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Xavier Cornette de Saint Cyr, Mona Poisson

Extraits

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Fantasy

Chronique de Tramorée Tome 3 : Atagaïre. L'esprit du mage, volume 2

Derguin Gorion a conquis l'Epée de Feu. Il est le Zémalnit. Mais les temps sont durs en Tramorée. Une météorite est tombée dans le Nord, empoisonnant les terres. Dans le Sud, les hordes aïfolu se sont rassemblées sous la houlette d'un nouveau messie qui prêche la guerre sainte au nom d'un dieu innommable. Sorciers, démons, héros déchirés, amazones intrépides, cités inouïes, campagnes militaires, manoeuvres politiques, passions dévorantes, mystère, honneur et fourberie, Javier Negrete maîtrise tous les registres de l'épopée fantastique et les anime avec une furia qui n'appartient qu'à lui. Mais ce qui le distingue dans ce domaine où les Anglo-Saxons font référence, c'est sa profonde culture gréco-romaine, source d'une mythologie différente. Il est le grand auteur de fantasy d'Europe latine. Et, derrière sa fantasy, il y a plus... Atagaïre poursuit l'épopée commencée avec Zémal et Syfron.

09/2021

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Introduction historique au dro

Introduction critique au droit naturel

Javier Hervada - Introduction critique au droit naturel Il s'agit de la traduction française de l'oeuvre très connue du professeur Javier Hervada, déjà amplement diffusée en Espagne. Les voix qui vont à contre-courant, surtout lorsqu'elles ne sont pas le fruit d'un désir de se distinguer, mais reflètent une honnête cohérence intellectuelle, attirent toujours l'attention et valent la peine d'être écoutées. C'est le cas une fois encore du nouvel ouvrage, Introduction critique au droit naturel, dont l'auteur, le professeur Javier Hervada, est directeur de la revue sur les fondements des institutions juridiques et des droits de l'homme "Persona y Derecho". Bien que les deux volumes du Compendium de droit naturel, dont le professeur Hervada est également l'auteur avec le professeur Sancho Izquierdo (voir la recension dans "lus Canonicum" XXI (1981) 487-492), nous pensons qu'avec cette Introduction critique, une première partie du traitement scientifique du droit naturel peut être considérée comme achevée : la partie générale. A partir de perspectives qui, pour ceux qui ne connaissent pas son abondante bibliographie antérieure, sembleront originales et inédites, bien qu'enracinées dans les voix les plus dissociées du passé, le professeur Hervada propose un examen critique de la problématique du droit naturel. Mais son objectif n'est pas d'aboutir à une autre théorie sur le sujet. En effet, il est possible de construire des théories sur le droit naturel - qui ne sont d'ailleurs guère originales -, il est possible de solliciter son intelligence pour trouver une formulation complète qui réponde à la question de son essence (le quid ius de la distinction terminologique kantienne), une voie ouverte et louable, mais en dehors des intentions de l'auteur. Le professeur Hervada fait une science du droit naturel, il étudie le quid iuris, "ou, pour le dire plus génériquement, les divers éléments naturels du droit en vigueur, et, par conséquent, les principes naturels de l'ordre juridique par rapport à sa réalisation pratique" (p. 183). S'il s'agit là d'une limitation - si je puis dire - "par le haut" , du contenu de l'ouvrage, qui n'est pas une philosophie du droit, "par le bas" , la science du droit naturel "se distingue - et cela est fait dans l'ouvrage - des différentes branches de la science juridique. En se limitant à la seule justice naturelle, la science du droit naturel se restreint en raison de son objet, marginalisant tout ce qui appartient à la science du droit positif" . Le droit naturel est une spécialisation au coeur de la science du droit - et non une branche dont les autres pourraient plus ou moins se désintéresser, puisque "toutes les branches doivent connaître, synthétiser et harmoniser le droit naturel et le droit positif" - qui contribue à perfectionner la science du droit dans son ensemble et ses différentes branches, en partageant avec elles sa finalité et, par conséquent, sa caractérisation formelle (voir p. 148). Cet effort de concordance dans les contenus, avec cette "localisation" systématique de la science du droit naturel, justifie l'adjectif "critique" dans le titre du livre. Mais il y a plus : nous avons dit que le livre évite la théorie, et le fait est que tout au long des 187 pages, il ne parle pas, n'élabore pas, mais décrit une réalité : "quand nous parlons de droit naturel, ce dont nous parlons, c'est de l'homme qui est la réalité centrale de la société ; l'homme ne se présente pas aux autres comme un être que l'on peut traiter par caprice, mais comme un être digne et exigeant, détenteur de droits inhérents à son être propre. En outre, la dignité de l'homme est le fondement de tous les droits, de sorte qu'en dehors du respect de ce que l'homme est et représente, il n'y a pas de droit, mais seulement de l'arrogance et de l'injustice, même si les instruments de l'injustice prennent la forme de la loi" (p. 11). L'homme est le détenteur de l'essentiel du droit, de ce qui est juste, et à qui il faut donner ce qui lui appartient - ou exiger, pour qu'il le donne, ce qu'il possède injustement. "Ce qui est sien" , qui l'est par le fait d'être homme ou parce que les hommes le lui accordent : dans le premier cas, il s'agit du droit naturel. Par conséquent faire du Droit naturel une science consistera à décrire l'ensemble ce qui est juste par nature (Partie Spéciale). Mais cette partie générale doit être précédée d'une étude de la notion, de la méthode et du développement historique de la discipline ; ces dernières ayant été traitées dans les deux volumes précités, le plan de l'ouvrage que nous présentons, précédé d'une Introduction, commence par une analyse de ce qui est juste et de la justice (p. 115). Le point de départ de cette analyse est, tout simplement, le fait que les choses sont partagées : "Tout n'appartient pas à tout le monde, tout n'appartient pas à la communauté humaine (...). Les choses, étant attribuées à un sujet, étant réparties, passent sous l'autorité d'un homme ou d'une collectivité : elles sont à lui" (p. 25). C'est un fait établi et vérifiable. La justice n'attribue pas les choses : elles sont déjà distribuées. L'acte de justice est un acte second, qui dépend toujours d'un acte antérieur qui attribue ces choses, qui produit le "sien", le "mien", le "tien" ; qui confère, en somme, le titre à la chose, qui rend la chose "due", qui fait naître le droit. De là, nous pouvons conclure : la justice, donner à chacun son dû, son droit. Ou ne pas le donner : l'injustice. "Donner - à chacun - le sien" : en lisant les pages 31-41, on comprend ce qu'est le Droit naturel, la justice, l'injustice, pourquoi Kelsen s'est trompé, pourquoi le positivisme juridique s'attaque à la partie la plus intime de l'être humain et conduit à la grande tragédie - en niant le Droit naturel - d'être désarmé face à une loi injuste. L'auteur aborde ensuite la notion d'"équité" (pp. 41-49) : là est développée la véritable signification de l'"égalité" en droit, si éloignée, si elle est bien comprise, des démagogies égalitaristes habituelles ; on distingue aussi le "titre" et le "fondement" du droit, - sujet auquel sera consacré le § 6 - si importants pour bien comprendre, par exemple, le droit de propriété, droit fondé sur la nature humaine, et compatible avec l'existence de la propriété injuste - l'injustice provenant du titre - et toutes les approches de redistribution des biens en rapport avec le bien commun. "La relation de justice" est définie au § 4, où certains de ses aspects y sont décrits : l'égalité entre ses sujets et l'intersubjectivité ou altérité. Les pages 52-63 traitent successivement de la justice commutative, de la justice distributive et de la justice légale. Et comme dans les relations humaines, tout n'est pas justice, il faut "combiner et harmoniser la justice avec d'autres vertus" : une tâche en partie assumée par l'équité (pp. 68-71). "L'équité est une justice nuancée" : l'art de l'équité et de la justice est donc un prolongement de l'art du juste, car l'équité opère par rapport à la justice ; ainsi l'art du juriste "peut être défini plus complètement comme l'art du juste et de l'équitable". En revanche, les notions d'injuste et d'injustice apparaissent, aux pages 72-78. "On ne peut en aucun cas dire que la contrainte appartient à l'essence du Droit" (p. 73). En effet, si le Droit est "ce qui est juste", et la justice "donner à chacun ce qui est sien, son propre droit", la contrainte n'y a évidemment pas sa place en tant qu'élément constitutif ; de même, le juge, la procédure, etc. n'y ont pas non plus leur place. D'où l'affirmation de l'auteur selon laquelle la force est également un sous-produit du droit, un substitut de celui-ci (p. 73), "qui peut être utilisé lorsque les moyens légaux échouent". Ainsi, "celui qui s'oppose au paiement de la dette au moment fixé, peut être privé par le créancier des biens appropriés, sans qu'il y ait là aucune injustice, car la dette de justice est une dette au sens strict, et donc le créancier - dans ce cas - prend ce qui lui appartient" (pp. 76-77). Pour bien comprendre cela, il faut peut-être faire un saut dans la lecture du livre : "l'exécution forcée (du droit appliqué) est l'accomplissement d'une loi ou la réalisation d'un droit, mais elle n'est ni la loi ni le droit (...). Le droit est le système rationnel des relations humaines, qui peut être accompagné par la force et d'autres formes de garantie d'efficacité, mais il n'est ni la force ni le système social de garantie du droit" (p. 177). En d'autres termes, la coercition, comme d'autres formes de garantie, n'est pas essentielle au droit, mais elle peut - et c'est souvent le cas - devenir essentielle à son efficacité. C'est peut-être pour cette raison - et il faut remercier le professeur Hervada pour la clarté de la distinction - que l'on affirme que la coercition est essentielle au droit : elle peut en effet être essentielle à son efficacité dans le cas concret, mais non pour sa validité. On pourrait affirmer en ce sens que la coaction, comme d'autres formes de garantie, est comme le mécanisme de la coercibilité du droit. Ce point nous conduit également à une autre réflexion, dans la sphère du droit pénal, domaine dans lequel l'affirmation susmentionnée est généralement faite : dans quelle mesure l'injustice peut-elle, au moins indirectement, donner lieu à un droit : le droit de punir, de donner à ce qui est "injuste" ce qui lui est dû, c'est-à-dire la peine ? La troisième partie traite de la " justice naturelle " : notion, existence, genres, contenus du Droit naturel, et son rapport à l'historicité ; justice positive, et rapports entre celle-ci et le droit naturel (pp. 79-114), qui nous semble constituer le coeur de l'ouvrage, et dont le commentaire ne peut être autre chose qu'une forte recommandation de lecture. Après avoir analysé la justice et ce qui est juste, et expliqué ce qu'est le juste naturel, nous étudions, dans la partie IVa, "le sujet du droit". Sur le plan conceptuel, il faut distinguer la personne au sens juridique et la personne au sens ontologique, mais les deux concepts se réfèrent à la même réalité : l'homme. La relation entre l'un et l'autre est précisée dans la réponse à deux questions fondamentales : être sujet de droit, être une personne au sens juridique, est-il d'origine positive ou naturelle ; et en ce sens, tous les hommes sont-ils des personnes ? Les sujets de droit sont en relation les uns avec les autres (altérité), ce qui donne lieu à la structure première et fondamentale de la réalité juridique : les rapports juridiques ; la question de savoir quel est le principe naturel de ces rapports est la deuxième question de cette partie. Force est de traiter ensuite de la "règle de droit" (partie Va) : la norme n'est pas le droit - bien que par extension on l'appelle ainsi dans le langage courant - mais sa règle : elle sera donc toujours juridique si et seulement, le comportement qu'elle prescrit constitue une dette juste. Ce n'est pas le pouvoir, le pacte, le consentement entre égaux qui la rend obligatoire ; la norme juridique oblige parce qu'elle prescrit un comportement qui constitue un devoir de justice, qu'il soit commutatif, légal ou distributif. Pour cette raison, et parce que le juriste n'est pas un "légaliste", en cas de conflit entre la loi et la justice, le vrai juriste penchera pour la justice et non pour la loi. Comme le juste se divise entre ce qui est juste ou droit naturel et en ce qui est juste ou droit positif, les règles de droit respectives se divisent elles aussi en naturelles et positives. Celles qui se réfèrent au droit naturel font partie de ce que l'on appelle le droit naturel, qui fait l'objet de la partie VIa : présupposés, existence, définition, contenu, caractère contraignant, structure, relation avec les lois humaines, etc. Le droit naturel et la loi naturelle ne peuvent être séparés, mais ils ne peuvent non plus être confondus : le droit naturel n'est pas tout, mais cette partie de la loi naturelle qui se réfère à - et réglemente - les relations de justice légale, distributive et commutative (p. 171). La partie VIIa analyse les rapports entre le droit naturel et le droit positif, en exposant d'une part les principes qui régissent cette relation, et d'autre part leur unité au coeur d'un système unique qu'est le système juridique, en précisant le rôle du droit naturel dans ce système unique. La dernière partie (VIIIa), à laquelle nous avons déjà fait allusion au début, justifie l'ensemble du livre. Le professeur Hervada se présente dans cet ouvrage comme un juriste authentique et véritable : il ne fait pas de la philosophie du droit, mais étudie le fait juridique d'un point de vue scientifique ; il ne descend pas non plus sur le terrain prudentiel, qui appartient à la jurisprudence. Il traite, disions-nous, du quid iuris du droit naturel, considérant le droit naturel non comme une branche de la science juridique, mais comme une spécialisation qui contribue à perfectionner la science juridique dans son ensemble et ses différentes branches" (p. 184). C'est là, à notre avis, le caractère "critique" de cet ouvrage ; la science du droit naturel a son chemin spécifique : l'auteur le suit - le redécouvre - d'un trait précis et clair. Et c'est cette précision rigoureuse qui lui permet de faire allusion à des questions philosophiques ou de descendre au cas concret sans risque de confusion ou de mélange sans discernement, sans corrompre par conséquent le concept et le contenu authentiques du droit naturel. Javier Hervada-Xiberta (1934-2020) a été directeur honoraire, à l'Université de Navarre (Pampelune), du Département de philosophie du droit ainsi que du CERSIP- Division des droits de l'homme et Droit naturel ; il a présidé longtemps aux destinées de la revue internationale Persona y derecho, qu'il a fondée en 1974 et de la revue Ius canonicum. Il a organisé de prestigieux congrès internationaux, avec des participations venues de tous les continents. DU MEME AUTEUR Son oeuvre couvre les domaines juridique, philosophique et de droit naturel. Signalons, en dehors de nombreux articles, parmi ses principaux ouvrages - Histoire de la science du droit naturel - Quatre leçons de droit naturel - Leçons de philosophie du droit - Théorie de la justice et du droit - Ecrits de droit naturel - Dialogues sur l'amour et le mariage En collaboration avec J. M. Zumaquero : Textes internationaux des droits de l'homme ; Textes constitutionnels espagnols.

07/2024

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Littérature française

N'y a-t-il qu'un dieu pour nous sauver ?

Seul un dieu peut nous sauver ! Qui ne se souvient de la fameuse exhortation de Heidegger ? Comment l'exaucer ? Pour Javier Portella, c'est la question clé. Celle qui gît derrière les déchéances - et les espoirs - du seul monde où le sacré s'est évanoui, le nôtre. Jamais rien de tel n'était arrivé, laissant les hommes orphelins, voués à la mort. Comme si, en nous quittant, la divinité avait emporté avec elle la possibilité de tout élan créateur, plongeant Homo democraticus dans un abîme. Or, voici qu'un tel abîme, pour peu qu'on l'interroge, peut devenir aussi notre salut. A condition de savoir accueillir les dieux - ou le Dieu - qui continuent de nous hanter. A condition de célébrer le divin pour ce qu'il est : mythique, imaginaire... et réel. Tout comme les héros et les grands aventuriers de l'art : ces êtres qui, pétris de fiction et de symboles, sont paradoxalement l'expression la plus haute du réel.

10/2021

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Littérature Espagnole

Terra Alta

Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l'Ebre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s'est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c'est lui, Melchor, qui va diriger l'enquête. Laquelle promet d'être ardue, sans traces d'effraction, sans indices probants. Or l'énigme première — qui est l'assassin ? — va se doubler d'une question plus profonde : qui est le policier ? Car avant d'être un mari et père comblé, coulant des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel fut un ancien repris de justice, élevé par une prostituée dans les bas-fonds de Barcelone. Mors qu'il se pensait perdu par la rage et par la haine du monde, la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo est venue exorciser ses démons et bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean... s'il ne s'émit changé en Javert. A Terra Alta, plus qu'ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre. Et, pour résoudre l'affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l'amour de la justice absolue peut s'avérer la plus absolue des injustices. Il va lui être donné de partager le dilemme de Jean Valjean : "Rester dans le paradis et y devenir démon ! Rentrer dans l'enfer et y devenir ange ! "

05/2021

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Littérature Espagnole

Terra Alta Tome 2 : Indépendance

Le policier Melchor, ancien délinquant et fils de prostituée féru de Victor Hugo, est appelé à Barcelone pour enquêter sur une affaire de chantage contre la maire de Barcelone. La diffusion d'une sextape, enregistrée pendant ses années d'étudiante au cours d'une soirée très arrosée, pourrait mettre un terme à la carrière de cette populiste au discours xénophobe.

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Sociologie

Médiations catholiques en Europe du Sud. Les politiques invisibles du religieux

Les mobilisations catholiques contemporaines se résument-elles aux résistances face aux réformes en matière de politiques familiales, éducatives ou bioéthiques ? A partir d'une enquête menée en France (Aquitaine), en Espagne (Pays basque) et en Italie (Lombardie et Emilie-Romagne) auprès d'organisations catholiques agissant dans l'économie sociale et solidaire, la lutte contre l'exclusion, le soutien aux migrants et le travail de paix, ce livre montre qu'en ces temps de repolitisation du religieux, un répertoire d'action catholique échappe aux confrontations binaires et se caractérise au contraire par sa dimension de médiation. Les médiations catholiques territoriales traduisent un pluralisme interne du catholicisme qui se fait ressentir au travers du répertoire entrepreneurial (autour de l'économie sociale et solidaire), du répertoire de la subsidiarité (dans la lutte contre les exclusions sociales), du répertoire de l'hospitalité (envers les migrants et réfugiés) et du répertoire de la paix (dans un conflit politique violent). Cette action sociale par le bas, si elle se fonde sur une approche à la fois éthique et experte du social et de l'économique, peut néanmoins déboucher sur des registres de politisation qui génèrent des proximités a priori inattendues entre des organisations catholiques ordinairement discrètes et les mouvements sociaux mobilisés sur les mêmes problèmes publics.

08/2019

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Religion

Contemplatif, que cherches-tu ?

Cette petite plaquette sur la vie cartusienne a le mérite de présenter de façon simple et agréable à regarder (nombreuses photos de la Grande Chartreuse, avec des illustrations), un condensé de la vie cartusienne. On peut y trouver également, à la fin, les adresses des chartreuses répandues dans le monde.

07/2019

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Histoire de France

Les Plantagenêts. Origines et destin d'un empire (XIe-XIVe siècle)

C'est un étrange ensemble que cet " empire " constitué en quelques années par le comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt et son fils Henri II. Il est le fruit de conquêtes, mais aussi d'une habile diplomatie, de mariages avantageux et d'une bonne part de chance. On y voit sous le même pouvoir l'Aquitaine, la Normandie, l'Angleterre, l'Irlande et parfois l'Ecosse. A l'occasion, le regard des Plantagenêts se porte sur le Languedoc, sur l'Empire germanique, ou sur la Méditerranée. Cela ne forme pas un Etat. Souverain en Angleterre, le Plantagenêt est vassal sur le continent. Les hommes, les langues, les cultures reflètent des identités différentes, que ne traduisent pas moins les institutions du monde laïque et les attitudes de l'Eglise. Et si la mer est une route, elle est aussi un obstacle au milieu de l'empire. Quand s'achève le temps des Plantagenêts, il ne reste de l'empire continental qu'une Guyenne si loin de l'Angleterre. C'est alors que le conflit avec la France prend d'autres proportions, avec d'autres enjeux et une couleur désormais nationale. Mais à mesure que disparaît un empire, un autre naît, un empire économique aux dimensions de l'Europe.

09/2019

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Empire

Le maréchal Ney

Un héro ambigu. Qui ne connaît pas le maréchal Ney ? Il est avec Murat, Lannes ou encore Lefebvre, parmi les maréchaux d'empire les plus connus et les plus populaires. De fait, rien ne lui a manqué pour lui assurer une place prédominante dans l'épopée napoléonienne, ni la bravoure, ni les victoires, ni les malheurs... Sa popularité, le maréchal la gagna d'abord lors des guerres de la Révolution en s'illustrant au sein de l'armée de Sambre-et-Meuse. Mais sa bravoure à Friedland, à la Moskova - dans une carrière bien remplie comptant près de 300 combats et de 50 batailles rangées - emportèrent l'adhésion de ses détracteurs les plus récalcitrants. Car l'homme n'est pas d'un bloc ; si son enthousiasme efface bien souvent ses erreurs de commandement, sa susceptibilité envers ses condisciples ternit son image, écornée également par son inconstance politique lors de la fin de l'épopée napoléonienne. Sa mort, face à un peloton d'exécution, le 7 décembre 1815, fit de lui un martyr. Le présent ouvrage met en scène ce personnage de légende en s'appuyant sur de nombreuses archives, qu'elles soient privées ou publiques, ou qu'il s'agisse de Mémoires de contemporains. Lesquels se sont souvent interrogés sur cet homme qui mêla étroitement, au cours de son existence, tant la franchise et la susceptibilité que le courage et l'inconstance.

03/2023

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Littérature Espagnole

L'imposteur

En juin 2005, l'histoire d'un paisible nonagénaire barcelonais fait le tour du monde : Enric Marco,  le charismatique président de l'Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, n'a jamais connu les camps nazis. Et l'Espagne d'affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. Avec une mise en garde à ne pas négliger : « La littérature n'est pas un passe-temps inoffensif mais un danger public. »

09/2015

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Littérature Espagnole

Anatomie d'un instant

Instabilité politique, attentats, soulèvements populaires : l'Espagne est en danger. Affaibli, le chef du gouvernement, Adolfo Suárez, a démissionné et le Parlement est réuni ce 23 février 1981 pour le débat d'investiture du nouveau président. C'est alors que des militaires armés font irruption dans l'hémicycle et crient "Tout le monde à terre !". Les députés plongent sous les fauteuils molletonnés mais, dans un désert de sièges vides, trois hommes refusent de se soumettre. La puissance dramatique de la réalité confère à ces "héros" politiques le statut de personnages de fiction, et l'auteur illumine l'histoire de cette tentative de coup d'Etat par les émotions, les désirs et les frustrations des protagonistes, étirant habilement les marges du réel jusqu'au point d'intersection avec sa propre imagination. Disséquant un instant lourd de funestes présages, Javier Cercas établit, en chroniqueur, la vraie naissance de la démocratie espagnole et, en romancier, la suprématie de l'éthique : la cause embrassée compte peut-être moins que l'honneur mis à la défendre.

03/2013

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Poésie

Le soleil vient d'en face

Dans ce qui m'est apparu comme un long poème élégiaque qu'Emmanuelle Favier aurait pu écrire d'une seule traite, mais résulte d'un assemblage de textes publiés en revues entre les années 2013 et 2020, sa maîtrise de la langue fascine. La manière dont elle en joue, les registres qu'elle utilise pour traiter du plus intime, passant d'une apparente simplicité formelle aux sophistications du style, rappellent qu'elle est aussi une romancière d'exception : sa prose exalte sa poésie, comme sa " condition de poète " irrigue ses romans. Il faut la lire à haute voix pour entendre son chant, se laisser prendre par la main et affronter avec elle le vent et tout ce manque de courage. (Jean-Marie Blas de Roblès, extrait de la préface)

08/2021

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Ethique

L'invention de la bioéthique. Pourquoi et comment ?

Qu'il y a-t-il de commun entre un homme en état végétatif dont on se demande s'il faut ou non arrêter les soins, un couple de femmes souhaitant avoir accès à l'assistance médicale à la procréation avec tiers donneur et un malade en attente de greffe ? Réponse : la bioéthique. Par une lecture croisée et originale des textes de droit sur cette matière, l'auteur propose une lecture originale des obsessions de nos contemporains sur l'encadrement par la loi de la vie humaine et animale et ce que cela signifie pour société et la place qu'elle confère au droit. Interrogés dans leur rapport à la morale, l'acteur de santé ainsi que le citoyen curieux (et peut-être inquiet des manipulations du vivant que la science, forcément inquiétante, réserve à l'humanité), trouveront matière à réflexion sur les limites mais aussi les ressources, souvent mal exploitées, du droit pour régir toutes ses situations.

10/2021

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Fantasy

Chronique de Tramorée Tome 1 : Zemal, l'épée de feu

"Tariman, le dieu forgeron, descendit vers le feu éternel du Pratès, les abysses de l'enfer. Là, en secret, il forgea Zémal, l'Epée de Feu. Il invoqua les pouvoirs de la terre et du ciel, le feu des comètes, la lumière des étoiles, et les enferma tous dans une lame éblouissante par son éclat." Telle est l'origine de Zémal, nous dit le mythe des Ages. Or, à la veille de l'an mil, alors que des forces obscures oeuvrent à rallumer la guerre entre les hommes et les dieux disparus, le dernier détenteur de la lame de feu vient à mourir. Seul un tahédoran, grand maître de l'épée, peut participer à sa quête et se l'approprier à son tour. Derguin Gorion et Mikhon Tiq n'ont pas vingt ans, l'un se destinait à l'épée, l'autre est le disciple d'un mage. Voici l'aventure de ces deux amis saisis dans cette quête où l'avenir même de la Tramorée est en jeu.

06/2021

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Philosophie du droit

Qu'est-ce que le droit ? La réponse moderne du réalisme juridique

Le droit doit être conforme à la nature des choses. Ce livre est une introduction au droit, principalement destinée à des étudiants en sciences juridiques qui souhaitent appréhender les fondements du droit. La science du droit souhaite que la société soit juste afin qu'elle puisse donner à chacun ce qui est juste. La tâche est difficile mais mérite qu'on s'y attarde car seule l'objectivité des faits est capable d'apaiser les esprits.

11/2021

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Littérature française

La conspiration des riobambas

EXTRAIT : "Hier on m'a arrêté dans la rue pour me proposer de devenir le Premier ministre de la France. J'ai continué à marcher, sûr qu'il s'agissait d'une farce et j'ai même cherché la caméra cachée. Mais je n'ai rien trouvé. En revanche, l'homme en costume a bien insisté sur le fait que ce n'était pas une blague et qu'il s'agissait d'un nouveau projet dans le domaine de la démocratie participative. Je me suis dit que, finalement, on a déjà de tels énergumènes dans nos systèmes politiques qu'un de plus ne changerait rien, alors j'ai accepté."

11/2019

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Photographie

Belfast. Edition bilingue français-anglais

"1981 : Je suis abonné à Reporter-Objectif un magazine photo mensuel. On y explique comment devenir correspondant de guerre au milieu d'un tas de conseils pratiques forts utiles tels que : choisir le bon sac, le bon appareil, les bonnes chaussures... Le conflit le plus abordable selon eux, le moins cher pour les apprentis photographes comme moi, est l'Irlande du Nord. Il faut prendre le bus à la Madeleine le soir vers 22h puis un bateau à Calais en pleine nuit, un train pour Londres où l'on change de gare pour un autre train direction Stranraër au nord de Liverpool, et enfin le ferry pour Larne avant un dernier bus pour Belfast." Ainsi début l'histoire ténue entre un photographe et un peuple, qui au fil des années va expérimenter la sclérose du conflit nord-Irlandais qui a débuté à la fin des années 1960. Quarante ans de photographies tissent ici la trame de fond de l'histoire que nous conte le photographe, démarrant à la mort de Bobby Sands, et s'achevant à la veille du Brexit.

05/2018

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Littérature française (poches)

Une lettre

Une seule lettre vous manque et... Mais que, par extraordinaire, cette lettre arrive et c'est un abîme de possibles qui s'ouvre soudain devant vous.

11/2014

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Littérature Espagnole

A la vitesse de la lumière

Dans une université américaine, un écrivain débutant, qui pourrait s'appeler Cercas, se lie d'amitié avec un vétéran du Vietnam anéanti par le poids de son passé. A son retour en Espagne, le succès de l'un de ses romans le propulse soudain au firmament et, gorgé de suffisance, il ne voit pas qu'il a perdu son âme. Un drame se produit auquel, peut-être, il faudrait survivre. Aux portes de l'enfer, qui s'ouvrent béantes sur le mépris de soi et le désir de mort, il unit son destin à celui de l'ami américain. Dans une impunité souveraine, l'un a ressenti la jouissance de tuer sans raison, l'autre a connu le vertige d'abuser de son piètre pouvoir. Dès lors, seul raconter l'un peut sauver l'autre. Si Javier Cercas pointe notre capacité illimitée à faire le mal et l'effroyable nature de la guerre et du succès, il établit surtout le pouvoir de la littérature pour affronter toutes les réalités du monde.

02/2008

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Science-fiction

Chronique de Tramorée Tome 5 : Pratès. Le coeur de Tramorée II

La fin approche. Dans quelques jours, les trois lunes s'aligneront et le dieu Tubilok ouvrira les portes de l'infernal Pratès. La Tramorée sera anéantie. Mais les dieux ne sont pas des dieux et quelques audacieux, refusant le destin qui leur est promis, sont décidés à les affronter. Agarta, c'est l'envers de Tramorée, c'est le monde à l'intérieur du monde, avec sa physique et sa géographie propres. Et c'est en Agarta désormais, sous les flammes rouges du Pratès, son soleil artificiel, que se retrouvent Kratos, Derguin et l'intraitable Togul Barok, les mages qui les protègent et celui qui peut-être les combat. Mais le chemin vers l'affrontement décisif est encore long et semé d'embûches. Magie et technologie se confondent, fantasy et science-fiction se rassemblent dans un univers où les héros sont condamnés à périr ou aller de l'avant. Pratès conclut magistralement les cinq livres de la "Chronique de Tramorée". Javier Negrete s'y révèle comme un maître latin de l'imaginaire.

08/2013

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Littérature française

Insignifiances

La solitude. Le milieu de la vie. Pierre occupe ses journées à observer les autres, les détails, les insignifiances. Mais que se passe t’il quand l’observateur devient celui qui est observé ? Que lui veux cette silhouette noire qui le suit et l’épie en permanence ? Que signifie cette présence ? Avant de vous plonger dans la lecture de ce livre, vérifiez que personne ne vous observe.

03/2012

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Science-fiction

Chronique de Tramorée Tome 2 : Syfrõn, l'esprit du mage

Derguin Gorion a conquis l'Epée de Feu. Il est le Zémalnit. Mais les temps sont durs en Tramorée. Une météorite est tombée dans le Nord, empoisonnant les terres. Dans le Sud, les hordes aïfolu se sont rassemblées sous la houlette d'un nouveau messie qui prêche la guerre sainte au nom d'un dieu innommable.

10/2011

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Littérature étrangère

Les amants de silicone

Basilio et Lupercia, un couple de petits commerçants à la dérive. Dans leur boutique de frivolités, Eros n'est plus au rendez-vous. Par bonheur, la technique et le marché du sexe leur offrent des solutions dont ils entendent, l'un comme l'autre, ne pas se priver. Big John et Marilyn, poupées gonflables de quatrième génération. solidement armées pour la chose, sauront-ils apporter aux époux en mal de tendresse les plaisirs qui leur rendront la joie de vivre ? Pourront-ils, amants de silicone, s'oublier eux-mêmes pour accomplir leur mission. Rien n'est moins sûr et le batifolage est un jeu dangereux quand la jalousie s'en mêle. On peut y laisser sa peau. Javier Tomeo revient avec une fable à sa façon, ravageuse, où d'improbables personnages prennent vie, contre toute attente, et entraînent le lecteur sur des voies on ne sait plus si cruelles ou tendres, en tout cas inattendues, bien peu convenables et tellement humaines.

03/2013

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Histoire de France

Louis XI

De Montaigne à Stendhal, de Montesquieu à Voltaire, en passant par Victor Hugo, Walter Scott ou Lavisse, la réputation de Louis XI traversa longtemps les siècles flanquée d'une légende noire. La caricature qu'on nous a longtemps imposée était celle d'un tyran laid, cruel et fourbe, enfermant ses ennemis dans d'étroites cages de fer, ou se promenant déguisé dans les rues pour savoir ce qu'on racontait sur lui, celle d'un bigot lâche, inculte et obscurantiste. Jean Favier nous rappelle qu'avant toute chose, Louis XI fut l'un des grands hommes d'Etat français. L'un des fondateurs de l'unité et de l'indépendance du royaume, qui moyennant un demi-million d'écus et économisant ainsi bien du sang, des guerres et des larmes, mit fin à la guerre de Cent Ans pour léguer à son fils Charles VIII un pays pacifié, vidé de ses querelles féodales. Quand meurt Louis XI, en 1483 à l'âge de 60 ans, Machiavel a 14 ans, et pourtant on jurerait parfois que le souverain avait lu le penseur florentin. Il y a du Richelieu, du Mazarin avant l'heure chez cet homme pour qui la fin justifie tous les moyens. Et s'il est passé à côté de la Renaissance, négligeant l'effervescence intellectuelle qui règne dans les autres cours d'Europe, sa science du gouvernement laisse pantois tous les ambassadeurs. "Son principal défaut aura été de ne pas savoir se faire aimer, mais était-ce bien nécessaire ?", s'interroge Favier.

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Science-fiction

Alexandre le Grand et les aigles de Rome

Alexandre le Grand est mort à Babylone le 28 " daisios " au soir, c'est-à-dire le 10 juin de l'an 323 avant P.-C., à l'âge de trente-trois ans. Alexandre le Grand ne meurt pas ce jour-là. Un mystérieux médecin qui se dit envoyé par l'oracle de Delphes le sauve d'une tentative d'empoisonnement. Six ans plus tard, Alexandre a tourné son regard vers l'Occident. Sur le chemin de ses nouvelles conquêtes se dresse alors la république de Rome, tout autant que lui convaincue de la grandeur de son destin. Qui des phalanges macédoniennes et des légions romaines aura la suprématie ? La comète Icare, qui ne cesse de croître chaque nuit dans le ciel, annonce de grandes catastrophes... Entre l'histoire, l'uchronie et la fantasy, Davier Negrete revisite l'Antiquité, nourri par sa culture de la Grèce classique, sa passion des destins exceptionnels et son attention portée aux êtres qui les subissent.

05/2009

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Littérature étrangère

Mat échec

Lui est un misanthrope tourmenté et caustique qui fuit vers une station balnéaire l'inexorable désir de maternité de sa troisième épouse. Dans son exil forcé, entre deux parties d'échecs avec un maître d'hôtel invraisemblable, il passe en revue les truculents épisodes du naufrage conjugal. Elle allie le charme à l'esprit ; un véritable parangon de réussite qui a tout pour être heureuse si ce n'est cet enfant qu'elle désire au plus haut point. Amère au-delà du raisonnable, elle s'emploie à faire payer à son époux une inadmissible insolvabilité séminale, et tous les coups sont permis : faillite, trahison, narcotiques, alcool. A l'issue du combat, le sanatorium semble un doux réconfort. A moins que ravagés de dégoût l'un de l'autre, ils ne soient tous deux dans un asile de fous. A moins que ces deux personnages n'en soient qu'un, irrémédiablement schizophrène. Si les thèmes sont classiques (vie domestique en champ de bataille, affres de la procréation), la structure du roman est totalement innovante. Les différentes possibilités de lecture confèrent au texte une forme circulaire ouvrant des horizons infinis, dans un style inventif, tendu et gouailleur. Drame et mélodrame autour de l'échiquier - c'est tout un art de garder sa foi dans l'anéantissement de l'autre. Une charge sans merci des noirs contre les blancs et des blancs contre les noirs pour un résultat improbable : échec et mat pour les deux adversaires ?

11/2010

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Histoire de France

Le roi René

Étonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend de Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Son mariage le fait duc de Lorraine. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère de Charles VII, l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui. Il ne lui restera que l'Anjou et la Provence. C'est là qu'il trouve le bonheur, entre Angers et Saumur, entre Aix et Tarascon. Un bonheur simple fait des demeures qu'il construit et qu'il aménage, des promenades en des jardins fleuris et peuplés de biches et de paons, des ménageries où l'on admire ses lions et ses léopards, des parties de bateau et de pêche en rivière. Il se soucie de tout dans le détail, de la rédaction de la coutume comme de la qualité de son bétail, de l'entretien des forêts comme de la plantation des vignes, du décor des chambres comme de l'adduction d'eau courante. Attentif aux besoins des plus humbles, il laissera le souvenir du " bon roi René ". Il aime la fête, la musique, les parures somptueuses. Des tournois qu'il organise, il fait un livre à la gloire de la chevalerie. S'entourant d'artistes parmi les plus grands, il inspire les peintres et les enlumineurs comme les brodeurs et les orfèvres. Il passe commande, il achète, il offre. Poète de talent, il compose un Livre du Cœur d'Amour épris dans la tradition de l'amour courtois, mais où la quête de la Dame se déroule en un roman d'aventures riche de portraits vigoureux et d'épisodes pittoresques.

10/2008

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Droit

De l'admission au notariat, commentaire des articles 35 à 44 de la loi du 25 ventôse an XI

De l'admission au notariat : commentaire des articles 35 à 44 de la loi du 25 ventôse an XI et de l'article 91 de la loi du 28 avril 1816 / par M. Favier-Coulomb,... Date de l'édition originale : 1842 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Sciences de la terre et de la

Recherches par le Gouvernement des moyens de combattre la fraude dans le commerce des engrais. et de procurer à l'agriculture des matières fertilisantes en grande abondance et au plus bas prix

Recherches par le Gouvernement des moyens de combattre la fraude dans le commerce des engrais et de procurer à l'agriculture des matières fertilisantes en plus grande abondance et au plus bas prix. [Signé : Simon-Favier. ] Date de l'édition originale : 1872 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Histoire de France

Dictionnaire de la France médiévale

1016 pages - 5835 entrées - 265 illustrations en noir et blanc - 51 illustrations en couleur - 27 cartes et plans - 19 Généalogies.

10/1993