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Religion

L'Eglise, corps du Christ. Une perspective catholique

" L'Eglise, écrit magnifiquement Bossuet, c'est Jésus-Christ répandu et communiqué, c'est Jésus-Christ tout entier, c'est Jésus-Christ homme parfait, Jésus-Christ dans sa plénitude. Ecrire sur l'Église, c'est donc parler du Corps du Christ dans l'histoire. L'Eglise est non seulement le Corps, mais aussi l'Epouse du Christ, nom qui nous fait voir l'unité par amour et volonté ; et le nom de " corps " nous porte à entendre l'unité comme naturelle écrit encore Bossuet. C'est pourquoi un grand thomiste, Sertillanges, cité par l'auteur, n'a pas hésité à écrire que Dieu se manifeste par priorité dans la société issue du Christ... en ménageant la priorité organique du social sur l'individuel, de l'universel sur le particulier. Patrick de Laubier reprend et développe dans l'avant-dernier chapitre, une théologie de l'histoire qu'il a déjà esquissée ailleurs. Elle est fondée sur l'analogie entre le déroulement de la vie du Christ et, d'une part, l'histoire de l'Eglise et, d'autre part, le déroulement de la liturgie eucharistique aussi bien dans le rite romain que dans le rite byzantin. Cette approche débouche sur une perspective eschatologique dans la filiation de saint Bonaventure et de Nicolas de Cues. Cet ouvrage est écrit pour des catholiques soucieux de fidélité dans un temps où les médias faisant écho aux courants dominants, notamment en Europe, sont plus souvent hostiles qu'objectifs à l'égard de l'Eglise, ce qui a fini par intimider les catholiques eux-mêmes. " Camillo, Cardinal Ruini Vicaire pour le diocèse de Rome Président de la conférence des évêques d'Italie

06/2005

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Histoire de France

La France libre, la Résistance et la Déportation. (Hérault, Zone Sud), Témoignages

Conçu au Centre Régional d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez, ce volume rassemble les souvenirs de résistants et de déportés ayant oeuvré, pour l'essentiel, dans l'Hérault (avec quelques témoignages concernant le Sud-Est, l'Auvergne, le Sud-Ouest, Paris et même Tunis) et issus de toutes les classes de la société française d'alors, puisque les intéressés sont filles ou fils d'agriculteurs, d'ouvriers, d'employés, de commerçants, de fonctionnaires, de militaires... Chrétiens ou agnostiques, partisans du Front Populaire ou gaullistes, militants antifascistes ou tout simplement patriotes intransigeants, elles ou ils deviennent agents de liaison, maquisards dans les Cévennes, la Creuse ou la Bourgogne, mitrailleurs dans la R.A.F., combattants dans les divisions blindées en Afrique du Nord, Italie, Alsace ; elles ou ils connaissent la clandestinité dans les garrigues ou les villes, la lutte armée, la prison, la torture, la déportation en Allemagne, et, pour quelques-uns, la mort dans les camps de concentration ou sous les balles de l'occupant. Ce recueil met également en lumière d'une part l'action des Républicains Espagnols qui ont apporté, dans l'Hérault, leur courage et leur expérience, et, d'autre part, le rôle singulier de certaines individualités, par exemple ce Juif polonais, ancien des Brigades Internationales. Enfin, il donne la parole à des femmes et à des hommes qui étaient, entre 1940 et 1944, des enfants ou des préadolescents et qui ont participé, aux côtés de leurs parents, à la lutte pour la Libération de la France et ont eux aussi risqué leur vie, nous enseignant que les défis du destin peuvent toujours être relevés.

02/2010

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Histoire de France

Sous le brassard vert

Pendant la Première Guerre mondiale, après beaucoup d'aternoiements, l'état-major de l'armée française organise un " service de presse ", qui sous la direction de Marcel Prévot, est officiellement chargé, à côté du fameux " communiqué " de rendre compte des opérations militaires. Ces journalistes accrédités, qui portent l'uniforme d'officier de l'armée française assorti d'un brassard vert, sont cantonnés au château d'Offémont, à Tracy-le-Mont, dans l'Oise (demeure en son temps de la célèbre marquise empoisonneuse de Brinvilliers), d'où ils rayonneront dans toutes les zones de combat. Outre Marcel Prévot, académicien et journaliste, le plus célèbre d'entre eux est Albert Londres. Tous les " genres " sont concernés, selon la spécialité plus ou moins officielle des journalistes, des gaz de combat à l'aviation, en passant par les sports sur le front ou les opérations extérieures (Italie). Liste des journalistes et de leur organe de presse : Gustave Babin, L'Illustration. Henry Bidou, Le Journal des Débats. Lieutenant d'Entraygues, Le Temps. Paul Ginisty, Le Petit Parisien. Edouard Helsey, Le Journal. Hubert-Jacques, Agence Havas. Albert Londres, Le Petit Journal. Marcel Nadaud, La Liberté. Georges Rozet, L'OEuvre. Eugène Tardieu, L'Echo de Paris. Emile Thomas, Le Petit Marseillais, La Petite Gironde. Henry Vidal, Le Matin. Après la guerre, à l'initiative de Marcel Prévot, chaque journaliste rédigea un texte sur ses diverses expériences au front. En outre, Bernard Cahier, qui nous a proposé ce projet, explique la fameuse " affaire Albert Londres ", qui valut au plus talentueux des journalistes d'être purement et simplement radié des membres du " Brassard vert ".

03/2016

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Religion

Jean Guiraud. Souvenirs de jeunesse 1866-1900

Jean Guiraud (I 866-1953) a laissé des Souvenirs qui portent sur ses années de formation et sa carrière d'enseignant, première phase de son activité professionnelle avant son entrée à La Croix où il fut co-rédacteur en chef de 1917 à 1939. Leur intérêt déborde largement le cadre familial. Ils apportent des éléments sur les différents aspects de l'histoire des régions dans lesquelles il vit durant cette trentaine d'années - le Languedoc, Sens, Marseille, Besançon -, sur l'actualité politique et religieuse à Paris à la fin des années 1880, sur la vie à Rome dans les milieux ecclésiastiques et scientifiques autour de 1890, sans compter les récits de voyage en Italie, en Allemagne ou en Suisse. Surtout, ils donnent un témoignage que l'art du portrait dont fait preuve Jean Guiraud rend particulièrement vivant, sur les conditions de l'enseignement à la fin du XIXe siècle, et à tous ses niveaux. Elève, il passe du lycée de Carcassonne au lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure et de compléter sa formation à l'Ecole française de Rome. Enseignant, il fait l'expérience, à Sens puis à Marseille, de la diversité de l'enseignement secondaire avant d'accéder à l'université de Besançon, dans un enseignement supérieur alors en pleine mutation. Son itinéraire illustre parfaitement à la fois le rôle d'ascenseur social joué par l'école et l'importance des réseaux universitaires, tandis que ses convictions religieuses le rendent particulièrement sensible à la montée de l'anticléricalisme. II en éprouve personnellement très jeune les retombées qui nourrissent chez lui un militantisme sans réserve.

06/2012

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Philosophie

De la raison d'Etat (1589-1598)

De la raison d'Etat, dont l'édition princeps date de 1589, compte parmi les livres qui ont le plus profondément marqué la modernité politique à ses commencements. Non seulement il a consacré la notion de raison d'Etat, mais il a également apporté une contribution décisive à la première affirmation européenne de l'idée d'"Etat". Giovanni Botero (1544-1617), ancien jésuite, secrétaire de grands princes d'Eglise et consulteur de la congrégation de l'Index, y poursuit comme objectif de codifier la rationalité gouvernementale de cette nouvelle entité politique. L'"Etat" dit désormais la puissance publique entendue comme seigneurerie sur les hommes et domination sur les territoires, dans une direction qui intègre la leçon machiavélique - bien que l'auteur s'en défende et rompt avec la tradition éthico-juridique qui avait procuré à la politique son langage. A l'heure des guerres de Religion mais à l'écart des théorisations juridico-politiques de l'époque, la ratio de Botero définit avant tout les savoirs permettant de conserver cette seigneurerie et domination, sous trois aspects essentiels : le gouvernement des hommes, la gestion des richesses, l'administration des territoires. Identification du politique à l'étatique et institution des savoirs du monde social nécessaires à l'Etat territorial : tels sont les deux traits dont la conjonction fait la modernité de l'ouvrage. Cette traduction (la première en français depuis 1599) a aussi été l'occasion d'un travail d'édition scientifique sans précédent (y compris en Italie) à partir des quatre versions revues et corrigées par l'auteur. Elle remet dans la circulation intellectuelle un "classique inconnu", toujours cité, mais rarement lu.

03/2014

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Littérature étrangère

Brigantessa

Calabre, milieu duxixe siècle. L'enfance de Maria Olivero est bercée par la misère et la pauvreté, dans une famille où l'amour se tapit et où la liberté ne connaît pas de visage. Sa mère est tisserande, son père journalier, ensemble ils peinent à subvenir aux besoins de leurs quatre enfants. Un événement inattendu va alors bouleverser l'enfance de Maria et l'équilibre de la fratrie. Teresa, l'aînée que l'on avait confié à une riche famille dans l'espoir de lui offrir un avenir meilleur fait son retour à la maison après le décès brutal de ses parents adoptifs. Méprisante et détestable, l'adolescente promet à Maria de lui gâcher la vie. Victime des caprices de son aînée, celle-ci est très vite envoyée chez sa tante Maddalena qui l'éduquera à la solitude et esquissera pour elle les prémices d'une vie au coeur des montagnes dans la vallée de la Sila. C'est le début d'une rivalité sans fin entre les deux soeurs qui marquera considérablement la vie de Maria. La jeune femme découvrira l'amour et la passion auprès de son mari Pietro, dont les idéaux le porteront à s'engager en faveur de l'unité italienne aux côtés de Garibaldi, mais également le cri de la violence et de la trahison. Malgré les tentatives assidues de Teresa de la réduire à néant, Maria est forte, elle ne fléchit pas. La vengeance mûrit, en elle tout explose, elle devient alors Ciccilla, l'indomptable brigantessa dont le destin et le nom, bien au-delà de la vallée, seront bientôt connus dans toute l'Italie.

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Littérature française

Le Revers de la médaille

Fin des années trente. Pàl est un jeune artiste hongrois de 26 ans, étudiant à la faculté des beaux-arts de Budapest. En quête de modèle pour un projet de médaille, il fait la connaissance d'une jeune pianiste, Erzsebet. Fasciné par sa beauté, il réalise son portrait. C'est avec cette esquisse qu'il remporte le prestigieux concours organisé par la Monnaie de Budapest. Pourtant, en raison de sa judéité, Pàl ne reçoit pas le prix qui lui était promis. Tandis que les troupes d'Hitler envahissent l'Autriche, Pàl se résigne à quitter Erzsebet, sa famille et son pays pour chercher en Italie la reconnaissance de son talent. Les années passent... Nous sommes dans l'après-guerre. Installé à Londres, l'artiste - assisté de sa femme, la fidèle Nicky - est devenu l'un des plus illustres médaillistes de son temps. Musiciens, peintres et hommes politiques font appel à lui, depuis qu'il a été choisi par la reine d'Angleterre pour immortaliser son couronnement. C'est au tour du pape de solliciter Pàl. Le médailliste hésite, de peur d'être confronté, lors de son séjour romain, à des souvenirs de jeunesse qu'il cherche à oublier. Dans les derniers jours de sa vie, Pàl, résigné au déclin de ses capacités, jette un regard rétrospectif sur son oeuvre. Sous les traits d'un jeune garçon, dont le visage lui rappelle étrangement quelqu'un, se dessine cependant une réponse inattendue. On retrouve dans Le Revers de la médaille la belle et captivante écriture d'Olga Lossky, qui, après l'univers libanais de La Maison Zeidawi, nous plonge dans le destin d'un homme d'exception, marqué par son époque.

01/2016

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Beaux arts

Les années 1930. La fabrique de "l'Homme nouveau"

Succédant aux Années folles, les années 1930, entre la crise économique de 1929 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sont une décennie sombre. Des régimes s'installent ou se consolident, autoritaires, voire totalitaires, souvent guidés par des " chefs " qui leur donnent leur nom : franquisme en Espagne, stalinisme en Union soviétique, national-socialisme en Allemagne, fascisme en Italie. En dehors de traits semblables de gouvernement, une idéologie leur est commune : la volonté de créer ce qu'ils appellent tous un " Homme nouveau ", à l'extrême par la rééducation sociale et par l'élimination des classes " bourgeoises " (URSS), mais aussi par une politique raciale d'élimination des peuples déclarés " dégénérés " et des êtres dont la vie est jugée " indigne d'être vécue " (Allemagne). Cette idéologie qui touche directement à l'image que nous nous faisons de l'homme et de sa représentation, atteint bien sûr le domaine de l'art. Les années 1930 sont à la fois une époque où l'on représente un homme sain, vigoureux, athlétique, sportif, " eugénique ", mais aussi une époque où les courants de l'avant-garde, expressionnisme et surréalisme, sont proscrits. D'une part, on fait appel aux exemples " éternels " de la beauté grecque " indépassable", de l'autre, on interdit les représentations jugées malsaines ou " dégénérées ". Les années 1930 commencent par une rêverie plus ou moins innocente sur le thème de l'œuf originel, de la germination, de la croissance harmonieuse d'un tissu tout à la fois biologique et social, mais elles s'achèvent sur les cadavres des camps de concentration que découvriront, effarées, les armées de libération, en 1945.

09/2008

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Philosophie

En toutes libertés

Isaiah Berlin, né en Lettonie, a dix ans en 1919 lorsqu'il arrive en Angleterre avec sa famille. Un brillant cursus le conduit à une chaire de professeur à Oxford. Il publie ses premiers travaux en 1937 et, depuis lors, seule la guerre l'a contraint à interrompre la publication d'une impressionnante série d'articles, d'essais et de conférences, regroupés dans une dizaine d'ouvrages. Sir Isaiah Berlin - qui fut de 1974 à 1978 président de la British Academy - est considéré aujourd'hui comme le représentant le plus éminent de l'histoire des idées en Occident. En toutes libertés nous permet de suivre l'itinéraire intellectuel de ce penseur, inlassable analyste de la science morale, sociale et politique. Volontiers à contre-courant, il s'intéresse aussi bien à Machiavel ou à Marx qu'à des penseurs moins connus comme Vico, Hamann, Herder ou Herzen, à partir desquels il a pu approfondir ses conceptions de la liberté et du pluralisme. Il aime Tourgueniev bien davantage que Dostdievski ; ce qui le passionne chez Verdi, c'est autant les idées véhiculées par ses opéras que sa musique. Il est excellent connaisseur de la Renaissance, des Lumières, du romantisme ou de la Russie du XIXe siècle. Quant à l'homme - que nous suivons de Petrograd à Oxford, de Washington à Moscou et de Londres à Jérusalem, il nous parle de ses amitiés avec Wystan Auden, Stephen Spender, Igor Stravinski ou Alfred Brendel, nous fait partager l'émotion de ses rencontres avec Anna Akhmatova, Boris Pasternak ou Chaïm Weizmann, nous raconte ses entrevues avec Churchill ou Nehru et évoque ses littéraires ou musicales, son amour pour l'Italie...

06/2006

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Histoire de France

Espérer pour la France

C'est l'un des derniers compagnons de la Libération qui témoigne dans cet ouvrage. "Je vais avoir besoin de vous", dit simplement le général de Gaulle au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940, parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de la Légion d'Honneur à 21, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : "Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c'est comme si la foudre vous tombait dessus" résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain combat à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute la campagne de libération de la France. Il sera aussi maire, député puis ministre de Georges Pompidou. "Vous m'emmerdez avec Germain !", rétorque le général de Gaulle alors qu'on le presse, vingt ans plus tard, d'écouter celui qu'on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d'Alger. Hubert Germain pardonne tout à celui qu'il considère comme son deuxième père. A cent ans, Hubert Germain n'a jamais cessé de résister. "Quand le dernier d'entre nous sera mort, la flamme s'éteindra. Mais il restera toujours des braises. Et il faut aujourd'hui en France des braises ardentes !". C'est le message que veut laisser Hubert Germain dans ce témoignage inédit, recueilli par Marc Leroy. Le siècle y défile, de l'inacceptable défaite de 1940 pour ce fils d'officier supérieur, à la mort du général de Gaulle - "l'enterrement d'un grand prince médiéval d'occident" - jusqu'aux épreuves vécues par la France aujourd'hui.

10/2020

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Sciences historiques

Arnhem - LA 1st Airborne. Market Garden 1944

Alors que la 6th Airborne Division se pose en France le 6 juin 1944 et se couvre de gloire, l'autre division aéroportée britannique, la 1st Airborne Division, n'a plus vu de combat depuis une action amphibie à Tarante, le 9 septembre 1943, lors de l'invasion de l'Italie. Revenue en Angleterre en décembre 1943, elle est tenue en réserve pendant la bataille de Normandie et reste trois mois dans l'attente, des plans successifs d'emploi étant proposés, puis annulés, tant est rapide l'avance des Alliés. En septembre 1944, cependant, la 1st Airborne joue un rôle prépondérant dans l'opération Market - la composante aéroportée de Market Garden, une tentative alliée audacieuse de contournement de la ligne Siegfried pour atteindre la Ruhr. Ce sera la dernière action de la 1st Airborne Division. Rencontrant plus de résistance que prévu, notamment du II. SS-Panzerkorps, la division se pose trop loin du pont d'Arnhem et combat bravement, mais en vain. Retardée en route, surtout à Nimègue, elle n'arrive aux abords d'Arnhem que bien trop tard. Après neuf jours de combats, durant lesquels elle perd 8 000 hommes autour d'Arnhem, la 1st Airborne est contrainte au repli : les survivants franchissent le Rhin inférieur pour se mettre à l'abri. Pendant ces neuf jours, ils se sont cependant forgé une légende : tout d'abord, lorsque la petite unité du Lieutenant-Colonel John Frost tient jusqu'au bout "un pont trop loin", puis lorsque les défenseurs du périmètre d'Oosterbeek sont soumis à des assauts répétés lorsqu'ils attendaient en vain l'arrivée du XXX Corps.

01/2018

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Droit

Le juge administratif et l'inapplicabilité directe des normes communautaires

Cet ouvrage explique les raisons qui sont à la base du refus d'acceptation automatique de l'application du droit communautaire par les Etats membres de l'UE, en particulier la France. Il convient maintenant de se poser la question de savoir pourquoi le juge administratif accepte la primauté du droit communautaire sur le droit national d'une part, et d'autre part, pourquoi ce même juge s'aligne aux exigences communautaires en théorie ? Le droit communautaire peut-il entrer en conflit avec des normes nationales ? L'arrêt Costa C/Enel, du 15 juillet 1964 de la CJuE, affirme le principe de primauté. En effet, en ce qui concerne le droit originaire, les Etats membres ont reconnu sans aucune difficulté le principe d'applicabilité immédiate. Certains ont mis plus de temps que d'autres. Par exemple, l'Italie a pleinement accepté ce principe en 1973. Les autres Etats sont plus particulièrement réticents concernant les actes communautaires. Les directives et les décisions ont besoin de mesures nationales d'application immédiate. Mais cette compétence n'est qu'une compétence d'exécution et non de réception. Elles sont intégrées dans les différents ordres juridiques nationaux, par le seul effet de leur publication communautaire. Il en est de même pour le droit issu des accords externes des communautés. Il est inséré de fait dans l'ordre juridique national, sans avoir besoin de ratification ou de publication nationale. Il ne veut pas forcément dire que le droit communautaire octroie des droits qu'un juge doit faire respecter. Nous pouvons nous poser la question de savoir si une norme communautaire non transposée peut être invoquée par un particulier en droit interne ?

02/2019

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Critique littéraire

Ecrivains marocains du monde. Volume 2, Canada

Ecrivains marocains du Monde comporte un grand nombre d'entre eux résidant et écrivant en dehors de l'hexagone et du Maroc, en fait, à travers le monde, entre autres en : Allemagne, Angleterre, Belgique, Brésil, Canada, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Guinée, Israël, Italie, Jordanie, océan Indien, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Sénégal, Suisse et Tchécoslovaquie. C'est dire que des Marocains écrivent partout en français, en arabe et même dans la langue du pays d'accueil contribuant ainsi par la variété et la qualité de leurs écrits à redéfinir dans la pensée marocaine l'entité ou la caractéristique nationale qui passe par un élargissement de l'espace géolinguistique. Ce deuxième volume est réservé aux dix-huit écrivains suivants au Canada : Abderrahman El Fouladi, Roger Elmoznino, Raja El Ouadili, Myriame El Yamani, Elhafed Ezzabour, Mustapha Fahmi, Ahmed Ghazali, Latifa Halim, Asmaa Ibnouzahir, Aberrahim Khouibaba, Pierre Lasry, Intissar Louah, Rachida M'Faddel, Soukayna, Bob Oré Abitbol, Serge Ouaknine, Nour Eddine Yahiaoui et Mohammed Zaari Jabiri. Ces écrivains et écrivaines, juifs et musulmans, femmes et hommes, toutes générations confondues, qui écrivent en français, en anglais et en arabe réalisant une variété d'écrits dans différents genres : poésie, récits, romans, nouvelles, dramaturgie et essais. Leur production apparaît comme une manifestation exemplaire et singulière sans cesse renouvelée qui vise à mettre en lumière les enjeux intertextuels qui se tissent entre la littérature et l'histoire de l'immigration, à vivifier le dialogue entre cultures et civilisations dans ce pays qui vise à concilier les réalités, à souder les continents et à enrichir la condition humaine en pratiquant à la fois le partage, la connaissance, la reconnaissance et la fraternité universelle.

07/2019

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Sciences historiques

L'homme nouveau dans l'Europe fasciste (1922-1945). Entre dictature et totalitarisme

Le projet d'invention d'un " homme nouveau " est la marque d'une culture politique commune aux mouvements et régimes fascistes apparus dans l'Europe de l'entre-deux-guerres. Souvent perçue comme l'une des caractéristiques des idéologies totalitaires, cette volonté d'exercer un contrôle absolu sur les individus, de transformer les caractères et les âmes a été négligée par beaucoup d'historiens. Pourtant, l'intention se traduisit par de multiples réalisations structurant le paysage politique - encadrement de la population, invention de méthodes et d'une " pédagogie n nouvelles, usage massif de la propagande - qui ne furent pas seulement destinées à standardiser et " mettre en uniforme " les individus mais à les remodeler, sur le plan physique et moral, à partir de valeurs et d'idéaux. Formation, éducation, rééducation, régénération, renaissance, " rachat des âmes ", palingénésie : la multiplicité des vocables est à l'image de la diversité des projets. Une diversité prenant sa source dans le rapport entre modernité et tradition, dans le poids des cultures nationales, dans la capacité de ces régimes à inscrire leur expérience dans la durée, dans leur marge d'autonomie sur la scène internationale. A travers la conception de l'homme nouveau, son allure, sa posture discrète ou encombrante, le poids respectif des facteurs biologiques et des déterminations culturelles, se lisent la parenté, mais aussi les singularités irréductibles des régimes autoritaires et totalitaires apparentés au fascisme : Italie fasciste, Allemagne national-socialiste, Espagne franquiste, Portugal de l'Estado Novo, Etat français. Le présent ouvrage propose, pour la première fois, la matière d'une réflexion d'histoire comparée sur une ambition politique et sa mise en œuvre, située au cœur même des projets fascistes et totalitaires.

11/2004

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Sociologie

Vilfredo Pareto, génie et visionnaire

C'est en 1916 qu'est paru à Florence l'oeuvre majeure de Vilfredo Pareto, le Traité de sociologie générale. Il n'a été lu, pour autant qu'il l'ait été, qu'après la guerre de 1914-1918. Pareto devait mourir en 1922.Tout se passe comme si cette oeuvre puissante avait été censuré en Europe. Elle fut honorée du bout des lèvres en Italie. En France, le Traité fut publié en 1917-1919 dans la traduction de Pierre Boven revue par l'auteur. Les professeurs de sociologie ne parlent pas de Pareto, ils ne le mentionnent pas dans les bibliographies. On explique cette censure, ce phénomène de résistance, par le fait qu'il était fasciste. On oublie que le fascisme, dans les années 1920, avait droit de cité et qu'il était couvert d'éloges par des hommes d'Etat de pays démocratiques. D'ailleurs quand Mussolini prit le Pouvoir, le Traité était déjà paru, et tout ce que Pareto avait à dire, il l'avait dit. Certaines attitudes vis-à-vis de lui ressemblent plus à des rites de conjuration, des entités sociales qu'il aimait bafouer, ce ne sont que des pratiques propitiatoires. Il est temps de réhabiliter cette pensée qui a vaincu l'oubli, on peut de moins en moins impudemment l'ignorer. "Le génie est l'aptitude de voir des choses invisibles, de remuer les choses intangibles, de peindre les choses qui n'ont pas de traits" (Joseph Joubert). "Lorsqu'un vrai génie apparait dans le monde, vous le reconnaissez à ce signe que tous les sots sont ligués contre lui" (Eric Freron).

02/2019

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Sciences politiques

La culture politique du squadrisme

La particularité du squadrisme est d'être un moment charnière entre l'engagement de l'Italie dans la Première Guerre mondiale et le revirement qui mène le pays vers le fascisme. Il relève donc à la fois de la guerre et de la politique, et montre comment une mentalité issue des tranchées se manifeste après la guerre et trouve appui dans le mouvement fondé à Piazza San Sepolcro en mars 1919. En tant que garde prétorienne du fascisme et milieu à part entière, le phénomène squadriste est un lieu où s'est formée une mentalité caractéristique d'un groupe humain possédant ses propres valeurs et principes, à la croisée de l'engagement combatif et de la lutte politique. Traiter de la culture politique et de la "culture de guerre" des squadristes place d'emblée ce livre dans l'analyse des sensibilités des acteurs de cette période troublée de l'histoire italienne. Prendre la voie de l'histoire des sensibilités et adapter ses principes à une analyse du squadrisme, et plus largement du fascisme, est sans aucun doute un moyen de renouveler les nombreuses questions entourant la genèse des mouvements de droite radicale qui émergeront dans l'Europe de l'immédiat après-guerre. Une approche ethnologique du squadrisme enfin permet d'isoler ses membres et de mettre en lumière ce qui en fait un ensemble de personnes absolument distinct du reste de la population italienne des années 1920. Cette approche souhaite par-là donner une autre vision du squadrisme, en misant avant tout sur ses caractéristiques culturelles, mystiques et symboliques, qui font qu'il porte en lui de nombreuses caractéristiques du fascisme comme culture.

12/2022

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Littérature française

La nuit de San Remo

Janvier 1967, Festival de San Remo. Ce pourrait être une simple idylle entre Dalida, déjà une star, et ce ténébreux à la voix troublante quand il chante « Ciao, amore, ciao ». Sauf qu’on trouve Luigi Tenco mort d'une balle dans la tête, dans sa chambre de l'Hôtel Savoy. Un suicide d'après les enquê-teurs. Mais on n'a jamais retrouvé trace du projectile. Pour-quoi avoir ramené la dépouille de Tenco de la morgue au Savoy où les policiers l'avaient redéposé dans sa chambre et dans son propre sang "comme ils l'avaient trouvé », sur le dos, au pied de son lit ? Dalida a-t-elle assisté à la scène macabre ? Etaient-ils vraiment amants ? Ou les acteurs con-sentants d'une « picture story » orchestrée par la presse ? Pourquoi Dalida quitte-t-elle San Remo dans la nuit, au terme d'un interrogatoire sommaire ? Que craignait-elle ? Comment expliquer son absence aux obsèques de Tenco dont elle avait porté le deuil en France? Et que faisait sur les lieux son ancien mari et impresario, Lucien Morisse qui se suicidera trois ans plus tard, à Paris, avec un Walther PPK, une arme identique à celle de Tenco ? Fallait-il y voir un signe ?Des années plus tard, le narrateur interroge les lieux et les rares témoins de cette tragédie qui le renvoie à l'Italie puritaine des années soixante. Mais surtout à ses propres fan-tômes ? « Qu’est-ce que la gloire ? Sinon l’autre face de la persécution ? »Un roman-vrai. Des destins qui s'entrecroisent. Et Dalida, à contre-jour de sa légende.

02/2012

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Ethnologie et anthropologie

Mort et pleurs rituels. De la lamentation funèbre antique à la plainte de Marie

L'existence humaine obéit à un équilibre fragile, toujours menacé par une crise sans horizon : la mort d'une personne aimée. La perte irréversible ouvre la voie à l'éloignement du monde, au délire du déni, à une fureur destructrice. D'où vient le besoin de refuser la mort dans sa scandaleuse gratuité, d'offrir le repos au défunt grâce à l'élaboration rituelle du deuil ? C'est tout l'enjeu de ce grand classique de l'anthropologie, enfin traduit en français. Ernesto De Martino montre que la lamentation funèbre, adressée aux vivants non moins qu'aux morts, surgit pour transformer la crise du deuil en une discipline culturelle capable de préserver le pathos de l'irruption de la folie. Il retrace l'histoire de cette lamentation de l'antiquité à l'époque chrétienne en partant de ses enquêtes ethnographiques dans le sud de l'Italie. Observant les pleureuses et recueillant les chants funèbres, il revient aux anciennes civilisations agraires de Méditerranée au sein desquelles la complainte funéraire a connu ses manifestations les plus grandioses, avant son déclin progressif, provoqué par le christianisme triomphant. De Martino retrouve chez les paysannes de Lucanie des gestes analogues à ceux des Egyptiennes pleurant leur pharaon défunt ou à ceux des Grecques anciennes réunies autour des héros morts au combat, mettant en lumière la survivance de l'institution des lamentations dans la longue durée. Comme en témoigne, en écho à Aby Warburg, l'Atlas des pleurs rituels qui complète le livre, c'est avec toute la tradition d'histoire, d'archéologie et d'histoire de l'art du XXe siècle que dialogue cette oeuvre anthropologique puissante et originale.

02/2022

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Sports

Le mystère Sindelar. Le footballeur qui défia Hitler

Matthias Sindelar (1903-1939) était, dans les années 1930, considéré comme le meilleur footballeur du monde. Frêle mais vif comme l'éclair, avant-centre réputé pour ses dribbles et ses frappes, "le Mozart du football", né à la frontière tchèque en 1903, fut toujours un véritable Autrichien, amoureux inconditionnel de Vienne. Animateur de la Wunderteam nationale, Sindelar était passionnément dévoué à son club l'Austria. Mais, en 1938, Hitler impose l'Anschluss. Tout doit être unifié. Sindelar, que l'on prétendra juif, refuse de porter le maillot de la nouvelle équipe allemande avec la croix gammée et de faire le salut nazi. Un temps, sa popularité le préservera, lui et sa compagne Camilla - jeune juive italienne -, de l'envoi en camp de concentration. Mais, en 1939, les nazis jugent son attitude comme un défi au führer. Un tragique destin marquera la fin de ce génie du football. Ce récit haletant, restitue l'atmosphère régnant alors dans le pays entre la mise à sac des magasins juifs, les lynchages, ou l'assassinat de Dollfuss. Eugène Saccomano évoque les représentants de la culture autrichienne avant l'exil tels Freud, Alma Mahler, Kokoschka, mais aussi la vie souterraine d'une ville qui se hâte de jouir avant d'être emportée. Avec, en contrepoint, les errances amoureuses de Matthias et Camilla dans Vienne, ou les escapades en Italie et les voyages à Prague, à Berlin, à Paris en 1938 lors de la coupe du Monde du football. L'auteur saisit ainsi le portrait d'une Europe qui, à la veille d'une guerre destructrice, vit ses derniers moments de liberté.

05/2016

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Policiers

Indio

Cananéia, au sud du Brésil. Ici, la lagune dispute son territoire à l'océan Atlantique, serpentant le long d'îles tapissées de mangroves ancestrales. Ici, loin de la frénésie de la capitale, les pêcheurs tentent de subsister. Ici, parfois, on y meurt. Comme Indio Pessoa, retrouvé noyé au large de la baie. Cet homme, venu de São Paulo, avait posé ses valises depuis peu dans la ville. Dans sa chambre d'hôte, on retrouve de mystérieuses notes sur un certain Bacharel, fondateur de cette première cité du Brésil, que l'histoire officielle semble avoir éclipsé... Que venait chercher Indio ici ? C'est ce que va tenter de découvrir un de ses amis qui, vite dépassé par les événements, se rendra compte que le surnom de Cananéia - " Kilomètre zéro " - n'est pas usurpé. Roman noir et d'aventures, Indio est un plaidoyer lumineux pour la liberté ; un récit passionnant sur la reconquête d'une mémoire volée. Cesare Battisti est né en 1954 au sud de Rome. Il fait son apprentissage dans les rues d'un quartier populaire. A 21 ans, durant les " années de plomb ", il rejoint la lutte armée. En 1981, il s'évade de prison et s'exile au Mexique. Il vient par la suite s'installer en France et y publie son premier livre, Les Habits d'ombre (Série noire). Réfugié au Brésil pendant quinze ans, c'est depuis Cananéia, une petite ville littorale, qu'il écrira Indio. Condamné pour homicides, Battisti est arrêté en Bolivie et extradé vers l'Italie en 2019 - il est actuellement emprisonné en Sardaigne, où il continue d'écrire.

05/2020

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Littérature française

Rendez-vous à Parme

RENDEZ-VOUS A PARME. Dans les cartons de livres que lui a légués Léo, un vieil ami avec qui elle partageait la passion du théâtre, la narratrice découvre un exemplaire de La Chartreuse de Parme. Les premières pages la ramènent à l'été de ses quatorze ans, quand un homme de l'âge de son père lui lisait le roman à haute voix sur une plage. A la fin de la saison, il lui avait murmuré : "Quand vous serez plus grande, vous irez à Parme, il faut lire ce roman de Stendhal à Parme." Des années plus tard, elle décide d'obéir à cette affectueuse injonction. Laissant désemparé l'homme qu'elle vient de rencontrer, elle prend seule le train pour l'Italie. Dans la sereine ville de Parme, la ferveur de ses préparatifs s'est évanouie. Mais, lorsqu'elle pénètre dans le théâtre Farnèse, son voyage soudain revêt un autre sens : sur la scène vide, défilent les silhouettes absentes dont les spectacles ont tant compté. Patrice Chéreau, Philippe Clévenot, Vàclav Havel, Tadeusz Kantor, Peter Brook et tant d'autres l'emportent dans une belle sarabande. Plutôt que celles, bien loin, de La Chartreuse de Parme, elle est venue suivre ici les traces d'un passé qui lui est essentiel. Le théâtre dès lors guide sa mémoire, envahit son séjour, l'apaise, et l'entraîne vers le présent. Quand, sur une impulsion, elle demande à son amant parisien de la rejoindre, un autre voyage peut commencer... Rendez-vous à Parme est un roman lumineux sur le désir, une invitation à vivre, comme au théâtre, tous les possibles.

02/2019

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Critique littéraire

Entre femmes. Tome 2, 250 oeuvres lesbiennes résumées et commentées

Après la publication d'Entre femmes en 2015, Paula Dumont a continué de rechercher des livres mettant en scène des lesbiennes. Dans le tome 2 d'Entre femmes, elle publie le résultat de ce travail en résumant et commentant 250 ouvrages édités de 1902 à 2018. Elle a découvert l'ancêtre de la littérature de pensionnat, Clemence Dane, autrice de Régiment de Femmes (1917), ainsi que la traduction française (1936) du drame de Lillian Hellman The Children's Hour. Elle a découvert également des écrivains d'Italie, d'Irlande, d'Ecosse, de Grande-Bretagne, du Canada et des Etats-Unis, qui ont mis en scène des femmes qui aiment les femmes. Enfin, elle s'est ouverte à d'autres cultures avec la romancière franco-camerounaise Léonora Miano, les Japonaises Kyoko Nakajima et Ito Ogawa, la Mauricienne Ananda Devi et l'Iranienne Négar Djavadi. A l'exception de quelques biographies, ces livres ont des femmes pour autrices, même si elles ne sont pas toutes lesbiennes. Les notices de ce dictionnaire de littérature lesbienne peuvent être consultées soit en vue de choisir un titre en toute connaissance de cause, soit pour découvrir une suaire dont on ignorait jusque-là l'existence, soit afin d'étudier de manière approfondie la littérature lesbienne. Sachant combien il est vital de pouvoir s'identifier à des personnages imaginaires pour construire sa personnalité, il est important que les lesbiennes disposent d'ouvrages qui les aideront à prendre conscience de leur orientation et où elles trouveront des héroïnes à qui s'identifier. C'est avec un tel objectif que Paula Dumont contribue à la mémoire lesbienne.

03/2019

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Sports

Le grand essor de l'hydraviation (1913-1934)

Au cours de la première guerre mondiale, une entreprise, la Franco-British Aviation, créée par Louis Schreck, développa la technologie du " petit hydravion à coque et fond plat " qui se révéla être une machine de guerre maniable et rapide. Sur un total de 2 800 hydravions fabriqués en France pendant le conflit, la F.B.A. en produisit 1 325. Déployés pour assurer la défense des navires, des installations portuaires et la lutte anti sous-marine, les Alliés, grâce à cette armada, s'assurèrent la supériorité sur mer qui fut déterminante dans l'issue de la guerre. Outre la France, la F.B.A. fut le fournisseur de la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Italie, le Danemark, les Etats-Unis... et même l'Autriche ! Après la guerre, auréolés du prestige de la Victoire, ces appareils performants furent exportés en Estonie, Finlande, Serbie, Espagne, Suisse, Suède, Pologne, Pérou, Brésil, Canada, Chine... Ces machines " géniales " accumulèrent records de vitesse et d'altitude et entamèrent une reconversion à usage civil... Mais l'aviation d'affaires n'avait pas encore déployé ses ailes, l'aviation sportive et de loisirs ne connut le succès que dans les années cinquante et en 1929-1931 la crise mondiale amena les compagnies de transport civil à se détourner des machines légères rapides " sans capacité utile " pour s'équiper d'hydravions lourds (même lents) capables de transporter simultanément du fret postal et des passagers. Les grands hydravions multi-moteurs révélèrent leur aptitude à tenir sur mer houleuse, aussi dans les années trente " les coléoptères de métal triomphèrent des libellules de toile et bois ". Ce fut ainsi que la F.B.A. replia définitivement ses ailes.

09/2010

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Critique littéraire

TUSCULANES T.II (III-V)

Après l'assassinat de César, les espoirs politiques de Cicéron se font des plus minces et celui-ci se tourne vers la philosophie : retiré dans sa demeure de Tusculum, Cicéron entreprend d'éduquer le peuple romain, d'abord de manière théorique, avec le De Finibus, puis de manière plus pratique avec les Tusculanes. Retiré des affaires publiques, Cicéron se fait l'avocat non plus de la république, mais de la philosophie, et plus précisément des doctrines de l'Académie. Désireux de supplanter l'épicurisme, largement répandu en Italie, Cicéron entend promouvoir l'idéal de l'Académie grâce à un ouvrage de vulgarisation destiné à un public de non-spécialistes. En une série de discours fictifs, voire de conférences, Cicéron dévoile les points forts de la doctrine, et offre un inoubliable portrait du Sage, inaccessible aux chagrins et aux passions, ne craignant ni la mort ni la souffrance, satisfait du bonheur que procure la tranquillité de l'âme. Notre édition rassemble en deux volumes les cinq livres des Tusculanes. L'introduction donne un bref aperçu de l'oeuvre philosophique cicéronienne et replace les Tusculanes dans cet ensemble. Les échos avec le De Finibus, oeuvre jumelle des Tusculanes, sont finement analysés. Les sources, particulièrement nombreuses et variées dans cet ouvrage qui entend rallier le néophyte à une pensée parfois austère, font l'objet d'une étude approfondie. Chacun des cinq livres est précédé d'un argument analytique fournissant un plan de l'argumentation. Des notes éclairent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Chaque volume est enrichi d'un Index des noms propres.

01/1968

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Actualité et médias

Les sentinelles. Chroniques de la fraternité à Vintimille

Depuis 2015, Vintimille, bourgade italienne à la lisière de la French riviera, s'est muée en un lieu de transit pour des dizaines de milliers d'exilés. Face à l'inaction et au mépris des Etats européens, de nombreux citoyens, se sont organisés pour les aider. L'ouvrage retrace les actions de ces Justes pendant ces cinq dernières années. Vintimille, ville-frontière au Nord-Ouest de l'Italie, supermarché officiel des Azuréens en quête de cigarettes à prix cassé ou de focaccia bien huilée, s'illustre pour une toute autre spécialité : le transit de migrants. Fuyant l'horreur des zones de conflits ou la brutalité des dictatures, ce sont de jeunes hommes, mais aussi des femmes, des enfants en bas âge, qui ont embarqué, pour une grosse poignée de dollars. Direction l'Europe, où les attendent contrôles quotidiens dans les trains à destination de la France, passeurs illégaux chèrement monnayés, ou périlleuses marches en montagne pour tenter de rejoindre clandestinement la France. Partant d'un stade embryonnaire en 2015, s'est développé à Vintimille un tissu solidaire transfrontalie, mêlant collectifs anarchistes et associations diocésaines, boulanger retraité et princesse locale, associatifs médiatisés et parfaits anonymes. Se faufilant entre arrêtés municipaux et préfectoraux, dénonçant l'illégalité de pratiques policières, collectant vêtements et nourriture pour les réfugiés, manifestant à leurs côtés, ces Justes ont aussi parfois dû se défendre face aux Etats devant les tribunaux. Donnant un temps qu'on ne compte plus, courant des risques qu'on ne prend plus, hébergeant ces pauvres dont on ne veut plus, c'est tout un pan de l'histoire de la solidarité que ces indociles écrivent depuis cinq ans.

06/2020

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Généralités

Le différend entre César et le Sénat (59-49 av JC). L'art, le patrimoine national, et l'Etat

" Quand César revint d'Espagne, en 60, avec le dessein de briguer le consulat, Pompée et Crassus étaient les deux principaux personnages de Rome. Ils possédaient l'un et l'autre d'immenses richesses ; leur clientèle était très nombreuse, et beaucoup de villes, en Italie et au dehors, les reconnaissaient pour patrons. Ils avaient exercé de grands commandements, et leur gloire militaire, sans être égale, attirait sur eux tous les regards. La majorité du sénat, il est vrai, leur était hostile ; mais cette hostilité même leur assurait l'appui des chevaliers que les fautes de Caton et de ses amis avaient récemment détachés du parti sénatorial ; les soldats qui avaient servi sous leurs ordres leur étaient dévoués ; et la plèbe à Rome s'inclinait toujours devant ceux dont elle sentait la force. Comme les comices électoraux dépendaient d'eux, César avait besoin de leur protection pour arriver au consulat. Il ne faut pas croire, en effet, qu'il eût déjà la puissance que quelques historiens lui ont attribuée ; les contemporains étaient loin de le placer au même niveau que Crassus et Pompée. On vantait sa noble naissance, sa générosité, son éloquence ; on le savait ambitieux, hardi, peu scrupuleux dans le choix des moyens peu soucieux de la légalité, capable de tout oser et de tout entreprendre ; on lui soupçonnait les qualités d'un chef de parti ; on craignait qu'il ne se portât l'héritier des Gracques. Mais les talents militaires et politiques qui ont fait de lui un grand général et un grand homme d'Etat n'avaient pas encore eu l'occasion de se montrer. . ".

11/2022

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Littérature française

Yvette Z'Graggen

Il y a dix ans disparaissait Yvette Z'Graggen, écrivaine amoureuse de la vie autant que des mots. Elle nous laisse une oeuvre riche et inspirante. De 1920 à 2012, Yvette Z'Graggen a promené son regard plein d'intelligence et d'empathie sur le monde. La grande dame de la littérature suisse, et pas seulement romande, a écrit plus de vingt livres, romans, récits, nouvelles : elle nous a surtout laissé en héritage une manière d'appréhender les événements avec son esprit curieux et tolérant. Il est certes difficile de résumer cette traversée du siècle en quelques pages. Ce livre voudrait la présenter à ceux qui n'ont pas eu la chance de la rencontrer et reparler d'elle à ceux qui la fêtaient dans les allées du Salon du livre de Genève et qui ne l'ont pas oubliée. L'écriture qui a accompagné chaque étape de sa vie, ses thèmes de prédilection, la place des femmes, le sens des origines, l'éveil d'une conscience politique vis-à-vis de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Et aussi son rejet des conventions, son gou^t pour l'Italie, son sens aigu du romanesque. Il faut lire et relire cette grande amoureuse de la vie, farouchement libre ! La collection Presto remet dans la lumière des personnages ou des thèmes suisses, illustres ou méconnus. Son ambition ? Offrir la synthèse la plus efficace possible (d'où le nom de la collection) sur les sujets les plus divers, mais en visant le public le plus large possible. Tous les titres ne compteront que 64 pages, avec les illustrations.

12/2022

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Immigration

Revue européenne des migrations internationales Volume 36 N° 2 & 3/2020 : L'accueil hors des grandes villes

Ce dossier de la Revue Européenne des Migrations Internationales est consacré à l'accueil des exilé·e·s hors des grandes villes et métropoles, dans les "petits milieux de l'immigration". Ces "petits milieux" sont des lieux dont la population générale est de petite taille, voire de très petite taille au regard des métropoles les plus proches. Les minorités ethniques et populations issues de l'immigration y sont peu nombreuses, tout comme les structures associatives d'accueil ainsi que les possibilités d'emploi. Ce dossier propose, à travers des recherches d'horizons disciplinaires variés - sociologie, science politique, anthropologie, et géographie, des travaux empiriques décrivant les politiques de dispersion des exilé·e·s et leurs effets sur les nouveaux territoires d'accueil ainsi que pour les personnes exilées elles-mêmes. Ce prisme permet d'interroger les conditions politiques dans lesquelles se mettent en place ces dispositifs de dispersion en France, mais également en Italie, au Royaume-Uni et au Canada. Il permet aussi d'étudier les modes d'action publique notamment mis en oeuvre par les élus locaux et les bailleurs sociaux afin de redynamiser ces territoires, et de mieux saisir les formes de travail social et de militantisme qui se côtoient pour accompagner les exilé·e·s. Ce prisme permet enfin de rendre compte des effets de la dispersion sur les parcours migratoires des exilé·e·s. Ainsi, ce dossier analyse comment les politiques de répartition articulent des processus de mise à l'abri et de contrôle toujours croissant avec des politiques de redynamisation de territoires confrontés à des enjeux démographiques et économiques majeurs.

02/2021

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Empire

Ambrussum, oppidum gaulois et relais routier romain

Situé sur la commune de Villetelle (Hérault), entre les Cévennes et la Méditerranée, Ambrussum constitue un site majeur pour la recherche archéologique, illustrant parfaitement le processus de romanisation de la région, après la conquête du sud de la Gaule. Au IVe s. av notre ère, le peuple celte des Volques Arécomiques avait édifié, sur la colline, un habitat fortifié (oppidum) protégé par un puissant rempart, en partie conservé de nos jours. L'arrivée du conquérant romain métamorphosa les lieux. L'architecture des habitations évolua, influencée par la domus romaine, et l'oppidum fut doté à la fin du Ier s. avant notre ère, d'un centre public ainsi que d'une élégante voie pavée que le visiteur peut toujours emprunter sur 200 m. A la même époque, le pouvoir romain installa, en bordure du Vidourle, sur un tronçon de la Via Domitia, un relais routier destiné aux usagers de cette voie reliant l'Italie à l'Espagne. Une agglomération spéciale où se concentrent toutes les commodités pour les voyageurs : trois auberges, un bâtiment officiel de la poste impériale, une forge, des thermes, ainsi qu'une habitation et un lieu de culte. Pour assurer le franchissement de l'indomptable fleuve Vidourle, un ouvrage monumental de près de 175 m de longueur fut construit : sa dernière arche, dressée fièrement au milieu des eaux, témoigne de la splendeur passée de l'édifice. Avec passion, l'auteur nous entraine dans un paysage de garrigue, à la découverte de ces vestiges gallo-romains et de leur histoire, et présente, de manière inédite, grâce à plus de 200 illustrations, les plus belles découvertes mobilières du site.

09/2021

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Littérature étrangère

L'Homme qui voulut être Peròn

Que se passerait-il si l'on découvrait que le célèbre dictateur argentin, Juan Peron, est né en Sardaigne ? Que, avant de devenir Peron, il a été un immigré, originaire du village de Mamoiada, arrivé en Argentine en 1909 et mystérieusement disparu à l'aube de la Grande Guerre ? Pour absurde que paraisse cette hypothèse, le roman de Giovanni Maria Bellu nous la fait accepter progressivement : mieux, il nous entraîne peu à peu clans l'obsession de son narrateur. Journaliste clans un grand quotidien de gauche, celui-ci revient en Sardaigne à la mort de son père - le Vieux, ancien avocat, ancien fasciste doté d'un humour féroce. Et le fils s'interroge toujours sur ce grand fantôme dont il ne parvient pas à faire le deuil. Mais voici que, sous la forme d'un livre étrange, un autre fantôme lui saute au visage : celui d'un certain Giovanni Piras, dont la légende locale dit qu'il aurait été substitué à Juan Peron, dans des circonstances rocambolesques. D'abord méfiant, le narrateur, qui se découvre peu à peu de multiples ressemblances avec le jeune émigré sarde, se lance dans une enquête où les limites entre vie privée et professionnalisme finissent par s'estomper, de même que s'estompent, dans ce livre, les limites entre fiction et réalité... Plongée dans l'histoire des émigrés oubliés, réflexion sur les relations conflictuelles que l'Italie d'aujourd'hui entretient avec son passé refoulé - y compris celui, plus récent, des années 1970 -, ce roman " pirandellien", où la farce côtoie la tragédie, nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, jusqu'à l'ultime rebondissement.

05/2010