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Histoire internationale

Histoire des Togolais, Des origines aux années 1960

Trois expériences coloniales - allemande de 1884 à 1914, anglaise de 1914 à 1920 sur une partie du Togo allemand, puis française de 1914-1920 à 1960 -, un statut international de territoire sous mandat de la SDN (de 1920 à 1945), puis sous tutelle de l'ONU (de 1945 à 1960), la revendication de la création d'un territoire éwé, les formes particulières de la décolonisation (territoire expérimental de la loi-cadre en 1956) et de la lutte pour l'Indépendance (impossibilité de la création d'une section Togo du RDA, envoi de pétitions et de pétitionnaires à l'ONU, envoi de missions de l'ONU dans le Territoire) ont fait du Togo (et du Cameroun) un cas singulier d'administration, mais surtout de décolonisation en Afrique noire française. La colonisation - domination d'un peuple par un autre, au profit d'abord du dominant, même si le dominé en tire des avantages certains - a donc façonné le Togo, avec ses inégalités régionales et ses disparités sociales, pour le meilleur comme pour le pire. Réunis malgré eux dans cet Etat qui est maintenant le leur, les Togolais ont certes quelques tendances à se diviser, plutôt qu'à se traiter vraiment en citoyens d'une même mère-patrie (mais l'Histoire n'est-elle pas riche de récits de frères que leur parenté n'empêche pas de se combattre, et qui, tôt ou tard, se réconcilient ?). Pourtant, quand ils se comparent à leurs voisins africains, tous les Togolais, quels que soient leur origine, leur âge ou leur milieu social, se sentent bien togolais. C'est parce qu'ils ont une identité très forte, qui leur est spécifique, puisque issue d'une histoire singulière : leur héritage à tous, leur raison de se sentir "frères" et concitoyens. l'Etat aujourd'hui togolais s'est ainsi formé au fil des décennies depuis 1884, sur des bases que les auteurs du présent ouvrage ont tenté d'analyser à travers cette étude. Ont-ils réussi ? Le lecteur en jugera. Mais d'ores et déjà, la volonté pédagogique de l'ouvrage ne doit pas être occultée : expliquer aux Togolais ce qui fait d'eux les éléments indissociables d'une même nation en gestation, riche de la diversité de ses peuples, de ses cultures, mais, par la force des choses, obligés de vivre ensemble sur un même territoire, le Togo, "la Terre de nos aïeux", qu'ils sont tous conviés à bâtir. Puisse une meilleure connaissance de leur histoire commune aider les Togolais à mieux se comprendre, à mieux s'accepter, à mieux s'apprécier.

06/2011

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Esthétique

Libre cours. A l'épreuve de l'oisiveté

Par son originalité et la simplicité apparente de son style alerte Marion Milner occupe une place à part dans le panthéon de la pensée psychanalytique. Sa réflexion sur la créativité dans la séance comme à l'extérieur de ce cadre sont une source constante de renouvellement pour la réflexion. Sa perspective s'inscrit dans le sillon tracé par Winnicott : il s'agit pour elle de souligner les mouvements susceptibles de favoriser l'authenticité d'un sujet - en s'affranchissant de la pression que peuvent exercer sur lui ceux qu'il aime ou qu'il redoute. Dans ce livre, la réflexion emprunte le chemin de l'analyse des états d'âme qui accompagnent les variations du quotidien dans les situations les moins bien balisées. C'est ainsi que l'auteur est amenée à poser la question de la vacance : que faire de son temps libre ? Si l'on a des certitudes sur le monde, une telle interrogation disparait. Mais si l'on est moins affirmatif, plus conscient de l'identité des autres que de la sienne propre, le problème devient réel. Le risque de vivre par raccroc, à la remorque de l'autre, de ses désirs et de son bien être, s'accroit. En l'occurrence, malgré leur émancipation, la question reste cruciale pour bien des femmes. Faisant recours à une méthode tient de l'enquête, de la psychanalyse et de l'observation de soi, l'auteur, qui a mené constamment une double activité de peintre et de psychanalyste, s'efforce de recenser et d'analyser les mouvements intimes de la vie quotidienne pour parvenir à cerner ce qui nous rend créatif et peut arracher notre pensée aux ornières du conformisme, de la routine et de la complaisance. Pour y parvenir, Marion Milner part de l'analyse de son journal intime. Elle en reprend les notations cursives pour en souligner certains aspects imprévus et profonds. Au demeurant, lorsque certaines de ses pensées sont consacrées aux jours les plus noirs de la décennie précédant la seconde guerre mondiale, elles offrent une ressaisie remarquable de l'écho intérieur de la montée des fascismes en Europe. Libre cours rappelle alors les plus belles pages du Monde d'hier de Stefan Zweig. A ce titre, comme le souhaite l'auteur, le livre permet "à toute personne ordinaire de prendre conscience de certains des processus à l'oeuvre à l'intérieur d'elle-même". Et de ce qu'il en advient en temps de crise.

07/2023

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Géopolitique

L’Azerbaïdjan et le Caucase-Sud. Carrefour géopolitique du XXIe siècle

En 1858, le célèbre écrivain français Alexandre Dumas est en pleine aventure dans le Caucase. Parmi les grandes villes qui le marqueront, il y a Bakou et ses "feux" . Cette "terre de feu" donnera son nom au futur Azerbaïdjan. Historiquement, le Caucase a subi toutes les plus grandes influences des peuples anciens. Le "grand Caucase" , cette "montagne des peuples" , a été largement ballottée et soumise à l'histoire : Perse, Anatolie, Assyrie, puis plus tard Empire ottoman et Empire russe se sont disputés son contrôle pendant des siècles. Leur indépendance de toutes les grandes puissances d'aujourd'hui s'est surtout effectuée après l'effondrement de l'URSS. Aujourd'hui, coûte que coûte, les pays libres qui en ont émergé se battent pour leur souveraineté, leur développement et leur identité. Parmi les nombreux pays de la région, l'Azerbaïdjan est un creuset d'une diversité de populations, d'ethnies, de religions, de cultures et d'identités, unique dans la région. Il est une plaque tournante de la diversité du monde européen et asiatique. Depuis 1991, Bakou est indépendant et compte bien le rester. Mais pour cela, il a fallu ériger une politique solide et une stratégie viable de développement. Ce long chemin vers la modernité, qui a commencé il y a plus d'un siècle avec la naissance de la première République d'Azerbaïdjan, se poursuit depuis activement. Pour cela, le pays a construit les outils de son autonomie sur tous les plans : politique, économique, géopolitique, militaire et énergétique. Aujourd'hui, ce "Dragon" du Caucase est devenu un pays riche, grâce au gaz de la mer Caspienne, mais pas seulement. A l'instar de certains pays du Golfe, comme le Qatar ou les Emirats arabes Unis, Bakou a fait le choix de la diversification et de l'intégration mondiale. Au-delà de ses relations à composer avec la Russie, la Turquie et l'Iran, les relations de Bakou avec l'Arménie dans le futur sont une opportunité unique de dynamisation régionale. Mais aussi de paix pour tout le Caucase-Sud. Au coeur des nouvelles routes de la Soie, et avec la guerre en Ukraine qui a mis la Russie au ban des nations, et avec un Iran sous le coup de sanctions, l'Azerbaïdjan devient incontournable pour la circulation des biens et des personnes. Les Occidentaux, à commencer par les Européens, en ont bien conscience en ayant de cesse de renforcer leur coopération politique, économique, militaire, énergétique, et digitale, avec Bakou.

09/2023

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Ecrits sur l'art

L'art qui guérit la mémoire

" Je me souviens mieux quand je peins. " Ainsi s'exprime l'artiste Hilgos qui a souhaité se remettre à la peinture à la fin de sa vie, alors qu'elle souffrait de la maladie d'Alzheimer, ce qui lui a permis d'en ralentir les effets, de préserver son identité fragilisée et son élan vital. Son expérience témoigne des vertus thérapeutiques des activités artistiques, des ateliers-mémoire, des visites de musées, qui parviennent à freiner les effets dévastateurs des maladies de la mémoire et favorisent une existence plus heureuse. Ces formidables pouvoirs de l'art sont bénéfiques à tous, que nous soyons ou non artistes, car toute connexion avec la beauté d'une oeuvre développe et enrichit notre mémoire. Dès ses origines, l'art témoigne du désir de se souvenir, en particulier des belles choses, qui sont souvent par essence éphémères. Par leur virtuosité et leur génie, les artistes explorent nos émotions et stimulent notre mémoire. Ils nous aident à mieux comprendre ce qui nous entoure et élargissent notre vision du monde, améliorant ainsi nos facultés de mémorisation. Cet ouvrage se propose d'explorer et d'analyser les pouvoirs de l'art sur notre mémoire : comment nous permet-il d'en prendre soin et de la développer ? comment parvient-il à frapper notre imagination pour imprimer les souvenirs dans notre esprit ? comment nous aide-t-il à mieux apprendre et à penser, à réorganiser notre passé pour prévoir l'avenir ? Ces liens étroits qui unissent art et mémoire sont observés dès l'Egypte antique, mais aussi à Stonehenge ou chez les bâtisseurs de cathédrales ; des liens connus de Dante, de Giotto, de Botticelli, de Michel-Ange, de Shakespeare, mais aussi de Vermeer ou encore de Dalí. Dans toutes les cultures du monde, les artistes témoignent du fait que l'art est indissociable de la mémoire. Magnifiques manuscrits enluminés du Moyen Age, fascinants motifs géométriques de l'art islamique, lignes mystérieuses de Nazca au Pérou, étonnantes peintures rupestres du canyon de Mesa Verde aux Etats-Unis : ces exemples universels attestent l'exceptionnel pouvoir de l'art sur la préservation de la mémoire. Grâce aux développements récents des neurosciences, nous en connaissons aujourd'hui les mécanismes. Nous savons que grâce à l'interaction avec la beauté des oeuvres, grâce aux émotions qu'elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche, il est désormais acquis que l'art soutient et soigne nos mémoires défaillantes. Et n'est-ce pas là l'une des fonctions essentielles de notre cerveau que de se souvenir, de préserver notre mémoire mais aussi celle de l'humanité ?

11/2023

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Science-fiction

Mickey7

Entre Seul sur Mars et Dark Matter, un thriller de science-fiction inventif et trépidant, bientôt adapté au cinéma par Bong Joon-ho (Parasite) ! Mourir n'est pas une partie de plaisir. . . mais c'est une manière de gagner sa vie. Mickey7 est un Consommable  : un employé jetable d'une expédition humaine envoyée sur Niflheim, un monde de glace, pour le coloniser. Dès qu'une mission paraît trop dangereuse - voire suicidaire -, l'équipage se tourne vers lui. À la mort d'une version, un nouveau corps est régénéré, sa mémoire pratiquement intacte. Et après six morts, Mickey7 a bien compris pourquoi son poste restait le seul disponible de l'expédition quand il l'a accepté. . . Et puis, au cours d'une mission de routine, Mickey7 est porté disparu et présumé mort. Le temps qu'il regagne la base de la colonie, étonnamment aidé par une forme de vie locale, il est trop tard  : un nouveau clone, Mickey8, occupe déjà son poste. Et l'idée de Consommables "en double" est une abomination aux yeux de tous. S'ils sont pris, ils finiront probablement tous deux dans le recycleur à protéines. . . Pendant ce temps, les conditions de vie sur Niflheim se compliquent, surtout lorsque cette étrange forme de vie s'intéresse à ses nouveaux voisins. En fin de compte, le sort des deux espèces dépendra peut-être de Mickey7. . . à condition, bien sûr, qu'il ne meure pas pour de bon. "Andy Weir a de la concurrence !"  Stephen Baxter "Ashton ancre son roman dans le réel grâce à un héros qui découvre les merveilles du voyage interstellaire et d'un premier contact avec une forme de vie extraterrestre, tout en ayant littéralement le pire job de l'univers. Le résultat est tour à tour drôle, mystérieux et effrayant, chaque chapitre semblant faire appel à une partie différente de notre cerveau".  Jason Pargin "Une exploration surprenante, puissante de l'identité. C'est pour cela que la science-fiction existe ! Hautement recommandé".  Jonathan Maberry " Un roman de science-fiction intelligent et rythmé, avec des accents de comédie très noire, bourrée de retournements de situation.  » Dexter Palmer "Les lecteurs seront attirés par l'inventivité de l'intrigue et resteront pour le cran du narrateur".  Publishers Weekly "Le roman d'Ashton débute comme une comédie et se poursuit sur un ton bien plus profond. Le héros cloné est capable de s'interroger sur la définition de l'humanité et le droit à détruire un endroit pour l'occuper. Chaudement recommandé à tous les amateurs de SF intéressés par le thème de la colonisation spatiale.  » Library Journal

07/2022

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Revues de droit

Revue française de finances publiques N° 163-2023 : Hommages en l'honneur du Professeur Marie-Christine Esclassan - Finances publiques écologiques

SOMMAIRE - RFFP N° 163 - Septembre 2023 - HOMMAGES EN L'HONNEUR DU PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE ESCLASSAN Articles du Professeur Marie-Christine Esclassan parus dans la Revue française de finances publiques Conseil constitutionnel et Haut Conseil des finances publiques : à la recherche d'une "coopération renforcée" pour le contrôle de la sincérité budgétaire, par François Barque En souvenir de Marie-Christine Esclassan, par Michel Bouvard L'Agora des finances publiques, "Maintenir le cap" , par Henry Michel Crucis Que représentent les recettes fiscales de l'Etat ? , par Etienne Douat Hommage de Céline Husson-Rochcongar Hommage à Marie-Christine Esclassan, par Alain Lambert et Didier Migaud Quelles évolutions de la fiscalité face à l'avènement d'un "capitalisme de plateforme" ? , par Marine Michineau Economie du droit et "justice sans le juge" . Retour sur un séminaire de recherche avec Marie-Christine Esclassan, par Jean-Marie Monnier Le médiateur des ministères économiques et financiers a 20 ans, par Jean-Raphaël Pellas L'identité européenne est-elle soluble dans la fiscalité ? Note sur le "nativisme" dans Capital et idéologie de Thomas Piketty, par Rémi Pellet Hommage de Christophe Pierucci Hommage de Philippe Thiria - Editorial : "En avoir pour mes impôts" : l'appel au citoyen-client, par Michel Bouvier FINANCES PUBLIQUES ET TRANSITION ECOLOGIQUE Faut-il s'inquiéter que "l'Etat ne puisse pas tout" à l'heure du financement de la transition écologique ? , par Fabien Bottini Le rôle de l'investissement public dans la transition écologique, par Régis Lanneau Le "Budget vert" , entre mythe et réalité, par Robin Degron Quel impact de la transition écologique sur le droit fiscal ? , par Bastien Lignereux Transition écologique et justice fiscale, un oxymore durable, par Jean-Raphaël Pellas Les finances européennes et la transition écologique, par Ramu de Bellescize Le financement de la transition écologique au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue L'évaluation socio-économique au service de la transition écologique, par Morgane Chevé La Banque Postale et l'accompagnement des territoires face à la transition écologique, par Caroline de Marqueissac et Luc Alain Vervisch Les règles de l'Organisation mondiale du commerce : un frein au financement de la transition écologique ? A propos de l'Inflation Reduction Act américain et de ses conséquences, par Fabien Bottini - CHRONIQUE D'ECOLOGIE FINANCIERE PUBLIQUE Budgétisation verte ou durable : Quel référentiel budgétaire pour les acteurs publics en transition ? , par Robin Degron et Brice Guilloteau - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La pratique des décrets d'avance depuis l'entrée en vigueur de la LOLF (2006-2022), par Olivier Boyer - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Laurence Vapaille II. - Vient de paraître

09/2023

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Romans policiers

La marque jaune

Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la "Marque Jaune". Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d'Angleterre, vol du Gainsborough de la National Gallery, et même vol de la couronne royale d'Angleterre... Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son audace va jusqu'à prévenir à l'avance la police du lieu de l'accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L'apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par inquiéter les plus hautes instances du pays. Le capitaine Francis Blake est dépêché par le Home Office auprès de Scotland Yard pour élucider l'affaire et découvrir l'identité de l'homme qui se cache derrière la Marque Jaune. Le capitaine s'adjoint tout de suite les services de son vieil ami, le professeur Philip Mortimer, dont les connaissances scientifiques s'avéreront précieuses dans cette affaire extrêmement complexe. Avant d'entamer son découpage, Jacobs rédigeait son scénario sous la forme d'un texte aux allures littéraires... D'emblée, ce texte faisait ressortir la redondance entre les dialogues et la description des actions. A l'arrivée, une bonne partie de ce texte était conservée dans les récitatifs. Peut-être tenait-il à démontrer son habileté littéraire (qui est réelle, même s'il n'innove pas) et avait-il du mal à couper dans son texte. Mais, en plus, comme l'homme est profondément angoissé à l'idée que le lecteur ne passe à côté de l'histoire, il redoublait les informations dans la mise en scène et dans la mise en image. C'est dire le peu de confiance que Jacobs accordait à l'intelligence du jeune lecteur, le peu de confiance qu'il accordait à son propre "medium", à l'efficience de la bande dessinée. A moins qu'il ne s'adressait au non-lecteur de bande dessinée, aux anicorètes, sachant que la lecture d'une bande dessinée est un processus complexe et exige une compétence spécifique. "La Marque Jaune", dans sa version littéraire, ne retenant que les récitatifs et les dialogues, sous-titrée roman, est un livre non lu. Non lu à double titre, parce qu'on ne lira pas ce texte : on préfèrera la bande dessinée et ses images, mais, quand on lira la bande dessinée, on se passera de lire les récitatifs redondants, et parfois même, les dialogues inutilement longs et explicatifs. De sorte qu'au final, la retranscription systématique de ces textes relève d'un geste absurde, en fait une performance poétique.

04/2022

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Thèmes photo

Alltagsfantasie

AlltagsFantasie est une performance illustrée dans laquelle l'artiste utilise le médium photographique. Il s'agit d'une oeuvre impressionnante qui nous invite à reconsidérer nos idées sur l'identité, les rôles de genre et l'autodramatisation. Elle aiguise le regard que nous portons sur nos quêtes d'autonomie individuelle et collective, et ouvre la voie à un examen critique des structures et des normes de pouvoir existantes. Une publication qui devient elle-même une oeuvre d'art : Une ode à l'autonomie sexuelle, une célébration de la sensualité féminine qui entreprend de remettre en question les structures patriarcales. Au cours d'un long processus de création qui a débuté en 2010 et s'est poursuivi jusqu'en 2021, Joanna Szproch a mis en forme bien plus qu'un extrait décisif de sa biographie : elle s'est attachée à condenser les couches temporelles, mettre en scène les croyances et façonner une oeuvre d'art qui transcende les catégories conventionnelles. Le livre qui a émergé de ce processus complexe peut ainsi être considéré comme un autoportrait étendu, aux couches se démultipliant. Il reflète à la fois un moi profond et un moi qui émerge dans le contexte de relations sociales et culturelles. Parmi les différents mediums de l'autoportrait, la photographie occupe une place particulière. Dans notre monde marqué par l'usage intensif des selfies sur les réseaux sociaux, la simultanéité trompeuse des rôles devient aujourd'hui évidente. Il est possible d'être à la fois muse, modèle et créateur. Cependant, il reste impossible de porter un regard objectif sur sa propre personne, tant nous portons nous-mêmes nos masques. C'est précisément dans ces mondes intermédiaires du "regard féminin" et du "regard masculin", ces frontières entre le soi et l'extérieur, que Joanna Szproch explore sa fantaisie quotidienne. Plus qu'une pure et simple évasion : comment un fantasme devient une forme. "Chacun d'entre nous a le droit, la possibilité, de s'inventer dans son quotidien. Si une personne ne s'invente pas, elle sera de toute façon inventée. Il est donc sage d'avoir l'audace de s'inventer soi-même." Maya Angelou Six ans après l'explosion du mouvement #metoo, des militants des droits de l'homme pourtant influents continuent de suggérer que le viol n'est pas un crime contre les femmes elles-mêmes, mais un simple problème de respect de la propriété. Au milieu de l'inhumanité de ces débats, Joanna Szproch combat quotidiennement, par ses fantasmes, un système archaïque et dysfonctionnel. Il s'agit de livrer bataille contre une ignorance particulièrement tenace, et lutter encore et encore pour obtenir les nécessaires changements.

09/2023

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Revues de psychanalyse

La Revue Lacanienne N° 23 : Qu'est-ce que vous croyez !

La croyance n'est pas saisissable comme concept de la psychanalyse, pas plus que ne l'était l'identité, ou les fake news, thèmes de nos dernières livraisons. Le statut de cette notion est des plus complexes. En ce qui concerne Freud, du passage de la théorie du trauma à celle du fantasme, de la pensée magique à la rigueur épistémologique de la construction de la pulsion, le statut de ce qu'il nomme Glauben, le croire, est au coeur de la relation qu'entretient l'humain au monde qui l'entoure, c'est-à-dire du malaise dans la culture. En témoigne le souci permanent de préserver la psychanalyse de toute vision du monde, soit d'un présupposé qui en déborderait le champ ! En ce qui concerne Lacan, la croyance et son vacillement, le doute, ne cessent de mettre au coeur de notre pratique la difficile question du partage du semblant et du vrai : le parlêtre se trouve-t-il condamné à vivre entre un monde borné et l'errance ? La cure est-elle déconstruction de toute croyance ? Comme concession à la question de l'espoir, Lacan donnera dans le texte intitulé Télévision une réponse incertaine : "Croire mais savoir qu'on croit" , ce qui semble dessiner un bord de nos visées, à en entendre le prolongement dans une de ses propositions ultimes : "Le réel est mon symptôme" ! Pas de théorie qui puisse se purifier de toute croyance ! Formulons ici une des hypothèses de ce travail : tout progrès de la cure, comme dans les théories qui balisent nos pratiques, consiste en un déplacement de la question de la croyance. Il n'en demeure pas moins que ce qui nous revient sur nos divans ou du monde qui nous entoure, que ce soit la constitution d'un référent commun qui pourrait alléger le malaise dans la civilisation sans verser dans l'hystérie collective dont le nom actuel ­- déjà aperçu par Freud - serait le populisme, ou le constat de la déconstruction des figures d'autorité qui pouvaient faire semblant de garantie, nous pousse à poser la question d'un malaise dans le croire, tant sur plan subjectif que dans la constitution des foules, et des institutions. L'homme d'aujourd'hui peut-il prétendre, contre l'avertissement de Gustave Flaubert, se penser "homme sans présupposé" ? La science et la démocratie, conditions de possibilité de la psychanalyse, ne se laissent-elles pas altérer par les dérives et l'effervescence libérale contemporaines au point de secréter des croyances nouvelles unifiant dans la solitude. De cette question du croire, et de son vacillement, le champ de la psychanalyse n'est pas exclu.

11/2022

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Littérature française

La cité

"Pour venir à La Cité, c'est simple. Vous prenez, à partir de la place Castellane, " en ville ", le bus numéro 15, ou même 18, et vous descendez sur le boulevard de Saint-Loup. L'arrêt le plus pratique est celui de la place de l'Octroi, proche de l'avenue Florian qu'il vous faudra descendre jusqu'à l'entrée de La Cité qui vous accueillera alors en déroulant sous vos pas l'avenue Centrale qui, si vous la suivez jusqu'au bout, vous mènera tout droit au stade municipal, en passant devant... le majestueux fantôme du passé? ! Le château, témoin d'une autre époque à la fois proche et lointaine, dominait imperturbablement et fièrement les toitures rouges des maisons agglutinées tout autour de lui. Un peu comme le ferait un gardien bienveillant, je l'imaginais secrètement veiller à ce qu'aucun danger ne vînt menacer La Cité. Si besoin était, à coup sûr, il donnerait l'alerte. Il m'arrivait parfois, au détour de quelques courses dont on m'avait confié la tâche, de rester longuement planté devant lui, juste avant d'entrer chez la boulangère, à imaginer mille histoires plus rocambolesques les unes que les autres. Il représentait, pour de vrai, le château de toutes les épopées chevaleresques qui m'envahissaient rien qu'en le regardant. Il n'avait pourtant rien d'un château fort. Tout juste une ancienne grande bâtisse qui aurait revêtu une idée de fausse laideur héritée d'une beauté surannée. Il fallait vraiment l'imaginer " fort ". Cependant, sa fragilité désinvolte qui semblait défier le temps dégageait une impression de robustesse rassurante. Il symbolisait l'identité du lieu, et en était le repère. Pas spécialement le centre géographique, le repère. On reconnaissait le château, avant de connaître La Cité? ! D'où que l'on se trouve, on pouvait en apercevoir la toiture et les cheminées qui ne fumaient plus depuis déjà bien longtemps, rien qu'en se déplaçant d'un côté ou d'un autre d'une maison trop proche, ou d'un orgueilleux platane qui, malgré sa hauteur respectable, n'avait de toute manière aucune intention de cacher quoi que ce soit. Avec " Mémé ", le château était toujours habité. Elle le maintenait en vie en se montrant quotidiennement à la fenêtre de " son " logement du dernier étage, pour défier avec lui les affres du temps. Elle devait sans doute avoir, pour l'hiver, un chauffage électrique ou un radiateur à fuel, puisqu'on ne voyait jamais de fumée ?? "

10/2021

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Musique, danse

Le destin juif et la musique. Trois mille ans d'histoire

En un survol de quelque trois mille ans, ce livre retrace l'histoire des liens qu'a noués la musique avec la religion et la culture juives. Du Jubal de la Genèse, père des instrumentistes, à David, roi et musicien-poète, des cérémonies grandioses et festives du Temple au rigorisme et à l'austérité des synagogues, la musique des temps bibliques n'a laissé d'autre trace que des évocations. Après la destruction du second Temple, c'est la diaspora qui donne à la musique juive ses formes et sa diversité au sein des communautés séfarades et ashkénazes, chaque groupe développant sa culture spécifique, celle du shtetl, du yiddish et de la musique klezmer ici, de la musique judéo-andalouse et des chants séfarades là-bas. Dès sa naissance, le christianisme transfère dans sa liturgie une partie du patrimoine judaïque - textes sacrés, psaumes et lamentations, rires et psalmodies - que les rabbins tenaient à l'écart des séductions de l'image de la musique. En faisant de l'art l'instrument par excellence de la transmission de son message, la religion chrétienne va métamorphoser cet héritage. D'innombrables musiciens de l'âge baroque vont ainsi, à travers cantates et oratorios, puiser leur inspiration dans ce trésor spirituel. Le siècle des Lumières a semblé un moment créer des conditions favorables et une assimilation harmonieuse illustrée de façon exemplaire par la famille Mendelssohn en Allemagne et par les succès en France de Meyerbeer, Halévy et Offenbach. La riposte ne tarda pas, soutenue par un antisémitisme " moderne " paré des prestiges de la pensée (Schopenhauer), de l'art (Wagner) et de la science (Gobineau). Déclaré incapable par nature de création originale, l'artiste juif se vit accusé d'être agent corrupteur des vertus nationales. Humiliations, pogromes, persécutions et émigrations allaient reprendre. Les destins de Mahler, Schoenberg et Weill traduisent bien l'errance d'une identité qui doit chaque fois se refondre pour survivre. Pour beaucoup ces épreuves s'achèveront dans l'horreur de Terezin et d'Auschwitz. Les destins des juifs des trois grandes communautés qui survécurent à la Shoah (Russie, Amérique, Israël) seront bien différents. La première apportera des interprètes incomparables tels Milstein, Horowitz ou Oïstrakh tandis que l'émigration fera naître et grandir sur le sol des pays d'accueil des compositeurs comme Gershwin ou Bernstein et une nouvelle génération de compositeurs israéliens. Ce parcours entre grandeur et tragédie est complété par le récit du destin individuel de 150 compositeurs et musicologues.

10/2001

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Littérature française

Souviens-toi que l'amour n'existe pas

Françoise et Mila sont une seule et même personne qui se dédouble pour mener deux existences cloisonnées et distinctes. Françoise navigue au quotidien entre ses cours de droit à l'université, sa famille recomposée, ses amies et la relation privilégiée qu'elle entretient avec son meilleur ami, Pierre. Fuyant les sentiments suite à une déconvenue amoureuse sévère, elle se prostitue occasionnellement la nuit avec des hommes rencontrés sur Internet, satisfaisant ainsi ses propres fantasmes de désir et de séduction sous le nom de code de Mila. Par jeu et par souci d'anonymat, elle porte au cours de ces sorties un loup noir qui dissimule son visage. Un jour, Mila accepte une soirée avec un homme qui se révèle être Costa, un professeur de son université. Lorsque Costa demande à la revoir, Mila accepte et une liaison complexe, fondée sur un désir de domination réciproque, s'établit entre eux deux. Mila pense maîtriser la situation dans la mesure où elle connaît l'identité réelle de Costa, alors que lui ignore tout de la sienne. Cette illusion de contrôle la conduit à prendre des risques croissants et à accepter successivement tous les fantasmes de Costa, jusqu'à ôter le masque qu'elle porte. Mais Costa ne reconnaît pas ce visage qu'il croise régulièrement sans le voir parmi la foule des élèves qui suivent ses cours. Parallèlement à cette relation sulfureuse et clandestine, Françoise se rapproche de Pierre, l'ami secrètement amoureux d'elle depuis toujours, qui pallie le manque affectif dont elle souffre dans sa propre famille. Pierre et Françoise partagent un point commun essentiel : leurs pères ont quitté le foyer alors qu'ils étaient enfants. Etant le seul informé de la double vie de Françoise, Pierre propose d'assurer sa sécurité lors de ses sorties nocturnes. Leur relation, qui paraissait sans ambiguïté à l'origine, se complique lorsque Pierre noue une liaison durable avec une autre fille qui devient progressivement sa petite amie officielle et dont Françoise se montre excessivement jalouse. Un jeu de séduction subtil se met en place entre Pierre et Françoise. Après les examens de fin de semestre de l'université, une confrontation publique finit par avoir lieu entre Françoise et Costa, ce dernier reconnaissant alors les traits de Mila dans l'étudiante qui fréquentait son cours de droit. Choquée par la réaction glaciale et méprisante de Costa, Françoise prend brutalement conscience de ses véritables sentiments pour Pierre... Pierre et Françoise décident de donner une chance à leur histoire et semblent enfin heureux, mais pas pour longtemps...

01/2015

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Développement personnel

Esprit de famille et liberté de mouvement. L'esprit de famille, le premier des réseaux

Dans la mondialisation, la famille sous toutes ses formes reste le premier réseau de solidarité pour donner un sens à la vie et se créer librement un avenir. Ma chance ? Réseau de famille et réseau de Résistance. Parler de sa famille dans l'histoire, c'est parler à chacun de son histoire pour finalement parler de l'histoire de toutes les familles. On entreprend dès lors un grand voyage dans la longue marche de l'humanité qui révèle la puissance de vie et de développement qu'est la famille jusqu'à ses variantes actuelles. Esprit de famille et liberté de mouvement, j'ai choisi ce thème pour cette harmonie singulière que j'aurai trouvée dans bien des familles entre exigence de conscience et liberté d'engagement personnel. Elles en auront fait la preuve dans les épreuves en première ligne de toute notre histoire. Et avec nos descendants, nous créons aussi l'histoire de la planète. Au fil des temps et dans la diversité des personnalités, les familles construisent ainsi tout un programme de vie mais sans y enfermer quiconque. A chacun de suivre librement sa voie pour développer ses talents et servir les autres. Là où la famille peut parfois meurtrir par ses contraintes, drames et conflits, un travail sur l'histoire montre que nous pouvons toujours y trouver une mobilisation de soi dans l'ouverture à l'autre. Une solidarité de base qui fournit un sens à la vie, un utile réseau et un bon tremplin pour l'avenir. Personne n'a le monopole de la famille et chacun en a sa vision. Mais pour nous guider, j'ai suis parti d'une identité et d'une solidarité d'appartenance sur quatre références. L'histoire des humains, la France, la famille et notre expérience personnelle. Par cette appartenance commune, l'esprit de famille compose une vraie saga en trois dimensions, la démesure de la condition humaine, le roman des vies et notre mission d'être unique. Une saga qui se déroule suivant la règle des trois unités de lieu, de temps et d'action dans la culture d'un idéal de conscience sur cinq points d'appui. Le sens du devoir, le sens du service, le sens du travail, le sens de l'indépendance et finalement le sens de la bonté. Oui, j'ai aussi trouvé dans les familles de tous pays une grande bonté. Au demeurant, la meilleure démonstration de la liberté par le don d'une générosité désintéressée.

07/2012

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Histoire internationale

Iran. Le choc des ambitions

Depuis quatre mille ans, l'histoire de l'Iran est en dents de scie. Des hauts et des bas. L'unique hyperpuissance mondiale au temps des Grands Rois, Cyrus, Darius et leurs descendants, s'est effondrée sous les coups de boutoir d'Alexandre le Grand, puis s'est relevée de manière spectaculaire quelques décennies plus tard et a partagé pendant presque un millénaire la domination d'une grande partie du monde avec Rome. Puis vinrent l'invasion arabe, l'islamisation brutale, " les deux siècles de silence ", une résistance nationale pour préserver l'identité du pays, les hordes mongoles et, enfin, la reconstruction de l'Empire perse au début du XVIe siècle. Ce livre, d'une écriture limpide, basé sur une documentation colossale, commence dans la nuit du 19 au 20 juin 1747 avec l'assassinat de Nader (" le dernier conquérant asiatique ") qui marque la fin des ambitions impériales de l'Iran, et se termine avec la mort du dernier Shah, Mohammad Réza Pahlavi. C'est l'histoire de toutes les tentatives de modernisation de l'Iran, l'explication de sa situation actuelle, les grandes crises que ce pays a connues durant plus, de deux siècles. Un véritable roman de l'Histoire où le moindre détail est fondé sur des documents et témoignages irréfutables, avec une galerie de portraits des plus étonnants. Les derniers chapitres sont consacrés à une analyse détaillée mais claire de la révolution islamique, de l'islamisme radical qui menace le monde, et dénoncent, sans ambages et preuves à l'appui, ceux qui en sont responsables. L'Iran devait payer le prix de ses " ambitions intolérables ". " Mon pays constitue la clef géographique de tout le Moyen-Orient... Si jamais - Dieu nous en préserve - l'Iran devait s'effondrer, tout le Moyen-Orient et le sous-continent indien s'effondreraient en même temps... ", avait prédit le dernier Shah. L'Histoire lui donnera raison, tandis que l'Occident se trouve à présent confronté aux ambitions nucléaires militaires d'un régime islamique totalitaire et rétrograde encouragé, préparé, soutenu et placé par ce même Occident un quart de siècle auparavant ! " Quand on a dompté le conquérant grec, triomphé des armées romaines, assimilé la puissance arabe, survécu au Mongol, contenu l'Empire ottoman, puis les hordes afghanes et indiennes, et, cas presque unique dans les annales contemporaines, desserré l'étreinte de l'Armée rouge sur toute une province pratiquement perdue, que peut-on craindre de l'avenir ? " se demandait le dernier Shah, allié et ami du " monde libre ". " La trahison d'un ami ", eut probablement répondu un sage tel que Confucius...

05/2005

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Sciences politiques

J'aurais voulu être français

Au départ de ce livre, une indignation. Quand, en 2015, les réfugiés du Proche-Orient se sont présentés aux portes de l'Europe, nous avons entendu pour ne pas les accueillir les mêmes arguments que ceux qui furent opposés en son temps au propre père de l'auteur. Guy Sorman se livre ici à un exercice inédit : le tressage serré de l'autobiographie et de l'essai. Fils d'un loueur de chevaux de Varsovie, son père a fui la Pologne en 1916 pour échapper à l'enrôlement dans l'armée russe, puis l'Allemagne en 1933 pour échapper aux hordes nazies, puis Paris en 1940 pour échapper aux Allemands, puis le Lot-et-Garonne en 1942 pour échapper aux gendarmes français : une vie dans le siècle, pourchassé par les séides de Lénine, Hitler et Pétain, à courir plus vite que les idéologies totalitaires. Le fils Guy aussi, à sa manière, rencontre la grande histoire : son cousin Herschel Grunspan (Grynspan) a tué Ernst Von Rath, secrétaire de l'Ambassadeur d'Allemagne à Paris, servant de prétexte au déclenchement le lendemain de la Nuit de Cristal. Il passe son adolescence à Sartrouville où opère le bon docteur Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline ? Le " N " de trop du patronyme Sormann (décret de naturalisation de ses parents en 1947) va-t-il le poursuivre toute son existence, rappelant une Odyssée commencée en 1492, passant par Istanbul, Varsovie, Berlin, Paris, New York ? Ce père voulut être américain mais n'y parvint pas. Le fils, lassé de n'être que français, ou plutôt de découvrir à 46 ans qu'il était demeuré apatride aux yeux de la loi française (pas recensé en 1947, tous ses efforts pour " faire un bon français " : études brillantes, ENA, Légion d'honneur, élu local, épouse et enfants catholiques, cabinet d'Alain Juppé, initiation à la franc-maçonnerie, échoueront devant un fonctionnaire de police de Boulogne-Billancourt au moment de renouveler sa carte d'identité) a opté pour la double nationalité. Il raconte ici avec entrain et cocasserie les épisodes les plus marquants d'une vie à cheval entre deux nations : le plus américain des français et le plus français des américains n'est-il pas le mieux placé pour décrire de l'intérieur ce qui distingue profondément ces deux pays aux prétentions universelles ? Pas seulement la nature de leur vision du capitalisme, mais plus profondément, leurs relations respectives au corps, à l'espace, à la religion, à la charité, à autrui, à la vérité, à la transcendance... Et à l'ego : ses portraits sans concession des grands de ce monde en " pompeux cornichons " réjouiront tous les lecteurs !

10/2016

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Religion

Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. Tome 2, L'Alsace de 1800 à 1962

L'Alsace, où les excès de la Révolution ont contribué à lier personnalité régionale et religion, a connu de 1800 à 1962 de nombreuses figures imprégnées de vie religieuse, Cette vitalité - l'expression "Alsace terre de foi" est demeurée courante - a été encouragée par l'évolution historique propre de la région ; la poussée démographique des campagnes a favorisé les vocations religieuses, la rupture de 1870 a valorisé le rôle des Eglises dans la défense de l'identité régionale, la coexistence des deux communautés, catholique et protestante, a stimulé la conscience confessionnelle (jusqu'en 1958 les élections, cantonales et législatives demeurent en fait dans les campagnes des recensements confessionnels). L'Alsace n'a pas connu la vague anticléricale et le facteur religieux a été associé après 1919 à sa spécificité, au point que le régime concordataire de 1802 y est toujours en vigueur pour les Eglises officielles : Eglise catholique, Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine, Eglise réformée d'Alsace et de Lorraine, système consistorial israélite. Le présent dictionnaire, réalisé par une soixantaine de collaborateurs, a tenté de tenir compte de la proportion numérique des trois confessions de ne pas privilégier de manière excessive les clercs et théologiens face aux laïcs et d'accorder au Haut-Rhin sa juste place. Certains thèmes ont pu être mieux représentés, grâce à des recherches récentes, ainsi sur le catholicisme politique et les missions, Celles-ci tiennent dans le diocèse de Strasbourg une place particulière avec plus de 3000 religieux envoyés dans tous les continents. A l'inverse, d'autres secteurs sont peu représentés, comme les ordres religieux féminins et les diaconesses, faute d'études, Quelques noms n'ont pu être retenus par suite d'un manque d'informations. Il a été tenu compte, outre des Alsaciens en activité dans la province, des Alsaciens qui ont exercé leurs talents outre-Vosges, à l'étranger ou dans les missions, et des immigrés installés dans la province. . Les 493 personnalités retenues se répartissent entre 306 catholiques (dont 249 clercs), 156 protestants (dont 67 pasteurs) et 31 juifs (dont 18 rabbins). Les femmes ne sont malheureusement que très peu représentées (I2 en tout). Chez les clercs, les réguliers sont fortement représentés avec 93 biographies : les congrégations les plus représentées sont les Spiritains (25), les Missions africaines (15), les Rédemptoristes (9), les Missions étrangères (6), les Jésuites (5), les Cisterciens (5), les Oblats (4) et les Capucins (4). La carte des lieux de naissance montre la disproportion entre les deux

01/1985

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Science-fiction

Les chroniques du Girkù Tome 2 : Adam Genisis

Vous vous demandez par quel tortueux chemin un singe est devenu un homme, et où pourrait bien se situer ce fameux ""chaînon manquant"" ? Vous restez perplexe devant les diverses exégèses, officielles ou non, que l´on vous propose concernant l´Ancien Testament ? Alors le 2e volume des ""Chroniques du Gírkù"" vous donnera des réponses bien plus extraordinaires que tout ce que vous avez jamais imaginé ! Anton Parks, est ainsi allé fouiller du côté de Sumer et de l´Egypte voire bien plus loin dans notre passé. Il nous dévoile : o le réel projet des Elohim de la Bible et comment naquirent véritablement, entre autres, l´Homo Sapiens et l´Homo Neanderthalensis , o que l´Eden n´a pas été le paradis qu´on en a fait, notamment pour l´espèce humaine , o la portée exacte de l´Arbre de la Connaissance du jardin des ""dieux"" et de la ""faute"" biblique , o la signification et le rôle de Satan dans la mythologie sumérienne , o le véritable usage de la Grande Pyramide et l´origine du réseau souterrain du plateau de Gizeh , o la signification commune de l´énigmatique Neberu mésopotamien et du Neb-Heru égyptien , o l´explication de biens d´autres mythes, légendes et énigmes que personne, pas même les plus perspicaces, n´avait été en mesure de percer jusqu´à aujourd´hui.C´est avec un plaisir non dissimulé que nous suivons à nouveau notre auteur, qui nous guide d´un pas assuré dans le dédale que l´ignorance a fait de nos origines - avec l´éclatante érudition qui caractérise ceux dont le regard s´est éclairé de l´intérieur. Le travail de réappropriation de notre Histoire qui est accompli ici, émaillé de références qui impressionneront les plus exigeants, est proprement renversant ! ""[...] Il nous est seulement possible d´imaginer comment tout cela s´est passé. C´est pourtant parce que tout cela s´est effectivement produit un jour que nous ne sommes aujourd´hui plus contraints d´affronter notre futur en aveugles, sans même la certitude d´une identité pour assumer notre destin. Nous découvrons ici que notre passé, pour avoir été tragique, n´en est pas moins empreint de noblesse - face aux ennemis les plus impitoyables qui soient, autrefois bien près, et toujours bien près de nos jours, de nous priver de notre héritage comme de notre destinée. Mais rien n´est encore joué.""Extrait de la préface du scientifique Gerry Zeitlin, ""Open SETI Initiative"" www.openseti.org".

05/2020

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Critique littéraire

Introduction à la lecture des Langues Anciennes africaines à partir d'une langue africaine actuelle

Le fils de Douaouf, le grand scribe du début de la XIIe dynastie Xty "Khety" disait ceci : "L'homme continue à subsister après avoir atteint le havre de la mort et ses actions sont à côté de lui en un tas". Si la régression est la cause principale de la situation alarmante de l'Afrique et ses oripeaux les conséquences perceptibles à tous les niveaux, la solution à ce problème est éminemment d'ordre politique. Elle passe inévitablement par la constitution d'un Etat panafricain. Pour les Hommes, il n'y a pas d'unité sans mémoire du passé. De fait, la construction d'un Etat fédéral passe inévitablement par la restauration de la conscience historique africaine. Il n'y a pas d'identité nationale et fédérale sans une LANGUE COMMUNE. L'unification de l'Afrique ne sera donc possible que si elle prend la mesure de son unification linguistique. Dans une moindre mesure mais à l'instar de Cheikh Anta DIOP dans l'Unité culturelle, j'ai été animé tout au long de cette heuristique par l'idée que seule la connaissance véritable du passé peut entretenir la conscience et le sentiment d'une continuité historique indispensable à la consolidation d'une nation pour un objectif de construction d'un Etat multinational conforme à son passé. Tout comme Cheikh Anta Diop, je bâtis ma certitude sur l'idée légitime qu'un peuple qui a perdu une part importante de sa mémoire historique doit se livrer à l'investigation sur son passé par tous les moyens possibles. Cette investigation peut prendre les contours d'une reconnexion avec son passé à travers des langues dites anciennes. Mais un peuple ne peut pas vivre en se contentant de répéter ce que les autres lui intiment de dire de lui-même. L'investigation à travers son passé linguistique permet surtout une connaissance directe de soi. Outre le fait que cette connaissance mette simplement en évidence ses faiblesses, elle permet de prendre conscience par une démarche introspective et donc réflexive de ses réelles capacités et de ses forces. Elle structure l'Etre et la conscience de l'Etre pour résister à toute forme d'idéologie servile et avilissante. Cette quête du passé, non fondée sur la passion aveugle mais l'objectivité, nourrit une saine ambition pour un réel universalisme. Connaître son passé, c'est déjà se projeter vers son avenir. Connaître son passé, c'est se donner la capacité de pouvoir apporter aux autres dans une

04/2018

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Musique, danse

Le colporteur ou L’Enfant du bûcheron. Conducteur A3 Orchestre

Deuxième des trois ouvrages lyriques que produisit Onslow, Le Colporteur ou L'Enfant du bûcheron, composé en 1826, fut représenté pour la première fois au ­théâtre de l'Opéra-Comique le 22 novembre 1827. Le livret d'Eugène de Planard (1783-1853), librettiste célèbre qui collabora avec des compositeurs tels que Boieldieu, Auber ou Halévy, narre l'aventure, au sein d'une Russie imaginaire, d'un jeune prince héritier du tsar nommé Alexis. Ayant échappé au massacre de la famille royale par un brigand qui convoite le trône, il est confié à un bûcheron sans que son identité ne lui soit révélée. Quelques années passent durant lesquelles il est recherché par un sbire de l'usurpateur déguisé en colporteur, qui sera in fine lui-même poignardé. Alexis parvient ainsi à renverser le traître et à recouvrer son statut royal ; il monte sur le trône et épouse une batelière dont il était épris depuis longtemps. La critique du Colporteur se montra divisée : une partie loua la transparence de l'orchestre, tandis que l'autre le trouvait trop lourd. Certains firent l'éloge de la sophistication du langage d'Onslow que d'autres jugeaient manquer de simplicité. Le livret, rocambo­lesque, fut apparenté au genre du mélodrame. La réaction du public fut quant à elle plus unanime : "Les connaisseurs étaient enchantés ; les simples amateurs avouaient tout haut leur plaisir ; le succès est d'autant moins équivoque qu'il est allé toujours croissant. A la troisième représentation, il n'y avait pas dans la salle une seule place vacante" , rapporte le Journal des débats. L'opéra fut représenté 34 fois entre 1827 et 1830 à Paris, nombre laissant transparaître un réel engouement. Il rayonna également largement au-delà de la capitale et fut donné dans diverses autres villes de France ainsi qu'à Londres, Bruxelles, Prague ou Copenhague. Il connut notamment un remarquable succès en Allemagne. Le livret fut traduit en anglais, en allemand et en danois. Cette vogue resta néanmoins éphémère - comme ce fut le cas pour une majeure partie du répertoire ­lyrique de l'époque - et l'oeuvre cessa d'être donnée quelques années plus tard ; son ouverture resta en revanche programmée longtemps et fréquemment. Notons que certains airs extraits de l'opéra firent l'objet de transcriptions pour divers effectifs qui sont aujourd'hui encore jouées et enregistrées (Entr'acte et Marche pour piano solo de Friedrich Kalkbrenner, Introduction et Rondo pour piano et flûte de Friedrich Kuhlau, etc.).

10/2018

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Histoire de France

13-15 rue de Lorraine 75019 Paris. Récits de deux survivants de la Shoah

Depuis sa fondation par Stéphane Hessel en 1962, l'association Coallia s'attache à remplir ses missions dans un souci d'amélioration constante et d'adaptation aux besoins de la société. Les établissements et services développés sont élaborés en partenariat avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales, toujours dans le respect des valeurs fondatrices de l'association : humanisme, solidarité, ouverture. Etre au service des autres, de tous les autres, accueillir et accompagner les plus démunis, telle est notre ADN : le métier est exigeant, le public instable et souvent fragile, les financements, fréquemment précaires, sont en cours de raréfaction alors que la demande va croissant. Mais notre société ne saurait être uniquement l'addition de parcours individuels : c'est aussi l'exigence de solidarité et de fraternité qui construit la vie en République. Opérateur majeur de projets sociaux, les 3500 salariés de Coallia tiennent en cela le cap dans 12 régions et 36 départements. Coallia dispose également d'une filiale dédiée à la maîtrise d'ouvrage, Coallia Habitat, lui permettant ainsi de rénover ou bâtir des établissements, gérés comme "Lorraine". L'opération de démolition-reconstruction "Lorraine" est remarquable à plus d'un titre. L'ancien foyer en fin de vie a laissé place à de beaux logements autonomes où chacun peut enfin vivre sa vie comme il l'entend, à son rythme et selon ses envies. C'est une fierté pour Coallia de proposer aujourd'hui une majorité de résidences sociales sur ce modèle. C'est aussi un lieu de rencontre par ses espaces communs et son restaurant ouvert à tous, équipement rare dans les résidences sociales. C'est enfin un nouvel élément marquant du tissu urbain, par sa qualité architecturale et son esthétique. Le revêtement en terre cuite émaillée, créé spécialement pour l'opération, offre un bâtiment "aux couleurs du ciel". De fait, la résidence sociale "Lorraine" n'a pas seulement été pensée pour ses résidents mais aussi pour ses riverains. Elle modèle désormais l'identité du quartier, agissant comme moteur d'intégration et d'échanges. Pour Coallia, l'un des principaux opérateurs nationaux du logement accompagné, cette opération emblématique de l'efficacité du partenariat avec la Ville de Paris, illustre une volonté forte d'agir globalement. Son rôle au niveau national s'étend bien au-delà du logement très social, à travers l'accueil et l'hébergement des publics fragilisés dont les demandeurs d'asile, l'accueil et l'accompagnement du handicap et du grand âge et l'accompagnement social de nombreux publics qui le nécessitent. Acteur majeur de l'action sociale en France, Coallia contribue à équilibrer la matière toujours mouvante qu'est la société...

01/2019

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Littérature française

Les Républicains

Novembre 2016 : trente ans après s'être connus à Sciences Po où ils ont préparé l'ENA, deux anciens camarades se retrouvent à l'occasion d'une émission de Thierry Ardisson consacrée à la promo 1986 de l'école de la rue Saint-Guillaume. La fille en noir est une essayiste qui s'est vite affranchie de la « négritude » au service des puissants pour consacrer sa plume à Retz et à Swift. Guillaume Fronsac est énarque, banquier d'affaires et auteur d'un livre sur Machiavel qui, pense-t-il, fait de lui un écrivain. Unité de temps : ces deux là ne se quitteront plus, de 17h00 à Minuit. Unité de lieu : du 93 faubourg Saint-Honoré à leurs appartements respectifs en passant par les décors luxueux du Régina, de l'hôtel Meurice et celui de Talleyrand, ils vont déambuler dans le coeur du Paris historique du pouvoir régalien et de la Révolution française. Unité d'action : une joute intellectuelle et un suspense amoureux où se joue, à travers le bilan de leurs vies, celui d'une génération qui aura vu les politiques abandonner la mémoire culturelle et historique de leur pays. Que le spectacle commence ! Nous sommes successivement dans sa tête à elle, dans sa tête à lui et dans celle d'un narrateur omniscient. Anatomie cruelle de la chute de la maison France, advenue en trente ans avec les premières cohabitations, la collusion progressive du public et du privé et la décomposition du politique réduit à cet éternel bal des prétendants dont les fantômes jamais rassasiés de pouvoir ne cessent de nous hanter. Nostalgie sur son identité aussi, fracassée depuis le divorce de la République des lettres et de la République tout court, dans un pays où la littérature avait jusqu'alors toujours été politique et la politique littéraire. Jeu entre ces deux personnages qui s'étaient jadis embrassés le temps d'une fête, qui se cherchent et se défient, et pour lesquels, jeux de pouvoir et de séduction se confondent. En sept puissants chapitres qui scandent les heures et les lieux traversés, Cécile Guilbert mêle la grande histoire à la petite pour dresser un portrait peu flatteur d'un pays dont les élites sont à la dérive. Et elle n'épargne personne : pas plus les importants du jour croqués dans des portraits assassins que ses propres personnages, dont elle se joue avec une ironie grinçante. D'une plume allègre, cruelle et brillante, elle nous emporte dans son roman comme dans une pièce de théâtre dont on ressort séché. Autant qu'impressionné.

02/2017

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Thèmes photo

Cosmic Communist Constructions Photographed. 40th edition

Élu livre d'architecture de l'année au Festival international du livre et du film d'art de Perpignan, Cosmic Communist Constructions Photographed de Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans 14 anciennes républiques soviétiques. Chacun de ces immeubles exprime ce que Chaubin considère comme le quatrième âge de l'architecture soviétique, fruits d'un bourgeonnement méconnu qui s'épanouit de 1970 à 1990. Contrairement aux constructions des années 1920 ou 1950, aucune "école" ou tendance n'émerge ici. Ces bâtiments incarnent un élan chaotique, spasme architectural d'un système déliquescent. S'insinuant dans les failles de cette structure monolithique au bord de la ruine, les architectes dépassent largement les codes du modernisme pour revenir à leurs racines ou se lancer dans des innovations libres. Les plus audacieux ont bâti des immeubles dont les constructivistes auraient rêvé (le sanatorium Druzhba de Yalta), d'autres ont exprimé leur imagination dans un style expressionniste (le palais des Mariages de Tbilissi), tandis qu'un camp de vacances estival inspiré des croquis réalisés pour un prototype de base lunaire assume une forte influence suprématiste (camp pour la jeunesse Prometheus à Bogatyr). Vient ensuite l' "architecture parlante" , largement répandue dans les dernières années du règne soviétique : un crématorium orné de flammes en béton à Kiev, un institut technologique avec une soucoupe volante plantée dans le toit (Institut de recherche scientifique à Kiev), un centre de commande politique qui vous observe comme Big Brother (Maison des Soviets, Kaliningrad). Par leur mosaïque déroutante de styles et les stratégies excentriques qu'ils déploient, ces bâtiments sont les vestiges extraordinaires d'un système en décrépitude. Par leur diversité et leur exotisme à rebours, ils témoignent à la fois de l'immensité géographique de l'URSS et des dernières années d'emprise de l'Union soviétique, comme des trous qui s'agrandissent dans un filet. Ils immortalisent aussi la plupart des rêves idéologiques que nourrit le pays à l'époque, de son obsession pour le cosmos à la renaissance de son identité. À propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans?! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

09/2022

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Actualité politique France

La nuit tombe deux fois

Tous les soirs, Emmanuel Macron reçoit une longue note confidentielle. Elle dit les horreurs de la société française, ses drames et ses dérives. La nuit tombe sur le bureau du président. La nuit remonte de ces feuilles de papier, miroir sans tain de la noirceur et de la souffrance humaines. Dès son arrivée à l'Elysée, Emmanuel Macron affronte les attentats, les violences, l'islamisme. Ces questions au coeur du pouvoir, il ne les ignore pas, il ne les minimise pas, il ne les lâche pas. Il cherche son chemin, il ne le trouve pas. Ce n'est pas tant une question de résultats - les chiffres, ça va, ça vient - que de crédibilité, de gueule de l'emploi. Il vient d'un monde où l'identité est heureuse, l'avenir plein de promesses pour peu qu'on se donne la peine de le nourrir. Ses adversaires de droite l'accusent de naïveté, ceux de gauche de dureté. Incarnerait-il un juste milieu ? Le commandement n'est pas une affaire de curseur. En matière de sécurité, on est cow-boy ou Indien, on ne peut pas porter un chapeau à larges bords et une couronne de plumes... en même temps. Le président est victime de son expression fétiche, dans un domaine où le pouvoir ne se découpe pas en morceaux, et de lui-même, qui réfléchit tant avant de passer à l'action. Ce livre raconte Emmanuel Macron confronté au défi de l'autorité. Il essuie les tempêtes ou s'y prépare, avec un plan secret pour faire face à l'arrivée massive de migrants algériens, avec la peur de la fraternisation entre les policiers et les Gilets jaunes. Il lui arrive d'être " sur le cul " quand il apprend que des gamines se rendent à l'école à pied, leurs frères se la coulant douce en voiture. Il lui arrive d'être heureux qu'un jeune réfugié afghan se destine à la diplomatie. Il lui arrive de jouer en préparant soigneusement sa poignée de main à Donald Trump. Il lui arrive de s'alarmer. Il sait ces sujets sensibles, en particulier auprès des classes populaires. Lors d'un dîner de l'été 2019, il laisse percer ses craintes : " On est en train de perdre les prolos. " Corinne Lhaïk est journaliste politique à l'Opinion et l'auteure de la biographie à succès d'Emmanuel Macron, Président cambrioleur (Fayard, 2020). Eric Mandonnet est rédacteur en chef du service politique de L'Express et l'auteur, avec Ludovic Vigogne, de Ca, m'emmerde ce truc (Grasset, 2012), récit de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

02/2022

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Contes et nouvelles

Contes populaires de Basse-Bretagne

Edition intégrale des trois volumes "Contes populaires de Basse-Bretagne" de François-Marie Luzel, Folkloriste breton, et poète en langue bretonne (1821-1895). Avec les trois volumes de ces contes, nous tenons en main l'oeuvre majeure de Luzel dans le domaine du conte, et certainement le chef-d'oeuvre du conte en Bretagne. Luzel y livre la somme de vingt ans de recherches. Extrait : Tous mes contes ont d'abord été recueillis dans la langue où ils m'ont été contés, c'est-à-dire en breton. Je les reproduisais, sous la dictée des conteurs, puis je les repassais plus tard à l'encre, sur la mine de plomb du crayon, enfin, je les mettais au net et les traduisais en Français, en comblant les petites lacunes de forme et les abréviations inévitables, quand on écrit un récit ou un discours parlé. J'ai conservé tous mes cahiers, qui font foi de la fidélité que je me suis efforcé d'apporter dans la reproduction de ce que j'entendais, sans rien retrancher, et surtout rien ajouter aux versions de mes conteurs. J'ai donné plusieurs versions du même type ou cycle, -- et j'aurais pu en donner davantage, -- parce que, malgré le fonds commun de la fable, les épisodes et les ressorts merveilleux sont si variés, que chaque version constitue, en quelque sorte, un conte diffèrent. Une des choses qui m'ont le plus frappé, dans nos contes bretons, c'est leur caractère foncièrement mythologique et leur ressemblance, soit pour la donnée générale, soit pour certains détails, reproduits avec une identité parfaite, avec les traditions analogues d'autres nations, fort éloignées de la Bretagne, mais principalement avec les contes Slaves publiés par M. Alexandre Chodzko, dans son recueil intitulé : Contes des pâtres et des paysans Slaves. Il n'est presque pas un conte de ce livre, pas un épisode ou un ressort merveilleux ou autre, que je n'aie rencontré, dans les récits de nos chaumières bretonnes. [... ] J'ai été le premier à donner des versions exactes et parfaitement authentiques de nos contes populaires bas-bretons ; j'ai beaucoup cherché et beaucoup trouvé ; mais, il restera encore, après moi, bien des découvertes intéressantes à faire sur le sujet, et je ne puis qu'engager et encourager les jeunes folkloristes bretons à en tenter l'épreuve, en les assurant que leur peine ne sera pas perdue. C'est ce que j'ai essayé de faire pour la Basse-Bretagne.

04/2022

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Football

Le jeu à la nantaise - Livre

Les secrets du jeu à la nantaise révélés par les quatre entraîneurs qui ont bâti les succès du FC Nantes. Le Football Club de Nantes est un cas à part dans le football français. Au-delà de son palmarès qui affiche 8 titres de champion et 3 Coupes de France, il faut retenir sa constance au plus haut niveau... mais surtout cette culture qui concilie le beau jeu à l'efficacité. En proposant un jeu atypique, ce club a fait rêver plusieurs générations de passionnés. Sa philosophie privilégiant l'intelligence collective a toujours été en marge avec la pensée dominante de l'époque : que ce soit l'ère du catenaccio ou, plus tard, celle de la puissance athlétique. Pendant 4 décennies, ce jeu a inspiré de nombreux clubs de la planète Football au coeur desquels se trouve notamment le FC Barcelone. Une filiation évidente tant le Barça a profondément modifié sa vision du football suite à quelques séjours d'observation dans la capitale ligérienne. Le " Jeu à la Nantaise " incarne aussi une philosophie du football en décalage avec les conceptions prônées par les instances fédérales et la presse spécialisée. Un modèle à part qui sort des sentiers battus. Le " Jeu à la Nantaise " est une pratique qui à l'origine puise ses fondements dans les 3 principes immuables édictés par José Arribas : Technique, Vitesse et Intelligence. Toutefois, la manière de jouer au football n'est que la phase apparente d'une culture managériale qui prend appui sur l'identité du club et ses valeurs, une vision spécifique du collectif et des relations humaines, une conception de l'éducation et de la formation. C'est une matrice qui se réinvente en permanence pour produire de l'intelligence collective. Les promoteurs et garants du " Jeu à la Nantaise " sont les 4 entraineurs qui ont marqué l'histoire du FC Nantes : José Arribas, Jean Vincent, Jean Claude Suaudeau et Raynald Denoueix. Ce livre a pour but de décrire leurs parcours personnels, leurs conceptions du métier d'entraîneur et leurs méthodes de travail. Avec des personnalités différentes, ils ont chacun contribué, avec talent, à donner à ce jeu un éclat particulier. Entre eux, le jeu constitue un continuum et leurs histoires personnelles s'imbriquent étroitement. Une aventure humaine qui constitue en soi une sorte de " quête du graal " permanente visant à adapter le jeu aux talents des joueurs et aux mutations d'un football professionnel devenu sans cesse plus exigeant. Aucun autre club que le FC Nantes n'a généré autant, chez ses joueurs, l'envie de devenir coach ou éducateur.

10/2022

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Contes et nouvelles

Contes populaires de Basse-Bretagne

Edition intégrale des trois volumes "Contes populaires de Basse-Bretagne" de François-Marie Luzel, Folkloriste breton, et poète en langue bretonne (1821-1895). Avec les trois volumes de ces contes, nous tenons en main l'oeuvre majeure de Luzel dans le domaine du conte, et certainement le chef-d'oeuvre du conte en Bretagne. Luzel y livre la somme de vingt ans de recherches. Extrait : Tous mes contes ont d'abord été recueillis dans la langue où ils m'ont été contés, c'est-à-dire en breton. Je les reproduisais, sous la dictée des conteurs, puis je les repassais plus tard à l'encre, sur la mine de plomb du crayon, enfin, je les mettais au net et les traduisais en Français, en comblant les petites lacunes de forme et les abréviations inévitables, quand on écrit un récit ou un discours parlé. J'ai conservé tous mes cahiers, qui font foi de la fidélité que je me suis efforcé d'apporter dans la reproduction de ce que j'entendais, sans rien retrancher, et surtout rien ajouter aux versions de mes conteurs. J'ai donné plusieurs versions du même type ou cycle, -- et j'aurais pu en donner davantage, -- parce que, malgré le fonds commun de la fable, les épisodes et les ressorts merveilleux sont si variés, que chaque version constitue, en quelque sorte, un conte diffèrent. Une des choses qui m'ont le plus frappé, dans nos contes bretons, c'est leur caractère foncièrement mythologique et leur ressemblance, soit pour la donnée générale, soit pour certains détails, reproduits avec une identité parfaite, avec les traditions analogues d'autres nations, fort éloignées de la Bretagne, mais principalement avec les contes Slaves publiés par M. Alexandre Chodzko, dans son recueil intitulé : Contes des pâtres et des paysans Slaves. Il n'est presque pas un conte de ce livre, pas un épisode ou un ressort merveilleux ou autre, que je n'aie rencontré, dans les récits de nos chaumières bretonnes. [... ] J'ai été le premier à donner des versions exactes et parfaitement authentiques de nos contes populaires bas-bretons ; j'ai beaucoup cherché et beaucoup trouvé ; mais, il restera encore, après moi, bien des découvertes intéressantes à faire sur le sujet, et je ne puis qu'engager et encourager les jeunes folkloristes bretons à en tenter l'épreuve, en les assurant que leur peine ne sera pas perdue. C'est ce que j'ai essayé de faire pour la Basse-Bretagne.

10/2022

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Essais

Photos trouvées

"La petite photographie en noir et blanc et aux bords dentelés montre un jeune garçon dans une rue presque déserte. Au loin, on distingue à peine deux personnes assises devant le perron d'une maison. L'enfant a une main posée sur le guidon d'une trottinette en bois. Une des bretelles de sa salopette est tombée de son épaule. Il porte une chemise blanche dont les manches sont retroussées jusqu'au-dessus des coudes. Il semble intrigué par quelque chose qu'il observe hors champ. Est-ce un insecte, une fourmilière, un chat ? Je ne sais pas. Je ne m'en rappelle pas. Ce petit garçon, c'est moi. A l'encre bleue, tout en bas de l'image, quelqu'un, sans doute mon père, a écrit "Goulette mai 56". En voyant l'état délabré de la rue, je me demande comment une trottinette pouvait y rouler. La Goulette est une petite ville située à une dizaine de kilomètres de Tunis. Ma mère me racontait que c'est là-bas que nous passions nos vacances. Il paraît que les familles y faisaient en été un véritable exode, chargeant voitures et camions de presque toute leur maison pour meubler leurs locations de vacances. En 1956, j'avais quatre ans. Je reviens à cette photographie que j'ai toujours gardée avec moi depuis que l'ai redécouverte. Savais-je qu'un mois plus tard je serai dans un avion qui m'emmènerait à Marseille et qu'après cette étape ma famille s'installerait pour toujours à Paris ? Avais-je entendu mes parents en parler ? " [...] M.S. C'est une photo de mon enfance retrouvée par hasard qui a été le point de départ de ce projet Photos trouvées. Sans doute parce qu'en tant que plasticien je me suis tout particulièrement intéressé à la notion d'identité, les photos d'anonymes m'ont toujours fasciné. Certaines photos de famille ou de groupe semblent appartenir à un souvenir collectif. D'autres éveillent notre imaginaire car ne sachant rien des personnages posant sur ces images anciennes cela ouvre un champ d'interprétation qui s'étend à l'infini. Qui étaient-ils ? Que fut leur destin ? C'est justement parce qu'il est impossible de le savoir que je me suis amusé à donner vie, à inventer une histoire à ces inconnus. C'était comme offrir un dernier tour de piste à ces anonymes avant qu'ils ne retombent dans l'oubli.

09/2022

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Philosophie

La précarité comme être sans. Sens anthropologique et phénoménologie clinique de la situation précaire

Avec quoi se fait une vie d'homme et comment se défait-elle ? Tels de nouveaux Cavaliers de l'Apocalypse surgis du fond des âges pour assaillir notre hypermodernité performante, la précarité, le chômage, l'exclusion, l'exil envahissent notre société, notre quotidien, nos rues. De plus en plus d'hommes sont désignés par ce qui leur manque, les sans abri, sans travail, sans droit, sans papier, sans terre, etc., et assignés à une identité réduite à la perte, à la privation, au dénuement, au rien. Le lien social qui fonde, maintient et garantit notre humanité, perd pour eux sa naturalité première pour devenir précaire, c'est-à-dire objet de prière, incertain, révocable et révoqué. A notre commune vulnérabilité ontologique à laquelle le social ne répond plus s'ajoute pour eux la précarité économique socialement construite, qui produit la perte d'autonomie, une pathologie de la confiance en l'Autre, la désubjectivation du syndrome d'auto-exclusion qui confine à la disparition de soi et finalement la mutilation de leur humanité. Le précaire, le chômeur, le SDF, l'exilé devient les invisibles sociaux, les surnuméraires, hommes des marges, hors jeux, sans voix et sans parole dans le concert démocratique, contingents, inutiles, illégitimes, sans prise sur leur vie, privés d'avenir, d'intimité, d'histoire, de quotidien. Réduits à seule la nécessité, sans pouvoir déployer leur existence ni réaliser une oeuvre, ils survivent - mais ne devrait-on pas dire sousvivent ? - à la violence sans nom de la guerre économique dans les interstices de la société, déchus devenus déchets, jusqu'à perdre parfois leur nom, leur verticalité anthropologique et leur ultime dignité. Les psychologues, psychiatres, psychanalystes et philosophes ici rassemblés interrogent la souffrance existentielle spécifique du précaire, véritable visage social de la folie qui s'échoue en souffrance dépassée - comme on dit un coma dépassé - qui parfois ne peut plus se penser ni se dire. Son sens anthropologique se précise comme l'altération du vivre ensemble fondateur, la destruction de la communauté et le déchirement de l'entremêlement ontologique du sujet et du monde social. Chacun d'eux témoigne à sa façon de rencontres qui les ont transformés parce qu'ils se sont ouverts un temps à l'ultime dénuement de ces êtres sans, au coeur de la commune précarité des hommes, sans y sombrer pourtant. Ils peuvent alors attester de situations qu'on ne peut plus se contenter de contempler depuis sa tour d'ivoire scientifique car il en va précisément de notre humanité à tous.

02/2018

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Ouvrages généraux

Trieste. Mon jardin mitteleuropéen

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04/2024

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Lettres classiques

La Vérité sur la Question Métisse au Nord-Ouest

"La Vérité sur la Question Métisse au Nord-Ouest" est un ouvrage écrit par Alphonse Ouimet, avocat et ancien Président Général de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Dans ce livre, Ouimet examine en profondeur les enjeux entourant la question métisse dans la région du Nord-Ouest du Canada. Ouimet explore les événements historiques, les relations interculturelles et les luttes politiques qui ont caractérisé la présence métisse dans cette région. Il analyse les revendications territoriales, les traités de terre, ainsi que les tensions et les conflits entre les Métis, les Premières Nations et le gouvernement canadien. Cet ouvrage est aujourd'hui salué pour sa recherche approfondie et sa présentation équilibrée des différentes perspectives en jeu. Alphonse Ouimet cherche à éclairer ses lecteurs sur les complexités de la question métisse et à promouvoir une compréhension plus nuancée de son importance historique et contemporaine dans le Nord-Ouest canadien. Le livre "La Vérité sur la question métisse au Nord-Ouest" aborde plusieurs thèmes centrés autour des événements de 1885, qui ont marqué l'histoire des Métis au Canada, notamment leur résistance ou rébellion dans le Nord-Ouest. Ces thèmes incluent : - La résistance des Métis : Le livre détaille la résistance des Métis face à l'expansion et aux politiques du gouvernement canadien dans le Nord-Ouest, mettant en lumière leur lutte pour la reconnaissance de leurs droits et de leur terre. - La biographie de Gabriel Dumont : Une partie significative de l'ouvrage est consacrée à la biographie de Gabriel Dumont, un leader métis qui a joué un rôle crucial dans la résistance de 1885. Sa vie et son rôle dans les événements sont explorés pour donner un aperçu personnel et humain de la lutte métisse. - Les événements de 1885 : Le livre fournit un récit détaillé des événements de 1885, offrant une perspective historique sur la confrontation entre les Métis et le gouvernement canadien. Cette partie vise à éclairer les causes, le déroulement et les conséquences de la rébellion. - La question métisse au Nord-Ouest : Au coeur de l'ouvrage se trouve l'analyse de la situation des Métis dans le Nord-Ouest canadien, y compris les défis auxquels ils ont été confrontés en termes de reconnaissance de leurs droits, de leur culture et de leur identité au sein du Canada. Ces thèmes sont traités à travers une combinaison de récit historique et de biographie, offrant ainsi une perspective à la fois globale et personnelle sur la question métisse au Nord-Ouest, en se concentrant sur les événements de 1885 et leur impact sur la communauté métisse.

04/2024