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André Versaille

Extraits

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Littérature française

Lettre à un ami très spécial - Le petit prince

Si nous bénéficiions tous d'une porte ouverte dans nos vies, une échappatoire, que ferions-nous ? L'évasion pour traduire un désir de connaissances inconnues et incongrues... Aimerions-nous prendre ainsi le risque de voir la vie pour ce qu'elle est et non telle qu'elle se présente ? Si nous pouvions nous défaire de nos attentes grandissantes, de nos habitudes et jugements. Si nous pouvions regarder à nouveau le monde à travers les pensées d'un enfant, nous nous rendrions compte que le temps nous propose une palette de choix et d'options, dont l'expérience réduit le recul. Perdue au sein du secret sur ses origines, Emma grandit, poussée par ce même désir : l'appel d'un ailleurs, celui de voir et de comprendre. Sa rencontre avec Jack signe le début d'une longue traversée. L'envie de se perdre pour mieux se retrouver soi-même. Remettre les choses en place et apprendre ce qu'il en est des gens qui nous entourent. Vivre et discerner ce qui nous fait vivre. Profiter du temps au plus vite, dans l'espoir de le figer, pour vivre davantage. Née au Cameroun d'une mère camerounaise et d'un père français, ce n'est qu'à l'âge de cinq ans que Keren BIKES rencontre ce dernier. Au travers de ses voyages entre les pays d'Europe et d'Afrique, accompagnée de son petit frère André, elle rencontre des personnes de tous horizons.

02/2022

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Histoire de la médecine

Anathomia (Bologne, 1316)

L'Anathomia rédigé en 1316 à Bologne par Mondino de' Liuzzi est le premier traité d'anatomie qui ait pour base la dissection du cadavre humain. Il est souvent cité, mais rarement lu, en tout cas dans sa version latine originale. Il s'agit pourtant d'un texte fondamental de l'histoire de la médecine parce qu'il fait la synthèse de ce que l'on connaissait de l'anatomie à la fin du Moyen Age et qu'il a souvent été utilisé dans l'enseignement de la médecine. Le texte a été traduit des 1493 en langue italienne vulgaire, plus accessible au public, et imprimé à Venise dans le premier ouvrage médical illustré de l'histoire de la médecine, le Fasciculo di medicina. Nous en proposons la traduction commentée en langue française, traduction que nous avons illustrée par les premières planches significatives d'anatomie humaine dessinées à Paris en 1345 par Guido da Vigevano, un élève de Mondino, ingénieur militaire et médecin de la reine Jeanne de Bourgogne. Les traités de Mondino et de son élève ne révèlent pas seulement ce que l'on connaissait de l'anatomie humaine au XIVe siècle, mais décrivent aussi différentes maladies et d'étonnantes méthodes thérapeutiques. Ils démontrent en tous cas que les enseignants disposaient déjà à l'époque de données scientifiques significatives, certes incomplètes, mais annonciatrices des découvertes d'André Vésale et de ses successeurs à la Renaissance.

02/2022

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Critique littéraire

Dans la Nef des Fous (Sirventès et autres chansons). Edition bilingue français-occitan

"Né en 1180 au Puy-en-Velay et mort en 1278 à Montpellier, Peire Cardenal est l'un des tout premiers poètes satiriques. Au XIIIe siècle, celui de l'Inquisition, ce troubadour occitan composa de virulents sirventès (ou poèmes satiriques) contre les Francs et le clergé qui ruinèrent la terre d'oc. On se demande par quelle main des grâces, ses sirventès connus de tous, purent échapper au fichage des sinistres "clercs", au cléricalisme inquisiteur, aux pillages des "Français" envahisseurs, au bûcher de tous ces brûleurs de livres et d'hommes. L'oeuvre de Peire Cardenal appartient à la grande tradition contestataire de la poésie universelle, de Juvénal à André Chénier ou d'Ossip Mandelstam à Federico García Lorca." Yves Leclair. Après le succès rencontré par sa traduction des Chansons pour un amour lointain de Jaufre Rudel, Yves Leclair rassemble ici un surprenant florilège cueilli dans l'oeuvre poétique de Peire Cardenal. On ne trouvera pas ici les conventionnelles chansons d'amour, mais des satires de notre Nef des fous : car, pour ce troubadour, précise encore le traducteur dans sa préface, il ne s'agit plus de "bien dire, bien chanter", "colorer", "feindre", "louer" "dorer [s]on chant", mais de "l'ourdir" et le "tisser" de "mal dire". Dans la "transposition" rythmée des ces chansons satiriques et le constant respect du sens médiéval, Yves Leclair prête sa voix de poète contemporain au troubadour le plus anticonformiste qu'il nous rend très proche.

11/2020

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Littérature française

Le Feu follet. suivi de Adieu à Gonzague

Alain, trentenaire désabusé, achève une cure de désintoxication dans une maison de santé pour neurasthéniques. Il déambule dans Paris, retrouve d'anciens amis, hante des soirées demi-mondaines, tente de renouer avec sa femme partie aux Etats-Unis, succombe de nouveau à la drogue, s'enferme dans sa chambre et se suicide. Avec "Le Feu follet", publié en 1931, c'est-à-dire entre la rupture avec André Breton et l'égarement dans le fascisme et l'antisémitisme, Drieu la Rochelle tente d'analyser la "décadence" de son époque à travers l'autopsie d'une conscience. Le roman perpétue la mémoire de l'écrivain Jacques Rigaut et continue cette littérature des petits matins tristes qui va d'Ernest Hemingway à Françoise Sagan. Il résume assez bien les thèmes et les obsessions de l'auteur : la méfiance envers les femmes, l'ubiquité des homosexuels et l'hostilité envers les juifs. L'"Adieu à Gonzague", qui sert de conclusion au volume, s'achève comme s'est achevé la vie de son auteur. "Le suicide, c'est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour l'action, mais ils ont retardé l'action ; alors l'action revient sur eux en retour de bâton. Le suicide, c'est un acte, l'acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres". - Pierre Drieu la Rochelle.

10/2023

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Revues

La Nouvelle Revue Française (1908-1943) N° 652, janvier 2022

Editorial : Michel Crépu, "Le voir et crier à la garde, c'est tout un", écrivait Giono de Machiavel... Beauté de la politique : Julien Syrac, Des trois beautés, ou comment faireCynthia Fleury, L'exercice du ralentissement (entretien)Jérémie Gallon, Realpolitik, la confrontation avec le réel (entretien)Catherine Volpilhac-Auger, Laideur et beauté de la politique. MontesquieuEryck de Rubercy, L'ordre comme idéal politique. De Machiavel à GoetheMariano José De Larra, L'homme ballonBlanche Cerquiglini, Les classiques ou l'art de la récupérationKarine Tuil, Tout est politiqueConversation épistolaire : Michel Crépu - Pierre Michon, Une variation sur La ronde de nuit. DialogueLa littérature aujourd'hui : nouvelles voix : Charles Daubas, Chaud froid de toucanAnne Emmanuelle Volterra, Fragments d'objetsArthur Larrue, Amour livreNoemie Parant, L'accident. Lettre à tous les validesPatrick Laurent, Le promenéDouble vue : André Pieyre de Mandiargues, Partie gagnée (présenté par Eric Dussert)La forme et le fond : Olivier Barrot, British Racing GreenNina Leger, Ouvrir les lieux, défaire l'oubliChristophe Langlois, Au seuil de l'invisible. Graduel de Jean-Pierre LemaireArts : Patrick Amine, Les colères de Georg BaselitzNotes de lecture : Michel Crépu, Pascal Quignard, L'amour la mer (Ed. Gallimard)Géraldine Blanc, Emmanuelle Fournier-Lorentz, Villa royale (Ed. Gallimard) - Uli Wittmann, Le crocodile blanc et autres hasards (Mercure de France)Mikaël Gómez Guthart, Miguel de Unamuno, Aphorismes et définitions (Rivages)Gabrielle Lécrivain, Frances A. Yates, Les dernières pièces de Shakespeare (Allia)Antoine Ginesy, Emanuele Coccia, Philosophie de la maison. L'espace domestique et le bonheur (Rivages)

01/2022

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Critique Roman

Le jeu du reve et de l'action

La France littéraire du début des années 1920 connaît un engouement sans précédent pour le roman d'aventures. On ambitionne alors un roman d'aventures français qui renouvellerait le genre et égalerait les grandes réussites anglo-saxonnes : la France cherche ses Stevenson et ses Coprad ! Si l'histoire littéraire a retenu les noms de Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Joseph Kessel, André Malraux et Antoine de Saint-Exupéry, elle a longtemps passé sous silence cette "vogue du roman d'aventures", ainsi que la nomme alors la presse culturelle. Or, au lendemain de ce que le critique Michel Raimond a décrit comme une "crise du roman", les aspirations aventurières du roman français offrent une réponse romanesque aux inquiétudes poétiques et philosophiques de la première moitié du XXe siècle. Le roman d'aventures littéraire des années 1920-1930 est le point culminant d'une pensée littéraire chargée d'angoisse et d'érotisme qui, du symbolisme à l'existentialisme, n'a cessé de questionner les jeux et enjeux de l'action et du rêve dans le roman. La présente étude propose de retracer l'histoire de ces enjeux et d'examiner, de 1918 à 1939, du Chant de l'équipage de Mac Orlan aux Figurants de la mort de Roger de Lafforest, un ensemble de romans d'aventures qui tous partagent cette mystique moderne de l'aventure. L'aventure, le rêve et l'érotisme ont encore beaucoup à nous apprendre !

04/2022

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Arts et traditions populaires

Les années-mémoire 1976

Avec ce volume des Années-Mémoire, revivez l'année 1970 comme si vous y étiez ! En France, en cette année 1976, le torchon brûle entre le président Giscard d'Estaing et son Premier ministre Jacques Chirac, qui finit par démissionner au profit de Raymond Barre avant de créer son propre parti, le RPR. Albert Spaggiari réussit le casse du siècle et les Français conspuent le nom du tueur d'enfant Patrick Henry. L'été 1976 est aussi l'un des plus chauds du siècle et une terrible sécheresse plonge le monde paysan dans la détresse. L'Académie des Césars organise sa toute première cérémonie alors que l'on déplore les décès de Jean Gabin, d'André Malraux et d'Agatha Christie. Joyau aéronautique franco-britannique, le Concorde entreprend ses premiers vols commerciaux. A l'étranger, le fondateur de la Chine communiste, Mao Zedong, s'éteint à Pékin, et le démocrate Jimmy Carter gagne l'élection présidentielle américaine. Tandis qu'Isabel Perón est renversée par un coup d'Etat militaire, le Liban s'enfonce chaque jour un peu plus dans la guerre civile. Le micro-ordinateur Apple 1, inventé et testé dans le garage de Steve Jobs, est commercialisé outre-Atlantique au prix de 666, 66 $... Grands événements, chronologie nationale et internationale, médias et people, arts et culture, art de vivre, et grands changements de société... Les Années-Mémoire, une collection de livres qui vous replonge dans l'ambiance d'une époque.

04/2024

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Littérature française (poches)

Traité du style

Le Traité du style fut écrit au cours des années 1926-1927. Le livre paraîtra qu'en 1929, André Gide et Paul Valéry (violemment pris à partie dans le texte) s'opposant à sa publication. Pamphlet ou poème - " chaque image doit produire un cataclysme " -, il marque une étape importante dans l'histoire littéraire. Certains n'ont voulu retenir que l'insolence, l'humour, la virtuosité exceptionnelle de l'écriture d'Aragon. D'autres lecteurs cependant vont plus loin et voient dans le Traité du style l'amorce par Aragon du dépassement du surréalisme en réalisme. L'auteur se livre en fait ici à un jeu de massacre où rien de notre époque n'est épargné ou respecté : l'art, la politique, la morale, la civilisation occidentale. Aragon développe dans le Traité du style une conception du monde comme chaos : " ... je parle un langage de décombres où voisinent les soleils et les plâtres. " On trouve aussi dans ces pages une analyse du problème de la signification qui l'amènera quelques années plus tard à intégrer l'idéalisme artistique du surréalisme. Le surréalisme a fait de l'inspiration poétique non " une visitation inexplicable, mais une faculté qui s'exerce ". Aragon écrira en 1933 qu'il faut passer maintenant " du mécanisme individuel à la connaissance du mécanisme de classe de cette inspiration ". Le traité du style ne peut être isolé dans l'évolution de la pensée et de l'écriture d'Aragon. Il en est un des moments essentiels.

04/1980

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Critique

Trois lettres aux surréalistes

En août 1925, moins d'un an après la parution du Manifeste du Surréalisme, Pierre Drieu la Rochelle publie "La Véritable erreur des surréalistes" dans La Nouvelle revue française. C'est la première des trois lettres ouvertes que Drieu adresse au groupe d'avant-garde dont il est le témoin attentif depuis 1916, et sa rencontre décisive avec Louis Aragon. En sa compagnie, le futur auteur de Gilles et du Feu follet participe à l'aventure Dada à Paris, à celle de la revue Littérature, et à la naissance du surréalisme. Ses Trois lettres aux surréalistes révèlent qu'il a failli tout miser sur le mouvement d'André Breton, au coeur de ses "Années folles" qui furent des années de crise. Mais vingt ans avant son suicide, une première déception l'attendait : la "petite bande" qui avait pris une position littéraire radicale préparait son ralliement au communisme. En 1927, les faits lui ayant donné raison, Drieu compose deux autres lettres magistrales pour sa revue polémique, Les Derniers jours. Entre argumentation et méditation, pamphlet et supplication, les Trois lettres établissent, pour la première fois, les préoccupations qui seront au coeur de son oeuvre et de sa vie : la question de la solitude et de l'amitié, celle de la pensée et de l'action. Elles affirment la véritable quête idéaliste de Pierre Drieu la Rochelle, celle d'une esthétique littéraire permettant "d'agir à fond" dans son époque. Une quête qui s'affrontera aux dilemmes de l'Histoire.

04/2024

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Littérature française

La Femme Et Le Pantin

Le jeune Français André Stévenol croise une très belle andalouse au carnaval de Séville, Conchita Pérez. Il parvient à obtenir un rendez-vous, mais son ami don Matéo Diaz lui déconseille très vivement de s'y rendre. Pour éclairer le jeune homme plein d'illusions, il se décide à lui raconter sa propre histoire. Lui-même est tombé amoureux de Conchita mais s'est heurté à l'inébranlable résistance de la jeune femme qui, tout en disant l'aimer, lui refuse ses faveurs. En jouant un jeu savant où alternent tendresse et refus, elle l'a emprisonné dans les filets d'un esclavage passionné et désespéré, une sorte de psychose obsessionnelle qui détruit sa vie. Ayant obtenu en cadeau une maison et une dot, elle l'invite à passer une nuit chez elle mais l'arrête bientôt en lui déclarant cruellement qu'elle n'éprouve pour lui que de la haine, puis se donne devant lui à un autre homme. Elle continue ainsi à torturer Matéo qui ne parvient pas à la quitter. Stévenol part le lendemain avec Conchita. Pierre Louÿs développe ici à la perfection un drame passionnel dans l'incohérence de la vie elle-même où le coeur humain semble entraîné dans un pitoyable jeu de marionnettes. "La Femme et le Pantin" offre un des plus beaux exemples de la littérature amoureuse fin de siècle. Le roman a magnifiquement été adapté sur grand écran par Luis Bunuel sous le titre : "Cet obscur objet du désir".

11/2023

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Réussite personnelle

Pas besoin d’être Danois pour être heureux chez soi. Le bonheur est dans notre environnement !

Comment se définit le bonheur dans le Monde, dans la Nature, dans les forêts, dans nos villes, dans nos maisons ? Dans cet ouvrage, vous avancerez de la perspective la plus grande à la plus petite, vers le bien-être chez soi et en soi, pour découvrir les conditions indispensables à l'épanouissement. Mesurez votre bonne santé psychique à l'aune de votre environnement ! L'évaluation du bonheur dépend de là où nous vivons, et certains des facteurs qui influencent le plus le bien-être des personnes sont des problèmes souvent très locaux. Grâce à ce livre, découvrez dans quels registres de votre environnement agir pour une vie meilleure, plus harmonieuse. Le bonheur n'est ni une chance, ni une chimère. Il existe, mais il est à construire, de l'intérieur, et c'est ce que nous apprend la psychologie personnelle. Il est aussi à nourrir, de l'extérieur, et c'est ce que nous enseigne la psychologie environnementale : notre lien à la nature, à notre quartier, à notre habitation, à nos semblables, tout cela joue un rôle majeur dans notre bien-être. Ce livre très complet, documenté et concret, nous montre comment aménager notre environnement quotidien pour qu'il nous offre tout le bonheur possible. Christophe André Psychiatre, le Dr Christine Barois est spécialiste du stress, de l'anxiété et de la dépression. Sa pratique s'appuie sur les thérapies cognitives et comportementales de la troisième vague, la méditation de pleine conscience et la thérapie ACT.

04/2024

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Energie

Les armes à énergie dirigée

Depuis le XVème siècle, l'Occident domine le monde ; précisément depuis qu'il a mis, comme le dit André Malraux, l'Ingénieur au-dessus du soldat. La suprématie militaire est devenue largement technologique : nos officiers sont aussi des ingénieurs. Les stratégies d'armement et leurs ruptures orchestrent les évolutions géopolitiques. Les armes offensives ont été de plus en plus destructrices jusqu'au paroxysme de la bombe atomique qui ouvre l'ère de la dissuasion. Un tournant important a été amorcé par R. Reagan en 1983 avec la "guerre des étoiles" dont l'objectif était de développer des armes défensives pour compléter le "dissuader de faire" par "l'empêcher de faire" , permettant des ripostes graduées. Politiquement, c'était génial, techniquement, c'était trop tôt. Le temps a passé, les technologies et les concepts d'emploi ont énormément progressé. Des armes à bas coût sont apparues, telles que les drones capables de détruire des armes valant des fortunes par des attaques saturantes aisément acquises. C'est dans ce contexte que l'on voit apparaître, sur les théâtres d'opération, derrière un important voile de confidentialité, ces nouvelles armes à énergie dirigée, laser ou hyperfréquence, que leur bas coût d'utilisation rend prometteuses. Elles sont étudiées depuis longtemps, mais n'avaient pas encore trouvé leur "point d'entrée" opérationnel. Que sont-elles ? Comment fonctionnent-elles ? Comment vont-elles changer l'art de la guerre, les équilibres géopolitiques et, même, l'approche économique des stratégies d'armement ?

03/2024

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Récits de voyage

Le Tour du monde en 80 livres

En vingt deux chapitres, depuis " Mythologies ", jusqu'aux " Conquérants ", et passant par "Nous sommes tous de grands enfants ", "Les observateurs de Civilisations ", "Du bon usage des moyens de transport "... Marc Wiltz propose une nouvelle lecture de 80 livres qui l'ont marqués et dont le thème principal tourne autour du voyage. Sont ainsi convoqués dans cette saga de l'aventure par l'écriture Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway... Et le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse. "Tout est parti d'Homère, le poète, l'aveugle, le chantre, celui qui, pour le bonheur ou le soin mental des autres, a la charge de les distraire, de les sortir de leurs préoccupations, de rassembler dans un verbe social les faits et les gestes mystifiés de leur existence. Au commencement était la parole de l'aveugle, celui qui n'existait pas, celui qui ne savait pas écrire. Comme Jésus, celui que les écritures disent fils du verbe, mais dont aucune preuve historique n'atteste la réalité et dont, sans écrire lui-même, le geste a inspiré tant et tant de littérature... Pourquoi croire en l'un et pas en l'autre ? " Pour présenter les chapitres de ce grand rassemblement, l'auteur explique par l'exemple en quoi ses propres voyages ont été influencés par les lectures de ces auteurs magnifiques pour lesquels il se livre là à un salutaire exercice d'admiration.

09/2011

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Littérature française

Le collier de la reine. Tome 1

Le livre commence par un prologue qui se passe chez le duc de Richelieu alors qu'il reçoit huit convives de renom : le comte de Haga (qui est en fait le roi de Suède sous pseudonyme), le comte de Launay (gouverneur de la Bastille), la comtesse du Barry, La Pérouse, Favras, Condorcet, Cagliostro et Taverney (le seul convive qui ne soit pas un personnage historique). Durant le repas, le comte de Cagliostro prétend posséder un élixir arrêtant le vieillissement, lui permettant ainsi d'être âgé de plusieurs milliers d'années avec un corps de 40 ans. M. de Taverney goute l'élixir et rajeunit aux yeux de tous pendant quelques instants. Puis, à la demande de chacun, sauf Taverney, le comte de Cagliostro prédit les circonstances de leur mort (qui se trouve être leur mort historique connue en dehors du roman). La suite du livre se déroule huit jours plus tard. Mme Jeanne de La Motte de Valois est une jeune jeune comtesse descendante des Valois qui vit dans la pauvreté. Elle fait régulièrement appel à différentes personnes de la cour et cela lui permet de s'en sortir modestement mais personne n'a jamais voulu la recevoir. Un jour la reine Marie-Antoinette vient la voir en se faisant passer pour une dame de charité de la cour. La comtesse lui explique son histoire et présente des parchemins faisant état de sa généalogie. La reine lui conseille de faire valoir ses titres et lui donne une grosse somme d'argent en attendant de lui donner d'autres nouvelles. La reine retourne à Versailles et le lendemain matin elle se voit offrir par le roi un magnifique collier confectionné par les associés joailliers Boehmer et Bossange dont le prix est estimé à un million et demi de livres. La reine refuse le collier disant qu'il vaudrait mieux que cet argent serve à acheter un navire de guerre, car les coffres du roi sont vides. Ce même jour le cardinal Louis de Rohan rend visite à Mme de La Motte à la suite de ses lettres. Le cardinal reconnait une boite en or oubliée par la reine Marie-Antoinette chez Mme de La Motte, mais au lieu de donner l'identité de la reine il garde le secret et offre à la comtesse son soutien et un logement digne. Le cardinal, aimé du roi mais haï de la reine, compte ainsi renouer avec cette dernière par l'intermédiaire de Mme de La Motte sans en avoir l'air. Souhaitant désespérément connaitre l'identité de la dame de charité, Mme de La Motte se rend le lendemain chez le magnétiseur Mesmer. Sur place, la comtesse de La Motte se rend compte que s'y trouvent simultanément la dame de charité accompagnée et protégée par une coiffe, que tout le monde ignore, et un sosie de la dame de charité, vulgaire, en pleine séance de magnétisme, que les badauds prennent pour la véritable reine Marie-Antoinette. La comtesse comprend ainsi que c'est la reine sous la coiffe et la convainc de sortir d'urgence de chez le magnétiseur. La reine lui donne rendez-vous le lendemain à Versailles pour avoir les explications de son comportement. L'intrigant comte de Cagliostro a vu aussi le sosie de la reine chez Mesmer, il va la voir le jour même pour qu'elle entre à son service contre bon argent en tout bien tout honneur, sans lui donner plus de précision. Le sosie s'appelle Oliva et ne sait pas qu'elle ressemble à la reine. Oliva accepte le marché et accompagne Cagliostro le soir même au bal de l'Opéra, masquée derrière un loup. Cagliostro fait exprès de dévoiler furtivement le visage d'Oliva devant quelques gens de la cour médusés, croyant voir la reine, y compris par Mme de La Motte et par le cardinal de Rohan qui accompagnait la comtesse au bal ce soir-là.

02/2023

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Littérature française

Le collier de la reine. Tome 2

Le livre commence par un prologue qui se passe chez le duc de Richelieu alors qu'il reçoit huit convives de renom : le comte de Haga (qui est en fait le roi de Suède sous pseudonyme), le comte de Launay (gouverneur de la Bastille), la comtesse du Barry, La Pérouse, Favras, Condorcet, Cagliostro et Taverney (le seul convive qui ne soit pas un personnage historique). Durant le repas, le comte de Cagliostro prétend posséder un élixir arrêtant le vieillissement, lui permettant ainsi d'être âgé de plusieurs milliers d'années avec un corps de 40 ans. M. de Taverney goute l'élixir et rajeunit aux yeux de tous pendant quelques instants. Puis, à la demande de chacun, sauf Taverney, le comte de Cagliostro prédit les circonstances de leur mort (qui se trouve être leur mort historique connue en dehors du roman). La suite du livre se déroule huit jours plus tard. Mme Jeanne de La Motte de Valois est une jeune jeune comtesse descendante des Valois qui vit dans la pauvreté. Elle fait régulièrement appel à différentes personnes de la cour et cela lui permet de s'en sortir modestement mais personne n'a jamais voulu la recevoir. Un jour la reine Marie-Antoinette vient la voir en se faisant passer pour une dame de charité de la cour. La comtesse lui explique son histoire et présente des parchemins faisant état de sa généalogie. La reine lui conseille de faire valoir ses titres et lui donne une grosse somme d'argent en attendant de lui donner d'autres nouvelles. La reine retourne à Versailles et le lendemain matin elle se voit offrir par le roi un magnifique collier confectionné par les associés joailliers Boehmer et Bossange dont le prix est estimé à un million et demi de livres. La reine refuse le collier disant qu'il vaudrait mieux que cet argent serve à acheter un navire de guerre, car les coffres du roi sont vides. Ce même jour le cardinal Louis de Rohan rend visite à Mme de La Motte à la suite de ses lettres. Le cardinal reconnait une boite en or oubliée par la reine Marie-Antoinette chez Mme de La Motte, mais au lieu de donner l'identité de la reine il garde le secret et offre à la comtesse son soutien et un logement digne. Le cardinal, aimé du roi mais haï de la reine, compte ainsi renouer avec cette dernière par l'intermédiaire de Mme de La Motte sans en avoir l'air. Souhaitant désespérément connaitre l'identité de la dame de charité, Mme de La Motte se rend le lendemain chez le magnétiseur Mesmer. Sur place, la comtesse de La Motte se rend compte que s'y trouvent simultanément la dame de charité accompagnée et protégée par une coiffe, que tout le monde ignore, et un sosie de la dame de charité, vulgaire, en pleine séance de magnétisme, que les badauds prennent pour la véritable reine Marie-Antoinette. La comtesse comprend ainsi que c'est la reine sous la coiffe et la convainc de sortir d'urgence de chez le magnétiseur. La reine lui donne rendez-vous le lendemain à Versailles pour avoir les explications de son comportement. L'intrigant comte de Cagliostro a vu aussi le sosie de la reine chez Mesmer, il va la voir le jour même pour qu'elle entre à son service contre bon argent en tout bien tout honneur, sans lui donner plus de précision. Le sosie s'appelle Oliva et ne sait pas qu'elle ressemble à la reine. Oliva accepte le marché et accompagne Cagliostro le soir même au bal de l'Opéra, masquée derrière un loup. Cagliostro fait exprès de dévoiler furtivement le visage d'Oliva devant quelques gens de la cour médusés, croyant voir la reine, y compris par Mme de La Motte et par le cardinal de Rohan qui accompagnait la comtesse au bal ce soir-là.

02/2023

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Histoire de la mode

Séduction et pouvoir. L'art de s'apprêter à la cour aux XVII et XVIIIe siècles

Entre les règnes de Louis XIV et de Louis XVI, Versailles, puis Paris, se disputent le titre de capitale de la mode. L'étiquette et le cérémonial de cour amène le roi Louis XIV et son entourage à rivaliser dans l'art du paraître et de la coquetterie. Chaque accessoire, chaque geste, chaque attitude répond à des normes, à des codes qui ne cessent de changer accompagnant ainsi les modes et les moeurs. Cette construction de l'apparence requiert de connaître les usages et les règles et de s'y conformer pour bénéficier de la faveur royale et pour attester de son identité sociale. Le corps est paré de divers artifices : perruques, maquillage, bijoux, parfums, dentelles, et objets de poche et de galanterie. Ces accessoires de mode et de beauté sont adoptés par l'aristocratie française et les visiteurs de la cour de France sous l'Ancien Régime qui rivalisent d'audace et de raffinement dans le choix des parures. L'aristocratie, à la suite du roi, tient à marquer son rang et sa spécificité en adoptant un véritable dress code qui lui permet de signifier à l'extérieur son statut sociologique. Les costumes sont complétés par différents atours : broderies, dentelles, rubans qui rivalisent de sophistication et de raffinement. Associant finesse d'esprit et sophistication, les accessoires de mode, les produits de beauté et l'art du parfum, exaltent cette quête délicate des femmes et des hommes du XVIIIe siècle. Cette culture du paraître s'accompagne d'une parfaite maîtrise de soi et des expressions du visage : fards, poudres, mouches et parfums concourent à une monotonie d'apparence. Il convient de ne rien laisser paraitre dans cette course à la faveur royale. L'impératif de séduction s'inscrit dans une double dialectique : un mimétisme envers le roi et le pouvoir et une nécessité de s'en affranchir pour se faire remarquer et mieux révéler son statut social. Ainsi à la fin du XVIIe, puis au XVIIIe siècle se développe un intérêt pour la galanterie de poche, qui réunit de petits objets précieux, tabatières, éventails, carnets... que l'on porte sur soi et qui peuvent être de véritables petits bijoux ou oeuvres d'art. Cette culture de cour se transforme progressivement au XVIIIe siècle. La mode, les pratiques d'hygiène et les critères de beauté évoluent. Si perruques et fards perdurent, ils s'estompent pour laisser place au naturel dont la cour apparaît pourtant comme l'antithèse, manquant de sincérité et de transparence. Cette culture de l'apparence se déporte alors de la sphère curiale à la sphère domestique gagnant peu à peu l'ensemble de la société urbaine. Une typologie commune de vêtements et d'accessoires de mode s'étend bientôt à l'ensemble des classes sociales. Qu'elles soient rhétoriques ou esthétiques, ces armes de séduction servent l'esprit d'une société élitiste où se mêlent des enjeux amoureux, politiques et religieux. La différenciation des classes se manifestera alors par l'usage de matériaux très précieux et par la création d'objets du plus grand raffinement qui permettront aux classes les plus élevées de continuer à se distinguer. Le catalogue réunit une centaine d'objets du plus grand raffinement présentés au sein d'un parcours qui les met en scène de la tête aux pieds. De la perruque aux chaussures, en passant par le maquillage et le parfum, les dentelles, broderies, bijoux et les objets de galanterie de poche. Ces objets proviennent des collections du MAD, du musée du château de Versailles et de Trianon, du musée national de la Renaissance d'Ecouen, du musée du Parfum Fragonard, du musée de l'Horlogerie à Morteau, du musée des Beaux-arts et de la dentelle d'Alençon et de plusieurs collections particulières et d'entreprises.

04/2023

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Beaux arts

Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI

Depuis plus de trente ans, le Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle (CPDHS) s'efforce de réunir les effigies des contemporains de Louis XV et de Louis XVI. C'est une quête permanente afin d'identifier les modèles dont les noms ne sont pas toujours conservés ou dont les identités se révèlent erronées. L'attrait marqué pour la famille royale a permis année après année de réunir pratiquement tous les visages des proches de Louis XV et de Louis XVI. Les noms des plus grands artistes, tels Louis-Michel Van Loo, Joseph-Siffred Duplessis ou Elisabeth Louise Vigée Le Brun, côtoient ceux de maîtres beaucoup moins célèbres, à l'exemple du chevalier Delorge ou d'Adélaïde Hubert. C'est là l'une des caractéristiques de cette galerie de portraits, car jamais l'artiste n'y a été privilégié par rapport au modèle. Membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, de celle de Saint-Luc ou bien portraitistes peu connus travaillant dans l'une des cités de nos provinces, tous ces maîtres se sont efforcés de transcrire à la fois l'apparence en désirant être au plus près de la parfaite ressemblance, tout en témoignant d'un tempérament ou d'un caractère. Les plus habiles descendaient au plus profond de l'âme de leurs modèles et les emportaient tout entiers. Les moins talentueux se contentaient de peindre une enveloppe charnelle. Pendant plusieurs mois, le musée Lambinet à Versailles offrira à ses visiteurs ces visages connus ou méconnus qui ont fait tout le sel de la société du XVIIIe siècle. Une nouvelle fois, chacun aura le sentiment en venant les découvrir d'interrompre une conversation de salon engagée au temps des Lumières.

11/2019

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Sports

F4U Corsair. 1940-1964, du prototype au F4U-7

A la fin des années trente, redresser la situation économique constitue le principal souci des Etats-Unis. Malgré les tensions et les désirs de conquête non dissimulés émanant de l'Allemagne, F. D. Roosevelt et son gouvernement refusent de s'engager militairement en Europe. La perspective d'un conflit mondial n'en inquiète pas moins à juste titre les représentants américains, car le réarmement immodéré de l'Allemagne signe une violation du Traité de Versailles. Son désir de neutralité n'empêche pas l'Amérique de rester vigilante ; les militaires, et la Marine en particulier, ont toutes les raisons d'imaginer que l'escalade d'un conflit géopolitique à l'échelle mondiale les amènera inévitablement à se battre dans le Pacifique Considérant que son matériel est performant mais sans doute voué à une obsolescence rapide, la Marine décide de moderniser la flotte de ses avions embarqués et fait donc appel a plusieurs fabricants aéronautiques pour concevoir un nouveau chasseur. A l'époque, le monde de l'aéronautique délaisse le bon vieux moteur radial pour se tourner vers des moteurs en ligne Malgré l'excellence de cette formule, la marine américaine avance des arguments tout aussi valables : "simple", refroidi par air et facile à mettre en oeuvre, le moteur en étoile implique surtout, vu les rudes conditions de vie des avions embarqués, une maintenance moins laborieuse et moins compliquée que les moteurs refroidis par liquide. L'encombrement constituait une autre problématique d'importance. Doté d'un puissant moteur, l'appareil n'en devait pas moins être de dimensions très réduites pour trouver place sur les porte-avions. Un vrai défi pour les constructeurs lancés dans l'aventure. Vought-Sikorsky Aircraf (V.S.A.) finira par remporter ce challenge avec son projet V.166B soumis à la Marine. Le Corsair était né...

09/2019

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Critique littéraire

Monvel. Un aventurier du théâtre au siècle des Lumières

Auteur et comédien, Jacques-Marie Boutet dit Monvel (1745-1812) fut l'une des plus grandes figures théâtrales du XVIIIe siècle français. Entré à la Comédie-Française en 1770, il y accomplit la majeure partie de sa carrière d'acteur et créa dans le jeu tragique une tradition - qui sera suivie par Talma - basée sur la simplicité, en "parlant" le texte, sans pour cela lui enlever de sa grandeur. Il fit redécouvrir les préceptes prônés par Molière dans l'Impromptu de Versailles : exprimer, tant par l'attitude que par le ton du discours, la vérité du personnage interprété. Doué d'une physionomie fort expressive et d'une grande sensibilité, il était, en dépit d'un physique ingrat, très apprécié des spectateurs. Auteur, il fournit régulièrement le répertoire de la Comédie-Française et celui de la Comédie-Italienne et fut représenté aux quatre coins de la France. Si, dans certaines oeuvres, il s'intégrait dans des courants à la mode plus ou moins récents (pièces de chevalerie à grand spectacle, comédies mêlées d'ariettes, proverbes, comédies larmoyantes), il sut aussi être novateur dans les idées ou la mise en scène, et apparut comme le véritable père du mélodrame. Pendant la Révolution, il milita vigoureusement en faveur des idées nouvelles et prononça des discours fort virulents de son cru. Professeur au Conservatoire, il fut également membre de l'Institut. Son influence s'étendit hors de nos frontières. Appelé en Suède par le roi Gustave III, il y fit un séjour déterminant dans le développement de la culture théâtrale du pays : non seulement il dévoila tout un répertoire français à un public qui en était friand, mais il transmit aux interprètes locaux sa tradition de jeu, dont se réclameront longtemps les acteurs de renom. II était le père de Mlle Mars,

01/2000

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Histoire internationale

Voyage en Europe. De Charlemagne à nos jours

Notre histoire est européenne S'arrêter face au trône de Charlemagne, dans la cathédrale d'Aix-la-Chapelle, pour rêver d'un empire qui fonda l'Europe. Se promener dans les rues de Nuremberg, de Bruges, de Gênes pour raconter la résurrection des villes et l'invention de l'économie, au Moyen Age. Arpenter les falaises de Sagres, au sud du Portugal, pour imaginer le prince Henri le Navigateur guettant à l'horizon le retour des caravelles. Retrouver, en Pologne, le chanoine Copernic, qui chamboula notre rapport à l'univers. Chercher, dans les couloirs de Westminster, l'âme du parlementarisme et dans la salle du Jeu de Paume à Versailles celle de la Révolution française. Profiter d'une promenade d'un bout du continent à l'autre, pour explorer son passé. En ce début de XXIe siècle, les passions nationales flambent de nouveau. Nombre d'Européens n'imaginent plus l'avenir que dans le repli alors que notre histoire est indissociable de celle du continent. Un Espagnol et un Polonais, un Allemand et un Français ont en commun le Moyen Age et ses châteaux, la Renaissance, les Lumières, les bouleversements consécutifs à la Révolution française, la révolution industrielle, les deux guerres mondiales. C'est une évidence, et elle est oubliée. Le but de cette promenade est de lui redonner force et vie. François Reynaert est journaliste et écrivain. Le premier livre d'histoire qu'il a publié, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises (2010), est devenu un best-seller. Avec La Grande Histoire du monde arabe (2013), puis La Grande Histoire du monde (2016, prix des lecteurs Essais 2018 du Livre de Poche), l'auteur continue d'inciter le lecteur à changer de regard sur le passé.

01/2019

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Histoire de France

Marie-Antoinette racontée par ceux qui l'ont connue

Cette anthologie rassemble exclusivement des textes écrits par des personnes qui ont connu la plus célèbre des reines de France. Les auteurs en sont, entre autres, sa portraitiste officielle, Elisabeth Vigée Le Brun, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Louis XV, le duc de Choiseul, certaines de ses plus proches amies, comme la princesse de Lamballe, sa femme de chambre madame Campan ou la gouvernante des enfants de France, la duchesse de Tourzel. Ces témoins de première main racontent Marie-Antoinette comme personnage privé tout autant que comme personnage public. Ils révèlent son intimité, sa parole, ses goûts, mais aussi la nature de ses rapports avec le roi, ses enfants, et ses passions amicales comme celle qu'elle a eue pour la duchesse de Polignac. On découvre comment elle a réagi aux scandales qui l'ont touchée, en particulier la fameuse affaire du collier. On aimait la qualifier de reine sotte et indigne du prestige Versailles ? On la voit défendre la monarchie avec courage et habilité. C'est aussi l'occasion de découvrir des anecdotes rarement relatées, comme sa toute première danse dans la Galerie des glaces, après son mariage avec Louis XVI, ou encore son opiniâtreté lors des interrogatoires par les révolutionnaires, avant son procès, à la prison du Temple. Et nous la suivons dans son calvaire jusqu'à la guillotine. Voici Marie-Antoinette charmante et irritante, frivole et appliquée, ingénue et déterminée, souvent naïve, parfois calculatrice, toujours attachante. En annexe, et pour la première fois en volume, on trouvera les deux lettres décryptées en 2016 de Marie-Antoinette à Axel de Fersen : " Je vous aime à la folie et (...) jamais, jamais je ne peux être un moment sans vous adorer ".

11/2016

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Histoire de France

Les princes de Condé. Rebelles, courstisans et mécènes dans la France du grand siècle

Les princes de Condé, cousins des rois Bourbons, appartenaient à une lignée de gentilshommes malcontents, où se perpétuaient l'insubordination et le devoir de résistance au souverain. Coutumiers des prises d'armes spectaculaires, ils s'inclinèrent pourtant, après la Fronde, devant la toute-puissance de Louis XIV. Aussi leur conversion en courtisans parut-elle emblématique du sort d'une haute noblesse tombée tout entière "de révolte en servitude". Au-delà de cette image des grands fauves "domestiqués", Katia Béguin révèle les motifs de la lente conversion des Condé à l'obéissance, entre le ministériat de Richelieu et le crépuscule du Roi-Soleil. A la lumière d'archives inédites, elle réexamine les fondements de la suprématie de cette famille illustre, en un temps où l'affermissement de l'autorité du roi paraît anéantir toute forme d'influence et de prestige rivale de la sienne. Ce livre démonte les ressorts politiques de l'Etat absolu à partir du comportement de ses victimes présumées. Il explique l'énigmatique fronde du Grand Condé, survenue après deux décennies de coopération intéressée des siens avec la monarchie. Il explore les liens de pouvoir et de fidélité qui fédèrent le monde clos des clientèles princières, d'un pôle à l'autre du siècle. Leur stabilité impressionnante, à l'heure où l'emprise du souverain s'étend aux mécanismes de récompense et de promotion, dévoile la raison d'être d'un patronage aristocratique efficace et d'un mécénat dont l'éclatante vitalité, à Chantilly, semble un défi à l'hégémonie de Versailles. La mutation des rebelles en courtisans n'est pas un banal épisode de l'histoire des vaincus ; le destin singulier des princes de Condé au Grand Siècle découvre aussi les coulisses du règne solennel et autoritaire de Louis XIV.

11/2012

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Romans historiques

J'ai aimé une reine

26 mars 1774, Versailles : le jeune Gilbert de La Fayette, venu tout droit de son Auvergne natale, se présente à la Cour. Face à lui, Marie-Antoinette, qui n'est encore que Dauphine. Les jeunes gens se jaugent : Gilbert lit dans yeux de la jeune fille le désir d'une femme ; il en est sûr, il la désire aussi. Désormais, leur destin est lié. Leurs routes vont se croiser et se décroiser au fil de ces années qui comptent parmi les plus marquantes de l'histoire de France. Pour Gilbert, l'occasion vde briller aux yeux de sa reine va très vite se présenter. À dix-huit ans, il n'a qu'une idée en tête : aider les Américains à conquérir leur liberté en combattant les Anglais qui, naguère, ont tué son père. Donné pour mort à Paris, deux fois victorieux, on lui confie une division et le jeune marquis va trouver dans cette lutte l'occasion de révéler une bravoure et un sens du combat qui conduira George Washington, futur président des États-Unis, à le considérer comme son fils adoptif. De retour en France, La Fayette est auréolé d'une telle gloire qu'elle indispose à la Cour, d'autant plus qu'il rapporte d'Amérique des idées subversives. 1789 : La prise de la Bastille survient alors que notre héros est devenu chef de la Garde nationale. La Fayette est déchiré entre l'amour qu'il n'a jamais cessé de vouer à la reine - il la sauvera à trois reprises de la mort - et son engagement pour la défense des droits de l'homme et la liberté des citoyens. C'est dans cette bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d'Arvor dans ce double roman de la folle aventure américaine et de la passion fatale d'un cœur républicain pour la reine de France.

03/2003

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Histoire de France

La fabrique de la paix. Du comité d'études à la conférence de la paix, l'élaboration par la France des traités de la première guerre mondiale

Quels étaient les buts de guerre de la France pendant la première guerre mondiale et comment négocia-t-elle les traités qui y mirent fin ? Les réponses à ces deux questions réservent toujours leur part d'ombre. Cet ouvrage, qui est issu de la thèse de doctorat de l'auteur, propose des réponses nouvelles en adoptant un point de vue original: l'expérience du Comité d'études. Composé des meilleurs historiens et géographes de son temps (Lavisse, Seignobos, Vidal, de Martonne...), ce Comité fut constitué dès 1917 par Aristide Briand afin d'aider son gouvernement à élaborer les buts de guerre territoriaux de la France et de ses alliés en Europe. Il réalisa un corpus de près de 1 500 pages, ponctué de cartes et de statistiques, traçant les frontières de l'Alsace, de la Sarre, de la Lorraine, du Luxembourg, de l'Europe centrale et orientale, des Balkans, de Constantinople, de ses détroits, de l'Arménie et du Proche-Orient. L'auteur s 'est mis en quête des traces disparates de l'existence du Comité d'études et de ses écrits contenus dans de nombreux, fonds d'archives. Cette recherche permet enfin de bien connaître ce Comité atypique, maillon non négligeable de la chaîne qui élabora les revendications que la France porta au cours de la Conférence de la paix de 1919. Afin de révéler la part que prit le Comité d 'études dans ce travail, l'auteur s 'appuie sur la comparaison de son corpus avec les archives diplomatiques qui dévoilent les positions défendues par la France pendant les négociations. Il se dégage de cette analyse comparée la place réelle qu'occupa le Comité d'études mais plus encore, une véritable histoire de l'élaboration par la France des traités de Versailles, Saint-Germain, Trianon, Neuilly et Sèvres.

05/2010

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Chiens

Billebaude N° 21, automne-hiver 2022 : Le chien

Le chien, meilleur ami de l'homme. Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses : Valérie Chansigaud, historienne ; Dominique Guillo, sociologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; Denis Vigne, archéologue et biologiste. Dans l'art aussi, le chien est roi. A travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Nicolas Milanovic, conservateur en chef du musée du Louvre et commissaire de l'exposition " Les animaux du roi " au Château de Versailles commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman. Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf, Romain Gary et Jack London. Bonne lecture !

11/2022

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Romans historiques

L'ABYSSIN. Relation des extraordinaires voyages de Jean-Baptiste Poncet, ambassadeur du Négus auprès de Sa Majesté Louis XIV

A l'origine de ce livre, un fait historique : Louis XIV, le Roi-Soleil, est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l'Orient, le Négus. L'Abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade. Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette épopée baroque et poétique à travers les déserts d'Egypte et du Sinaï, les montagnes d'Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour. L'aventure, l'amitié, l'amour, la découverte joignent leurs forces pour captiver le lecteur et lui faire faire le chemin à une allure palpitante. Mais qu'on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d'aventures recèle une fable tragique. Jean-Baptiste est l'homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d'autres. Grâce à lui, l'Ethiopie échappera à toute conquête étrangère et gardera jusqu'à nos jours sa fierté et son mystère. Le voyage initiatique de Jean-Baptiste et d'Alix, sa compagne, l'histoire de leur amour constituent la trame de ce périple casanovien dans les marges du Grand Siècle, qui donne à penser ce que l'Occident aurait pu être s'il s'était contenté d'aller vers les autres, sans vouloir les conquérir. L'Abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas, est un roman bien actuel, une parabole sur la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur.

11/1998

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Histoire internationale

Un ambassadeur russe à Paris. Mémoires

Voici les Mémoires d'un homme né à Moscou en 1948, qui a commencé sa carrière diplomatique en France sous Pompidou et l'a terminée sous la présidence Macron. Dans son pays, Alexandre Orlov a débuté son parcours dans l'Union soviétique de Leonid Brejnev pour l'achever dans la Russie de Vladimir Poutine. Sous Gorbatchev, il observe de près la succession rapide des événements qui transforment l'URSS jusqu'à la faire disparaître. Après son passage au Conseil de l'Europe à Strasbourg, il parvient à la consécration de ce long itinéraire français et de sa passion pour la France en devenant ambassadeur à Paris durant neuf ans. Parmi ses réussites, la construction de la nouvelle cathédrale russe à Paris sur le quai Branly, associée à un centre culturel. En 2017, Alexandre Orlov organise la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine, qui a donné naissance au Dialogue de Trianon, forum des sociétés civiles russes et françaises, auquel il participe activement aujourd'hui. Ces Mémoires sont pour nous, Français, l'occasion de connaître le cheminement d'un citoyen soviétique qui témoigne que l'on pouvait aussi être un Soviétique heureux. Il est vrai qu'Alexandre Orlov a appartenu à une partie de la société que les tragédies du système soviétique ont épargnée. On est, comme le dit Hélène Carrère d'Encausse dans sa préface, devant un " témoignage qui revendique le monde qui l'a formé et qui permet de mieux comprendre le désarroi de nombreux Russes ou Soviétiques devant la disparition d'un pays et d'un système auxquels ils entendent rester fidèles " . En faisant revivre les cinquante dernières années de la Russie et de la France, Alexandre Orlov nous fait comprendre tout ce qu'elles ont en commun.

10/2020

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Histoire de France

Le rang. Préséances et hiérarchies dans la France d'Ancien Régime

L'idéologie républicaine, empreinte d'esprit de fraternité, postule que les hommes naissent libres et égaux en droit. Sous l'Ancien Régime, c'est la question du rang qui gouverne l'organisation sociale, et, à travers titres et dignités, la place occupée qui dit l'identité des êtres et des lignages, le pouvoir des acteurs. Etudié par Fanny Cosandey dans l'entourage royal, le rang s'offre en observatoire des rapports de forces des sujets entre eux et, surtout, avec le monarque. Celui-ci, soucieux de manifester sa capacité d'ordonner, se joue du cérémonial conne d'un attribut de la puissance souveraine et d'un instrument des relations sociales. Les manuscrits conservés par les maîtres de cérémonie livrent les ressorts de l'agencement des préséances : de l'organisation palatiale à l'ordre parfait de Versailles ; des querelles de rang à l'art du rituel : du jeu monarchique des placements à la permanence dynastique ; de la conception patrimoniale des rangs à la difficulté de penser l'individu (et le statut des femmes en milieu politique masculin). Au final, les tensions issues de la loi du rang mettent bien en relief les contradictions de l'Ancien Régime : d'un côté, une royauté marquée par les origines féodales de la puissance souveraine ; de l'autre, une société focalisée sur un idéal de conservation des privilèges que les déplacements cérémoniels viennent sans cesse contester. L'arbitrage des querelles se révélera un inusable outil dans les mains du monarque. Ce livre n'est pas la description d'un ordre social totalement dépassé. La France est sans doute un des pays démocratiques qui accorde le plus d'importance aux places, au protocole et au rang. D'où l'intérêt de comprendre cet héritage de l'absolutisme.

10/2016

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Histoire internationale

Dans l'ombre d'Eugenie. La dernière impératrice en exil

Commencée dans un cottage anglais du Kent après la capitulation de Sedan de 1870, cette histoire prend fin un demi-siècle plus tard dans un domaine du Hampshire, en 1920, au lendemain du traité de Versailles. A la chute du Second Empire, Napoléon III, l'impératrice Eugénie et leur fils acceptent l'hospitalité de la reine Victoria et s'exilent en Angleterre. L'empereur s'installe avec sa famille à Camden Place près de Chislehurst, où il s'éteint peu de temps après, en 1873. Quelques années plus tard, en 1879, le prince impérial, servant sous l'uniforme britannique, meurt tragiquement en Afrique du Sud, tué par les Zoulous. Unique survivante et véritable gardienne de la mémoire napoléonienne, Eugénie ressent le besoin de s'extraire du cadre dans lequel l'Histoire l'a ancrée. Elle adopte alors un mode de vie errant et termine sa longue exis- tence à Farnborough Hill, dernière demeure de cette aventure impériale. Admis dans le cercle intime de la famille impériale, certains fidèles, amis et domestiques deviennent les témoins privilégiés de la vie des augustes exilés, que l'on découvre à travers leur correspondance, leurs mémoires et des clichés photographiques d'une rare vérité historique. Ces documents, inédits pour la plu- part, confrontés aux archives de presse de l'époque, offrent une vision singulière, tantôt surannée, tantôt contemporaine, et souvent sans concession, de la destinée de ces premiers proscrits de la Troisième République. Entre propagande et intimité, Dans l'ombre d'Eugénie raconte avec fidélité la vie outre-Manche des derniers souverains français. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de cette publication et consacrée aux dernières braises du Second Empire.

11/2019

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Sciences historiques

G Lenotre, le grand historien de la petite histoire

Le grand historien de la petite histoire présenté par Adrien Goetz, Franck Ferrand, Michel Crépu, Bruno Fuligni, Philippe Charlier, Frédéric Lenormand, Guy Stavrides, Thierry Lentz, Emmanuel de Waresquiel, Clémentine Portier-Kaltenbach et Michel de Grèce.Né en 1855 près de Metz, mort en 1935, Théodore Gosselin Lenotre, historien dramaturge, spécialiste de Versailles, des guerres de Vendée et surtout de l'histoire de Paris, compte aujourd'hui encore de nombreux inconditionnels. Non seulement ses admirateurs connaissent bien ses livres, en particulier les six volumes de Vieilles maisons, vieux papiers mais il y existe entre eux une sorte de compétition amicale : c'est à celui qui possédera le plus grand nombre d'exemplaires sur la centaine d'ouvrages écrits par le "Maître". On lit, on collectionne Lenotre, mais surtout on l'aime ! Nul ne l'évoque en effet sans une sorte de jubilation teintée d'affection : comme s'il avait été pour chacun de ses lecteurs, une sorte de "grand-père supplétif" dont les récits imagés et vivants avaient ensoleillé la jeunesse. Son érudition, son talent inné pour faire revivre sous sa plume les grands et petits épisodes et personnages de notre histoire, sa bonhomie, son humour, sa physionomie même, lui confèrent une place particulière au Panthéon des conteurs ; il fait partie de ces merveilleux « passeurs » auxquels nombre d'entre nous doivent d'avoir aimé l'histoire. En hommage à ce maître affectionné, dix auteurs ont chacun choisi et commenté avec passion un texte tiré de l'un de ses livres. Les cosignataires du recueil ainsi constitué sont Adrien Goetz, Franck Ferrand, Michel Crépu, Bruno Fuligni, Philippe Charlier, Frédéric Lenormand, Guy Stavrides, Thierry Lentz, Emmanuel de Waresquiel, Clémentine Portier-Kaltenbach et Michel de Grèce.

04/2013