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Susan Sontag FBI

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Sociologie

La condition foetale. Une sociologie de l'engendrement et de l'avortement

Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible.

09/2004

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Littérature française

Le retour

Au coeur de cette histoire, deux soeurs que la vie a séparées. Deux soeurs très différentes l'une de l'autre. Olivia, artiste dans l'âme, a fui sa famille (en 1987) alors qu'elle avait à peine atteint l'âge de la majorité (21 ans à l'époque), pour aller vivre à Caracas (Venezuela). Ségolène, plus terre à terre, est restée à Bruxelles et a repris la pharmacie de ses parents. Depuis vingt-cinq ans (l'histoire se déroule en 2012), elles ont rompu tout contact et voici que Ségolène reçoit une lettre d'Olivia. Très perturbée, elle la lit, entrecoupant sa lecture de souvenirs et de réflexions. S'instaure ainsi entre les deux soeurs, une sorte de dialogue à distance. Dans sa lettre, Olivia explique pourquoi elle est partie comme une voleuse et n'est jamais revenue (drame familial), raconte ce qu'elle a vécu pendant ces vingt-cinq années, ce qu'elle est devenue (elle n'est pas devenue artiste peintre, mais enseigne dans une école sise dans les barrios de Caracas et a fondé un orphelinat) et pour finir, annonce son retour (son attachement à ses racines est matérialisé par un saule pleureur). Ségolène qui dans un premier temps refuse d'accueillir Olivia, se fait peu à peu à l'idée de la revoir et finalement, se surprend à l'attendre avec impatience. Olivia revient, mais les retrouvailles ne se passent pas du tout comme prévu ou espéré. Ce retour va rapprocher Ségolène de sa soeur, bouleverser sa vie et l'amener à se remettre en question (elle a alors 44 - 45 ans). Au-delà de la mise en scène d'une relation complexe, nourrie de sentiments contradictoires, ce roman nous rappelle que notre personnalité est plurielle, que le destin n'existe pas et que notre vie est conditionnée autant par nos choix que par le hasard.

10/2017

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Religion

Quand Dieu s'efface...

L'auteur décrit ici de la façon la plus simple ce qu'est pour lui la folle révélation d'une tendresse inconditionnelle nommée christianisme, et comment, perdant petit à petit ses jugements et condamnations sans appel sur lui-même et sur les autres, il a l'impression et le désir d'en vivre. Une conférence, quelque part. Un homme d'une bonne quarantaine d'années, philosophe, théologien, ancien clerc, maintenant enseignant, tente de répondre à la question " qu'est-ce qu'être chrétien aujourd'hui ? ". Energique, tout à son affaire, il a pourtant l'impression de ne faire que balbutier, de se heurter à l'indicible, à la perte de repères qu'est de plus en plus devenue sa foi. Dans l'assistance, un homme ne le quittera pas des yeux ce soir-là. Il partira à la pause, avant les questions, sans qu'un mot soit échangé. Intrigué, interloqué, le conférencier cherchera en vain à savoir qui est cet individu dont l'attention semblait porteuse tour à tour d'un appel, d'une blessure, d'une joie et d'un refus. Il se souviendra juste l'avoir entendu prononcer son nom : Rodolphe Henri. Rentré chez lui, notre homme, aujourd'hui marié et père de famille, se laissera porter par le poids de ce regard, aux reflets multiples, aux attentes inexprimables et variées. Et, à ce Rodolphe Henri, dont il ne connait que l'énigme d'une étrange rencontre sans mots, il tâchera d'écrire de la façon la plus simple ce qu'est pour lui cette folle révélation d'une tendresse inconditionnelle nommée christianisme, et comment, perdant petit à petit ses jugements et condamnations sans appel sur lui-même et sur les autres, il a l'impression et le désir d'en vivre.

11/2019

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Développement durable-Ecologie

La vision verte de Denis Sassou-Nguesso face à un monde en danger et aveugle. Evangile du management de l'environnement et du développement durable

L'auteur signe, avec cet ouvrage, sa énième publication consacrée au combat d'un homme, Denis Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzaville, qui depuis plusieurs années, ne cesse d'alerter et de prévenir le commun des mortels des dangers liés à la destruction de l'environnement et au changement climatique. En leader écolo-visionnaire et climato-optimiste, Denis Sassou-Nguesso se bat au quotidien pour un management de l'écosystème responsable. Il prône une gouvernance mondiale verte et inclusive en vue d'assurer au profit de la Terre une transition et une intégration écologiques qui épargneraient à notre planète la catastrophe. Dans ce livre, Michel Innocent Peya présente d'une part le marketing écologique que la vision de cet homme d'Etat véhicule à travers le monde et d'autre part, montre que la protection de l'environnement est, pour ce dernier, une condition impérative pour permettre d'assurer une meilleure qualité de vie à tous les peuples de la Terre, et surtout aux générations futures. Elle est aussi une nécessité pour espérer une Afrique verte, un monde apaisé et confiant. Pour Denis Sassou-Nguesso, il est temps de reconnaître qu'il existe des biens publics mondiaux et que nous devons les gérer et les préserver ensemble. Dans la conception du président Sassou-Nguesso, la prise de conscience de la protection de l'environnement ne provient ni des pressions ni des accords quelconques mais c'est une question de foi qui s'impose aux Etats. Elle n'est pas non plus une affaire de camps aux intérêts particuliers : ni du Nord, ni du Sud, ni de l'Est ni de l'Ouest, ni du centre et encore moins d'un pouvoir et de son opposition.

07/2017

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Religion

L'option religieuse des mineurs et l'autorite parentale

Mgr René Séjourné. Né à Aviré, Maine-et-Loire, en 1930. Etudes secondaires à l'Institution libre de Combrée. Ordonné prêtre à Angers en 1955, Licencié en droit canonique de l'Université pontificale grégorienne de Rome en 1957. Aumônier au lycée Joachim du Bellay d'Angers de 1957 à 1967. Attaché à la Secrétairerie d'Etat, au Vatican, depuis 1967, assurant en même temps l'aumônerie de l'Institut pour jeunes filles Saint-Dominique de Rome, Docteur en droit canonique de l'Université grégorienne en 1971. De quelle manière l'initiative des parents peut-elle conditionner l'orientation religieuse de leurs enfants ? Jusqu'où peut intervenir leur autorité en ce domaine personnel ? Est-ce une question d'autorité ? D'autres qu'eux ont-ils des droits d'influence à faire valoir ? L'Eglise catholique encourage-t-elle la responsabilité de la conscience chez les jeunes, leur liberté religieuse ? Le baptême précoce est-il un handicap ou une condition favorable ? Autant de questions brûlantes, que l'auteur aborde avec maîtrise, dans cet ouvrage précis et documenté, en même temps qu'il dresse un inventaire minutieux des droits et devoirs de chacun. Les juristes y trouveront les solutions adoptées par la jurisprudence française pour régler lés conflits d'ordre religieux que leur présentent les familles. Les nouvelles dis, positions sur l'autorité parentale y sont largement commentées. Les prêtres et éducateurs chrétiens y chercheront comment aider la famille à remplir sa mission, et les jeunes à faire leur, fermement et librement, la foi reçue. Les parents surtout sont concernés par cette étude. Préoccupés, voire angoissés, par l'orientation religieuse que prennent leurs grands enfants, soucieux de leur donner leurs meilleures chances, ils saisiront mieux l'enjeu de ces questions de conscience, pour les aborder avec courage, sérénité, espérance.

04/1997

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Religion

Les martyrs d'Otrante. Entre histoire et prophétie

Les saints martyrs d'Otrante, c'est le nom donné communément à Antonio Primaldo et à ses compagnons, des habitants de la ville d'Otrante, tués par les Ottomans en août 1480. Ce livre donne, pour la première fois en langue française, le récit complet de ces évènements si importants dans l'histoire de l'Eglise. Plutôt que de renier leur foi, des personnes ont librement choisi de mourir, exécutés par les envahisseurs ayant investi la ville d'Otrante. Les faits sont bien documentés, grâce aux témoignages de contemporains et d'historiens. Le 5 octobre 1980, le pape Jean-Paul II se rend à Otrante, et donne une vigoureuse impulsion à la cause de canonisation des martyrs otrantais. Le 11 février 2013, Benoît XVI reconnaît officiellement un miracle survenu grâce à l'intercession des martyrs et, quelques instants plus tard, devant les cardinaux assemblés, il annonce qu'il renonce à son pontificat. Le 12 mai 2013, le pape François célèbre la première canonisation de son pontificat : il s'agit des 813 martyrs d'Otrante. Il faudrait un singulier aveuglement pour ne pas voir en cette canonisation une signification à la fois historique et prophétique. La canonisation simultanée de plus de huit cents personnes est un évènement rarissime dans l'histoire de l'Eglise. Pour les Ottomans, Otrante devait être une tête de pont, pour partir à l'assaut de l'Italie, de Rome et de l'Europe, étape suivante, après la chute de l'empire d'Orient en 1453 ; mais une poignée de gens déterminés a modifié le cours des évènements. Aujourd'hui, le combat vital, engagé pour maintenir le droit de penser et de croire, trouve dans l'histoire des martyrs d'Otrante une lumineuse justification.

01/2019

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Esotérisme

Maître d'équerre. Petit livret à l'usage des maîtres qui s'accomplissent

Le troisième degré, grade de maître, réalise une coupure définitive entre la maçonnerie de métier des deux premiers degrés et la maçonnerie des futurs hauts grades dont la maitrise constitue la racine. Le maçon change au troisième degré, avant de changer de plan. Il passe de l'équerre au compas. Il commence à s'élever au-dessus des contingences terrestres et matérielles pour pénétrer dans les sphères plus hautes de la connaissance spirituelle, dans un double espoir, celui de retrouver la parole perdue et celui de l'instauration du Saint Empire. Il faut donc bien se rendre compte qu'il s'agit avant tout d'un travail sur soi, en soi, qui n'est pas une simple transmission mais une vraie création enrichie, une conversion à un monde intérieur aboutissant à réorienter son regard. C'est un art augmenté d'une pratique vertueuse et spirituelle pour une ascension progressive et permanente. Un maçon ne doit jamais être indulgent avec lui-même et ne peut pas se contenter de l'ordinaire. Le Rite Ecossais Ancien et Accepté (R.E.A.A.) offre une richesse quasi inépuisable d'inspiration et de réflexions car il a été construit selon une lente et réfléchie maturation en trente-trois degrés. La promesse de l'Ecossisme est de combattre avec foi les forces d'entropie négatives qui créent la disharmonie comme la disparition du savoir et du bien-faim. Ce livre tente de clarifier certains points, au troisième degré pour le R.E.A.A., et donne une esquisse de philosophie générale afin d'en faire profiter les maçons qui veulent donner de leur temps pour se perfectionner. Un maître doit toujours se perfectionner, chercher, comprendre et s'améliorer, et faire que son travail ne s'arrête jamais car rien n'est acquis et tout se perfectionne.

02/2019

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Psychologie, psychanalyse

Chronique d'une flamme jumelle "uni-vers-elle". A la recherche de la joie véritable

Peut-on bien vivre en étant autiste Asperger ? Comment se remettre d'un grave accident ? Qu'est-ce qu'être flamme jumelle universelle ? Est-ce que la manipulation existe et si oui, comment ne pas la nourrir ? Comment bien vivre ensemble si on ne se comprend pas parfois soi-même ? Comment se comprendre, si on ne sait pas se "re-connaître" ? Et comment même se reconnaître, si on ne sait pas que l'autre existe ? Toutes ces questions font l'histoire de ma vie. Dans ces pages, j'aimerais montrer qu'il est possible d'avancer et de finalement retrouver la joie véritable, même lorsque l'on passe une grande partie de sa vie dans une souffrance psychique et physique colossale. Je souhaite témoigner de la façon dont j'ai réussi à surmonter tant de traumas, tout en cultivant et en ré-apprivoisant ma profonde différence. J'aimerais transmettre l'énergie du "tout est possible", celle d'un espoir véritable, dont j'ai découvert qu'il était la clef qui donne accès à une joie et une foi telles que, sans que l'on ne sache ni comment ni pourquoi, on peut se relever et soulever des montagnes. A travers mon expérience, je vous propose aussi un voyage sous la peau, à la découverte de ce tissu fabuleux qu'est le tissu conjonctif (fascia). Le comprendre et le guérir a été la clef qui me permet aujourd'hui de vous transmettre ce témoignage. Il est temps que la vérité sur un grand nombre de systèmes de croyances éclate et que la connaissance véritable soit à nouveau à la disposition des humains. Mon rôle est d'aider les gens à se ré-accorder vraiment, pour que leur corps et leur conscience puissent éclore…

04/2018

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Religion

De la naissance à la renaissance de la Mission catholique au Togo (1886-1921)

Le présent ouvrage porte sur l'histoire particulière de l'Eglise catholique au Togo au début de son évangélisation. Il consiste à retrouver l'originalité et la méthode du travail pastoral des premiers missionnaires allemands SVD (Société du Verbe Divin) anglais et français (SMA), et surtout à voir comment ils ont réussi, malgré les confrontations entre les motivations de l'idéal pastoral et celles des intérêts coloniaux et les résistances locales, à implanter le christianisme dans ce pays. L'Eglise du Togo a été perturbée par la prise en compte de l'identité nationale des missionnaires. La Grande Guerre de 1914-1918 en a été une parfaite illustration. Cette Eglise naissante pouvait-elle souffrir du passage entre ces deux instituts — SVD allemand soutenu par les soeurs SSpS (Servae Spiritus Sancti) d'un côté, et SMA (Société des Missions Africaines) français de l'autre, soutenu par les soeurs NDA (Notre-Dame des Apôtres) — du fait des événements politiques et des revendications nationalistes ? L'autorité pontificale n'est pas restée indifférente à cet événement. La reprise de l'évangélisation par les SMA et les religieuses NDA — de nationalité française pour la plupart — a été une démarche hésitante. Mais le 21 janvier 1921, le Saint Siège, après maintes négociations et consultations, a fini par leur confier la mission du Togo. Seront-ils bien accueillis par les autochtones en attente nostalgique du retour des précédents (SVD et SSpS) qui leur ont ouvert l'esprit sur la foi chrétienne ? La confiance sera-t-elle au rendez-vous vis-à-vis de ces nouveaux missionnaires dont la nationalité se confond avec celle des nouveaux occupants qui ont expulsé leurs chers pasteurs allemands, morcelé le pays et qui imposent une nouvelle langue ?

09/2018

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Histoire internationale

De Codreanu à Ceausescu. Parallèles roumains

À travers l'engagement de son mari en Roumanie durant l'immédiat avant-guerre et la 2e Guerre mondiale, ce récit est un remarquable témoignage sur un pays de culture latine, qu'une élite, composée d'ardents patriotes honnêtes et sincères, a voulu faire entrer dans le monde moderne, sans sacrifier le très riche héritage d'une tradition multi-séculaire. Denise Pop apporte des informations fort utiles à tous ceux qui sont passionnés par l'histoire véridique, encore si mal connue, de cette période, mais elle est plus que cela. Elle met en opposition deux époques qui se sont succédées sans interruption notable. En première partie (fondée sur les récits de son mari Grig), le livre raconte les espoirs déçus des militants de la très stupidement calomniée Garde de Fer, ces hommes qui voulaient moderniser leur patrie en préservant leur foi et leur passé. La seconde, dans laquelle elle nous présente ce qu'elle a vu, entendu et vécu dans la Roumanie de Nicolas Ceausescu, met en scène l'immonde tyrannie marxiste, où de ridicules despotes voulurent faire renoncer un peuple à ses traditions, sous prétexte de l'engager dans la voie du "matérialisme historique", obtenue grâce à une mythique "dictature du prolétariat", en réalité la tyrannie d'une caste d'incapables et corrompus. De nos jours, débarrassée de l'ignominie communiste, la Roumanie est un pays appauvri, mais elle a retrouvé sa fierté nationale et commence à renouer avec son passé. Il est important, pour la jeune génération, de savoir ce qui s'est réellement passé durant les années 1935-1945 puis dans les années 1975-1989, en sortant de l'absurde manichéisme des narrations conventionnelles, trop respectueuses de dogmes erronés. Ce livre est une oeuvre de salubrité historique.

02/2012

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Littérature érotique et sentim

Le jardin de Badalpour

Il existe en Inde, dans l'enceinte du palais décrépi du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d'un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d'une femme qui, en venant au monde, a tout perdu : son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents - sa mère, ayant fui l'Inde, l'a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle à l'impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l'indépendance de l'Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d'occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n'est qu'une femme et, à ce titre, n'a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d'avoir une famille et un père qu'elle adule. Jusqu'à ce que son univers s'écroule à nouveau et qu'elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces " appartenances " auxquelles chacun s'accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des œillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d'autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie ?

05/1998

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Histoire de France

Nous piétinerons le Nid d'Aigle. Un résistant alsacien engagé dans la Division Leclerc

Le 6 mai 1945, Jean-Pierre Muller a 22 ans. Il a été parmi les premiers soldats à monter au sommet du fameux Nid d'Aigle d'Hitler, ce haut lieu du pouvoir nazi à Berchtesgaden, en Bavière. Il a longtemps tu son héroïque épopée, et ce n'est que dans les dernières années de sa vie qu'il a trouvé les mots pour raconter sa jeunesse à son fils : la perte de ses compagnons de route, le sifflement des balles, mais aussi les joies de la camaraderie et le souffle de la liberté enfin retrouvée. Alain Muller restitue ici le parcours de son père, un jeune homme indigné et activement engagé pour libérer son pays du joug nazi. C'est un vibrant hommage à tous les combattants de la liberté. Nous piétinerons le Nid d'Aigle. En juin 1940, Jean-Pierre est évacué de Colmar à Agen avec ses parents. Encore lycéen, il entre dans la Résistance en fabriquant des faux papiers. Arrêté avec son réseau, il est relâché faute de preuves. En mai 1944, il s'enfuit des jeunesses pétainistes et vit plusieurs mois dans la clandestinité à Paris, toujours actif dans la Résistance. Son baptême du feu dans les FFI a lieu lors de la libération de Paris. Il s'engage ensuite aux côtés de Leclerc dans d'intenses combats, jusqu'à la libération de l'Alsace et de la poche de Colmar, où il perd de nombreux camarades. Il retrouve sa maison familiale entièrement pillée, puis ses tantes strasbourgeoises restées en Alsace annexée. Mais la guerre n'est pas terminée. Il reprend les armes pour la poursuivre en Allemagne, et c'est là que son destin croise la Grande Histoire : il découvre le Berghof, lieu de villégiature d'Hitler, et, au sommet, le Nid d'Aigle, centre de conférences du parti nazi.

03/2019

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Littérature française (poches)

Le Port intérieur

C'est dans une venelle du Tarrafeiro, sordide quartier marécageux près du port intérieur de Macau, que s'est réfugié Breughel. Membre d'une société secrète évoquée à travers les noms énigmatiques de " Paradis ", " Grand-mère " ou " Les Iles ", Breughel a quitté l'Occident. Il a fui avec Machado, un Brésilien, et Gloria Vancouver, l'une des responsables de l'organisation, en détournant une importante somme d'argent. A Macau, les fugitifs ont pris la nationalité portugaise pour effacer leurs traces. Depuis, Machado est mort, mais le " Paradis " veille. Un tueur, Kotter, est envoyé en mission pour apurer les comptes et exécuter Gloria Vancouver. Le Port intérieur gravite autour de l'interrogatoire de Breughel, situation narrative récurrente chez Volodine. Ce seront des interrogatoires successifs que le lecteur va découvrir et dont il ne pourra jamais évaluer précisément le degré de réalité. Car pour protéger Gloria Vancouver, Breughel a anticipé de longue date l'arrivée du tueur, disséminant dans son taudis des textes et des photographies devant amener Kotter à la certitude que Gloria est morte accidentellement lors d'un séjour en Corée. Le lecteur va se retrouver pris malgré lui dans une toile d'araignée d'une finesse extrême, faite de dialogues et de monologues entrecoupés de récits de rêves. Le Port intérieur est écrit dans une langue musicale suspendue au-dessus du silence. Théâtrale, scénique, presque gestuelle, la phrase s'arrête parfois sur l'impossibilité qu'il y a de conclure. Le point final se transforme en trou noir qui aspire tout à la fois les ruminations et les remembrances de Breughel las, exilé, et semble le conduire au silence ultime. Car Le Port intérieur, c'est le lieu même de la littérature.

09/2010

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Romans historiques

Le quintet de l'Islam Tome 3 : L'ombre des grenadiers

L'ombre des grenadiers. En cette fin d'année 1499, l'Archevêque de Grenade, confesseur de la Reine Isabelle, vient d'ordonner la destruction de tous les ouvrages de la ville écrits en langue arabe. Cet autodafé sonne la fin de la glorieuse civilisation d'al-Andalus, qui a brillé pendant sept siècles sur la péninsule ibérique. Chez les al-Hudayl, très ancienne famille dont le domaine est implanté à quelques lieues de la ville, on s'interroge face à la radicalisation des Chrétiens : faut-il accepter d'abjurer sa foi pour sauver ses biens et peut-être sa vie, comme s'y sont résolus le propre oncle du chef de clan, devenu prélat, et un de ses cousins, négociant à Grenade ? Faut-il fuir de l'autre côté de la Méditerranée ? Ou alors organiser la résistance qu'appelle de ses voeux le jeune et fougueux Zuhayr, convaincu que la marche de l'histoire n'est pas irréversible ? Tariq Ali excelle à camper les détails du quotidien de ces aristocrates libéraux à un moment où leur monde, tout de raffinement et de tranquille certitude, bascule. Mais si, avec sa verve coutumière, il donne vie et chair aux intrigues amoureuses, aux unions clandestines voire incestueuses, et aux secrètes rivalités, le romancier livre aussi une subtile réflexion sur les germes du déclin de la culture arabe en Andalousie. Car tel est le projet de son Quintet de l'islam, dont ce roman est le troisième volet : confronter, au fil des siècles et à différentes périodes, les mondes chrétien et musulman. Déjà parus : Un sultan à Palerme (2007), évocation de la Sicile cosmopolite du XIIe siècle, et Le Livre de Saladin (2008), récit de la reconquête de Jérusalem par Salah al-Din.

06/2009

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Histoire internationale

Journal d'Hiroshima. 6 août-30 septembre 1945

Racontée par un témoin survivant, l’explosion de la première bombe nucléaire prend effectivement toute son ampleur et tout son sens. Le docteur Hachiya écrit, au jour le jour, dans un style dépouillé et d’une poignante humanité, ce qui s’est passé dans la ville entre le matin tragique du 6 août 1945 et l’arrivée des troupes d’occupation américaines. Document vécu d’une valeur inestimable puisque l’auteur, grièvement blessé par la bombe, nous apporte le double témoignage d’une victime, et d’un médecin, occupé malgré ses blessures à soigner ses compatriotes, et à lutter contre les maladies provoquées par les radiations atomiques. « C’est une chose de jeter un regard au fond de l’enfer, et une autre d’entendre la voix d’un damné vous en faire la description jour après jour », a écrit à propos de cet ouvrage un journal américain. On reste pétrifié d’horreur devant les scènes décrites au cours de ces pages. Mais ce journal n’est pas que cela. Par delà la description de l’explosion, de l’incendie, et du typhon qui les suivit, ce livre sobre atteint aux cimes de l’héroïsme, et nous montre une humanité reprenant conscience d’elle-même, après le cataclysme. Il est riche d’observations psychologiques et d’enseignements humains. Il réalise ce tour de force, après nous avoir conduits au coeur de l’épouvante, de nous avoir apaisé, consolé, réconcilié avec la vie. Il fallait un témoin d’une singulière qualité pour nous amener à des hauteurs où la foi et l’espérance retrouvent tous leurs droits. La tragédie de Fukushima a ravivé le sujet du nucléaire dans les média et dans les consciences.

11/2011

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Littérature française

Le Bloc-notes Tome 1 : 1952-1962

De 1952 à 1970, pendant près de vingt ans, François Mauriac a régné sur le journalisme politique, à L'Express puis au Figaro, dont il fut l'éditorialiste vedette. Il y a inventé une catégorie particulière, celle de l'écrivain-journaliste. Il connut à travers son Bloc-notes un rayonnement exceptionnel. Son influence sur l'opinion lui valait d'être craint par les pouvoirs en place, de droite comme de gauche, dont il ne cessa de stigmatiser, souvent avec férocité, la corruption, l'impuissance et la médiocrité. Mauriac maniait avec un brio implacable l'art de la polémique et rares sont ceux qui eurent grâce à ses yeux : essentiellement Pierre Mendès France, qu'il défendit avec fougue au moment de son bref passage à la tête du gouvernement, et Charles de Gaulle, auquel il apporta un soutien fervent, notamment durant la guerre d'Algérie et jusqu'à son départ. Malgré son peu d'indulgence, Mauriac s'exprimait en tant que chrétien au nom d'une exigence de justice et de charité. Ce sont ces convictions qui inspirèrent son combat en faveur de la décolonisation et contre toutes les formes d'oppression et de discrimination. Oeuvre d'engagement, son Bloc-notes raconte et traverse deux décennies d'histoire française comme une véritable dramaturgie romanesque. L'écrivain y livre aussi beaucoup de lui-même, de sa foi, de ses goûts littéraires, de son amour de la nature et des paysages qui lui sont restés familiers depuis son enfance. Témoin tour à tour fasciné, amusé, indigné et plus rarement admiratif d'une actualité souvent tragique, il ne s'éloigne jamais de lui-même en parlant des autres, explorateur inlassable des passions humaines. Jean-Luc Barré.

08/2020

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Sociologie

Psychologie sociale de la connaissance. Etayage expérimental

Que se passe-t-il lorsqu’un individu se trouve confronté à un désaccord avec d’autres individus à propos d’une connaissance, par exemple scientifique, d’un raisonnement, ou de la manière de résoudre un problème donné ? Va-t-il se laisser convaincre par l’autre ? Va-t-il l’imiter ou camper sur ses positions, voire s’opposer ? Va-t-il devenir créatif ? Va-t-il réussir ou échouer dans cette tâche ? Cet ouvrage propose une approche scientifique de ces questions. L’issue de tels désaccords ou conflits sociocognitifs dépend de trois facteurs essentiels : la personne qui introduit le désaccord est-elle compétente et donc digne de foi, ou incompétente ? Le sujet lui-même a-t-il le sentiment subjectif d’être lui-même compétent, ou au contraire reconnaît-il son incompétence ? Finalement, et quelles que soient les réponses à ces deux questions, le sujet ressent-il dans cette interaction interpersonnelle l’existence d’un élément qui menacerait l’estime qu’il a de lui-même, dont il se préoccupe alors, ou au contraire a-t-il le sentiment que l’image qu’il a ou donne de lui-même n’est pas en jeu, et peut alors se consacrer à l’examen de la tâche ? Plusieurs dizaines d’études expérimentales illustrent la conceptualisation de ces dynamiques d’influence sociale, qui recourt à trois approches de la psychologie sociale portant sur la logique des relations interpersonnelles, sur les façons que les gens ont de se comparer avec autrui, et sur la manière dont ils expliquent les réussites et les échecs. Cet ouvrage constitue une extension théorique et expérimentale des travaux de psychologie sociale développementale et de la théorie de l’élaboration du conflit dans les tâches d’aptitude, dont les applications sont pertinentes notamment dans le champ de l’éducation, de la formation et des organisations.

10/2014

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Sciences historiques

Croire en l'histoire

Le XIXe siècle fut la grande époque de l'Histoire. On y croyait avec une force et une foi sans faille, on s'est mis à la pratiquer méthodiquement avec pour ambition de la hisser au rang de science, le roman s'en est emparé… Véritable théologie des temps modernes, trait d'union entre passé, présent et futur, elle organisait le monde et lui donnait un sens. Qu'en est-il aujourd'hui, où « faire de l'histoire » se signifie plus, comme chez Chateaubriand, jouer un rôle politique, être moteur des événements, mais simplement être historien, avoir fait des études et obtenu des diplômes justifiant ce titre ? Peut-on encore croire en l'Histoire ? Y croire implique-t-il de croire qu'elle a un sens ? Qui fait l'Histoire et qu'est-ce que qu'écrire l'Histoire ? Le concept moderne est-il définitivement dépassé ? Poursuivant une réflexion entamée dans ses précédents ouvrages, notamment dans Évidence de l'histoire, dialoguant avec les artistes (trois commentaires d'image ponctuent le livre), les écrivains (de Balzac à McCarthy), les historiens (Spengler, Toynbee), François Hartog montre comment l'évolution du concept d'histoire est significatif du basculement progressif de notre rapport au temps : on assiste à une fermeture du futur et à l'essor d'un présent omniprésent, mais aussi à une montée de la « mémoire » (lois mémorielles, devoir de mémoire, droit à la mémoire…). L'avenir disparaît de nos horizons, devient imprévisible, « infigurable » ; ce n'est plus l'Histoire qui juge : elle est jugée. Grand objet de croyance de l'époque moderne (avec ses dévots, ses martyrs, ses hérétiques et ses traîtres), l'Histoire semble bien être entrée dans l'ère de doute. Quelle peut dès lors être encore la mission de l'historien ?

02/2013

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Histoire internationale

Marie Tudor. La souffrance du pouvoir

En Angleterre, ses ennemis ne transmirent que le souvenir des centaines de protestants suppliciés brûlés vifs pour leur foi. Ils déplorèrent que durant ces années 1550, l’Angleterre fut en pleine déconfiture politique, appauvrie spirituellement, archaïque en matière économique, et affaiblie intellectuellement. L’héritage de Marie Tudor fut tout autant écorné en France. Joachim du Bellay parle de cette « furie et cruelle mégère », Voltaire a dit d’elle qu’elle « laissa une mémoire odieuse dans l’esprit de quiconque n’a pas l’âme d’un persécuteur », quant à Victor Hugo, il la décrivait ainsi : « c’était une jalouse reine, une vraie fille d’Henry VIII, et dont l’alcôve, comme celle de son père, s’ouvrait de plain-pied sur l’échafaud ». Jules Michelet paracheva l’assassinat historique. Cette légende forgée par des contempteurs de tous ordres est tenace et Isabelle Fernandez admet qu’une partie du bilan de Marie Tudor ne peut jouer qu’en sa défaveur : la restauration de l’autorité papale, l’alliance avec l’Espagne, les bûchers qui tentèrent de ramener le pays par la force dans le giron catholique, une infécondité tragique et la prise de Calais par les Français en 1558 permirent de stigmatiser ce règne trop souvent opposé au faste et à l’éclat élisabéthains. Isabelle Fernandez se garde d’opposer les deux soeurs jadis ennemies et sans tomber dans l’excès inverse qui conduirait à la porter aux nues, elle prend le parti de rappeler les aspects qui, dans cette reine malaimée car méconnue, font d’elle une figure d’exception dans l’histoire anglaise à plus d’un titre. Car qu’on le veuille ou non, Marie Tudor est aussi Marie Ière, la première femme à ceindre la couronne d’Angleterre.

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Religion

Merci la Bible. 11 auteurs racontent comment la Bible change le monde

1517, la réforme remet la Bible en valeur. Comment a-t-elle façonné notre société ? La Bible peut-elle encore nous apporter quelque chose ? Onze auteurs répondent selon leur spécialité. "Que reste-t-il cinq cents ans après de cet élan qui a redonné toute sa vigueur à la foi chrétienne ? C'est ce à quoi s'est attelé le pasteur Florent Varak avec ce petit ouvrage rédigé par plusieurs auteurs : non pour exalter le passé, ni faire le bilan historique de la Réforme protestante, mais parler du présent et de l'avenir. Chaque contributeur, spécialiste d'un domaine, montre comment la Bible, loin des clichés d'obscurantisme ou d'incitation à la violence qui lui sont parfois prêtés, a façonné positivement notre société et reste un guide particulièrement pertinent pour les hommes et les femmes du XXIe siècle. Vous découvrirez tour à tour ce que les notions de dignité humaine, de compassion, de non-violence, de grâce doivent à ce livre ancien. Vous cheminerez avec les questions de certains auteurs sur la science, le travail, l'action politique, l'éthique et la façon dont la Bible peut éclairer ces domaines. Vous percevrez certainement l'attachement que tous les auteurs portent au Dieu que révèle la Bible et comment leur réflexion en est fécondée. Et surtout vous risquez d'avoir envie de lire vous-même cette Bible plutôt que vous contenter d'en avoir des échos." - Extrait de la préface de Etienne Lhermenault, Président du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France) Ce livre vous aidera à/ Comprendre l'apport et le rôle de la Bible dans le monde. Aborder 11 sujets sensibles de société. Survoler tout le contenu de la Bible en 1000 mots.

03/2017

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Développement personnel

Du calme, mon amie ! Sois vraie ! Elimine ces fausses croyances qui t'empêchent d'être toi-même

As-tu déjà cru que tu n'étais pas digne de quelque chose ? Que tu n'étais pas assez mince, pas assez attirante ? Que tu n'étais pas une bonne mère ? As-tu déjà cru que tu méritais d'être traitée avec peu de considération ? Que tu n'arriverais jamais à faire quoi que ce soit ? Attention, ce sont trop souvent des mensonges entretenus par la société, les médias, ta famille, qui sont dangereux et dévastateurs pour ton estime, ta capacité de fonctionner dans la vie et tes réalisations. Pourtant, tu les as créés en leur permettant de s'exprimer si fort, et pendant si longtemps, que tu les crois en les laissant intervenir dans ta conscience et te marteler chaque jour, et ce, sans même t'en rendre compte. Fondatrice du site Web sociétal TheChicSite.com et directrice de sa propre entreprise médiatique, Rachel Hollis a développé une vaste communauté en prodiguant des conseils pour améliorer le quotidien des femmes, tout en dévoilant sans pudeur le désordre qui régnait dans sa propre vie. Inspirante à souhait, dotée d'une franchise et d'un humour courageux, Rachel expose 20 mensonges et idées fausses qu'elle a elle-même crus à tort. Puis elle démasque ces faussetés qui se sont immiscées dans sa vie et qui l'ont autrefois amenée à se sentir nulle, mais surtout elle révèle les stratégies qui l'ont aidée à s'en débarrasser. Tout au cours du processus, elle nous encourage en nous faisant bien réfléchir, dans le but de nous convaincre de tout faire pour rester vraie et devenir la femme joyeuse et confiante que nous devrions être. Empreinte d'une foi indéfectible et d'une ténacité exemplaire, Rachel t'enseigne à vivre avec passion et entrain afin d'éliminer ces fausses croyances qui t'empêchent de devenir toi-même, sans jamais abandonner.

11/2019

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Religion

Saint Jude

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !" Telle aurait pu être la devise de saint Jude à qui rien n'est impossible. En effet, saint Jude ne désarme jamais, c'est celui qui continue quand il ne reste rien, hormis la foi et l'espoir. Jamais il n'abandonne la tâche entreprise, jamais il ne s'arrête en chemin. Cousin germain de Jésus, il faisait partie des 12 apôtres qui participèrent à la Cène (le dernier repas de Jésus, le Jeudi saint, veille de sa crucifixion). Désigné par Jésus pour évangéliser et porter la bonne parole parmi les peuples d'Afrique, Jude obtint de grands succès, convertissant des multitudes d'infidèles. Toujours disponible lorsqu'on l'appelle au secours, il opéra de nombreux miracles, rendant ici la lumière aux aveugles, la faculté de marcher aux estropiés, l'ouïe aux sourds ou encore mettant en fuite les démons, les chassant des corps dont ils avaient pris possession. Les prières spécialement choisies dans ce livre constituent à elles seules le moyen le plus sûr d'obtenir l'aide de ce saint exemplaire à qui rien n'est impossible. Le prier avec ferveur pour les causes difficiles, voire désespérées est très souvent suivi d'effet. C'est donc en toute confiance que l'on pourra le solliciter dans les moments de crise que nous avons tous (malheureusement un jour ou l'autre) l'occasion de traverser; que l'on s'en remettra à lui dans les entreprises que nous mettrons en oeuvre. S'adresser à saint Jude par la prière est la meilleure façon de se placer sous sa protection et d'obtenir son aide pleine et entière. Nous souhaitons que ce petit livre, par ses prières spéciales et adaptées à tous les cas vous y aidera grandement.

01/2013

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Ethnologie

Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandé

En abordant l'étude de la société zandé (Soudan méridional), E.E. Evans-Pritchard a constaté que le surnaturel jouait un rôle primordial dans la vie d'un peuple par ailleurs très positif d'esprit. Vingt mois de recherches l'ont éclairé sur l'insertion sociale de certaines notions mystiques : à peu près tous les aspects de la vie des Azandé se trouvent impliqués dans la sorcellerie. Etre sorcier, c'est avoir reçu dans son héritage la faculté de nuire à autrui. Le Zandé dirige ses pulsions agressives vers son semblable. Or la société maîtrise tout réflexe de défense. On recherche le sorcier qui a nui ; on lui demande, avec l'assentiment du prince, de retirer son influence maligne. Il proteste de sa bonne foi, non sans se déclarer surpris d'être tenu pour sorcier ; et, après décès, les siens peuvent procéder à un examen des entrailles pour en être sûrs. Au cours des séances de divination, des exorciseurs localisent l'être nuisible. Ces détectives de la sorcellerie se doublent souvent de guérisseurs. On consulte surtout des oracles. En dernier ressort, on s'adresse à l'oracle du poison du prince, qui se trouve être ainsi le surveillant et le régulateur des conflits de personnes. Le roi et les princes sont les seules sources du droit, parce qu'ils sont les maîtres de l'oracle. Enfin, la magie est un recours constant : bonne, même si elle est destructrice comme la magie de vengeance ; mauvaise, si elle nuit en dehors des lois, sans souci d'équité. Pressentant que les catégories de la pensée européenne l'empêcheraient de saisir les mécanismes de ce système complexe, E.E. Evans-Pritchard s'est attaché à connaître d'abord l'idiome propre de ces notions et à en examiner l'emploi, cas par cas. Son ouvrage, publié en 1937, demeure le grand classique de sa discipline.

02/1972

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Histoire de France

Rue de la Liberté. Dachau 1943-1945, Edition revue et augmentée

Le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l'aventure concentrationnaire [... ] : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d'un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau ; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus - politiques et " droit commun " - allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s'organiser, l'équilibre des pouvoirs dans une cité d'esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l'épidémie de typhus de l'hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d'une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu'il a tiré de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n'était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l'ambiguïté d'une aventure où l'homme a révélé les pires côtés de sa nature [... ] mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité. Pierre-Henri Simon de l'Académie française Edmond Michelet (1899-1970) milite à Brive au sein de la Jeunesse catholique et des Equipes sociales. Nourri de Péguy et de Maritain, il alerte l'opinion contre la montée des périls et organise l'accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Le 17 juin 1940, il élabore un des premiers tracts de la Résistance. Responsable régional de Combat, il est arrêté le 25 février 1943 et déporté à Dachau. Après la Libération et jusqu'à sa mort, ce gaulliste exerce de nombreuses responsabilités gouvernementales.

06/2020

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Histoire de France

La France des camps. L'internement, 1938-1946

Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les " indésirables étrangers " dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. Denis Peschanski fait ici l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif, que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordé que partiellement. Républicains exilés de la guerre d'Espagne, puis " ressortissants des puissances ennemies " - qui, pour la plupart, avaient fui les persécutions antisémites et la répression politique -, enfin quelques centaines de communistes français furent les premiers à subir des mesures d'exception nées de situations d'exception. Avec l'instauration du régime de Vichy et l'occupation, communistes, Juifs et Tsiganes, ainsi que les droits-communs et les marché-noir devinrent les victimes de la politique d'internement. A partir de l'été 1942, suivant la logique d'extermination de la Solution finale, les camps se transformèrent en antichambres de la mort pour soixante-quinze mille Juifs de France déportés à Auschwitz. Ils furent remplacés, à la Libération, par tous les suspects de la Collaboration. La France des camps, à partir d'une cartographie précise, dessine ainsi la géographie inattendue d'un archipel. Deux cents camps, avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, des ministères de tutelle aux gardiens, des rapports socio-économiques avec leur région, une société internée, des solidarités, une entraide officielle et non officielle, dont la description concrète est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes. Un épisode crucial de l'histoire de la France en guerre est là retracé, face aux simplifications des reconstructions mémorielles, dans sa diversité, sa complexité : son exacte réalité.

03/2002

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Littérature étrangère

Récits de l'éveil du coeur. Hosshin Shû

En ce XIIIe siècle qui vit une large diffusion du bouddhisme, les écoles dites de la Terre Pure - le Paradis promis par Amida à ceux qui mettraient en lui leur foi - touchèrent toutes les couches de la population et, autant que le zen, modelèrent durablement la sensibilité japonaise. Dans les Récits de l'éveil du coeur, dont c'est ici la première traduction en Occident, Kamo no Chômei, l'auteur des Notes de ma cabane de moine, propose une galerie de personnages souvent pittoresques, de condition très diverse : ascètes, mais aussi moines ambitieux ou retors, dévots aux pratiques fantasques, mendiants, saltimbanques, femmes énergiques ou blessées par la vie. Des anecdotes comiques alternent avec de belles histoires d'amitié ou d'amour malheureux, des récits de conversion avec la peinture de personnages sombrant dans leurs passions. Au-delà du propos didactique, Chômei se révèle un maître dans l'art de la nouvelle brève. «C'est pourquoi, considérant l'étroitesse de mon esprit, j'ai renoncé à explorer les profondeurs de la Loi, pour noter et collecter les petits faits dont j'avais été le témoin ou que l'on m'avait rapportés, et je les ai gardés pardevers moi. (...) On pourra dire que j'ai saisi des nuages, que j'ai capturé du vent : à qui cet ouvrage sera-t-il utile ? Quoi qu'il en soit, ne demandant pas que l'on me crût, je n'ai pas nécessairement cherché les preuves sûres de ce que je racontais. Simplement j'ai voulu, pour ainsi dire, grâce aux bluettes cueillies sur ma route, réjouir mon coeur, ce coeur qu'en un instant j'ai éveillé.» Kamo no Chômei, Récits de l'éveil du coeur, «Préambule».

11/2014

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Philosophie

Karl Popper ou le rationalisme critique

Le développement de l'irrationalisme, qui a correspondu de façon paradoxale à l'essor contemporain de la science, n'est, en fait, à y bien regarder, que l'effet d'une foi déçue dans un rationalisme dogmatique postulant que notre savoir peut être fondé et atteindre la certitude. Plaider pour la raison, ce que Popper a fait en ce siècle avec une force inégalée, c'est donc en proposer par contraste une image critique : la volonté de mettre sans cesse à l'épreuve fondamentale de la pensée rationnelle, puisque l'erreur est le seul absolu, et que l'on ne peut progresser du coup qu'en en acceptant le risque au lieu de le fuir. Dès lors, il devient d'abord possible à Popper de restituer à la science naturelle son projet fondamental, en réhabilitant sa prétention à être théorique - contre l'empirisme -, à décrire vraiment la réalité - contre l'idéalisme -, à être objective - contre le psychologisme et le sociologisme. Mais il devient aussi possible de définir au niveau de l'action le véritable progressisme politique, en démystifiant la tentation totalitaire, en défendant un réformisme sans illusion, soucieux de tester toute initiative, et de soumettre tout pouvoir à un contrôle. Au-delà pourtant de la méthodologie, c'est une véritable métaphysique qu'on voit se dessiner en dernier lieu dans l'œuvre de Popper : métaphysique d'un monde indéterministe, ouvert, tel qu'en lui aient pu émerger la vie, l'homme, et ce " monde des idées " autonome, produit par l'homme et permettant à ce dernier de connaître l'univers qui le contient, et de se transformer sans cesse sous l'effet d'une rétro-action au contact de sa propre œuvre.

06/1998

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Histoire ancienne

Le Présent dans le passé. Autour de quelques Périclès du XXe siècle et de la possibilité d'une vérité en Histoire

Ce livre a pour but d'examiner l'image de Périclès dans l'historiographie du XXe siècle, époque où il s'est affirmé comme le grand nom et le grand symbole du régime démocratique, de la cité d'Athènes, et même de la culture grecque ancienne en général. Au moyen d'un choix limité mais varié de textes, nous cherchons à comprendre les origines, les moments, les modalités, les variations, et, surtout, les raisons de telles constructions. Quel est le " véritable " Périclès ? Le grand démocrate de conviction et d'action, ou le grand maître de l'opportunisme en politique ? Périclès est-il seulement le premier des citoyens, ou celui qui contrôle d'une main de fer la cité et le régime ? Est-il le grand leader d'une cité unifiée, ou un dictateur ? Et ses rapports avec Aspasie, comment les qualifier ? Concubinage, dévergondage, ou un presque mariage ? Fut-il un " général pour soldats ", ou celui qui a précipité sa cité et la Grèce dans une guerre désastreuse ? Un chef de Ligue qui rêvait d'une union pacifique de tous les Grecs, ou un chef impérialiste impitoyable ? Fut-il un socialiste avant la lettre, ou alors un politicien madré qui voulait acheter le peuple avec des allocations diverses ? Le bâtisseur des plus grandes merveilles du monde, ou un vaniteux corrompu qui méprisait la religion traditionnelle de sa cité ? I: éducateur de son peuple, ou l'éducateur raté de ses propres enfants ? Le plus curieux, et le plus significatif, c'est que, sur la base des mêmes sources antiques, des historiens également compétents et également de bonne foi, ont donné toutes ces réponses contradictoires. Pourquoi ? N'y a-t-il pas une vérité en Histoire ?

01/2011

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Religion

Le fait religieux

La religion de demain sera-t-elle l'agnosticisme ? Jamais, en Occident, la foi traditionnelle n'a été tant remise en cause. La tendance au syncrétisme fait fortune, les sectes ont chaque jour de nouveaux adeptes et, partout, le repli sur les intégruismes agressifs semble s'accentuer. Ce sont là les aspects les plus visibles du fait religieux aujourd'hui. Il en est beaucoup d'autres de par le monde, plus difficiles à saisir, car ce que représente la religion pour des millions de croyants nous échappe souvent. Cet ouvrage a une ambition : faire découvrir la diversité du patrimoine spirituel de l'humanité et monter l'esprit de chaque confession -christianisme, judaisme, islam, mais aussi hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confusianisme, shintô, religions d'Afrique. Chacun a ses dogmes, ses écritures saintes ou ses mythes fondateurs. Même l'idée de salut individuel est loin d'être universelle : ici on croit en un au-delà ; ailleurs on parle de renaissance ou de réincarnation. Ici il existe un clergé, des sacrements, ailleurs ils sont absents. Au-delà de la diversité des croyances qui y sont décrites, cette encyclopédie des grandes religions -à laquelle ont participé des représentants de chaque confession, des historiens et des sociologues- nous invite à réfléchir sur l'homme religieux de tous les temps. L'homme a besoin de rites et de sacré pour retrouver à la fois l'ordre universel et des raisons de vivre. Toutes les religions, dans le langage qui leur est propre, exaltent la sagesse et la compassion, la sincérité et l'humanité. Verra-t-on un jout une religion de l'humanité comme l'espéraient les romantiques ? Personne ne peut le savoir, mais il nous appartient de comprendre l'autre.

10/1996

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Droit

La forteresse agricole. Une histoire de la FNSEA

Ses désirs, dit-on, sont des ordres pour les ministres qui se succèdent rue de Varennes au maroquin de l'Agriculture. De gauche ou de droite, ils écoutent toujours avec grande attention l'avis du " Président " : le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, la FNSEA. C'est le syndicat agricole le plus puissant de France. De cette puissance, il use et abuse. L'histoire officielle pointe l'an 1946 pour date de naissance. Mais celle des premiers hommes qui firent ce syndicat commence avant, dans les marmites d'extrême droite où mijotait la Corporation paysanne du régime de Vichy. Et avant encore, dans les chapelles des aristocrates royalistes. Du premier syndicat agricole né au XIXe siècle à aujourd'hui, en passant par le pacte gaulliste de modernisation et la cogestion chiraquienne, cette enquête qui puise dans les archives publiques et privées et la mémoire de dizaines de membres du syndicat, livre les heurs et malheurs de l'unité paysanne, mythe fondateur du syndicalisme agricole. Un mythe ravageur, fait de plus de ruptures que d'actes d'union. L'exploration conduite par Gilles Luneau nous entraîne dans les coulisses de la politique agricole de ce dernier demi-siècle. Elle donne à découvrir la violence des intrigues, les dissidences, les manipulations politiques, les stratégies économiques. Elle éclaire l'élimination programmée de centaines de milliers de paysans sur la foi d'un modèle unique de développement agricole. Elle pose la question des insurmontables contradictions de l'unité d'une corporation et celle de l'hégémonie fatiguée d'un syndicat contesté par sa base. Pour la première fois, une investigation journalistique radiographie de fond en comble ce que d'aucuns ont surnommé " la Forteresse agricole ".

02/2004