Recherche

littérature urbanisme poésie

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

La beauté du monde

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre : le lecteur retrouvera dans l'épaisseur de ce volume le Starobinski qu'il aime et qu'il recherche - "l'oeil vivant", le lecteur impeccable, sachant allier la délicatesse du toucher et la maîtrise de l'explication, mais il découvrira aussi un Starobinski arpentant pour lui des terres peut-être nouvelles - non pas celles du siècle des Lumières, ni celles de l'histoire des idées médicales, mais celles de la poésie, de la peinture et de la musique. Ces trois muses se donnent la main et forment une ronde que le critique n'a jamais quittée. Au total, c'est une centaine d'études composées sur plus de soixante ans qui se trouvent rassemblées sous le titre "La beauté du monde". Car la littérature et les arts répondent à la beauté du monde et le critique, premier lecteur, spectateur et auditeur, célèbre la réponse de ceux-là pour chanter celle-ci. Le lecteur comprendra mieux sans doute ce qui continue d'animer celui qui a fait de la critique une forme d'art - ses obsessions, ses décisions de méthode, son exigence de clarté et de partage. Les textes sont escortés par des intelligences critiques soucieuses de tourner cette oeuvre vers un public nouveau (Michel Jeanneret, Laurent Jenny, Georges Starobinski, Julien Zanetta). Chaque ensemble se voit replacé dans son histoire. Une postface ("Pour tout l'amour du monde") essaie de saisir les grandes options de la critique de Jean Starobinski pour la situer dans le siècle. Pour la première fois, le lecteur découvrira aussi un essai biographique accompagné de documents iconographiques susceptibles d'éclairer "L'oeuvre d'une vie". Dans la tourmente du siècle, Jean Starobinski n'aura cessé de montrer que la force des oeuvres est d'attester la décence de l'existence humaine contre les puissances de la destruction. Dire oui à la beauté du monde, telle est l'une des leçons constantes de Jean Starobinski.

06/2016

ActuaLitté

Pléiades

Correspondance. Tome 7, Janvier 1763 - Mars 1765

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

02/1982

ActuaLitté

Pléiades

CORRESPONDANCE. Tome 10, Octobre 1769-Juin 1772

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

01/1986

ActuaLitté

Pléiades

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1749-1753

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

09/1975

ActuaLitté

Pléiades

CORRESPONDANCE. Tome 2

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'Etat, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'oeuvre de la littérature. "Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre, adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [... ]. L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [... ]. Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps". Chateaubriand, Vie de Rancé.

09/1977

ActuaLitté

Sciences historiques

Le travail des morts. Une histoire culturelle des dépouilles mortelles

Voilà presque 2500 ans, Diogène demandait à ses disciples qu'a sa mort ils jettent son corps par-dessus le mur, où il serait dévoré par des bêtes sauvages. Quelle importance puisqu'il aurait quitté ce monde ? Pourtant Diogène fit scandale. Pourquoi - quel que soit le contexte religieux et idéologique, et même lorsque la croyance en l'âme est imprécise - le corps sans vie est-il considéré, en tous lieux et à toutes époques, comme important ? Comment la persistance de l'être se substitue-t-elle au cadavre ? Les vivants ont bien plus besoin des morts que l'inverse, et les morts sont à l'origine de mondes sociaux. Mobilisant poésie et peinture, architecture et médecine, statuaire et géographie, littérature et théologie, ce grand livre délimite les manières dont les morts ont façonné le monde moderne, malgré le désenchantement supposé de notre ère. Trois questions le structurent. "Où sont géographiquement les morts ? " Laqueur décrit la naissance, au Moyen Age, du lieu de repos dominant des morts - l'enclos paroissial - et expose les motifs pour lesquels, aux XVIIIe et XIXe siècles, il fut largement supplanté par le cimetière moderne. "Qui sont les morts ? " explicite les raisons qui ont rendu insupportable l'inhumation anonyme et conduit, depuis le XIXe siècle et à une échelle sans précédent, à réunir les noms des défunts sur de longues listes et des monuments commémoratifs. "Que sont les morts ? " éclaire l'échec de la crémation : cette technique sophistiquée - la transformation du corps en matière inorganique -, commencée comme une fantaisie moderniste visant à dépouiller la mort de son histoire, est venue buter sur l'inacceptable anonymat des cendres du Génocide. L'originalité foncière de Laqueur est de révéler les manières dont les morts font la civilisation à grande échelle comme au niveau intime, en tous lieux et en tous temps ; leur poids historique, philosophique et anthropologique est immense et presque sans limite ni comparaison.

09/2018

ActuaLitté

Littérature française

Le serment des femmes aux fantômes de 1967

"...Mais Jacqueline n'est pas la seule veuve à ployer sous le destin funeste, beaucoup de familles sont venues récupérer prestement des corps à la morgue de l'hôpital Ricou, on n'a pas toujours fait de déclaration à la mairie. Trop de formalités officielles entraîneraient un droit de regard, puis une suspicion et enfin une répression des autorités, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme... C'est comme une litanie, une danse de la peur et de l'effroi, le frisson d'être arrêté et, qui sait, exécuté par un militaire plus nerveux et plus pervers ayant mal refoulé la perte de l'Algérie française. C'est une extraction des contingents d'Oran, d'Alger et du Sahara qui compose l'essentiel des troupes débarquées de l'aéroport du Raizet depuis le 25 au petit matin..." Voilà un roman dont l'ambition de raconter l'insupportable, en plein 20e siècle et en pleine République gaullienne, était promise à plusieurs embûches : la remise en cause du mythe égalitaire résultant de la loi d'assimilation du 19 mars 1946, la remise à jour de tensions raciales et la remise à plat du discours officiel et lissé déclarant "le calme règne". Patrice Tacita a choisi la traversée de ce "fleuve rempli de caïmans" que décrit Cesaire, avec pour nage un alliage. La disparition d'une ségrégation entre la poésie et le roman, par leur mélange, accouche dans une écriture captivante et enivrante d'un texte majeur dans la littérature de la tragédie de mai 1967. Et puisqu'il s'agit non d'"événements" mais bien d'un massacre, le poète Tacita nous rappelle que seule la fulgurance du mot, constamment assignée au tambour-ka, est garante d'une vie triomphante des nuits rougies.

06/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

La comtesse de Noailles vous attend, monsieur Rilke, dans mon bureau de poste. Autour d'une rencontre occultée en pays de Vaud (Etoy, 1921)

A l'issue de la première guerre mondiale, le poète Rainer Maria Rilke s'établit en Suisse (où il mourra fin 1926). Son installation dans une austère tour valaisanne, à Muzot, est l'épisode le plus connu des « années helvétiques » de l'auteur des Élégies de Duino. Son bien plus bref séjour près des rive du Léman, au Prieuré d'Étoy, en 1921, a été tenu jusqu'ici pour une période assez morne – solitaire et stérile tout à la fois - dans la vie de Rilke. En réalité, le poète y fit des lectures décisives, celle de Valéry en particulier. Et il recut alors la visite de bien des femmes, parmi les plus aimées. On connaissait déjà sa liaison avec l'artiste franco-allemande Baladine Klossowska – mère du peintre Balthus – et aussi ses liens d'amitié avec la princesse de Thurn-et-Taxis, rescapée d'un monde englouti, sans oublier le soutien d'une généreuse et discrète bienfaitrice zurichoise. Mais on ignorait que Rilke fût resté en relation avec cette star de la vie parisienne qu'était la comtesse Anna de Noailles, alors au faîte de sa notoriété littéraire. Surtout, aucun de ses biographes n'avait soupçonné qu'il l'eût revue à Étoy, bien apr occultée est révélée t apr biographes n'parisienne qu' la vie du poète: de lettres anl jamais faire la moindre allusion à cetès une première rencontre qui - à Paris en 1909 - l'avait confirmé dans son admiration pour la poétesse des Éblouissements. Pourquoi tant de mystère autour de la venue en Pays de Vaud de cette « petite déesse impétueuse »  ? Comment expliquer qu'il ait fallu, pour le savoir, attendre la découverte fortuite des lettres adressées à Rilke par la postière du village d' Étoy ? Mais, au fait, qui était cette buraliste éprise de littérature, s'abandonnant elle-même aux délices de la poésie, « femme de lettres » au sens complet du terme ?

01/2016

ActuaLitté

Littérature française

Bien accueillir son prisonnier

"Marie était la seule à pouvoir m'en parler. La vie du soldat Montin était l'otage de sa veuve. Il n'avait laissé ni lettre, ni témoignage, il ne gardait rien. C'était sûrement lui qui était responsable de la disparition des télégrammes, des lettres de guerre pliées en trois et visées par la Kommandantur, et d'autres curiosités que j'aurais aimé avoir en main. Et c'était à moi de trouver les indices qui m'éclaireraient définitivement sur le sens, s'il en était un, de cette phrase absurde : Jean a toujours voulu retourner en Allemagne ? Je me retrouvais avec un homme qui ne pouvait pas parler, et une femme qui ne savait pas écrire, et il me fallait raconter leur histoire ! " Le narrateur abandonne sa thèse de doctorat en littérature grecque ancienne pour se lancer dans une quête nourrie par la mémoire prodigieuse d'une quasi-centenaire, immigrée italienne illettrée, qui l'emmène sur les chemins de la drôle de guerre, de la débâcle de l'armée française en 40 et de la captivité de son mari, soldat français. A travers son récit, nous découvrons la vie quotidienne et le tissu social d'une bourgade de l'Isère entre les années 30 et 60, ainsi que l'immigration italienne dans les années 30. Né dans le Jura, mais habitant Bruxelles depuis 2011, David Jauzion-Graverolles, après des études littéraires parisiennes, enseigne à l'université de Stockholm puis de Lyon 2, édite des revues (Vulturne, Sezim), et pratique la poésie, la typographie et la sérigraphie. En 2004, il décide de se consacrer à la mise en scène. Il est aujourd'hui enseignant de lettres, de théâtre, et metteur en scène. Les recueils de poèmes "Lumière des limites" et "L'Ile précaire" sont parus au Coudrier en 2021 et 2022. "Bien accueillir son prisonnier" est son premier roman. Ce roman est inspiré par les longues heures passées à écouter ls souvenirs d'un personnage en chair et en os, qu'il transpose toutefois.

03/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Boris Pasternak

Pasternak est, avec Mandelstam, Tsvétaïéva et Akhmatova, l'un des « quatre grands poètes » que nous aura donnés le vingtième siècle russe. C'est aussi l'auteur du mondialement célèbre Docteur Jivago, dont la parution, en Italie, lui a valu d'être banni de l'Union des écrivains et de devoir refuser, en 1958, le prix Nobel de Littérature. Son recueil inaugural, Ma sœur la vie, à l’été 1917, invente une poétique de l’instant, où des « millions de révolutions » intimes font signe à l’histoire. L’époque, que domine bientôt le « démon du temps » Staline, fait de Pasternak, malgré lui, un poète épique. S’il a pensé un instant dire oui au monde soviétique, c’est pour le refuser avec une force accrue dans un vaste roman qui proclame, sous un ciel de guerres et d’insurrections, la prééminence de l’amour et de la poésie sur toute politique. La tragédie collective et celle de l’écrivain – amours passionnées, souffrances familiales, arrestations de proches, morts et séparations, sourd combat avec l’officialité, esquives ou actes de courage – se racontent ensemble, faisant de la vie même de Pasternak, amère et heureuse à la fois, la chronique d’un siècle cruel. Journaliste et très bon investigateur, mais aussi poète et romancier, Dmitri Bykov a utilisé, pour élaborer ce livre, la plupart des sources aujourd’hui disponibles. Son admiration pour Pasternak, la connaissance minutieuse qu’il a du personnage, son impartialité, sa verve font de cette immense enquête un ouvrage qui ranime et rénove tout ce que l’on savait du poète – le contexte littéraire, familial, culturel et politique – et qui invite, au fil des pages, à une relecture active de son œuvre.Personnage marquant de la scène littéraire russe, Dmitri Bykov (né en 1967) est romancier, poète, mais aussi présentateur de télévision et journaliste. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes et de nouvelles, ainsi que de cinq romans, dont la Justification, publié aux éditions Denoël en 2002.Traduit du russe et annoté par Hélène Henry

10/2011

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres. Tome 2, L'Ecume des jours ; Les Fourmis ; Les morts ont tous la même peau ; Les Chiens, le désir et la mort

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 2 Deux chefs-d'oeuvre et un grand Sullivan (1947-1949). Très vite, Vian a formé son style pour organiser le jaillissement de son inspiration. L'Ecume des jours fonde sa gloire depuis les années soixante, fiction née du jazz, de la jeunesse immortelle et pourtant de la mort implacable. Dans Les Fourmis, la farce surgit du drame, le grinçant croise le poignant, l'humour froid tient à distance les émotions. Les morts ont tous la même peau reprend le thème du racisme aux U. S. A. avec ses conséquences destructrices ; il est complété d'une nouvelle qui célèbre l'union d'Eros et Thanatos. Gilbert Pestureau L'Ecume des jours Les Fourmis Les morts ont tous la même peau Les Chiens, le désir et la mort

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes, tome 5. Poèmes, nouvelles, chroniques romancées

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Poèmes, nouvelles, chroniques romancées Ce volume enrichi d'inédits illustre les talents multiples de Vian écrivain, à travers toutes les années de sa création littéraire, de 1940 à 1959. Cinq recueils regroupent sa production poétique, si contrastée, du caustique au lyrique, du burlesque à l'angoisse poignante. Vingt-neuf nouvelles éparses du vivant de l'auteur font ensuite éclater sa réussite dans cette forme brève si bien adaptée à son écriture enlevée et tonique, avec le même mélange détonant de comique et d'horreur, de cruauté et d'émotion que dans Les Fourmis (tome II). Un ensemble de chroniques romancées complète ce volume, transposition fantaisiste de la vie quotidienne sous un regard tendre ou décapant. Cent sonnets Barnum's Digest Cantilènes en gelée Poèmes divers Dernier recueil Nouvelles inédites ou publiées en revue Chroniques romancées

10/2020

ActuaLitté

Poésie

Fortunes

Postface "Fortunes, qui rassemble les poèmes d'une période de dix ans (les plus récents sont vieux de cinq), me donne l'impression d'enterrer ma vie de poète. Mais, en revanche, à la faveur de l'éloignement, je puis porter sur ces vers un libre jugement. Je ne méconnais point ce qui a vieilli dans les deux premiers poèmes. J'y délimite les déserts qui séparent des passages d'une inspiration plus ardente. Mais, si une image a jamais excusé un défaut, je les comparerai à ces espaces vides où le vent se repose, où les oiseaux grands voiliers suspendent leur course. Une certaine impudeur me gêne encore dans ces textes dont l'architecture tend au grandiose mais se dégage mal d'un brouillard verbal. Une de mes ambitions, en effet, est moins de faire maintenant de la poésie, rien n'est moins rare, que des poèmes dont mes camarades et moi, vers 1920, nous niions la réalité, admettant alors que, de la naissance à la mort, un grand poème s'élaborait dans le subconscient du poète qui ne pouvait en révéler que des fragments arbitraires. Je pense aujourd'hui que l'art (ou si l'on veut la magie), qui permet de coordonner l'inspiration, le langage et l'imagination, offre à l'écrivain un plan supérieur d'activité. Ai-je réussi ? [... ] Que ferai-je à l'avenir ? Si tous les projets ne se mesuraient à la longueur de la vie, je voudrais reprendre des études mathématiques et physiques délaissées depuis un quart de siècle, rapprendre cette belle langue. J'aurais alors l'ambition de faire de la "Poétique" un chapitre des mathématiques. Projet démesuré certes, mais dont la réussite ne porterait préjudice ni à l'inspiration, ni à l'intuition, ni à la sensualité. La Poésie n'est-elle pas aussi science des nombres ? " Robert Desnos.

03/1969

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres. Tome 1, Conte de fées à l'usage des moyennes personnes ; Trouble dans les andains ; Vercoquin et le plancton ; J'irai cracher sur vos tombes

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 1 Pour ses premiers textes romanesques (1942-1946), Vian se lance allègrement dans la parodie. Son Conte de fées déjanté moque le genre tout en bénéficiant de sa gratuité. Trouble dans les andains introduit le Major, dans des aventures de B. D. mêlant la gauloiserie à la chasse au trésor. Vercoquin et le plancton chante l'épopée des zazous, des ingénieurs de bureau et des surprises-parties. J'irai cracher sur vos tombes, fausse traduction d'un pseudo-Américain, canular littéraire mais puissant fantasme érotico-sanglant, est un vrai thriller sur le racisme aux U. S. A. Gilbert Pestureau Conte de fées à l'usage des moyennes personnes Trouble dans les andains Vercoquin et le plancton J'irai cracher sur vos tombes

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Arborescences du crépuscule

L'insu de la nuit, cent poèmes et plus inspirés au crépuscule par l'inconnue qui passait par là... Hymne nostalgique à l'amour impossible, qui aurait pu être et ne sera jamais. Hommage à la femme inconnue, croisée d'un regard, à celle que l'on aurait pu aimer ou que l'on a aimée en silence car trop jeune ou inaccessible, souvenir d'un bonheur qui passe et s'enfuit. Réminiscence peut-être d'Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval, de Tristesse d'été de Stéphane Mallarmé. Cent poèmes et plus évoquant cette inconnue, la mer et la nature mais aussi la mort qui toujours rôde, la fille trop tôt disparue. Eros, Morpheus, Chronos et Thanatos ! Pierre Sautai, professeur de sciences économiques et sociales puis cadre de l'éducation nationale aujourd'hui en retraite, a exercé outre-mer, Ile de la Réunion, Martinique, Guyane, en ambassade en Colombie ainsi qu'en Afrique, Sénégal et Mauritanie, comme conseiller administratif dans les ministères de l'éducation nationale étrangers. Rentré en France, à Besançon, en 2005 après trente-cinq ans hors d'Europe, il perd son unique fille âgée de 20 ans en 2010. La poésie, l'écriture, de plaisir, deviennent alors pour lui une thérapie pour cette souffrance qui n'en finit pas de finir. Passionné de poésie, de musique et surtout d'opéra, il a donné de nombreuses conférences musicales en Guyane, au Sénégal et en Mauritanie. Depuis 2010, il partage sa vie entre la France et l'Asie, notamment la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Henry Aubry (1941-2008) attaché commercial et surtout artiste peintre rencontré à Bogota (Colombie) a exposé à Paris, à Copenhague mais aussi aux Etats-Unis, en Colombie et en Afrique.

12/2017

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes, tome 8. Jazz 3

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Jazz 3 Ce troisième volume, qui fait suite aux deux tomes précédents, complète enfin tous les écrits de Boris Vian consacrés au jazz. Il rassemble ses contributions à Jazz News, Spectacles, Radio 49, Radio 50, La Gazette du jazz, Arts, et Les Cahiers du disque. Il comprend en outre quelques textes peu connus, de même que des inédits de son vivant, disséminés ou devenus introuvables. Il satisfera les amateurs comme les aficionados de jazz mais aussi de Vian, qui prouve encore et toujours qu'on peut être sérieux et drôle à la fois, tout en informant intelligemment ses lecteurs. Ces trois volumes représentent une somme, et placent incontestablement Boris Vian comme l'un des plus grands critiques de jazz des années quarante et cinquante. Gilbert Pestureau Marc Lapprand Jazz News Spectacles Radio 49 Radio 50 La Gazette du Jazz Arts Les Cahiers du disque

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 18

La plupart des cahiers recueillis dans ce tome XVIII sont contemporains de Lettres de Rodez. Aussi y sent-on la présence de celle qu'Antonin Artaud a appelée "Madame Morte" ou encore "madame utérine fécale", la poésie noire dont l'âcre beauté traverse les ballades de François Villon ou les poèmes de Charles Baudelaire, comme une sorte de "transe abdominale du coeur et du sexe". Elle a la noirceur de la peste ou de la mort, et éclaire de ses sombres lueurs les textes de cette période où une sexualité violente et désespérée alterne avec une infinie tendresse pour ces ombres de femmes devenues filles d'élection. Est-il exemple plus probant de poésie à l'état pur que ces manières de litanies dédiées à Catherine ou à Cécile : "Cécile la morte couchée après mes coups, et de la gorge fluidique" ? Paul Valéry disait que certains vers souvent étaient des dons. On pourrait croire que tous les mots de ces étranges et bouleversants poèmes ont été comme donnés à Antonin Artaud si l'on ne soupçonnait qu'il les a plutôt arrachés de lui, dans ce "ténesme d'un infini montant". Arrachement qui ne contrarie pas le jaillissement mais au contraire le produit. Dans cet automne 1945, Antonin Artaud préparait deux livres : Le Surréalisme et la fin de l'ère chrétienne, titre-écho de celui qu'il avait choisi, vingt années auparavant, pour le numéro de La Révolution surréaliste dont il avait eu l'entière responsabilité, et Mesure sans mesure, titre aux résonances shakespeariennes. On trouvera dans ce tome des pages écrites pour ces deux ouvrages projetés. Par leur ton, leur forme surtout, elles diffèrent quelque peu des notes quotidiennes des cahiers. Elles ont cette scansion profonde qui, de plus en plus, rythmera les derniers textes d'Antonin Artaud et dont la cadence impressionne si fort l'oreille intérieure du lecteur.

05/1983

ActuaLitté

Poésie

La Haine des oiseaux

La Haine des oiseaux est le neuvième ouvrage écrit par Quentin Mouron, qui poursuit, avec cet ouvrage lyrique, politique et très contemporain, son aventure d'écrivain de grande qualité. Ce recueil de poèmes, est le deuxième volet d'une trilogie poétique, commencée avec Pourquoi je suis communiste. Si le premier recueil explorait les différents états amoureux en les plongeant dans la réalité brute de la lutte et du travail, faisant ainsi dialoguer ces trois dimensions fondamentales de l'existence humaine, La Haine des oiseaux se propose d'utiliser le médium poétique à rebours de sa fonction traditionnelle, en le frottant à l'actualité la plus crue – pour ne pas dire la plus cruelle. Mouron poursuit son exploration aux limites du genre et s'impose comme l'un des poètes les plus intriguant et les plus excitants du moment. Comme l'écrit l'auteur lui-même : " Il n'y a de poésie véritable que lorsque l'on a accepté la souillure des hommes et la souillure du temps. " Ou encore : " La poésie s'écrit toujours avec un p minuscule. La majuscule est l'autre nom du mensonge. " Il y est question de la guerre qui hante actuellement l'Europe, mais aussi de l'inflation, de la hausse du prix de l'essence, de la propagande russe, des réseaux sociaux, de l'aliénation sous toutes ses formes, du harcèlement de rue, des influenceuses et des influenceurs, de tout ce qui tisse la trame de notre monde. Mouron, à travers ces nouveaux poèmes à la structure audacieuse, à la fois libres et construits, propose une lecture engagée de notre modernité – une lecture qui, loin de placer le poète dans une tour d'ivoire, le convoque au contraire dans la boue sanglante où ses semblables se débattent. "

09/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Troubadours galégo-portugais. Une anthologie

De la fin du IXe siècle à celle du XIVe , à travers toute l'Europe, plus de dix générations de poètes, musiciens, chanteurs, hommes et femmes des cours ou pauvres jongleurs, vont écrire l'histoire des troubadours et fonder la poésie moderne. Avec, dans chaque contrée, des richesses particulières et des découvertes. Un accent, une langue à l'épreuve du jeu et du métier. Les troubadours galégo-portugais occupent une place de choix dans ce vaste concert. Ils sont rois ou grands capitaines, soldats, hobereaux ruinés, bourgeois enrichis ou petites gens, navigateurs promis à l'aventure, combattants de la Reconquête contre les Maures... Ils viennent du nord du Portugal actuel et de la Galice où une même langue se pratique. Ils viennent de Castille et du Leon, comme le roi Alphonse X qui dicte ses lois en castillan et ses poèmes, dont les " Chants pour sainte Marie ", monument de la poésie sacrée, en galégo-portugais. Ils viennent d'Aragon et de plus loin. Des troubadours provençaux écrivent dans cette langue, et même un Gênois... Avec eux, de la fin du XIIe siècle au milieu du XIVe, le chant courtois se poursuit, cependant qu'ils créent, avec les " Chants d'ami ", une autre façon d'aborder la " folie du cœur et avec le " parallélisme ", une technique singulière pour la dire. Les troubadours galégo-portugais développent également, à leur manière vigoureuse, agressive et drôle, les " Chants de médisance et de raillerie ", poèmes d'interventions où l'âpreté, la rudesse, le disputent à la crudité des thèmes et du langage. On trouvera ici quatre-vingt-douze chants d'ami par trente-huit troubadours ; cinquante-trois chants de médisance et de raillerie par trente-quatre troubadours ; trente-huit chants d'amour par vingt-deux troubadours. Soixante-dix troubadours sont présents.

10/1987

ActuaLitté

Poésie

A l'autre bout des yeux. De l'image au mot

Entreprise périlleuse que de vouloir faire dialoguer deux langages apparemment aussi éloignés l'un de l'autre que le sont l'image et le mot... Et en même temps, quoi de plus naturel, le propre de la poésie étant l'image, que de s'interroger sur l'intime parenté que confusément l'on perçoit entre ces deux moyens d'expression. Si la peinture est par essence même libérée de tout lien avec le concept, ce qui lui permet d'aller directement à la rencontre de l'immédiat, ce n'est certes pas le cas de la poésie, mais on sent que les deux entretiennent des rapports étroits quant à l'identité de leur projet, l'unicité de leur quête, de leur visée — que les deux partagent le même désir de déchirer le voile et d'aller au-delà de la représentation, au-delà du visible, ou disons aux confins du visible et de l'invisible, dans ce lieu d'immanence (ne rien voir là de surnaturel ou de transcendant) où la frontière entre eux disparaît. Poursuivant, autrement dit, une épiphanie de l'évidence où l'invisible vibre dans sa matérialité infinie. Collaborant depuis longtemps avec des peintres, jamais encore je n'avais songé, comme ici, à faire de ce dialogue l'objet même d'un livre. J'ai donc sollicité trente-six artistes plasticiens (huile, acrylique, aquarelle, encre, fusain, dessin, gravure) afin qu'ensemble, même si le plus souvent l'image a été première, donnant élan au poème, nous tentions de mettre en résonance nos deux oeuvres, de les prolonger, voire de les enrichir, l'une avec, l'une par l'autre. Et à la fin de cette aventure partagée, pouvons-nous suggérer, à l'instar d'Yves Bonnefoy, qu'à l'autre bout du regard, pour le peintre comme pour le poète, s'entrevoit non la coque mais l'amande...

09/2018

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes, tome 3. Oeuvres romanesques 3

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 3 Entrepris aussitôt après L'Ecume des jours, L'Automne à Pékin contraste avec la simplicité lumineuse de celui-là ; ce roman, le plus complexe de Vian, sorte de fable initiatique ou de Nouveau Roman pataphysique, conte un voyage aventureux, farceur et tragique, où un lieu magique accueille l'énigme de multiples destins croisés. Parallèlement Vernon Sullivan poursuit sa création canularesque avec Et on tuera tous les affreux, mêlant cette fois la science-fiction au thriller érotique en un délire joyeux et prémonitoire. Avec ces deux chefs-d'oeuvre, voici le début d'un roman abandonné, Les Casseurs de Colombes, où un bus de banlieue prend le large vers l'infini... L'automne à Pékin Et on tuera tous les affreux Les Casseurs de Colombes

10/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Petite éternité. L'oeuvre poétique tardive de Jean Hans Arp

Comment se renouveler pour un dadaïste, lorsque l'on a déjà derrière soi plusieurs décennies de création et que l'on revendiquait la nouveauté radicale comme principe esthétique ? Comment, alors même que l'on a commencé à créer pendant, et à cause de la Première Guerre mondiale, en exprimant par la poésie le rejet de la barbarie humaine, peut-on continuer à écrire après 1945, lorsque la catastrophe non seulement se répète, mais s'amplifie démesurément moins d'un quart de siècle plus tard ? Ces deux questions, relatives au vieillissement des avant-gardes et à leur rapport à la réalité historique, se sont posées au dadaïste Jean Hans Arp au sortir de la Seconde Guerre mondiale et guident la réflexion du présent ouvrage. Arp (1886-1966), figure majeure du mouvement Dada à Zurich, ami des surréalistes, peintre, sculpteur, est aussi l'auteur d'une importante oeuvre poétique bilingue, en allemand et en français, qui couvre plus d'un demi-siècle de création. Cet ouvrage s'intéresse à un pan méconnu de sa production : sa poésie tardive, dont il propose une lecture rapprochée. Prenant le contre-pied des recherches réduisant l'innovation et l'expérimentation formelles d'Arp à sa production dadaïste, il met en lumière l'inventivité et la cohérence structurelle de l'oeuvre des années 1950 et 1960, permettant l'expression d'une subjectivité instable et fragmentaire. Dans sa poétique tardive, empruntant une voie singulière dans le contexte générationnel du devenir des avant-gardes après 1945, Arp maintient intacte la virulence de sa critique de la civilisation et propose quelque chose comme un contre-modèle poétique, que l'on pourrait appeler sa "cosmogonie de poche", qui fait, plus que jamais, fi de la linéarité sémantique.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes, tome 4. Oeuvres romanesques 4

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 4 Les brillants adieux de Vian au roman... Contre les éditeurs hostiles et les censeurs stupides, il persévère à créer des fables hors du commun, croisant la science-fiction et l'auto-analyse dans l'Herbe rouge, épopée intime, ironique et désespérée ; ou le fantastique ethnologique, la névrose maternelle et la quête d'une vraie vie dans l'Arrache-coeur : la cruelle dérive d'êtres vides ou trop pleins d'amour contraste avec la puissance magique de l'enfance. Sullivan cependant signe une ultime farce burlesque, excessive et saignante : Elles se rendent pas compte. Un fragment inédit de trois chapitres complète ce volume illustrant l'imagination irrépressible et l'univers étrange d'un romancier méconnu de son vivant, mais heureusement redécouvert et célébré depuis quarante ans. Gilbert Pestureau L'Herbe rouge Elles se rendent pas compte L'Arrache-coeur Chronique de Pierremort

10/2020

ActuaLitté

Biographies

Dictionnaire amoureux de Victor Hugo

Se plonger dans Hugo, c'est cultiver sans cesse notre émerveillement devant les beautés du monde, et notre indignation face à ses injustices. Sébastien Spitzer est pétri de lui, de ses romans et de sa poésie. Il nous fait partager cette passion dans son Dictionnaire amoureux. " L'esprit est un jardin ". C'est par cette belle formule que Hugo décrit le personnage de l'évêque de Digne, Monseigneur Myriel, dans son roman Les Misérables. " Tantôt il bêchait dans son jardin, tantôt il lisait et écrivait. Il n'avait qu'un mot pour ces deux sortes de travail : il appelait cela jardiner. L'esprit est un jardin. " J'aime ce simple aphorisme, ce mantra hugolien qui combine si bien l'idée de la lecture avec le beau principe de la fécondité, la terre qu'on arpente et la graine qui fleurit, les lignes de la page et l'esprit qui s'élève, grandit sans se flétrir, pense sans jamais devenir sceptique ou pire : cynique. Se plonger dans Hugo, c'est cultiver sans cesse notre émerveillement devant les beautés du monde, et notre indignation face à ses injustices. Je suis pétri de lui, de ses romans et de sa poésie. Depuis l'adolescence, je me nourris de ses discours. Je les ai presque tous lus. Et maintenant que ma vue baisse, je les sème vers d'autres. Vers ceux que j'aime, d'abord : mes filles, ma famille. Vers mes lecteurs aussi, par des biais détournés, quelques mots, en passant. Vers tous mes étudiants de Sciences Po, et d'ailleurs. " La lumière est dans le livre, écrit Victor Hugo. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. " Les siens ont balisé ma vie d'homme et d'auteur.

08/2023

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres. Tome 10, Opéras ; Spectacles

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quatorze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience dune apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Du Chevalier de Neige à Fiesta, en passant par Fluctuat nec mergitur et Cinémassacre, ce dixième volume illustre toutes les incursions de Boris Vian dans le monde du spectacle : opéras, ballets, comédies musicales, sketches et autres revues de scène. Sa collaboration avec les plus grands compositeurs du moment, ou avec les artistes de cabaret les plus actifs, assure à plusieurs de ces œuvres un succès retentissant. La première partie propose les livrets d'opéra, y compris les livrets inachevés. La seconde contient vingt et un spectacles, dont douze publiés pour la première fois, précédés d'un avant-propos inédit d'Yves Robert, ami de Boris Vian. L'art de Vian trouve sa pleine mesure sur la scène. Il y mêle sans vergogne le vaudeville et la science-fiction, sans dédaigner la gouaille et l'érotisme. Sa maîtrise technique lui permet de concevoir un spectacle total, où fleurissent son originalité, sa drôlerie et son éternelle jeunesse.

12/2001

ActuaLitté

Chamanisme

Chants de pouvoir

Une ode à la poésie et à la magie Ce livre est né du désir d'offrir des chants de pouvoir à exploiter dans le cadre de pratiques magiques. Mieux encore, il a vocation à proposer différents types d'incantations dont chacun pourra s'inspirer pour créer les siennes et ainsi, se faire lui-même poète ou mage... Les forces qu'il permet d'invoquer et de mobiliser conviendront autant aux adeptes du chamanisme moderne ou traditionnel qu'aux amateurs de magie et de sorcellerie. Et ce, quel que soit le panthéon dont ils sont familiers. Le lecteur y retrouvera aussi bien des chants de guérison individuels et collectifs, des invocations à l'esprit de la terre, de la lune, du soleil, des plantes, des cristaux, des animaux totems, des éléments et élémentaux ou encore des déités de la plus sombre à la plus lumineuse... Les illustrations de Gulliver l'Aventurière, créatrice du désormais fameux Oracle de la déesse sombre, viennent sublimer et donner corps à ces forces qui peuplent notre imaginaire et ces autres mondes habituellement voilés à notre conscience. Un outil purement pratique et opératoire. Une invitation au voyage aux frontières du monde invisible de l'Esprit... A propos des auteurs : Julien Miavril, poète et philosophe, s'intéresse depuis de nombreuses années aux différentes pratique magiques, et spécifiquement au chamanisme qu'il pratique. Le lien entre poésie et magie s'est imposé à lui, le poussant à explorer le pouvoir créateur et prophétique du verbe. Julie Lapierre, alias Gulliver l'Aventurière, est illustratrice et professeur d'arts-plastiques à Strasbourg. Passionnée par l'ésotérisme et tout particulièrement la divination, elle illustre son premier tarot en 2013. Elle en fera depuis une spécialité. Elle fait également partie d'un collectif d'illustrateurs, "L'atelier du Bain aux Plantes" , basé à Strasbourg.

10/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Où s'enracine la beauté. Un dialogue platonicien, 12 mai 1865

Le maître, le disciple et l'artiste entrent dialogue : comment l'homme peut-il atteindre à la perfection anarchique de la beauté dans la nature ? Ce texte miraculeusement retrouvé du jeune Hopkins annonce toutes les révolutions de l'art et de la philosophie modernes. Un indispensable. Quoi de plus beau qu'une forêt ? Entre amis parler aux arbres, prendre le temps de respirer sous les ombrages de leurs canopées. C'est à l'écoute des arbres, que le jeune Hopkins - 21 ans au moment où il rédige ce traité - puise l'essence du beau, qu'il tire son amour pour la nature et toute la Création ; là où sa poésie se donne. Sous les frondaisons d'un grand parc à Oxford, Hopkins met en scène la rencontre fortuite entre un professeur d'histoire de l'art, un étudiant et un peintre amoureux de la nature. Discussion philosophique et poétique, au cours d'une touchante promenade, sur la beauté de la nature et la critique des règles classiques de composition en peinture, en poésie, en musique. Il n'est question que du regard et de l'écoute, et de la joie de se parler en toute sérénité, en toute gratuité. La force des arbres n'est pas vaine, ni l'harmonie qu'ils nous dispensent. Leurs ramifications ne miment-elles pas les méandres de notre pensée en mouvement ? A moins que ce ne soit l'inverse : comme un esthète qui se ferait écologiste, le poète s'en vient et nous rappelle que tout est lié, combien est capitale la préservation des équilibres dans la relation entre l'homme et ses arbres dont il a reçu la garde. C'est une invitation à renouer des liens avec la nature, qui touchera au coeur les lecteurs de l'encyclique Laudato Si' du pape François : une respiration dans la tourmente.

08/2021

ActuaLitté

Poésie

Libre, comme le vent. Poèmes, aphorismes et errances

"On se pose souvent des questions sur le sens de notre présence sur Terre. Certains trouvent des réponses dans les religions, d'autres continuent à chercher, ils ne se découragent pas, ils savent faire partie de cette nature qui dépasse l'Homme. Faire partie de la nature est un joli programme, un désir de ne pas tricher, une volonté de protéger tous les êtres vivants du cosmos ; c'est souvent un rêve interminable. La Terre est une poussière dans l'univers qui n'a, peut-être, ni début, ni fin. Ce sont, à bien des égards, les mots qui nous permettent d'accepter notre sort. Oui, ce sont les mots qui arrivent à nous convaincre que nous ne sommes que des passagers du temps et de l'espace. Ce sont les mots qui nous permettent de célébrer notre joie, notre cohérence avec le monde. Cette cohérence génère dans bien des cas cette magie délicate qu'on dénomme poésie. Ce nouveau recueil tente de dire ma vision de l'existence loin du pays qui m'a vu venir au monde après des années d'exil. Quand les mots pleuvent et viennent me raconter des airs d'autrefois, des voyages, des errances, je me contente de les recueillir ; je sais qu'ils sont mes amis. Je ne sais pas si ces écrits peuvent constituer un témoignage, s'ils peuvent aider à comprendre le sens que je donne à la vie, s'ils transmettent un quelconque humanisme. J'ose espérer qu'on peut juste les lire. Je crois au pouvoir des mots, je crois au pouvoir de la lecture. Lire est le début de la liberté et être libre a toujours été ma plus grande quête. La poésie n'est que liberté et les poètes sont libres comme le vent". Y. Z.

11/2019

ActuaLitté

Poésie

Au mouvement venu

La poésie d'Amélie Margueritte retient d'emblée par le refus qu'elle manifeste d'une célébration immédiate du monde : "Mettre à distance ou/entre parenthèses/ le monde/ne change rien : Il est là". Mais ce refus initial n'est que suspens : tout au long du recueil, c'est bien ce "là" du monde qui apparaît pour lui-même dans une lumière à la fois douce et implacable. Non pas tant l'être ainsi du monde que son impossibilité d'être autre. Il y a une permanence et comme une stupeur du monde, puisqu'en lui "il n'existe aucun événement" ; il faut donc se rendre à l'évidence et rendre les armes : "je prolonge le monde tel que je l'ai trouvé". Ce mélange d'étonnement et de résignation donne alors aux choses un éclat singulier : celui de leur présence pure, déroutante, parfois drôle mais toujours quelque peu amortie par la distance. Cette distance est aussi celle d'une voix, proférée comme de nulle part, en une sorte d'exil fondamental : absence de lieu (" je n'avais pas lieu") qui est aussi bien absence de l'événement ("il ne m'est rien arrivé"). Voix qui est d'abord celle de l'enfance, dans laquelle baigne une partie du recueil, où règnent la banalité et l'étrangeté, l'étrangeté de la banalité. C'est de cette enfance que l'on ne cesse de sortir sans cesser d'y revenir, en une interrogation sur l'identité qui devient quête du lieu. Dès lors, le recueil tout entier se donne comme une lente initiation, fragmentaire et fragile, à la lumière de laquelle les situations, les corps, les animaux ou les oeuvres, en particulier picturales, accèdent à une beauté nue. Ce lieu est évidemment celui de la poésie même, où retentit ici une voix neuve.

11/2023

ActuaLitté

Enseignement primaire

Français CE1 Mot de passe. Guide pédagogique, programmes 2008, avec 1 CD audio

Ce guide, mis en conformité avec les programmes 2008, propose aux enseignants des pistes d'exploitation et de mise en oeuvre concrètes du manuel de l'élève pour animer la classe. Comme le manuel, le guide est structuré en six parties (le conte, le courrier, la bande dessinée, la poésie, la fiche technique et le roman). Chacune d'entre elles commence par une page de conseils pour exploiter les doubles pages de présentation des genres littéraires. À l'intérieur de chaque partie, les deux ou trois thèmes interdisciplinaires sont structurés de la façon suivante : une page " Débat " explique comment mener la discussion avec les élèves autour de la question posée et explicite les documents proposés dans le manuel ; trois pages " Lecture " donnent des pistes d'exploitation pour les deux textes de lecture du thème ainsi que les objectifs de toutes les activités proposées ; deux pages fournissent des explications pour mener à bien les leçons d' " Orthographe ", de " Grammaire " et de " Conjugaison " ainsi que la production d'écrit du " Projet d'écriture ". Pour clore chaque partie, une page donne les objectifs des exercices d'" Évaluation " et renvoie aux exercices de remédiation correspondants ; fournit les solutions aux activités proposées sur les pages " Jeux de mots ". Des. rubriques pour aller plus loin sont proposées : des bibliographies de " Textes en réseau " (dans les thèmes et / ou les types d'écrit étudiés) ; des prolongements possibles pour chaque type de page du manuel. Le CD audio classe (collé à l'intérieur de la couverture) contient l'enregistrement des textes de lecture des parties conte, courrier, poésie et roman (soit 22 textes au total). Il permet de confronter les élèves à différentes façons de lire et de dire un texte.

04/2009