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L'humain face à lui-même dans les arts vivants. Temps, espace, récit

Extraits

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Histoire littéraire

Méchancetés. Ses expressions protéiformes dans la littérature du XVIIe siècle à aujourd'hui

La méchanceté et la cruauté se mesurent-elles ? Ces formes de violence décrivent des comportements qui prennent leur source chez une personnalité déviante, dangereuse. Interroger ces perversions, c'est comprendre les motivations qui déclenchent l'attitude, les amonts de la violence, étant entendu qu'elle peut demeurer à l'état de projet. Le discours légal a ses degrés de gravité, et tout un spectre pour évaluer la préméditation. Que retient la littérature de cet examen ? La littérature accueille volontiers l'illégitime, de sorte que le partage de l'acceptable s'y effectue difficilement. Quels codes du potentiel dangereux s'appliquent alors à l'esthétique littéraire ? Alors que l'époque donne plus volontiers son attention aux "bons sentiments" , à la bienveillance et au care, cet ouvrage collectif se risque à mettre en lumière les voix de la violence. Décrivant un objet textuel marginal dans la littérature canonique comme dans le discours civique, ce collectif se penche sur les fictions littéraires malveillantes qui reposent sur un projet esthétique cruel ou méchant. Traquant le romancier , soit celui dont la méchanceté est aussi astucieuse, les auteurs privilégient les dimensions tant esthétiques que sociocritiques afin de comprendre les nuances du maléfique. Cas sinistres, situations inquiétantes, narrations torves, les auteurs de ce collectif se risquent à quantifier la perversion littéraire, sinon à en déterminer la valeur et les critères de la réception manipulée.

12/2021

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Livres 3 ans et +

Histoire d'une souris qui a réussi dans la vie. Un conte japonais

Nezumi est un prince souris aimé et admiré de tous et dont la vie s'annonce sous le meilleur jour. Toutefois, après un brillant mariage avec Blanche, la plus séduisante des princesses souris, Nezumi est accidentellement enlevé par une oie qui s'envole et le dépose très loin de chez lui, au-delà de l'océan. Débute alors une série de rencontres avec des animaux qui le conduisent finalement dans une famille humaine. Grâce à ces derniers qui le prennent pour le messager d'une des divinités du Bonheur, il parviendra à rentrer dans son royaume où il sera accueilli en héros par sa famille et ses amis. Un conte japonais traditionnel raconté par Brigitte Koyama-Richard et illustré par des peintures exceptionnelles, extraites d'un rouleau emaki du XVIIe siècle.

10/2018

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Criminalité

Qui a tué Jules Crevaux ? Un assassinat dans le Chaco bolivien en 1882

Isabelle Combès, chercheure associée à l'Institut Français d'Etudes Andines et membre de l'Académie bolivienne de l'Histoire ne peux pas tenir pour vérité l'histoire officielle de la culpabilité des indiens Tobas. Elle reprend l'affaire à son point de départ et nous entraine dans une dépaysante enquête où l'on croisera Jules Ferry, Peter Flemming, les argentins du colonel Fontana, les boliviens du colonel Rivas et le curieux Giannecchini... Jules Nicolas Crevaux, né le 1er avril 1847 à Lorquin (Moselle), assassiné en avril 1882 sur les bords du río Pilcomayodans le Chaco boréal au sud de la Bolivie, était un médecin militaire français, explorateur de la Guyane. Ce crime inexpliqué avait fait grand bruit en Europe tant dans la communauté scientifique que dans l'opinion publique. Plus qu'un document, un voyage haletant où tout est vrai. Un texte prémonitoire.

04/2022

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Sociologie

A qui profite le sale. Sexisme, racisme et capitalisme dans le rap français

Le rap le plus vendu en France est sexiste, indiscutablement. Mais ce sexisme est-il présent dans l'ADN du rap français ? Si non, pourquoi le sexisme s'est-il imposé ? Quels sont les rapports entre sexisme, racisme et capitalisme ?

04/2023

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Cinéma

Les extraterrestres au cinéma

Dès la naissance du cinématographe, l'extraterrestre s'impose comme un sujet d'inspiration propice à la découverte de créatures étranges et à l'exploration de contrées exotiques lointaines. Lorsque Georges Méliès réalise en 1902 Le Voyage dans la Lune, mettant en scène les "Sélénites", des aliens loufoques, il rencontre un succès immédiat. Sans le savoir, le cinéaste magicien vient de s'improviser précurseur d'un genre qui, cent quinze ans plus tard, étonne et émerveille toujours. Grand ou petit, hostile ou amical, humanoïde ou polymorphe, réalisé en animatronique ou en images de synthèse, parfois à l'aspect humain, le visiteur de l'espace est devenu une figure incontournable du septième art. Capable de s'adapter à tous les genres filmiques et également à toutes les époques, il surprend et intrigue constamment. Porteur de message universel, ou monstre sans âme à la conquête du monde, il agit comme un formidable révélateur sociétal et individuel. L'extraterrestre met en avant les comportements de l'homme quand il se confronte au " différent " et dévoile en même temps les sentiments intimes et les peurs profondes qui sommeillent en chacun de nous.

04/2017

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Travail social

De l'enlèvement et de l'utilisation des détritus solides dans les villes et les campagnes

De l'enlèvement et de l'utilisation des détritus solides... dans les villes et les campagnes / rapport par M. le Dr Du Mesnil,... et M. Journet... Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature étrangère

De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts

Thomas de Quincey (1785-1859) fut un des écrivains anglais les plus célèbres de son temps. L'audience de son oeuvre dépassa de loin les frontières des îles Britanniques et de son époque et l'on sait qu'il fut un modèle tant pour Edgar Allan Poe, Charles Baudelaire, Nikolaï Gogol ou Jorge Luis Borges que pour Hector Berlioz à qui il inspira le thème de la Symphonie fantastique. Auteur brillant, Quincey fut aussi un opiomane frénétique durant toute sa vie et il a rendu compte de son addiction de manière détaillée dans Confessions d'un mangeur d'opium publié lui aussi au Camion Noir, qui est un document du plus grand intérêt car c'est la première description en Europe des effets de cette drogue. En plus de ce livre scandaleux pour son époque, Thomas de Quincey fut aussi l'auteur du très dérangeant De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts, le premier ouvrage consacré, avec humour, ironie et une sympathie non dissimulée, aux tueurs et aux meurtriers depuis Caïn jusqu'aux plus célèbres du XIXe siècle. Peu connu et quasiment tombé dans l'oubli, ce livre méritait une nouvelle édition.

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Littérature anglo-saxonne

De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts

"Le Roman noir anglais avait déjà plus d'un demi-siècle quand De Quincey s'avisa d'y ajouter l'Essai noir. Il imagina de considérer le meurtre sous un angle esthétique, inventant une société d'amateurs qui appréciaient la qualité esthétique des assassinats commis depuis Caïn jusqu'à Burke et Hare, qui attiraient les vagabonds chez eux pour les étouffer sous des oreillers et les vendre comme sujets anatomiques ; et jusqu'à Williams qui, tout dernièrement, avait terrifié Londres en anéantissant deux familles entières. Cette récapitulation meurtrière s'effectuait selon des variations drolatiques, sur un mode ironique et léger."Pierre Leyris.

02/2023

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Littérature française

De l'extermination considérée comme un des beaux-arts

" Le démoniaque va au plus simple. Il ne prend plus tant de détours. Il aurait tort, d'ailleurs. Plus sa méchanceté s'exhibe et mieux les humains se laissent mettre les menottes. Son programme s'affiche, il en fait étalage. Son dessein clignote : il apparaît en scintillant. L'anéantissement de la vie, voilà ce qu'il veut. Ou, ce qui revient au même, sa colonisation par la mort. Tantôt cela passe par l'agencement du massacre, tantôt par la grande herse de l'économie, ou par la capture des corps au plus intime. Une attaque filtre à travers des millions et des millions d'actes, de pensées, de gestes. " Cette force franchit la ligne de dévoilement avec les œuvres de Littell et de Houellebecq. Tout le monde marche, et personne ne veut rien en savoir. On lit, mais dans la torpeur. Avec cynisme et innocence, ce livre prend le somnambulisme humain à revers. Dans le dos du Diable, il trouve la phrase de réveil.

09/2007

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Histoire du droit

De l'assassinat considéré comme un des arts juridiques

Les études de Droit et littérature, qui envisagent le droit dans la littérature et le droit comme littérature, prennent une importance grandissante en France depuis quelques années. Jamais cependant la question n'a été abordée sous l'angle des littératures policières, qui entretiennent un rapport évident avec le droit au moins pénal. Les 13 contributions réunies dans ce volume, à l'issue d'une riche journée d'étude, viennent combler cette lacune. Balayant la totalité du prisme, du Detective novel le plus classique au roman noir le plus contemporain, elles visent à montrer comment le polar traite du droit et même s'en nourrit, mais aussi comment il permet d'en révéler les impensés, qu'il s'agisse de rétablir un ordre social idéal ou de dénoncer une anomie triomphante.

03/2022

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Généralités médicales

Le corps-marché. La marchandisation de la vie humaine à l'ère de la bioéconomie

Sang, tissus, cellules, ovules : le corps humain, mis sur le marché en pièces détachées, est devenu la source d'une nouvelle plus-value au sein de ce que l'on appelle désormais la bioéconomie. Sous l'impulsion du développement des technologies de l'information et des biotechnologies, la généralisation des techniques de conservation in vitro a en effet entraîné la marchandisation du corps parcellisé. Ce livre passionnant éclaire les enjeux épistémologiques, politiques et éthiques de cette économie particulière. Ainsi montre-t-il que la récupération des tissus humains promulguée par l'industrie biomédicale et l'appel massif au don de tissus, d'ovules, de cellules ou d'échantillons d'ADN cachent une logique d'appropriation et de brevetage. De même fait-il apparaître que, du commerce des ovocytes à la production d'embryons surnuméraires, l'industrie de la procréation assistée repose sur une exploitation du corps féminin. Et inévitablement dans notre économie globalisée, le capital issu de la " valorisation " du corps parcellisé se nourrit des corps des plus démunis, avec la sous-traitance des essais cliniques vers les pays émergents, ou le tourisme médical. Ainsi, ce n'est plus la force de travail qui produit de la valeur, mais la vie en elle-même qui est réduite à sa pure productivité. Un livre essentiel sur les implications méconnues de l'industrie biomédicale.

04/2014

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Santé, diététique, beauté

L'amour qui pique les yeux

"Tout le monde pourrait bien nous regarder, mon frère, du haut de ton fauteuil on leur apprendrait l'amour, celui qui pique les yeux" . Comment accepter l'inacceptable ? Comment chérir un être dont l'existence est un supplice de chaque instant ? Aux côtés de son grand frère emmuré dans son handicap mental et physique extrême, Julie apprend à saisir le bonheur comme il vient et découvre que la vie, même quand elle s'est affreusement trompée, peut être lumineuse. D'une simplicité et d'une justesse bouleversantes, L'amour qui pique les yeux est le récit gracieux d'une histoire d'amour extraordinaire entre deux héros de la vie ordinaire.

10/2019

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Livres 3 ans et +

L'enfant qui entendait les étoiles

Il était une fois un drôle de petit garçon qui n'écoutait jamais rien. Mais, ce n'est pas qu'il n'écoutait pas, c'est qu'il entendait autre chose. Il avait remarqué que les étoiles faisaient de la musique. Une musique très ténue, très légère. Une musique si jolie qu'il ne pouvait s'empêcher de tendre l'oreille pour l'écouter. Serait-il le seul à percevoir les phrases claires et joyeuses de la voie lactée ?

09/2017

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Policiers

L'Homme qui tue les femmes

L'Homme qui tue les femmes Mémoires d'un serial killer Cette nouvelle se présente sous la forme des mémoires d'un tueur de femmes. L'auteur y décrit de manière réaliste, dans un style très violent et sensuel (pour l'époque) ce qui se passe dans la tête de ce tueur psychopathe, inspiré par Jack l'Eventreur, avant, pendant et après ces actes de violence. Un roman dérangeant qui défraya la chronique lors de sa parution en 1893 et qui inaugure pour la première fois dans le genre littéraire les livres de serial killers. Camille Lemonnier, né à Ixelles, Belgique le 24 mars 1844 et mort dans sa ville natale le 13 juin 1913, est un écrivain belge.

01/2019

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Littérature française

L'homme qui achetait les rêves

Dans un ancien hangar de la SNCF, quelque part dans la Champagne profonde, la Senhora Doutora exerce au noir le métier de psychothérapeute. Réfugié dans la maisonnette voisine depuis qu'il a perdu sa ferme du Sombrevoir, le père Manouvrier tente d'écrire le récit de ses rêves. Hélas l ils se font de jour en jour plus rares. Pour continuer à écrire, il demande à la Senhora de lui raconter les rêves de ses patients. Leur petit commerce s'accompagne d'aimables privautés favorisées par la cachaça brésilienne. Mais ces excellentes relations courent un risque mortel : la Senhora menace de révéler les infidélités conjugales du seul ami de Manouvrier, le pharmacien du village. Comment le père Manouvrier fera-t-il cesser cet odieux chantage ?

01/2012

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Littérature française

L'homme qui haïssait les femmes

Montréal, décembre 1989. Un matin comme les autres à Polytechnique. Soudain, en plein cours, un jeune homme fait irruption dans une salle, et tout bascule. Il sort de son sac un fusil, abat toutes les filles de la classe, et va poursuivre son carnage dans les couloirs de l'école. Il ne vise que les femmes. Au total, il en tuera quatorze, avant de retourner l'arme contre lui.Pourquoi cette folie meurtrière, chez un garçon apparemment sans histoires ? Par haine des féministes. Elles lui ont — écrivait-il avant de se tuer — gâché la vie...A partir d'un fait divers qui traumatisa le Québec, Elise Fontenaille dresse le portrait d'un enfant brûlé. Et ausculte une société qui en moins d'une génération est passée cu catholicisme tout-puissant à un féminisme triomphant, non sans heurts.

05/2011

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Lecture 9-12 ans

L'enfant qui caressait les cheveux

" Je suis Lucie, 4e étage gauche au 11 de la rue Merlin à Paris. Plus tard je serai éducatrice pour enfants autistes. J'en connais un personnellement : c'est mon voisin Matthieu. "

04/2002

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Poches Littérature internation

L'homme qui aimait les chiens

En 2004, Ivan, écrivain frustré, responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. "L'homme qui aimait les chiens" lui fait des confidences sur Ramon Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement. Ivan reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramon Mercader, alias Jacques Mornard, de la Révolution russe à la guerre d'Espagne, jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico. Sa propre vie dans Cuba en crise, qu'il raconte en parallèle, résonne alors étrangement. Dans une écriture puissante, Leonardo Padura raconte l'histoire du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles sur la vie des individus, en particulier à Cuba.

01/2013

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Littérature française

L'homme qui aimait les arbres

" Anne ! Vous permettez que je vous appelle Anne ! " La voix la fit sursauter. Cette soudaine familiarité, le ton employé, l'avaient déstabilisée. A l'évidence, il n'attendait pas de réponse, encore moins d'autorisation. La réplique avait jailli, incisive. Probablement commençait-il à s'agacer de ses hésitations.

09/2021

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Humour

L'homme qui aimait les femmes

L'hommage à un grand. La célébration d'une cause. Féministe avant l'heure, Reiser a, dans ses multiples dessins et albums, magnifié et pris le parti des femmes. Abordant d'innombrables sujets résonnants encore et toujours avec notre actualité (la liberté sexuelle, la maternité, le viol, l'avortement, le divorce, les violences conjugales, l'égalité hommes-femmes, etc.), il n'a jamais cessé de soutenir la cause féministe avec l'immense talent qu'on lui connaît. Dans le présent ouvrage, retrouvez une anthologie de ses dessins, introduite par un texte de son biographe - Jean-Marc Parisis - et complétée de témoignages de personnalités féminines ayant côtoyé l'artiste ou en phase avec lui... Parce qu'il est aussi et à jamais l'un des plus grands, les Editions Glénat souhaitent rendre hommage à son trait unique et libre... Reiser ne finira jamais d'inspirer et les 250 pages de cet ouvrage constituent autant une parcelle d'Histoire qu'un témoignage de l'amour et du respect qu'il portait aux femmes.

10/2021

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CD K7 Littérature

L'espion qui aimait les livres

Julian a volontairement troqué son job lucratif à la City contre une librairie dans une petite station balnéaire de la côte est anglaise. Mais à peine est-il installé qu'un visiteur surgi de nulle part vient bouleverser sa nouvelle vie : Edward, immigré polonais habitant la vaste demeure en bordure de la ville, semble en savoir beaucoup sur sa famille, et porter trop d'intérêt à la bonne marche de son entreprise. Lorsqu'une lettre parvient entre les mains d'un haut gradé des Services, l'avertissant qu'une taupe organiserait la fuite d'informations confidentielles, son enquête le conduit jusqu'à cette paisible localité du Norfolk. Dans L'Espion qui aimait les livres, John le Carré révèle les affres et les doutes des agents secrets, dans l'exercice de leur fonction comme derrière les portes closes de leur foyer. Par-dessus tout, il dénonce comme jamais auparavant les faiblesses du Renseignement britannique. Un roman passionnant, point d'orgue d'une oeuvre grandiose. Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin "John le Carré n'a pas simplement écrit un roman palpitant, il nous a laissé un avertissement". The Washington Post "En quelques pages, on est entré de plain-pied dans l'univers de le Carré, avec son phrasé court et vif, ses formules parfois lapidaires mais toujours justes, sa langue précise et élégante". Libération "Dans son ultime roman, John le Carré excelle à explorer les méandres de l'âme de ses personnages". Financial Times

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Littérature française

L'homme qui peignait les âmes

Acre, quartier juif, 1078. Avner, qui a quatorze ans, pêche avec son père. A l'occasion d'une livraison à un monastère, son regard tombe sur une icône. C'est l'éblouissement. " Il ne s'agit pas d'un portrait mais d'un objet sacré, lui dit le supérieur du monastère. On ne peint pas une icône, on l'écrit, et on ne peut le faire qu'en ayant une foi profonde " . Avner n'aura de cesse de pouvoir " écrire " . Et tant pis s'il n'a pas la foi, il fait comme si, acquiert les techniques, apprend les textes sacrés, se fait baptiser, quitte les siens. Mansour, un marchand ambulant musulman, le prend sous son aile. C'est l'occasion d'un merveilleux voyage initiatique d'Acre à Nazareth, de Césarée à Jérusalem, puis à Bethlehem, jusqu'au monastère de Mar Saba, en plein désert de Judée, où Avner reste dix années où il devient l'un des plus grands iconographes de Palestine. Refusant de s'astreindre aux canons rigides de l'Eglise qui obligent à ne représenter que Dieu et les saints, il ose reproduire des visages de gens de la vie ordinaire, cherchant dans chaque être sa part de divin, sa beauté. C'est un triomphe, c'est un scandale. Se prend-il pour un prophète ? Il est chassé, son oeuvre est brûlée. Quel sera le destin final d'un homme qui a osé défier l'ordre établi ? Le roman de l'artiste qui, envers et contre tous les ordres établis, tente d'apporter de la grâce au monde.

06/2021

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Albums 3 ans et +

L'homme qui suivait Les Lilas

Il arriva dans le village au moment de la floraison des lilas. Qui était-il ? Un conteur ? Un jardinier ? Il fut baptisé " le Flouriste " et la Rousselle fut la seule à s'en soucier, à l'aimer le temps d'un été. Les illustrations sensibles de Pauline Collange enluminent un texte de Martine Hermant, pour révéler toute la poésie de cette histoire, presque un conte, où le sens de la vie s'incarne dans la beauté et le pouvoir des fleurs.

10/2021

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Littérature étrangère

L'homme qui pleurait les morts

Shizuto parcourt le Japon à pied pour "pleurer les morts" oubliés, ceux que l'on efface des mémoires, après le drame. Sur des cahiers d'écolier il note avec soin ce qui a fait la beauté d'une vie - fut-elle la plus courte ou la plus triste. Sa route croise celle de Makino, journaliste cynique et déchu à l'affût d'histoires sordides, puis celle de Yukiyo, qui a assassiné son mari et erre en compagnie d'un étrange fantôme... Quant à sa mère, Junko, elle le suit par la pensée, tout en préparant sa fin prochaine et la naissance de son premier petit-enfant. Les faits divers se multiplient, les enquêtes criminelles se croisent et se répondent. La face sombre de la société japonaise émerge peu à peu, entre suspense et fantastique. Shizuto, gardien du souvenir et ange tutélaire, maître d'un rituel hors de tout jugement et de toute logique humaine, donne leur sens à ces destins tragiques. Un air de manga, dérangeant et énigmatique, baigne ce roman multiple. Tendo explore avec grâce et poésie les liens étroits qui unissent les vivants aux âmes des trépassés et à leur propre mort.

03/2014

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Littérature française

L'homme qui dépeuplait les collines

Immersion dans l'Afrique des Grands Lacs entre secrets d'Etat et trafic d'adoption. Ce jour-là, au siège de Mediapart, dans une impasse du XIIe arrondissement de Paris, c'est l'effervescence : soixante millions de documents confidentiels viennent de fuiter. Un leak à l'échelle mondiale. Pour l'essentiel, des données bancaires, dans toutes les langues, mettent au jour la corruption de l'Afrique. Anciennes nations coloniales, la Belgique et la France sont directement concernées. Une seule obsession pour l'équipe : vérifier les infos, puis publier. Au même moment, dans le maquis de Kipupu, à l'est de la République démocratique du Congo, un gamin laisse derrière lui la mine de Kadumwa et court, le coeur battant, vers un camp de combattants rebelles. Dans sa poche, un diamant. Une autre bombe à retardement.

03/2020

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Littérature française (poches)

L'homme qui aimait les arbres

Au début, des notes éparses, juste pour ne pas oublier. Puis, au fil des heures passées au chevet de mon père, la trame d'un récit qui ne peut être écrit qu'à la première personne. Rien de plus commun, rien de plus singulier. Ernest aimait les arbres comme les paysans aiment leurs bêtes ; il les reconnaissait de loin, il savait en évaluer la taille, l'âge, la santé, le cubage, avant de les couper, de les débiter en planches. Ses amis disaient de lui : " C'est un drôle. " II a été pour moi celui qui se levait tôt, rentrait tard, bruyant et affairé. Un père lointain. Tandis que je l'aide à retarder l'heure de sa mort, que sa mémoire s'effrite et qu'il perd jusqu'au goût de la géographie, vient l'ultime moment pour tenter de résoudre l'énigme d'une vie.

05/2018

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Romans historiques

L'homme qui déjouait les camouflages

Un matin de décembre 1914, un homme se rend où il a l'habitude d'acheter ses journaux. Mais, au lieu de repartir avec des journaux, il repart avec la nouvelle qu'il redoutait le plus : la mobilisation générale pour lesdites vieilles colonies françaises. Bien qu'abattu par cette nouvelle, cet homme, très impliqué dans la vie de sa petite commune posée face à la mer des Caraïbes, prend une résolution : prendre à contrepied l'opinion en faveur de cette mobilisation qu'il a en aversion et inciter à la désobéissance. C'est par le biais de ses actions, contre ce qu'il appelait "les camouflages de fallacieux", que l'auteur a choisi d'évoquer la période de la Grande Guerre aux Antilles françaises.

12/2018

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Littérature étrangère

L'homme qui embrassait les arbres

Un homme derrière sa fenêtre qui se vante de déceler l'humeur des habitants du quartier au timbre de leurs pas, jusqu'à ce qu'un mystérieux inconnu ruine sa théorie sur la transparence des êtres humains ; un facteur dont les doigts oscillent comme une baguette de sourcier dès qu'il a une lettre d'amour dans les mains ; un écrivain qui au désespoir de son éditrice n'aspire qu'à lire, cultiver son jardin et écouter de la musique. Tels sont quelques-uns des personnages loufoques qui peuplent cet ouvrage. Le narrateur de chacun de ces treize récits, à la fois pétillants d'humour et teintés d'une douce mélancolie, est un intellectuel vieillissant en proie au malaise existentiel, à la solitude ou à la tristesse causée par la perte d'un proche ou le départ d'une femme. Alors qu'il tente de fuir le quotidien aseptisé, il se retrouve embarqué malgré lui dans des aventures cocasses et confronté à une série d'excentriques, bobos et artistes ratés. Revenant à la veine satirique où il excelle, Michael Kruger fustige les dérives de l'époque, le déclin de la culture, et porte sur ses contemporains —et sur lui-même— un jugement féroce avec une verve enjouée et corrosive.

05/2017

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Littérature étrangère

L'homme qui fouettait les enfants

Il a crié "Fils" et il lui a tiré dessus, en plein tribunal. Puis le vieux Brady a demandé que le shérif lui laisse deux heures, et il est parti. Si tout le monde connaît les faits ici, à Bayonne, en Louisiane, ils sont peu nombreux à pouvoir les expliquer. Sauf peut-être les vieux du salon de coiffure qui passent leur journée à discuter... Eux connaissent Brady, l'homme qui fouettait les enfants, et savent bien pourquoi il agissait ainsi autrefois. Pour eux tout est clair, mais il faudra que le narrateur, jeune reporter au journal local, passe la journée à les écouter pour comprendre. Et pour que se dessine le portrait d'un homme au passé et à la personnalité complexes, et d'une communauté noire confrontée depuis toujours aux mêmes difficultés... Un récit plein de verve et d'humanité.

11/2016

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Littérature française

L'enfant qui léchait les bateaux

"L'enfant qui léchait les bateaux" est un recueil d'anecdotes vécues par Rémy Laven depuis son enfance, certaines d'entre elles trouvant leur origine dans le monde du showbiz que l'auteur a côtoyé tout au long de sa carrière de musicien. Le choix de ces souvenirs n'a été dicté que par la recherche constante du sourire et de l'humour, tout événement tragique ou règlement de compte en ayant été volontairement écarté. Le lecteur trouvera en fin de livre "Lester Hobson, la boucle du destin", une nouvelle fantastique (entièrement fictive) ajoutée par l'auteur pour sacrifier à la sacro-sainte mode du "bonus".

05/2015