience financière, par Céline du Boys CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La dette publique au Vietnam : comparaison entre méthode de détermination et réalité, par Thi Phuong Thao Ha et Thuc Huong Giang Nguyen CHRONIQUE D'HISTOIRE DES CRISES FINANCIERES John Law, fils du Dieu des vents, par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue Française des Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé.

12/2022

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Théâtre

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La vie de William Butler Yeats (né à Sandymount près de Dublin et mort à Roquebrune-Cap-Martin) s'étend de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'issu d'une famille protestante, élevé dans la tradition anglo-irlandaise - représentant une minorité influente parmi la majorité des catholiques - il se sent étranger aux deux communautés : il ne peut partager la foi de l'une ou de l'autre. Les protestants n'ont à ses yeux qu'une chose en tête : réussir dans la vie. Plein d'admiration pour des penseurs politiques du XVIIIe siècle descendant eux aussi de la tradition protestante comme Jonathan Swift ou Edmund Burke, Yeats sent que le renouveau nécessaire vient peut-être du côté du parlé et des mythes celtiques d'Irlande. Et les mythes sont pour lui des métaphores de la vie secrète intérieure. Il est significatif que Yeats s'intéresse plus à la magie qu'à la science. A l'âge de dix-huit ans déjà, il fait partie d'un groupe dévoué aux puissances occultes - la Dublin Hermetic Society. Et quelques années plus tard, de retour à Londres, il devient membre d'une société théosophique dans laquelle il cherche sagesse et fraternité par le moyen du mysticisme. Au vu de sa biographie, on comprend que l'œuvre de Yeats soit à des années-lumière de Brecht. Et en même temps, il est frappant de voir que les deux auteurs si opposés sont finalement à la recherche de la même chose : la compréhension et le changement du monde par la poésie dramatique. Mais le grand mérite de Yeats est d'avoir été à l'origine de l'épanouissement du théâtre irlandais et de l'Abbey Theatre de Dublin. Son approche artistique et dramaturgique rejoint d'abord celle des symbolistes français, comme Villiers de l'Isle-Adam. Plus tard, les influences du Nô japonais se font remarquer. Dans ses dernières pièces que ce volume réunit, le surnaturel continue de le hanter : celui des mythes grecs, de la mort mystérieuse d'Oedipe, du rite orgiastique de Dionysos qui côtoie le Miracle chrétien ou celui des rituels archaïques avec chants et masques.

01/2000

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Littérature française

Bruges-la-morte. Un roman de Georges Rodenbach

Depuis la mort de sa femme, Hugues Viane s'est installé à Bruges, une ville qui correspond à sa morosité, au calme et à la foi fervente auxquels il aspire. Tous les effets de la morte ont été soigneusement gardés, y compris sa belle chevelure, conservée comme une relique en châsse dans le salon. Jusqu'au jour où il rencontre la même chevelure dans la rue... Bruges-la-Morte est un roman de l'écrivain belge de langue française Georges Rodenbach (1855-1898), considéré comme un chef-d'oeuvre du symbolisme, publié d'abord en feuilleton dans les colonnes du Figaro du 4 au 14 février 1892, puis en volume en mai de la même année, chez Marpon & Flammarion (Paris), illustré de reproductions de photographies représentant divers aspects de la ville. Il s'agit là de la première apparition de photographies dans un texte littéraire. Cet ouvrage, dont le personnage central est la ville de Bruges elle-même, remporte un certain succès, rendant son auteur célèbre. Mais, pour avoir décrit en français Bruges, le coeur battant de la Flandre, sous un aspect nostalgique et avoir mené campagne contre le projet de Bruges-port de mer (ou Zeebruges), Rodenbach sera, selon Tom Lanoye, persona non grata dans sa ville d'élection, alors qu'il a largement contribué à sa renommée, et donc à une partie de son regain économique grâce au tourisme littéraire. Né à Tournai, déclinant des thèmes flamands en langue française, comme Emile Verhaeren, Georges Rodenbach, premier écrivain belge à réussir à Paris, annonce toutes les contradictions de la Belgique actuelle. Son cousin, le poète Albrecht Rodenbach, était d'ailleurs l'un des chantres d'une Flandre nationaliste en recherche d'émancipation. L'édition originale de 1892 présente une couverture avec la reproduction d'un dessin de Fernand Khnopff, tandis que le récit lui-même s'accompagne de similigravures issues de prises de vue de la ville de Bruges. Ces trente-cinq images ont été gravées par l'atelier Charles-Guillaume Petit et Cie. Il s'agit de clichés des studios Lévy et Neurdein, qui étaient spécialisées dans les images touristiques. Si elles ont été retouchées pour les besoins de l'impression à l'époque, elles font néanmoins partie intégrante du récit.

01/2023