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Poches Littérature internation

Les portraits de Joséphine

Virginie, 1848. Joséphine, 17 ans, esclave depuis l'enfance dans une plantation, voit sa maîtresse, l'artiste-peintre Lu Anne Bell dépérir. Ne pouvant plus compter sur sa protection, elle s'enfuit dans l'espoir d'offrir une vie meilleure à l'enfant qu'elle porte. New York, 2004. Lina Sparrow, avocate, défend les droits des descendants d'esclaves. Elle découvre l'histoire de Joséphine, que les experts soupçonnent d'être la véritable artiste à l'origine des tableaux signés Lu Anne Bell. Convaincue d'avoir trouvé le cas parfait pour illustrer la cause qu'elle défend, Lina entreprend de retracer son histoire. Au fil de ses recherches, elle en vient à se questionner sur sa propre famille et sur les mystères entourant la mort de sa mère. En plongeant dans le passé d'une esclave en fuite, Lina pourrait bien se découvrir elle-même...

02/2017

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Littérature anglo-saxonne

Accrochages

Une comédie familiale acerbe et hilarante, élu meilleur roman de l'année par le Times. La famille Hanrahan est menée d'une main de fer par Ray, le patriarche, artiste dont le quart d'heure de gloire est passé. Depuis, il est confit dans son insociabilité et son amertume. Mais Ray compte bien revenir sur le devant de la scène et prépare, ou plutôt délègue l'organisation d'une rétrospective à sa gloire. Toute la famille est mise à contribution. Ses trois enfants, Leah la préférée, Patrick le grand sensible et la très tourmentée Jess, se rassemblent pour l'occasion. Et puis il y a Lucia, leur mère. Elle aussi artiste, qui a toujours dû mettre sa carrière de côté pour ne pas risquer de prendre la lumière au détriment de Ray. Pourtant, petit à petit, elle ne va plus pouvoir se cacher, ni à elle-même, ni aux autres.

05/2023

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Littérature française

L'oiseau volage

La talentueuse artiste peintre française, Laure Bérard, sur toute la partie parfaitement vierge de la nappe en papier blanc du restaurant d'Athènes, représente de mémoire le visage d'un homme qu'on n'aura aucun mal à reconnaître. Elle vient de faire le portrait de Constantin Andrapoulos, d'un réalisme saisissant. Délicatement, elle l'encadre comme un tableau, dans un grand coeur. Puis, tandis qu'elle se met à en travailler la bordure, imitant le motif d'une fine dentelle, elle demande à Sofia Eugoniri, de traduire le plus fidèlement possible, ce qu'elle s'apprête à dire à Elinitza Andrapoulos qui venait de la défier. "Les conquêtes amoureuses du très honoré Monsieur l'Ambassadeur, Constantin Andrapoulos, sont très flatteuses pour son image de marque et la non moins honorable artiste parisienne, Laure Bérard, n'en est à ce titre, que plus inspirée encore !".

01/2018

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Dessin

Gravures et dessins de Bernard Salomon. Peintre à Lyon au XVIe siècle

Au-delà des centaines de gravures qu'il a dessinées et qui ornent les livres illustrés des imprimeurs-libraires lyonnais, Bernard Salomon est un peintre remarquable. Sa vie durant, il a créé dessins, peintures et fresques qui ont été transposés par des techniques diverses dans toute l'Europe. Artiste polyvalent, il a répondu aussi bien aux commandes du Consulat, mandaté au moment des entrées solennelles, qu'à celles des industries locales. Ce livre propose de revenir sur les principales étapes de son parcours et de redéfinir les contours de son oeuvre, en particulier les dessins et les estampes. Il reprend de manière critique et actualisée les témoignages d'époque et examine des oeuvres nouvelles qui révèlent d'autres pans de la personnalité artistique du peintre. Tels Jean Cousin, Baptiste Pellerin ou Antoine Caron à Paris, Bernard Salomon fut un artiste important de la Renaissance française.

01/2022

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Art contemporain

Enso

Dans son nouvel ouvrage, l'artiste japonais Takashi Murakami reprend son travail sur le cercle enso, motif fondamental de la calligraphie japonaise, symbolisant le vide, l'unité et l'infini dans le bouddhisme zen. Le livre présente ainsi à la fois ses nouvelles peintures - dont certaines n'étaient qu'au stade de l'étude dans l'opus précédent -, dans lesquelles l'artiste utilise ses motifs récurrents (fleurs et têtes de mort, représentation de lui-même...), ainsi que de nouvelles images documentaires : nouvelles études, réalisation des tableaux dans son studio... Les peintures enso résultent d'une démarche calme, spirituelle. L'enso est le prérequis de tout acte artistique, un moment où l'esprit laisse au corps la liberté de création. Traditionnellement tracé au pinceau en un seul geste, à la fois spontané et maîtrisé, le cercle de l'enso ne permet aucun retour en arrière.

01/2016

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Littérature étrangère

Le Temps scellé. De L'Enfance d'Ivan au Sacrifice

Tout au long de sa vie, Andreï Tarkovski rédige des notes de travail, des observations, des pensées, posant ainsi des jalons à son itinéraire d'homme et d'artiste. Durant sa dernière année, il rassemble ces écrits en un volume, Le Temps scellé, qui deviendra vite une référence incontournable. Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur le cinéma sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, l'image, le montage, l'acteur, le son, la musique... Puisant dans son expérience de cinéaste et dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation et les luttes interminables pour terminer ses films à l'époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d'un artiste en recherche de sens, d'un homme qui consacra son inépuisable énergie à "sculpter le temps".

04/2014

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Chanson française

Sardou. Une belle histoire

Qui est vraiment Michel Sardou ? En 50 ans d'une carrière d'exception, le public l'a connu gouailleur, chanteur de charme, rocker, franchouillard, parfois tendre, souvent engagé politiquement. Derrière ces multiples facettes, Sardou reste pourtant une énigme. Dans ce livre, l'auteur lève le voile sur le " mystère " Sardou et on découvre un homme qui préserve farouchement son intimité, un grand séducteur et un artiste complet, passant de la chanson au théâtre avec le même succès, en fidèle héritier d'une brillante lignée de comédiens. Des Bals populaires en passant par La maladie d'amour, Les lacs du Connemara ou France, ce sont les chansons de plusieurs générations qui défilent. Les jalons d'un artiste sans concessions, d'un homme authentique, marqué par la vie, avec ses joies et ses fêlures. Un homme très attachant, bien plus complexe qu'il n'y paraît...

01/2022

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Histoire de l'art

Yann-Eric Eichenberger

Yann-Eric Eichenberger est connu pour ses sculptures monumentales en bois. De hautes silhouettes fines et hiératiques, qui évoquent indéniablement le féminin mais qui, chez l'artiste, renvoient à une quête de l'Humain universel. Cette quête, écrit-il n'est pas figurative, elle concerne le mouvement, le caractère, l'élévation. Depuis quelques années, le bronze s'est invité dans son travail : des petites pièces d'abord, et désormais aussi de hautes sculptures éditées par un maitre bronzier et dans lesquelles le monde se reflète. L'oeuvre de Yann-Eric Eichenberger est intemporelle et universelle. Profondément humaine tant dans la création solitaire sur le bois que dans le travail du bronze qui implique la coopération avec des artisans d'art. Christian Noorbergen signe le texte dans lequel il évoque les " verticales demeures d'humanité " de Yann-Eric Eichenberger, l'artiste qui " donne vie à l'arbre humain".

04/2024

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Art du XXe siècle

Chagall. Paris-New York, Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition Chagall, Paris - New York du 17 février 2023 au 7 janvier 2024 à l'Atelier des lumières. Peintre prolifique et inclassable, Marc Chagall (1887-1985) est à l'honneur à l'Atelier des Lumières. Une exposition numérique inédite qui présente l'ensemble de sa création, dévoilant une oeuvre ancrée dans son temps, au croisement des nouveautés artistiques et culturelles de son siècle et en renouvellement constant. Paris et New York, capitales emblématiques de l'art moderne, représentent deux étapes cruciales dans la longue trajectoire de l'artiste. Paris est sa ville d'élection, offrant, grâce aux avant-gardes des années 1910, un vivier de recherches expérimentales au jeune peintre d'origine russe, qui les nourrit de ses propres références culturelles. New York est d'abord un lieu d'exil dans les difficiles années 1940, qui, pourtant, donnera une nouvelle impulsion à la créativité de l'artiste.

08/2023

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Humour

Melvin de Paris Tome 2 : Sur zone !

" Lève-toi, bats-toi, ramène la victoire Mais faut qu'tu l'veuilles, compte pas sur eux C'est toi et toi seul, Qui exaucera tes voeux ' Maintenant, Jok'Air Melvin, aujourd'hui connu sous le nom d'artiste Jok'Air, est un jeune garçon malin venant des quartiers de Paris (Cité Chevaleret, 13ème arrondissement de Paris). II rêve de devenir un grand artiste de la musique ! Il adore passer du temps avec sa famille et ses amis. Sous les traits et la plume de l'auteur, Logann Kerouasse, Melvin nous emmène dans un voyage où sa détermination et sa créativité se heurtent aux défis de son quotidien. Une lecture incontournable pour tous ceux en quête de rêves, de rires et de la magie de la capitale française vue à travers les yeux espiègles de Melvin. A la fin, une surprise : des minis-jeux !

06/2024

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La vie quotidienne

Bizarre ! bizarre ! L’autisme raconté aux jeunes enfants

Jean est en maternelle. Dans la classe à côté de la sienne. des élèves lui paraissent un peu "bizarres". Son papa lul explique qu'ils sont autistes. Jean nous présente ses camarades de l'école à travers leurs particularités. Il apprend à les connaître et découvre que chacun d'eux possède des qualités surprenantes.

07/2021

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Ecrits sur l'art

Histoires vraies. Edition bilingue français-anglais

Histoires vraies 320 pages Bilingue français-anglais 250 reproductions Format : 22 x 15 cm Broché Textes : Sarah Ihler-Meyer, Frank Lamy, Nicolas Surlapierre Graphisme : Paulin Barthe Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-15-4 Office : 7 avril 2023 25 euros L'exposition "Histoires vraies" réunit les oeuvres d'une quarantaine d'artistes de générations diverses. Poursuivant les recherches, autour de la construction du Sujet, développées dans les expositions temporaires depuis 2005, "Histoires vraies" prend la suite de "Lignes de vies (une exposition de légendes)" (2019) qui explorait les passages poreux entre art et autobiographie, entre réel et fictions. "Histoires vraies" prolonge cette déambulation dans des territoires fictionnels en s'attachant, cette fois, moins aux effets d'aller-retour entre l'art et le monde, mais en proposant des approches parallèles de la Réalité. Ce nouveau volet réaffirme l'idée selon laquelle tout est fiction, le réel étant superposition, feuilletage, tissé d'histoires diverses et variées. Les entités artistiques réunies dans "Histoires vraies" ont en commun de recourir à des dispositifs, stratégies et postures fictionnelles qui, néanmoins, s'ancrent dans des tentatives de description du monde, teintées, notamment, de narration spéculative et de regards documentaires. Ca invente, ça raconte, ça imagine. Alter ego, personnages sont légion. Elles et ils effeuillent les couches des apparences pour mettre à jour d'autres narrations, pour faire émerger d'autres récits, pour réfléchir au mieux le réel. Réel qu'il ne s'agit en rien de fuir, bien au contraire. S'y planter pleinement, s'y ancrer tout en le contournant. "Histoires vraies" ... Un titre pour le moins paradoxal. Qu'en est-il de la vérité ? De la véracité ? Doit-on croire ce que les artistes nous racontent ? Le réel existe-t-il en dehors de sa formulation ? (Se) raconter des histoires : ce besoin immémorial de storytelling, pour comprendre, articuler, réfléchir le monde, résonne tout particulièrement à l'heure de la postvérité et autres avatars peuplant les métavers. Les réseaux sont emplis de ce que l'on nomme symptomatiquement "Réels" , "Stories" ... Décidément, tout est histoires. La publication qui accompagne l'exposition a une portée exhaustive. Chacun des artistes se voit consacré un cahier de 8 pages mêlant images et contribution originale de la critique d'art Sarah Ihler-Meyer. Complété par des contributions du directeur du MAC VAL et du commissaire de l'exposition, le catalogue documentera ainsi toutes les oeuvres présentées dans l'exposition, irradiant l'ensemble de la production des artistes. Exposition au MAC VAL : 4 février-17 septembre 2023 Avec les oeuvres de Aletheia, Alexis Foiny, Alice Brygo, Anaïs-Tohé Commaret, Anne Brégeaut, Anne-James Chaton, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Aurélien Mauplot, collectif 1. 0. 3, Esther Ferrer, Etienne Charry, Farès Hadj-Sadok, Hippolyte Hentgen, Jean-Charles de Quillacq, Jordan Roger, Katia Kameli, Kenny Dunkan, Kent Monkman, Laura Bottereau & Marine Fiquet, Marie Losier, Mary Sibande, Mehryl Levisse, Olivier Nottellet, Pejvak, Regine Kolle, Romain Kronenberg, Sam Moore, Sebastien Loghman, Suzanne Husky, SMITH, Sylvie Ruaulx, Véronique Hubert, Vincent Volkart, Virginie Barré, Yan Tomaszewski, Youri Johnson.

04/2023

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Dessin

Degas en noir et blanc. Dessins, estampes, photographies

Le catalogue de l'exposition " Degas en noir et blanc ", qui se tiendra du 31 mai au 3 septembre 2023, à la Bibliothèque nationale de France, propose une approche inédite de l'oeuvre de l'artiste, peintre, graveur, photographe, à travers sa passion pour le noir et blanc qui lui fit affirmer en 1906 : " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc. " " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc ", aurait déclaré Degas à Georges Villa en 1906. Déclaration paradoxale de la part d'un artiste qui doit alors principalement sa gloire aux féeries colorées de ses pastels. Mise à l'honneur en 2023 à la Bibliothèque nationale de France, cette inlassable passion de Degas pour le noir et blanc ne se limite pas à son activité de graveur mais s'exprime à travers l'ensemble des moyens d'expression qu'il pratique : dessins à la mine graphite, au crayon, au fusain, eau-forte, lithographie, monotypes mais aussi peinture et photographie. Comme le souligne Henri Loyrette, commissaire général de l'exposition, cet intérêt se vérifie sur toute l'amplitude de sa longue carrière, du milieu des années 1850 au début du xxe siècle. Le catalogue révèle la continuité de cette ligne mélodique, aisément perceptible dans tout l'oeuvre de Degas, qui tient autant à la revisitation des mêmes thèmes (instantanés de la vie moderne saisis à l'Opéra ou dans les cafés-concerts, intimité des intérieurs bourgeois ou des maisons closes) qu'à leur résonance d'une technique à l'autre. L'essai de Valérie Sueur-Hermel consacré à " Degas, maître de l'estampe impressionniste " montre précisément son insatiable curiosité technique, son goût pour les " cuisines " de graveur, qu'il partage avec Camille Pissarro et Mary Cassatt. Marcellin Desboutin, à l'été 1876, ira même jusqu'à écrire que Degas est devenu une " plaque de zinc ou de cuivre noircie à l'encre d'imprimerie ". Le goût de l'épreuve unique conduira Degas à réinventer le monotype, qui se situe aux confins de l'estampe et de la peinture, et dont il devient un maître inégalé. " Le soir je digère et je photographie au crépuscule ", écrit Degas à Henri Rouart le 12 août 1895. En pratiquant passionnément la photographie pendant quelques mois, en 1895, alors qu'il a 61 ans, Degas cède là encore à son désir dévorant d'expérimentation et prolonge, comme le décrit Flora Triebel, ses recherches sur les effets de clair-obscur entreprises dès ses débuts par le dessin et l'estampe : " l'atmosphère de lampe, ou lunaire ". Sylvie Aubenas rappelle que Degas est lui-même entouré d'amateurs, comme ses amis, les Halévy : leurs albums rassemblent des photographies de Degas A travers une large sélection de pièces issues de la riche collection de la BNF et de grandes institutions françaises et étrangères, le catalogue propose une approche inédite de l'oeuvre d'Edgar Degas à travers son intérêt constant pour le noir et blanc qui lui confère une place singulière parmi les artistes impressionnistes.

06/2023

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Littérature française

Carnet de notes Canard à bec tâcheté

Anas poecilorhyncha : Le canard à bec tacheté est un oiseau d'eau douce qui vit au Pakistan et en Inde. Il habite de préférence dans des zones humides de taille moyenne, lacs ou marécages, abrités sous la végétation. Certains individus ont des comportements migratoires. De la taille d'un colvert, ce canard se distingue par son miroir (bande spéculaire sur les ailes) vert bordé de blanc, ainsi que son bec noir à la pointe jaune et aux taches rouge-orangé. Anas poecilorhyncha : The Indian spot-billed duck is a freshwater bird that lives in Pakistan and India. It preferably inhabits medium-sized wetlands, lakes or swamps, sheltered under the vegetation. Some individuals are migratory. The size of a mallard, the duck recognizable for its green and white-trimmed speculum (speckled band on the wings), as well as its black beak with yellow tip and red-orange spots. Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

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Animaux, nature

Carnet Animal aquatique - Aigrette garze. Edition bilingue français-anglais

Ardea orientalis : L'aigrette garzette est un oiseau parfois migrateur que l'on rencontre en Europe du Sud, sur tout le pourtour méditerranéen, en Afrique, ainsi que dans tout le sud-est asiatique. Vivant en colonie, l'aigrette habite aussi bien les zones humides côtières aux eaux peu profondes, avec une prédilection pour les eaux saumâtres, que les lacs, les cours d'eau ou les marais. Blanche avec un bec noir légèrement gris bleuté, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines - les "aigrettes" - en période nuptiale. Ardea orientalis : The Little Egret is a sometimes migratory bird found in Southern Europe, all around the Mediterranean rim, in Africa, as well as in all of Southeast Asia. Living in colonies, the egret inhabits coastal wetlands with shallow water, with a preference for brackish water, such as lakes, streams or marshes. White with a black slightly bluish grey beak, on its nape it has two long thin feathers - the "egrets" - during the breeding season". Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

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Ecrits sur l'art

Marronnage, l'art de briser les chaînes

Dans tous les pays où les bateaux négriers les ont transportés de force, les personnes réduites en esclavage ont pris la fuite : ils sont appelés esclaves "marrons" , on dit qu'ils sont partis en marronnage. En Guyane hollandaise (Suriname) des esclaves s'enfuient en grand nombre, protégés par l'immense forêt amazonienne toute proche où ils forment des sociétés. L'art de briser ses chaînes est l'histoire peu connue du marronnage. Ces sociétés marronnes ont d'abord dû défendre leur liberté, se construire sur ce qui restait de leurs cultures africaines puis se développer et, la paix revenue (autour de 1860), exprimer dans l'art leur sens du beau : le moy. Sous les doigts de l'artiste, les objets du quotidien deviennent alors des oeuvres d'art fabriquées pour soi ou offertes à l'autre, en particulier à la femme ou l'homme aimé. L'art de briser ses chaînes, c'est aussi le tembe, l'art des Marrons : sculpture, gravure, broderie, peinture. Auprès de sculptures et d'ojets du siècle dernier (dont beaucoup proviennent du musée du Quai-Branly), seront présentés les travaux d'artistes contemporains, mettant ainsi en valeur pour la première fois la continuité artistique de l'art marron. Le lecteur découvrira les oeuvres de précurseurs du tembe sur toile tels Antoine Lamoraille et Antoine Dinguiou, les tableaux et sculptures de leurs cadets Carlos Adaoudé et Francky Amete. Les créations originales de peintres à la renommée internationale tels Hervé Télémaque, John Li A Fo et Marcel Pinas, abordant histoire, culture ou tembe, questionnent le devenir et la place de cet art. Les scientifiques du siècle dernier ont aussi ramené des photographies, dont la dimension artistique nous apparaît pleinement au-delà de leur valeur documentaire. Donnant à voir un même sujet collectif à quelques générations d'intervalles, les oeuvres de photographes actuels tels Gerno Odang, Ramon Ngwete, Nicola Lo Calzo entrent alors ici en dialogue avec celles des ethnologues Jean-Marcel Hurault et Pierre Verger. Pour comprendre ces peuples, issus du refus du sort qu'on leur avait réservé, la parole sera donnée aux témoins, ceux du temps de l'esclavage et les témoins d'aujourd'hui.

07/2021

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Chanson française

Florent Pagny. Chanter encore et toujours

A l'occasion des 40 ans de carrière de Florent Pagny, cet album offre, au travers d'un abécédaire illustré de 200 photos, un panorama de la carrière et de la vie de l'interprète de " Savoir aimer ". Le premier album illustré consacré à l'interprète de " Savoir aimer " Fragments d'un parcours exceptionnel, cet album en soixante-quinze mots-clés célèbre les quarante années de carrière de Florent Pagny (il fut acteur à l'orée des années 1980) et les trente-cinq ans de son premier tube, " N'importe quoi ". Interprète aux quinze millions de disques vendus, ce Bourguignon de naissance et Argentin d'adoption s'est imposé au fil du temps comme l'un des artistes les plus populaires de France. Après une traversée du désert, l'ex-amoureux de Vanessa Paradis rencontre Azucena, la femme de sa vie et la mère de ses deux enfants, et connaît un retour professionnel triomphal avec deux albums consécutifs Bienvenue chez moi (avec sa reprise de " Caruso ") et Savoir aimer, qui s'écoulent à 1, 5 et 1, 7 millions d'exemplaires. Dès lors, l'artiste s'autorise toutes les audaces. Sa voix puissante et son éclectisme musical lui permettent de naviguer d'un genre à l'autre, frayant avec le lyrique (un duo avec Pavarotti et deux albums Baryton), revisitant les standards de la musique latine (C'est comme ça et Habana) ou de Jacques Brel. Ouvert à toutes les tendances, il fait appel à nombre d'auteurs et compositeurs, de Jean-Jacques Goldman à Calogero, en passant par Pascal Obispo, Maître Gims ou Barbara Pravi. Parmi ses grandes chansons, " Si tu veux m'essayer ", " Chanter ", " Châtelet-les-Halles ", " Et un jour une femme ", " Ma liberté de penser ", " Les Murs porteurs ", " Vieillir ensemble ", " L'Instinct " ... En 2021, l'année de ses soixante ans, alors que la pandémie de Covid-19 l'empêche de fêter l'événement sur scène, il se projette dans " L'Avenir " (chanson écrite par Serge Lama). Bientôt confronté à la maladie, le fidèle coach de l'émission The Voice fait front avec le soutien de sa famille et de son public. " Tout ce qu'on n'a jamais su faire, on le fera en mille fois mieux ", promet-il en chanson.

10/2023

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Histoire de l'art

Wednesdays at A's 300 Broome St. NY 1979-1981

A la fin des années 1970, le loft new-yorkais de l'artiste Arleen Schloss fut un lieu d'expression hors normes. Elle y accueillit concerts ou expositions, lors des soirées Wednesdays at A's. Présentés dans l'ouvrage, les flyers qui annonçaient l'événement racontent au plus près ce que furent ces rencontres, jusqu'aux prémices de nouvelles pratiques artistiques. Les flyers égrènent une longue liste hétéroclite d'artistes plus ou moins connus du mythique underground new-yorkais. Au 330 Broome Street, on croise ainsi (liste non exhaustive) : Glenn Branca, Alan Vega, Kim Gordon et Thurston Moore avant qu'ils ne montent Sonic Youth, Richard McGuire, John Zorn, Liquid Liquid, Jean-Michel Basquiat (19 ans en pyjamas) et son complice Al Diaz, mais aussi Ai Weiwei... Cette tribu improbable, post-punk, post-rock, post-jazz, ne se réclamant d'aucune wave (" No wave "), expérimente chez Arleen Schloss toutes sortes de bricolages : concerts de guitares électriques et murs acoustiques, performances, sampling, hacking, poésie sonore... Traces fragiles et éphémères d'événements non enregistrés, les flyers sont aussi des spécimens exceptionnels de graphisme, emblématiques du Xerox art, cet art de la dégradation du motif détournant l'usage de la photocopieuse. A la périphérie de SoHo, au moment où les légendaires La Factory, The Kitchen ou CBGB entrent en voie de patrimonialisation, les Wednesdays at A's sont animés par une radicalité et une exigence festive, drôle et mélancolique. La réponse de Arleen Schloss au courrier du BMI (équivalent de la Sacem) le dit (couverture du livre) : A's est un laboratoire et n'entre dans aucune catégorie. Trente ans plus tard, Baptiste Brévart et Guillaume Ettlinger ont rencontré Arleen Schloss à l'occasion d'un voyage à New York en 2011. Performeuse se situant elle-même dans la tradition de Fluxus et aux avant-gardes des arts numériques, elle les a invités à entamer un travail archéologique sur cette mémoire évanescente. Ils ont rassemblé un grand nombre de documents, de témoignages et d'informations exceptionnels et absolument inédits. Avec la précieuse contribution de Pauline Chevalier et Guillaume Loizillon, ils retracent ainsi une histoire des arts parallèle du légendaire underground new-yorkais.

10/2021

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Photographie

Annie Leibovitz. The early years, 1970-1983, Edition français-anglais-allemand

Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique : un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. A cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon. D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. A bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.

10/2018

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Monographies

Ambroise Dubois. Un maître de l'École de Fontainebleau

Le goût pour l'art antique se développe en France sous le règne de François Ier, et aboutit à l'avènement d'un mouvement artistique sans précédent dans le royaume, en tout cas en peinture, qui s'est développé lors des chantiers décoratifs du château de Fontainebleau, dirigés par le Florentin Rosso jusqu'à sa mort en 1540, puis par le Bolonais Primatice jusqu'en 1570. Bien qu'italiens, ces deux peintres et stucateurs participèrent à la création d'un style nouveau. Cet art élégant et sensuel, aux formes allongées et qui cultive la profusion ornementale, peut être considéré comme franco-italien. Il est en tout cas proprement bellifontain ; on l'a nommé l'Ecole de Fontainebleau. Si Henri IV fait réaliser de grands décors peints au Louvre, aux Tuileries ou à Saint-Germain, c'est Fontainebleau qui a sa faveur, et il y relance les travaux en 1594. Le nom d'Ambroise Dubois y apparaît pour la première fois dans les registres paroissiaux en 1595, et il commence l'exécution de son premier grand décor, la galerie de la Reine, en 1600. Ambroise Dubois est un des seuls peintres du tournant du XVIIe siècle dont autant de tableaux soient conservés aujourd'hui. L'oeuvre peint des autres artistes de l'Ecole de Fontainebleau a dans la plupart des cas été détruit. Cet ouvrage se propose de renouveler la connaissance de la vie et de l'oeuvre d'Ambroise Dubois, et de s'interroger sur les modalités d'insertion dans la cour de France d'un artiste flamand. Un retour systématique aux documents d'archives originaux et les plus anciens a permis, outre de découvrir de nouveaux documents ou d'en améliorer la lecture, d'en reprendre l'analyse afin de proposer, entre autres, de nouvelles dates de naissance et de décès. Cette étude précise la position du peintre dans le jeu social et professionnel de Paris et de Fontainebleau à l'époque, que ce soit vis-à-vis de la cour, ou de ses co-religionnaires flamands ou natifs de France, afin de mieux apprécier le succès de l'insertion de ce peintre, étranger et inconnu au départ, dans le paysage artistique français sous Henri IV et Marie de Médicis.

09/2022

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Fantastique

Les Cœurs des rois

La légende veut que le peintre Martin Drölling, né en Alsace en 1752, venu à Paris vers 1779, soit entré en possession en 1793, lors de la profanation des tombes royales de Saint-Denis, de la chapelle Sainte-Anne du Val-de-Grâce et de l'église Saint-Louis des Jésuites de la rue Saint-Antoine, de quelques-uns des coeurs des rois de France, dans le but de les utiliser comme "? momie ? ", coûteuse substance alors fort prisée des artistes, car permettant d'obtenir un rendu des couleurs incomparable. D'aucuns s'accordent à croire, sans preuve, que L'intérieur d'une cuisine, qu'on peut voir au Louvre, fut peint par Martin Drölling en 1815 en usant de ladite royale "? momie ? ". Cette invraisemblable affaire, très sujette à caution, tout à la fois sulfureuse, inquiétante et propre à stimuler l'imagination, sera reprise et sublimée en 1907 par l'écrivain allemand Hanns Heinz Ewers, traducteur de Poe, d'Oscar Wilde et de Villiers de l'Isle-Adam, considéré comme un des maîtres du fantastique au tournant du siècle, dans une nouvelle intitulée Die Herzen der Könige, dont la version française paraîtra dès 1911 sous le titre Les coeurs des rois. On y retrouvera le personnage de Martin Drölling, sous les traits d'un peintre torturé par la mission qu'il crut être sienne, de montrer dans ses tableaux la déchéance des rois de France, en y mêlant pour moitié leurs coeurs momifiés, l'autre étant destinée, non sans ironie, à devenir du tabac à priser. Le peintre se débarrassera d'une forme de malédiction en vendant ses toiles à Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans, petit-fils de Philippe Egalité, faisant ainsi s'entrechoquer l'Histoire. La nouvelle fut rééditée à Vienne en 1922, accompagnée de six magistrales gravures, ici reproduites, de la main de Stefan Eggeler, étonnant artiste autrichien, familier d'Arthur Schnitzler, dont il réalisa les planches qui illustrent La Ronde en 1921, ou Le Voile de Pierrette en 1922. A côté du texte allemand, une nouvelle traduction française est proposée, enrichie des créatures de Denis Pouppeville, qui ne craignent pas de se mesurer au monde fantastique de Hanns Heinz Ewers.

11/2022

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Littérature française

Saint Phalle. Monter en enfance

Redécouvrir Saint Phalle ? C'est partir, avec Gwenaëlle Aubry, explorer un jardin, un ailleurs, où l'adulte annule la distance avec l'enfance, où l'artiste s'exprime de tout son corps, de tout son regard. Cet ailleurs, avec ses sculptures monumentales et miroitantes, se situe à mi-chemin entre Pise et Rome : " Il Giardino dei Tarocchi " . "Le Jardin des Tarots" , car la vie est jeu, la vie est pari, elle est une réponse énigmatique et ritualisée aux violences de l'enfance. Niki de Saint Phalle a été violée par son père à onze ans, pendant "l'été des serpents" , et maltraitée par sa mère. De ce saccage inaugural, elle est sortie victorieuse, déterminée à "voler le feu aux hommes" et à "faire la révolte" . Elle a peint à la carabine, créé des Accouchées sanglantes et des Mariées livides, des Nanas bariolées et des Skinnies filiformes, des Black Heroes, des films hallucinés. Avec Jean Tinguely, elle a inventé "36 000 façons d'être déséquilibrés" . Le Jardin est son Grand Ouvre, son "destin" , où rage et rêve se mêlent dans des figures vengeresses mais aussi magiciennes. En les sculptant, elle a rencontré La Force, Le Magicien, Le Soleil, La Papesse, Le Fou, La Mort, Le Monde. Elle a vécu dans L'Impératrice. Puisque le mystère de la vie est colossal, ses répliques le seront aussi : immenses, à la démesure de l'enfance. "On dit tomber en enfance" comme tomber amoureux" : mais Saint Phalle n'est pas tombée, elle est montée en enfance. Son lourd legs elle l'a, comme on souffle un métal, transmué en légèreté". Gwenaëlle Aubry traverse le miroir pour nous montrer cette puissance de vie et de métamorphose à l'oeuvre chez une des plus célèbres artistes du XXe siècle. Elle joue au tarot avec Saint Phalle, rebat ses cartes, rencontre les artisans du Jardin qui, jour après jour, lui en livrent les clefs. Avec eux, elle part à la recherche de l'enfance fugitive : "Je suis venue te chercher, tu vois, un peu en retard mais je suis là, allez viens, n'aie pas peur, on va au Jardin". Une évocation littéraire menée avec une précision qui le dispute à l'émotion. Un portrait magistralement écrit.

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Beaux arts

Leo Castelli et les siens

" Je ne suis pas marchand d'art, je suis galeriste " avait coutume de répéter Leo Castelli. Il a régné sur l'art contemporain international pendant plus de quarante ans, au point d'en changer toutes les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d'Europe (Trieste, Vienne, Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions historiques du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États-Unis en 1941, où il ouvre sa propre galerie à New York, en 1957, à l'âge de cinquante ans. Fasciné par les artistes, ses " héros ", il découvre les grands Américains des sixties (Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist), et les mouvements esthétiques (le Pop Art, l'art minimal, l'art conceptuel), qu'il insère dans le cours de l'histoire de l'art. Organisée à l'européenne et gérée à l'américaine, la galerie Castelli invente la première forme de globalisation du marché de l'art et devient une institution incontournable. En quelques années, le galeriste transforme le statut de l'artiste aux États-Unis, assurant à l'art américain, pendant près de quatre décennies, une absolue hégémonie sur la scène internationale. Les consécrations à la Biennale de Venise pour Robert Rauschenberg en 1964, et Jasper Johns en 1988, sont de nouveaux coups de maître pour Castelli, jusqu'à ce que le marché de l'art américain s'emballe dans la fièvre de la montée des prix. Pourtant, derrière la personnalité d'un personnage érudit, affable et médiatique, se cache une histoire beaucoup plus complexe et mystérieuse qu'il ne le laissait paraître. Grâce à de nombreux entretiens réalisés dans le monde entier et à des documents d'archives inédits, Annie Cohen-Solal, biographe de Sartre et auteur de " Un jour ils auront des peintres ", nous transporte d'Italie en Hongrie, en Roumanie, en France et aux États-Unis, pour raconter la passionnante trajectoire du galeriste, découvrant que sa fonction ressemblait étrangement à celle de ses propres ancêtres, et de ces agents qui travaillaient auprès des Médicis, dans la Toscane de la Renaissance.

10/2009

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Photographie

Mirages d'Orient, grenades & figues de Barbarie. Chassé-croisé en Méditerranée

Alors que, depuis le début de l'année 2011, les pays arabes qui entourent le Sud-Est de la Méditerranée ne cessent de nous surprendre par leur héroïsme et une dignité retrouvée, la Collection Lambert propose une exposition faisant l'apologie du voyage dans ces pays fascinants. Ils le sont tant par la richesse de leur culture que par une histoire bien plus ancestrale que la nôtre, par la beauté des êtres, et par ce courage dont ces peuples fiers font preuve aujourd'hui. Cette fascination n'est pas récente. Le monde arabe était auparavant décrit aux Occidentaux par des écrivains et des artistes qui accomplissaient des voyages longs et éprouvants. La France a toujours eu le goût de l'exotisme, d'une attirance pour la culture de l'Autre, cet étranger oriental ou arabe qui, lui-même, pendant des siècles, a cultivé le fait de recevoir le voyageur comme un art de vivre à part entière avec un raffinement poussé à son paroxysme. Nos plus grands écrivains en ont rêvé - Chateaubriand, Nerval, Flaubert, Lamartine ou, plus proche de nous, Pierre Loti... -, tout comme nos plus grands artistes, de Delacroix à Matisse. L'exposition s'organisera autour de quatre sections restituant les différentes images de l'Orient, qui se télescoperont tel un kaléidoscope de visions fantasmées ou réelles. Des collections jamais montrées au public seront associées à des oeuvres plus connues. Ainsi, le fonds de l'Association des amis de Pierre Loti présentera des documents inédits de cet écrivain : portraits, peintures et photographies... Une collection privée provenant de Gadagne fera découvrir des objets rares et précieux : bijoux, ustensiles, livres enluminés... À travers des oeuvres de maîtres du XIXe siècle et du début du XXe siècle, on comprendra comment est né cet orientalisme, mouvement aux répercussions si denses dans l'art de vivre en Europe. Des oeuvres sur papier de Delacroix et de Matisse confirmeront l'influence de la Méditerranée. Un lit turc de harem du début du XIXe siècle, entouré de peintures de la fin du XIXe siècle de femmes au bain et accompagné d'un magnifique film tourné dans un hammam par l'artiste anglaise Tacita Dean, donnera une ambiance de langueur. Plus loin, dans un univers plus viril, des photographies de Nan Goldin présentant son amant égyptien, Jabelawe, côtoieront des clichés chez un coiffeur turc de l'Italien Maloberti et des images anciennes d'un quotidien oublié où la tolérance était encore de mise. Dans une section plus contemporaine, les oeuvres engagées de Mona Hatoun, originaire du Liban, se confronteront aux images implacables de l'Iranienne Shirin Neshat, toutes deux féministes engagées et révolutionnaires avant l'heure. Enfin, à côté des vidéos de Douglas Gordon tournées aux portes de Marrakech avec des charmeurs de serpents et de scorpions, deux oeuvres teintées d'espoir et d'optimisme irradieront cette exposition : une installation vidéo de Charles Sandison où des milliers de mots calligraphiés en arabe se transforment en mains qui s'unissent à jamais, alors qu'Idriss Khan a photographié sur une même plaque argentique toutes les pages du Coran. Ces pages se superposent en traçant une immense partition sublime où, dans ce feuilleté visuel, on ne devine plus que la beauté des mots divins insufflés à jamais par le Prophète.

12/2012

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Bibliothéconomie

La Revue de la BNU N° 26

Dans la suite du précedent, ce numéro aurait pu s'intituler "La fabrique de l'art", tant les divers usages commentés dans les pages qui suivent documentent, à différents degrés et suivant plusieurs étapes, la réalité du processus créatif. Les carnets d'artistes sont aussi des "musées de papier" et à ce titre, renvoient de façon plus générale à la fonction même des bibliothèques dont l'ouverture, toute récente, de ses espaces muséaux par la Bibliothèque nationale de France dans le "quadrilatère Richelieu" témoigne de façon éclatante. On y voit certes davantage de manuscrits que de carnets – l'étape ultérieure, au fond, du processus créatif ; mais on sait l'importance que ceux-ci ont pu avoir chez des auteurs aussi divers qu'Hugo, Flaubert, Valéry ou encore Butor... pour nous limiter à l'espace francophone, car on aurait tout aussi bien pu évoquer les carnets d'Hermann Lenz ou de Peter Weiss, ou encore les 14 000 pages noircies par Joyce pour la préparation de Finnegans Wake. Griffonner dans un petit carnet, une activité qui peut donc avoir plus de signification qu'elle n'en a l'air... et dont il nous semble important de rendre compte, car elle n'est peut-être plus évidente pour tous. A l'ère des iPhones, smartphones et autres tablettes numériques, le carnet d'artiste, d'écrivain ou de chercheur a-t-il encore une signification ? Pis encore, que représente-t-il dans l'imaginaire collectif alors que, dans le monde académique, l'expression "carnet de recherche" renvoie plutôt, aujourd'hui, aux blogs mis en place par l'infrastructure OpenEdition et qui sont, eux, totalement numériques. Dans ce cas aussi, les profondes mutations à l'oeuvre nous imposent de prendre le temps de réfléchir et de questionner la place que doit prendre, dans la valorisation de notre patrimoine, celle de nos "musées de papier". Car l'intelligibilité d'une oeuvre ne va pas de soi. De même qu'il n'y a pas de beau absolu, chaque époque et chaque civilisation créant régulièrement les siens, de même on ne saurait parler d'intelligence absolue, qui survivrait de façon mécanique et en dépit des convulsions chroniques du monde. Un savoir évident, intégré, qu'une époque donnée (et une génération donnée) va considérer comme un acquis définitif peut finir par disparaître ou ne devenir que l'apanage de quelques-uns : on ne saurait jurer que (par exemple) les tragédies de Corneille fassent encore partie du bagage obligé de l'étudiant en lettres, ni que le même étudiant soit encore en capacité de comprendre la langue de cet auteur. On ne saurait jurer non plus (pour revenir à l'histoire de l'art) que l'importance pour celle-ci du patrimoine religieux du 20e siècle soit véritablement un sujet d'appropriation collective, quand on constate l'état souvent préoccupant des églises de banlieues et de quartiers construits après la Seconde Guerre mondiale. C'est pourquoi il est nécessaire de s'intéresser à la "fabrique de l'art", de sonder ainsi le processus créatif et de voir comment les artistes, les écrivains ou les penseurs se sont nourris à la fois d'un dialogue avec leurs pairs comme d'une fréquentation des oeuvres du passé – pour mieux inventer le langage de leur temps.

01/2023

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Ecrits sur l'art

L'oeil immuable. Articles, conférences et essais sur l’art

De Kokoschka, on retient surtout en France les peintures viennoises des années 1910, celles qui le rattachent à la Sécession, à Klimt et à Schiele dans l'"apocalypse joyeuse" de l'empire austro-hongrois. C'est risquer d'ignorer que ce peintre bientôt exilé se sentit toute sa vie beaucoup plus proche de l'art grec et baroque, qu'il pensait sans frontière, que de tous les mouvements ponctuels et des étiquettes mortifères de la critique ; et que, loin de se contenter de capter dans des portraits d'aristocrates phtisiques une ambiance de fin de monde, il fut un inlassable objecteur de conscience, résolu à ouvrir les yeux de ses contemporains à la dimension proprement culturelle des catastrophes passées et à venir. Le présent recueil d'articles, de conférences et d'essais remédie à ce danger en donnant la parole à Kokoschka lui-même. Cet ensemble de textes choisis en 1975 par l'auteur comme les plus représentatifs de sa pensée et de son engagement en matière d'art, est inauguré par les quelques brefs mais denses essais d'esthétique de sa jeunesse, où il énonce la conviction qu'il ne fera au fond que déplier et réaffirmer par la suite : celle du primat en art de la "conscience" individuelle de l'artiste, chargé de garder les yeux ouverts, de transmettre sa vision singulière à autrui et ainsi de mettre en forme et d'humaniser le monde. Cette formule, où il décèle l'essence même de l'art et du concept d'humanité tel que la culture européenne l'a hérité des Grecs, il en relève ensuite l'illustration idéale chez les artistes qu'il admire - Altdorfer, Rembrandt, Maulbertsch, Van Gogh, Munch... - et la faillite complète chez ceux qu'il pourfend avec une férocité constante : les artistes abstraits à partir de Kandinsky, responsables selon lui du bannissement de la figure humaine et du monde hors de l'art, et donc complices d'un appauvrissement de notre expérience qui aurait concouru aux atrocités du XXe siècle. C'est que les prises de position de Kokoschka excèdent amplement la discussion esthétique. S'élargissant aux dimensions d'une critique culturelle, elles font retour sur des moments-clefs de l'histoire de l'Europe - théâtre selon lui, depuis les guerres médiques, d'un affrontement permanent entre les penchants humains et barbares de l'homme - pour détecter des tendances de fond et mieux agir sur le présent. Le peintre se distingua en effet par son action dans le domaine de la pédagogie, documentée dans la troisième partie par les textes issus de son expérience d'"Ecole du regard" à Salzbourg de 1953 à 1964, dans laquelle il offrit à plusieurs centaines de jeunes gens de leur apprendre à "voir de leurs propres yeux". La quatrième partie, enfin, retrace quelques étapes décisives de son propre parcours et réaffirme les principes qui guidèrent notamment son oeuvre de portraitiste, d'allégoriste, de dessinateur et même de scénographe. C'est dire que ce volume, révélant l'écrivain, inconnu en France, qui double le peintre Kokoschka, enrichit l'expérience d'une peinture novatrice qui sut réactualiser la tradition pour penser le présent, tout en méritant d'être rangé parmi les ouvrages remarquables de la Kulturkritik du XXe siècle.

04/2021

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Histoire internationale

Les duels du Nil. Récit de la dramatique aventure victorienne à la recherche des sources du Nil (1856-1889)

L'Afrique centrale, terre inexplorée en 1850, a un secret : les sources du Nil. L'Angleterre victorienne va financer des expéditions pour en percer le mystère avec des explorateurs qui vont se livrer des duels sans merci pour faire valoir chacun l'importance de ses découvertes. Certains vont mourir (Speke et Livingstone) et c'est finalement Stanley qui finira cette épopée. Rejeté par les Anglais, il sera soutenu et glorifié par le roi Léopold II qui se verra attribuer le Congo lors de la conférence de Berlin en 1885. Ca c'est l'histoire et maintenant vous allez pouvoir lire le récit détaillé de ces aventures sans nom où l'on doit toujours se battre et triompher de nombreuses maladies pour survivre. On n'a pas idée des exploits en tout genre réalisés par ces explorateurs ! Illustrant les voyages entrepris par l'auteur et son fils Olivier, ce dernier a réalisé toutes les aquarelles figurant dans cet ouvrage.

03/2020

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Histoire internationale

Reginald Teague-Jones. Au service secret de l'Empire britannique

Voici la biographie d?un homme qui est un genre en soi : l’Espion anglais. Né en 1889 près de Liverpool, Reginald Teague-Jones fait ses études à Saint-Pétersbourg. Durant son séjour russe, il assiste à la révolution de 1905, cette répétition générale" qui annonce les bouleversements révolutionnaires. Peu avant la première guerre mondiale, il s'engage dans les services secrets de l'Inde britannique, quittant pour longtemps une terre natale qu'il ne cessera jamais pourtant de servir. Agent opérationnel dans les territoires du "Grand Jeu", cette partie du monde où Russes et Allemands tentent de disputer sa suprématie à l'Angleterre, on le retrouve à Peshawar, à Bakou, au Turkestan, en Géorgie et en Iran. Pendant plus de trente ans, il intrigue au service secret de l'Empire, participant à des opérations extravagantes contre les Bolcheviks pour lesquels il incarne la figure même de l'agent impérialiste. Où l'on verra que James Bond n'est pas né d'hier. "

03/2012

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Littérature française (poches)

Au-delà de la mer Égée

1919 : Victorieux des Turcs, soutenus par la France et l'Angleterre. Les Grecs occupent Smyrne et revendiquent l'Anatolie. Stavros Topouzoglou, qui vingt ans plus tôt a émigré aux Etats Unis pour fuir le joug ottoman, rentre au pays, rêvant de replonger ses racines dans la terre de ses ancêtres. Et bien vite, il pense avoir trouvé en Thomna, une Jeune Anatolienne, celle qui sera la mère de ses enfants. Mais la Turquie de Mustapha Kemal n'entend pas se laisser démanteler. Et bientôt les puissances, soucieuses de ne pas mécontenter le vainqueur de demain, se détournent de la petite Grèce...Pris dans un combat sans merci qui culminera avec le saccage de Smyrne, Stavros verra s'effondrer son pays et son rêve. Au-delà de la Mer Egée est sans aucun doute un grand roman dans l'esprit du XIXe siècle, quand on zoomait ou on panoramiquait la plume à la main. Mais c'est aussi un grand roman tout court. Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.

10/1997

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Littérature étrangère

La divine comédie : Purgatoire. Edition bilingue français-italien

Dans ce deuxième volet de La Divine Comédie, Dante instaure un climat bien différent de celui de l'Enfer. A la descente dans les profondeurs de la terre au milieu de cris, gémissements, violentes invectives, à l'image de corps soumis aux pires tortures s'oppose dans le Purgatoire une montée sans heurts vers le paradis terrestre, au cours de laquelle les âmes rencontrées par le poète affichent une grande sérénité, qu'accompagnent chants, hymnes, psaumes. Elles s'adressent à lui avec une bienveillante courtoisie. Le Purgatoire est tout entier placé sous le signe de la musique, joue des assonances et correspondances qui fondent son harmonie singulière. Parmi ces dernières - nombreuses - que le lecteur est convié à goûter figure avec force le chef-d'oeuvre d'Ovide que Dante, parallèlement aux Ecritures, cite abondamment : Les Métamorphoses. Métamorphose, transformation, élévation bien sûr : on verra là une éthique et même une politique de tout le poème dantesque dont, dans cette idée, le Purgatoire peut être considéré comme le sommet.

10/2018