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Religion

Trappistes en Terre sainte. Des moines au coeur de la géopolitique Tome 2, 1946-1991

L'épopée du monastère de Latroun se poursuit. Après un premier tome couvrant les années 1890-1946, le voici au sortir de la seconde guerre mondiale, au coeur d'un Moyen-Orient en pleine mutation. Après le partage de la Palestine (1947) et la création de l'Etat d'Israël (1948), la région est en guerre. Le monastère se retrouve, lui, dans un no-man's land, à mi-distance entre arabes et juifs, à la frontière des deux camps, jusqu'en 1967. Puis viennent la guerre du Kippour (1973), celle du Liban (1975-1990), la première anti-fada (1987-1993), la première guerre du Golfe (1991)... Pourtant, c'est dans cette période agitée que le lecteur sera témoin des plus grands élans de charité, de générosité et d'ouverture au monde extérieur. Ouverture au judaïsme, aux Eglises locales, ouverture oecuménique et humanitaire... Des moines au coeur de la géopolitique du Proche-Orient livrent quelque chose d'inédit du mystère de la Terre sainte.

10/2016

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Histoire internationale

Hitler. Tome 2, Novembre 1938 - 30 avril 1945

"Le livre capital qu'il faut lire si l'on veut en savoir davantage sur Hitler et la guerre en Europe". Newsweek Le second tome de cette biographie de référence. Avec le talent qu'on lui connait, John Toland raconte Hitler en guerre, de l'ivresse du Blitzkrieg au suicide dans le bunker, en passant par la bataille d'Angleterre, la désillusion de Barbarossa, les tournants de Stalingrad et du Débarquement, enfin l'attentat manqué de Stauffenberg qui aggrave sa paranoïa et précipite sa folie meurtrière du IIIe Reich. Outre sa biographie d'Hitler, John Toland (1912-2004) a publié plusieurs livres sur la Seconde Guerre Mondiale qui sont autant de classiques, en particulier Les 100 derniers jours : 27 janvier-8 mai 1945 et L'Empire du Soleil-Levant : gloire et chute, 1936-1945 qui a reçu le prix Pulitzer. " Le livre capital qu'il faut lire si l'on veut en savoir davantage sur Hitler ou la guerre en Europe. " Newsweek

11/2012

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Littérature française

Empreintes. Saison 1, 1943-1958

Parvenu au crépuscule de sa vie, Sylvain Braunstein s'interroge sur son passé, sur ce qui a fait de lui ce qu'il est, aujourd'hui. Né durant la seconde guerre mondiale, il en sera profondément marqué. Précocement indigné par la guerre d'Indochine, il aura lutté contre la guerre d'Algérie et aura subi la guerre froide. Des mutations majeures déteindront sur sa propre vie. Il oeuvrera dans l'information géographique, une grande partie de sa vie, puis s'arrêtera un jour pour dévoiler, par bribes cocasses ou nostalgiques, la trame de son existence. Après " 1939-1945, ils se sont tant aimés ", chronique de l'amour de ses parents, Sylvain Braunstein livre tout aussi minutieusement la relation d'une partie de sa propre histoire. Les quinze premières années, comme les tesselles d'une même mosaïque, et qui forment les prémices de sa personnalité. Sylvain Braunstein a exercé durant trente ans à l'Institut Géographique National dans le domaine de la télédétection aérospatiale.

09/2020

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Histoire internationale

Les Pères de la révolution américaine

En 1776, les colons des treize colonies d'Amérique, sujets de Sa Majesté George III, proclament solennellement leur indépendance. Sept ans de guerre sont nécessaires pour la réaliser : guerre civile entre Britanniques, guerre internationale où la France joue un rôle déterminant, guerre coloniale pour ceux qui en feront un modèle d'émancipation. Mais cette révolution est avant tout une lutte pour les libertés. Dans ce combat se forge peu à peu la nation américaine : des noms resteront célèbres : Franklin, Washington, Jefferson, John Adams, Hamilton, Madison... quelques-uns des Pères de la patrie qui, en 1787, rédigèrent la fameuse constitution fédérative. Ce texte entre en application en 1789. Les Etats-Unis d'Amérique s'imposent comme la première grande république au monde. George Washington, élu président, prend ses fonctions le 30 avril. Les Américains terminent leur révolution alors que les Français commencent la leur. L'importance historique accordée à la seconde n'a-t-elle pas un peu trop éclipsé la première ?

04/1989

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XXe siècle

Revenir de l'enfer

L'enfer de la guerre 14/18. Un soldat qui avait promis à son épouse de revenir. Gravement blessé, défiguré, il est désormais une gueule cassée. Mais il ne veut pas imposer sa mutilation à sa femme, ne veut plus tenir sa promesse. La haine de l'ennemi, la vengeance le submerge, font de lui un véritable fauve. Il continue à se battre, n'a qu'un seul désir, se faite tuer en emportant avec lui le plus grand nombre d'ennemi dans la tombe. A la fin de la guerre, la balle qui devait le tuer n'est toujours pas fondue. Alors commence pour lui une longue fuite. Sa femme le cherche. Finira-t-elle par le retrouver ? Avec Revenir de l'enfer, Alain Bérard vous livre un roman à la fois cruel et sentimental, où l'on s'aperçoit que l'amour a finalement raison des horreurs de la guerre. Un roman de guerre, mais pas seulement…

06/2023

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Première guerre mondiale

Les exécutions sommaires 1914-1918. Un non-dit historique ?

Longtemps, les soldats français fusillés pour l'exemple restèrent dans l'oubli. Les quelques procès en réhabilitation comme ceux des fusillés de Souain et Vingré laissèrent dans l'ombre la majorité des soldats exécutés. Le sujet des exécutions sommaires fut méconnu et largement occulté après la Première Guerre mondiale. Pendant toute la guerre, le régime politique de la France resta une République démocratique reposant sur des principes fondamentaux des droits du citoyen et du droit à un procès équitable en cas d'infraction militaire. Or, une exécution sommaire par ordre ou par emportement est par définition une procédure extra judiciaire contraire à ces valeurs. Malgré une impitoyable censure militaire pendant et juste après la guerre, quelques exécutions sommaires filtrèrent dans la presse écrite et aboutirent grâce à l'action des familles et de la Ligue des droits de l'Homme à des procès en réhabilitation. Nous avons dénombré 116 exécutions sommaires durant la guerre.

06/2021

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Sciences politiques

Dans l'ombre de la réforme sociale, Paul Strauss (1852-1942)

Qui était Paul Strauss ? Une longue carrière de parlementaire et ministre de la Troisième République ne peut résumer un parcours aussi riche. Premiers pas comme journaliste et fondateur de revues, puis élu de la République au conseil municipal de Paris avant d'accéder aux plus hautes fonctions, Paul Strauss est pourtant un oublié de l'histoire. Son cheminement croise tous les soubresauts, les avancées et les blocages de la Troisième République qu'il voit naître. Il aura connu trois guerres, se sera passionné pour les découvertes pastoriennes, aura, avec d'autres, tempêté pour faire avancer la fabrique des lois, aura connu beaucoup d'amis, et aussi beaucoup d'ennemis. Il aura approché de près des personnalités aussi diverses que celles de Gambetta, Clemenceau, Poincaré, Waldeck-Rousseau, ... Gambettiste, pasteurien, philanthrope, solidariste, laïque et franc-maçon, Paul Strauss est à la fois représentatif, notamment par ses accointances radicales, et pourtant une figure atypique de la Troisième République. Car Strauss, provincial, juif d'origine modeste, défie les classifications simplistes et ne peut être réduit à ses caractéristiques biographiques, à ses appartenances sociales, géographiques et culturelles. En effet, outre des notices bibliographiques d'après-guerre, et plus récemment des références dans certains ouvrages d'histoire politique ou consacrés aux politiques sociales, il a laissé très peu de traces dans l'historiographie contemporaine. Cet ouvrage, fruit d'une grande spécialiste de l'histoire sociale de la Troisième République, retrace cette carrière exceptionnelle à travers ses engagements politiques, sociaux et intellectuels et constitue, en quelque sorte, une forme de réhabilitation et non des moindres. Ses combats n'auront eu d'autre but que d'améliorer la santé et l'hygiène publique, la protection des mères et des enfants, de développer l'habitat social, pour résumer, quelques-uns des fondements de ce que formera, après-guerre, l'Etat-providence.

11/2020

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Critique littéraire

Pierre Loti

On ne naît pas Pierre Loti, on le devient. Tel est le mouvement de cette biographie, en trois étapes : de Julien Viaud le marin, qui naquit à Rochefort, le 14 janvier 1850, à Pierre Loti l’écrivain, qui, lui, naquit à Paris dans l’année 1882, en passant par Loti, Loti tout court, qui naquit en 1872 à Tahiti. Le récit de cette existence, d’abord simple, deviendra forcément plus complexe car Julien, le marin, ne disparaît pas totalement derrière Loti l’écrivain. Les campagnes du marin fournissent à l’écrivain la matière de ses premiers livres. Rochefort, Brest, Istanbul, Hendaye… Au fil des ans, ce sont les lieux qui seront les repères capitaux d’une vie nomade, sans cesse écartelée entre l’ici et l’ailleurs ; la géographie donc, autant que l’histoire — qu’il a côtoyée sur bien des fronts : guerre de 1870, guerres de conquête coloniale, Grande Guerre de 14-18, il a participé, de près ou de loin, aux soubresauts de plus d’un demi-siècle. Celui qu’on a trop souvent — et à tort — présenté comme un esthète décadent, fut un homme d’action, un marin, un militaire donc, un homme engagé. Mais avec lui, on est sans cesse confronté aux contraires les plus surprenants : ami des princesses comme des simples matelots, passant de l’enthousiasme à l’abattement, respectueux des règlements militaires et transgressant allègrement les règles de la bonne société, on n’en finirait pas d’énumérer les aspects contradictoires du personnage. C’est dans l’écriture que nous trouverons l’unité profonde de ce caméléon aux reflets constamment changeants. Et puis, en apothéose, une Maison, maison du voyageur autant que de l’écrivain, maison du souvenir et des fantasmes, maison natale devenue la mémoire visible d’une vie déroulée au fil des ans et des continents.

11/2019

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Sciences historiques

Rommel

Erwin Rommel est un mythe de la Seconde Guerre mondiale : la percée de la Meuse, l'Afrikakorps, le mur de l'Atlantique, le Renard du désert, c'est lui. Tacticien génial et chef redoutable, maître absolu de l'exploitation sur les arrières ennemis, comparé à Hannibal ou à Napoléon, officier droit et intègre, se levant contre Hitler : Ou, à l'inverse, présenté comme piètre stratège et plutôt chef de bande, chanceux d'avoir échappé au front de l'Est, couvrant les exactions de la Wehrmacht en Italie, humiliant ses subordonnés, en guerre avec ses pairs, frondeur avec ses chefs, carriériste. La réalité est plus complexe : fonceur mais jusqu'à l'excès, plus intuitif que réfléchi, plus tacticien que stratège, il commande au coeur de l'action, est sans recul sur les évènements, sans nuance sur la chose militaire ; opportuniste, égoïste, sacrifiant ses hommes et sa santé a ses rêves de gloire, a sa carrière, il marche avec les hochets, des médailles et des honneurs, mais s'en détache quand il devient maréchal. Plus fragile physiquement et mentalement que le mythe, incapable de s'économiser ; étanche à la peur physique mais lâchant ses troupes dans la débâcle, hyperactif un jour et s'effondrant la semaine suivante, Rommel est insaisissable, imprévisible, impulsif ; comme bipolaire. Cette biographie décrit justement la complexité d'une personnalité exceptionnelle, en éclairant le râle réel de Rommel dans les deux guerres mondiales, ses relations avec Hitler ; et les sous-jacents de ses succès comme de ses échecs. Le texte s'appuie sur une recherche complète et souvent inédite dans les archives allemandes, italiennes et américaines en recentrant le récit autour de la carrière militaire sans rien omettre de ses compromissions avec le régime nazi.

01/2014

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Histoire de France

La Bataille d'Angleterre. Juin-octobre 1940

"Jamais dans l'histoire des guerres, un si grand nombre d'hommes n'a dû autant à si peu", Winston Churchill, Premier ministre, discours du 20 août 1940, à la Chambre des Communes. Juillet 1940 : l'Allemagne nazie s'apprête à envahir l'Angleterre. Commence alors la bataille aérienne la plus spectaculaire de la seconde Guerre Mondiale. Celle qui va changer à jamais le cours de l'Histoire... La bataille d'Angleterre bénéficie d'un statut doublement privilégié dans l'histoire et dans la mémoire. Dans l'histoire, car en infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie et a ainsi changé le cours de la seconde Guerre Mondiale. Dans la mémoire collective, cette bataille tient aussi une place à part. Triomphe de la volonté sur la fatalité, combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée mais dont les protagonistes se réduisent à une poignée d'hommes (trois mille combattants de chaque côté), elle apparaît comme un de ces moments où en quelques semaines bascule le destin et se joue le sort du monde. La bataille d'Angleterre fut la première bataille entièrement livrée par les forces aériennes depuis l'essor de l'aviation trente ans plus tôt. Les Spitfire et les Hurricane en furent les rois. A côté du déroulement des événements - le bombardement de Londres par les avions de la Luftwaffe, la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le blitz - Jérôme de Lespinois met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le rôle de Churchill et l'abnégation du peuple anglais, la ténacité indomptable des pilotes de la Royale Air Force, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

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Récits de voyage

Mémoires des terres de sang

"L'on prétendait, dans cette région où ma grand-mère était née, qu'à un moment chaque année, les morts rentraient chez eux", écrit Inara Verzemnieks dans ce récit déchirant de guerre, d'exil et de reconstruction de soi. Mais ceux-ci sont-ils vraiment partis ? L'auteure a grandi à Tacoma, Etat de Washington, entre deux mondes, entourée de fantômes, dans les récits et les silences d'une grand-mère ayant fui sa Lettonie natale, envahie par les troupes soviétiques après la Seconde Guerre mondiale. Toute son enfance fut captive des rituels de cette Lettonie perdue, de ses cérémonies : salut au drapeau d'un pays devenu irréel, chants à l'église, camps de vacances l'été, dispersion sur les cercueils de sable letton entré clandestinement aux Etats-Unis. Sa grand-mère Livija et sa grand-tante Ausma ont été séparées, jadis. Livija est devenue une réfugiée, Ausma a été exilée en Sibérie, sous Staline : les deux soeurs ne se sont pas revues durant plus de cinquante ans... Dans une boîte contenant les affaires de sa grand-mère, Inara découvre l'écharpe que Livija portait lors de son départ. C'est assez pour entreprendre le voyage jusqu'au village où sa famille s'est désagrégée, retrouver Ausma, percer certains silences, à commencer par l'enrôlement de son grand-père dans l'armée allemande, là où les juifs furent massacrés par dizaines de milliers. Si le passé nous échappe, nous ne pouvons pas, nous, lui échapper, constate l'auteure tandis qu'elle s'enfonce dans la noire beauté de ce pays marqué par le malheur, les guerres, la culpabilité : un long chemin au plus intime de soi, sur l'exil, les pièges et les douleurs de l'identité, et cette demeure, alors, que devient la littérature - qui nous vaut un texte bouleversant, lyrique et somptueux...

05/2019

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Littérature française

Lilli l'insoumis. Ma traversée du siècle

"Il mena une très grande activité en participant aux campagnes pour la paix dans le monde, contre les guerres coloniales et pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pour une société plus juste et plus humaine. Je garde de Louis le souvenir d'un homme de conviction, très respectueux des opinions de chacun. Il avait foi en l'homme, avec un dévouement pour tous et notamment pour les humbles". Préface de Robert Veyret Enfant pauvre d'une famille venue d'Italie, Louis Scarpellini a traversé le XXe siècle. Il connaît, lors de la première moitié de sa vie, les drames de l'Histoire : les privations pendant la guerre de 14-18, la grande crise économique des années 30 puis sa captivité pendant cinq longues années en Prusse Orientale dans le camp de prisonnier le plus à l'est du Reich. Après sa libération, il reprend une vie de travailleur et de militant, passionné par un combat qu'il se fait un devoir de mener. Son idéal : une humanité plus juste, plus honnête, plus belle. Animé par sa foi militante, il ne baisse jamais les bras ni abandonne malgré les trahisons et les pertes. Sans haine ni rancoeur, le témoignage d'un siècle de douleurs avec une résilience à toute épreuve. Louis Scarpellini est né le 22 avril 1910 à Moirans de parents immigrés italiens originaires de Toscane. Décédé en août 2000, il laisse de nombreux documents sur sa vie d'homme, de militant et de prisonnier de guerre. C'est son petit-fils Fabrice qui réunit toutes les pièces afin d'écrire une biographie la plus fidèle possible à l'histoire vécue par son grand-père mais aussi à la personnalité du personnage, passionné de mécanique et de technologie, militant engagé et pacifiste convaincu.

12/2020

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Histoire de France

Les milices dans la première modernité

Dans un monde actuel soumis à la privatisation de la guerre et de la défense, où les armées traditionnelles cèdent le pas devant des milices de tout poil : mercenaires, comités de défense, SMP (Société Militaire Privée, ou PMC : Private Military Company), soldats de Dieu, etc., il est légitime de s'interroger sur ce temps qui a précédé l'affirmation des armées nationales, longtemps ciment de notre citoyenneté. Que furent les milices de la première modernité, au sortir du Moyen Age et jusqu'à la grande révolution militaire qui suit la guerre de Trente Ans (1618-1648) ? Les études présentées ici ont le rare avantage de se départir de cadres – et donc d'historiographies – nationaux. En confrontant une France déchirée par les guerres civiles et religieuses – que certains n'hésiteront pas à rapprocher du Moyen-Orient actuel – avec l'empire mondial de l'Espagne, leurs auteurs n'hésitent pas à revisiter nos histoires. Ainsi, les milices de France ne sont pas interprétées ici seulement à l'aune de l'expression d'une identité locale qui s'effacerait progressivement devant les conquêtes d'un sentiment national, vieux poncif d'une Troisième République triomphante. L'usage des milices locales dans l'empire espagnol nous alerte sur l'erreur qui consisterait à penser la disparition des milices comme inscrite dans une pseudo-modernité. L'actualité nous rappelle cruellement combien cette approche téléologique de l'histoire est controversée. Bien au contraire, des Philippines au Pérou, c'était leur persistance et leur vitalité qui soutenaient et structuraient un empire planétaire que l'armée espagnole n'aurait jamais pu tenir par ses seules forces. Confrontation d'histoires, confrontation d'historiographies ; les études rassemblées dans cet ouvrage novateur - voire iconoclaste - entendent apporter une contribution à l'écriture d'une Histoire post-nationale.

12/2015

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Histoire de France

L'ombre du général de Gaulle. André Diethelm (1896-1954)

Soixante-dix ans après l'appel du 18 Juin, quarante ans après la mort du général de Gaulle, on pourrait penser que tout a été dit, écrit, publié sur l'étonnante aventure du gaullisme. Et pourtant, des questions restent sans réponse, des témoins ont disparu avec leurs secrets. Tel est le cas d'André Diethelm, qui pendant treize ans fut un des proches du général. Son nom n'est connu que des spécialistes de l'histoire de la France libre. Avant de devenir le confident du général, André Diethelm, normalien, héros de la guerre de 14-18, inspecteur des finances, a notamment sauvé l'Indochine française de la banqueroute puis géré les usines Renault. Directeur de cabinet de Georges Mandel, il assiste en direct à l'effondrement de la III° République. A Bordeaux, où le gouvernement s'est replié, il croise un général encore inconnu, Charles de Gaulle. Indigné par la collaboration, André Diethelm le rejoint à Londres et ne le quittera plus. Témoin des moments de découragement, il fut le confident et le compagnon des moments difficiles. Parmi les premiers animateurs du RPF, il siège au Conseil de la République et à l'Assemblée, où il préside le groupe gaulliste, tout en travaillant sans relâche au retour du général. Mais, décédé prématurément en 1954, André Diethelm n'y assista pas. De Gaulle lui rend hommage dans ses Mémoires : " Je ne crois pas qu'il existe de compagnon plus fidèle, ni de commis d'une conscience plus haute. " Homme de l'ombre, discret jusqu'à l'effacement, André Diethelm n'a laissé ni Mémoires ni archives. Sa vie apporte toutefois un éclairage passionnant sur la Première Guerre mondiale, l'entre-deux-guerres, la colonisation, la défaite de juin 1940, l'arrivée au pouvoir de Pétain, les débuts de la collaboration, l'étonnante odyssée de la France libre et la IV' République.

06/2010

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Histoire militaire

Le général Gouraud. Un destin hors du commun, de l'Afrique au Levant

Une carrière époustouflante pour un général hors du commun. La silhouette fine et élancée du général Henri Gouraud, avec des yeux bleus perçants encadrés par une barbiche empire, est bien identifiée durant l'entre-deux-guerres, car le " glorieux manchot ", né en 1867, amputé du bras droit aux Dardanelles, est le seul officier autorisé à saluer du bras gauche. Tout au long de sa carrière, il a su gagner l'estime de ses hommes qui voient en lui un officier courageux et soucieux de leur sort. Grand vainqueur de Ludendorff en juillet 1918, gouverneur militaire de Strasbourg reconquise, le général Gouraud est adulé par les Français en 1919, au point que l'on parle de lui pour le maréchalat. Sa carrière commence pourtant bien avant : à peine sorti de Saint-Cyr, il demande à partir en Afrique. Dans le sillage de Gallieni et de Joffre, il fait son apprentissage d'officier colonial, métier complexe où il n'est pas seulement soldat, mais également topographe, bâtisseur, administrateur et diplomate. Successivement explorateur du Tchad, conquérant de la Mauritanie, il est surtout un brillant disciple du général Lyautey au Maroc, entre 1912 et 1914. Après la Première Guerre mondiale, auréolé de gloire, il est envoyé au Levant par Clemenceau pour mettre en place la politique mandataire en Syrie et au Liban. Malgré des moyens limités, il réussit tant bien que mal à faire vivre le mandat, au prix d'une forte opposition de Mustapha Kemal et de Fayçal, fils d'Hussein de La Mecque. Revenu en France en 1923, il est nommé gouverneur militaire de Paris et membre du conseil supérieur de la guerre. Soucieux de la mémoire de ses soldats, il fait ériger le monument aux Morts des Armées de Champagne à Navarin, dans la Marne, où il demande à être enterré après sa mort en 1946.

11/2022

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Sciences historiques

Histoire du citoyen. L"'être nouveau" (de 1789 à nos jours)

Le citoyen, sujet de ce livre, est la créature de la Révolution française. Il est l'être nouveau. Les manuels de droit l'ignorent. Il est encore sous nos yeux. Il ne se reproduit pas lui-même. C'est l'éducation nationale qui le reproduit. Il est armé depuis sa naissance. Aux armes citoyens est sa devise. Il combat pour les Droits de l'homme, prend la Bastille, renverse le trône, fait inlassablement la guerre aux rois, aux empereurs et aux dictateurs. Il fournit en victimes les grandes tueries des guerres contemporaines. Il est républicain depuis l'instauration de la République en 1792, et ne peut pas ne pas l'être, s'identifiant à une république qui n'est pas un régime politique, mais un mythe, une idéologie, des valeurs. Si la République disparaît, il travaille sans relâche à son retour et la fait revenir. C'est le cas par exemple en 1875 et en 1945. Si la République a des ennemis intérieurs vrais ou supposés, il les accable de sa vindicte. Il les tue. Il tue les prêtres réfractaires en septembre 1792, et les Communards en 1871. Aujourd'hui sa vindicte est la même, mais sa mission a changé. Il ne fait plus la guerre aux nations étrangères. Il a été désarmé. Sa nouvelle mission consiste à promouvoir la diversité. Dans ce nouveau combat il mobilise avec lui la société toute entière. L'entreprise, la banque, les équipes sportives, les actions humanitaires, tout doit être citoyen. C'est encore un combat. Le citoyen ne doit jamais cesser de combattre. Il est dans la servitude et ne saurait l'accepter s'il ne votait pas, mais il vote et on le fait voter de plus en plus. Le scrutin l'aide à vivre en lui procurant l'illusion de la liberté.

10/2014

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Histoire internationale

L'Asie orientale. Du milieu du 19e siècle à nos jours, 2e édition revue et augmentée

Quelques-unes des clés essentielles pour comprendre l'Asie orientale d'aujourd'hui se trouvent dans son passé, et notamment son passé le plus proche. En un siècle et demi, la Chine, le Japon, la Corée et les pays de la péninsule indochinoise, ont connu la domination étrangère sous des formes et à des degrés divers, les révolutions et les conflits internes, les luttes émancipatrices. Tour à tour, et parfois en même temps, objets de convoitises, conquérants, victimes et acteurs de la guerre froide, partie prenante enfin des grands bouleversements économiques mondiaux, ces États, que réunit et oppose à la fois un nationalisme plus vivace que jamais, ont ainsi traversé 150 ans de violences et de développement, de désastre et de richesse naissante ou triomphante. Ils nous confrontent à quelques-unes des grandes interrogations de ce début de XXIe siècle. La survie, en Chine, du dernier grand régime socialiste de la planète, n'est pas la moindre : elle prend visage d'énigme si l'on entend ignorer l'évolution propre de la société chinoise, de la chute de l'empire à la disparition de Deng Xiaoping. De même pour ces points de tension que sont les Corées, la péninsule indochinoise ou le détroit de Taiwan : comment les comprendre sans prendre en compte les tenants et aboutissants de la Guerre de 1950, de la chute du Guomindang, des guerres d'Indochine ou du Viêt-nam ? Et dans un autre ordre d'idées, comment éclairer les fluctuations de l'économie japonaise et les déchirures de la société nippone, si on ne les rapporte pas à une plus longue durée ? S'il est une zone du globe où par excellence, le présent éclaire le passé, c'est bien l'Asie orientale. Mais l'inverse est plus que jamais vérifié.

08/2014

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Critique littéraire

La nomination des événements dans la presse. Essai de sémantique discursive

Un événement crée une rupture dans l'ordre normal des choses et dans le cours de nos vies. Que l'on en soit acteur direct ou spectateur, il ouvre des questionnements sur son sens, dont la presse se fait l'écho. Ces interrogations passent notamment par la nomination. C'est flagrant dans le cas des conflits, en particulier des guerres : cette guerre en est-elle bien une ? N'est-elle pas plutôt une guerre civile ? Une lutte ? Un conflit ? Une opération ? La nomination est au coeur du processus d'attribution d'un sens social à l'événement par une communauté de locuteurs. Dans cet ouvrage, l'auteur fait l'hypothèse que c'est seulement en ouvrant le lexique au discours, grâce à une sémantique discursive, que l'on peut envisager une entrée lexicale sur le sens de l'événement. Les mots sont décrits dans leur dimension paradigmatique (un mot à la place d'un autre), ce qui révèle différents points de vue adoptés par des acteurs aux perceptions divergentes, mais aussi, et cela constitue l'originalité de cet ouvrage, dans une perspective syntagmatique (un mot à côté d'un autre). Afin de décrire le point de vue sur l'événement apporté par chaque mot, l'auteur introduit la notion de profil lexico-discursif, qui croise les acquis de la lexicométrie et de l'analyse du discours avec ceux de la sémantique de corpus anglaise (J Sinclair). Cet ouvrage a pour ambition de montrer comment le mot, pris dans les différentes dimensions de la discursivité comme dans un filet, participe à la configuration du sens social qui est donné à l'événement. Au final, la nomination de l'événement apparaît moins comme la désignation d'un référent que comme la sémiotisation du référent par l'expérience sociale des locuteurs.

01/2013

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Histoire de France

Histoire de la colonisation française. Tome 1, Le premier empire colonial, des origines à la Restauration

L'ancienne France, qui avait au Moyen Age conquis l'Angleterre, fondé le royaume de Sicile et participé à la création des Etats francs d'Orient, reste sur la réserve quand, aux XVe et XVIe siècles, Portugais et Espagnols se partagent le monde. En dépit de l'absence politique de la nation, des négociants et des marins issus des provinces maritimes sillonnent les eaux du globe, commerçant, pêchant, s'essayant même, en violation du monopole ibérique, à quelques tentatives d'installation. La révolte des Hollandais contre les Espagnols et leur assaut victorieux contre l'Asie portugaise des épices entraînent bientôt Français et Anglais dans la voie des conquêtes durables. Alors que le roi de France demeure en Europe prisonnier des guerres extérieures et civiles, des aventuriers lui offrent un empire colonial : la Nouvelle-France, Terre-Neuve, la Guyane, les Antilles, la Louisiane, les Mascareignes, Pondichéry. Quoique peu peuplé et mal défendu, ce domaine d'outre-mer prend conscience de sa réalité sous Colbert. Pourtant à la fin de son règne, Louis XIV concède un premier démembrement de ses possessions aux Anglais. En 1763, Louis XV ne possède plus que quelques îles et quelques comptoirs. C'est alors que la disparition de l'empire territorial en friche révèle la richesse de l'empire commercial antillais qui permet à la France de dominer les marchés des sucres et des cafés. Mais bientôt, à Saint-Domingue, la Révolution sonne l'heure du soulèvement des esclaves. Napoléon, malgré les moyens qu'il met en œuvre pour anéantir l'Angleterre et s'approprier son empire colonial, échoue. La " seconde guerre de Cent Ans ", commencée sous le Grand Roi, s'achève : la Grande-Bretagne exerce une hégémonie planétaire qu'elle conservera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.

12/1991

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Histoire de France

Le général Edouard Méric (1901-1973). Un acteur incompris de la décolonisation

Edouard Méric est un officier dont la trajectoire traverse l'histoire de l'empire colonial, du temps de la guerre du Rif à la fin des protectorats en Tunisie et au Maroc. Dans l'entre-deux-guerres il fut officier des Affaires indigènes au Maroc, de 1943 à 1945, commandant de tabors guerroyant de la Tunisie jusqu'au Danube, puis, de 1946 à 1948, praticien de la contre-guérilla en Cochinchine. En 1954, il est nommé secrétaire des Affaires politiques à Tunis et devient directeur de l'Intérieur à Rabat en octobre 1955. Il sera un artisan convaincu de la politique de transfert de souveraineté décidée par Pierre Mendès France et Edgar Faure qui achemina les deux protectorats à l'indépendance. Cet homme de guerre, compagnon de la Libération et onze fois cité à l'ordre de l'armée, était aussi un intellectuel sous l'uniforme, grand lecteur et écrivain en herbe. Il se heurta à l'opposition acharnée des ultras et à l'incompréhension radicale du milieu militaire, si bien qu'en 1956, il fut relégué dans un commandement fictif en Allemagne occupée. L'objet de cette biographie est de comprendre comment un soldat, qui fut officier d'ordonnance de Lyautey en 1933, sut capter la confiance des dirigeants nationalistes tunisiens et marocains et collaborer étroitement avec eux lors de la phase de transition. Méric fut un anticolonial atypique, qui concevait l'indépendance du Vietnam, puis de la Tunisie et du Maroc non pas comme la négation de l'expérience coloniale, mais comme son accomplissement. Incompris en son temps, oublié depuis, il mérite d'être restitué comme un des médiateurs entre les deux rives, ayant contribué à l'avènement de deux Etats-nations malgré les groupes de pression qui freinaient des quatre fers l'avancée de la décolonisation.

09/2015

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Histoire de France

L'armée française et l'ennemi intérieur. 1917-1939, Enjeux stratégiques et culture politique

La révolution bolchevik marque dans l'histoire de l'armée française le début d'une mutation dont les effets profonds et durables vont au cours de l'entre-deux-guerres influencer la pensée militaire, peser dans les choix stratégiques du haut commandement et sur les relations entre l'institution militaire et le pouvoir politique. Si l'Etat soviétique est tenu jusqu'en 1939 comme un facteur international marginal, l'implantation du mouvement communiste en France pose d'emblée la question majeure de la tenue du front intérieur en temps de guerre, une véritable rupture conceptuelle qui initie le processus complexe de construction d'un ennemi global : d'une part, avec la redéfinition de l'ennemi intérieur en raison de la vocation mondiale du bolchevisme et de la subordination du PCF à Moscou ; d'autre part, parce que le risque révolutionnaire est désormais évalué en regard de la menace allemande qui reste le problème militaire central. Toutefois, si la dialectique guerre-révolution est une variable qui compte dans l'évaluation des risques de conflit et participe d'une tendance à la politisation de l'institution militaire, l'anticommunisme au sein de l'armée est d'intensité variable et ses motivations peuvent être très différentes. Aussi, la dangerosité de l'ennemi intérieur est source de divergences sur sa portée pour la défense nationale et la sécurité de l'Etat. La profondeur de ces fractures et leurs effets tendent à s'accroître au fil du temps, parce qu'elles touchent aux fondements de l'institution militaire. En effet, le communisme est pour l'armée à la fois un problème stratégique, surtout corrélé à la question allemande, un enjeu politique essentiel, centré sur le maintien de l'ordre, et le révélateur discret de l'affirmation de deux cultures politiques sous-jacentes porteuses de conceptions antagoniques de l'identité nationale.

02/2015

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Sciences historiques

Albéric Vaillant ou la passion de la Légion

Voici un livre qui présente le parcours exceptionnel d'un homme qui toute sa vie n'a eu de cesse de servir son pays et a eu une passion : celle de la Légion. De la Seconde Guerre mondiale à la fin du XXe siècle, le général Vaillant (1915-2011) a été au coeur de tous les événements de notre histoire. Diplômé de Saint-Cyr, il participe en tant que jeune lieutenant héroïquement aux combats de 1940 ; dès 1942, il rejoint la Légion étrangère en Algérie, combat dans ses rangs pour la Libération en Italie, en France et en Allemagne ; puis il part en Indochine, est affecté aux Etats-Unis, revient dans une Algérie qui s'est embrasée. L'empire colonial français ayant disparu et les cicatrices de la guerre d'Algérie étant béantes, il organise le rapatriement de la Légion à Aubagne ; mieux, grâce à ses talents de conviction, il la sauve d'une dissolution sérieusement envisagée qui aurait privé l'armée française de sa composante d'élite. De retour en France, il exerce ses talents au Grand Quartier général des puissances alliées en Europe et en Allemagne avant de terminer sa carrière aux plus hautes fonctions de l'armée française et d'être élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. A la fois roman d'aventures vécues et recueil de réflexions sur plusieurs décennies d'histoire militaire, ce livre retrace l'itinéraire exemplaire d'un grand soldat qui a tout connu des théâtres d'opérations et de la vie militaire ; qui a vécu la fin d'un monde qui ne connaissait que des guerres ; et qui a participé de la plus belle des façons à bâtir un monde nouveau, plus paisible et plus sûr.

06/2019

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Sciences historiques

Le Périgord méridional . Tome 1, Des origines à 1370

En 1926, Jean Maubourguet présente sa thèse de doctorat : Le Périgord méridional, des origines à 1370, à laquelle il donnera une suite, Sarlat et le Périgord méridional (1370-1453) en 1930, puis Sarlat et le Périgord méridional (1453-1547) en 1955. C'est une vaste monographie historique de plus de 700 pages dans ses éditions originales. Bergeracois et Sarladais forment le coeur de ce Périgord méridional dont les origines plongent au plus profond de la préhistoire. Territoire et époque insuffisamment connus jusqu'alors et qui ont nécessité de consulter, classer et ordonner des archives disséminées de Pau au Vatican en passant par celles de Paris ou du département de la Dordogne. La renaissance féodale à l'époque de Philippe-Auguste, l'antagonisme franco-anglo-gascon et le phénomène des Bastides dès l'époque de Louis IX, antagonisme qui s'aggrave sous Philippe le Bel pour déboucher sur la première phase de la guerre de Cent-Ans sous les premiers Valois. Mais c'est aussi à une étude poussée de la vie et de l'organisation des seigneuries, des bourgs et bastides et des entités religieuses. L'auteur prolongera son travail (dans les tomes II et III) avec la continuation de la guerre de Cent-Ans sous Charles VI et Charles VII, particulièrement active sur ces confins fluctuants du royaume et du duché anglo-gascon ; puis jusqu'au milieu du XVIe siècle, avant que les guerres de religion n'embrasent à nouveau la région. Mais c'est aussi l'occasion de présenter et d'annalyser les activités religieuses : celle de l'évêque de Sarlat et celle des divers monastères et couvents (notamment l'abbaye de Cadouin) et enfin, le rôle du roi et de ses représentants en Périgord, après l'annexion définitive du duché d'Aquitaine en 1453.

06/2019

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Santé, diététique, beauté

Drogues store. Dictionnaire rock, historique et politique des drogues

Qui sait que la noix de muscade est un hallucinogène puissant ? Que les services secrets américains ont trempé dans le deal d’héroïne pour financer leur guerre secrète au Vietnam ? Que Steve Jobs fut un grand amateur de pétards et d’acide ? Que l’Etat français a vendu de l’opium dans ses colonies pendant des décennies ? Que certains Indiens se shootent à la morsure de serpent ? Cannabis, alcool, cocaïne, caféine, tranquillisants… les drogues font partie de notre quotidien, qu’il s’agisse de nous divertir, de nous abrutir ou de nous guérir. Pourtant, notre connaissance en la matière est proche du néant. La drogue reste un tabou et le silence qui entoure sa consommation encourage clichés et préjugés. Qu’est-ce qu’une drogue ? Qu’est-ce qui différencie une drogue illicite d’une drogue licite ? Pourquoi se drogue-t-on ? Autant de questions auxquelles s’attaque sans angélisme ni catastrophisme ce dictionnaire à la fois drôle et érudit, mêlant petites et grandes histoires. De A comme Abstinence à Z comme Zoo, en passant par Boeing d'Air Cocaïne, Guerres de l’opium, Salles de shoot ou Poppers ou, plus surprenant, Urine, Cucaracha, Herbe du pendu, Mitterrand, Deux feuilles, Café, Pécho… ce dictionnaire rock historique et politique dresse un tableau complet de la planète drogues, aussi bien sous son aspect historique, que scientifique, politique ou philosophique. Après 40 ans d’une guerre mondiale à la drogue qui n’a empêché ni l’envol de la consommation ni la prospérité des mafias, des questions se posent au plus haut niveau. Faut-il considérer les consommateurs de drogues illicites comme des délinquants ? Les enfermer ? Ou les traiter comme des malades que la société doit protéger d’eux- mêmes ? Partout dans le monde, le débat fait rage, dépassant les clivages politiques traditionnels.

03/2012

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Actualité médiatique internati

L' Affaire WikiLeaks. Médias indépendant, censure et crime d'État

Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s'intéresser au travail de l'équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d'une décennie à enquêter sur les crimes d'Etat, la répression journalistique, les bavures militaires et la destruction méthodique d'une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l'information. Une liberté mise à mal après la diffusion des "Wars logs" , ces journaux de guerre que devaient rédiger les soldats américains engagés dans les guerres en Afghanistan et en Irak. Transmis à Wikileaks par une analyste du renseignement, Chelsea Manning, les War logs ont fait connaître au monde entier les actes de torture sur des prisonniers et les nombreuses bavures de l'armée de la coalition, qui ont entraîné la mort de civils afghans et irakiens. Suite à ces révélations, le Pentagone et la NSA ont tout fait pour discréditer un travail journalistique exigeant et détruire une organisation qui se bat contre les dérives des pouvoirs d'Etat. A travers l'histoire de WikiLeaks et la persécution judiridique qui l'accompagne, l'autrice révèle le danger que font peser sur la démocratie de très puissantes institutions comme le Pentagone, la CIA et la NSA. Non seulement en dissimulant des crimes d'Etat particulièrement graves, mais aussi en exerçant une surveillance de masse au prétexte de lutter contre le terrorisme, le "complexe militaro-industriel" étatsunien développe des méthodes dignes des pires régimes totalitaires. Stefania Maurizi pose la question de la place du journalisme dans nos démocraties, en soulignant le paradoxe de la situation : un journaliste s'est vu emprisonné et traité comme un terroriste pour avoir dénoncé des crimes de guerre et des dérives inacceptables du pouvoir d'Etat.

01/2024

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Littérature française

Zone

Par une nuit décisive, un voyageur lourd de secrets prend le train de Milan pour Rome, muni d'un précieux viatique qu'il doit vendre le lendemain à un représentant du Vatican pour ensuite - si tout va bien - changer de vie. Quinze années d'activité comme agent de renseignements dans sa Zone (d'abord l'Algérie puis, progressivement, tout le Proche-Orient) ont livré à Francis Servain Mirkovic les noms et la mémoire de tous les acteurs de l'ombre (agitateurs et terroristes, marchands d'armes et trafiquants, commanditaires ou intermédiaires, cerveaux et exécutants, criminels de guerre en fuite...). Mais lui-même a accompli sa part de carnage lorsque la guerre en Croatie et en Bosnie l'a jeté dans le cycle enivrant de la violence. Trajet, réminiscences, aiguillages, aller-retour dans les arcanes de la colère des dieux. Zeus, Athéna aux yeux pers et Arès le furieux guident les souvenirs du passager de la nuit. Le train démarre et, avec lui, commence une immense phrase itérative, circulatoire et archéologique, qui explore l'espace-temps pour exhumer les tesselles de toutes les guerres méditerranéennes. Car peu à peu prend forme une fresque homérique où se mêlent bourreaux et victimes, héros et anonymes, peuples déportés ou génocidés, mercenaires et témoins, peintres et littérateurs, évangélistes et martyrs... Et aussi les Parques de sa vie intérieure : Intissar l'imaginaire, la paisible Marianne, la trop perspicace Stéphanie, la silencieuse Sashka... S'il fallait d'une image représenter la violence de tout un siècle, sans doute faudrait-il choisir un convoi, un transport d'armes, de troupes, d'hommes acheminés vers une œuvre de mort. Cinquante ans après La Modification de Michel Butor, le nouveau roman de Mathias Enard compose un palimpseste ferroviaire en vingt-quatre "chants" conduits d'un seul souffle et magistralement orchestrés, comme une Iliade de notre temps.

08/2008

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Littérature française

Courir sur ton ombre ou Nocturne à Pontaniou

La folie amoureuse dans un espace de réclusion, à travers un roman épistolaire en trois temps. Le 26 septembre 1982, le corps d'Anna Guibert, jeune peintre, est retrouvé sans vie dans sa cellule de la prison de Pontaniou. Sa dernière lettre révèle la folie amoureuse morbide qui la liait à son amant, Antoine, pianiste, avec qui elle entretenait une liaison aussi passionnelle que désespérée, puisqu'Antoine était marié. Condamnée pour le meurtre de sa rivale, Anna laisse une correspondance qui, dix ans plus tard, constituera le fil qui permettra à Agathe, sa fille, de remonter jusqu'à Antoine et d'éclaircir le mystère de ses origines. Inspiré d'un fait divers qui défraya la chronique dans les années 80 (une élève tenta de poignarder son professeur de piano), le roman a pour cadre la prison de Pontaniou. L'ancienne prison du port de Brest était, à la fin du 17e siècle, un asile nommé la Madeleine, qui fut reconverti en maison de correction pour les filles et femmes " de mauvaise vie " - prostituées, jeunes filles égarées, libres-penseuses ou femmes engagées. Les détenues étaient marquées de la fleur de lys au fer rouge sur la place publique avant d'être enfermées et exploitées (pour le tannage des voiles, notamment). Trois siècles plus tard, quand la prison maritime deviendra une maison d'arrêt dans les années 1950, le bâtiment d'origine subira peu d'aménagements dignes de décence. Pontaniou détiendra alors la triste réputation d'être une des prisons les plus dures de France, au point que l'établissement devra fermer ses portes en 1993. Le site continue d'exercer une grande fascination sur les artistes (photographes, peintres, urbex). Appartenant aujourd'hui à la ville de Brest, il fait l'objet d'un appel à projet visant à réhabiliter le lieu (fin mai 2023), sous l'impulsion des enfants des Résistants qui y furent incarcérés et torturés durant la Seconde Guerre mondiale. Allégorie de la liaison tumultueuse et passionnée de George Sand et Frédéric Chopin, le roman fait également de la musique un personnage à part entière, avec le choix de la nocturne, composition intime et expression romantique par excellence.

08/2023

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Littérature française

Les prémices - volet 3- les Exilés de L'Arcange

Série les Exilés de l'Arcange - Dans ce récit parfois cruel, où se mêlent haine, fanatisme, manipulations et vengeance, une saine émotion, parfois même la drôlerie et l'espoir sont toujours palpables. Les exilés... c'est nous, les Montazini L'Arcange c'est notre ferme Et l'histoire c'est moi qui la raconte... enfin presque... La saga des Montazini, l'histoire d'un exil en Sud-ouest : Nous sommes le trois février 1930, cheveux au vent, nous découvrons notre nouveau pays. Maintenant j'en suis certain, papa a fait le bon choix. Je m'imaginais avoir atteint un monde préservé, un monde sécurisé où les jours ne pouvaient que s'écouler heureux. J'avais l'impression qu'ici, les tourments ne pouvaient plus nous atteindre. Je savais que du ciel, maman nous regardait, et je savais qu'elle était heureuse de nous savoir là. L'émotion me submergea, mes yeux s'embuèrent. Je me tournai, espérant que Mariéta ne me surprenne pas. Moins de dix secondes plus tard, je sentis les bras de ma soeur me serrant très fort. En France, l'histoire commence en 1930, pour faire une pause, cinq tomes plus tard en 1947, au lendemain de la guerre. Tout au long de ces presque vingt années, la vie des Montazini n'est jamais simple. Le sort, le mauvais, mais aussi le bon, semble se complaire à jouer avec eux. Malgré ses déboires, la famille tient bon le cap et fait face. La ferme de L'Arcange, dans laquelle elle se retrouvera peu de temps après son arrivée en France, joue un rôle essentiel. Cette maison, au nom mythique, sera l'occasion pour Michel ZORDAN d'ouvrir de multiples parenthèses pour remonter dans un passé souvent tumultueux. Le destin ne peut toutefois pas s'acharner une vie durant. Derrière les gros nuages, le soleil n'attend souvent qu'une occasion pour briller à nouveau. Avec "les Prémices" c'est le troisième volet de la saga des Montazini qui sort en librairie. Nous sommes en 1933... Depuis janvier Adolf Hitler et le parti nazi sont au pouvoir en Allemagne...

05/2011

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Théâtre

Dernières pièces

La vie de William Butler Yeats (né à Sandymount près de Dublin et mort à Roquebrune-Cap-Martin) s'étend de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'issu d'une famille protestante, élevé dans la tradition anglo-irlandaise - représentant une minorité influente parmi la majorité des catholiques - il se sent étranger aux deux communautés : il ne peut partager la foi de l'une ou de l'autre. Les protestants n'ont à ses yeux qu'une chose en tête : réussir dans la vie. Plein d'admiration pour des penseurs politiques du XVIIIe siècle descendant eux aussi de la tradition protestante comme Jonathan Swift ou Edmund Burke, Yeats sent que le renouveau nécessaire vient peut-être du côté du parlé et des mythes celtiques d'Irlande. Et les mythes sont pour lui des métaphores de la vie secrète intérieure. Il est significatif que Yeats s'intéresse plus à la magie qu'à la science. A l'âge de dix-huit ans déjà, il fait partie d'un groupe dévoué aux puissances occultes - la Dublin Hermetic Society. Et quelques années plus tard, de retour à Londres, il devient membre d'une société théosophique dans laquelle il cherche sagesse et fraternité par le moyen du mysticisme. Au vu de sa biographie, on comprend que l'œuvre de Yeats soit à des années-lumière de Brecht. Et en même temps, il est frappant de voir que les deux auteurs si opposés sont finalement à la recherche de la même chose : la compréhension et le changement du monde par la poésie dramatique. Mais le grand mérite de Yeats est d'avoir été à l'origine de l'épanouissement du théâtre irlandais et de l'Abbey Theatre de Dublin. Son approche artistique et dramaturgique rejoint d'abord celle des symbolistes français, comme Villiers de l'Isle-Adam. Plus tard, les influences du Nô japonais se font remarquer. Dans ses dernières pièces que ce volume réunit, le surnaturel continue de le hanter : celui des mythes grecs, de la mort mystérieuse d'Oedipe, du rite orgiastique de Dionysos qui côtoie le Miracle chrétien ou celui des rituels archaïques avec chants et masques.

01/2000

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Histoire de France

La dernière division. Sacrifiée à Soissons pour sauver Paris (27 mai 1918 - 5 juin 1918)

Emergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l'Ailette et s'emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l'été 1914. Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n'attendait sur cette portion du front. La bataille se raidit sur l'aile droite de l'offensive allemande et Soissons devient rapidement une charnière pouvant ouvrir la route vers Paris. Stationnée à Saint-Dié dans les Vosges, la 170e division d'infanterie est en manoeuvre dans la forêt de Compiègne lors de ces événements. La " p'tite dernière " de l'armée française est aussitôt jetée dans la fournaise à Soissons... Avec "La dernière division", l'auteur, s'appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l'issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l'histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n'entrent en lice. Vous découvrirez comment l'un des secteurs les plus emblématiques du Chemin des Dames a si facilement été reconquis, puis vous suivrez la 170e division dans la Cité du vase et sur les rives de l'Aisne, tout en faisant connaissance avec des hommes dont l'histoire avait déjà retenu les noms, comme l'aspirant Louis Jaurès, fils du parlementaire socialiste Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, ou le lieutenant Léon Forzinetti dont le père fut le tout premier défenseur du capitaine Dreyfus. " Sacrifiée ", la 170e division a payé le prix fort avec la perte de plus du tiers de ses effectifs et une ingratitude du commandement qui releva ses chefs parce qu'elle avait été contrainte de reculer sans pour autant concéder la victoire à l'adversaire. Or, cette résistance opposée jour et nuit durant une semaine a sans doute permis au général Foch de s'organiser et de rassembler les forces nécessaires pour lancer une contre-attaque victorieuse, celle qui débouchera sur l'armistice quelques semaines plus tard...

01/2018