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Scarlett Marton

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Lecture, écriture

Pas à pas vers la lecture Piano GS. Guide pédagogique et matériel

Découvrez le guide pédagogique accompagné du matériel collectif Piano GS - Pas à pas vers la lecture. Le guide pédagogique + matériel collectif : Un guide pédagogique de 64 pages (+ ressources numériques) incluant des fiches imprimables à télécharger sur le site compagnon. 12 posters (en grand format 1m x 70cm) pour l'affichage collectif. Ils permettent de travailler le langage oral avec un maximum de vocabulaire, autour de thèmes variés : la classe, la cantine, les saisons, le musée des animaux, les contes, la France gourmande, les pirates, la sécurité routière, le sport, le jardin, le rêve de Vincent, en route vers le CP. 28 panneaux référents (26 lettres de l'alphabet + 9 sons simples), pour l'affichage en classe, au format A4, destinés à la mémorisation des lettres et des graphèmes (26 lettres de l'alphabet + les sons /é/ et /ch/). 60 cartes prénoms au format A5, pour retenir l'écriture de la lettre dans ses 3 graphies, associée à un prénom. La méthode Piano GS - Pas à pas vers la lecture : Un manuel pour les élèves de grande section. Une approche progressive pour développer des habiletés langagières et cognitives. Un outil visant à préparer l'entrée dans l'apprentissage du code et du geste graphique. Une progression s'appuyant sur les 3 composantes de la lettre : son nom, sa valeur sonore, son tracé. Encartés dans le manuel, un "piano " pour chanter le son des lettres de l'alphabet et découvrir le principe alphabétique et une photo de classeà remplir au cours de l'année pour favoriser l'appropriation des lettres de l'alphabet avec les prénoms de la classe. Le dispositif complet : Un manuel de 96 pages , à spirales, format 21 x 29, 7 cm + un piano en carton, une photo de classe et des vignettes autocollantes. Un guide pédagogique + le matériel collectif (présentés ici) : 12 posters, des panneaux référents et des cartes prénoms. Rejoignez le groupe Facebook Piano GS - Pas à pas vers la lecture .

07/2022

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Thrillers

Hazard et Somerset Tome 3 : A la recherche de la vérité

Noël est presque là et Emery Hazard doit gérer son pire cauchemar : un double rencard avec son partenaire et amour d'enfance, John-Henry Somerset. Hazard arrive avec son petit ami et Somers vient avec sa femme, dont il est séparé... Les choses partent mal. A la suite d'un appel étrange qui interrompt le dîner, Hazard et son collègue assistent à une fusillade. Le père de Somers et la fille d'un ami de lycée y succombent. Le crime est incompréhensible. Il n'y a pas de mobile apparent, pas de lien entre les victimes et aucune explication sur la façon dont le tireur a atteint ses cibles. Déterminés à obtenir des réponses, Hazard et Somers continuent leur enquête malgré la pression exercée pour les en empêcher. Leur recherche de la vérité va les emmener dans les sombres méandres d'une conspiration et dans un jeu dangereux d'amour interdit et de désir refoulé. Et, tandis que les deux hommes découvrent la folie et les passions cachées derrière ce crime, ils doivent faire face aux sentiments qu'ils ressentent l'un pour l'autre... et les vérités qu'aucun d'eux n'est prêt à affronter. #Enquête #MM #Sombre #Meurtre #Angst #Mystère #SlowBurn #Bisexuel #Gay "Je suis très impressionné par ce livre, l'intrigue est saisissante, tout comme les personnages. Tout est si bien ficelé et rythmé... on s'imagine que chaque personnage pourrait être le tueur, et la révélation finale m'a glacé le sang". Martin, Goodreads "J'ai adoré ce livre. Les moments entre Hazard et Somers sont brillants et l'enquête est absolument fascinante ! J'étais effarée quand j'ai assemblé les pièces du puzzle ! " Marci, Goodreads "L'enquête policière est, comme je m'y attendais de la part de cet auteur, absolument exceptionnelle. Une autre réussite de la part de Gregory Ashe, qui réaffirme sa place dans la liste de mes auteurices préféré. es". Lisa, pour le blog The Novel Approach

06/2023

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Théosophie

Le chemin le plus direct pour aller à Christ

Jacob Boehme (1575-1624) est un théosophe allemand de la Renaissance, cordonnier de son état. Située aux confins de la métaphysique, de la mystique et de l'alchimie théorique, son oeuvre présente une forme d'ésotérisme chrétien, et permettra à la théosophie du xviie siècle d'acquérir ses caractéristiques définitives. Sa doctrine, le behménisme, constitua l'une des principales sources d'inspiration des adeptes de l'alimentation végétale (végétarisme). Les traités qui composent ce livre furent rédigés par Jacob Boehme à la fin de sa vie, dans les années 1623-1624. Ce livre provoqua le second (et dernier) exil de son auteur. Il s'agit ici de la rarissime première traduction française de ce traité mystique de Jacob Boehme. A côté des traductions françaises faites par St. Martin on en découvre ici une autre : Le chemin le plus direct pour aller à Christ, imprimée par Gotthard Schlechtiger, imprimeur du Roi et de la Soc. des Sciences 1722, dont l'auteur est d'origine huguenote. Il y écrit notamment que "Boehme est retourné de l'étranger réformé, qui l'a reçu le premier, dans sa patrie luthérienne, d'où ensuite il est arrivé que les luthériens ont reçu derechef ce don de la main des Réformés. . ". Un livre indispensable pour les inconditionnels de la théosophie historique et du végétalisme. Extrait : Ce petit livre est destiné à ceux qui voudraient faire de bonne foi pénitence. Ceux-là expérimenteront à tous égard, quelles sont ces paroles, et d'où elles procèdent. "Lecteur pieux. Si tu veux te servir de ce petit livre comme il faut, et que ton dessein soit sincère, tu en expérimenteras son utilité ; mais je dois t'exhorter que si ton dessein n'est pas sincère, tu n'as qu'à te passer d'user des précieux Noms de Dieu (parce que la sainteté la plus sublime y est émue et désirée puissamment), de peur qu'ils ne t'allument la colère de Dieu dans ton âme : car on ne doit prendre le saint Nom de Dieu en vain".

07/2022

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Voile

En famille sur l'Atlantique. Un voyage à la voile en quête d'un nouveau mode de vie

Avec : Illustration Vague graphique https : //vaguegraphique. bzh Préface de Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz https : //lowtechlab. org/fr Photos de Bernard Le Bars https : //www. instagram. com/lebarsbernard/ "Explorer, de façon conviviale et fun, un nouveau mode de vie sobre et plus résilient : travailler, consommer, éduquer, voyager différemment". Gwénolé est coureur au large, Anne-Laure est co-gérante d'une entreprise ancrée sur le territoire de Lorient. Lorsqu'ils attendent leur deuxième enfant, ils sont pris d'un sentiment d'urgence climatique. Trois années plus tard, en septembre 2021, la famille Gahinet prend la mer et se lance dans une aventure à la voile, qui vise à explorer de nouveaux modes de vie heureux et plus sobres. Passionnés de navigation au long cours à la voile, ils sont convaincus que le bateau sera pour eux, un habitat optimal pour changer de façon de travailler, d'éduquer, de vivre. Naviguer, avaler des milles, parfois loin de la civilisation et toujours, au plus près de la nature et des éléments. Leurs moteurs : la glisse, la famille, la sobriété, la convivialité et l'expérience directe. Leur périple de bateau accompagnateur de la Mini Transat 6. 50, et bien plus : - Oct. 2000 - Sept. 21 : Chantier à Hennebont, à coté de Lorient - Sept. 2021 : Départ avec les bateaux de la Mini Transat 6. 50 - Oct. 2021 : Arrivée à La Palma et La Gomera - Nov. 2021 - Janvier 2022 : Arrivée à Saint-François, Guadeloupe, puis Petite Terre, Marie Galante, Les Saintes, Les Grenadines - Février - Avril 2022 : Antigua, Barbuda, Saint-Barthélémy, Saba, Iles Vierges britanniques, Saint-Martin, Les Bermudes Anne-Laure et Gwénolé partagent leur réflexion tout au long de leur parcours sur l'Atlantique, créent des ponts entre leur vie d'avant et celle d'aujourd'hui. A travers leur témoignage, ils cherchent à ouvrir les horizons et proposent des alternatives sur les façons dont nous pourrions vivre en famille. Leur récit est accompagné de conseils et réflexions techniques ou tout aussi bien écologique et philosophiques sur leur voyage.

06/2023

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Revues

Assiégées N° 5, septembre 2021 : Transmettre

Où se situent nos mémoires ? Dans notre mémoire des lieux, au coin de la rue, quand un souvenir émerge. Dans le fond d'un carton poussiéreux d'archives ; dans les musées coloniaux ; les cimetières. Dans l'usine ; les champs ; les sites de construction ; les chambres de bonne ; les douches publiques. Les foyers de travailleurs immigrés ; les bidonvilles ; les camps ; les prisons ; les parloirs ; les cités de transit. Dans les traversées. Dans des espaces prévus pour disparaître. Dans des espaces qui prévoient notre disparition. Dans la garde que prend mon corps ; nos jambes qui courent en zigzag ; nos cicatrices ; mes poils ; les mains abîmées par l'eau de javel ; l'espace pour poser sa tête sur les jambes de Setti. Dans l'odeur de l'ail et des épices de "chez-moi" ; le miel et l'huile d'olive ; les fleurs de jasmin ; le bon café qui siffle dans l'ibriq. Dans les rituels couchés sur des papiers secrets ou transmis par le corps ; les rituels afro-caribéens ; les arts martiaux et les danses ; le gwo ka, le kalarri payattu, la capoeira, le hip hop. Dans des mappemondes tenues à l'envers ; les vieilles photos et papiers d'identité enveloppés dans de l'aluminium ; les foulards des aïeules ; les jouets cachés au fond d'un tiroir, sous une pile de vieux sous-vêtements ; nos laissez-passer, nos cartes de séjours, nos passeports ou leur absence. Nos silences et non-dits. Nos récits oraux et nos histoires. Nos tentatives pour préserver nos mémoires. Nos tentatives pour transmettre nos luttes, nos traces, nos sillons, nos mondes. Ce cinquième numéro, "Transmettre" , se propose d'évoquer nos mémoires et amnésies intimes et collectives. Les transmissions passent par les corps, les gestes, l'ordinaire, le mondain, les luttes, par nos ancêtres et nos liens à la terre. Comment transmettre ? Qui transmet ? Où? A qui ? Quoi et pourquoi ? Sous quelles conditions ?

09/2021

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Acteurs

Paul Newman

Intense, à la fois cool et incandescent, l'oeil plus bleu que bleu : Paul Newman est L'Arnaqueur, Luke la main froide, Butch Cassidy. Un personnage de renégat irrésistible à contre-emploi de sa beauté parfaite qui a ouvert la voie à tous les acteurs d'aujourd'hui. A l'occasion de la diffusion sur la chaîne OCS d'un documentaire qui lui est consacré, ce livre revient sur la vie et l'oeuvre de l'une des plus grandes légendes d'Hollywood. De La Chatte sur un toit brûlant à L'Arnaque, il représente le lien direct entre l'âge d'or et l'ère moderne. Humble, passionné, ce natif de l'Ohio, que rien ne prédestinait à être acteur, est un touche-à-tout qui mêle travail, famille, théâtre, cinéma devant et derrière la caméra avec une bonne dose d'humour, de classe et de simplicité. Activiste et philanthrope avant l'heure, il est aussi champion de course automobile : à quatre-vingts ans, trois ans avant sa disparition en 2008, il courait encore ! Atteignant avec la maturité un véritable état de grâce, il recevra enfin l'Oscar du meilleur acteur pour La Couleur de l'argent, et trouvera jusqu'au bout de grands rôles, chez les frères Coen ou chez Sam Mendes. Ce sont toutes les facettes étincelantes de ce gentleman-acteur que cet ouvrage richement illustré veut faire miroiter. Avec des interviews et des photos rares, iconiques et intimes. De lui, de son épouse Joanne Woodward, de ceux qui l'aiment. Une préface exceptionnelle de Charlotte Rampling, son inoubliable partenairedu Verdict de Sidney Lumet. Les témoignages inédits de Jacqueline Bisset, Ellen Burstyn, Lolita Davidovich, Brigitte Fossey, Tom Hanks, Piper Laurie, Mary Elizabeth Mastrantonio, James Naughton, Edie Shaw, Fred Schepisi, Ron Shelton, Dylan Walsh, ou Sébastien Bourdais, pilote de la Newman/Haas Racing, l'écurie automobile créée par Paul Newman ; la parole de Tom Cruise, Sam Mendes, Robert Redford, Martin Scorsese...

09/2021

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Histoire de la BD

La représentation de l'étranger(gère) dans la bande dessinée

Les textes réunis ici proposent de comprendre et d'analyser la représentation de l'étranger(gère) dans les bandes dessinées. Par-là, cet ouvrage aborde notre rapport à l'altérité, celle de la relation entre des bédéastes occidentaux et des personnages qu'ils dessinent et racontent. Imagine-t-on seulement les rapports entre la bande dessinée et la représentation des étrangers(gères) depuis l'ère coloniale lors de laquelle on la destinait aux jeunes publics, jusqu'à l'émancipation vers le lectorat adulte d'un art du dessin et de la narration, qui propose des milliers d'images des étrangers(gères) ? Ce second moment correspond à partir des années 60 à ce que l'on nomme la période postcoloniale, et il s'étend jusqu'à nos jours. La bande dessinée s'adresse maintenant aussi aux adultes, mais que dit-elle des étrangers(gères) ? Que fit-elle et que fait-elle de l'héritage de l'imaginaire colonial ? Des chercheurs(ses) de toutes disciplines se proposent de comprendre les enjeux de récits dont la narration se situe dans les "Mondes historiques coloniaux" , les "Mondes contemporains postcoloniaux" et les "Mondes imaginaires" (fantastique et science-fiction) ; par là même ils(elles) s'interrogent sur les représentations des figures des étrangers(gères), ainsi que sur la relation de l'homme occidental avec la femme exotisée, mais aussi sur la question des marques de l'altérité, sur les stéréotypes tant sexistes que raciaux et les procédés critiques pour les éviter, sur le fait ou pas de réduire une culture plurielle à quelques traits spectaculaires qui amènent l'essentialisation. Cela amène à questionner la transmission, la transformation ou la contestation de l'héritage colonial largement prescripteur de la relation aux étrangers(gères) depuis les points de vue des mondes occidentaux. Les explorateurs de bandes dessinées, auteurs des chapitres de l'ouvrage sont : Daniele Comberiati, Iris Delhoum, Vinod Kumar, Alicia Lambert, Marion Lecorre-Carasco, Patrick Marcolini, Vincent Marie, Flavio Paredes-Cruz, Mélissa Rollinger, Eric Villagordo.

12/2023

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Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

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Ouvrages généraux

Guerville, histoire de la verrerie de Grande Vallée

Depuis 1430, année de création de la verrerie à Saint-Martin-au-Bosc, la forêt d'Eu puis la vallée de la Bresle constituent un site national de la verrerie ordinaire puis, actuellement, de luxe. A Guerville, village situé au nord de la Seine-Maritime, entre ? 1769 et ? 1933, la verrerie de Grande Vallée contribue à cette épopée. Manufacture prospère pendant plus d'un siècle, elle connaît un irréversible déclin à la fin de la Première Guerre mondiale. Grâce à un travail de recherches fouillées, l'auteur revisite l'histoire de ce site où des générations de Guervillois travaillèrent. Evoquant successivement l'histoire de sa création, la législation, le droit d'affouage, Jean-Pierre Adam nous entraîne au plus près de la vie des résidents de Grande Vallée ? : au sein des familles dirigeantes, dans le travail des verriers, de leurs familles et dans la vie des "? gamins de verrerie ? ". Il démontre que l'histoire du château et de l'outil industriel sont imbriqués à jamais. Donnant virtuellement la parole à Georges Maquet, l'auteur retrace la vie de son arrière-grand-père, qui pendant environ quarante années coula et façonna le verre à Grande Vallée. En narrant les vies atypiques de deux verriers Guervillois ? : l'un mort au bagne et l'autre enfant de l'Assistance publique devenu généreux donateur, il complète le portrait de ces hommes. Pour replonger le lecteur dans l'atmosphère du verrier Guervillois et au titre du devoir de mémoire, l'auteur partage deux documents typiques ? : le lexique du patois verrier Guervillois et la chanson ? : "? Sur l'rout dé l'verr'rie ? " afin que la verrerie de Grande Vallée, les verriers et toutes celles et tous ceux qui y travaillèrent, ne tombent pas dans l'oubli. Un ouvrage richement documenté et illustré que Jean-Pierre Adam consacre à une page d'histoire du village de Guerville où, enfant, il séjournait.

05/2023

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Sciences historiques

Le passé ne meurt pas. Souvenirs d'un historien

Jean de Viguerie nous a fait aimer l'Histoire par la force d'évocation de ses biographies, il nous a fait comprendre les idées des Lumières par l'intelligence de ses essais. Mais derrière l'historien réputé, il y a l'homme, sa part intime. Et c'est cette vie qu'il dévoile ici pour la première fois. De sa prime enfance à Rome, éduqué par une préceptrice, de ses années d'apprentissage à Saint-Théodard, puis en classe de philosophie avec Louis Jugnet, on devine une éducation propice à l'éveil d'une pensée originale. Sur le ton du récit, une vie à contre-courant qui défile sous nos yeux. Né d'une famille royaliste, il devient professeur dans une université qui, quelques mois avant 1968, tourne déjà à gauche. Catholique, il doit affronter une école publique le plus souvent hostile. Le récit est émaillé de rencontres, comme celle de son maître à la Sorbonne Roland Mousnier, ses confrères René Pillorget et Xavier Martin, le moine Dom Gérard du Barroux. Les événements familiaux apparaissent avec un charme singulier, à l'aune de la vie contemporaine, et l'historien le sait. A deux reprises, le chercheur croise la grande Histoire : au moment de la guerre d'Algérie, et lors de mai 1968, qu'il vit de l'intérieur. La vie d'un écrivain est aussi, comme pour les acteurs, la rencontre avec un public : et Jean de Viguerie raconte avec truculence les aléas du conférencier face à ses auditeurs. Jean de Viguerie se fait le témoin toujours sensible de son passé intime, à l'inverse des mémorialistes boursouflés. Cet ouvrage est le fil rouge de son oeuvre : le retour de l'historien sur lui-même, à travers l'évocation d'une vie familière bien que révolue. Ces souvenirs sont passés "dans le domaine de tout ce qui ne disparaîtra jamais et que nous retrouverons au dernier jour".

05/2016

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Critique littéraire

Roger Stéphane. Enquête sur l'aventurier

Roger Stéphane (1919-1994) a été une figure de premier plan de la vie littéraire et journalistique française. Né Roger Worms, d'une riche famille de la bourgeoisie juive parisienne, ce jeune homme frivole, passionné de littérature, homosexuel proclamé, fait très tôt la connaissance de plusieurs grands écrivains qui auront une influence déterminante sur lui, comme André Gide, Roger Martin du Gard et André Malraux, qui le font s'orienter vers la " réflexion engagée ". Entré en résistance au cours de l'été 41, Roger Stéphane est emprisonné deux fois et s'évade deux fois. Le 19 août 1944, alerté par Jean Cocteau, il va libérer l'Hôtel de Ville et, transformé en capitaine de vingt-cinq ans, prend un repos bien mérité au Ritz. En 1950, Roger Stéphane est un des co-fondateurs de L'Observateur, l'ancêtre de l'actuel Nouvel Observateur. Cela ne lui fait pas oublier ses activités d'écrivain, puisqu'il publie un de ses livres essentiels, Portrait de l'aventurier. Il s'engage en faveur de la décolonisation, conseille ses amis Mendès France et Bourguiba. En 1958, il se rallie au général de Gaulle qu'il fréquente jusqu'en 1970 et, à travers la célèbre série des " Portraits-Souvenirs ", devient un des pionniers de la télévision culturelle. A la fin de sa vie, endetté, seul, la plupart de ses amis étant morts, Roger Stéphane organise son suicide en vrai stoïcien. Artiste de la conversation, mêlé de près à tous les combats politiques de son temps qu'il aborda avec une rare lucidité, Roger Stéphane est un personnage clé de sa génération : celle qui eut vingt ans en 1940 et dont ce livre est aussi le portrait. Pour les besoins de cette biographie, la première consacrée à Roger Stéphane, Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt ont interrogé ses proches et puisé aux archives inédites de l'auteur du Portrait de l'aventurier et de Chaque homme est lié au monde.

10/2004

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Moto

Xl-ultimate collector motorcycles

Bécanes de rêve : les motos les plus spectaculaires de la planète. De la Hildebrand & Wolfmuller de 1894 à l'Aston Martin AMB 001 de 2020, cet ouvrage expose superbement 100 des plus belles motos à avoir jamais fait vrombir l'asphalte et se pâmer les passionnés. Premières briseuses de records, luxueuses voyageuses, bolides des routes ou des circuits de Grands Prix, légendaires superbikes de production et customs exotiques, cet ouvrage célèbre ce que le design et l'ingénierie moto ont produit de meilleur. Nombre de modèles sont issus de collections privées renommées et n'ont été montrées que rarement. D'autres sont les vedettes incontestées des plus grands musées de la moto - comme la Brough Superior "Golden Dream" de 1938 ou la MV Agusta 500 4C de 1957, qui emporta John Surtees jusqu'à la victoire en championnat du monde. Les reliques étonnamment bien conservées côtoient un écurie de sportives mythiques chevauchées par des pilotes comme Dario Ambrosini, Tarquinio Provini, Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Barry Sheene et Kenny Roberts. Les histoires captivantes associées à ces motos fabuleuses sont racontées en détail et illustrées par les clichés des plus grands photographes du genre, réalisés spécialement pour cette publication, ainsi que des bijoux tirés de diverses archives, des affiches promouvant les premières courses aux photos prises dans le vif de la course. Elle s'ouvre sur un avant-propos de Jay Leno, célèbre accro à la mécanique, et contient des interviews de George Barber, le fondateur du Barber Vintage Motorsports Museum ; Sammy Miller, pilote de course et fondateur du Sammy Miller Motorcycle Museum ; Ben Walker, directeur du département Motos chez Bonhams ; Paul d'Orléans, fondateur de The Vintagent et Gordon McCall, co-fondateur du Quail Motorcycle Gathering, le concours de renommée mondiale qui se tient à Carmel, en Californie. Une abondance de bijoux sur deux roues et un livre incontournable pour tous les fanatiques de moto.

03/2023

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Essais généraux

SOS planète Terre. Des voix s'élèvent pour un monde meilleur

La planète souffre. La planète se meurt. Tel est le cri d'alarme que lance ce livre poignant qui regroupe les témoignages de scientifiques, visionnaires, personnalités du spectacle, hommes d'affaires et jeunes activistes, qui n'ont pas l'intention de rester les bras croisés et appellent à agir, et à réagir. Maintenant. Non, la cause environnementale n'est pas une lubie d'écolos bobos. Non, elle n'épargne personne. Oui, il est temps de sortir du déni collectif. Et oui, nous devons changer nos habitudes et modes de vie. Et vite. Saviez-vous que des140 milliards (sic) de vêtements que nous produisons chaque année, 70% finissent dans une décharge ? Saviez-vous que près de 80% du plastique des océans provient de 1% des fleuves et rivières du monde entier ? Saviez-vous qu'une personne sur neuf dans le monde n'a pas accès à l'eau potable ? Vous apprendrez bien d'autres choses encore dans cet ouvrage à la fois saisissant et passionnant. Les enjeux et l'état des lieux que dresse le fameux climatologue Gavin Schmidt sont alarmants, mais les messages d'espoir et d'appel à une action collective, comme celui lancé par le président du Forum économique mondial, Borge Brende, sont encourageants. Des voix s'élèvent donc... et pas n'importe lesquelles : Robert Redfort, Marion Cotillard, Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett, Javier Bardem, Al Gore, Greta Thunberg, Elon Musk, Richard Branson, Sting, Brad Pitt, Obama, pour n'en citer que quelques-unes. Toutes animées d'un amour et d'un grand respect pour la nature, mais aussi d'une détermination à agir pour la préservation et la survie de notre planète, illustrée ici de photographies à la fois merveilleuses et poignantes. Des idées innovantes, des initiatives judicieuses, des rêves qui se rapprochent de la réalité, une philosophie green qui s'appliquent à la mode, les affaires, le tourisme, l'art et la culture... , et qui pourraient bien sauver la planète, si tout le monde s'y mettait.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Le sang noir de la terre

Oklahoma, années 1920, réserve des Indiens osages. La découverte d'importants gisements de pétrole sur des terres appartenant aux Osages fait la fortune de quelques membres de la tribu. Hommes d'affaires et autorités locales, dont les intérêts sont en jeu, voient cela d'un mauvais oeil. Dès lors, tous les moyens, dont les meurtres, sont bons pour faire main basse sur ce sous-sol qui renferme d'inestimables richesses. C'est ce qui arrive à Grace Blanket, assassinée. La famille Graycloud, qui a recueilli sa fille Nola, est menacée. Autour d'eux, les morts suspectes et emprisonnements se multiplient. Privés de leurs revenus puis de leurs terres, les Osages sont réduits à la misère. Des lettres arrivent au FBI à Washington, dénonçant les meurtres d'Indiens impunis. Malgré des fuites dans la presse, celles-ci demeurent sans effet. Jusqu'au jour où Stace Red Hawk, un Sioux lakota devenu agent du FBI, est envoyé sur place en mission d'observation. Prenant fait et cause pour ses "frères indiens" de l'est, il suivra les Graycloud dans leur exil, renonçant à un idéal illusoire de coopération avec les Blancs. Fondé sur des faits avérés, le roman de Linda Hogan expose le conflit de deux mondes qui ne peuvent se comprendre. Derrière les images de paysages dévastés, de bidonvilles et d'exode, la cupidité dévastatrice dévore l'univers désormais éclaté des Indiens. A l'heure ou sort le fim de Martin Scorcese, Killers of the Flower Moon qui traite de cette histoire, ce roman est plus que jamais au coeur du sujet. Indienne chickasaw, Linda Hogan, poète, romancière, essayiste, a reçu un American Book Award de la fondation Before Columbus. Titulaire de nombreuses distinctions littéraires, nominée au Pulitzer, elle est professeur à l'Université du Colorado et travaille en tant que bénévole à la préservation de la faune sauvage. Deux autres de ses livres, Power et Femme-Qui-Veille-Sur-Le-Monde ont été publiés dans la présente collection.

02/2023

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Dépendance

Ensemble contre la cigarette. Des conseils pratiques pour combattre le tabagisme des adolescents

Pourquoi tant de parents baissent-ils les bras face au tabagisme de leur ado ? Ce livre n'est là ni pour culpabiliser les parents ni pour donner LA recette qui empêchera un ado de fumer, mais de dire qu'un ado qui devient accro à la cigarette, ce n'est pas une fatalité. Il est clairement possible d'agir pour éviter qu'il fume. Comme le dit à ses parents Martin, 21 ans, accro à la cigarette " c'est pas comme votre génération, nous on a toujours su que la cigarette, ça tue ". Oui, un ado connait les dangers de la cigarette. Et pourtant, les décennies se succèdent et les ados restent attirés par la cigarette, inéluctablement. Nombreux sont ceux qui pensent, à tort, qu'il est impossible de lutter contre la cigarette et préférent ne pas nous pencher sur le problème. Au risque, de découvrir - trop tard - que leur ado est tombé dans les griffes d'une serial killeuse qui ne plaisante pas. Pourtant, si la bataille contre la cigarette est loin d'être gagnée, il est possible de lui déclarer ouvertement la guerre et d'avoir l'espoir que nos jeunes résistent à cette addiction. Le but de ce livre : AIDER les parents démunis ! Ouvrir la discussion sur le positionnement des parents vis-à-vis du tabagisme de leurs adolescents. Les convaincre qu'ils peuvent agir et intégrer cette question dans leurs propres méthodes d'éducation. Donner la parole à chacun : parents fumeurs et non-fumeurs, ados fumeurs et non-fumeurs. Exposer les ressentis. Regrouper les points de vue de spécialistes pour se faire une idée sérieuse et documentée de la question. Apporter des réponses pratiques non exhaustives pour encourager la prise de position des parents (y compris des parents fumeurs) et permettre l'ouverture d'un dialogue sur cette question avec un ado : Comment réagir, si votre ado fume ? Que faire ? Dois-je communiquer-agir-interdire avant qu'il ne fume ? Faut-il lui faire peur ?

10/2021

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Histoire ancienne

Les stations lacustres de Clendy à Yverdon-les-Bains (Vaud, Suisse) : contexte environnemental, datations, stratigraphie et structures architecturales

Cet ouvrage est une synthèse des résultats obtenus à partir de la documentation récoltée entre 1968 et 2018, durant les fouilles et les sondages successifs entrepris dans les stations lacustres de la zone de Clendy, à Yverdon-les-Bains (Vaud, Suisse). Cet ensemble de villages palafittiques, localisé à l'extrémité ouest du lac de Neuchâtel, correspond à la station d'Yverdon - Baie de Clendy (Avenue des Sports et Garage Martin), un des dix sites vaudois inscrits depuis 2011 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO (CH-VD-15), mais stations de l'usine Arkina, du Transformateur et de Clendy VI. Ces établissements installés de part et d'autre de l'Avenue des Sports sont en relation avec on lieu de culte situé plus à l'est : les alignements de menhirs de la Promenade des Anglaises. Ces sites littoraux représentent un des complexes archéologiques majeurs du canton de Vaud avec plus d'une douzaine de villages palafittiques occupés entre le Néolithique moyen et l'âge du Bronze final, soit durant près de 3000 ans, entre 3880 et 898 av. J.C. La documentation est analysée du point de vue stratigraphique, afin de fixer le contexte sédimentaire et de délimiter l'extension des occupations repérées dans cette zone archéologique. Ceci pour définir l'implantation des villages par rapport à la berge du lac (milieu aquatique, inondé régulièrement, temporairement ou seulement périodiquement) et d'observer leurs déplacements dans la "baie", le long de cette extrémité du lac de Neuchâtel. Pour les périodes les mieux documentées, les plans des habitations et la structuration de l'espace villageois on étés restitués sur la base des répartitions des pilotis datés et des autres structures, (dépotoirs-tas de pierres et lentilles d'agile rubéfiées ou non). Malgré des disparités documentaires, nous arrivons à des résultats fondamentaux, importants et qui font progresser notre connaissance de ce type de villages dont les maisons à plancher surélevé sont construites en adéquation avec le milieu dans lequel elles prennent place.

01/2019

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Histoire de Lyon

A la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle

Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre d'entre elles furent détruitent lors des confits armés, des guerres de Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l'évolution des pratiques religieuses ou architecturales, ou du développement d'espaces urbains nouveaux. Certaines ont totalement disparu : les anciennes basiliques funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Etienne et Saite-Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D'autres ont été reconstruites comme Saint-Irénée, Saint-Martin d'Ainay, Saint-Nizier et les premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l'intérêt pour le patrimoine, surtout médiéval, qui se développe durant le XIXe siècle, les églises qui étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. A partir de la seconde moité du XXe siècle, l'étude du patrimoine religieux lyonnais connaît un nouvel élan, avec l'essor de l'archéologie du sous-sol et de l'archéologie du bâti. L'auteur brosse ici un portrait de la ville au cours des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre historique et topographique. Il s'appuie sur les recherches archéologiques qu'il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l'Observance, la seule à avoir été l'objet d'une étude avant sa destruction. Ce travail auquel, au fil de l'ouvrage, ont été associés d'autres chercheurs, était d'autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine, l'acide économique et la société.

11/2021

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Philosophie

Lignes de front

„Parfois, il faut hurler pour se faire entendre." Auteur, philosophe, artiste, féministe, enseignante, agitatrice, Avital Ronell fait feu de tout bois. Herméneutique, psychanalyse, philologie, amant de cordes à son arc textuel. Et la diversité de ses angles d'attaque (qu'elle sample avec ce mélange d'intuition et d'ironie, de vitesse et de précision interprétative qui font sa marque) lui permet de diagnostiquer les symptômes du „ monde" déchiré qui nous incombe. Le présent recueil nous entraîne sur des terrains accidentés, mouvants, bouleversés, qui se raccordent peu à peu pour composer d'étranges paysages réels. La première ligne de front" nous fait remonter jusqu'à un naufrage dans les eaux territoriales japonaises, en septembre 1944 : le plus jeune pilote de l'US Nasy, un certain George H. W. Bush, attend d'être secouru sans se douter encore qu'il sera le dernier président des Etats-Unis à avoir combattu au cours de la Deuxième Guerre mondiale et qu'il ordonnera un jour l'invasion de l'Irak. Nous nous retrouvons ensuite à New York le 3 juin 1968. jour où Valerie Solanas, l'auteur féministe radicale du SCUM Manifesto, tire trois coups de revolver sur Andy Warhol. Ronell nous conduit enfin sur la double scène d'un „ dialogue" entre Allemands qui passe nécessairement par la part irréductible de l'étranger : à Bordeaux, vers 1802, Friedrich Hölderlin écrit l'un de ses plus beaux poèmes, où surgissent de mystérieuses figures de femmes brunes à Fribourg-en-Brisgau, au cours du semestre 1941-1942, Martin Heidegger consacre à ce poème un séminaire entier, et doit du coup se mesurer au trouble que ces silhouettes féminines suscitent en lui. Un émouvant hommage à Philippe Lacoue-Labarthe, qui fut l'un des maîtres de Ronell, suivi d'une brève méditation inspirée par Jean-François Lyotard, conclut le triptyque, par ailleurs précédé d'un avant-propos inédit.

10/2010

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Photographie

Photographier les vodous. Togo-Bénin 1988-2019

Si certains musées, comme le musée de l'Homme (Jean Rouch), le Quai Branly (Martin Gusinde) ou encore le musée d'Histoire naturelle (mission scientifique du Cap Horn), ont consacré des expositions et des publications à l'oeuvre photographique d'ethnologues, apprentis ou confirmés, il n'existe aujourd'hui que peu d'ouvrages consacrés à une photographie contemporaine, qui se situerait au croisement de l'anthropologie, de la photo documentaire et de la photo d'art. C'est dans cet espace interstitiel que les photographies de Catherine De Clippel se déploient. Faite d'allers retours entre différentes disciplines, cultures, et époques, sa pratique photographique s'est plus particulièrement intéressée aux cultes vodous d'Afrique de l'Ouest. C'est en collaborant, à la fin des années 1980, avec les anthropologues Marc Augé, Jean-Paul Colleyn et Jean-Pierre Dozon, pour la réalisation d'une série de films documentaires, que Catherine De Clippel se forme progressivement à l'anthropologie et à ses pratiques. Elle en forgera une approche éminemment personnelle du terrain et du médium photographique. Le nouvel ouvrage que les éditions de la MSH consacrent au travail de Catherine De Clippel réunira quatre-vingts photographies, prises entre la fin des années 1980 et aujourd'hui, autour des cultes vodous au Togo et au Bénin, entre continuités et évolutions. Cet ouvrage, s'il est avant tout un livre de photographies, entend capter les différents aspects de l'oeuvre photographique de Catherine De Clippel, dont le regard a été fortement influencé - si ce n'est ciselé - par son expérience du terrain ethnographique. De par sa collaboration avec une équipe de chercheurs, son travail photographique rend compte d'une véritable approche anthropologique de ses sujets. Un entretien avec la photographe, ainsi que deux textes, l'un se penchant sur la dimension historique, artistique et esthétique de ses images (écrit par le conservateur de musée et commissaire d'exposition François Cheval), et l'autre sur leur contexte anthropologique (Jean-Paul Colleyn, anthropologue) accompagneront les photos.

10/2020

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Littérature étrangère

Au carrefour des littératures Afrique-Europe. Hommage à Lilyan Kesteloot

Lilyan Kesteloot est une pionnière de l’enseignement des littératures africaines, qu’elles relèvent de l’oralité ou de l’écriture littéraire. Ses importantes contributions à l’émergence de ce champ ont motivé ses disciples, ses collègues et amis, à réunir les vingt articles du présent ouvrage. Leurs analyses constituent un bouquet d’hommages orientés vers les nombreux sujets et les thématiques variées qui ont préoccupé Madame Kesteloot. Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et directrice de recherche à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), elle y a fondé et dirigé le Laboratoire de littératures et civilisations africaines. À la Sorbonne (Université Paris IV), elle a animé des séminaires de recherche en littérature africaine francophone. Elle est également à l’origine de la création du Réseau euro-africain de recherche sur les épopées (REARE) qui a inauguré le dialogue scientifique direct entre les spécialistes des deux continents. Au carrefour des littératures explore, dans un premier temps, la question des épopées et des chansons de geste. Les chapitres suivants sont orientés vers des études de cas consacrées à d’autres genres littéraires (roman en français ou en langues africaines, autobiographie, poésie...). La question de la traduction et de l’écriture en langues africaines est également abordée. On trouvera les contributions de R. Ndiaye, J.-P. Martin, D. Boutet, C. Seydou, F. Suard, Amade Faye, M.-A. Thirard, Mamoussé Diagne, A. Ouedraogo, Ibrahima Wane, U. Baumgardt, J. Derive, O. M. Tandina, A. I. A. Daouda, M.-R. Abomo-Maurin, M. Lorin et Aliou Mohamadou, X. Garnier, Papa Samba Diop, A. Keïta. Abdoulaye Keïta est chercheur au Laboratoire de littératures et civilisations africaines de l’IFAN/UCAD (Institut fondamental d’Afrique noire/ Université Cheikh Anta Diop) et chargé de cours de littérature orale africaine à la faculté des Lettres et sciences humaines de l’UCAD. Dans la préparation de ce volume, il a été épaulé par Ursula Baumgardt, professeur à l’Inalco et membre du LLACAN (Inalco, CNRS, PRES Sorbonne Paris- Cité).

08/2013

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Littérature française

Amour parfait

Un roman d’amour qui décrit une passion, passion fulgurante mais passion dramatique. Il est écrit avec des phrases brèves, dans un vocabulaire essentiel, permettant un centrage sur les émotions et les relations humaines. Cette écriture d’une grande sobriété donne une épure, de laquelle émergent les moments inquiétants, tels les rêves. Ceux-ci prennent couleur et force et donnent une profondeur et un mystère qui préfigurent le dénouement. Les amants sont unis par le montage du texte, passant indifféremment de l’un à l’autre, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Le climat du récit est proche de notre quotidien et une génération pourrait se retrouver dans ces personnages, c’est dire son actualité. Ainsi l’amour passionnel, venu des pro­fon­deurs de l’histoire humaine, réémerge au travers de cette génération et donne un accent dramatique qui crève l’insignifiante apparence de ces vies. Elle était magnifique. On aurait pu la confondre avec une fée. Sa robe blanche en voile descendait jusqu’au sol, cachant ses pieds. Ses yeux étaient soulignés de noir, les rendant encore plus beaux qu’à l’ordinaire, si toutefois cela pouvait être possible, ses cheveux lui tombaient sous les genoux, quelques mèches plus courtes glissaient avec grâce sur ses épaules dénudées. Des roses blanches étaient accrochées dans sa chevelure... Il s’était fait beau. Il avait mis son costume marron, et sa chemise verte. On aurait dit un homme d’affaires. Il s’était fait beau pour ce qu’il espérait être l’un des plus beaux jours de sa vie. Il n’avait rien laissé au hasard ; il avait coupé ses cheveux en les gardant assez longs pour les attacher. Il s’était rasé en préservant le collier et le bouc. Il s’était installé à une table dans un restaurant et attendait… Vont-ils se rencontrer ? Et conjuguer l’amour parfait ?

01/2014

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Philosophie

Fritz Mauthner, scepticisme linguistique et modernité. Une biographie intellectuelle

Pour la première fois en langue française, une biographie intellectuelle est consacrée à Fritz Mauthner, figure majeure du tournant linguistique de la modernité. Dans les Contributions à une critique du langage (1901-1902), l'essai sur Le Langage (1907) et le Dictionnaire de la philosophie (1910-1911), Mauthner recueille la tradition de réflexion du langage depuis Herder et Humboldt, pour la mettre au service du scepticisme linguistique le plus radical jamais formulé à l'époque contemporaine. Sa haine des mots le pousse à vouloir sortir du langage pour accéder à la " mystique sans Dieu ". Son scepticisme trouve son aboutissement dans L'Athéisme et son histoire en Occident, publié à partir de 1920. Né en 1849 dans une famille juive de culture allemande, Mauthner passe son enfance dans la petite ville de Horzitz-Horice, voisine de Sadowa, en Bohême, puis sa jeunesse à Prague. De la " guerre des langues " en Bohème, à laquelle il réagit en condamnant l'État habsbourgeois multinational, il tirera plus tard argument pour dénoncer la tyrannie des mots. Déstabilisé par l'antisémitisme qui lui inspire son roman le plus personnel, Le Nouveau Juif errant (1882), Mauthner redécouvre son identité juive au contact de Gustav Landauer et de Martin Buber. À Berlin, il réussit une brillante carrière d'écrivain et de journaliste et s'impose comme une des grandes figures du réalisme et du naturalisme. En 1905, Mauthner s'installe à Fribourg-en-Brisgau d'abord, puis à Meersburg sur le lac de Constance, où il meurt en 1923. Tout au long de sa vie, Mauthner a pris une part essentielle à la vie intellectuelle du monde allemand. II a impressionné Landauer, Hofmansthal, Wittgenstein, Hugo Ball, Dôblin et les avant-gardes des années 1968. Astre noir du scepticisme linguistique poussé jusqu'au nihilisme, son rayonnement s'est étendu au-delà du monde germanique: ses textes ont fasciné Borges, Joyce, Beckett et trouvé en George Steiner un interprète perspicace.

04/2012

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Beaux arts

Epernay. Cité du champagne

La ville d'Epernay est admirablement située dans la vallée de la Marne, à la limite de la plaine champenoise et des côtes d'Ile-de-France, au coeur des meilleurs vignobles de Champagne. Restée longtemps une petite cité blottie autour de son abbaye Saint-Martin, l'agglomération commença à s'étendre hors de son enceinte médiévale au milieu du XVIIIe siècle, grâce à la nouvelle route Paris-Strasbourg et au succès grandissant du vin mousseux. Pour l'établissement des caves nécessaires à l'élaboration de ce produit, le socle crayeux du mont Bernon, à l'est de la ville, s'avéra bien approprié par sa facilité de creusement. Durant la période allant du milieu du XIXe siècle jusqu'à la Grande Guerre, le négoce connut un formidable développement, stimulé par la création de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. L'implantation d'ateliers de fabrication de locomotives vint renforcer l'essor économique. Les maisons de vins rivalisèrent alors de bâtiments luxueux et les nouveaux quartiers se parèrent de demeures plus modestes mais non moins soignées. D'originales initiatives de logements à bon marché complétèrent le parc d'habitations. La prospérité des grands établissements de champagne entraîna, indirectement par l'augmentation de la population ou directement par le mécénat des négociants, la construction de nombreux édifices civils (orphelinat, crèches, écoles, théâtre), le plus emblématique d'entre eux étant l'hôpital entièrement financé par Victor Auban-Moêt, ou religieux comme l'église Saint-Pierre-Saint-Paul dont l'édification et l'ameublement furent totalement pris en charge par les Chandon. Des architectes de talent oeuvrèrent à ces bâtiments : Eugène Cordier, Alban Gaillandre, Henri Clouet, Henri Piquait ou encore Edouard Deperthes. II fallut ensuite attendre les Trente Glorieuses pour assister à une nouvelle extension de la ville. Deux jeunes architectes associés, Michel Andrault et Pierre Parat, y expérimentèrent de nouvelles formules d'habitations groupées qui furent peu après reprises à plus grande échelle en Ile-de-France et assurèrent leur renom.

09/2010

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Littérature étrangère

L'ombre du mur. Chroniques du mur de Berlin

L'Ombre du mur est une " géographie personnelle " et littéraire du mur de Berlin tombé il y a vingt ans, vécue, écrite par douze écrivains venus de l'Est. Autant de séquences individuelles où l'Histoire s'imbrique dans une collusion permanente entre passé, présent et avenir. Le " cercle " de Velibor Colié, le Bosniaque, commence à Auschwitz, passe par Srebrenica et l'Espagne républicaine pour se refermer provisoirement à Berlin. L'" étonnement infini " de Bessa Myftiu, l'Albanaise, est né presque imperceptiblement le jour où la statue d'Enver Hoxha est tombée, poussée par une foule transfigurée. " Partir, c'est mourir un peu " pour le transfuge roumain Norman Manea et Berlin devient un lieu de " pèlerinage de la croisée des chemins d'une existence et de tant d'autres ". Lutz Seiler, l'Allemand, parle d'héritage, littéraire avant tout, et son mur se transforme en une mesure du temps. L'homme des frontières, Luan Starova, le Macédonien, évoque les Portes de l'Enfer derrière lesquelles se sont murés, depuis des siècles, les Balkans. Les anges échafaudés du Hongrois Làszlô Garaczi veillent sur Berlin, où tout doit être réappris en permanence. Théodora Dimova, la Bulgare, évoque ses transitions : Tchernobyl, les hivers postcommunistes ou ses propres livres. Katja Lange-Müller, l'Allemande, est témoin des temps où Marina, Marina n'était encore qu'une chanson joyeuse, avant de devenir une margarine bon marché. Le Polonais Wlodzimierz Odojewski se demande si on pouvait entendre à travers le mur les voix de l'autre partie de l'Europe. Le mur de Martin Smaus est celui de Lennon, symbole de résistance à Prague. Pour Anatoli Koroliov, l'enfermement a commencé avec la palissade qui entourait la maison de son enfance. Sous les décombres, Edin, le personnage du jeune Serbe Vladimir Kecmanovié, essaie en vain de retrouver un morceau du mur de Berlin perdu pour toujours... Et ce mur continue de hanter, telle une ombre sur un paravent de pierres qui, hier encore, séparait les hommes.

10/2009

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Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011

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Critique littéraire

De son histoire à nos mémoires

Ce livre devait être la biographie d'un homme, médecin de campagne en Gironde, écrite par sa fille pour ses enfants. Une "banale" transmission de mémoire mais, une lettre trouvée par hasard dans un vieux carton lui dévoile un passé qu'elle ignorait. Elle a cherché et recollé des morceaux de vie éparpillés et a pu reconstituer le puzzle de la vie ou des vies de son père. Un homme qui a eu trois nationalités, russe, polonaise et française. Elle nous fait découvrir l'itinéraire d'un jeune juif polonais, né en 1909, qui le conduira, à 22 ans, de Kremenets (située aujourd'hui en Ukraine) à Montpellier pour étudier la médecine en France. Elle nous entraîne dans les turbulences du XXème siècle ; les bouleversements de la Pologne ; la déclaration de la Seconde guerre mondiale ; l'armée polonaise en France(il était officier de santé) ; le camp d'internement en Touraine (il partira de Bordeaux et y restera 2 ans) puis la déportation ; deux marches de la mort, le typhus. Matus a perdu sa femme enceinte et toute sa famille dans la Shoah mais il a survécu. Il a su transcender toutes ses souffrances sans jamais déroger à ses valeurs humanistes. Il a pu "renaître" et trouver un havre de paix à Saint Christoly de Blaye. Il commencera une vie de sacerdoce à vélo en 1947, après sa naturalisation. Il décédera en 1969 à l'âge de 60 ans. Une rue porte son nom dans le village. Ce livre qui se voulait une quête du père nous ouvre les portes de l'universel, de la spiritualité voire du mysticisme par les questionnements soulevés. L'auteure a su décoder les silences de son "illustre inconnu" de père et nous fait partager avec émotion, sans pathos et une iconographie fournie, son héritage culturel et humain . Un message d'amour, de tolérance et d'espérance. Une belle leçon de vie !

11/2014

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 17, Le pluralisme culturel

Jaurès pacifiste, dreyfusard, père du socialisme réconcilié avec la République. Toutes ces images bien sûr recouvrent une certaine réalité, mais elles n'épuisent pas les questions entourant le personnage. Comment, en particulier, Jaurès a-t-il perçu le monde nouveau qui s'annonce durant ces années où le XIXe siècle bascule vers le XXe ? L'oeuvre de Jaurès ne porte pas seulement la marque d'un siècle qui s'attarde. A l'inverse de préjugés largement répandus, plus Jaurès vieillit, plus il se montre ouvert à la compréhension d'un monde internationalisé et pluriel, qu'il observe avec un enthousiasme interrogateur. Cette quête jaurésienne du pluralisme culturel se lit aussi bien dans sa critique de l'ordre colonial que dans sa découverte de l'Amérique, autant dans son interrogation sur les formes de la culture scolaire, dans sa lutte contre la peine de mort que dans sa définition du socialisme comme culture. Il se penche de la même manière sur les premiers mouvements qui s'érigent contre l'omnipotence européenne, en Asie ou encore au Maghreb. Lui qui avait été un temps un soutien déterminé de la colonisation, le voici qui s'ouvre, notamment à propos du Maroc, à sa critique progressive, voire à une hostilité manifeste. Il cherche en général à comprendre avec une force renouvelée la rencontre des cultures locales, nationales ou internationales, avec la volonté qu'elle soit le signe, non de la fermeture et de la barbarie, mais de la construction d'une nouvelle humanité. C'est ce Jaurès original et attentif aux questions du nouveau siècle que ce volume invite à découvrir. L'édition, la présentation et l'annotation de ce volume sont dues à Jean-Numa Ducange, maître de conférences à l'université de Rouen, spécialiste des gauches en France et en Allemagne, et à Marion Fontaine, maître de conférences à l'université d'Avignon, spécialiste des mondes ouvriers. Tous deux sont membres de la Société d'études jaurésiennes.

08/2014

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Actualité et médias

Canal Sarkozy. Le président et la télévision deux ans d'histoires secrètes

Nicolas Sarkozy a-t-il fait licencier Patrick Poivre d'Arvor ? A-t-il installé Laurence Ferrari aux commandes du 20 heures de TF1 et favorisé l'embauche de Patrick Sabatier sur France 2 ? Comment le président a-t-il révolutionné le service public en supprimant la publicité sur France Télévisions et en imposant la nomination de son P-DG en Conseil des ministres ? Pourquoi déteste-t-il autant les Guignols de Canal + ? Communiquant compulsif, le chef de l'Etat vit son mandat comme un feuilleton télé en occupant le terrain. Il connaît parfaitement la télévision. Il en a fait depuis plus de trente ans le socle de sa carrière politique. Résultat, jamais sous la Ve République un président ne s'est autant intéressé au petit écran. Jamais il n'a suscité tant de soupçons. Logiquement, il a fait de la réforme de France Télévisions l'un des chantiers majeurs de son quinquennat. Ami des patrons des groupes privés concurrents du service public, tels Martin Bouygues ou Vincent Bolloré, il est pourtant suspecté de mener une politique audiovisuelle à leur profit. " C'est un vrai passionné, un enfant de la télé ", assurent ses proches. Un directeur des programmes aussi. Car Nicolas Sarkozy, révèle ce livre au terme d'une enquête fouillée, ne se prive pas de donner son avis sur les émissions et les hommes qu'il veut voir à l'antenne. Au point que les animateurs insatisfaits le sollicitent, se pressant discrètement, le samedi matin, à l'Elysée, transformé en bureau des pleurs, pour quémander un coup de pouce, une faveur : PPDA, Daniela Lumbroso, Françoise Laborde, Karl Zéro... Mais il y en a un pour lequel se bat vraiment le chef de l'Etat : David Hallyday, le fils de son ami Johnny, qui lui aussi aimerait avoir son émission sur France Télévisions. Canal Sarkozy, une plongée dans les histoires secrètes de la télévision française.

05/2009

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Développement personnel

Ils ont vécu le burn-out. Témoignages et conseils pour se reconnecter à soi

10 histoires de burn-out et des conseils pour se reconstruire. Infirmière, cadre, salarié, jeune actif ou professionnel aguerri... Leurs situations professionnelles et familiales sont très différentes, pourtant, ils ont tous vécu un burn-out au cours de leur carrière. Ce livre retrace leur parcours, de l'épuisement professionnel à la reconstruction. Chacun des 10 témoignages proposés est suivi du décryptage de leur thérapeute qui permet de comprendre les grands mécanismes en jeu dans le burn-out, tout en soulignant les spécificités de chaque individu. Ils offrent une diversité de regards sur ce qu'est le burn-out et sur les issues possibles. Un cahier pratique pour identifier les causes d'un burn-out, le prévenir et faire le point sur sa situation professionnelle enrichit les témoignages. Ce livre saura guider à la fois les personnes concernées par le burn-out, mais également leur entourage en quête de solutions. Sommaire : INTRODUCTION DIX HISTOIRES DE BURN-OUT ET LEUR PRISE EN CHARGE - Pierre, employé dévoué victime d'un patron abusif. - Jean-Yves, placardisé après des années au sommet - Hannah, du surinvestissement au chagrin d'amour professionnel - Michèle, une personnalité consciencieuse et appliquée - Martin, hyperactif et boulimique de travail sauvé par la musique - Marie, sur le chemin de la reconstruction - Mélanie, ou comment apprendre à vaincre son burn-out - Thierry, confronté à un management toxique - Alain, haut potentiel à haut risque de burn-out - Didier, se reconstruire après un harcèlement LE BURN-OUT : COMMENT L'IDENTIFIER, COMMENT S'EN SORTIR - Quels sont les symptômes du burn-out ? - Comment évaluer et mesurer le burn-out ? - Quelles sont les causes du burn-out ? - Quelles sont les autres pathologies en lien avec le travail - Que faire en cas de suspicion de burn-out ? - Quelles sont les principales recommandations en cas de burn-out ? - Comment prévenir le burn-out ? - Petit guide pour vous aider à savoir ou vous en êtes professionnellement...

09/2020

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 2, Naissance de la poésie moderne

La Poésie du XIXe siècle, cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours, se compose de deux volumes : Les Romantismes et Naissance de la poésie moderne. Histoire de la poésie, mais aussi histoire des poètes. "J'ai tenté, écrivait l'auteur dans la préface générale (cf. La Poésie du Moyen Age), de tracer des portraits, souvent en laissant parler le créateur lui-même, parfois en ayant recours à ses proches. Il fallait exprimer cette entité, le Poète, dire sa place dans la société de son temps, ses possibilités d'expression et de diffusion, ses barrières, ses interdits, son mode de vie et ses moyens d'existence [... ], ses lieux de réunion, ses chemins, les opinions le concernant, ses succès et ses revers, son destin littéraire. " Le XIXe siècle est le temps des renversements, des révolutions incessantes, bientôt des éclatements, mais ce volume fait corps avec ceux qui l'ont précédé. Romancier (d'Alain et le Nègre aux Noisettes sauvages en passant par Les Allumettes suédoises), Robert Sabatier est aussi le poète de cinq recueils, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes. Il a choisi de raconter l'Histoire de la poésie française pour mettre en évidence cette chose si précaire en nos heures, mais éternellement salvatrice, qui se nomme Poésie. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990