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Histoire du protestantisme

Revue d'Histoire du Protestantisme N° 3/2023 : Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900)

SOMMAIRE - Articles - Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900) - P. HARISMENDY, "Le gouvernement des Eglises dans l'Europe protestante au XIXe siècle : un moyen efficace d'arbitrer les dilemmes ? " - Le monopole réagencé des Eglises-Peuple - E. SIDENVALL, "Un luthéranisme en transition : Suède, 1840-1900" ; P. MARKKOLA, "Le luthéranisme en Finlande : entre religion d'Etat et Eglise du Peuple" ; S. BARAL, "Devenir italienne : l'Eglise évangélique vaudoise de la Restauration à la Belle Epoque" - Acteurs et dramaturgie de la scène ecclésiologique - M. FRIEDRICH, "Power, Institutions and Factions in German Protestantism" ; B. REYMOND, "Déchirures ecclésiastiques dans le Canton de Vaud au XIXe siècle" ; T. -E. KRIJGER, "The Reformation that Failed to Occur : Liberal Protestantism as an Organised Movement in the Netherlands (c. 1860 - c. 1920)" - Libertés religieuses et incidences organisationnelles - K. E. LARSEN, "Freedom of Religion but with Exceptions. Opportunities and Difficulties for non-Lutherans in Denmark, 1840-1900" ; S. SCHOLL, "Sortir du calvinisme d'Etat au XIXe siècle : les clivages genevois" ; G. LLOYD, "Forces et faiblesses du protestantisme gallois (1840-1900)" ; H. LANUSSE-CAZALE, "Le contrôle de la chaire par les institutions représentatives dans les Eglises protestantes du Sud aquitain (vers 1840 - vers 1905)" - Par où se réajustent les normes - J. BECKER, "Hiérarchie et obéissance dans les missions protestantes allemandes au XIXe siècle : le cas de la Mission de Bâle en Inde (1830-1870)" ; C. GROSSE, "Une polémique en sourdine : l'introduction d'une liturgie funèbre dans les Eglises réformées francophones au XIXe siècle" ; P. -Y. KIRSCHLEGER, "Les évangéliques de Provence et Bas-Languedoc, pionniers de la réorganisation synodale en France (1879-1896)" ; M. MAZET, "Les débats dans les synodes réformés particuliers des 17e, 18e et 19e circonscriptions (Basse Ardèche, Haute Ardèche - Haute Loire et Drôme) entre 1879 et 1905" - Assemblée Générale - I. SABATIER, "Rapport moral annuel pour l'année 2022" - Comptes rendus.

07/2023

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Sociologie

Revue francaise de sociologie T62-1. Varia

Comment se manifeste la confiance en entreprise ? A partir d'une enquête auprès des sites français et allemand d'une multinationale de l'aéronautique, Bénédicte Zimmermann montre qu'une confiance agie, qui se manifeste dans les interactions, coexiste dans l'entreprise allemande avec une confiance latente, qui se déploie de manière plus institutionnelle, alors que seul le premier type de confiance s'exprime dans l'entreprise française. Carole Sigman analyse comment les olympiades, mode de recrutement des étudiants développé par les universités russes pour contourner les réformes des autorités fédérales, affectent aujourd'hui l'ensemble du fonctionnement du champ universitaire du pays. Ces pratiques recomposent les enjeux de la compétition entre universités mais aussi le fonctionnement du pouvoir politique en Russie depuis une quinzaine d'années. Quelles catégories sociologiques pour étudier l'évolution de la mobilité sociale ? A partir des données françaises de l' "Enquête emploi en continu" , Cyril Jayet développe une approche centrée sur les microclasses. Il montre que si la reproduction micro apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante qu'au niveau macro. L'approche en microclasses permet d'identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. La domesticité, un salariat sans droit ? A partir d'une enquête conduite auprès de personnes fortuné·es ayant recours à du personnel de maison, Alizée Delpierre montre que, dans cette forme de domesticité, employeur·es et employé·es s'arrangent avec le droit pour établir elles et eux-mêmes les rapports de travail : le droit n'est pas absent de leurs relations, mais ses usages sont à leur entière discrétion, laissant une place réduite aux cadres légaux du travail et à sa régulation extérieure.

09/2021

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Afrique sub-saharienne

Ménélik II l'unificateur. Soleil de l'Ethiopie

Ménélik II est né au Choa en Ethiopie en 1842, et mort à Addis-Abeba en 1913. Interné à Gondai par l´empereur Theodoros qui l´oblige à épouser sa fille Bafana, il parvient à s´échapper et retourne au Choa, où il se fait reconnaître roi sous le nom de Ménélik II (1866) mais doit à la suite d´échecs renoncer à lutter contre l´empereur Theodoros et étend ses Etats en prenant le pays de Gallas, le Kaffa, le Harrar égyptien (1887). Battu par Johanides successeur de Theodoros, il traite avec lui après la mort de ce dernier (1889) et se proclame empereur d´Ethiopie. Il négocie avec l´Italie maîtresse de l´Erythrée le traité d´Ucciali (1889), mais il est très irrité lorsqu´il apprend que le gouvernement italien interprète l´article 17 de ce traité comme impliquant un protectorat. Il demande en vain l´annulation de cet article et rembourse en 1893 un emprunte fait à l´Italie. La situation se tend et la guerre éclate en 1895. Après quelques succès, les Italiens sont battus à Amba Alaghi (décembre 1895) et subissent à Adoua (mars 1896) un irréparable désastre. Le traité de paix d´Addis-Abeba le 26 octobre 1896 abolit le traité d´Ucciali et reconnaît l´indépendance absolue de l´Ethiopie. Politique habile et d´une rare intelligence, Ménélik II s´est attaché à développer les infrastructures d´un Etat moderne, à opérer des réformes administratives, économiques, à créer des routes et à organiser une puissante armée. Défenseur de la foi, il est le père de l´Ethiopie moderne et l´un de ses plus grands rois des rois. En voici l´épopée magnifique retracée avec jubilation par un historien reconnu du monde orthodoxe.

09/2021

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Economie (essai)

L'ingénieur du revenu universel. Voyage d'une idée pour votre temps

C'est au voyage inattendu d'une idée humble qu'invite Marc de Basquiat, expert français du revenu universel. Dans une enquête qui l'a mené de Bordeaux à Bruxelles, de Soweto au Vatican, de Nixon à Hamon, d'Einstein à Piketty, des promoteurs les plus utopiques aux opposants les plus farouches, il décrypte pourquoi une idée simple (distribuer à tous le même socle de revenu chaque mois) s'est transformée en une véritable épopée mondiale. Depuis le milieu des années 2000, Marc de Basquiat mène une bataille continue auprès des administrations et des élus pour défendre ce qui est pour lui un véritable projet de société : le revenu universel. Alors que sa formation d'ingénieur ne le destinait aucunement à s'intéresser au sujet, ses valeurs humaines les plus profondes l'ont progressivement transformé en premier promoteur de cette révolution au bénéfice de l'ensemble des citoyens. Si le Sénat et l'Assemblée nationale - parmi d'autres - ont organisé de grands débats sur le revenu universel, Marc de Basquiat humanise et élargit résolument l'analyse. Il en synthétise les fondements théoriques et historiques, dénonce les erreurs conceptuelles qui minent l'efficacité et l'équité de nos systèmes sociaux et fiscaux, et révèle les logiques d'opposition des idéologues et des corps constitués craignant de voir minimisé leur rôle. Poussant toujours plus loin son exploration, le chercheur montre aussi les nombreuses opportunités que l'adoption des principes du revenu universel offrirait autour de six enjeux majeurs : l'insertion professionnelle, l'autonomie des jeunes, le financement des retraites, l'accès au logement, la fiscalité du patrimoine et l'équité de l'économie. Par son approche aussi pédagogique qu'inspirante, Marc de Basquiat transforme ainsi la belle idée floue et flottante du revenu universel en un programme de solides réformes économiques, fiscales et sociales, pour une société plus équitable, simple et harmonieuse.

10/2021

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Finances publiques

Le droit fiscal italien de crise

La crise financière de 2008 a déstabilisé l'économie italienne et creusé le déficit public. Sous la pression de l'Union européenne et de l'urgence économique, l'Italie a été contrainte d'augmenter la pression fiscale. L'insertion du principe d'équilibre budgétaire dans la Constitution, en 2012, a contribué à légitimer la nouvelle orientation de la politique fiscale. Le système fiscal italien est ainsi confronté à des réformes qui, sans être fondamentalement importantes, s'inscrivent dans le cadre d'un droit d'exception. Le droit fiscal de crise est en effet exceptionnel tant par son contenu (lorsque le législateur aménage des régimes spéciaux) que par sa forme (lorsque les normes adoptées sont l'oeuvre du législateur délégué). Or, le système fiscal fonctionne comme un organisme vivant, à la fois résistant aux changements et évolutif. Cet équilibre entre les contraires, essentiel à sa survie, est maintenu par la Cour constitutionnelle, qui tente de préserver la cohérence du système fiscal sans sacrifier l'intérêt financier de l'Etat. L'ouvrage propose une double analyse des conséquences de la crise sur le système fiscal. Il s'agit en premier lieu de l'analyse interne d'un système vivant, fonctionnant selon les modèles tirés de la théorie générale des systèmes. Il ressort de cet examen que l'évolution du droit ne dépend pas exclusivement de la volonté du législateur mais aussi de la capacité d'une nouvelle norme à s'insérer dans un système unifié et cohérent. En second lieu, l'analyse porte sur la jurisprudence de la Cour constitutionnelle. Impuissante à arrêter l'évolution inéluctable du système fiscal, la Cour veille néanmoins à lui garder son identité et, au-delà, à garder l'identité de l'Etat social italien.

10/2021

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Sciences politiques

Contre la précarité. L'anticapitalisme du XXIe siècle

Peut-on encore être anticapitaliste au XXIe siècle ? Depuis la débâcle financière de 2008, on a beaucoup parlé de la crise, voire de la fin du capitalisme mais, en fait, celui-ci sort toujours renforcé des catastrophes qu'il fabrique. Il survivra donc aux protestations contre les inégalités qui, en réalité, renforcent sa légitimité en réclamant seulement une meilleure inclusion dans le système sans en contester la logique : la compétition mondiale effrénée pour le profit. Cette dernière engendre une précarité multiforme qui affecte toutes les catégories sociales : peur des fins de mois difficiles, stress induit par les pressions subies au travail, insécurité de l'emploi, dégradation des services de santé, etc. En réactualisant la tradition de la théorie critique, l'auteure démontre que le combat contre ce "capitalisme de précarité" doit s'attaquer à sa logique même, et sans attendre son utopique effondrement final. Elle dessine une stratégie pour mobiliser la multitude précaire derrière un projet politique qui, à coups de réformes progressives éradiquant la course folle au profit, nous engagerait sur la voie d'une transformation sociale radicale. Professeure de Science politique et sociale, Albena Azmanova a enseigné à Sciences Po et à la New School For Social Research à New York, avant de rejoindre l'Université du Kent. Prix 2021 de l'American Political Science Association "pour un livre exceptionnel qui démontre comment l'expertise universitaire peut utilement servir la lutte pour un monde meilleur" Prix 2022 du meilleur livre d'économie politique internationale de l'International Studies Association Prix Susan Strange du meilleur livre (2022) de la British Political Science Association Mention honorable Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Baptiste Mylondo en collaboration avec Jacques Généreux

10/2023

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Histoire internationale

Entre soi. L'élite du pouvoir dans la Chine contemporaine

Les voyageurs comme les familiers de la Chine découvrent tous, à un moment ou à un autre, l'importance de l'art des relations, ces codes de conduite spécifiques appelés guanxi. Les réformes de Deng Xiaoping - résumées par son slogan " Enrichissez-vous ! " - ont conduit les Chinois en quête de prospérité et désireux de s'affranchir du pouvoir à s'enrichir de et par les guanxi. Aussi présentes soient-elles dans la vie quotidienne, ces habitudes ne laissent pas d'interpeller puisque, sous une forme dévoyée, elles provoquent un glissement des codes éthiques anciens vers des pratiques de corruption généralisées. Inscrites dans la tradition, comment se développent-elles dans un contexte de modernisation aussi intense ? À quelles formes de pouvoir donnent-elles lieu parmi des élites nourries de rhétorique égalitaire ? Présentant une large synthèse des meilleurs travaux existant sur les guanxi dans la sphère sociale ainsi qu'une enquête sans précédent sur leur influence dans le fonctionnement du régime depuis vingt-cinq ans, ce livre propose des perspectives inattendues. Il ne s'agit ni d'un retour à une tradition confucéenne immanente ni d'une situation inédite, car les guanxi ont joué un rôle considérable dès la période maoïste. Loin d'opposer vertu privée et corruption publique, ils offrent un miroir où société et politique réfléchissent leur image en vis-à-vis. À maints égards, ils ont permis la modernisation du régime en conciliant la continuité du parti et la professionnalisation des élites. Leurs effets sont donc ambigus, car ils perpétuent le régime en renouvelant ses dirigeants. Dans un espace politique qui entend faire de la méritocratie et de la technocratie la source d'une nouvelle légitimité socialiste, les guanxi alimentent aussi des formes de contestation recourant à la légalité et au droit. Ces nouveaux usages peuvent, à terme, engendrer des évolutions politiques importantes.

04/2004

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Monographies

Edmond Bille. Peintre-verrier

Il s'agit du dernier volet de la trilogie " Edmond Bille " voulue par l'Association du même nom, après sa biographie (en 2008) et le catalogue de l'oeuvre gravé et illustré (Edmond Bille. Estampes et affiches, Infolio, 2013). Ce projet se justifie par l'importance reconnue de l'artiste sierrois dans le domaine du vitrail en Suisse romande dès le milieu des années vingt jusqu'à la fin des années cinquante. Sur plus de trois décennies, Bille crée quelque cent cinquante vitraux que se partagent à part égale (huit temples ou églises par confession) tant les représentants de l'Eglise réformée que ceux de l'Eglise catholique, dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne pour les premiers et le Valais pour les seconds. Ses interventions les plus spectaculaires sont visibles à la cathédrale de Lausanne, à l'Hôtel de Ville de Martigny et à la Royale Abbaye de Saint-Maurice. Edmond Bille (1878-1959) ne limite pas son activité au seul espace religieux, mais réalise également des vitraux profanes, qu'il destine aussi bien à des privés qu'à des collectivités. Son aisance à maîtriser des scènes avec de nombreux personnages lui permet de créer des compositions inspirées aussi bien d'épisodes tirés de la Bible que des pages héroïques de l'histoire de son pays. La confection d'un vitrail suppose une étroite collaboration entre l'artiste qui conçoit et l'artisan qui réalise. Bille, après avoir expérimenté les rudiments de cette technique séculaire dans son propre atelier, s'est associé à un maître-verrier de renom, le Lucernois Edouard Renggli, avec qui il signe ses plus importantes réalisations. Ce catalogue raisonné des vitraux est enrichi de nombreuses esquisses qui permettent de mieux saisir la genèse des images définitives.

10/2022

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Littérature scandinave

Fille d'octobre. Roman

Entre 2013 et 2017, Linda Boström Knausgård effectue plusieurs séjours en hôpital psychiatrique au cours desquels elle subit des électrochocs. Alors, pour raconter, elle doit désormais combattre l'amnésie - l'un des effets indésirables de ce traitement. Comment écrire sans souvenirs ? Par à-coups, semble nous répondre la narratrice, grâce à ces flashs qui la foudroient comme les décharges électriques qu'elle subit. Il y a les promenades, les soignants, les patients, certaines amitiés qui se créent malgré l'absurdité des règles qui régissent " l'usine " . Et puis sa propre histoire qui remonte à la vue d'un objet, les épisodes de l'enfance et de l'adolescence, les voyages en Egypte ainsi qu'en Toscane, les premières amours. Les tentatives de suicide. Le puzzle se reconstruit, rythmé par les dépressions, pour reformer le parcours tourmenté d'une jeune romancière, mère de quatre enfants et longtemps mariée à un auteur mondialement connu. Fille d'octobre est un réquisitoire contre les dérives de la psychiatrie moderne, mais également une émouvante réflexion sur l'écriture et la parentalité. Si Linda perd la mémoire, elle n'a qu'à inventer lui rétorque son médecin : "C'est bien ce que font les écrivains, non ? " . Incapable de se maîtriser, elle se jette sur lui et le frappe sans pouvoir s'arrêter. Car à la souffrance de la patiente, s'ajoute celle de l'artiste craignant de ne plus pouvoir bâtir. A la peine d'être éloignée de ses enfants, s'agrège la peur de mourir seule. Et pourtant, malgré la cruauté du traitement, c'est la vie qui finit par l'emporter. Linda Boström Knausgård confirme avec ce nouveau livre qu'elle fait aujourd'hui partie des plus grandes voix de la littérature nordique. Un bouleversant récit d'espoir. Traduit du suédois par Terje Sinding.

10/2022

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 10 (1860-1863)

Alors que Berlioz entame en 1860 ses dernières années de collaboration au Journal des débats, le monde musical est en émoi avec l'arrivée de Wagner, venu conquérir Paris. Hermétique à la "musique de l'avenir", Berlioz préférera confier à son ami d'Ortigue le compte rendu de Tannhäuser, représenté à l'Opéra en 1861. Malgré cette création et quelques autres, comme celles de Pierre de Médicis de Joseph Poniatowski, La Statue de Reyer ou La Reine de Saba de Gounod, le répertoire de l'Opéra est d'une désespérante monotonie. Cependant, la reprise d'Alceste, avec la bouleversante Pauline Viardot dans le rôle-titre, stimule Berlioz, qui consacre aux oeuvres inspirées par l'Alceste d'Euripide six articles pour mieux souligner le génie dramatique de Gluck. Très actifs au contraire, le Théâtre-Lyrique et l'Opéra-Comique montent une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels nombre de créations, et la représentation de Fidelio en français dont Berlioz rend compte avec ferveur. Les concerts continuent à un rythme effréné, et Berlioz ne sait plus quels éloges trouver pour tous ces virtuoses solistes, chambristes, et ces orchestres qui, comme dans les concerts populaires de Pasdeloup au Cirque Napoléon, améliorent le goût du public. Même s'il obtient un vif succès à Bade avec Béatrice et Bénédict dans lequel Anne Charton-Demeur l'enchante, Berlioz est épuisé par sa santé qui se dégrade, démoralisé par la méfiance qu'inspirent Les Troyens pour être joués, et tout à fait lassé de son métier de critique. L'occasion de démissionner se présente enfin et le 8 octobre 1863, il signe son dernier article du Journal des débats, sur Les Pêcheurs de perles de Bizet. Un monde se referme, un autre s'ouvre…

09/2020

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Critique littéraire

Les métiers des bibliothèques

Alors que les plus pessimistes prophétisent encore la fin du métier de bibliothécaire, en réduisant son périmètre à la seule conservation du livre imprimé, l'actualité politique démontre chaque jour qu'il est plus que jamais nécessaire d'aider les citoyens à développer un regard critique sur l'information qui les entoure et parfois les submerge. Dans un contexte marqué par le nouvel écosystème numérique qui s'est mis en place au début des années 2000, les bibliothèques ont un rôle majeur à jouer. Travailler en bibliothèque aujourd'hui, cela signifie apprendre à maîtriser cet écosystème et co-construire des services informationnels avec les usagers dans un paysage en constante mutation. Si le modèle traditionnel de la bibliothèque est largement remis en question, les mutations à l'oeuvre invitent les professionnels à réaffirmer l'importance et la plasticité de leurs métiers, désormais pluriels. Cette pluralité s'organise autour d'un coeur de métier que cet ouvrage s'attache à dessiner. Il invite à revisiter les fondamentaux de la profession et des professions voisines, notamment celles d'archiviste ou de documentaliste, à refonder l'expertise, à réformer les cadres de formation et d'exercice et, aussi, à faire évoluer les représentations, aussi bien internes qu'externes, de ces métiers. Seize contributeurs venant de la lecture publique, de l'enseignement supérieur et de la recherche tentent ici de donner une suite à l'ouvrage Bibliothécaire, quel métier ? paru en 2004. Pas plus que leurs prédécesseurs, ils ne fournissent de réponses fermées ou définitives. Mais ils s'efforcent de mettre leur expérience professionnelle et leur expertise à tracer des éléments de bilan et de prospective sur les rapports que les personnels de bibliothèque entretiennent avec les savoirs, les collections, les services, les usagers, le numérique, l'évaluation, le politique, le territoire, l'innovation, notamment.

05/2017

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Sciences politiques

La trahison des invisibles. Emmanuel Macron contre l'Etat profond

Ce livre montre que les technocrates dirigent réellement le pays. Le Président a entamé un bras de fer avec eux, comme le montre la suppression de l'ENA. Qui sont ces grands Commis de l'Etat ? Comment travaillent-ils à centraliser toujours plus le pays ? L'élection présidentielle est la clé de voûte de notre régime politique. Les Français croient que par le choix du Président de la République, ils décident de leur avenir. Ils se trompent. Le pays est dirigé depuis longtemps par une coterie de permanents du régime, invisibles du grand public que l'on désigne sous le nom de technocrates. A partir d'une solide base documentaire, André Touboul et Thierry Merle proposent une analyse sociologique, historique et politique du fonctionnement des élites au sein de notre société. Ils décryptent la mécanique de ces communautés d'intérêts dont l'influence, aussi discrète qu'illégitime, car non élue, ne cesse de croître. Qui sont ces grands Commis de l'Etat ? Comment travaillent-ils à centraliser toujours plus le pays ? A bloquer les réformes ? A influencer l'exécutif à leur profit ? Comment ont-ils manoeuvré pour déposséder le Président de la République de son pouvoir et de ses qualités novatrices, tout en le laissant s'exposer aux critiques ? L'étude tente de répondre à ces questions et évalue les chances du Président d'échapper à leur tutelle. La " trahison des invisibles " plonge le lecteur dans les coulisses du pouvoir véritable, là où les privilèges sont la norme, un état de fait rendu insupportable par les carences de la haute Administration révélées par la crise de la covid-19. L'ouvrage met en lumière le choix crucial que va devoir effectuer le Président entre les intérêts de l'élite d'Etat ou ceux du peuple français.

10/2021

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Littérature française (poches)

La nuit de Mougins

Un soir d'été, Olivier, le narrateur, et sa femme Denise sont installés sur la terrasse de leur maison à Mougins, en compagnie de quelques intimes, Robert, Georges et surtout Védrennes, un comédien. Celui-ci raconte dans quelles circonstances il vient d'être amené à assister à l'agonie de son père dont il était séparé depuis plusieurs années et qu'il a retrouvé, seul, à l'hôpital de Strasbourg. Un trou se creuse aussitôt dans la nuit chaude, révélant une première perspective : le récit de ces trois jours passés au chevet du mourant, avec qui Védrennes est tenté de s'identifier, confronté tour à tour aux souvenirs de son enfance heureuse, puis au présent qu'il est en train de vivre : une rencontre avec un jeune garçon, surnommé Arken, aussi fuyant et mystérieux que cette Candie, découverte et aimée, au hasard d'une excursion sur les bords du Rhin. Mais après avoir ouvert ces brèches successives dans le temps, l'auteur nous ramène à la surface : la nuit de Mougins, séparée de toutes les autres nuits du monde, évoluant avec une majestueuse sérénité vers son terme, nourrie du chant des cigales et du parfum des fleurs, et peuplée d'ombres attentives qui sont devenues, elles aussi, des souvenirs. A plusieurs reprises ainsi, Roger Vrigny réussit à opérer, grâce à de savantes métamorphoses de plans, une sorte de trajet entre la vie et la mort. Petit à petit, nous entrons dans un univers sans retour possible. Nous sommes pris. Nous sommes doucement, douloureusement envoûtés. Il y a dans ce roman très plein, malgré la fluidité de l'écriture, une maîtrise poétique rappelant parfois Gérard de Nerval. Le volume refermé, peut commencer le véritable itinéraire mental auquel a voulu nous convier l'auteur : celui d'un homme qui a peut-être inventé sa vie pour en mieux connaître la réalité désespérée.

04/1974

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Sociologie

Immigration : sortir du chaos

Depuis 40 ans, la France accueille chaque année des milliers de migrants, au titre du travail, du droit d'asile ou de l'immigration familiale, et ce sans toujours proposer le minimum nécessaire à leur intégration : un emploi et un logement. Les élites françaises et les milieux privilégiés encouragent cette ouverture au nom de la libre circulation et des droits de l'homme. N'est-il pas acquis, une fois pour toutes, que l'immigration est un facteur de modernité, de diversité culturelle ? Or, dans le même temps, la " France d'en-haut " se voit préservée dans sa quiétude du fait de la ghettoïsation des migrants et de leurs descendants. Les bons sentiments, oui ; la promiscuité, non... Le résultat est là : 630 cités sont aujourd'hui " sensibles " (elles étaient une centaine en 1990). Ce principe d'" ouverture excluante " installe peu à peu une sorte d'apartheid français, un climat de déchirement, dont les événements de l'automne 2005 n'ont été que les prémices. L'immigration qui aurait dû être " une chance pour la France " se referme sur elle comme un piège... Dans le même temps, une partie de la jeunesse des pays pauvres, poussée par la détresse, trompée par des filières criminelles, s'abandonne à l'illusion de l'émigration à tout prix. Comment sortir de ce chaos ? Comment réconcilier la France avec son immigration ? Ce livre repose sur la conviction que la fatalité n'existe pas. A condition d'affronter enfin les questions qui fâchent : existe-t-il un seuil au-delà duquel un pays ne parvient plus à intégrer de nouveaux arrivants ? Quel avenir pour l'immigration " choisie " ? Le co-développement, mythe ou réalité ? Entre le dogme irrecevable de " l'immigration zéro " et l'ouverture générale des frontières, il y a place pour une troisième voie. Les années à venir seront cruciales.

10/2006

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Numérologie

Numérologie. Votre chiffre clé révèle ce qui vous attend chaque mois ! Edition 2023

La NUMEROLOGIE n'a plus ses preuves à faire. - Les nombres sont partout ! Ils font partie intégrante de notre vie. L'influence des chiffres est à la numérologie, ce que les planètes sont à l'astrologie. Elle permet de se préparer aux aléas du quotidien et d'anticiper notre futur proche comme à moyen ou long terme, de connaître les tendances pour les jours, mois... à venir ! -2022 était, sur le plan collectif, l'année des négociations, d'apaisement de conflits, d'expression de soi, d'ouverture vers la collectivité et surtout, l'année de la FAMILLE : recherche de l'harmonie, de la tolérance, des responsabilités... mais aussi celle des choix à faire. - 2023 sera plus SPIRITUELLE ! Il sera nécessaire, sur le plan général, de faire le point sur les 6 années passées, afin de rectifier le tir si besoin. En année 7 (chiffre universel), il faut lâcher prise et partager ses connaissances. Année ou les valeurs pédagogiques, l'éducation pourraient être mises en avant. Des réformes dans l'enseignement public, telle que valorisation de l'apprentissage... Et pour vous, sur le plan personnel, grâce à votre CHIFFRE CLE calculé (jour + mois de naissance), ce manuel vous dévoile le dynamisme de l'année en cours, les aspects principaux de votre existence, vous guide pour choisir les bons jours pour vos démarches importantes, vous indique les défis qui devront être relevés, voys met en garde contre les jours à éviter, vous propose les chiffres favorables à jouer... Et ce, pour chacun des 12 mois 2023, tels que : AFFAIRES - TRAVAIL - ACTIVITES DIVERSES - LOISIRS - AMOUR - AMITIES - FAMILLE - RELATIONS - ARGENT - JEUX - JURIDIQUE - SANTE - FORME... sans oublier les jours favorables aux voyages & déplacements, ou ceux à éviter...

07/2022

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Science-fiction

Le grimoire

Théophraste est un bibliothécaire dont la seule passion est la lecture. Jusqu'au jour où il rencontre Sandra, une belle bouquiniste dont il est secrètement amoureux. Affligé d'un physique disgracieux il est sans illusions. Voici qu'un dimanche il se rend dans sa boutique, dans l'espoir de la revoir, et, surtout, de trouver un livre rare. La bouquiniste est absente, à sa place officie un mystérieux personnage qui ressemble à un vieux magot chinois. Théophraste tombe en arrêt devant un vieux grimoire, l'ouvre, et ne peut s'arracher à sa lecture. C'est le Chinois qui le referme. Théophraste veut absolument ce livre ; s'ensuit un âpre marchandage. En colère, il demande à voir la patronne. Elle a lu le livre, telle est la réponse énigmatique du Chinois. Finalement, il offre le grimoire, sur la promesse qu'il sera lu. À peine rentré chez lui, il se plonge dans la lecture, quand un phénomène inouï se produit. Les lettres se détachent du livre, l'assaillent, le précipitent sur les pages désormais blanches. Immédiatement, il est transporté ailleurs, se rend compte qu'il a traversé l'espace et le temps, se trouve dans l'Inde antique. Un Jinas le renseigne, pour retrouver son monde, et Sandra, il lui faudra écrire la dernière page du livre. Au cours de ses pérégrinations, il revêt les habits du dieu Yamantaka, et, aussitôt, son physique malingre disparaît, il est l'un des avatars de ce dieu. Mais avant de trouver le livre, il lui faudra empêcher la mort d'un autre dieu, lequel retient la bouquiniste prisonnière au centre d'un mandala. Finalement, il parvient à écrire la dernière page, mais il est renvoyé seul à son époque ! Il ne lui reste qu'une solution : lire à nouveau le manuscrit, afin de retrouver Sandra...

10/2016

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Sécurité sociale

Manifeste pour une protection sociale du XXIe siècle

Le système de protection sociale est l'un des principaux marqueurs d'une société. La France a fait un choix ambitieux en la matière avec la création de la Sécurité sociale en 1945 qui, depuis, n'a cessé de s'étendre pour tenter de répondre à l'ensemble des besoins manifestés par ceux qui vivent régulièrement sur son territoire. Pour autant, le monde a profondément changé et les réformes en cascades, de nature essentiellement paramétrique, ne permettent plus d'adapter le système national pris dans son ensemble aux importants changements sociétaux déjà intervenus, a fortiori ceux – davantage majeurs encore – qui s'annoncent. Ce manifeste, audacieux à bien des égards, propose une refonte globale du système de protection sociale en s'appuyant sur ses fondamentaux, tels que dégagés par le Conseil national de la Résistance, et en les mettant en perspective des défis contemporains. Il propose notamment de recentrer l'action de l'Etat sur les deux principaux risques – maladie et grande pauvreté – auxquels toute personne, quelle que soit sa situation personnelle ou professionnelle, est aujourd'hui exposée. A cet effet, il innove avec la création d'une ressource de solidarité universelle, dont il démontre la finalité et la faisabilité. Ce texte s'adresse aux experts et décideurs de la matière comme aux citoyens curieux qui y trouveront une vision renouvelée et soutenable de l'ensemble des mécanismes placés au service de la sécurité sociale envisagée dans un contexte très différent de celui qui a présidé à l'édification du système actuel, incontestablement à bout de souffle. A l'heure où nombre de questions se posent sur l'avenir du système de santé, de retraite ou sur la prise en charge des plus démunis, le "Manifeste pour une protection sociale du xxie siècle" invite à ouvrir ce débat national décisif pour l'avenir du pays.

11/2021

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Vie des saints

Saint Pie X

POINTS FORTS 110 ans après sa mort, une redécouverte accessible à tous du grand pape réformateur Une préface et des annexes inédites pour éclairer l'écriture et la réception d'un chef d'oeuvre biographique Le dernier témoignage littéraire et chrétien de René Bazin ARGUMENTAIRE Quels sont la vie, l'oeuvre et l'héritage du plus grand pape du début du XXe siècle ? Quelle fut sa lutte contre le modernisme ? Pourquoi fut-il l'apôtre de la communion fréquente ouverte aux plus jeunes ? Comment sut-il affronter la persécution religieuse liée à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, votée par les radicaux français en 1905 ? René Bazin ressuscite ici, d'une plume alerte, la destinée hors du commun de saint Giuseppe Melchiore Sarto (1835-1914), issu d'une humble famille vénète, son âme d'élite, son enseignement, ses réformes et ses combats, notamment pour la paix à la veille du premier conflit mondial. Préface du cardinal Robert Sarah Annexes de Wilfrid Paquiet et du général Jacques Richou AUTEUR Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L'Echo de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques. Elu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants. Via Romana a publié Contes merveilleux, Souvenirs d'enfant, Contes et paysages de province, Magnificat puis, en 2015, Fils de l'Eglise, visages de saints, et, en 2016, Petite vie de Charles de Foucauld.

08/2023

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Généralités médicales

Pour un retour au raisonnement clinique ou comment apprivoiser l'incertitude diagnostique

A l'origine étaient le patient et la clinique, deux éléments qui ont été abandonnés par la médecine contemporaine. Le médecin moderne n'est plus clinicien. Il ne porte plus crédit aux dires du patient. Il explore, à partir de la plainte, sans analyse préalable, dans une quête inconditionnelle et automatisée, une éventuelle maladie. On ne parle plus que de constante, bilan, protocole dont le médecin est progressivement exclu. A son insu, sans prendre de recul, le piège se referme doucement sur lui. On découvre par ailleurs que la quatrième révolution industrielle, celle de l'intelligence artificielle, touchera en priorité le secteur de la santé. Il est donc légitime de se demander s'il existera encore des médecins dans 20 ans ? La médecine exercée "au chevet du malade", le retour à un cheminement clinique, est un moyen d'éviter nos errements et d'avancer au plus près des interrogations et souffrances du patient. Fort de ce qu'il a appris à la faculté et malgré l'apport de la technologie médicale, le "bon médecin" devra demain, s'il ne veut pas être remplacé par l'intelligence artificielle, rester un "bon clinicien". La clinique doit être réhabilitée. Elle est performante si elle est correctement menée. Elle apporte gain de temps, d'argent et moindre anxiété pour le patient. Elle ne se cantonne pas à une sémiologie isolée, réduite à un simple routage algorithmique. Elle nécessite à la fois la capacité à recueillir des informations utiles et le talent de les organiser intellectuellement. Cette transformation de l'information, ici la sémiologie, opérée par un professionnel, donne à la clinique toute sa force. Cet ouvrage a pour objectif d'en expliquer les rouages.

02/2019

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Histoire internationale

Le roman de la Perestroïka. A la cour des tsars rouges

"Il fut l'un des premiers à rompre avec les habitudes de la caste diplomatique pour s'engager dans la démarche de la perestroïka. Depuis 1985, on se souvient de son visage à la télévision associé au vent de changement. Quand Gorbatchev fit marche arrière, Fédorovski n'hésita pas à quitter la "carrière". Je l'ai vu à l'oeuvre, lorsqu'il fut porte-parole du mouvement des réformes démocratiques dans les jours fatidiques de la résistance au putsch communiste de Moscou en aout 1991" . C'est ainsi qu'Alexandre Yakovlev, idéologue de la perestroïka, présentait Vladimir Fédorovski dans Le Figaro en avril 1996. Vladimir Fédorovski a consigné au fil du temps les témoignages uniques des protagonistes de cette époque. Gorbatchev, son épouse Raïssa, Jean-Paul II, Jacques Chirac ou encore Vladimir Poutine se succèdent devant le lecteur qui entre dans leur intimité. L'auteur a non seulement recueilli de nombreuses confidences mais il a mené pendant des années une minutieuse enquête, bousculant les idées reçues, mettant en lumière les années cruciales d'une des plus grandes ruptures de l'Histoire. Ce changement historique aurait pu, comme d'autres révolutions récentes, se terminer bien autrement, dans la guerre civile ou dans une Apocalypse mondiale. Mais la sortie du communisme fut assurée "en douceur" : la perestroïka mettait ainsi tout le monde devant le fait accompli. Et ce faisant, par petites touches, elle put faire jaillir, au coeur du communisme... la liberté ! Diplomate pendant les grands bouleversements à l'Est, Vladimir Fédorovski fut le témoin privilégié de ces événements majeurs du XXe siècle. Auteur de plusieurs best-sellers internationaux, il est aujourd'hui l'écrivain d'origine russe le plus édité en France. Il dirige aux Editions du Rocher la collection emblématique "les romans des lieux et des destins magiques".

08/2013

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 4, La Libération et les années tricolores (1944-1947)

Le débarquement allié du 15 août 1944, sur les côtes varoises, donne le coup d’envoi de la libération de la Provence. Le 28 août, prises sous le feu de l’armée française de Libération et de l’insurrection populaire, les troupes allemandes capitulent à Marseille. Les nouveaux pouvoirs républicains se mettent en place, sous la direction du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac. S’ouvre alors, jusqu’en 1947 et l’instauration de la 4 e République, une période de transition décisive. Ce quatrième volume de la série Midi rouge, ombres et lumières, après avoir présenté un tableau du département pendant l’été 1944, puis les combats de la Libération, analyse les diverses étapes de ce processus, à Marseille et dans sa proche région. Il évoque les problèmes auxquels les nou-velles institutions ont à faire face : l’effort de guerre, le ravitaillement et le redresse-ment économique, l’épuration, le maintien de l’ordre, le retour des absents (déportés, prisonniers de guerre, requis du STO), le rétablissement de la démocratie, les grandes réformes économiques et sociales. Dans ces années tricolores et d’union nationale, l’ouvrage s’intéresse au rôle et à la stratégie des divers acteurs politiques et sociaux, des organisations de Résistance, du patronat et de la classe ouvrière, des syndicats et partis, PCF, SFIO, MRP, ainsi qu’aux destins individuels, dont certains d’importance nationale, comme celui de Gaston Defferre, François Billoux ou Germaine Poinso-Chapuis. L’auteur ne néglige pas pour autant les mutations culturelles importantes d’une période effervescente. Cet ouvrage complète l’histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône, commencée par la période des années 1930. Il comble également, à la lumière des recherches les plus récentes et en s’appuyant sur de nombreux fonds d’archives publics et privés, une lacune historiographique.

11/2014

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Sciences politiques

Socialisme : la fin d'une histoire ?

L'histoire du socialisme est l'histoire d'une ambition gigantesque, la poursuite du rêve d'une société maîtrisant son destin. Cette ambition a engendré enthousiasme, espoir, réformes et violence. On est mort pour et par elle, on a vécu pour et par elle, et la question de savoir ce qu'il en reste paraît légitime. Mais qu'est-ce au fond que le socialisme ? Quelle est sa place dans nos démocraties libérales, alors que ce mouvement a connu ces dernières années un net recul en Europe ? A-t-il les ressources nécessaires pour se renouveler ? Ou est-ce la fin d'une histoire ? Autant de questions qu'un historien engagé, qui " a fait ses gammes politiques dans l'ombre portée de Mai 1968 ", se pose dans cet essai d'une grande perspicacité. En trois chapitres habilement menés, il convoque les premiers révolutionnaires (Fourier, Blanqui), les maîtres à penser (Karl Marx, Jean Jaurès, Léon Blum) et les icônes (Lénine, Trotsky, Mao) du socialisme, sans oublier des réformistes moins connus comme Eduard Bernstein ou Henri de Man. Il montre comment, d'abord transcendés par leur foi en une transformation globale de la société, encore revendiquée par le candidat François Mitterrand dans son discours d'Epinay en 1971, les socialistes ont abandonné définitivement au cours de ces trois dernières décennies toute idée d'une refonte totale de l'économie pour assumer un compromis avec le capitalisme. Aucune tendance en Europe n'y échappe, que ce soit celle des travaillistes en Grande-Bretagne ou celle de la social-démocratie en Allemagne et en Suède. Le socialisme ne serait-il plus désormais qu'une famille politique comme les autres ? Ou bien reste-t-il porteur d'une réorganisation future de l'humanité ?

03/2012

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Littérature étrangère

Qui a peur de Victoria About ?

" Cher (ère) Ami(e)/Que dirais-tu d'être invitée à venir, en août, pendant un mois, gratuitement, dans la magnifique maison que j'ai louée au bord de la mer ? La nourriture, très bonne, et l'alcool, sans restriction, seront également fournis, gratis. Mais (il y a toujours un mais) tu dois m'autoriser à utiliser les événements du mois pour rédiger, plus tard, un livre en partie fictionnel. (En d'autres mots, tu me promets de ne pas m'intenter de procès.) Toutefois, à la fin du livre en question, tu auras droit à trois pages entières dans lesquelles tu pourras écrire ce que tu veux. Si tu penses que j'ai déformé certaine choses, raconté des mensonges évidents, etc., tu pourras me contredire. En contrepartie, je promets de ne pas interférer ni de corriger ton texte de quelque façon que ce soit. Même lorsqu'il est diffamatoire à mon endroit. J'invite également dix autres personnes. Certaines te sont connues, d'autres pas. J'espère sincèrement que tu viendras. Love,/Victoria. " Ce que je me propose d'écrire n'est pas tout à fait un roman. Je sélectionnerai mes personnages avec grand soin : un couple de couples, un quatuor de personnes seules et bisexuelles, quelques égoïstes, une grande folle théâtrale, quelqu'un de suicidaire, quelqu'un d'excentrique, une personne âgée, un autre écrivain professionnel (moins célèbre que moi). Bien mélanger. Verser l'alcool en abondance. Répandre une pincée ou deux de poudre magique à la surface. Et - voilà - c'est le lancement du livre. Victoria About est née en 1975. Elle est l'auteur de cinq autres best-sellers. Elle vit dans le nord de Londres au milieu de nombreuses paires de chaussures.

04/2004

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Droit

Procédures collectives et droit des affaires. Morceaux choisis

" Nous savons tous ici que le droit est la plus puissante des écoles de l'imagination. Jamais poète n'a interprété la nature aussi librement qu'un juriste la réalité. " (J. Giraudoux, La guerre de Troyes n'aura pas lieu, acte II, sc. 5) Le droit des entreprises en difficulté est un défi en soi. Sans prise directe sur la réalité économique, élément déterminant de l'activité des entreprises, il entend assurer le paiement des créanciers et sanctionner le débiteur défaillant afin d'assainir les milieux commerciaux. L'audace va même jusqu'à envisager, parfois, la sauvegarde de l'entreprise. Autant d'exigences, souvent contradictoires, qui font des procédures collectives une matière riche et complexe. Le droit des affaires bien qu'il ne soit pas au cœur de la tempête des difficultés de l'entreprise, connaît des contraintes similaires : la prise en considération de la réalité économique par le droit n'est pas chose facile. Spécialiste incontestée du droit des entreprises en difficulté, Adrienne Honorat a suivi d'un regard attentif et modeste trois réformes des procédures collectives : 1967, 1985 et 1994. Discrète mais présente elle a apporté sa pierre à la réflexion doctrinale concernant le droit des entreprises en difficulté grâce à ses commentaires appréciés des spécialistes de la matière. Loin de chercher à occuper le devant de la scène, elle a préféré, à travers l'organisation des colloques du CRAJEFE depuis 1986, susciter les échanges et les débats. Les amis qui ont contribué à la rédaction de cet ouvrage, prolongent ces précieuses discussions, croisant leurs réflexions sur les procédures collectives d'hier et d'aujourd'hui. Les amitiés qui ponctuent la vie d'Adrienne Honorat ouvrent le dialogue au-delà des procédures collectives. L'échange s'élargit permettant une réflexion sur le droit des affaires.

12/2000

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Histoire de France

Morny. Le vice-Empereur

Auguste de Morny (1811-1865) était l'enfant gâté de la fortune. Quand " Morny est dans l'affaire ", ce dandy courtois et raffiné devient un redoutable gagneur : chemins de fer, mines, sucreries, papeteries, journaux, œuvres d'art, coups de bourse, tout lui réussit. Un jour, il se découvre demi-frère de Louis-Napoléon Bonaparte. Leur mère, la reine Hortense, a aimé le beau Flahaut, général d'empire, fils naturel de Talleyrand. Parfait homme du monde, Morny a de qui tenir et possède au suprême degré, comme son grand-père Talleyrand, la pratique des hommes, le scepticisme et le sang-froid, qui vont lui permettre de faire de Louis-Napoléon un empereur : Napoléon III. Le coup d'État du 2 décembre 1851, c'est lui. Ce grand seigneur distingué, membre du jockey Club et amateur de jolies femmes, a (autrefois) combattu en Algérie et ne craint pas d'avoir du sang sur les mains. Victor Hugo le flétrit, qu'importe. Il est ministre de l'Intérieur, ambassadeur extraordinaire en Russie, président de l'Assemblée nationale ; il parraine Longchamp et crée Deauville. Conservateur avisé, il pousse aux réformes et légalise les syndicats. L'homme d'État est aussi un touche-à-tout de talent. Dévoré par le démon du théâtre, il écrit des petites pièces légères et drôles qu'Offenbach met en musique. Financièrement intéressé par l'aventure mexicaine, Morny est devant le véritable empereur des Français sous Napoléon III. A-t-il rêvé d'être un jour chef d'État à part entière, empereur du Mexique par exemple C'est l'un des mystères d'une vie passionnée et haletante, où argent amour et politique se côtoient et s'entrelacent en un détonant mélange de panache et de cynisme.

04/2005

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Religion

Rassurer et protéger. Le sentiment de sécurité dans l'Occident d'autrefois

A l'heure de l'état providence, nous cherchons plus que jamais à nous mettre à l'abri de tous les dangers possibles par des assurances " multirisques ". Ce comportement n'est pas fondamentalement différent de celui de nos ancêtres qui se cherchaient des saints guérisseurs pour chaque maladie et qui récitaient des prières adaptées à chaque circonstance de la vie quotidienne. C'est l'histoire de ce sentiment de sécurité que Jean Delumeau retrace ici, après ses grandes enquêtes sur les peurs dans la civilisation occidentale. Le besoin de sécurité a évolué au fil des siècles. L'homme, dans un premier temps, a demandé à dieu de protéger sa maison, les champs, d'éloigner les épidémies, les orages, les tempêtes. L'Eglise rassure alors ses fidèles en multipliant processions et bénédictions, le culte des saints devient de plus en plus populaire et l'image du grand manteau protecteur de la vierge se répand largement. Puis, face à l'angoisse du salut éternel que renforcent les réformes religieuses du XVIè siècle, le protestantisme affirme la justification par la foi, tandis que Rome réactive une panoplie d'armes spirituelles - absolution sacramentelle, rosaire, scapulaire, indulgences, etc. - dont les actions conjuguées doivent permettre d'échapper à l'enfer et de raccourcir le temps en purgatoire. Avec les lumières, la demande de sécurité se laïcise. Au besoin d'assurance spirituelle succède une volonté de protéger le corps. L'enfer s'éloigne en même temps que le fatalisme et l'insécurité. Individus et société se prennent davantage en charge : on lutte contre le feu, on éclaire les villes, on renforce les polices. Leibnitz compare l'Etat à un navire dont les marins sont solidaire et suggère que la collectivité se porte financièrement au secours des citoyens frappés par le malheur : c'était dessiner la première politique de " sécurité sociale " et un schéma d'assurances générales.

01/1989

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Religion

Le ciel dans la mer. Christianisme et civilisation maritime (XVe-XIXe siècle)

Immense, violente, imprévisible, dévoreuse d'hommes, la mer convie au sacré, et depuis l'aube des temps la religion occupe une place essentielle dans l'existence des gens de mer. Est-il imaginable que leurs conditions de vie, si particulières, n'aient pas d'incidences sur leurs pratiques, voire sur leurs croyances ? Peut-on penser que le temps des Réformes - qui est aussi celui des navigations lointaines - ait fait d'eux des chrétiens semblables à ceux des communautés rurales ou urbaines ? Chez ces hommes séparés de leur famille, vivant dans un cadre et à un rythme si différents, dépourvus de lieux de culte et presque toujours privés de l'assistance de clercs, il semble par exemple établi que le recours aux intercesseurs (Vierge, saints) prenait le pas sur la dévotion au Christ, et que beaucoup de leurs gestes ou de leurs invocations relevaient davantage de la magie que d'un christianisme épuré. Bien d'autres indices encore permettent de déceler une fragilité, une ambiguïté certaines de leurs convictions. L'écho des préceptes et des conduites prescrits par les autorités religieuses leur parvient assourdi, affaibli, avec retard. Ce n'est pas avant le milieu du XIXe siècle que les Eglises se soucient vraiment d'une pastorale qui s'adresse à eux. C'est alors que se multiplient les paroisses côtières, que se répandent les bénédictions de l'océan et les pardons des pêcheurs morutiers, que les aumôneries navales se structurent durablement. Mais, dans le même temps, tandis que s'amorce la déchristianisation des sociétés, les conditions techniques de la navigation se modifient, et le danger se fait moins pressant. Dès lors, le christianisme maritime perd une part de son originalité et de son unité, bien que ces mutations soient désormais masquées par l'image du marin fervent et fidèle façonnée par la littérature.

05/1990

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Littérature étrangère

Les dernières volontés de Sir Hawkins

Deuxième roman de Jésus del Campo, Les dernières volontés de Sir Hawkins se présentent comme les Mémoires de sir Hawkins, qui, de retour de l'Île au Trésor en possession d'une fortune considérable, décide de rouvrir l'auberge de l'Amiral Benbow, un héritage familial. Après une vie faite de voyages et de dangers, il choisit maintenant ses hôtes en fonction des récits que ceux-ci peuvent lui faire, selon le temps, au coin du feu ou dans le jardin, sous le palmier rapporté d'un lointain voyage par le narrateur. Vont ainsi se succéder un jeune français qui lui enseigne sa langue et les échecs, un ancien pirate anglais qui veut se mettre à lire, un jacobite écossais de retour après un long exil au Canada, un militaire prussien qui parcourt l'Europe par amour des voyages, une jeune française qui pressent l'avènement de la révolution dans son pays, un gentilhomme vénitien qui sera assassiné dans le jardin de l'auberge par des espions de sa République, et enfin deux Espagnols qui comptent sur leur séjour pour apprendre de l'Angleterre le moyen de réformer leur pays. Les parties d'échecs dont sir Hawkins devient très vite un grand amateur font alterner réflexions et discussions sur l'Europe de la fin du dix-huitième siècle, avant les grands bouleversements de la Révolution, en pleine ébullition intellectuelle, artistique et politique. Grâce à Jésus del Campo, le lecteur, de même que son narrateur, voyage avec bonheur dans le temps et dans l'espace sans quitter son siège, grâce à une construction dramatique et à une écriture qui renouent avec la grande tradition du roman d'aventures classique, sur fond. des idées véhiculées par l'Encyclopédie de l'Illustration.

04/2005

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Actualité et médias

Le jour où la gauche s'est perdue...

"J'ai mal à ma gauche, comme beaucoup de nos concitoyens. Et je suis trop attachée à elle pour ne pas vouloir comprendre comment nous en sommes arrivés là. Comment cette dérive droitière de l'exécutif a été rendue possible au fil des années. J'ai pris le temps, celui de la réflexion, et de la distance nécessaire par rapport à mes dernières fonctions politiques : ministre en charge de la Famille - et alors que j'occupais ce poste, je suis fière d'avoir contribué à l'élaboration et au vote de la loi" mariage pour tous ". Je me suis penchée sur mon expérience de maire du 4e arrondissement de Paris, une façon de revérifier au quotidien, je vous l'assure, ce que signifie "être de gauche". Ma formation d'historienne, mon apprentissage du pouvoir auprès de François Mitterrand m'ont aussi accompagnée dans la démarche entreprise au cours de cet ouvrage, celle de "revisiter la gauche". Ce livre, je l'ai écrit avec passion, passion de la chose politique qui a construit mon engagement. Aujourd'hui, pour le dire brutalement : le compte n'y est plus. Et il me fallait rechercher les facteurs réels de l'affadissement de la gauche. Comprendre d'abord, pour ensuite tracer de nouvelles pistes. Et pouvoir espérer de la gauche demain, à nouveau, afin de favoriser l'émergence d'un mouvement visionnaire. " Dans ce texte incisif et argumenté, Dominique Bertinotti revient sur l'absence de réflexion idéologique de la gauche, et ses renoncements. Elle pointe l'incompréhension du parti à la rose vis-à-vis des attentes de nos concitoyens, son incapacité à se réformer, et les occasions manquées. Mais surtout : elle appelle de ces voeux une politique moderne, renouvelée, en phase avec la société, qui remette l'humain au coeur des décisions. Une vraie politique de gauche.

09/2016

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Sciences politiques

Mes années à la maison de verre

Quel peut être le rôle de l'ONU alors qu'il n'y a plus qu'une seule superpuissance ? A-t-elle encore les moyens de promouvoir la paix, selon la mission que lui ont assignée ses fondateurs ? " l'ONU semble dépassée par le désordre planétaire. Elle est pourtant la seule institution capable de gérer l'après-guerre froide et les multiples mutations qu'engendre la globalisation. Mais cette transformation ne réussira que si les Etats-Unis le permettent ", affirme Boutros Boutros-Ghali. Dans son récit des cinq années (1992-1996) qu'il a passées à la tête des Nations Unies, Boutros Boutros-Ghali fait une large part aux conversations qu'il a eues avec les dirigeants de ce monde. Il évoque aussi, sans détours, les obstacles auxquels il s'est heurté dès qu'il a entrepris de réformer l'administration onusienne et voulu trouver les moyens de financer des opérations de plus en plus nombreuses. Cambodge, Balkans, Somalie, Rwanda, Proche-Orient, Amérique centrale : l'ONU a dû alors intervenir sur tous les continents, souvent dans le même temps. Or pendant que les appels au secours se multipliaient, les relations entre les Nations Unies et la Maison-Blanche n'ont cessé de se détériorer, celle-ci ayant finalement opposé son veto à la réélection de Boutros Boutros-Ghali. " En fait, conclut l'ancien secrétaire général, l'ONU n'a pu pleinement accomplir sa mission que lorsque celle-ci recevait l'agrément des Etats-Unis. Durant mon mandat, on m'a reproché d'être tiers-mondiste, mais je continue à croire que les Nations Unies doivent être le porte-parole des peuples les plus déshérités. C'est là une des conditions pour qu'elles jouent un rôle planétaire au XXIe siècle. "

10/1999