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Littérature française

Guerre

Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l'oeuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et oeuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'"abattoir international en folie". On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. A l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, "toujours saoul d'oubli", prend des "petites mélodies en route qu'on lui demandait pas". Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l'oeuvre de Céline.

10/2023

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Thèmes photo

Au travail !

Cet ouvrage s'inscrit dans la collection Les carnets, une collection - mise au point avec Bernard Plossu - qui se propose de revisiter les archives d'un photographe ou d'un collectionneur et d'en extraire des séries thématiques (des faits, des objets, des situations, des évocations...). Au travail ! dévoile une sélection de photographies de l'impressionnante collection privée de Véronique Marit. Composée d'images glanées et chinées, cette collection est dédiée aux photographies trouvées (albums de famille, photographies anonymes, photos d'amateurs...) prises entre la fin du XIXe siècle et les années 1960. Un texte de Philippe Marczewski introduit cette série d'images. "Les photographies rassemblées par Véronique Marit témoignent d'une époque où travailler était au centre de tout. Le travail tenait lieu d'organisation sociale, de lieu où se faisait la communauté, où se créaient des liens d'autant plus importants que le labeur occupait la majeure partie de la vie des femmes et des hommes [... ]. Les communautés nées du travail étaient aussi le lieu de l'entraide et de la solidarité, le lieu de luttes communes pour acquérir des droits. Le lieu de fêtes, de cafés, de maisons du peuple, d'amicales sportives. Le monde du travail était plein d'une vie dépassant le travail. [... ] Ces photographies témoignent de l'épopée d'un corps social, et dans leur majorité, d'une classe sociale, dure à la peine, jamais gagnante de la lutte. C'est une épopée de chaque jour, pleine de noblesse. Pleine de moments joyeux et de camaraderie, sans doute, mais dont il ne faudrait pas oublier qu'ils n'étaient que les maigres compensations de semaines harassantes et de vies très souvent écourtées. Pour reprendre les mots de Raoul Vaneigem : "De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé. " Et au dos des images, comme un conseil offert par mille voix venues du passé, je suis sûr qu'on peut lire, écrits au crayon, ceux de Debord : "Ne travaillez jamais. "" Philippe Marczewski. Extrait de son Avant-propos.

09/2021

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Période mai 68

Le zéphyr au Gai Menton. A propos du souffle libertaire et festif de Mai 68

Préfacé et conclu par Raoul Vaneigem, un des prophètes de Mai 68, cet essai est la suite logique du travail heuristique commencé avec "les 72 Immortelles" sur la Commune de Paris dont on a célébré le cent-cinquantenaire en 2021, et poursuivi avec "La grande déchirure", publié par les éditions du Croquant à l'occasion du centenaire du Congrès de Tours. Ce dossier est non seulement basé sur un rappel des faits avec une éphéméride des événements mais il est une analyse historique, sociologique et politique de toutes les traces de la "Commune étudiante". Se référant à un poéme de Rimbaud, le "Zéphyr au gai menton" est un souffle libertaire et festif qui a balayé pendant presque deux mois la société française et a réussi à en ébranler les fondamentaux bourgeois... Cet ébranlement que l'auteur a vécu, et qu'il rapporte dans un témoignage personnel sur la révolte des milieux du cinéma et à la radio-télévision publique, est l'objet de cette étude dont les conséquences se sont fait sentir pendant des décennies et qui continuent à paralyser notre réflexion idéologique... En effet, Mai 68 marque sans aucun doute, la résurgence d'une force spirituelle enfouie et retenue dans la nappe phréatique du potentiel d'autonomie, de révolte et de renaissance populaire bafoué et refoulé depuis que la guillotine a mis fin à la Révolution française le 9 thermidor an II : le désir d'une République sociale, juste, fraternelle et libertaire. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. Ce désir, qui a affleuré pendant tout le XIXe siècle, a été imaginé et proclamé par tous les utopistes dont l'influence a été brutalement éradiquée par l'irruption du marxisme. Et le matérialisme historique a induit le bolchevisme, qui a été la force de frappe politique du mouvement ouvrier, condamnant le réformisme de la social-démocratie mais rejetant impitoyablement aussi l'anarchie. Aujourd'hui où l'imbroglio idéologique à gauche obstrue toute tentative réelle de réaliser l'émancipation humaine, nous avons un besoin vital du "zéphyr au gai menton" afin qu'il vienne nous gratifier de ces nuages d'utopies pour mettre fin à la sécheresse épouvantable du désert politique.

12/2023

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Comics Super-héros

Power Rangers Unlimited : Mighty Morphin T03

Après l'attaque d'Angel Grove par le Seigneur Zedd et la révélation de l'identité du nouveau Ranger vert, les Power Rangers pourront-ils encore faire face à la trahison de l'un d'entre eux ? Doutant de ses capacités de mentor, Zordon se tournera vers un vieil ami... le conduisant à choisir entre sa loyauté et le destin de la Terre. Et au centre de tous ça, un sombre secret dissimulé dans le passé de Zordon... !

10/2022

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Histoire internationale

Fidel Castro. Une vie

"Le pouvoir ne m'intéresse pas", assurait début 1959 le jeune avocat Fidel Castro, 33 ans, tombeur du tyran Batista. Le Lider maximo aura pourtant exercé sa férule sur Cuba pendant un demi-siècle, avant de transmettre le flambeau à son "jeune" frère Raúl, de quatre ans son cadet. Au fil du temps, il aura affronté les États-Unis, attisé les guérillas d'Amérique latine avec l'aide de son compañero "Che" Guevara, joué Pékin contre Moscou, tenté d'imposer La Havane comme troisième pôle de la Révolution mondiale et remodelé le Sud de l'Afrique, avec l'aide du protecteur soviétique. Il a laissé aux Cubains la Sécurité sociale et l'éducation gratuite, mais leur salaire moyen est aujourd'hui de 18 euros par mois, l'un des plus faibles de la planète.De quel poids pèse encore, de sa retraite médicalisée, le vieillard qui fut longtemps « la » voix de Cuba, un phare pour les opprimés d'Amérique latine et, un temps, l'idole de la jeunesse passionnée des cinq continents ? De l'enfance paysanne à sa sortie de scène, en passant par l'éducation jésuite et la jeunesse baroudeuse, l'auteur accompagne la trajectoire d'un révolutionnaire qui aura durablement marqué notre époque. Et redessine la carte de Cuba en 2013 : dictature militaire, oui ; socialiste, pourquoi pas ; en transition vers une économie moins administrée, sans doute.

01/2013

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Littérature française

New york 1927. Le chant du cygne de Capablanca

En gagnant brillamment au début de l'année 1927 le prestigieux tournoi de New York que relate ce livre, avec 2,5 points d'avance sur le second, José Raúl Capablanca, le troisième champion du monde d'échecs, va réaliser une des meilleures performance de sa carrière. Hélas, les plus grandes gloires précèdent souvent les chutes les plus amères et c'est également durant cette années 1927, en automne, que Capablanca va perdre son titre mondial contre le second du tournoi de New York, à savoir Alexandre Alekhine. Ainsi s'explique le sous-titre de cet ouvrage,"le chant du cygne de Capablanca". Dans cet ouvrage, Alekhine va non seulement retracer le tournoi de New York 1927, mais aussi expliquer comment à ce moment-là, malgré le succès retentissant de Capablanca, pouvait-on déjà distinguer dans son jeu les stigmates de fragilités qui allaient le conduire à sa terrible chute quelques mois plus tard. Ainsi, Alekhine va-t-il s'employer à déconstruire, de manière méthodique et parfois à la limite de la mauvaise foi, le mythe de "joueur invincible" qui nimbait Capablanca à cette époque. Outre relater le tournoi de New York 1927, véritable marathon échiquéen en 20 rondes, ce livre constitue le récit d'une intense rivalité entre deux hommes, entre deux formidables champions que tout sépare. Une oeuvre qui a fait date dans l'histoire des échecs.

02/2018

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Actualité médiatique internati

Echec à la barbarie

Jack Angeli, Didier Raoult et Mark Zuckerberg : trois figures des dérives du temps. Le premier, américain visage peint et coiffé de cornes de bisons, est monté à l'assaut du Capitole ; le deuxième a proposé sa médecine magique contre le coronavirus et le troisième a exposé le " metaverse " , la génération prochaine des réseaux sociaux qui nous transformera en nos propres avatars dans " la réalité augmentée " . Le complotiste, le sorcier, le prêtre des paradis numériques : trois formes du même danger d'irraison. Ajoutez le fondamentalisme religieux, le conflit sino-américain, la crise climatique... De toutes parts, la peur saisit l'opinion publique et l'appelle au repli sur soi, au ressentiment et à la haine. Le populisme version 1 (celle des gourous comme Donald Trump ou Jair Bolsonaro) a échoué. Dans la version 2, il ne faut plus croire en rien. Sauf à la défiance généralisée et au plongeon dans le " n'importe quoi " , entrainant la fin de la démocratie libérale et, plus profondément, l'abandon de la Raison grecque. Nous allons vers un nouveau Moyen-Age. La société démocratique libérale peut réagir. L'espoir d'une " bonne vie " peut renaître. Les solutions aux maux sont connues, mais elles sont mises en place trop lentement et trop timidement. Le capitalisme, l'écologie, la technologie nécessitent de vastes réformes dictées par la " modération radicale " : viser le milieu, mais très vite et fort. L'élite dirigeante qui, dans sa bulle, profitait seule de l'époque, doit voir la menace existentielle et s'engager.

02/2022

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Science-fiction

Bifrost N° 90 : Edmond Hamilton. Le roi des étoiles

Le film se déroulait dans mon esprit, clair comme de l'eau de roche, et je me retrouvais dans la cellule 14 de la Fusée Quatre tandis que les minutes s'égrenaient et que les parois vibraient chaque fois qu'avait lieu l'explosion qui lançait l'un des engins : les dix hommes dont je Faisais partie patientaient là, dans leur hamac, prisonniers à l'intérieur de cette boite de métal sans fenêtres et de forme bizarre. On attendit jusqu'au moment où l'énorme main de géant s'abattit sur nous et que son soufflet nous enfonce dans les ressorts de nos couchettes, nous écrasant à nous étouffer, alors qu'on luttait pour respirer, que le sang nous rugissait dans la tête, que notre estomac se soulevait en dépit de toutes les pilules qu'on nous avait fait ingurgiter et qu'on entendait rire le géant. Broum ! Broum ! Broum ! Il semblait que ces soufflets ne s'arrêteraient jamais ; ils nous martelaient le ventre, nous coupaient le souffle ; on entendait vomir un gars, un autre sanglotait et le Broum ! Broum ! meurtrier riait toujours. Puis le géant cessa de rire, de nous souffleter, et on sentit à nouveau ce corps douloureux et tremblant qu'on était surpris de redécouvrir. Walter Millis jura tout son saoul dans le hamac au-dessous de moi. Breck Jergen, notre sergent d'alors, se débarrassa péniblement de son harnais pour venir voir où nous en étions, puis, dans le brouhaha, une voix Faible, cassée, annonça, hésitante : " Breck. je crois que je suis blessé... "

04/2018

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Actualité médiatique internati

Le magicien de Davos. Vérités et mensonges de la Grande Réinitialisation

Au moment de sa publication, à l'été 2020, le livre Covid-19 : la Grande Réinitialisation, signé à titre principal par le fondateur du Forum de Davos, Klaus Schwab, sans passer inaperçu, ne défraye pas vraiment la chronique. C'est que tout le monde – aussi bien les naïfs qui ont tout gobé que les semi-doctes qui ont cru à une "surréaction des gouvernements" – pense être "sorti du Covid" ... Tout le monde ou presque tout le monde : Modeste Schwartz, qui savait à quoi s'attendre, s'exile dès septembre en Biélorussie, puis passe en Suède en novembre. Or, à partir de l'automne 2020, le regard du public sur cet obscur opuscule de l'été change brusquement. Il s'avère que l'économiste assez peu lu – et absolument pas médecin – Schwab avait prédit la suite du (fort bien nommé) "drame covidien" avec plus de précision que l'épidémiologiste nobélisable Raoult. Ou du moins – les détails virologiques manquant un peu de clarté –, ce qu'il prédit, en tout cas, à la perfection, c'est la réaction desdits gouvernements – encore censés à l'été, pour beaucoup d'optimistes, avoir "surréagi" au printemps. Mais quel est son secret ? Ou peut-être que ses prédictions sont, en réalité, des ordres ? Ce qui donnerait au concept de "prophétie autoréalisatrice" un sens finalement très proche de celui de "conspiration" ... Et s'il n'y avait eu aucune "surréaction" ? Et si le but des "confinements", des "masques" et, plus généralement, de la "nouvelle normalité" n'avait en réalité rien à voir avec la santé publique ?

03/2021

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Romans historiques

Cycle Richard de Clairbois Tome 3 : L'incroyable rencontre

Au seuil de l'année 1436, une rumeur extraordinaire atteint la Ferté-Clairbois : Jeanne la Pucelle est vivante. Ourdie par quelques fidèles, une substitution a permis à l'intrépide guerrière d'éviter les affres du bûcher et de se réadapter à la vie militaire. Elle a pour compagnons Xantrailles et La Hire. Ils commandent à des hommes qui ne sont autres que des malandrins avides de batailles et de bains de sang. L'on dit que la Revenante a croisé le connétable de Richemont. Ce Breton infatué de lui-même l'a-t-il reconnue ? Engourdis par une existence sans émois dans la châtellenie paternelle, Richard de Clairbois, son frère Raoul et leur écuyer commun, Aristide, décident de se joindre à l'armée de Jeanne après avoir vérifié, au préalable, si la Pucelle, moins vénérée que naguère, est bien celle qu'ils ont connue. Ils ont des doutes. Il leur faut les lever. Grâce à l'intervention d'un lieutenant du connétable, Tugdual de Kermoysan, les trois amis sont acceptés dans une armée composée de Bretons. Ils ne tardent pas à s'y déplaire. Le Paris qu'ils découvrent n'est point à leur goût. Ils partent. Ils finiront par trouver celle qu'ils ont obstinément cherchée. Elle ne leur dira que quelques mots sans paraître les avoir jamais côtoyés. Bien qu'elle ressemble à leur idole, est-elle vraiment la bataillarde qui les avait subjugués ? Ils se concertent fréquemment pour aboutir à une indéniable évidence : ils se sont lancés dans une quête absurde. Elle n'a jamais cessé de les décevoir. Victimes d'un lourd désenchantement, l'idée d'un retour à Clairbois s'impose comme l'unique remède à leur mélancolie. La joie de leur réintégration dans le giron familial sera ternie par de lugubres annonces. Une scène pour tout dire impensable ne fera qu'aggraver le désarroi de Richard et de son frère. Quelle fut la véritable destinée de Jeanne la Pucelle ? Brûlée à Rouen le 31 mai 1431, ou délivrée, hébergée " ailleurs " et réapparue sous le patronyme de Jeanne des Armoises ? En se plaçant à l'extérieur d'une polémique intarissable, Pierre Naudin s'est mis " dans la peau " de trois hommes d'époque peu renseignés sur une réapparition confuse et qui veulent savoir sans disposer des moindres éléments en faveur ou défaveur d'une des plus mystérieuses énigmes de notre histoire.

04/2010

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Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022

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Actualité et médias

Les secrets de l'opération Bétancourt

Quelques mois après la libération d'Ingrid Betancourt par un commando d'agents secrets colombiens, ce livre révèle les véritables dessous d'une affaire qui a mobilisé, six années durant, l'opinion publique française et internationale. En se fondant sur quantité de témoignages et de documents inédits, dont les courriels du dirigeant des FARC, Raul Reyes, retrouvés après sa mort, Jacques Thomet, reconstitue la genèse de l'opération " Jaque " qui a permis le sauvetage de l'otage franco-colombienne, le 2 juillet 2008. Il apporte d'utiles mises au point sur les rôles respectifs joués depuis l'origine par les dirigeants français Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, et par le président colombien, Alvaro Uribe, dont la cohérence et la fermeté ont été déterminantes. Son enquête met au jour les faux-pas continuels de la France dans la gestion de ce dossier. Elle montre comment, en s'opposant sans relâche à toute intervention de l'armée colombienne pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, Paris n'a cessé d'accumuler les erreurs, jusqu'à payer des rançons à de faux rebelles et à donner l'asile politique aux familles de membres des FARC. L'auteur stigmatise ce qu'il considère comme les mensonges, oublis et manipulations orchestrés par le gouvernement français en accord avec la famille Betancourt et ses multiples relais politiques et diplomatiques. Les coulisses de cette affaire sont ici explorées pour la première fois.

10/2008

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Actualité médiatique France

Un médecin au front

Pendant deux ans et demi, il a été LA figure de la crise du Covid-19 : président du Conseil scientifique, en relation permanente avec le chef de l'Etat, le professeur Jean-François Delfraissy a été au coeur du réacteur sanitaire, politique, médiatique. Confinement(s), pass sanitaire, mesures de restriction, "cas Raoult", ouverture des écoles, protection des plus âgés, etc. : aucune grande décision, aucun arbitrage majeur n'a été entrepris sans son avis. Ce qui ne signifie pas que le Conseil scientifique fut toujours suivi. D'où des tensions, et même des conflits, au centre desquels se sont confrontés le monde du savoir et celui du pouvoir. Et qui bousculent le fonctionnement même de l'Etat. D'immenses questions éthiques ont été soulevées par la pandémie : atteintes aux libertés (arbitrage entre aspirations individuelles et dessein collectif), comportement de l'industrie pharmaceutique, affectation des vaccins (en priorité aux plus fragiles), triage des patients, état d'urgence, équité vs égalité des dispositifs... Sur tous ces sujets, l'indépendance du Conseil scientifique était cruciale, elle était la condition sine qua non de l'engagement de Jean-François Delfraissy. Cette indépendance est à l'image d'un homme auquel sa trajectoire de médecin et de scientifique, de gestionnaire de crise (VIH, Ebola), confère une image de grande intégrité. Et de confiance. Dans ce livre, il donne sa version de l'histoire. Fort de sa liberté de parole il raconte les coulisses d'une crise exceptionnelle et ne cache ni les doutes ni les erreurs qui ont émaillé cette "épreuve à vue". Laquelle délivre ici des enseignements qui interrogent le fonctionnement du pouvoir comme la vie publique et citoyenne de notre pays.

10/2023

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Communication - Médias

Journalisme et post-vérité

Et si, finalement, l'information des journalistes paraissait ne plus être nécessaire ? Et si, finalement, le règne de la " com " l'avait emporté au profit de tous les bonimenteurs ? Cet Essentiel aborde cet enjeu à partir d'une entrée : le lien entre journalisme et " post-vérité "... Et si, finalement, l'information des journalistes paraissait ne plus être nécessaire ? Et si, finalement, le règne de la " com " l'avait emporté au profit de tous les bonimenteurs ? Cet Essentiel aborde cet enjeu à partir d'une entrée : le lien entre journalisme et " post-vérité ". Après Trump, après " l'opération spéciale " en Ukraine, avec le retour des propagandes militaires et la guerre informationnelle, comment comprendre et analyser le rapport du journalisme à la vérité ? Un événement est-il un fait ? Quels sont les nouveaux enjeux pour l'information et le traitement de l'actualité quand les publics alimentent, s'informent et parfois même manipulent les réseaux sociaux qu'utilisent aussi comme ressources les journalistes ? Pour répondre à ces questions, une série de textes inédits revient ici sur les mutations du journalisme et la question de son objectivité. Les événements du Capitole, le phénomène Raoult pendant la crise sanitaire, la puissance des GAFA, Fox News et le recours au fact checking et au debunking en témoignent. Comprendre le nouveau désordre informationnel et la place essentielle du journalisme dans nos sociétés constitue la colonne vertébrale de cet Essentiel. Auteurs : Pauline Amiel, Marc Bassoni, Camelia Beciu, Vincent Carlino, Elsa Fornero, Lucas Graves, Benoît Grevisse, Alexandre Joux, Stéphanie Lukasik, Nicolas Kaciaf, Jérémie Nicey, Karen Nuvoli, Michaël Oustinoff, Nathalie Pignard-Cheynel, Jacques Trenteseaux, Eric Valmir, Dominique Wolton.

09/2023

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Essais généraux

Rencontres avec des écolos remarquables. L'environnement avance au quotidien

La transition écologique, c'est au quotidien qu'elle prend forme. Et localement. Frédéric Denhez est parti à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui oeuvrent pour l'environnement : énergies, eau, sols, transports, aménagement des territoires, respect de la nature... Ce livre montre une écologie près de chez nous par les gens qui la font et raconte comment les acteurs de terrain sont en train de transformer la France en profondeur. Depuis Caen, Sophie Raous a changé la vision que nous avons des sols. En Seine-Saint-Denis, Bélaïde Bedreddine ouvre la chaussée pour amener la nature en ville. Strasbourg fait livrer ses commerçants en péniche, tandis que Douai révolutionne notre rapport à l'eau de pluie. Dans le Grand-Est et en Normandie, les agriculteurs replantent d'eux-mêmes des haies. Dans le Tarn, l'agence de l'eau s'appuie sur une coopérative pour préserver les zones humides. Du côté de Belfort, Nathalie Loch est la femme de l'hydrogène en France... Frédéric Denhez, ingénieur écologue de formation, est auteur, il a été chroniqueur durant dix ans de l'émission " CO2 mon amour ", sur France Inter, puis au " Magazine de la santé " sur France 5, et récurrent sur de nombreux médias (Canal +, France Info, France 5). Considérant l'écologie comme une science sociale, il a longtemps enquêté pour les magazines Géo, National Geographic France et Ca m'intéresse. Il fait paraître chaque mois un billet d'humeur dans la revue Etudes. Il a publié chez Delachaux et Niestlé de nombreux titres dont L'Assiette est dans le pré, avec Gilles Macagno.

05/2021

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Histoire de la médecine

Oublier Wuhan. Essais sur l'histoire contemporaine des crises sanitaires

Le coronavirus n'est pas la première grande épidémie de l'histoire. Peste, variole, rougeole, choléra, fièvre jaune, grippe "espagnole", VIH/sida, tous ces épisodes ont suscité un mélange de terreur et de fascination qui rappelle le vertige face au sacré. Les progrès de la médecine n'ont pas dissipé ce sentiment paroxystique, même s'il n'atteint plus, et de loin, les niveaux d'intensité auxquels l'avaient porté des époques plus reculées. L'épidémie de coronavirus est décrite ici dans sa première période, avant l'arrivée des vaccins. Elle se divise en trois moments : d'abord un "confinement strict" de mars à mai ; puis "vivre avec le virus" à partir de juin ; enfin "écraser le virus" ("Zéro Covid") à partir de janvier 2021. Marquée par le grotesque (Raoult, les anti-masques), elle est partagée entre deux utopies (la Chine ou l'enfermement militarisé, et la Suède ou le paradis perdu de l'immunité collective) et entre deux discours : celui des médecins, souvent jusqu'auboutistes dans leur défense de l'enfermement ; et celui des politiques, attentifs à l'opinion médicale mais craignant les embardées de la population. Le problème, est d'évaluer le choc du coronavirus sur la société française. A propos de mai-juin 1940, Marc Bloch opposait dans L'étrange défaite les Allemands qui "croyaient à l'action et à l'imprévu" aux Français qui "avaient donné (leur) foi à l'immobilité et au déjà fait". Si cette première période de la crise du coronavirus a démontré quelque chose, ne serait-ce pas cette impuissance à nous défaire des liens du " déjà vu et du déjà fait " ?

05/2021

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Communication - Médias

On nous aurait menti ? De la rumeur aux fake news

Ignorance, manipulation, escroquerie, la fabrication des fake news alimentent aujourd'hui notre quotidien. Comment peut-on les combattre ? Du créationnisme aux thèses des frères Bogdanov, des avions renifleurs aux armes de destruction massives irakiennes, de l'astrologie d'Elisabeth Teissier aux climatosceptiques, de l'homéopathie à l'hydroxychloroquine du Pr Raoult, les croyances et les escroqueries - soutenues bien souvent par complaisance et par ignorance - ont été intimement liées à l'existence de l'humanité. Aujourd'hui, relayées et amplifiées par les réseaux sociaux, les infox ou fake news sont partout ! Comment démêler le vrai du faux et aiguiser notre sens critique ? Comment s'en prémunir ? Par l'éducation et l'enseignement ? Un essai scientifique engagé, au service de l'information et de la vérité. Sommaire Préface de Guillaume Lecointre - Introduction 1. Les sources de la crédulité Le riche panorama des fake news : L'emprise des textes sacrés - Sur la propagation - Fake news sociales et escroqueries - fake news scientifiques - des exemples significatifs - De la mauvaise science à la mauvaise foi - de la "mauvaise" foi à la mauvaise science Les raisons du succès : Fake news expérimentales - Vraies fake news - Preuves scientifique à l'épreuve 2. La Bible et le Coran contre la science ou à côté ? Récit biblique - fake news ? - Galilée, précurseur théologique - Quelles ont été les positions de l'Eglise ? - Alors, contre la science ou à côté ? - Sur les croyances religieuses ou à côté ? 3. Qui croire ? Du faux protégé par des éléments du vrai - Que faire ? - Bien (culturel) mal acquis ne profite jamais - Du visible compliqué à l'invisible simple Postface de Jacques Treiner

10/2022

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Histoire du droit

Louise Michel & le(s) droit(s)

Louise MICHEL (1830-1905) est l'une des plus célèbres femmes politiques françaises et le COLLECTIF L'UNITE DU DROIT a décidé - en un quadriptyque d'études - de confronter les pensées de quatre hommes et femmes politiques (Jean JAURES, Louise MICHEL, Charles MAURRAS & Charles PEGUY) à l'analyse "en Droit" de juristes. L'idée générale des présentes contributions est donc de faire ressortir dans les écrits de Louise MICHEL des thèmes qui nous ont semblé opportuns en matière de droit(s), de libertés et surtout d'Egalité et ce, à partir de ses ouvrages mais également de ses discours et de ses Mémoires. La femme et sa doctrine ont effectivement beaucoup fait l'objet d'études historiques, littéraires, philosophiques et même sociologiques mais très peu "en Droit" justifiant ainsi la présente démarche. Concrètement, l'opus confronte d'abord la pensée de MICHEL à travers les notions juridiques d'Egalité et de libertés à l'existence d'un droit à la révolte, à la religion ainsi qu'à la Justice. Par suite, au prisme de la citoyenneté et de la fraternité, les écrits de la Vierge rouge sont analysés au regard de sa présentation et de ses conceptions des femmes, ses "soeurs" , ainsi que des "étrangers" . Enfin, la doctrine michelienne est également présentée s'agissant des concepts même d'Etat et de Constitution au coeur de la Commune de Paris. Les lectrices et lecteurs seront alors peut-être surpris de découvrir une Louise MICHEL parfois conforme au véritable "mythe" qui s'est construit la concernant (par exemple quand elle fustige la peine de mort et dénonce de nombreuses injustices) mais aussi parfois étonnante sinon décevante (singulièrement quand elle use des raccourcis antisémites et xénophobes de son Temps voire quand elle se complaît dans un confort finalement plus bourgeois que révolutionnaire) ! Le présent ouvrage, issu des actes de l'atelier autogéré de Marseille en date du 29 mai 2021 matérialisé le jour même du 121e anniversaire de naissance de Louise MICHEL, a été réalisé grâce au soutien du Centre de recherche en droit Antoine FAVRE de l'Université Savoie-Mont-Blanc et du Centre de Droit de la Santé de l'UMR ADES (Université Aix-Marseille) ainsi que du COLLECTIF L'UNITE DU DROIT. La gravure sur bois qui orne la première de couverture du livre est l'oeuvre de M. Matthieu ROUSSEL.

07/2023

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Littérature étrangère

Nouvelles d'Egypte

Dans l'imaginaire arabe, l'Egypte est le pays des écrivains par excellence. Un proverbe, répandu en Orient, précise : "Le Caire écrit, Beyrouth imprime et Bagdad lit". C'est en Egypte que la littérature arabe contemporaine est née et s'est développée, dès la fin du XIXe siècle. C'est la patrie de Naguib Mahfouz, le seul Arabe ayant obtenu le prix Nobel de littérature, en 1988. Celle aussi de Alaa al-Aswany avec son roman mondialement connu L'Immeuble Yacoubian (2002). La nouvelle étant un genre très prisé, la plupart des romanciers s'y sont essayés, et certains auteurs s'y sont consacrés de manière quasi exclusive. Ce recueil n'a pas la prétention d'offrir un panorama exhaustif de la nouvelle égyptienne, mais plutôt de l'aborder par petites touches, à travers la plume de six écrivains, issus de générations différentes, de régions et de milieux distincts, constituant autant de facettes de la société. Ils représentent aussi des instantanés du pays à diverses périodes de son histoire, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'au "printemps arabe".

10/2014

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Poésie

Purgatoire

Raúl Zurita (1950), poète chilien multiprimé et internationalement reconnu, publie Purgatorio, recueil renouvelant en profondeur la création poétique, en 1979, en pleine dictature de Pinochet. La présence de vaches perdues dans la logique, d'aires vertes, d'un désert d'Atacama bleuté, déconcertent le lecteur. A cela s'ajoutent la présence de l'image, de la briéveté et de la concision formelles. Le lecteur découvre un sujet lyrique scindé dans nombre de poèmes et un référent géographique chilien - le désert - doté d'une dimension onirique et fantasmagorique. S'entremêlent également poèmes brefs, construits autour de démonstrations logiques et de la théorie des ensembles, et documents visuels, avant que ne s'achève le recueil par "La vida nueva" , série d'encéphalogrammes assortis de vers qui leur sont superposés et dont le titre est inspiré de Dante Alighieri tout comme celui du recueil. Entre les différentes sections de Purgatorio font irruption d'autres documents antipoétiques, tel l'électroencéphalogramme figurant sur la couverture du recueil, rappelant au lecteur que la poésie ne se réduit pas aux vers et aux strophes : le parcours littéraire de Zurita fait s'entrecroiser impact visuel, création langagière et pluralité des supports. Ces choix esthétiques produisent de nouveaux effets et révèlent la fracture personnelle du poète et la fracture collective vécue par la population chilienne au cours des années noires de la dictature. Par cette traduction en français, l'esprit zuritien, fait d'originalité, de création permanente, de jeux linguistiques, de colloquialisme que véhicule un langage vivant et mouvant, est préservé.

05/2021

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Sciences historiques

Monuments par défaut. Architecture et mémoire depuis la Shoah

Dans cette réflexion sur l'architecture et la mémoire depuis la Shoah, Adachiara Zevi nous propose une histoire des monuments "par défaut ". La mémoire du pire, observe-t-elle, peut difficilement s'accommoder des qualités généralement attribuées à la monumentalité - unicité, statisme, hiératisme -, en un mot de l'impassibilité. Toute la question est alors de savoir quelle architecture, quel art inventer devant un tel défi. Adachiara Zevi montre que la mémoire, c'est l'architecture : la "monumentalité" doit se mettre à l'épreuve de ce qu'elle commémore, et ouvrir l'espace éthique de l'introspection et du souvenir. Il faut permettre à la mémoire de répondre à deux impératifs essentiels : n'être pas inerte et comme à distance de nous, et, par suite, respecter et interroger le passé pour y puiser la forme du présent. L'auteur décrit et analyse comment cette mémoire s'est incarnée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. L'ouvrage, richement illustré, conduit le lecteur dans les mémoriaux du monde entier - de Rome à Jérusalem, de Washington à Paris, de Berlin à Turin ou à Milan, et jusque sur les Stolpersteine, ces "pierres d'achoppement" enfoncées dans le sol devant les derniers domiciles des victimes du nazisme. Cette histoire de l'architecture contemporaine en lien avec l'après-Shoah éclaire d'un jour inédit les différentes étapes de ce que Raul Hilberg, le grand historien de la destruction des Juifs d'Europe, appelait "la politique de la mémoire". Il propose ainsi une remarquable interprétation de tendances majeures de l'art contemporain.

10/2018

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Poésie

En attendant Ulysse - Esperando a Ulises. Anthologie poétique - Antología poética

Selon le poète chilien Raúl Zurita, la poésie de María Elena Blanco "? se situe bien au-dessus de la pluralité des tendances qui, du baroque de Lezama à l'anti-poésie de Nicanor Parra, ont prédominé dans la poésie en espagnol au cours des dernières décennies [... ], tout en les réinventant dans un agencement textuel où les échos, les résonances internes, les contrepoints atteignent une virtuosité qui touche à la maîtrise, sans jamais tomber dans le vice de l'abstraction ? ". Pour sa part, Manuel Vázquez Portal, poète et critique cubain, met en relief son "? évocation d'une Ithaque où elle n'a ni attendu ni tissé, mais dont elle s'est échappée pour inventer sa propre odyssée ? ". Mabel Cuesta, poète et professeure cubaine, souligne aussi cette vocation du voyage qui, "? en même temps qu'elle se rattache à la tradition littéraire la plus ancienne, elle se prête ici à la tentative ontologique de reconstruire l'être dispersé et toujours nostalgique de l'Eden perdu ? ", une démarche que la critique et professeure cubaine Ana María Hernández qualifie de "? voyage initiatique ? ". Et William Navarrete, poète et romancier cubain résidant à Paris, conclut que "? de tout ce cosmopolitisme, qui a été aussi sa propre vie et sa richesse, Blanco sort renforcée. Son vers devient une symphonie multiple et sa voix résonne dans nos propres souvenirs et lectures. La lire, c'est découvrir derrière chaque strophe une histoire savante, un voyage incessant entre le passé et le présent, un geste de modestie et, surtout, d'une très sobre élégance ? ".

04/2024

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Girls

L'éclosion 2. A chaque battement de coeur

"Est-ce que c'est normal de retrouver sa maison avec une fenêtre brisée, un homme nu sur le sofa et son chat coincé dans le lave-vaisselle ? " La vie de Clémentine semble se paver sous ses pieds : toujours enthousiaste, s'épanouissant dans un métier qu'elle aime aux côtés de ses meilleurs amis et vivant désormais sous son propre toit, l'extravertie de la bande a tout pour être heureuse. Seulement... Un jour, elle retrouve un inconnu saoul entré par effraction chez elle. Alors qu'il décuve, elle apprend qu'il aété récemment jeté à la rue par ses parents et qu'il se retrouve sans domicile. Emportée par sa générosité, elle lui propose d'habiter chez elle le temps qu'il trouve un emploi et puisse se payer son propre appartement. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce jeune homme répondant au nom de Thomas va chambouler tout son quotidien. Thomas est à la fois d'une timidité maladive et d'une froideur hostile ; autrement dit, il est aux antipodes de Clémentine. Leur relation forcée ne peut qu'être vouée à l'échec. Surtout lorsque l'ex de Clémentine refait brusquement surface, après des années de silence, bien décidée à reconquérir le coeur de sa belle. La vie nous pousse à faire des choix. Et parfois, en dépit de toute notre bonne volonté, on se retrouve à faire les mauvais... "Je suis tombée amoureuse de toi, et je pense que jamais je n'aimerai quelqu'un comme je t'aime toi. Parce que cet amour, je l'ai construit pierre par pierre, brique par brique, et désormais, rien ne peut jamais le détruire. Je l'ai édifié en dépit de toutes les bombes que l'univers a essayé de poser dessus et, au final, je ne regrette rien. Parce que tu me rends heureuse".

10/2021

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Actualité politique France

Surf

Journal de crises au coeur du pouvoir. " En cette nuit du 14 mars 2020, veille du confinement général, dans la salle Jean-Dausset du ministère, les fortes personnalités et les gros caractères qui se font face n'ont pas tous basculé, pas encore. Si chacun a compris qu'il est vain de livrer une bataille dont l'issue vient d'être rendue publique par le chef du gouvernement, je perçois le malaise, voire la colère monter chez certains. Au cours d'une pause, je m'approche de l'un d'eux, que je connais bien, qui travaille sous ma direction. Je le sens particulièrement tendu, effaré. Lui ne comprend pas. La seule bascule qu'il pressent est celle de notre pays dans le chaos. "Mais enfin, c'est du délire, ce qui se passe, vous devenez tous dingues et toi, tu en rajoutes, tu les pousses au crime ! Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de faire ? me dit-il. - ; Nous n'avons pas le choix. J'ai vu ce qui se passe en Italie, je vois ce qui monte de nos hôpitaux. Nous n'avons pas le choix. ' " Des Conseils de défense et de sécurité nationale aux rencontres avec les familles des victimes, du personnage Didier Raoult à la campagne de vaccination, des antivax aux centaines d'heures de débat parlementaire, Olivier Véran témoigne, avec réalisme et humilité, de ses victoires et de ses doutes, de ses fiertés et de ses remises en question. Son récit révèle en détail le quotidien d'un ministre de la Santé devenu porte-parole du gouvernement et de ses équipes au coeur de la gestion des crises, dans l'ombre des fureurs médiatiques et loin des procès d'intention. Il témoigne par-dessus tout des combats d'une vie, conjugués à ceux de tout un pays.

09/2022

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Actualité médiatique internati

La peste de la corruption

Le Dr. Judy Mikovits, virologue, diplômée de biologie moléculaire (University of Virginia et George Washington University), se bat depuis des années contre les multinationales pharmaceutiques. Dans ce livre qui est devenu un succès instantané aux Etats-Unis, elle dénonce la collusion des médecins, des laboratoires et des gouvernements qu'elle accuse de tricheries pour mieux vendre leurs vaccins et médicaments le plus cher possible, même lorsqu'ils sont inefficaces. Le monde des grands laboratoires s'est retourné contre Judy Mikovits quand elle a commencé à dénoncer l'usage de tissus d'animaux dans les recherches de médicaments qui finissaient par déclencher des nouvelles vagues de maladies chroniques, comme par exemple l'autisme ou le syndrome de la fatigue chronique. Elle raconte ici toutes les tricheries et corruptions qu'elle a pu observer au cours de ses 35 années de carrière auprès du Dr Ruscetti (l'un des fondateurs du champ rétrovirologie humaine), et ce qu'elle a vu dans les laboratoires privés et publics. Il s'agit d'une chronologie dévastatrice qui est illustrée par exemple par la guerre que les médias et les médecins (payés par les grands laboratoires) livrent au Pr Didier Raoult et à son médicament qui non seulement guérit la très grande majorité des malades du Covid19, mais surtout pour quelques petits euros. Ce qui n'est pas du goût de ces mêmes grands laboratoires pharmaceutiques. A l'heure de la pandémie qui oblige la population mondiale à porter des masques pour un virus venant d'un laboratoire, la lecture de ce livre est vitale, comme le recommande d'ailleurs le Pr Luc Montagnier, car elle permet au lecteur de prendre conscience de ce qui se passe derrière les rideaux de ces grands laboratoires.

03/2021

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Littérature française

L'Edit de Mantes

Eté 2027. La France, accablée par une chaleur que rien ne semble pouvoir tempérer, s'embrase. Le pays, fortement communautarisé et dirigé par une classe politique à bout de souffle, bascule dans le chaos. Sur fond de querelles de pouvoir et d'islam conquérant, émeutes et exode des populations "de souche" menacent l'unité de la République. Alors, pourquoi ne pas négocier à Mantes un nouveau concordat avec la religion musulmane ? Mais comment en est-on arrivé là ? Qui se cache derrière la mystérieuse signature 1212IV revendiquant les meurtres d'imams modérés ? Et qui donc attise la rébellion ethnicoreligieuse qui met en ébullition la France toute entière ? C'est ce que va essayer de découvrir le commissaire Raoul Lelièvre, le chef de la section antiterroriste de la crim', un flic à l'ancienne qui s'attache les services d'un grouillot de la presse régionale et coureur de jupons invétéré, Grégoire Deupartou. De Mokhtar-Maurice Massoud, le maire de Saint-Denis aux dents longues et aux moeurs dissolues, aux prédicateurs fanatiques acoquinés à des sicaires brutaux, en passant par cette bien singulière Milady voilée, les suspects ne manquent pas. Et s'il ne fallait pas plutôt les chercher du côté de cette Ligue des Vieux Habitants ? Ceux qui s'opposent aux oummanistes n'avaient-ils pas intérêt eux-mêmes à engendrer le chaos ? Roman d'anticipation haletant, à la fois cruel et haut en couleur, l'Edit de Mantes est un ouvrage riche en références historiques et politiques qui passionnera tous ceux qui s'inquiètent des remises en cause incessantes de la laïcité à la Française et des coups portés à l'unité nationale. Il est une alerte et c'est sûrement ce qui rend cette fiction réaliste. Le polar d'anticipation qu'il faut lire pour imaginer les dangers de partition qui menacent notre pays si les Français ne réagissent pas. L'Edit de Mantes se situe dans la grande tradition des polars politiques et d'anticipation. Il décrit une France confrontée dans dix ans au risque d'éclatement dû aux tensions communautaires d'éléments islamistes de notre population, soucieux d'établir un pouvoir religieux. Ce livre se lit d'une traite car il possède non seulement toutes les qualités du polar de bonne facture mais aussi parce qu'il repose sur une solide documentation. On peut dire dans conteste qu'il faut lire ce livre pour imaginer les dangers de partition de la France qui s'annoncent si les politiques et les Français ne réagissent pas.

11/2016

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Poésie

Le tartare de pangolin

D'un virus à l'autre. De 1986 à 2024 . Des années SIDA aux années COVID. Le Tartare de pangolin nous immerge en milieu hospitalier et nous livre une version de plus, parfaitement imaginaire, de l'origine de la pandémie. La version d'un chirurgien qui pendant deux ans a eu le temps de compter les vagues, qui s'est souvenu des petites histoires hospitalières du monde d'avant et qui a imaginé la possible débandade sanitaire de demain. Le résultat : neuf histoires courtes comme autant de tours génoises jalonnant un parcours hospitalier long de quarante ans. Le Tartare de pangolin est le deuxième ouvrage de Laurent Dugué. Son premier roman 8 rue Raoul Berton retrace les souvenirs de son enfance. Dans ce recueil de nouvelles, il parle de son métier de chirurgien, depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. "J'ai dépassé le stade de la colère". Laurent Dugué me parle dans les couloirs des urgences avant de remonter à l'étage dédié à la chirurgie viscérale et digestive. C'était en octobre dernier. Ce "dépassement" se retrouve dans le ton de ses nouvelles où l'indignation fait place au risible, à la farce. Il est difficile aujourd'hui d'ignorer que l'hôpital va mal. Le Tartare de pangolin fait sienne cette information pour aller chercher non pas la cause ou les coupables, mais les effets sur les êtres. L'écriture fluide accélère la bascule de personnages ordinaires à l'extraordinaire. Le récit nous sidère. On commence à lire, à ne pas vouloir y croire. Et c'est le ton de la farce, a fortiori dans les situations graves, qui donne une force démultipliée à la réalité. Comme s'il fallait dépasser la gravité, le sérieux du réel pour l'envisager pleinement. Les nouvelles ne sont pas toutes réalistes mais elles ont cette sincérité si chère aux écrivains lorsqu'ils vous présentent un monde qu'ils connaissent, absolument vrai. On touche alors à une forme de vérité d'une tout autre vitalité, qui invite à rire plutôt qu'à pleurer. 6 Le métier de Laurent Dugué l'a évidemment confronté à des situations extrêmes. Nul doute qu'il s'en soit nourri. Mais encore faut-il réussir à le représenter par l'écriture. C'est ce qu'il fait, magistralement. Le récit est alors une bouffée d'oxygène, même lorsque les moments liés à la mort sont difficiles à soutenir. Là encore, la colère laisse place à l'amour inconditionnel du vivant. Emilie Deleuze

11/2022

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Littérature française

Messieurs les ronds-de-cuir. Un roman de Georges Courteline

Messieurs les ronds-de-cuir (sous-titré Tableaux-roman de la vie de bureau) est un roman de Georges Courteline paru en 1891 et 1892 dans L'Echo de Paris, et en librairie en 1893, avec une préface de Marcel Schwob. En 1911, Robert Dieudonné et Raoul Aubry en tirent une pièce de théâtre, représentée au théâtre de l'Ambigu-Comique le 4 octobre 1911. Un premier film de même nom, en 1936, est l'adaptation du roman au grand écran, avec Yves Mirande à la réalisation. En 1959, Henri Diamant-Berger adapte le roman au cinéma avec le même titre, où jouent les acteurs Pierre Brasseur , Noël-Noël, Lucien Baroux. Le téléfilm français Messieurs les ronds-de-cuir de Daniel Ceccaldi, réalisé en 1978, porte lui aussi sur le roman de Courteline. L'expression "rond-de-cuir" qui désigne non plus seulement le coussin mais un bureaucrate ou un employé de bureau a été popularisée d'abord par ce roman de Courteline. Fonctionnaire au ministère des Cultes où il s'ennuya ferme pendant quatorze ans tout en pratiquant assidûment l'absentéisme, s'assurant la complicité d'un expéditionnaire qui le déchargeait d'une grande partie de son travail, Courteline mit à profit son sens de l'observation et de la dérision pour écrire ce tableauroman, géniale peinture satirique et caustique de la vie de bureau et des turpitudes administratives. Employé à la direction des Dons et Legs, Lahrier a pris l'habitude de s'absenter une fois par semaine sans que "l'Administration, bonne bête, eût l'air de s'en apercevoir" . Or, un jour de printemps, l'atmosphère joyeuse de la ville l'ayant peutêtre retardé plus qu'à l'accoutumée, son chef de bureau, M. de La Hourmerie, s'avise de le tancer vertement, à propos précisément de ses absences. Sauvé de l'ire de son supérieur par l'arrivée inopinée du conservateur du musée de VanneenBresse auquel on fait croire que son dossier est en passe d'être réglé alors qu'il a été perdu, Lahrier va retrouver dans l'atmosphère poussiéreuse de ces bureaux confinés son visàvis Soupe, baderne bougonne et obtuse, mais aussi Ovide, le garçon de bureau, Chavarax, aigri dans l'attente bilieuse d'un poste de souschef, l'expéditionnaire Sainthomme se surchargeant de travail dans l'espoir toujours déçu d'obtenir les palmes académiques, le souschef Van der Hogen, cloporte dénicheur de dossiers caducs et rédacteur d'invraisemblables rapports, enfin l'employé Letondu dont le comportement bizarre vire peu à peu à la folie...

02/2023

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Sociologie

Une Presse nationale de combat (1960-197...)

Vaincus d'une guerre civile que le Régime ne voulait surtout pas présenter comme telle, un autre combat s'imposa aux partisans de l'Algérie française : obtenir l'amnistie des prisonniers de l'OAS qui continuaient de croupir dans les geôles du Général " Moi ". Pour mener ce nouveau combat, il leur fallait faire connaître leur vérité. D'où les multiples tentatives de presse, plus ou moins fructueuses, dans lesquelles l'auteur et quelques autres se lancèrent avec la fougue de la jeunesse, l'inconscience de la foi, la bravoure du militant et la rage de ceux qui ne digèrent jamais la trahison, quelle soit militaire ou politique... Qui plus est quand celle-ci est les deux à la fois ! D'activistes, ils devinrent donc militants. Leur engagement politique devenait journalistique et littéraire. Soldats ils étaient, soldats ils restaient, même reconvertis en hommes de plume... Le temps des fusils faisait place à celui du clavier des machines à écrire. Jean-Pierre Brun, Jean Bourdier, Jacques Perret, Hubert Bassot, Raoul Girardet, Jules Monnerot ou Philippe Héduy, et quelques autres encore étaient décidés à rendre coup pour coup. L'ennemi qui ne les avait pas tué les avait-il rendus plus forts ? Il est certain en tout cas qu'ils les avaient fait plus féroces encore si cela était possible. Jean-Pierre Brun nous raconte ce qu'il advint de ces activistes vaincus, de ces militants orphelins d'un Parti - mais Français toujours ! - avec moults anecdotes, plus souvent drôles, très drôles, que tristes, même et surtout si elles furent parfois pathétiques. C'était un temps que les moins de deux fois vingt ans ne peuvent pas avoir connu. Un temps où Jacques Laurent, Geneviève Dormann, Roger Nimier, Antoine Blondin prenaient leur envol vers la renommée littéraire sans pour cela cacher leurs idées sur un monde comme il n'allait décidément toujours pas, De Gaulle regnant... Un temps où apparaissaient avant de s'imposer les noms de Jean Mabire, Marc Dem, Alain de Benoist, Serge de Beketch, Roland Gaucher, André Figueras, Georges Laffly, Dominique Venner, Dominique de Roux, voire également ceux de Jean Cau ou de Michel Déon... Une presse nationale de combat (1960-197...) est une ode au militantisme d'une droite littéraire pétillante de vigueur qui prépara, avec autant de talents que de rage, le terrain politique pour un retour sur la scène électorale... qui ne se fera qu'à partir des années 80. Jean-Pierre Brun lui rend un hommage mérité. Il n'avait que trop longtemps attendu!!

08/2010