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Emilie Vagner

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Réussite personnelle

Parentalité : se libérer des pièges liés à son éducation. Histoires de femmes chrysalides

A travers ces récits, l'auteure, coach d'accompagnement, a envie de montrer qu'il est possible de changer, d'évoluer, de choisir, d'apprendre à prendre soin de soi. Elle a envie de montrer que rien n'est figé et qu'il est possible de bannir les "toujours" ou les "jamais" , les "il faut que" , ou les "je dois" , les "sois fort" , "sois parfait" , "fais plaisir" , "fais vite" . Envie de partager des histoires de vie remplies d'humanité et d'humilité. A travers cette lecture, chacun pourra se questionner sur les choix ou décisions qui orientent sa vie : - pourquoi je continue à exercer un travail qui ne me plaît pas ? - pourquoi je reste avec un. e conjoint. e avec qui je ne me sens plus heureux. se ? - pourquoi je donne la priorité à mes enfants ? - qu'est-ce qui m'empêche d'agir autrement, de prendre soin de moi ? Pour cela, il est nécessaire d'apprendre à se connaître en identifiant : - ses besoins : Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je veux vraiment pour moi ? - ses limites : Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je ne veux pas ou plus supporter ? - ses valeurs : Qu'est-ce qui est important pour moi ? Qu'est-ce qui me semble bon pour moi et pour ma famille ? Qu'est-ce que je souhaite transmettre à mes enfants ? - ses croyances : En quoi je crois ? Est-ce que cela m'appartient ou bien cela vient-il de mon éducation ? Qu'est-ce que j'ai envie de garder ou de rejeter ? Il s'agit donc, à travers ce livre, de montrer que l'on peut : - apprendre à se respecter en tant qu'être humain, dans toute sa dignité ; - apprendre à se connecter à ses émotions afin d'être soi et de développer des relations plus authentiques ; - apprendre à sortir des rôles que l'on nous a appris à jouer depuis l'enfance : le rôle de la "bonne" mère, le rôle de la "bonne" épouse, le rôle de la "bonne" fille ; - apprendre à oser et à s'affirmer dans toute son intégrité et ainsi gagner en estime de soi ; - apprendre à se respecter et à s'accorder autant de valeur que l'on peut en accorder aux autres afin de vivre des relations plus équilibrées et équitables ; - apprendre à communiquer avec bienveillance, c'est-à-dire sans jugement.

05/2022

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Histoire de France

Destins de braves. Les officiers charentais de Napoléon au XIXe siècle

Si le dernier carré à Waterloo, ainsi que l'escadron sacré durant la retraite de Russie, font tout autant partie de la légende que la charge de la garde à Austerlitz, c'est en grande partie grâce aux récits dressés par les mémorialistes qui ont, de surcroît, contribué à cette immortalisation de la gloire. Coignet, Barrès, Marbot, Parquin et les autres apparaissent ainsi comme les chantres privilégiés de cette époque formidable au cours de laquelle la France impériale a défié l'Europe. Mais, en réalité, que savons-nous précisément de ces hommes qui, selon la légende, auraient vénéré l'empereur jusqu'à leur mort ? En prenant pour champ d'étude les officiers de la Grande Armée natifs du département de la Charente, circonscription alors réputée pour son bonapartisme, cet ouvrage se propose de dresser un portrait différent de celui élaboré par la légende. Enrichi des nouvelles problématiques historiques, il reconstitue les destins de ceux qui parviennent, avec plus ou moins de difficultés, à gagner l'épaulette. Après un dépouillement systématique de 4000 documents conservés tant dans les archives départementales qu'au Service Historique de la Défense, l'auteur, par une approche anthropologique de la guerre, replace ces individus au coeur des batailles qui, après 1815, ont laissé des traces durables et profondes. Par la découverte et l'exploitation de lettres et de carnets de route jusqu'alors inédits, il montre aussi que les officiers de Napoléon, formant en réalité un monde hétérogène, ont par ailleurs fortement tempéré leur enthousiasme au moment des Cent Jours. Mais cette passionnante enquête ne s'arrête pas au soir du 18 juin 1815. Elle suit, bien au contraire, les survivants de cette épopée dans la première moitié du XIXe siècle lorsque ceux-ci, en quête de reconnaissance et soucieux de conserver un rang acquis sur les champs de bataille de l'Europe, entreprennent d'innombrables démarches pour intégrer le monde restreint des élites. Cela conduit ainsi le lecteur à suivre les vétérans non seulement en Charente mais aussi à travers le territoire hexagonal que certains sont obligés de sillonner pour retrouver une position conforme au rang que leur a octroyé leur grade. En reconstituant, à différentes échelles, ces parcours de vie qui s'achèvent parfois sous la IIIe République, ce travail, par une approche à la fois sociale, culturelle et politique, enrichit indéniablement l'histoire du XIe siècle en embrassant autant l'histoire des élites que celle des masses intermédiaires et populaires.

04/2010

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Pensée positive

La Pensée Positive. Guide théorico-pratique pour éliminer les pensées excessives, soulager l'anxiété et atteindre la paix mentale. Découvrez 7 mini-habitudes pour réduire les attaques de panique

Un sentiment oppressant d'anxiété constante vous empêche-t-il d'être serein ? Voulez-vous arrêter de penser à toute la négativité qui empoisonne votre vie quotidienne et être à nouveau heureux ? Dans ce guide, vous apprendrez à affronter vos peurs, à gérer votre anxiété, à contrôler votre perfectionnisme et à mettre fin à vos pensées excessives pour toujours... Il est indéniable que la réflexion est importante. Grâce à la réflexion, vous pouvez analyser des situations, planifier votre avenir et faire des choix réfléchis. Cependant, lorsque les pensées et les inquiétudes prennent le dessus, les conséquences prennent une toute autre tournure... Si vous lisez ces lignes, vous avez probablement tendance à vous accrocher souvent à des choses qui vous sont arrivées dans le passé ou à penser sans cesse à des situations futures. Laissez-moi vous dire une chose : en remplissant votre esprit de désordre, vous vous garantissez un aller simple vers l'auto-sabotage. Et croyez-moi, faire demi-tour n'est pas du tout facile... . . Au lieu de maîtriser votre pensée, vous vous retrouvez prisonnier d'une cage insoupçonnée, votre propre esprit. Dans ce cas, la pensée devient une surpensée, qui s'avère être une arme constamment dirigée contre votre bien-être émotionnel et mental. Mais comment faire taire le bourdonnement incessant en arrière-plan, contrôler ses pensées et se mettre sur la voie que l'on souhaite emprunter ? Ce livre examine les raisons qui sous-tendent les pensées excessives et vous propose des stratégies pratiques pour apaiser votre esprit et en prendre le contrôle une fois pour toutes. Voici ce que vous apprendrez après avoir lu ce livre : - Les caractéristiques des pensées excessives : vous reconnaîtrez quand vos pensées prennent le dessus, vous arrêterez le cercle vicieux et vous prendrez le contrôle de vos pensées. - Anxiété constante : vous entrerez en contact avec des techniques de gestion de l'anxiété simples mais efficaces pour prévenir les crises de panique et retrouver le calme. - Le cauchemar nocturne : vous découvrirez des stratégies précieuses et des mini-techniques faciles à mettre en oeuvre pour faire taire le bourdonnement de votre esprit et parvenir à une relaxation profonde. - Des pensées négatives : Vous maîtriserez un schéma simple mais puissant, étape par étape, pour éliminer la négativité de votre vie et gagner une sérénité inébranlable. La tranquillité d'esprit que vous recherchez n'est qu'à un clic de vous... . .

02/2023

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Actualité politique France

Manuel de résistance au fascisme d'extrême-gauche. Les fachos ont changé de côté

Selon Gilles William Goldnadel : "Ce manuel est interdit à la vente pour tous ceux qui n'ont pas encore compris que le fascisme était aujourd'hui situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique et intellectuel". Il écrit "fascisme" , car il démontre que "malheureusement, à force de matraquage par l'extrême gauche en majesté médiatique, ce mot, historiquement précisément marqué, a été dénaturé, dévalué, galvaudé. Mais j'ai écrit fascisme d'extrême-gauche, pour me faire comprendre immédiatement et émotionnellement, par souci premier d'efficacité". C'est tout le sens et la finalité de ce manuel. Celui qui l'a écrit s'inscrit dans le combat culturel. Il sait la gauche habile à l'extrême dans ce combat où gagner la bataille de l'émotion est essentiel. La bataille des idées, la gauche sait qu'elle l'a peut-être perdue depuis quelque temps. Elle n'ose plus nier comme elle le faisait effrontément la laideur ou les dangers cruels de l'islamisme. Raison pourquoi elle ne se bat plus que sur le terrain de l'émotion où elle peut encore l'emporter en quelques instants, par la grâce disgracieuse de ses médias, sans faire appel à la raison. La bataille culturelle qui se joue est une bataille existentielle. Puisqu'il va de notre identité comme de notre sécurité. Ce manuel est un vade-mecum. Il propose des recettes simples telles que de traiter l'adversaire par la dérision plutôt que par la colère. De ne pas s'offusquer des étiquettes ("fachos" ! , "extrême-droite ! " , "raciste ! " etc...) dont l'extrême gauche fasciste vous affuble puisque elles ne peuvent plus piquer profondément, ayant largement perdu son magistère intellectuel et moral. Il préconise de pratiquer le cambronisme tranquille. De rendre coup pour coup : on vous parle chaque jour de la traite transatlantique ? Rappelez donc l'esclavage arabique et les razzias barbaresques en France. De dénoncer une imposture morale qui tient davantage de l'escroquerie de l'art contemporain que de la politique rationnelle. Enfin : "N''ayez aucun complexe de supériorité ou d'infériorité : Que vous soyez blancs ou noirs, soyez le sans honte. Ni vanité. N'aimez pas votre adversaire d'extrême-gauche, mais ne pratiquez ni la haine ni la vulgarité. Ce serait faire un cadeau à l'ennemi. N'ayez plus peur. C'est la leçon numéro un du manuel qui commence".

12/2021

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Science-fiction

Trains de cauchemar. Anthologie d'épouvante et d'insolite ferroviaires

Etre assis dans un train qui fonce à travers la nuit constitue une expérience poétique à laquelle les individus les moins romanesques et les moins imaginatifs ne peuvent rester insensibles. Et il suffit parfois de peu de chose pour que cette poésie se teinte d'inquiétude, et même, en certaines circonstances, tourne au malaise ou à l'angoisse. Car dès son apparition, le chemin de fer suscita l'inquiétude.
Avec les premiers accidents et les premières catastrophes, cette inquiétude se changea en appréhension et en peur. Aux déraillements, collisions, écrasements s'ajoutèrent bientôt les vols, assassinats, viols et autres agressions commis dans l'univers clos des wagons. Les faits divers sanglants se multiplièrent à la "une" des journaux et hantèrent l'imagination des voyageurs, donnant naissance à une angoisse particulière, propre au chemin de fer.
Cette matière ne pouvait manquer d'inspirer les auteurs : Guy de Maupassant, Marcel Schwob, Jean Lorrain, Maurice Level et Paul Hervieu sont ainsi au sommaire de cette anthologie de 26 textes, aux côtés de ces "petits maîtres" injustement oubliés de la littérature fantastique que sont notamment Rémy Saint-Maurice, Michel Jules Verne ou Alfred de Sauvenière. Des témoignages authentiques des premières catastrophes de l'histoire ferroviaire viennent compléter ce volume.
Une anthologie à lire la nuit... En train, de préférence ! Table des matières : "Introduction" , Philippe Gontier, p. 9. Trains de terreur et de mort Le Train 17 (extrait), Jules Claretie, p. 33. "Le Tunnel" , Maurice Rollinat, p. 55. "Notes d'un voyageur" (extrait), Guy de Maupassant, p. 57. "La Peur" (extrait), Guy de Maupassant, p. 59. "Le Chemin de fer à crans" , Paul Hervieu, p. 63. La Bête humaine (extraits), Emile Zola, p.
79. "La Main gantée" , Jean Lorrain, p. 107. "L'Un d'eux" , Jean Lorrain, p. 116. "L'Express 13" , Rémy Saint-Maurice, p. 123. "Un drame dans la nuit" , Paul-Hubert, p. 135. "Un train emballé" , Georges Rouvray, p. 147. "Le Rapide de 10 h. 50" , Maurice Level, p. 155. "Un arrêt dans la nuit" , Pierre Vernon, p. 163. "Le Rapide de 7 h. 20" , Pierre Vernou, p. 169. "Le Crime de la rue Pergolèse" , Maurice Level, p.
178. Trains de l'au-delà "L'Inexpliqué" , Alfred de Sauvenière, p. 189. "Le Train 081" , Marcel Schwob, p. 199. "L'Homme voilé" , Marcel Schwob, p. 205. "Le Rail sanglant" , Maurice Renard, p. 213. Trains de l'avenir "Un express de l'avenir" , Michel Jules Verne, p. 223. "L'"Express-Times"" , Louis Mullem, p. 231. "Le Tunnel de Gibraltar" , Jean Jaubert, p. 239. Documents "Catastrophe du chemin de fer de Versailles (rive gauche)" , Hippolyte de Chavannes de La Giraudière, p.
263. "Dangers que courent les voyageurs en chemin de fer" , Anonyme, p. 273. "Les Agressions en cours de route" , Pierre Giffard, p. 285. "Le premier passager mort sur les rails" , Philippe Gindre, p. 297.

01/2012

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Histoire ancienne

La grotte du Cavillon. Sous la falaise des Baousse Rousse, Grimaldi, Vintimille, Italie

Cet ouvrage consacré à la grotte du Cavillon présente le bilan des recherches effectuées depuis plus de deux cent trente années sur ce site préhistorique exceptionnel situé au pied de la falaise des Baousse Rousse, à Grimaldi (Vintimille), notamment par Emile Rivière entre 1870 et 1875 et par le Prince Albert 1er de Monaco de 1895 à 1901. La première partie est consacrée à l'étude de la stratigraphie, des faunes quaternaires et des industries lithiques des niveaux du Moustérien et du Paléolithique supérieur. La faune des niveaux moustériens, très abondante a livré des restes d'ours des cavernes, de panthères, de lynx, de hyènes, de mammouths, de rhinocéros, de chevaux, de sangliers, d'aurochs et de cerfs, associés à une riche industrie lithique correspondant à un Moustérien de débitage levallois, riche en racloirs, caractérisé par la présence de pointes moustériennes, de racloirs allongés et d'assez nombreuses lames. Les niveaux du Paléolithique supérieur ont livré des industries aurignaciennes, gravettiennes et épigravettiennes. La deuxième partie est consacrée à l'étude de la sépulture de la "Dame du Cavillon", anciennement nommée "l'Homme de Menton", qui a été inhumée à l'âge de 37 ans dans cette caverne, au Gravettien moyen, il y a environ 24 000 ans. Pour son voyage dans l'au-delà, elle était parée d'une coiffe funéraire ornée de petites coquilles marines et de canines de cerf et d'un jambelet au-dessus de son mollet gauche. Un poinçon en os, taillé dans un métapode de cheval disposé près de sa tête, une pendeloque aménagée elle aussi dans un métapode de cheval et deux chevaux gravés sur les parois de la caverne au-dessus de la sépulture, témoignent d'un rite funéraire complexe en relation avec les plus profondes interrogations de l'esprit humain, parallèlement aux sanctuaires souterrains ornés des cultures du Paléolithique supérieur. La troisième partie est consacrée à l'étude anatomique du squelette de la "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, qui appartenait à la culture du Gravettien moyen. Elle permet de la rapprocher des autres sépultures mises au jour dans les grottes des Baousse Rousse (Barma Grande, Barma du Baousso da Torre, Grotte des Enfants), dans la grotte des Arene Candide à Finale Ligure, et sur les sites de plein air de Predmost, Pavlov et Brno en Europe centrale. La "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, appartenait à un groupe euro-méditerranéen, au crâne gracile et étroit, qui peut être distingué de celui connu dans le sud-ouest de la France (Cro-Magnon) plus robuste et large. Dans la quatrième partie sont réunies les références bibliographiques, outre celles concernant la grotte du Cavillon, toutes celles consacrées à l'ensemble des grottes des Baousse Rousse qui comprennent 810 titres.

08/2016

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Ethnologie et anthropologie

Cultures et guérisons. Éric de Rosny - L'intégrale

"Là où les racines de la tradition restent vivantes, le grand arbre Afrique, si dangereusement secoué par les vents contraires, peut plier mais ne pas rompre". Né dans une famille aristocratique française, bouleversé par ce qu'il a vécu pendant la Guerre d'Algérie, Eric de Rosny part au Cameroun pour y enseigner dans un collège jésuite de Douala. La crise d'un élève, un soir au dortoir, étrangement secouru par ses camarades, lui fait ressentir la distance culturelle immense qui le sépare de ses élèves. Il s'installe alors dans un quartier de la ville pour en apprendre la langue locale. Il y découvre, fasciné, la vie quotidienne et ses traditions, notamment la connaissance des plantes qui guérissent, et la lutte contre l'emprise malfaisante de la sorcellerie. Il est ainsi initié au monde de la nuit. A la fin de sa vie, il est consacré beyoum ba bato, c'est-à-dire sage et homme-souche. Tout au long de ce chemin, Eric de Rosny consigne tout ce qui risquerait de s'oublier de la mémoire culturelle et, avec des chercheurs africains, il conduit des travaux en botanique, en droit, mais aussi sur les grands récits de la Tradition. La compréhension de l'héritage culturel est mise constamment en défi, non sans angoisse et parfois avec violence, par les bouleversements majeurs de la modernité : exode urbain, extension de la médecine des hôpitaux, système judiciaire importé, nouveaux mouvements religieux, transformations des relations familiales. Il observe aussi l'attrait croissant de la migration internationale qui emporte avec elle la sorcellerie sur d'autres terres. Cet ouvrage rassemble pratiquement tous les articles d'Eric de Rosny, jusqu'ici uniquement publie ? s de fac ? on disperse ? e dans de multiples revues africaines ou internationales ; ils ont été regroupés par des chercheurs de l'Université de Neuchâtel Avec un grand sens de la narration, a` travers chacun de ces tableaux a` l'e ? criture cisele ? e, de Rosny s'efforce de faire voir - presque sentir - ce qu'il de ? couvre, en ne cachant pas la difficulte ? des rencontres et les multiples questions qui se posent a` lui en tant qu'anthropologue et je ? suite. La première partie du livre comprend e ? galement deux pre ? faces par Prince Rene ? Douala Manga-Bell et Jean Benoist, ainsi que des "Regards" , e ? crits par des spe ? cialistes qui ont bien connu Eric de Rosny : Roberto Beneduce (Universite ? de Turin), Jacques Fe ? dry, s. j. , Peter Geschiere (Universite ? d'Amsterdam), Emile Kenmogne (Universite ? de Yaounde ? I et Universite ? de Paris Est Marne-la-Valle ? e), Berthe Elise Lolo (Psychiatre a` l'EPSMD de Pre ? montre ? et docteur en anthropologie psychanalytique), Thomas The ? ophile Nug Bissohong (Universite ? de Douala) ainsi que Gilles Se ? raphin (Universite ? de Paris Nanterre).

11/2022

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Art textile

Hélène Henry. Les tissus de la modernité, Edition bilingue français-anglais

Née en 1891, passionnée par la peinture et la musique, Hélène Henry n'a jamais suivi aucune formation spécifique lorsqu'elle arrive à Paris, à 25 ans. Elle commence par acheter un petit métier à main, s'installe dans un atelier et crée des écharpes qu'elle vend à des couturiers comme Worth ou Nicole Groult. Elle apprend seule à se servir de son métier à tisser et en 1923, elle montre des essais à Francis Jourdain, dont les poteries l'inspirent. Il expose ses créations dans sa boutique et la présente à Pierre Chareau et au cercle de leurs amis "modernes" (Paul Poiret, Pierre Legrain, Jacques-Emile Ruhlmann). La même année, elle s'installe dans un atelier plus grand. H. Henry dessine et peint : bandes, rayures, damiers, motifs géométriques ou dégradés subtils d'une seule teinte. Elle expérimente de nouvelles techniques pour juxtaposer ou opposer des matières ou des points de tissage, en invente de nouveaux. Par le jeu des reliefs et des masses, ses créations semblent être réalisées en trois dimensions. Elle est la première en France à utiliser des fibres artificielles, rayonne ou viscose-fibrane, qu'elle croise avec des fils de coton et de laine. En 1925, elle participe à l'ambassade française du pavillon de la Société des artistes décorateurs (SAD), qui lance le style Arts déco lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, où ses tissus sont exposés dans le bureau-bibliothèque de P. Chareau et dans la salle de repos. Elle quitte la SAD en 1929 pour participer à la fondation de l'Union des artistes modernes (UAM), aux côtés de Mallet-Stevens, Herbst, Jourdain, Templier, Charlotte Perriand, Sonia Delaunay et d'Eileen Gray, entre autres. Elle reçoit des commandes pour la Villa Noailles de Mallet Stevens, à Hyères (1924) ; le palais du maharajah d'Indore (1930) ; le palais de la Société des nations, à Genève ; le paquebot Normandie ; l'Exposition internationale des arts et techniques de Paris en 1937. Après la guerre, elle participe, avec ses anciens amis de l'UAM, aux expositions de la section "Formes utiles" du Salon des arts ménagers où elle décline ses écossais, ses bandes et ses constructions rigoureuses. Mais ses créations, réalisées à la main, en exclusivité pour un client précis, ne trouvent plus preneur : ses remarquables pièces uniques ne peuvent lutter avec les tissus industriels qui arrivent sur le marché européen. Elle supervise cependant le tissage de ses modèles jusqu'à sa mort, en 1965. 20 ans plus tard, son talent est redécouvert grâce à des galeristes spécialisés et à des expositions comme Les Années UAM, au musée des Arts décoratifs de Paris, fin 1988-début 1989, ou Pierre Chareau, au Centre Pompidou à Paris, (1993-1994).

08/2021

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Droit

L'Algérie, ses institutions, son droit à l'épreuve de la colonisation

Les vingt-quatre articles contenus dans cet ouvrage forment une contribution à la connaissance de l'histoire des institutions et du droit de l'Algérie. Cette discipline demeure encore lacunaire. Certes il existe une littérature importante sur l'histoire de l'Algérie, mais celle qui concerne la formation des institutions et du droit de l'Algérie contemporaine est marquée par l'absence de grandes synthèses couvrant la totalité de l'histoire algérienne. Seul l'ouvrage de Claude Collot s'efforce de retracer la période allant de l'époque ottomane à l'indépendance ; cependant il ne relate que la mise en place de l'organisation territoriale, des finances et de la justice ainsi que la réglementation de quelques libertés publiques. Disparu beaucoup trop tôt, Claude Collot n'a pas eu la possibilité de parfaire son oeuvre. Il a eu cependant le mérite et surtout la grande intelligence de percevoir que l'histoire des institutions et du droit algérien devait être retracée en la dégageant de sa gangue coloniale. En effet, durant la période coloniale et avec un recul d'un demi-siècle paraissent nombre d'ouvrages qui retracent parfois avec beaucoup de clarté, tel le traité d'Emile Larcher, la genèse des institutions algériennes à l'époque coloniale. Mais le but que se fixent ces auteurs est d'éclairer leur présent colonial à la lumière de l'évolution coloniale. Pour tous les auteurs qui ont écrit entre 1830 et 1962 – voire au-delà – tout commence le 5 juillet 1830. Il faut attendre la fermeture de la période coloniale pour pouvoir entamer une véritable histoire des institutions de l'Algérie et non pas seulement une histoire des institutions algériennes à l'époque coloniale. Claude Bontems a succédé à Claude Collot comme professeur d'histoire du droit à la Faculté de droit d'Alger de 1969 à 1975. Il s'est essayé à poursuivre le travail de son devancier qui était au demeurant un ami de longue date : ils s'étaient connus en 1961 ; il a poursuivi cette oeuvre en introduisant l'histoire des institutions de l'Algérie au sein de cet établissement. Sa présence à Alger a donné naissance à un Manuel des institutions algériennes de 1518 à 1870. Le second volume n'a pu voir le jour. Cependant, les divers articles publiés dans ce recueil constituent une forme de prolongation, incomplète, de cet ouvrage qui n'a pas connu son achèvement. Rédigés entre 1972 et 2012, ils ont tous trait à la formation des institutions administratives algériennes ou à la compréhension du droit applicable à l'Algérie au XIXe et aux débuts du XXe siècles. Ils s'inscrivent dans le nouveau courant qui s'efforce de reconstruire l'histoire institutionnelle de l'Algérie en s'affranchissant de certains présupposés procédant du passé colonial, mais sans minimiser l'importance de ce dernier.

01/2018

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Finances publiques

Financer la Justice en France : Contributions à l'étude de la construction d'un budget

L'influence des mythes sur le droit est un phénomène bien connu des juristes et le droit public financier n'échappe pas à la règle. Dans le sillage de la modernité juridique celui-ci s'est construit autour d'un mythe devenu célèbre : le mythe des "quatre temps alternés" . Cette fiction, qui a profondément marqué la pratique française de la gestion publique, est-elle encore d'actualité, près de deux siècles après son avènement ? L'alternance institutionnelle rythme-t-elle encore la procédure budgétaire, alors même que la fonction du Parlement se fait plus trouble aujourd'hui ? De nouveaux acteurs ne bousculent-ils pas l'ordre établi en s'immisçant dans la procédure, en profitant, peut-être, de la nouvelle place qui est désormais laissée à l'expertise dans la conduite de l'action publique ? N'existe-t-il pas de nouvelles étapes de la vie d'un budget alors que l'on s'attache à distinguer, désormais, le contrôle et l'évaluation ? Autant de questions que les membres du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques de l'Université Paris I (IRJS EA 4150) ont souhaité envisager, avec leurs étudiants, dans le cadre du séminaire d'actualité des Masters 2 de la mention Droit des finances publiques de l'Ecole de Droit de la Sorbonne. Grâce au concours décisif de Madame la Ministre Nicole Belloubet, ancienne Garde des Sceaux, c'est à travers l'analyse de la construction d'un budget particulier que le présent ouvrage entend répondre : le budget de la Justice. On sait que celui-ci a pu être au coeur de l'actualité politique et financière de ces dernières années. Chantiers de la Justice, vote et discussion de la Loi de programmation et de réforme pour la Justice, vote et discussion des lois de finances successives, contrôles du Conseil constitutionnel ou de la Cour des comptes, Printemps de l'évaluation successifs, vote et discussion des lois de règlement successives... constituent autant de "moments" politiques, autant de préalables nécessaires, autant de procédures juridiques susceptibles de jalonner, d'influencer et d'encadrer, en somme, de "normer" la procédure de construction budgétaire. Le financement de la Justice en France illustre ainsi, à merveille, les virtualités de la procédure budgétaire et rappelle, s'il en était encore besoin, l'intrication profonde du financier, du juridique et du politique. L'ouvrage apporte ainsi des éléments relatifs à la théorie générale du budget tout en améliorant la connaissance de l'un des budgets - régaliens - parmi les plus scrutés de l'Etat. Avec les communications des invités : Nicole Belloubet, Patrick Hetzel, Philippe Clergeot, Gérald Sutter. de l'équipe de recherche du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques : Matthieu Conan, Alexis Fourmont, Emilien Quinart, Jean-Baptiste Jacob, Magdalena Marin. des étudiants des Masters 2 - Mention droit des finances publiques : Sarah Elgozi, Elie Noza, Laure Puydebois ; Léopold Comtet ; Ulysse Gouëdar, Pauline Oger ; Joseph Dalibon, Younès D

03/2022

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BTS Tertiaires

Blocs de competences 1 a 4 - tome 2 bts sp3s

Cet ouvrage prépare aux épreuves : - E3 : Gestion de la structure et du service - E4 : Politique de la structure et territoire - E5 : Accompagnement et coordination du parcours de la personne - E6 : Projet et démarche qualités Les 14 contextes professionnels proposés sont divers, concrets et ancrés sur le territoire. Dans chaque contexte, les 4 blocs de compétences sont travaillés sous la forme de situations professionnelles impliquant les étudiants à partir de fiches de postes. Les savoirs associés sont traités au regard des blocs de compétences, permettant à l'étudiant de comprendre leur utilité professionnelle et de les mettre en application. - un tableau récapitulatif des compétences, activités et savoirs associés, fourni pour chaque contexte - des ressources pour s'entraîner aux épreuves et à la réalisation des fiches techniques pour le CCF. - les TD et TP font l'objet de l'utilisation de l'outil informatique et de la manipulation de logiciels spécifiques par les étudiants - des fiches ressources et des fiches méthodes sont proposées dans l'ouvrage ou en numériques via des QR Codes. Sommaire : - contexte 9 : Plan Job Léo Lagrange - Nantes - contexte 10 : Délégation territoriale de la Croix-Rouge française - Polynésie Française - contexte 11 : La Clède - Alès - contexte 12 : Vivadom Amaelle (Service mandataire judiciaire) - Alès - contexte 13 : Centre hospitalier - Cholet - contexte 14 : Maison France Services - Chemillé-en-Anjou En route vers les épreuve.

07/2023

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Histoire de l'art

Les Annales du théâtre et de la musique

Les Annales du théâtre et de la musique / Edouard Noël et Edmond Stoullig Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Monographies

Colette Richarme (1904-1991). Une artiste en quête d'absolu

Ce coffret contient deux volumes consacrés à une femme peintre, Colette Richarme, et à son oeuvre. Savoyarde de naissance, montpelliéraine de coeur, parisienne par sa formation et ses liens avec de nombreuses galeries, elle a traversé le XXe siècle, en se nourrissant de tous les changements picturaux et intellectuels qui ont accompagné ce siècle. Il en résulte une oeuvre originale qui ne cesse d'osciller entre figuratif et abstrait, une oeuvre inclassable qui, depuis le décès de l'artiste en 1991, a fait l'objet de multiples expositions, de recherches universitaires et de publications, ainsi que de nombreuses donations en musées ou institutions. Cet ensemble exceptionnel est complété par la sauvegarde de tous ses écrits à la Médiathèque centrale Emile Zola de Montpellier. Il ne manquait qu'un ouvrage de référence sur cette peintre et son travail, lequel ne pouvait être que collectif afin d'aborder les multiples facettes d'une artiste qui, en dehors de la peinture à l'huile, s'est adonnée à la gouache, au dessin (plusieurs milliers), à la gravure, mais aussi à la poésie et à l'écriture (essais et roman). Sous la direction du conservateur Jean-Luc Bourges et de la présidente de l'association Richarme, Régine Monod, ce sont plus de quarante spécialistes, conservateurs, écrivains, artistes, restaurateurs et professeurs d'université, qui proposent en 120 articles des études complètes et novatrices à la fois sur la femme et sur son travail, dévoilant également près de 750 reproductions de ses oeuvres. Livre I : Une femme, une artiste Ce volume s'attache à raconter la vie et la lutte d'une femme pour se former et pour exister en tant que peintre, refusant les conventions sociales, familiales et artistiques d'alors. On y découvre les influences qu'elle a subies, les itinéraires de sa formation, les amitiés créées (notamment celle avec Louise Bourgeois), les multiples centres d'intérêt qui furent les siens mais aussi ses doutes, ses faiblesses et ses échecs. Une place est aussi accordée à ses écrits personnels et littéraires ainsi qu'à son journal qui éclaire à la fois son travail et sa démarche. Récit d'une vie d'une femme au XXe siècle et de son combat pour exister en tant que peintre. Livre II : Une artiste, une oeuvre Le deuxième volume s'attache presque exclusivement à l'oeuvre picturale qui fut la sienne essentiellement entre 1945 et 1991. Les thèmes abordés par l'artiste, tout comme les moyens d'expression utilisés (élaborant même une théorie qu'elle réussit à mettre en application dans les toiles de sa dernière période), furent si riches et variés que seule une pléiade d'auteurs pouvait en rendre compte. Une part belle est également faite à la vie de cette oeuvre à travers les expositions (Montpellier, Albertville, Paris...), les donations (Bordeaux, Gard, Montpellier, Sète, ...) et, pour finir, les inspirations qu'elle suscite de nos jours chez divers artistes contemporains.

02/2023

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Sciences historiques

Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France

Qui de plus français que le couturier et mécène Pierre Cardin ou le premier vainqueur du Tour de France cycliste, Maurice Garin ? Sauf que l'un et l'autre sont nés Italiens. A l'inverse, combien de Français savent que le prix Nobel de littérature de l'an 2000 a été attribué à un citoyen français - naturalisé depuis trois ans -, Gao Xingjian, né à Ganzhou soixante ans plus tôt ? Ce que la plupart de nos compatriotes savent, en revanche, c'est que la renommée de la France doit beaucoup à Frédéric Chopin, Marie Curie, Pablo Picasso, Le Corbusier, Samuel Beckett ou Charles Aznavour. Et ceux qui s'intéressent au destin politique de ce pays ont sans doute remarqué, sans remonter plus haut que la Révolution française, que ladite Révolution n'aurait pas tout à fait été la même sans le modéré Necker ou le radical Marat - deux Suisses -, la IIIe République sans Gambetta ou Weygand, la Résistance sans Boris Vildé, du premier réseau, celui du Musée de l'homme, ou le groupe Manouchian et ses fusillés stigmatisés sur l'Affiche rouge "parce qu'à prononcer leurs noms sont difficiles"... Pour mieux connaître cet apport exceptionnel des étrangers à l'histoire de notre pays, il manquait un ouvrage comme celui-ci. Un dictionnaire regroupant aussi bien des notices "collectives" (Ecole de Paris) que des notices "communautaires" (Congolais) et, surtout, une masse de notices individuelles, d'Abbas à Zulawski, (Andrzej). Il sera, à coup sûr, pour ses lecteurs une source éclairante et vivifiante de surprises, de découvertes, d'émotions. La période choisie commence en 1789, avec la proclamation solennelle et inédite de la nation française comme principe de souveraineté, et va jusqu'à nos jours, avec Stéphane Hessel ou Marjane Satrapi. La notion "d'étranger" est prise ici au sens juridique du terme, pour éviter toute subjectivité : être né de statut étranger, en France ou hors de nos frontières, qu'on le soit resté ensuite (comme Pablo Picasso), qu'on ait obtenu sa naturalisation (comme Yves Montand), qu'on l'ait abandonnée (comme Igor Stravinsky) ou qu'on ait failli la perdre (comme Serge Gainsbourg). Les naturalisés de naissance, comme Georges Perec, ne figurent donc pas dans ce dictionnaire, non plus que les ressortissants des colonies ou des départements d'outre-mer. Tous les secteurs d'activités sont représentés, de la littérature (Emile Zola) au sport (Raymond Kopa) en passant par le monde de l'entreprise (Carlos Ghosn) et de la création sous toutes ses formes. Les notices communautaires permettent de redonner toute leur place aux obscurs et aux sans-grade, qui jouèrent leur rôle dans l'édification de l'économie comme de la culture françaises, des mineurs polonais aux maçons portugais, des musiciens de bal musette aux chanteurs de raï. L'ouvrage, qui comprend 1 186 articles (1 112 notices individuelles, 22 notices collectives, 52 notices communautaires), est précédé d'une préface de Pascal Ory, son maître d'oeuvre.

10/2013

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Développement personnel

Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes

Qui que vous soyez, ou croyez être aujourd'hui, quel que soit votre métier, votre parcours, votre âge ou votre sexe... Une chose est certaine : après la lecture de "Notre éducation, nos croyances, un crime contre nous-mêmes" , vous ne serez plus jamais le même ! Vous, qui avez le sentiment de piétiner dans la vie Vous, le chef d'entreprise qui se sent muré dans sa solitude Vous, l'étudiant qui rêvez de grandeur Vous, qui vous ennuyez dans votre boulot ou qui n'en avez pas Vous, la femme qui sait bien que sa vie ne se limite pas à la maternité Vous, que la routine tranquillise et tue à petit feu Vous, qui procrastinez ou qui n'osez même plus rêver Vous, pharmaciens, podologues, clients, collaborateurs de William, qui ne l'avez connu qu'à travers des noms de marques à succès (Compeed, Noene, Oralgum...), Vous, qui perdez votre vie en croyant la gagner, Vous tous, enfin, multitude de solitudes, qui sentez confusément que le rôle que vous jouez, qu'on vous fait jouer, n'est pas celui auquel vous êtes réellement destiné. Vous avez sans doute entendu parler de la science de l'intention, de la loi d'aimantation, des lois de la physique quantique, de la kabbale, du christianisme des origines, du bouddhisme et du soufisme. Ce sont toutes ces grandes traditions, ces penseurs, ces hommes éclairés qui ont inspiré la vie, la conduite, mais aussi les réussites de William. Vous allez découvrir comment il en a extrait la quintessence, s'en est nourri, comment il a désappris et s'est libéré de ses croyances limitantes pour s'accomplir sur les plans matériel et spirituel. Ce livre condense 50 années d'études, de travail, de quêtes et, parfois, de doutes, qui ont ouvert la voie à son accomplissement personnel. Pour que votre cheminement personnel soit plus rapide, William se met à nu et, en toute transparence, révèle des secrets, des recettes pour adopter sa philosophie de vie, une philosophie du bonheur et de l'abondance. Claude Lipszyc, un ami de William qui a l'art de dire beaucoup en peu de mots, affirme : "Il suffit de rencontrer William une seule fois, pour n'être plus jamais le même après" . Vous aussi, votre regard sur la vie et surtout sur vous-même sera différent après la lecture de ce livre qui vous guidera, au fil des pages, dans l'univers de tous les possibles. C'est là, le défi que s'est lancé l'auteur !

09/2019

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Maternelle parascolaire

Je découvre les animaux Montessori. Avec un feutre effaçable 2 couleurs

Le livre-ardoise J'observe les animaux Montessori permet à votre enfant de se familiariser avec les animaux et les parties de leur corps. Le support entièrement effaçable est adapté aux enfants dès 3 ans : pratique et ludique, l'ardoise est idéale pour développer la motricité de l'enfant et enrichir son vocabulaire. Les animaux éveillent la curiosité des enfants dès le plus jeune âge. Ce livre-ardoise Montessori leur offre l'occasion de mieux les connaître en proposant des activités variées : observer les animaux, tracer leurs contours, apprendre à nommer et situer les différentes parties de leurs corps. La pédagogie conçue par Maria Montessori au début du XXe siècle place l'enfant au coeur de son apprentissage en favorisant son autonomie et le développement de sa créativité. L'acquisition des premières notions s'effectue de façon active, dans un contexte rassurant et bienveillant pour l'enfant qui progresse à son rythme, sans avoir peur de se tromper. Avec son support effaçable, le livre-ardoise est un support sensoriel et ludique idéalement adapté à la pédagogie Montessori. Pour chaque animal abordé, l'enfant observe le dessin pour comprendre l'anatomie et la différence entre les différents êtres vivants : pattes ou jambes, nageoires ou ailes, etc. L'enfant s'approprie le tracé des différentes parties du corps des animaux en repassant d'abord le modèle avec le doigt, puis s'exerce avec le feutre effaçable en suivant les pointillés. Sur chaque page, l'enfant est amené à s'interroger sur les différences et points communs existant entre les animaux. En plus du tracé, cette ardoise permet de développer d'autres apprentissages tels que : - Nommer et situer les différentes parties du corps des animaux - Visualiser la graphie des mots désignant les parties du corps - Savoir reproduire un modèle - Compléter un dessin et laisser libre cours à sa créativité - Apprendre à représenter les animaux S'entraîner sur des dessins simples permet à l'enfant d'être plus à l'aise dans la maîtrise du tracé, et l'aide à gagner en confiance pour l'apprentissage du geste de l'écriture par la suite. Le feutre effaçable inclus lui permet de s'exercer en totale autonomie et de recommencer autant de fois qu'il le souhaite. La méthode : je dessine, j'efface, j'apprends : Je dessine : je m'entraîne à tracer suivant les pointillés, puis tout seul J'efface : je n'ai pas peur de me tromper, je peux recommencer autant de fois que je le veux J'apprends : je reconnais les animaux

01/2021

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Allemagne

Février 33. L'hiver de la littérature

Février 33, un livre d'histoire pas comme les autres, revient sur les événements qui se sont déroulés pendant le mois de février 1933 en Allemagne. Hitler a été nommé à la chancellerie le 30 janvier, et les jours qui suivent vont décider du destin de l'Allemagne et de l'Europe tout entière. Nous savons aujourd'hui de quelle manière ces quelques jours ont changé la face du monde, mais Uwe Wittstock a choisi de les évoquer en se plaçant à la hauteur des personnes qui les ont vécus dans l'ignorance de ce qui allait suivre. Jour après jour, dans une dramaturgie bien maîtrisée, l'auteur restitue l'ambiance de tout un pays, en racontant ces quelques semaines qui ont fait basculer la démocratie de Weimar dans le IIIème Reich. Le prisme choisi est celui des écrivains, journalistes et intellectuels, et les protagonistes du livre de Wittstock s'appellent donc Thomas, Heinrich, Klaus et Erika Mann, Bertolt Brecht, Erich Maria Remarque, Alfred Döblin. Ou encore Carl Zuckmayer, Else Lasker-Schüler ou Gottfried Benn. Chacun des protagonistes est introduit avec concision, par un rappel de son rôle public et de sa situation personnelle. Et Wittstock nous raconte comment chacun d'entre eux, dès le 1er février, se demande s'il est sur une liste, en tant que juif, communiste, homosexuel ou intellectuel engagé. Car l'étau se resserre très vite, et ce même avant l'incendie du Reichstag pendant la nuit du 27 au 28 février qui sonnera le glas des dernières libertés individuelles : la SA intimide tous ceux qui ne rentrent pas dans le rang, empêche les manifestations culturelles ou les premières dans les théâtres du pays autant que les réunions politiques. L'Académie des arts devient un autre enjeu symbolique, car il faut faire partir le " gauchiste " Heinrich Mann. Son frère Thomas est en tournée en Europe, pour sa conférence sur Wagner, et décide de ne pas rentrer. Klaus et Erika, empêtrés dans des histoires d'amour impossibles mais portés par le succès de leur cabaret satirique à Munich, veulent d'abord lutter de l'intérieur. D'autres, comme le poète Gottfried Benn croient que le nouveau régime leur apportera enfin la reconnaissance tant désirée. Mais tous seront pris dans la violence du nouveau régime. Les lois d'exception et le résultat des élections du 5 mars mettent un terme à cette période de transition que Wittstock raconte comme un roman à rebondissements. Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni

01/2023

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Réussite personnelle

L'art de maîtriser votre mental. La méthode en 5 étapes pour développer votre plein potentiel et transformer votre quotidien

Pourquoi certaines personnes sont plus heureuses ou épanouies que d'autres ? Pourquoi certaines personnes réussissent mieux et sont plus performantes ? Pourquoi certaines personnes surmontent plus facilement les problèmes, les difficultés ? Pourquoi, quand tout va mal, certaines personnes restent bien plus positives et sereines que d'autres ? Comment font-elles ? Il y a un point commun à toutes ces personnes : elles ont développé un mental de gagnant, un mental à toute épreuve. Alors comment faire pour, vous aussi, développer davantage votre mental ? Comment mieux le maîtriser ? Quels sont les mécanismes mentaux et les clés mentales pour accroître votre bien-être, votre épanouissement, vos performances et votre réussite ? Pour répondre à ces questions le Dr Sylvain BAERT vous propose une méthode de préparation mentale (et d'auto-préparation mentale) en 5 étapes et à adapter en fonction de votre profil. Elle constitue une véritable boussole pour développer, optimiser et maitriser davantage votre mental. Et surtout cette méthode, appelée ECO2A®, est une méthode synthétique qui vous permet d'aller directement et facilement à l'essentiel. En effet, l'information sur le mental n'a jamais été aussi abondante, décousue et complexe à traiter. Nous assistons à une surcharge d'informations tous azimuts où se mélangent concepts, méthodes, techniques, clés ou outils à propos du mental. Il devient très difficile de s'y retrouver devant cette masse et cette dispersion d'informations. C'est pourquoi, cet ouvrage a aussi pour objet de vous accompagner afin de mieux maîtriser votre mental tout en vous faisant gagner un temps très précieux en synthétisant pour vous cette surcharge informationnelle. Ce livre est conçu autant pour les sportifs, que les entreprises, les entrepreneurs ou bien encore pour le grand public ou tous ceux qui s'intéressent à l'optimisation du mental. Il est aussi destiné aux professionnels (préparateurs mentaux, psychologues...) qui s'intéressent à la préparation mentale. Plus d'informations sur https : //sylvainbaert. learnybox. com/livre-sylvain-baert/ (Lien -> https : //sylvainbaert. learnybox. com/livre-sylvain-baert/) Ils recommandent la méthode ECO2A du Dr Sylvain BAERT : Préface écrite par Nicolas Fauvergue, ex-joueur professionnel de football (360 matchs joués en Ligue 1 et 2 en France) Postface n°1 écrite par le Pr Aymeric Guillot, Professeur des Universités à l'Université Claude Bernard Lyon 1 (STAPS). A ce jour, il a publié 130 articles scientifiques, 2 ouvrages et 25 chapitres d'ouvrage. Postface n°2 écrite par Maxime Mermoz, ex-joueur international et vice-champion du monde en 2011 avec l'équipe de France de Rugby à XV.

11/2022

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Impressionnisme

Les nuits étoilées de Van Gogh

" Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes " V. Van Gogh Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que " La nuit est encore plus richement colorée que le jour ", écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence... Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale " Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement ", écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier). Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.

02/2023

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Science-fiction

Mickey7

Entre Seul sur Mars et Dark Matter, un thriller de science-fiction inventif et trépidant, bientôt adapté au cinéma par Bong Joon-ho (Parasite) ! Mourir n'est pas une partie de plaisir. . . mais c'est une manière de gagner sa vie. Mickey7 est un Consommable  : un employé jetable d'une expédition humaine envoyée sur Niflheim, un monde de glace, pour le coloniser. Dès qu'une mission paraît trop dangereuse - voire suicidaire -, l'équipage se tourne vers lui. À la mort d'une version, un nouveau corps est régénéré, sa mémoire pratiquement intacte. Et après six morts, Mickey7 a bien compris pourquoi son poste restait le seul disponible de l'expédition quand il l'a accepté. . . Et puis, au cours d'une mission de routine, Mickey7 est porté disparu et présumé mort. Le temps qu'il regagne la base de la colonie, étonnamment aidé par une forme de vie locale, il est trop tard  : un nouveau clone, Mickey8, occupe déjà son poste. Et l'idée de Consommables "en double" est une abomination aux yeux de tous. S'ils sont pris, ils finiront probablement tous deux dans le recycleur à protéines. . . Pendant ce temps, les conditions de vie sur Niflheim se compliquent, surtout lorsque cette étrange forme de vie s'intéresse à ses nouveaux voisins. En fin de compte, le sort des deux espèces dépendra peut-être de Mickey7. . . à condition, bien sûr, qu'il ne meure pas pour de bon. "Andy Weir a de la concurrence !"  Stephen Baxter "Ashton ancre son roman dans le réel grâce à un héros qui découvre les merveilles du voyage interstellaire et d'un premier contact avec une forme de vie extraterrestre, tout en ayant littéralement le pire job de l'univers. Le résultat est tour à tour drôle, mystérieux et effrayant, chaque chapitre semblant faire appel à une partie différente de notre cerveau".  Jason Pargin "Une exploration surprenante, puissante de l'identité. C'est pour cela que la science-fiction existe ! Hautement recommandé".  Jonathan Maberry " Un roman de science-fiction intelligent et rythmé, avec des accents de comédie très noire, bourrée de retournements de situation.  » Dexter Palmer "Les lecteurs seront attirés par l'inventivité de l'intrigue et resteront pour le cran du narrateur".  Publishers Weekly "Le roman d'Ashton débute comme une comédie et se poursuit sur un ton bien plus profond. Le héros cloné est capable de s'interroger sur la définition de l'humanité et le droit à détruire un endroit pour l'occuper. Chaudement recommandé à tous les amateurs de SF intéressés par le thème de la colonisation spatiale.  » Library Journal

07/2022

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Romans historiques

La maîtresse d'école. Tome 1, Les voix de la plaine

Le parcours inspirant d'une enseignante au début du XXe siècle Librement inspiré de la vie de Gabrielle Roy ce roman plus roman que bibliographie véritable nous décrit la jeunesse de Gabrielle Roy, cet écrivain canadien français élevée dans le Manitoba, province canadienne de langue anglaise qui a " interdit " le français alors qu'à l'époque la majorité de ses habitants étaient des canadiens français ! Une enfance à la fois simple, modeste mais heureuse, benjamine de 8 enfants, Gabrielle alors qu'elle avait déjà décidé de devenir écrivain, une fois son père décédé, ne peut que se consacrer pleinement au métier qu'elle a choisi comme d'autres de ses soeurs celui de Maîtresse d'école. Nous la suivons dans ses études à l'Ecole normale anglaise, dans ses premiers pas dans le métier. La plume d'Ismène Toussaint est vive, plaisante, la narration agréable. J'ai pris grand plaisir à arpenter les rues de Winnipeg, de Saint Boniface, à chevaucher dans les plaines de l'Ouest. Un premier tome d'une saga qui se laisse dévorer, dommage je n'ai pas encore la suite sous la main mais ce n'est que partie remise ... . (Babielo) Manitoba, 1928. Gabrielle atteint l'âge où elle doit choisir un métier pour gagner sa vie et satisfaire aux exigences de la modeste famille dont elle est la benjamine. Comme ses soeurs aînées, elle se tourne vers l'enseignement, bien que son talent artistique en voudrait autrement. Ainsi entame-t-elle sa formation à l'Ecole normale anglaise, un milieu intimidant pour la jeune Canadienne française. Malgré sa bonne maîtrise de la langue de Shakespeare, son acharnement au travail, sa gentillesse contagieuse et son espièglerie, il lui faudra lutter pour s'attirer le respect de ses consoeurs. Son diplôme en main, Gabrielle accepte des contrats dans différentes communautés, faisant la rencontre d'élèves qui occuperont pour toujours une place dans son coeur. Alors qu'elle apprend les rouages de la profession, elle se fait courtiser par des hommes, certains plus séduisants que d'autres, mais en cette époque de conventions strictes, la jeune femme fantasque devra parfois choisir entre l'amour, la raison et son désir d'indépendance. N'ayant par ailleurs jamais renoncé à son rêve de jeunesse qui ferait d'elle une écrivaine, celle qu'on connaîtra un jour dans divers cercles littéraires francophones se contente pour l'instant de tenir un journal intime. Bien souvent, elle se demandera si l'enseignement est réellement la vocation qui lui sied, à elle, Gabrielle Roy... Prix André-Laurendeau

08/2021

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Science-fiction

Humanité artificielle. L'Apprenti de la Résistance

Dans un futur proche, les Intelligences Artificielles ont exterminé l'Humanité. De rares survivants sont élevés dans des cités dortoirs. Mais une résistance lutte pour la liberté. Lewis rejoint leur cause pour retrouver sa soeur disparue. Dans une aventure haletante, il affrontera des ennemis implacables et des dilemmes moraux déchirants face aux humains synthétiques qui utilisent leur technologie comme arme. Il le faut pour surmonter avec force les obstacles pour gagner sa liberté. La liberté individuelle ressemble à un concept éculé. Le libre-arbitre n'existe plus pour l'Homme. Le héros a été initié dans une société secrète interdite. Il va rencontrer son mentor, le Gardien. Avec d'autres, il va oser affronter les Cowans, au service des Synthétiques. Il fera ce que sa conscience lui dicte, découvrira les chimères, monstres domestiqués, génétiquement créés lors des guerres qui ont ravagé la planète. Il se liera d'affection avec un jeune Sphinx mais également avec un vieil homme, Gildas. Il finira par comprendre l'incroyable, comment l'Humanité a pu évoluer de cette manière et pourquoi. L'auteur emmène le lecteur sur des chemins où il s'avère capital de ne jamais perdre sa route, de savoir qui on est, d'où on vient et où on va. Communication de l'Editeur : Sous une forme avant-gardiste ou d'appel à la vigilance, sous une présentation de roman de science-fiction à mi-chemin avec l'anticipation, celle du d'une société qui inquiète, cet ouvrage de Hervé H. Lecoq interpelle. Il y met en scène des personnages qui recherchent le chemin de la liberté et des causes de l'oppression qui règne dans leur monde. La découverte est de taille : à travers des aventures qui constituent un véritable éveil initiatique, ils s'aperçoivent que ce sont nos contemporains qui ont engendré le futur, celui où les libertés sont contrôlées, des régions interdites et où des êtres artificiels dirigent le monde. Hervé H. Lecoq, né en 1982, travaille comme responsable dans le domaine de la vente en ligne. Conférencier et chroniqueur, il est expert en E-Commerce depuis 2015. Membre de l'Académie de Vaucluse, passionné d'Histoire mais aussi d'Intelligence Artificielle, il est l'auteur d'une soixantaine d'articles publiés dans la presse tant en langue française qu'anglaise, et de deux ouvrages en rapport avec les Sociétés secrètes des 18e et 19e. Il gère une radio, dite " radio libre et de bonnes moeursA ". Il a participé à la création d'une Guilde de Blogueurs qui regroupe le plus grand nombre de blogueurs " maçonniquesA " en langue française sur le web.

10/2023

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Musique, danse

Le destin juif et la musique. Trois mille ans d'histoire

En un survol de quelque trois mille ans, ce livre retrace l'histoire des liens qu'a noués la musique avec la religion et la culture juives. Du Jubal de la Genèse, père des instrumentistes, à David, roi et musicien-poète, des cérémonies grandioses et festives du Temple au rigorisme et à l'austérité des synagogues, la musique des temps bibliques n'a laissé d'autre trace que des évocations. Après la destruction du second Temple, c'est la diaspora qui donne à la musique juive ses formes et sa diversité au sein des communautés séfarades et ashkénazes, chaque groupe développant sa culture spécifique, celle du shtetl, du yiddish et de la musique klezmer ici, de la musique judéo-andalouse et des chants séfarades là-bas. Dès sa naissance, le christianisme transfère dans sa liturgie une partie du patrimoine judaïque - textes sacrés, psaumes et lamentations, rires et psalmodies - que les rabbins tenaient à l'écart des séductions de l'image de la musique. En faisant de l'art l'instrument par excellence de la transmission de son message, la religion chrétienne va métamorphoser cet héritage. D'innombrables musiciens de l'âge baroque vont ainsi, à travers cantates et oratorios, puiser leur inspiration dans ce trésor spirituel. Le siècle des Lumières a semblé un moment créer des conditions favorables et une assimilation harmonieuse illustrée de façon exemplaire par la famille Mendelssohn en Allemagne et par les succès en France de Meyerbeer, Halévy et Offenbach. La riposte ne tarda pas, soutenue par un antisémitisme " moderne " paré des prestiges de la pensée (Schopenhauer), de l'art (Wagner) et de la science (Gobineau). Déclaré incapable par nature de création originale, l'artiste juif se vit accusé d'être agent corrupteur des vertus nationales. Humiliations, pogromes, persécutions et émigrations allaient reprendre. Les destins de Mahler, Schoenberg et Weill traduisent bien l'errance d'une identité qui doit chaque fois se refondre pour survivre. Pour beaucoup ces épreuves s'achèveront dans l'horreur de Terezin et d'Auschwitz. Les destins des juifs des trois grandes communautés qui survécurent à la Shoah (Russie, Amérique, Israël) seront bien différents. La première apportera des interprètes incomparables tels Milstein, Horowitz ou Oïstrakh tandis que l'émigration fera naître et grandir sur le sol des pays d'accueil des compositeurs comme Gershwin ou Bernstein et une nouvelle génération de compositeurs israéliens. Ce parcours entre grandeur et tragédie est complété par le récit du destin individuel de 150 compositeurs et musicologues.

10/2001

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Histoire ancienne

La Cité à l'épreuve des rois. Le siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète (305-304 av. J.-C.)

Après la mort d'Alexandre le Grand, ses successeurs se disputent le commandement des territoires conquis. Antigone le Borgne, qui domine déjà une grande partie de l'Asie Mineure, et Ptolémée, qui exerce le pouvoir en Égypte, s'affrontent polir la maîtrise du bassin oriental de la Méditerranée, chacun cherchant à rallier à sa cause le plus grand nombre de cités grecques. Rhodes représente un enjeu stratégique de premier plan. Son vaste territoire, dont une partie s'étend déjà sur le continent asiatique, le dynamisme de son commerce maritime, l'efficacité de son armée navale, font d'elle un État que les nouveaux souverains ne peuvent ignorer. Dans ce monde en mutation, la cité fait le choix de préserver les liens privilégiés qu'elle entretient avec Ptolémée et d'échapper à la pression d'une alliance trop exclusive voulue par Antigone. Mais si elle apparaît comme le point de fixation du conflit opposant les deux puissances, il n'en reste pas moins qu'elle entend s'affirmer comme un État libre, maître de sa diplomatie et de sa politique extérieure. En 305 avant J-C, Antigone ordonne à son fils Démétrios de faire voile vers Rhodes avec des troupes et un équipement de siège. Les moyens matériels et humains déployés, sur terre comme sur mer, sont sans précédent ; le jeune roi y acquiert le titre de "Poliorcète". Mais les Rhodiens, forts de leur marine et de leurs alliés, lui opposent une résistance acharnée pendant près d'une année, faisant ainsi la démonstration selon laquelle une cité pouvait encore gagner par les armes une part de sa souveraineté. Le propos de ce livre n'est pas tant de retracer le déroulement du siège que de comprendre comment il s'inscrit dans l'histoire du pouvoir, en particulier dans le système de relations entre rois et cités. L'événement se produit au moment où se forment les grandes monarchies hellénistiques, où la construction navale et le machinisme militaire sont marqués par le gigantisme, où l'art des fortifications et l'artillerie défensive se développent. Il s'agit donc d'observer en un point précis du temps et de l'espace l'évolution du politique et de sa manifestation la plus significative, la guerre, qui, à la fin du IVe siècle, se traduit autant par des batailles navales et des combats d'infanterie lourde menés à grande échelle, que par des assauts lancés à grands frais par des rois contre des cités, qu'ils veulent punir ou soumettre à leur autorité.

10/2011

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Musique, danse

LES JOACHIM. Une famille de musiciens

Alors que la France et l'Allemagne s'entre-déchirent au cours de trois conflits meurtriers, une famille germanique d'origine juive, les Joachim, va, à la faveur du mariage d'un de ses membres avec une Française, incarner et exalter à travers trois générations d'interprètes le génie musical des deux pays. Au départ, il y a Joseph Joachim (1831-1907), un des violonistes les plus célèbres de son temps, ami de Mendelssohn, Liszt, Wagner, Schumann et Berlioz, mais surtout de Brahms, dont il crée le concerto pour violon. Son épouse, Amalia Weiss, chanteuse au contralto superbe, connaîtra également son heure de gloire dans l'interprétation d'oratorios et de lieder, s'illustrant aussi bien dans Brahms que dans Mahler. Mais la grâce française va soudainement faire irruption au sein de cette famille : Suzanne Chaigneau, charmante violoniste, fille d'un peintre de l'école de Barbizon, forme avec ses deux sœurs, Marguerite et Thérèse, un trio piano, violon, violoncelle qui séduit si bien Joseph Joachim, lors d'un de ses séjours parisiens, qu'il leur propose de venir jouer avec lui en privé devant Guillaume II. Elle épouse l'un de ses fils, mais bien vite, la guerre bouleverse la vie de ce couple franco-allemand. Contrainte de vivre en territoire ennemi, Suzanne Chaigneau-Joachim va tout à la fois consigner sa détresse dans un bouleversant journal et tromper son angoisse dans la musique : elle joue Bach mais aussi révèle au public allemand César Franck et Gabriel Fauré. A la mort de son mari, officier allemand miné par la tuberculose et les épreuves morales de la guerre, elle regagne la France avec sa toute petite fille, Irène Joachim. Celle-ci deviendra en pleine Seconde Guerre mondiale la Mélisande de légende dans le célèbre opéra de Debussy, immortalisée par le disque et devenue depuis modèle de toutes les interprètes du rôle. Elle réunit, la guerre achevée, les goûts français et allemand, honorant le répertoire des lieder, tout en défendant les couleurs de la jeune musique française du groupe des Six à Pierre Boulez. Péripéties multiples et rencontres avec les personnalités prestigieuses de l'époque, issues aussi bien de l'univers de la musique que de celui du cinéma ou de la littérature, tissent la trame de cette riche saga familiale dont les membres, engagés dans les combats politiques et artistiques, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'interprétation des chefs-d'œuvre du patrimoine musical franco-allemand.

09/1999

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Ethnologie

4

4 En décembre 2012, dans un petit village perdu au fin fond des Flandres belges, non loin de La Manche, la vente aux enchères d'un ancien pylône de communication construit par l'armée américaine dans les années 1960 ne se passe pas comme prévu... Le prix initial était de 250 000 euros, mais au bout de trois heures d'enchères le pylône était estimé à 3 millions d'euros... puis 3 et demi... puis 4... Au terme de quatre heures d'enchères, ce vieux pylône en mauvais état - mais haut de 244 mètres - fut acheté 5 millions d'euros. Qui avait intérêt à dépenser autant d'argent pour une telle infrastructure ? Réponse : une société de trading à haute fréquence de Chicago du nom de Jump Trading. Ainsi commence 4, récit épique de l'émergence et de la prolifération d'un nouveau mode de communication des données boursières : les réseaux d'antennes en micro-ondes, qui ont l'avantage d'aller deux fois plus vite que la fibre optique, entre autre parce que ces réseaux sont au plus près de la ligne droite absolue entre deux lieux - ici, deux marchés financiers. 4 se focalise particulièrement sur les réseaux créés entre les deux places boursières les plus importantes d'Europe, Francfort et Londres. Entre les deux se trouve... la Belgique, pays que l'auteur a parcouru en long et en large à la découverte des différentes infrastructures (pylônes de communication, château d'eau, silo à grains, immeubles d'habitation, églises, etc.), à la recherche des antennes des traders à haute fréquence. Ce texte est donc à la fois une ethnologie des infrastructures techniques liées au trading à haute fréquence, et une histoire haute en couleur (qui commence aux Etats-Unis) de ces réseaux, pleine d'anecdotes parfois fascinantes (la concurrence entre différentes sociétés de trading qui doivent toutes placer leurs antennes au plus proche de la ligne droite idéale fait que souvent ces concurrents cherchent tous à s'installer sur les mêmes pylônes, ce qui peut engendrer quelques tensions suite à un manque de place...). Ecrit comme un techno-thriller au rythme soutenu, 4 mélange enquête de terrain, interviews d'ingénieurs et récit historique pour expliquer les raisons de la course à la vitesse (et donc aux pylônes géants) induite par l'informatisation des transactions boursières (le pylône d'Houtem a été acheté 5 millions d'euros pour gagner... quelques microsecondes). Sous forme de marque-page/carte postale, une carte des réseaux européens sera insérée dans le livre et permettra au lecteur de situer dans l'espace...

01/2019

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Musique, danse

J'écris ce qui me chante

Le compositeur Francis Poulenc (1899-1963) a toujours aimé les mots, comme en témoignent ses mélodies et opéras sur des textes de grands écrivains de son temps. Il a saisi également toutes les occasions qui lui étaient données de s’exprimer. À côté de sa correspondance, sa verve inimitable a fait merveille dans de nombreux articles et entretiens, rassemblés dans ce volume : près de cent vingt textes, dispersés dans la presse et dans la musicographie des années 1920 à 1960, que Nicolas Southon s’est employé à a réunis et à enrichis de commentaires éclairants. Le portrait vivant et brillant de Poulenc se dessine, tandis qu’il prend position dans le débat de la vie musicale et artistique. Souvenirs, critiques, billets d’humeur, études, conférences, hommages, lettres ouvertes, entretiens... Des textes servis par un ton familier, une plume alerte et un art suprême du récit qui ont fait de Poulenc une figure du Tout-Paris artistique, en plus d’un créateur apprécié du large public comme des spécialistes. L’ensemble offre une connaissance approfondie de l’œuvre et de la pensée du compositeur, mais aussi de la vie musicale de son temps – la littérature, la peinture ou la danse étant également présentes. On y retrouve les nombreuses facettes de la personnalité complexe et attachante de Poulenc, que son esprit facétieux et son humour célèbres sont loin de résumer. Le commentaire explicite au lecteur les allusions de ces écrits et permettent d’en mesurer la portée : né à l’extrême fin du XIXe siècle, Poulenc reste en prise avec son époque à chaque étape de sa carrière, il en accompagne l’évolution, non sans réticence parfois, mais toujours avec une acuité de jugement et une sensibilité qui n’appartiennent qu’à lui. Ces textes sont complétés de la réédition de trois ouvrages importants de Poulenc : Chabrier, Entretiens avec Claude Rostand et Moi et mes amis.Nicolas Southon est docteur en musicologue, docteur et ancien élève du Conservatoire de Paris (prix d’Histoire de la musique, d’Esthétique et d’Analyse musicale). Ses travaux portent sur la musique en France aux XIXe et XXe siècles. Il a écrit dans des revues spécialisées et a contribué notamment au Dictionnaire encyclopédique Wagner ainsi qu’aux Éléments d’esthétique musicale (Actes Sud). Il est également conseiller et rédacteur de l’édition critique des Œuvres complètes de Gabriel Fauré (Bärenreiter). Il enseigne à l’université, écrit dans Diapason et apparaît régulièrement comme producteur sur l’antenne de France-Musique.

10/2011

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Sciences historiques

Barbier Dauphin : une industrie du terroir provençal. Histoire d'une conserverie en Pays d'Aix-en-Provence (1869-1987)

"Barbier Dauphin, le fin du fin..." le slogan en vogue dans les années 1950- 1960 fleure bon une France encore rurale dans ses aspirations et son imaginaire, même si depuis le XIXe siècle l'urbanisation n'a cessé de gagner du terrain, grignotant inexorablement le monde paysan. L'histoire de Barbier Dauphin s'inscrit dans ce contexte d'une France à double facette qui au cours des deux derniers siècles a pris le chemin d'une modernisation de son tissu socio-économique tout en demeurant attachée à ses assises rurales. En effet, l'entreprise a fondé sa croissance sur des produits alimentaires apprêtés et plus tard cuisinés aux saveurs culinaires traditionnelles, celles du terroir. Pour autant, ses marchés sont ceux du monde urbain où le temps des ménagères est maintenant compté, où les femmes entrent progressivement dans la vie professionnelle. Acteur de la modernité, Barbier Dauphin leur propose ainsi de s'émanciper des contraintes du quotidien pour mieux libérer leur force de travail ; "Barbier Dauphin libère la femme ! " suggèreront plus tard les accroches publicitaires. Pour cela, la conserverie n'aura de cesse d'élargir sa gamme de produits : boîtes de tomate, concentrée ou entière, conserves de légumes en tout genre, confitures et douceurs... Puis, avec le temps et les exigences du progrès, les préparations deviennent de plus en plus élaborées : plats cuisinés, soupes toutes prêtes des plus variées, sauces en boîtes, pâtes farcies... Cette modernité alimentaire ne rime pas encore avec "mal bouffe" ; c'est un autre aspect majeur de l'aventure Barbier Dauphin. Comme l'évoque son credo "le fin du fin", l'entreprise joue durablement la carte de la qualité, celle de produits frais, simples, issus d'un territoire généreux. Ambassadrice des saveurs provençales, elle se confond ainsi avec le terroir qui l'a vu naître. En effet, Barbier Dauphin est par excellence une industrie d'un terroir ; elle s'y est nourrie et en retour a façonné ce monde rural, ses territoires et ses populations. De Lambesc à Meyrargues, ce livre retrace l'aventure d'une entreprise dont le destin se confond avec l'histoire de la conservation et de la préparation des aliments, de la diffusion des produits culinaires provençaux, de l'évolution des goûts alimentaires... C'est aussi une histoire des hommes - chefs d'entreprise, contremaîtres, ouvriers, habitants du village de Meyrargues en Pays d'Aix-en-Provence - qui ont participé à cette aventure et dont la mémoire demeure encore aujourd'hui vivace, pleine de souvenirs d'une époque où la vie s'organisait autour et au rythme de l'usine.

02/2008

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Droit

Les droits de la reine. La guerre juridique de Dévolution (1661-1674)

La guerre de Dévolution, première guerre du règne personnel de Louis XIV, est souvent présentée comme une guerre éclair, au cours de laquelle la domination française s'étend trop rapidement au goût des puissances voisines. La Triple Alliance force alors le Roi-Soleil à une paix jugée peu avantageuse en terme territorial. Toutefois, Louis XIV obtient en réalité bien plus que des terres. Le premier traité de partage de la succession d'Espagne est décidé entre le roi de France et l'empereur Léopold Ier, qui reconnaît, malgré ses renonciations, les droits de la reine de France, Marie-Thérèse d'Autriche, à la succession aux couronnes d'Espagne. Cette reconnaissance est due pour une grande part au Traité des droits de la Reyne Tres-Chrestienne et à son abrégé, largement diffusés en Europe pour soutenir les droits du roi de France et de son épouse dans cet affrontement. Conflit d'une ampleur encore méconnue, la guerre juridique de Dévolution est préparée, sous la houlette de Colbert, par plusieurs milliers de pages manuscrites et se déploie en Europe dans une cinquantaine d'imprimés. Juristes français et défenseurs du roi catholique y croisent les plumes, quand d'autres croisent le fer. Les arguments s'entrechoquent avec la verve propre aux auteurs du Grand Siècle mais l'élégance de leur écriture ne doit pas gagner le lecteur à leur cause sans examen. Trop souvent rejetés comme des libelles de peu d'intérêt, les traités français de la guerre de Dévolution méritent plus d'attention, que ne le laissent supposer leurs adversaires ; car c'est bien l'opinion des défenseurs du roi catholique, qui a fondé les commentaires depuis lors. Le plus acharné d'entre eux, le baron François-Paul de Lisola, célèbre diplomate impérial, aurait été fier de lui car voilà plus de trois siècles que son Boucher d'Estat et de Justice est invariablement cité comme preuve de la mauvaise foi française. L'image noire de Louis XIV est aussi en partie due à ce libelliste de talent dont la vivacité d'esprit n'avait d'égale que sa haine pour le roi de France. Il abhorrait ce Soleil qui en se levant faisait tant d'ombre aux Habsbourg. Dam le texte remanié de sa thèse de Doctorat soutenue le 30 novembre 2005, l'auteure présente ce conflit intellectuel trop souvent méconnu et fait émerger des ténèbres du temps un corpus inédit de sources, pourtant fort éclairantes sur le règne du plus célèbre roi de France.

05/2018