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Religion

Bossuet en ses ascendances

Circumduxit eum (Dominus) et docuit et custodivit quasi pupillam oculi (Deut. XXXII. - 10). Le Seigneur l'a conduit par la main, l'a enseigné, l'a préservé, comme la prunelle de son œil ! C'est en ces termes lyriques du livre du Deutéronome que Jacques Bossuet, qui lisait la Bible, en attendant la délivrance de sa bru, salua la naissance de son petit-fils, Jacques-Bénigne, le 27 septembre 1627, à Dijon. Paroles assurément prophétiques, si l'on considère l'éclat dont Bossuet allait illuminer son siècle et la postérité. Mais ne traduisaient-elles pas aussi, et très fidèlement, les prévenances dont le ciel avait pris soin d'entourer cet enfant prédestiné, en le faisant naître à cette époque, en terre bourguignonne, de souche si exceptionnellement vigoureuse ? Nul homme, dans le plan divin, ne devient, comme il ne nait tout entier. Ce qu'il est, s'il le doit en partie à lui-même et à son comportement personnel, comme à son temps et aux événements déterminants qui ont traversé son existence, il n'en est pas moins redevable aux ressources latentes de sa nature, héritées de ses ancêtres, en sa terre natale, de telle sorte que son génie et sa vie ne s'expliquent pleinement qu'à la lumière de ses origines. A ce titre, c'est déjà travailler à deviner et à comprendre Bossuet que d'étudier sa préhistoire et de remonter la double lignée de ses ancêtres. Il nous livre, en ses ascendances, une préparation de lui-même.

01/1965

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Philosophie

Oeuvres complètes

" Prince des philosophes ", selon Deleuze, " moment crucial de la pensée moderne ", selon Hegel, Baruch Spinoza (1632- 1677) est considéré comme le philosophe le plus dérangeant du XVIIe siècle. Héritier dissident de Descartes, il décida de suivre la raison jusqu'au bout et élabora ainsi une philosophie radicalement neuve, aux conséquences révolutionnaires. Ce volume permet d'accéder à l'intégralité de ses écrits dans les traductions originelles de Charles Appuhn, depuis Les Principes de la philosophie de Descartes jusqu'au chef-d'oeuvre qu'est l'Ethique, en passant par le Traité politique, le Traité théologico-politique, le Traité de la réforme de l'entendement, le Court Traité, les Pensées métaphysiques et la correspondance. Outre la rigueur métaphysique préfigurée par le Court Traité et accomplie dans l'Ethique, on voit ici se déployer une réflexion de grande envergure et aux directions multiples. Politique d'abord : Spinoza traite du droit naturel, du contrat social, de la nature des régimes et des Etats, comme de la place des affects dans l'élaboration d'un champ social. Théologique ensuite : il teste une nouvelle méthode littérale de lecture de la Bible, en attribuant à l'interprétation une portion congrue. Morale enfin : le philosophe interroge les thèmes de la liberté, du bien et du mal dans leur existence même. Autant de domaines où s'affirme la volonté de n'obéir qu'à la raison et d'en accepter les verdicts et les principes. Nul n'a mieux défini que Spinoza ce que signifie philosopher : " Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas haïr, mais comprendre ".

02/2019

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Sociologie

Divine hérédité

Le destin de la femme s'est joué dans le jardin d'Eden comme le cite la Bible. L'ainesse de Balaam y joua un rôle primordiale (Nombre 22 : 26-31 ; 2 Pierre 2 : 15, 16). Les israélites de l'antiquité avaient connaissance d'autres éléments qui les renseignaient suffisamment sur le rôle du serpent qui trompa Eve. Après avoir mangé du fruit défendu, Dieu s'adressa à l'homme qui avoua la vérité en accusant sa compagne : "la femme que tu as mise auprès de moi m'a donné du fruit de l'arbre et j'en ai mangé" . Dieu demanda par la suite à la femme pourquoi elle a trompé l'homme ? "La femme répondit : le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé". . Contrairement à l'homme et à la femme, Dieu ne demande pas au serpent de se justifier ? Le serpent est responsable in fine de ses actes parce qu'il était responsable de ses actes. Le serpent avait le savoir des dieux. C'est en connaissance de cause qu'il tenta la compagne de l'homme. C'est aussi en connaissance de cause qu'il préféra Eve à Adam. Le serpent par son attitude était contre le dessein de Dieu. La docilité et la soumission d'Adam et Eve le révoltait. En trompant Eve le serpent s'est vengé du créateur. L'homme banni du paradis terrestre goûte à la damnation. Mais c'est désormais en qualité de demi-dieu qu'ils quittent le paradis terrestre. La femme porte désormais la lourde charge de portée l'humanité.

08/2018

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Histoire de France

Protestant resistance (version poche)

Strategically located between the Mediterranean and the Atlantic Ocean, criss crossed by major communication axis joining north to South ant east to West, the South of France has always been a melting pot of people and ideas... No wonder then that as soon as the Reformation started, it received and enthusiastic welcome in many of the towns and villages and soon swept most of the Southern half of France. In many of these villages, the descendants of the Cathars and the Vaudois had been living quietly and were among the first to join the new churches. However, challenging the spiritual, and in some cases the secular, power of Rome wasn't without danger ; soon the "heretics" were being persecuted, harassed and burned with their seditious books. As the French Kings (with the notable exception of Henry IV), sided with the Pope, a culture of resistance developed and has remained to this day. This book shows the clear link and shared ideas between the Huguenots who fought Louis XIVth and their descendants who hid Jewish children and fought nazi occupation forces. Richar Maltby, retired Professor of History at King's School in Canterbury and the author of a successful illustrated history of Canterbury takes us through the villages, towns and hideouts of the Huguenots and follows the Renaissance to WWII. His well-researched and well-illustrated book describes how the influence of the Bible and protestant theology permeated a whole civilization with a strong love for freedom and rejection of oppression.

07/2018

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Théologie

Le tournant prophétique des théologies négro-africaines contemporaines. De l'auto-performativité de la Deutérose

Après le feu, une Voix de Fin Silence (QOL DeMAMA DAQQA), telle est la modalité phénoménologique de l'automanifestation paradoxale de YHWH au prophète Elie Le Tishbite, à la montagne de Dieu, L'Horeb (I Rois, 19, 12). Cette formule dense concentre en elle-même l'essence de la vocation prophétique, entendue précisément comme une communication intime et immédiate de Dieu dans l'âme du prophète. Cette illumination intérieure se situe dans une proximité inédite avec l'expérience mystique et montre la nécessité absolue de purifier le langage humain lorsqu'il s'expose devant le Mystère insondable, incandescent et ineffable de Dieu. Elle dévoile aussi la souveraineté absolue de Dieu dans son autorévélation dynamique qui déconstruit les prétentions idolâtriques des Baals de la religion totalitaire, idolâtrique, marchande, virale et mondialisée des intelligences artificielles et robotiques. Si en phénoménologie, "la possibilité va plus haut que l'effectivité", alors la prophétie est l'accomplissement théologique de toute phénoménologie idéale, car Dieu réalise toutes les possibilités de son entendement en faisant ce qu'il dit, par sa Parole Eternelle, dont nous confessons l'incarnation en Jésus de Nazareth. C'est cela sa Toute-Puissance absolue, son omniscience, son Auto-Performativité. L'incursion dans les textes prophétiques et deutéronomistes culminant dans l'autorévélation de YHWH dans la Bible permet de faim face à l'omniprésence des problèmes liés à la sorcellerie, à la possession par les esprits et à l'opium des Eglises du réveil en Afrique contemporaine et dans des diasporas subalternes en Occident. La liturgie angélique constitue le terminus ad quem de cet ouvrage.

03/2021

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Satchmo. Ma vie à la Nouvelle-Orléans

Récit de jeunesse, Etats-Unis, jazz Ce récit autobiographique est celui de l'enfance et de la jeunesse de Louis Arsmtrong dans lequel il évoque avec une bonhommie souvent ironique des moments parfois tragiques de son existence et de celle de ses proches - l'humour n'est-il pas la politesse du désespoir ? On y apprend qu'il naquit dans un milieu extrêmement modeste à La Nouvelle-Orléans, que sa mère, Mayann, qu'il évoque toujours de façon drôle et émouvante, était probablement une prostituée, qu'il passa de longs mois dans une maison de correction où il s'initia au cornet à pistons. Son don exceptionnel fit rapidement de lui une célébrité locale. Il était encore un adolescent quand il commença à jouer dans les fanfares et les bastringues de la ville, tout en pelletant du charbon pour arrondir ses fins de mois. Fasciné par les musiciens des honky tonks, ces pionniers du jazz, il s'attacha à étudier leur style et ce fut l'un d'eux, le légendaire King Oliver, qui lui mit le pied à l'étrier. Texte capital pour comprendre le parcours de l'un des plus grands musiciens du siècle dernier, Satchmo est également un témoignage inestimable qui nous éclaire sans idéologie sur les conséquences de la ségrégation raciale à La Nouvelle-Orléans dans le premier tiers du xxe siècle. Toute ressemblance avec les problèmes rencontrés de nos jours par les Noirs américains dans les Etats de la Bible Belt n'est évidemment pas fortuite.

04/2021

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Rock

Flashback acide

Ca fait trois ans que l'on demande à Philippe Manoeuvre : " Quand est-ce que vous écrivez la suite de vos mémoires ? " Les voilà ! Dans ce nouveau livre, l'ancien rédacteur chef de la bible Rock&Folk, celui qui raconte la mythologie du rock comme personne au point d'être devenu un mythe lui-même, continue de raconter sa vie pied au plancher. Que raconte-t-il dans ce flashback ? Tout ce qu'il n'a pas mis dans le premier volume. Dans son style inimitable, drolatique, chevelu, Philman le passionné nous emmène dans ses trips rock à la rencontre des monstres sacrés, David Bowie, Iggy Pop, Lou Reed, Captain Beefheart, Lemmy de Motörhead... Il raconte sa plongée en URSS avec les Scorpions en 1988 avec les chars de l'armée russe derrière le rideau, il replonge dans la Convention du LSD, le produit star des sixties, et ses notes sous acide prises à Bâle, sur les bords du Rhin, il enquille sur les dessous de la Cannabis Cup d'Amsterdam avant de livrer quelques chapitres plus personnels top secret. Flashback comme un long solo de guitare psychédélique. Acide parce que le speed, la drogue, l'herbe, le LSD, la coke étaient, ces années-là, au coeur du tourbillon rock. Tout y passe, sans exception. Ses idoles en prennent, lui aussi. Cette fois, Philman ne nous épargne rien de ses montées (ni de ses descentes) et nous livre, au final, le chant d'une époque épique, le bon vieux temps du rock revisité.

11/2022

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Littérature française

La canne de Virginia

Ils sont deux personnages, principalement, à raconter leurs deniers jours auprès de Virginia, romancière de son état, artiste reconnue mais hélas découragée de vivre. Deux témoins qui la voient s'engloutir tandis que les bombes allemandes s'abattent sans relâche et que la pluie tombe obstinément sur cette campagne anglaise, en mars 1941. Leonard, le mari, qui n'en peut plus de survivre, a brûlé les pages de sa Bible, et il remonte obsessionnellement le fil de sa mémoire, pour contempler l'instant où s'est présentée à lui, au bord de la rivière, la canne de Virginia plantée dans la boue. Louise, la domestique, fait cuire la soupe au jour le jour, s'alarme du délabrement de " Madame ", rumine son propre veuvage et confie ses peines à une bouteille de cognac. Et puis, çà et là, d'autres voix se mêlent à leurs vains soliloques : fragments du journal de Virginia, comptes-rendus de visites du médecin. Plus lointain, plus irréel encore : le murmure de l'Ouse... Impressionniste et fiévreux, ce roman est écrit dans la langue de l'émotion, face à l'insoutenable désespoir, à l'incompréhensible silence de Dieu dans l'apocalypse... Portée par la polyphonie des témoignages, mais troublée par la dissonance des perceptions, la vérité poétique de ces journées sombres est avant tout de nature subjective, c'est-à-dire au-delà de toute démarche documentaire. C'est bien pourquoi presque tout ici est de pure fiction, si ce n'est quelques bribes de journal, des lieux et dates, des prénoms... Et bien sûr : la canne.

08/1998

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Théologie

Moïse l'insurgé

Une révolution sociale en Canaan, présentée de manière poétique dans l'Exode. Un dieu, celui de Moïse, qui marque la naissance d'une " contre-religion ". Un dispositif d'émancipation. Tel est le récit que dessinent en creux les dernières découvertes. Que peut-on dire de nouveau sur Moïse. En s'appuyant sur les découvertes les plus récentes des historiens et des archéologues, l'auteur repère le " noyau de vérité " du récit de l'Exode : une révolution sociale a eu lieu en Canaan. Un homme surnommé " Moïse " en aurait été l'inspirateur. Ce soulèvement des asservis a donné naissance à une société sans roi et sans Etat : une société fondée sur l'alliance entre un peuple et un dieu, un dieu qui ne sanctifie pas le pouvoir des rois, mais soutient les opprimés dans leur combat pour la justice. L'enquête se centre alors sur le dieu de Moïse. En l'analysant l'auteur décrit la naissance d'une " contre-religion " qui est un dispositif d'émancipation. Ce n'est pas seulement l'histoire de Moïse qui est réinterprétée de façon originale dans ce livre, mais également d'autres épisodes de la Bible comme le sacrifice d'Abraham, des rituels comme celui du bouc émissaire, des thèmes essentiels comme le Dieu unique, l'Alliance et le messie. L'auteur en vient à se demander si le monde de Moïse, un monde affecté par une crise dévastatrice, ne ressemble pas étrangement au nôtre et si la promesse d'émancipation portée par le récit de l'Exode ne nous est pas aussi adressée.

10/2022

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Histoire des idées politiques

Hitler par lui-même d'après son livre "Mein Kampf"

Charles Appuhn (1862-1942) professeur agrégé de philosophie au lycée d'Orléans, fut le grand traducteur de toute l'oeuvre de Spinoza, comme aussi d'écrits majeurs de Cicéron. On sait moins qu'il créa en 1909 le lycée d'Alexandrie, la ville où il naquit en 1862. Encore moins souvent sait-on de lui qu'il fut chef de la section allemande qu'il fonda avec Renouvin au Musée-Bibliothèque de la Guerre où il fut présent de 1919 à 1935 ; c'est lui qui confectionna non seulement le Catalogue général mais aussi le Catalogue méthodique du fonds germanique. Son activité à la BMG le conduisit en mission en 1921 et 1923 en Allemagne, et c'est ainsi sans doute qu'il put se procurer Mein Kampf alors strictement interdit en France, tant en allemand que traduit. Dans son souci d'informer et alerter les Français, Charles Appuhn contourna la censure en en traduisant de larges extraits et en résumant avec concision le reste : il a ainsi rendu l'essentiel de la "Bible du peuple allemand" accessible à tous en peu de pages rédigées avec un ordre et une clarté toute professorale. Cet Hitler par lui-même publié en France en 1933 fut interdit dix ans plus tard par les autorités d'occupation allemandes. Il semble que l'ouvrage ait amplement disparu depuis. Le lecteur ne peut que percevoir clairement quelle "vision du monde" a conduit à la "guerre totale" en Europe, dont les ondes de choc n'ont pas fini de nous affecter soixante-quinze ans après.

04/2021

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Autres

A vrai dire. Une conversation

Pourquoi Dieu sans l'être ? Que nous dit Eros sur l'amour et le don ? Qu'est-ce que la Révélation ? Que signifie philosopher aujourd'hui au regard de la Bible et de la théologie, de la poésie et de la littérature ? Pourquoi faut-il en finir avec la métaphysique ? Comment repenser Descartes et Husserl, réviser Nietzsche et Heidegger, relire Levinas et Derrida ? Quelle langue neuve peut dire l'invisible, l'inouï, l'inattendu ? Qu'est-ce que le nihilisme ? En quoi éclaire-t-il l'époque ? Où va le monde ? Où en est l'Eglise ? Que penser du déclin de l'Amérique, du réveil de l'islam ? Quel avenir ont la France et l'Europe ? Pourquoi l'Evangile reste-t-il plus que jamais d'actualité ? Telles sont, parmi d'autres, les questions de Paul-François Paoli auxquelles Jean-Luc Marion a consenti à répondre au cours de cette libre conversation comme le siècle n'en connaît plus guère. De la rue d'Ulm et de la Sorbonne à l'université de Chicago et à Rome, de l'aventure de Communio à l'engagement antitotalitaire, sur fond de rencontres et de portraits, d'enjeux et de combats, ce sont la clé d'une destinée et la fabrique d'une pensée qui, ici, se dévoilent. Celles du philosophe français vivant le plus lu, le plus commenté et le plus traduit au monde. Une démonstration éblouissante de l'intelligence en acte. Une invitation, surtout, à l'espérance. Un antidote au malaise contemporain.

05/2021

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Musique, danse

Guitar army. Rock, révolution, Motor City, MC5 et White Panthers

Fin des années soixante. Toute une jeunesse bouscule l’Amérique puritaine de l’époque et s’oppose avec de plus en plus de violence à la guerre du Vietnam. L’heure est à la radicalisation. Dans la grande ville industrielle de Detroit, aux côtés des Stooges d’Iggy Pop, un groupe de rock extrême proclame, dans un déluge de décibels et d’injures que « Motor City is burning » : le MC5 annonce la révolution à grands coups de guitares saturées. Derrière eux, un homme s’active en coulisses : poète, musicien, théoricien, journaliste, provocateur né, révolutionnaire acharné… John Sinclair, manager du MC5, crée le White Panther Party, calqué sur les très radicaux Black Panthers, et s’impose vite comme un des principaux porte- paroles de la contre-culture américaine de l’époque. Arrêté par la police pour possession de marijuana après de nombreuses provocations en tous genres, il purgera deux ans de pénitencier, malgré une fervente campagne de soutien appuyée entre autre par John Lennon et Yoko Ono.Ce livre historique aux allures de manuel révolutionnaire pour freaks déjantés raconte, à partir de textes pour moitié rédigés en prison, cette aventure hors du commun. Véritable bible « sex, drugs & rock’n’roll » invoquant dans un bruyant tourbillon Fanon, Burroughs, Mao, le free jazz, Dylan, Castadena, Fender et Gibson, Guitar Army constitue un formidable témoignage plein de folie, d’idéalisme et sans doute - avec le recul - de douce naïveté, sur une contre-culture bouillonnante… tous amplis à fond ! Un classique de la culture rock.« Le rock’n’roll est une arme de la révolution culturelle »John Sinclair

09/2010

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Histoire de la mode

Les cousettes du petit Echo. Pionnières de la mode circulaire

La mode circulaire nous engage aujourd'hui à préférer les articles de seconde main, à employer les stocks dormants, à réévaluer des vêtements démodés à ne surtout pas jeter. Le principe consiste à offrir une nouvelle et belle vie à un existant déchu, en privilégiant un mode de transformation ou de fabrication local. Outre la qualification récente de la mode circulaire comme l'engrenage essentiel et vertueux pour contribuer à préserver notre planète, quand en observe-t-on les démarches pionnières ? Peut-être faut-il commencer par en chercher les traces dans les usages de nos grands-mères et arrière-grands-mères, ces oubliées de l'histoire de la mode... Les cousettes du XXe siècle sont les héritières d'une longue tradition d'élégance pragmatique, un principe qu'aiguillonne la presse de mode familiale, le Petit Echo de la mode en particulier, apprécié comme une bible de la mode circulaire... avant la lettre ! Alors plongeons dans le fantastique corpus de dessins publiés des décennies durant dans le Petit Echo de la mode... Laissons l'imaginaire se développer autour de ces vies minuscules, donnons à nos cousettes un visage, un quotidien et des projets. Incarnons cette approche historique des origines de la mode circulaire : ici, une garçonne des années 1920 en robe de sport, là, une sirène glamour de l'entre-deux-guerres, ailleurs enfin, une élégante sanglée dans un tailleur New Look. Ces poupées de papier s'animent, s'échappent des colonnes de texte et nous accueillent spontanément dans leur monde d'ingéniosité...

03/2023

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Témoins

Mon exode de laïc chrétien. Entre rupture et invention

" Nul ne guérit de son enfance " chante Jean Ferrat. En ouvrant son livre, Paul Fleuret raconte son enfance éprouvée. Par le prénom reçu comme un poids de mort, comme le présage d'un chemin de vie difficile. Par la vie familiale avec son lot de problèmes, tempérés cependant par la richesse de sa diversité. Par le traumatisme causé par l'agression d'un pédophile. Puis est arrivé ce qui arrivait en ces années-là à de nombreux garçons : la " vocation " à la vie religieuse ou à la prêtrise. Un appel ambigu par nature qui fait place au doute : Dieu a-t-il un plan sur la vie de chacun ? Quelle valeur a l'engagement d'un jeune de vingt ans dans le célibat consacré ? L'auteur développe ici comment sa mise en route l'a conduit à inventer sa vie personnelle et sa vie en Eglise : vie en communauté comme tant de soixante-huitards, engagements sociaux et ecclésiaux, travail incessant de la Bible et du Nouveau Testament. C'est alors que la parole reçue depuis toujours sur Dieu, sur Jésus reconnu Christ et sauveur, sur le fonctionnement de l'Eglise change radicalement. Il ne lui est plus possible de dire sa foi avec les rites reçus du passé, avec les mots anciens, avec les dogmes des premiers siècles. Il se questionne : dois-je rester dans cette Eglise ? Aller ailleurs ? Créer du neuf ? Choix difficile et jamais définitif. Ce livre ne prétend pas proposer un modèle. Il est le témoignage d'une vie dont l'originalité peut susciter étonnement et réflexion.

02/2022

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Histoire des religions

Tertullien et moi

Comment une savante israélienne, spécialiste du monde juif antique, s'attache-t-elle à un Père de l'Eglise réputé pour son antijudaïsme ? De ce dialogue à travers les siècles, surgissent comme jamais des leçons pour aujourd'hui. Saisissant. Un homme, une femme. Un chrétien, une juive. Un Africain de langue latine, une Israélienne de langue française. Un représentant des débuts de l'Eglise cherchant à changer le cours de l'histoire du judaïsme et une chercheuse ayant pour métier d'étudier le judaïsme. Dix-huit siècles entre la mort du premier et la naissance de la seconde. Et quinze années de vie commune. De son dialogue incessant avec Tertullien, Stéphanie E. Binder a retiré un grand nombre d'enseignements, à la fois sur elle-même et sur le monde tel qu'il va. De cet échange fécond par-delà les temps et les lieux, elle a tiré un exemple rare et magnifique d'ego-histoire où la divulgation d'un passé méconnu éclaire la mécompréhension cachée du présent. La Bible, l'Eglise, la Synagogue, l'histoire, mais aussi et surtout les sciences humaines, la philologie, l'archéologie du savoir et l'actualité brûlante de ce début de xxie siècle : le rapport entre l'objet et le sujet de l'enquête, inévident au départ, qui se veut neutre ensuite, se fait intime au fil des jours et des pages. Cette rencontre improbable nous invite à renouveler notre relation à l'Antiquité et à mobiliser la sagesse des Anciens dans la résolution des problèmes contemporains. Brillant et éclairant.

01/2022

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Autres boissons froides

Révolution kombucha. Tout ce qu'il faut savoir pour le brasser vous-même

Fou d'expériences culinaires, David Côte est l'éco-entrepreneur infatigable qui nous en a déjà mis plein les papilles grime à Crudessence, à Rise Kombucha, à Loop Mission et à six livres de recettes. Il a deux buts dans la vie : propager la bonne humeur et rendre le monde meilleur (pas juste au goût ! ). Son acolyte Sébastien Bureau, en bon scientifique fou, a comme objectif ultime de faire fermenter tout ce qu'il est possible de fermenter dans les limites de notre galaxie. C'est à ce druide émérite et gourou de la fermentation que l'on doit, notamment, la recette du Rise Kombucha. A vos pots, vos jarres et vos fûts : voici la bible du kombucha ! Qui a dit que faire son kombucha était compliqué ? Dans cet ouvrage aussi pétillant que la boisson elle-même, vous apprendrez, entre autres, à démarrer votre propre culture, à prendre soin de votre mère (ou scoby) et à utiliser le nectar qu'elle produit dans une foule de recettes. AU MENU : Une portion théorique — mais digeste ! — pour les apprentis, avec quelques compléments pour les nerds ; Des techniques de brassage et d'aromatisation créative ; 11 recettes de base, incluant vinaigre, teinture, version sans sucre ; 20 recettes colorées de cocktails faits à partir de kombucha. Beaucoup plus qu'un livre de cuisine, Révolution kombucha déborde d'informations utiles sur la fermentation, d'anecdotes amusantes et de trucs de génie pour faire de vous un dompteur de bactéries sans pareil et le maître brasseur le plus populaire de votre groupe d'amis.

03/2021

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Manger bio, végétarien

La meilleure façon de manger végétal

Toutes les clés pour une alimentation végétale saine et équilibrée Si vous êtes végétarien, végétalien, végan ou en passe de le devenir, La Meilleure façon de manger végétal (MFMV) est LA référence que vous devez posséder. C'est un guide de nutrition complet, qui vous restitue de manière simple et pratique les enseignements de 50 années de recherche en nutrition végétale. En lisant ce livre, vous avez l'assurance de trouver les réponses à vos questions, et bénéficier de conseils concrets, validés scientifiquement, qui vous aideront à préserver votre santé. Hyperpratique, ce guide vous donne des repères précis pour manger végétal sans risquer de carence : aliments à privilégier, conseils pour les choisir et les préparer, fréquence de consommation, taille des portions. Vous saurez comment composer des repas et planifier des menus équilibrés, établir des listes de courses mais aussi décrypter les étiquettes. Vous aurez également les réponses aux questions les plus fréquentes comme : Les alimentations végétales sont-elles assez diversifiées ? Faut-il limiter sa consommation de soja ? Les végétariens manquent-ils d'oméga-3 ? Performances sportives et végétarisme sont-ils compatibles ? Quels sont les additifs issus de produits animaux ? Quels sont les suppléments nutritionnels indispensables et ceux qui sont optionnels ? Abondamment illustrée, cette bible du " végétal " vous aide à mettre en application toutes les bonnes recommandations alimentaires. Vous apprendrez entre autres quels sont : Les 11 conseils nutritionnels essentiels à respecter Les critères pour choisir votre eau Les matières grasses indispensables et comment les utiliser Les meilleures protéines végétales

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

LA DIVINE ORIGINE. Dieu n'a pas créé l'homme

On ne peut pas écouter l'autre, en tant que psychanalyste, sans se demander d'où vient à l'homme l'aptitude à dire " je ", à parler sa vie, sa mort, en première personne. Car l'efficacité de la cure analytique repose sur l'accès du patient à JE sujet, ce à quoi aucun animal n'est parvenu. Or la science, après Darwin et avec Freud, croit l'homme " issu de la série animale ". Où donc le sujet trouvera-t-il sa généalogie ? Pas dans la nature. Où donc, dans la culture, puisque la religion de l'habitude croit lire au début de la Bible la création de l'homme comme objet vivant par un Dieu Tout-Puissant ? Ce livre est un nouveau voyage dans nos récits d'origine, en quête de l'apparition du sujet : le premier JE de Dieu - du diable - et de l'humain ; comment cet humain est bien créé, mais non l'homme et la femme qui n'apparaissent que par leur rencontre ; l'importance de la loi symbolique pour JE et TU dans leur éveil... Marie Balmary revisite ainsi les grandes figures bibliques et évangéliques, leur posant à chacune la question du sujet et de l'autre. jusqu'à ce qu'apparaisse une nouvelle cohérence de ces textes avec l'expérience clinique. Au lieu heureux où l'homme ne se vit désormais plus comme chose, bête ou esclave, mais comme sujet fils, engendré d'esprit. Au-delà de la création et de la mort.

01/2001

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Religion

Etty Hillesum. Quand souffle l'Esprit

Le journal et les Lettres d'Etty Hillesum sont un document bouleversant sur les souffrances de la communauté juive hollandaise, presque entièrement anéantie par les nazis ; mais aussi sur l'ascension spirituelle fulgurante de cette jeune femme. Après quelques années d'une vie quelque peu chaotique, elle rencontre Dieu, sans adhérer à une religion établie, mais vit dès lors intensément le commandement de L'aimer plus que tout et son prochain comme soi-même. Elle croit fermement en Dieu, en l'homme, en la vie, malgré la dureté des temps. Sa foi et sa prière se nourrissent de la Bible et de quelques auteurs chrétiens : Aujourd'hui : Michel-Ange et Léonard de Vinci, écrit-elle, eux aussi sont entrés dans ma vie... Comme Dostoïevski, Rilke et saint Augustin. Et les évangélistes. Je suis vraiment en excellente compagnie. Petite santé, elle se donne à ses compagnes et compagnons de misère jusqu'à l'épuisement total et, finalement, partage leur sacrifice dans l'horrible mouroir d'Auschwitz. j'ai rompu mon corps comme le pain et l'ai partagé entre les hommes. Et pourquoi pas ? Car ils étaient affamés et sortaient de longues privations. On voudrait être un baume versé sur tant de plaies. Elle avait 27 ans quand, en février 1941, se produisit la rencontre qui allait bouleverser sa vie. Deux ans et demi plus tard, le 7 septembre 1943, elle partait pour Auschwitz où elle mourut le 30 novembre 1943. Des 986 autres déportés du même train, seulement 8 survécurent...

02/2010

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Religion

HISTOIRE DES JUIFS EN AFRIQUE DU NORD. Tome 2, Le retour en Orient

L'histoire des Juifs en Afrique du Nord n'a jamais cessé d'alimenter ma curiosité dès ma première enfance. Tout m'interpellait dans l'univers où j'ai vu le jour. Il se présentait à moi sous trois volets violemment contrastés, le musulman et le chrétien, avec entre eux le monde juif auquel j'appartenais. Pour m'en convaincre, ma mère m'inondait de ses prières. La maison était immémorablement habitée par la Bible hébraïque, lue, proclamée dans sa langue originale, l'hébreu. Israël était si présent en nos vies qu'il était impossible d'échapper à sa présence. Partout, nous gardions religieusement le souvenir du passé glorieux de nos ancêtres. Exilés de notre terre, la Judée, dans nos exils nous n'avions qu'une mission, celle de conserver la mémoire de notre passé dont nous cultivions les souvenirs, et qu'un but, voir notre peuple ressusciter un jour sur sa terre. Ainsi, ma longue route jalonnée de livres a-t-elle abouti à cette édition définitive, en deux volumes, de L'Histoire des Juifs en Afrique du Nord. Histoire née d'une seule interrogation et d'une même angoisse : d'où venons-nous et où allons-nous ? Au seuil de l'ère atomique, la plupart des Juifs sont de retour sur la terre d'Israël dont ils partirent voici deux millénaires. En Afrique du Nord, d'eux, il ne reste rien, sinon leurs cimetières. Ces pages racontent leur singulière histoire qui, partie du Maghreb, renaît en ses sources, sous le ciel de Jérusalem. André Chouraqui

11/1998

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Littérature Allemande

Narcisse et Goldmund

Inspiré par sa mère qui était née en Inde et son voyage d'un an à Ceylan (Sri Lanka), le romancier fils de missionnaire protestant est profondément pacifiste et son amour de la paix et de la raison teinte ce texte par sa sobriété spirituelle. Dans ce roman, qui s'inspire de l'histoire du Bouddha Siddhartha Gautama mais n'est pas la vie de Bouddha, Hermann Hesse raconte l'histoire d'un jeune homme, Siddhartha, fils de brahmane (la caste la plus élevée en Inde). Ce dernier a 20 ans, est insatisfait et cherche le sens de sa vie. Il part dans une quête spirituelle en laissant sa famille derrière lui et en empruntant la vie d'un groupe d'ascètes vivant nus, les samanas. Le jeune homme partage leur vie extrême pendant 3 ans, vivant détaché de tout et de tous, avant de tomber fou amoureux de Kamala pour qui il abandonne la vie ascétique et découvre, après les jeûnes, les banquets, les plaisirs du sexe, la vie de riches marchands, le matérialisme etc. Mais la paix et l'harmonie ne se trouvent pas à cet endroit-là non plus. Siddhartha reprend alors la route dans une troisième partie du conte au bout de laquelle il embrasse enfin le chemin du bonheur, trouve sa place et la paix de l'âme. Le succès de Siddhartha ne s'est jamais démenti, surtout auprès du courant hippie qui en a fait sa "bible" et son modèle de vie et d'éveil.

05/2023

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Fantastique

Les origines de la prophétie Tome 1 : Initiation

Dans ce roman fantastique, vibrez au rythme des aventures de Julia en proie aux machinations d'Anna dans un monde de sorcières. Julia, une jeune étudiante aux Beaux-Arts de Paris, est de retour à la Nouvelle-Orléans pour prendre soin de sa grand-mère souffrante. A son retour, stupéfaite, elle apprend qu'elle est en fait une puissante sorcière : sa mission consiste à affronter Bile, le dieu celte des enfers qui menace de revenir sur terre grâce à ses partisans. Julia sera accompagnée d'Alan, son protecteur, et de Lacey, son amie d'enfance. Ensemble, ils auront besoin d'être plus soudés que jamais afin d'unir leurs forces dans cette quête pour sauver l'humanité toute entière des forces obscures. Parviendra-t-elle à concilier amour, batailles et amitié sans se laisser détourner de la lumière ?

03/2021

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Littérature française

L'Île des larmes

"Appuyé au bastingage, cramponné à la chaîne, ivre, Baptiste est pris de vertiges, entraîné malgré lui dans une valse où le ciel bascule, se noie, devient liquide et se fait vague, effleure la face dorée de la lune. Baptiste vomit un jet de bile par-dessus bord et se ressaisit. Plus que la faim et le tangage, la beauté du spectacle offert par l'ours lui coupe le souffle. Martin se tient bien droit, les pieds en canard, et brusquement tourne sur lui-même, accélérant le rythme comme une toupie. Sa fourrure humide et luisante accroche des fragments de sel et de lumière. Tout d'un coup, il s'arrête et s'applaudit. De ses petits yeux de myope, il quête sur le visage de son maître un signe de contentement. Baptiste jurerait qu'il l'a vu sourire. "

09/2022

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Philosophie

Le courage des gouvernés. Michel Foucault, Hannah Arendt

En ces temps marqués par la grande désillusion des citoyens face au politique, alors même que l'action collective est plus que jamais nécessaire, n'est-il pas urgent de réactualiser la notion de courage ? Mais comment penser ce courage loin de l'image d'une posture héroïque, apanage exclusif des puissants et des natures exceptionnelles, représentation à laquelle nous l'avons trop souvent cantonné ? En ces temps marqués par la grande désillusion des citoyens face au politique, alors même que l'action collective est plus que jamais nécessaire, n'est-il pas urgent de réactualiser la notion de courage ? Mais comment penser ce courage loin de l'image d'une posture héroïque, apanage exclusif des puissants et des natures exceptionnelles, représentation à laquelle nous l'avons trop souvent cantonné ? Ce courage des citoyens, cette vertu des gouvernés, Thomas Skorucak la met en scène dans des procès emblématiques où s'affrontent l'autorité et la vérité. Procès de Socrate et Galilée où le vrai s'est progressivement imposé comme source unique de l'autorité. Procès des criminels nazis où est patente la difficulté à s'affirmer face au pouvoir de sujétion de la vérité et à la démultiplication des régimes d'obéissance. Comment dès lors élaborer une forme de courage qui serait une élaboration quotidienne et patiente de soi par soi, résistante à l'emprise du pouvoir sur notre conduite ? La question n'a rien de rhétorique. Michel Foucault et Hannah Arendt ouvrent la voie, revenant tous deux à l'Antiquité et à la figure tutélaire de Socrate. Ils permettent de penser un courage sans référence à aucune transcendance, comme fidélité à soi-même, ou comme stylistique de l'existence. Une tentative de désassujettissement, dont l'actualité n'est pas à démontrer.

03/2019

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Littérature érotique et sentim

Ironie du sort Tome 2 : Sain et sauf

Je me noie depuis longtemps. Je n'avais jamais pensé trouver quelqu'un qui sache à quoi cela ressemble... Playboy autoproclamé, Aiden Vale, a tout pour plaire : le physique, une carrière réussie, beaucoup d'argent à la banque et une pléiade d'hommes connaissant les règles... ce n'est que pour une nuit. Donc, la dernière chose qu'il veut, ou dont il a besoin, est d'établir un lien qui pourrait signifier de révéler plus de lui-même qu'il est prêt à le faire. Mais lorsque le destin intervient, le plaçant sur le chemin de quelqu'un qui menace d'abattre ses murs soigneusement construits, il s'aperçoit rapidement que le jeune homme avec qui il est devenu obsédé cache un secret douloureux. J'ai enfin la chance de goûter à la liberté. Je ne laisserai plus jamais personne me la prendre... Ash Valentine cherche simplement une issue et la dernière chose qu'il souhaite, ou dont il a besoin, est qu'un autre homme contrôle tous les aspects de sa vie. Désespéré de trouver l'argent qui l'aidera à fuir son petit ami abusif, il accepte ce qui est supposé être un travail temporaire dans un café local. Mais rien ne le prépare au magnifique et énigmatique Aiden Vale et aux petits gestes de gentillesse que lui offre le charmant client régulier du café-restaurant ou aux nouveaux amis qu'il commence à se faire en chemin. Terrifié de devenir une fois de plus trop dépendant de quelqu'un d'autre pour prendre soin de lui, Ash refuse les offres d'aide récurrentes d'Aiden, sous quelque forme que ce soit. Mais lorsqu'il devient évident qu'il y a quelque chose de plus derrière le besoin d'Aiden de le sauver, Ash commence à se demander s'il a trouvé quelqu'un qui a autant besoin de l'être que lui. Alors que leur tentative d'amitié se transforme en quelque chose de plus, des secrets depuis longtemps enfouis commencent à refaire surface. Lorsque le besoin d'Aiden de protéger Ash se heurte au désir d'indépendance du jeune homme, les souvenirs de celui qu'il n'a pas pu sauver commencent à déchirer les liens fragiles de son âme, et il est forcé de faire face à une vérité qu'il se cache depuis longtemps. Menacés de perdre ce qu'ils viennent de découvrir, Aiden et Ash trouveront-ils un moyen d'accepter leur passé ou laisseront-ils la douleur les entraîner sous la surface pour de bon ?

10/2019

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Sociologie

Violences et corps des femmes du tiers-monde. Le droit de vivre pour celles qui donnent la vie

Ce livre est un cri de colère scientifique qui dénonce les pires violences faites aux femmes, ces violences qui s'attaquent aux femmes du Tiers-Monde, et qui sont soigneusement occultées pour des raisons financières et démographiques. Il y a d'abord la violence obstétricale, 600 000 femmes meurent chaque année en donnant la Vie faute de soins, parce qu'il n'y a pas de place pour elles dans les maternités. La moitié des mères du Tiers-Monde accouchent encore à domicile sans aucune assistance compétente. Il n'y a pas d'argent pour aider à la transmission de la Vie dans les régions o0 les femmes sont accusées d'avoir trop d'enfants. Par contre, pour mettre sur pied des programmes eugéniques destinés à les empêcher d'en avoir, l'argent arrive à flots, pour diffuser des méthodes inconnues en France, le Dépo-provera et la Norplant, et expérimenter des " vaccins anti-grossesse " et une méthode de stérilisation chimique " à la Quiliacrine, méthodes qui violent les règles les plus élémentaires de la bioéthique médicale. Pendant ce temps, la fécondité a tellement chuté sur le plan mondial, que le nombre moyen d'enfants par femme n'est plus que de 2,6. La troisième et la quatrième partie de ce livre abordent les violences faites au corps de la femme en tant qu'objet sexuel du viol légal de la " nuit de noces " aux viols camouflés en promesse de mariage, car il n'y a pas que les viols de guerre et les kidnappings, sans oublier les mutilations génitales féminines. Mais les victimes se taisent. Et c'est un viol permanent que subissent celles dont le corps est vendu sur le marché de la prostitution, cette marchandisation humaine est une telle source de bénéfices que ses prompteurs font tout pour légaliser ce qu'ils appellent " l'industrie du sexe " et faire reconnaître les femmes prostituées en tant que " travailleuses du sexe ". Dans cette quatrième partie, il est aussi question de la pornographie, et du corps féminin vendu en pièces détachées, du trafic des ovules aux locations d'utérus. La cinquième partie pourrait être une conclusion élargie elle a pour thème ce qui est peut-être la pire des violences après des millénaires d'absence totale d'alphabétisation, remplacée par une éducation musclée basée sur la soumission, les femmes du Sud subissent la violence de la "déscolarisation" victimes du FMI, qui exige des pays pauvres qu'ils fassent des économies sur la santé et l'école. Puisse ce cri de colère être entendu par celles et ceux qui ont eu la chance d'aller à l'école.

11/2003

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Littérature française

Eloge de rien dédié à personne suivi de Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un

"L’Éloge de rien dédié à personne" et "l’Éloge de quelque chose dédié à quelqu’un" parurent pour la première fois séparément en 1730 chez Antoine de Heuqueville, libraire à Paris. Puis ils furent réédités dans une "troisième édition, peu revue, nullement corrigée et augmentée de plusieurs riens". C'est cette édition que nous avons repris ici. S'il paraît absurde de faire l'éloge de rien, c'est à coup sûr qu'on y a mal regardé. Car en considérant les choses un peu plus profondément, comme nous y invite l'auteur, on s'aperçoit bien vite que rien est d'une importance extrême. En effet, "un rien nous fait pleurer, un rien nous fait rire, un rien nous afflige, un rien nous console, un rien nous embarrasse, un rien nous fait plaisir, il ne faut qu’un rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu’un rien pour le renverser." Et "qu’y a-t-il au monde de plus précieux que l’or, l’argent, les perles et les pierreries ? Rien, assurément, me direz-vous. Qu’y a-t-il de plus estimable que la vertu ? Rien. De plus aimable que le vrai mérite ? Rien." Il était par conséquent bien naturel que ce rien soit consacré par un Eloge. Un Eloge que Louis Coquelet ne pouvait évidemment que dédier à personne. Car, nous confie-t-il, "quand enivré de la folle vanité de me faire un nom dans la République des Lettres, j’ai quitté le tranquille séjour de la province pour venir me transplanter à Paris, le séjour de la confusion et du désordre, veut-on savoir qui à mon arrivée en cette ville est venu me visiter et me faire des offres de service ? Personne. Est-on curieux d’apprendre qui m’a consolé quand j’ai eu des chagrins ou quelque fâcheuse maladie ? Personne. Qui m’y a secouru dans mes besoins ? Personne. Qui m’y a donné sa table ou prêté de l’argent ? Personne. A qui donc ai-je plus d’obligation à votre avis qu’à personne ?" Mais si rien compte plus que tout, quelque chose ne saurait pour autant être négligé. Car "dans quelque état et condition qu’on soit, on sent l’extrême besoin qu’on a de quelque chose", et "quelque riche que soit un homme des biens de la nature et de la fortune, il souhaite toujours quelque chose." C'est pourquoi, à "l'Eloge de rien", il nous a paru nécessaire d'adjoindre "l'Eloge de quelque chose".

12/2018

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Critique littéraire

Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

" Par amour de l'aventure, de l'ombre qui masque et de l'équivoque, j'ai préféré le mardi-gras où l'on pleure sous son masque, à tous les jours, et me voilà grimée pour la vie en pantin que rien ne casse, en fantoche de bois. Horreur ! Puisque tu es si consciente, me direz-vous, ô mes rares amis, pourquoi ne pas t'arrêter, ne pas reprendre souffle, pourquoi ? Parce qu'il est déjà trop tard, ou bien trop tôt, vous dirai-je, parce que je suis contaminée, parce que maintenant l'ennui me terrasse dès que je m'arrête, dès que je me tais, et. que la solitude m'est un supplice bien mérité que ma faiblesse et ma lâcheté ne supportent plus ! Il faudrait qu'un être qui ne serait pas un maître d'école m'aime et me sauve par l'amour, par le voyage, par le travail compris et partagé, par l'argent ! Alors je renaîtrais à moi-même et le bon grain reprendrait ! Alors j'oublierais la parade du vice, le sadisme de la souffrance, la morbidité des larmes et des déceptions profondes et soutenues. Mais seule ! je ne peux et je ne veux pas. Je ne peux plus ! Et je ne veux plus ! Le manque d'argent continuel fait que je préfère ce milieu louche où l'on nage, où l'or s'attrape comme les maladies, où l'on revend, prête et trafique jusqu'à l'âme. " 28 septembre 1919. Mireille HAVET [DE SOYECOURT] (1898-19321) : Guillaume Apollinaire, Colette, Natalie Barney, la princesse Murat, Edmond Jaloux et Jean Cocteau encouragèrent son jeune talent de " petite poyétesse " (ainsi l'appelait Apollinaire) et favorisèrent la publication de ses textes : des poèmes et des contes fantastiques (La Maison dans l'œil du chat, G. Crès, 1917), des articles dans Les Nouvelles littéraires et un roman à clé, Carnaval (Albin Michel, 1923)... Mais ils ignoraient que celle qu'ils virent courir à sa perte tenait son Journal : de 1913 à 1929, cahiers et feuillets, conservés par son amie Ludmila Savitzky, forment une extraordinaire autobiographie. Avec lucidité et exaltation, Mireille Havet y décrit sa " vie de damnation ", une vie de guet et d'attente, de songe et d'outrance, une vie aimantée par son " goût singulier " pour l'amour des femmes et pour les stupéfiants. Un premier volume (1918-1919) a déjà paru aux mêmes éditions ; l'ensemble de ce journal sera publie en 3 tomes : 1913-1919,1919-1924 & 1924-1929.

03/2005

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Littérature française (poches)

Insoupçonnable

Faut-il priver le lecteur du bonheur de découvrir, détail après détail, le fin mot - s'il existe vraiment - de cette machination " à double fond ", comme les valises en apparence insoupçonnables et dissimulatrices d'inquiétants secrets ? Certainement pas. Et, pourtant, tout révéler d'emblée n'aurait pas une importance capitale, car on n'est pas, avec Insoupçonnable, dans l'une de ces intrigues policières où connaître à l'avance certaines clés, voire le dénouement, gâche le plaisir. Comme dans ses trois autres romans, Tanguy Viel, qui sait construire un suspense et ne s'en prive pas, s'intéresse plus profondément à autre chose qu'à ce schéma narratif. Aux atmosphères, qu'il sait remarquablement créer, aux lieux - la mer est souvent présente, est-ce parce qu'il est né à Brest ? -, aux objets, aux comportements effrayants, inimaginables, que peuvent avoir des gens au premier abord anodins, à leurs manies, à leurs secrets de famille, à leurs désirs inavouables. Un mariage chic au bord de la mer : joli début. Ne pas s'y fier. Le narrateur, Sam, vient d'être témoin au mariage de sa soeur Lise, avec un homme riche qui a 50 ans - le double de son âge. Henri Delamare, le marié, veuf depuis quelque temps, possède une fortune familiale, qu'il a su faire fructifier. II est commissaire-priseur. Lise travaillait dans un bar de nuit fréquenté, en toute discrétion, par des messieurs très bien. Elle refusait de faire l'amour, contrairement à d'autres. C'est toutefois avec elle seulement qu'Henri voulait passer ses soirées. Et, un beau jour, il l'a demandée en mariage. Pourquoi a-t-elle accepté, alors qu'elle vivait avec un homme ? C'est toute une partie de l'histoire. On comprend vite que Sam est un frère de pacotille et un véritable amant, celui de Lise, et que ce mariage cache un plan " insoupçonnable ". Encore une affaire de crime parfait, comme le hold-up de L'Absolue perfection du crime devait être parfait et sans une goutte de sang versé. Là non plus, en principe, il n'y aura nulle violence, juste une habile manière de récupérer de l'argent - de quoi rêve-t-on quand on manque d'argent ? - et de filer en Amérique ou plutôt " aux States ", comme dit Lise, tentant d'imiter l'accent des stars américaines. Bien sûr, ça va rater, mais on ne vous dira pas ici comment - et, finalement, Tanguy Viel lui aussi vous demande de le deviner plus encore qu'il ne vous le montre.

01/2009

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Littérature étrangère

Benoni

Benoni est le premier volet d'un dyptique qui tient une place à part dans l'oeuvre de Knut Hamsun. Sans doute y retrouve-t-on la grande nature du Nordland, ses forêts, sa faune et sa flore, la mer, les nuits translucides de ses étés, la pesanteur de ses journées d'hiver ; de même y renoue-t-on connaissance avec un type d'analyse psychologique qui a fait école depuis, où tout n'est que suggéré par approches de biais, demi-teintes, gestes ébauchés et retenus, élans du coeur arrêtés d'une parole. Cependant, Knut Hamsun y aborde de front, pour la première fois, ce qui deviendra une des préoccupations majeures de toute son oeuvre, un des problèmes essentiels aussi de la société scandinave : l'affrontement entre une culture rurale traditionnelle avec son éthique et ses valeurs typiques, et le monde de la ville, le capitalisme, l'argent. Autour de Mack de Sirilund gravite un microcosme qui accuse fortement le contrecoup de cet antagonisme : l'argent, nouveau maître, fustige insolemment parvenus aussi bien que mainteneurs de traditions, sans que l'on sente percer encore l'option résolument conservatrice que Knut Hamsun adoptera un jour. En second lieu, si l'amour joue, ici comme dans les autres romans hamsuniens, un rôle de premier plan, c'est en un camaïeu de gris qui a quelque chose de poignant dans son mélancolique bilan d'échecs et de ratés : Benoni et Rosa, Svend et Ellen, Nikolaï et Rosa font tour à tour l'expérience navrante de l'impossibilité d'aimer et d'être aimé sans retour. Violence ou timidité, cynisme ou naïveté, mépris ou sensualité, rien ne paraît devoir triompher d'obstacles insurmontables jamais dits, qui font de ce livre un lamento pudique et feutré. Enfin, en bon Scandinave conscient des très lointains tropismes de son peuple, Hamsun a mis en scène ici, plus clairement que nulle part ailleurs, le seul vrai personnage de son oeuvre, ce Destin inexorable et fantasque qui se plaît cruellement à flétrir les corps comme il ride les coeurs. Régis Boyer Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890. la Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Benoni, et Rosa, le second volet du dyptique, ont été publiés en Norvège en 1908. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyages, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.

06/1980