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Carmen Licari

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Sciences historiques

Mes guerres en culotte courte Place Stan

A Nancy, la Place Stanislas est comme un monde à part. Lieu de tous les rassemblements et manifestations jusqu'aux années 1970, elle est devenue le site premier du tourisme nancéien. Quasiment désertée de ses habitants - une seule personne y réside actuellement - elle reste dans le souvenir de Philippe Bruant comme un lieu de tous les possibles et d'un temps décidément révolu. Né au numéro 1, alors que la Deuxième Guerre mondiale en avait fait une place prisée des officiers allemands, il en fit très rapidement son aire de jeu, son terrain de découvertes et son jardin secret. Depuis la fenêtre en demi-lune de sa chambre au-dessus du Muratti, il passa des heures à regarder les mouvements quotidiens des Nancéiens et à s'étonner des évènements qui ponctuaient les années 50 et 60. Avec ses copains Riri le fils des boulangers de la rue Gambetta et Phiphi, fils d'un inspecteur de police de la rue des Carmes, et quelques autres, l'auteur, alors en culotte courte, n'hésitait pas à défendre manu militari le territoire de la Place contre les incursions des gamins des autres quartiers... Sans excès de nostalgie et avec l'humour qui le caractérise, Philippe Bruant nous propose un récit teinté d'émotions à la manière des impressionnistes. Pour regarder cette place à la hauteur de nos yeux d'enfant.

09/2018

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Histoire de France

Les funérailles d'Anne de Bretagne, reine de France. L'Hermine regrettée

La reine Anne, duchesse de Bretagne, née à Nantes le 25 janvier 1477, meurt au château de Blois, le 9 janvier 1514 à l'âge de 37 ans. La reine bénéficie de funérailles d'une splendeur inaccoutumée qui durent quarante jours et sont célébrées en trois temps : les cérémonies au château de Blois, les stations tout au long du parcours, de Blois à Notre-Dame de Paris, puis l'inhumation à Saint-Denis. Reine de France, Anne savait que son corps serait inhumé à Saint-Denis. Pour marquer son attachement à ses sujets bretons, elle voulut que son coeur reposât dans le tombeau de ses parents, dans l'église des Carmes de Nantes. Pour l'abriter, on fabriqua un écrin en or en forme de coeur, chef-d'oeuvre d'orfèvrerie désormais conservé au musée Dobrée. Une description de ces cérémonies a été consignée par son héraut d'armes, Pierre Choque, dans un manuscrit illustré et souvent copié : Commémoration et advertissement de la mort d'Anne de Bretagne, en partie reproduit dans cet ouvrage. La précision de ce récit et le déploiement de fastes inédit qu'il décrit ont fait date et les funérailles d'Anne ont servi de modèles aux cérémonies funéraires des rois et reines de France pendant un siècle, jusqu'à Henri IV.

04/2014

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Cinéma

Magic ciné

Magic Ciné, c'est le nom de la salle de banlieue où, enfant, Pierre Tchernia a découvert le cinéma. Il ne se doutait pas alors qu'on l'appellerait un jour Monsieur Cinéma, titre d'une émission de télévision qu'il a proposée pendant vingt-deux ans. Magique cinéma qui lui a donné le goût du spectacle et l'envie de réaliser des films et des téléfilms, de produire et de présenter tant de programmes d'information et de divertissement. Pierre Tchernia est l'ami de tous. C'est à la télévision qu'il a commencé sa vie professionnelle à la création du journal télévisé en 1949. Pionnier du petit écran, il fait partie de la famille de tous les Français depuis un demi-siècle. Olivier Barrot l'a entraîné sur le chemin des souvenirs, au travers de ses œuvres mémorables, La Belle Américaine, Le Viager, Le Passe-muraille, et de ses émissions au long cours, " L'Ami public n° 1 ", " La Boîte à sel ", " Les Enfants de la télé ". Autant de rendez-vous d'amitié où l'on peut voir, parmi bien d'autres, Michel Serrault acheter des chaussures en plastique, René Goscinny hésiter devant une sole grillée, Georges Brassens commander les œuvres de Kipling, Jean Poiret dans la troupe des Spataragonflards, Lino Ventura ratant sa recette de chou rouge, Jean Carmet dans son " récital de tambours historiques "

10/2003

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Sports

Gino le Juste. Bartali, une autre histoire de l'Italie

Surnommé Gino le Pieux pour sa foi chrétienne souvent démonstrative, Gino Bartali (1914-2000) est une icône du sport cycliste. Les tourments de l'Histoire ont posé une douloureuse parenthèse dans une longue carrière couronnée entre autres par 2 Tours de France (1938, 1948) et 3 Tours d'Italie (1936, 1937, 1946) et marquée par sa rivalité avec Fausto Coppi. Privé de compétitions pendant la Deuxième Guerre mondiale dans une Italie divisée et occupée, le campionissimo se mua en messager clandestin. Sous couvert de sorties d'entraînement, le Florentin parcourait des distances considérables pour acheminer dans les tubes et la selle de son vélo des faux papiers destinés à sauver des Juifs menacés. Extrêmement discret sur ses activités de résistant au sein du réseau Delasem, Bartali sauva près de 800 Juifs. Avant guerre, l'Italie mussolinienne avait tenté d'instrumentaliser - notamment sur le Tour de France - le talent du jeune Bartali. Connu pour son appartenance à l'Action catholique et son opposition au régime fasciste, Bartali, entré dans l'ordre du Carmel en 1936, refusa toujours de porter la chemise noire. En prenant son départ d'Israël en 2018, le 101e Giro d'Italia salue à sa manière l'action et la mémoire de celui qui -reconnu comme "Juste parmi les nations" en 2013- a gagné un autre surnom : "Gino le Juste ".

04/2018

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Cinéastes, réalisateurs

La vie est un choix

Yves Boisset livre ses souvenirs drôles et tragiques, ses vérités qui ne sont jamais bonnes à dire et raconte son cinéma de combat, l'arme à l'oeil. " Il ne faut jamais s'attarder à regarder dans le rétroviseur, disait Michel Audiard, on risque de se casser la gueule. " Après avoir commis une cinquantaine de films, de Dupont Lajoie à Jean Moulin en passant par Le Prix du danger et Un taxi mauve, la tentation était pourtant grande pour Yves Boisset de regarder dans le rétroviseur. Un demi-siècle de cinéma avec trois obsessions : le refus de l'injustice, la quête de vérité et le combat contre la bêtise. Au fil de ces brûlots qui dénoncent, souvent avec humour, les tares de notre société, ses errances et ses magouilles, on a le bonheur de rencontrer des gens passionnants : Michel Déon, François Mitterrand, Robert Mitchum, Patrick Dewaere, Charlotte Rampling, Michel Piccoli, Jean Carmet, Miou-Miou, René Clément, Annie Girardot, Louis-Ferdinand Céline... " Mort aux cons ", avait écrit sur le capot de sa Jeep le capitaine Dronne à la veille de la Libération. " Vaste programme ", lui avait sobrement fait remarquer le général de Gaulle. On ne saurait mieux dire. Yves Boisset, cinéaste de combat, populaire et intelligent, est l'auteur de films et téléfilms qui ont conquis un immense public.

05/2021

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Prière et spiritualité

Prier 15 jours avec Marie Pila. Cofondatrice de l'institut Notre-Dame de Vie

"Demandez de l'amour sans vous lasser" , encourageait Marie Pila au soir de son existence, en 1974, alors qu'elle s'apprêtait à fêter l'assomption de la Vierge Marie dans la famille spirituelle de Notre-Dame de Vie, institut carmélitain auquel elle a consacré sa vie, auprès du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus. Marie Pila se présentait alors les mains vides, pour demander encore de l'amour à celui qui l'a fait grandir dans la foi, afin de pouvoir le donner en retour. Donner, c'est vivre, c'est aimer ! C'est la joie de toute sa vie, ce qui la caractérise. Aimer en vérité, d'un amour gratuit, universel. C'est une disposition de fond qui appelle à la conversion constante du coeur et laisse toute sa place à la miséricorde. Ce trésor d'amour infini, Marie Pila nous invite à le contempler à sa source pour en accueillir l'onction dans notre vie ordinaire, comme un serviteur inutile à qui tout est donné par grâce et qui ne réclame rien de lui-même. Véronique Grollier, docteur ès lettres, a découvert la spiritualité du Carmel à travers les saints et deux grands témoins du xxe siècle : le P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus et Marie Pila. Elle est l'auteure de deux autres livres dans cette collection.

11/2023

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Romans historiques

Stanislas ou un caprice de Joséphine

Stanislas Reverdin, un garçon de dix-sept ans, est né dans l'Orne à la fin du XVIIIe siècle. Fils d'un marquis et d'une paysanne, il peine à trouver ses marques. Pour la région, c'est un bâtard. Le garçon veut devenir portraitiste et sortir à tout prix de sa condition. Seule solution, partir pour Paris. Là-bas le Révolution fait rage, mais tout s'y décide. Courageux, ambitieux, beau, frotté aux idées nouvelles par sa mère, le garçon découvre la misère et les luttes sociales. Il comprend vite que la politique ne résout pas tout. En 1794, la France a basculé dans la Terreur. Témoin d'une arrestation arbitraire, il tente de s'interposer : il est emprisonné aux Carmes. Il y fait la connaissance d'un voyou, Valentin, et de Joséphine de Beauharnais. Libéré le 9 Thermidor par la chute de Robespierre, il attache sa destinée à celle de la jeune femme. Changement de régime. Nouveau gouvernement : le Directoire. Paul Barras en est le roi. Il recrute Stanislas qui devient informateur à sa solde. Aidé par Valentin, le garçon pénètre un nouveau monde. Bals, et intrigues se succèdent à un rythme d'enfer. Les complots se multiplient. Les royalistes veulent reprendre le pouvoir. Ils seront écrasés par celui qui incarne une nouvelle aurore : Bonaparte. Stanislas va devenir très proche du général. Jusqu'où ira cette intimité ?

02/2013

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Religion

Les martyres d'Orange. Elles montèrent à l'échafaud en pardonnant à leurs bourreaux

Le rideau s'ouvre en 1788 : une nouvelle supérieure vient d'être élue au monastère du Saint-Sacrement de Bollène. Madeleine de la Fare, en religion soeur du Coeur du Marie, est une femme de caractère. Et il en faudra pour mener la communauté à travers la tourmente révolutionnaire qui s'annonce... Bientôt rattachées à la France, les terres pontificales du Comtat Venaissin sont touchées par les lois qui persécutent l'Eglise, et somment les religieuses d'apostasier. Mais celles-ci répondent : "La loi humaine ne peut me commander des choses opposées à la loi divine". En refusant de prêter le serment de "liberté-égalité " devant la commission populaire d'Orange, elles savent leur mort certaine. Cependant, aucune des détenues n'hésite et leur courage édifie jusque sur l'échafaud. Les 32 martyres d'Orange ont été béatifiées en 1925. Alors que s'ouvre leur procès de canonisation, ces religieuses témoignent de la fécondité de l'attachement au Christ envers et contre tout. Disposant de sources parfois inédites, Alexis Neviaski nous entraîne dans une fresque historique captivante, qui fera référence sur ces héroïnes de la Révolution. Conservateur général du patrimoine, Alexis Neviaski est docteur en histoire. Son dernier livre, Le père Jacques. Carme, éducateur, résistant, est paru chez Tallandier en 2015.

10/2019

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Sociologie

Les brésiliens à Paris au fil des siècles & des arrondissements

Cet ouvrage, quartier par quartier, évoque la présence, les visites ou les séjours de quelques personnages historiques au fil des siècles, piste les traces visibles du Brésil dans les rue de Paris. Des premiers indiens du Brésil aux exilés de la dictacture Vargas ce livre revient aussi sur l'immigration plus récente. " Et moi aussi, j'ai voulu aller à Paris / Pour découvrir ses charmes. " Ces vers chantés par Carmen Miranda, l'ambassadrice de la samba à Hollywood, illustrent bien l'attrait de la capitale pour les Brésiliens. Une promenade attentive dans ses rues révèle les traces visibles de cette amitié historique et réciproque. La géographie de la ville est ponctuée de bustes, de noms des rues et de plaques commémoratives qui rappellent les personnages, illustres et anonymes, qui y ont vécu. Ces lieux ne sont que la pointe de l'iceberg. La présence brésilienne a été constante et féconde. Qui se rappelle que l'homme vole suite aux exploits d'Alberto Santos Dumont réalisés dans le ciel de Paris, qui se souvient que l'architecture parisienne a gagné des courbes grâce à Oscar Niemeyer ? Et n'oublions pas les femmes, à l'image de la princesse Isabel, signataire du décret d'abolition de l'esclavage, qui a fini ses jours entre sa villa de Boulogne et le Château d'Eu, en Normandie. Notre histoire commence dès l'apparition du vaste territoire sur la mappemonde en 1500 et les premiers habitants à venir à Paris sont, bien sûr, les Indiens qui se sont alliés aux français contre les colonisateurs portugais. Pour aller jusqu'à la période de la dictature Vargas lorsque de nombreux exilés artistes, intellectuels et militants s'installent à Paris pour s'intéresser à notre péridode contemporaine. Dès la fin du régime des généraux, le profil de la communauté brésilienne change. Formée auparavant essentiellement par des représentants de l'élite, l'immigration, y compris clandestine, sera davantage économique. C'est à cette promenade dans les temps et l'espace que ce livre convie ses lecteurs.

10/2019

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Biographies

Carson McCullers et moi

Finaliste du National Book Award 2020, salué par la critique américaine "Carson McCullers" et moi de Jenn Shapland est un récit littéraire dans lequel l'autrice se plonge dans la vie de McCullers et mêle habilement sa vie à celle de l'écrivaine pour aborder les questions de l'identité, du genre et de l'amour. C'est lors d'un stage comme archiviste au Harry Ransom Center, bibliothèque de l'université du Texas à Austin, que Jenn Shapland tombe sur la correspondance entre McCullers et l'écrivaine voyageuse Annemarie Schwarzenbach. Shapland est saisie. Un sentiment amoureux émerge de ces lettres. Pourtant, ce sentiment n'est jamais nommé dans les nombreuses biographies qui lui sont consacrées. McCullers est présentée comme une personne n'ayant jamais rencontré l'amour ... La curiosité de Shapland est piquée au vif. Quelque chose se fait jour chez Shapland, son regard sur le monde change. Poussée par un sentiment d'urgence, elle décide de partir sur les traces de McCullers pour comprendre. Elle se plonge dans son oeuvre, se rend dans sa maison d'enfance, passe quelques jours dans sa résidence artistique, étudie sa garde-robe, parcourt les retranscriptions de sa thérapie que Carson voulait utiliser pour écrire son autobiographie. Pendant cette enquête qui va durer six ans, et en s'appuyant sur son expérience, Shapland interroge le genre, l'identité, l'amour. Elle redonne ainsi à l'histoire queer toute sa place dans la création et réussit à partager ce que la rencontre avec l'autre, imaginaire ou pas, peut changer dans une vie. La rencontre autorise à se percevoir hors des modèles établis. C'est ce que Carson McCullers a provoqué chez Jenn Shapland : par un effet de miroir, elle a investi son homosexualité. "Carson McCullers et moi" est un récit littéraire qui permet à Jenn Shapland de se retrouver aux côtés d'une Kae Tempest, d'une Maggie Nelson ou d'une Carmen Maria Machado. Ce livre est accompagné dans la Petite Collection par 3 courts textes de Carson McCullers.

10/2022

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Littérature française

La cave se rebiffe

A la suite de son divorce, Carmen conduit depuis deux ans et demi un superbe bus sur la ligne N° 16 qui traverse son île perpendiculairement, de part en part. Elle aime son métier qui le lui rend bien même si elle trouve fastidieux le ménage journalier obligatoire. Un soir, au moment du Carnaval, en faisant le ménage du bus, elle fourre machinalement dans la poubelle un carnet égaré dans le tas de détritus. Elle le récupère au dernier moment, alors qu'une phrase sur la page ouverte lui explose au visage. Elle en commence la lecture au dépôt et ne peut s'en détacher. Elle l'achève à la maison, lecture frénétique qui lui fait même oublier ses enfants pendant ses quelques jours de congé. Quand elle le referme, elle est persuadée qu'elle a deviné qui en est l'auteur, un passager, habitué depuis peu, dénotant par son allure et sa tenue, qui monte à la station Hôpital et descend à l'arrêt au sommet de la chaine montagneuse qui constitue le centre de l'île. Fiévreuse, elle s'empresse de le remettre en main propre à son propriétaire, mais il a disparu. Elle se met à sa recherche, mais les disparitions c'est comme les trains, une disparition peut en cacher une autre, et c'est au terme d'un parcours sinueux, caverneux, de hasards en déterminismes - les ouvriers sont nos maitres, tu parles ! - qu'un cri de vérité surgit dans la lumière. Christian Jodon est né le 3 mars 1952, à Pontarlier, petite ville française, département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il se mit à écrire grâce aux ateliers d'écriture qu'il découvrit tardivement et auxquels il participait assidûment. Quand il n'est pas sur ses skis, sur son vélo ou dans les bois, il écrit ou peint le reste du temps. La cave se rebiffe est son premier roman.

06/2019

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Sociologie

Diplômées N° 276-277 : Genre(s)

Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Pourquoi le thème du "genre" pour ce numéro ? L'association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros ont permis d'aborder l'histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l'égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé. e. s face à un océan de nouveaux questionnements autour du "genre" et de ses intersections pluridisciplinaires. Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd'hui un numéro autour du "genre". Comme champ de recherche, on évoque les "études de genre" (traduction littérale de l'anglais gender studies. Ces études se définissent de façon très large comme "l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin" . Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le "genre" se forme, se caractérise puis s'encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ? Le genre nous permet-il d'étudier la façon dont "nos" sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchise la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ? Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Vient, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Evelyne Nakache, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex. ia Tamécylia

05/2021

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Musique, danse

Les voies de l'opéra français au XIXe siècle

Hormis quelques rares oeuvres, l'opéra français souffre d'une mauvaise réputation. Fort mal connu, on lui reproche de ne viser que rarement au sublime, de ne guère rechercher l'intensité et la profondeur de l'expression ou la densité de l'écriture. Faust ou Carmen ne sont que les arbres qui cachent une forêt trop longtemps laissée à l'abandon. Sensible à la nuance et à la légèreté, parfois à l'intimisme (notamment dans l'opéra lyrique), allant du divertissant au grandiose (particulièrement dans le grand répertoire meyerbeerien) en mettant souvent en scène des sujets exotiques, ce répertoire, qui connut une très grande popularité, servit un temps de modèle aux plus grands compositeurs lyriques du moment, Wagner et Verdi en tête, au nom desquels on l'a, depuis, souvent rejeté. Comment dès lors comprendre ce qui fait la véritable spécificité de cet édifice lyrique français, si ce n'est en s'appliquant à en démonter les rouages, à en dévoiler les artifices et les originalités, à en présenter les acteurs : compositeurs, librettistes, interprètes, éditeurs et aussi journalistes, sans négliger le pouvoir politique, la censure et même le public. A travers un discours souvent pittoresque se dessinent les diverses voies empruntées par l'opéra français d'alors, certaines classiques, parfois académiques (Boieldieu, Auber, Adam), d'autres plus originales (Gounod, Bizet, Massenet) ou franchement iconoclastes au regard des conventions de l'époque (Berlioz), ainsi que les transformations qui s'opèrent au cours du siècle, parmi lesquelles l'influence grandissante de la musique allemande et du wagnérisme. Ce livre, nourri des écrits de nombre de compositeurs doués d'une plume remarquable et savoureuse (Berlioz, Saint-Saëns, Reynaldo Hahn), ne se prive pas du regard d'écrivains aussi essentiels que Stendhal, Balzac, Gautier ou Zola, observateurs attentifs et compétents de la vie lyrique. Une approche sociologique, esthétique, littéraire et bien évidemment musicale de cette période particulièrement féconde de l'histoire de l'opéra. Musicologue, maître de conférences à l'université de Metz, Hervé Lacombe prépare actuellement un important ouvrage sur Bizet.

04/1997

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Religion

Prier 15 jours avec le père Jacques de Jésus

Le Père Jacques de Jésus (1900-1945) devint prêtre en 1925 avant de rejoindre les Carmes déchaux en 1932. Il entend l'appel à suivre Jésus au désert : " On ne sait pas le bien que l'on peut réaliser à distance, uniquement par la prière ". Il anime des retraites et est remarqué pour sa profondeur, son union à Dieu, son humilité et son sens de la justice. Par " obéissance " à ses supérieurs, il devient le fondateur et le directeur du Petit-Collège Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus d'Avon. Il y déploie les multiples ressources pédagogiques de son âme d'éducateur. Il veut que " ses " enfants deviennent des hommes accomplis, conscients de leur responsabilité future, qu'ils soient des saints en germes. En ce contexte de seconde guerre mondiale, son coeur d'homme, de prêtre est blessé par les actes de barbarie du régime nazi. En janvier 1943, il accueille sous une identité d'emprunt trois enfants juifs. Le 15 janvier 1944, la Gestapo encercle le Petit-Collège et arrête les trois enfants et le Père Jacques. A la prison de Fontainebleau, il murmure à de rares visiteurs : " Il faut des prêtres dans les prisons, si vous saviez... ", " Il y a trop de malheureux, trop de souffrances, je le sens, il faut que je reste ". Il est déporté au camp de Mauthausen où il s'éteint le 2 juin 1945. Il est honoré à Yad Vashem comme un Juste parmi les nations.

01/2020

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Histoire de France

Maîtresses et femmes d'influence. Le coeur du pouvoir depuis 1789

Dix histoires d'amour et de pouvoir au coeur des grands événements de l'histoire contemporaine. Aujourd'hui tombées dans l'oubli, les vies de Virginia de Castiglione, Sophie Dosne, Marguerite Baldensperger ou encore Thérèse Pereyra sont pourtant indissociables des destins de Napoléon III, Adolphe Thiers, Georges Clemenceau et Léon Blum. Elles ont été les amies, les conseillères, mais surtout les bien-aimées et les amantes de ces grands hommes. Dans cet ouvrage original, Robert Schneider retrace d'une plume enlevée le destin de dix femmes de l'ombre qui, à une époque où le deuxième sexe ne jouait aucun rôle dans la vie publique, se sont révélées indispensables. Elles ont été de tous les combats de leur amant : pions sur l'échiquier diplomatique, comme la comtesse Marie Walewska, poussée par le gouvernement polonais dans le lit de Napoléon Ier ; amours interdites, telle Jeanne Bibesco, la prieure du carmel d'Alger, qui fit du vieil et austère anticlérical Emile Combes un amoureux transi ; ou encore appuis politiques, à l'image de Berthe Cerny, la " petite sioux " d'Aristide Briand qui transforma ce dernier de la tête aux pieds et l'aida à devenir président du Conseil. De l'épopée napoléonienne à la Seconde Guerre mondiale, Robert Schneider éclaire d'un jour nouveau la vie de dix femmes qui ont été au coeur du pouvoir et ont pris part à l'écriture du roman national.

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Littérature étrangère

Soraya fille de l'ogre. Féerie

"Comme toujours, chez Habibi, cela commence par la réapparition, inattendue et inexplicable, d'une adolescente aimée jadis, et sur laquelle les années ne semblent pas avoir eu de prise : Soraya, la "fille de l'ogre", l'énigmatique sauvageonne des pentes du Carmel. Comme toujours, chez Habibi, cet événement marque le retour d'un passé refoulé, et sert de prétexte à une nouvelle exploration de l' "exil intérieur" dans lequel il voit une dimension essentielle de l'expérience des Arabes d'Israël. Mais, si l'on retrouve ici tous les mythes familiers de l'auteur, ses lectures aussi étendues que diverses, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, son incurable nostalgie et sa passion pour la pêche à la ligne, cette "féerie" marque aussi une évolution importante dans son art qui, tout en s'affranchissant de plus en plus de toute contrainte narrative, se tourne de façon plus marquée vers des thèmes personnels, délaissant la veine satirique et la critique sociale qui marquaient les Aventures extraordinaires de Sa'îd le Peptimiste et Péchés oubliés. Cette évolution, qui n'est pas sans rapport avec la crise intérieure vécue par l'auteur dans les années 1980, crise qui devait culminer par sa démission du Parti communiste palestinien, dont il était l'un des chefs historiques, donne à ce récit, où la fiction se mêle indissociablement au témoignage, une résonance nouvelle, à la fois plus subjective et plus universelle. " Jean-Patrick Guillaume.

05/1996

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Religion

Le pêché de l'ange. Peccabilité, nature et surnature

Le titre de ce recueil est emprunté à l'étude centrale, de nature principalement métaphysique ; les deux études qui l'encadrent sont d'ordre théologique. Quoique différentes de méthode, de style, d'importance, ces trois études convergent vers un même point, savoir l'approfondissement du mystère de la liberté créée et conséquemment du mal, saisi à son endroit le plus critique, dans la plus haute des créatures spirituelles. L'Écriture seule nous révèle l'existence des anges ; la métaphysique ne saurait que la soupçonner, mais elle comprend aussitôt que nulle part le drame de la liberté créée n'apparaîtra plus intense que dans ces pures intelligences « qui choisissent et qui aiment une fois pour toujours, dans un acte indéracinable où toute leur substance est engagée ». La question de la corporéité des anges, qui a longtemps préoccupé les écrivains chrétiens, semble aujourd'hui résolue. C'est un autre problème, celui de la peccabilité de l'ange, qui retient maintenant l'attention et justifie l'accueil bienveillant que la Bibliothèque de théologie historique a réservé au présent travail. Dès la fin de la guerre réapparaissent les débats théologiques sur les rapports entre la nature et la grâce, qui mettent directement en cause la destinée des anges. L'opinion suivant laquelle l'ange est impeccable par nature, regardée comme la plus commune dans l'école thomiste, et qui doit son origine aux Carmes de Salamanque, est attaquée de plusieurs côtés. La pensée même de saint Thomas est diversement interprétée.

04/1961

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Science-fiction

Le Royaume du Nord et des Trolls

Pierre Dubois poursuit son exploration des mondes enchantés pour nous emmener dans le Royaume du Nord, le pays des Trolls, des Nisses et des Tomtes. Il a suivi le chemin déjà tracé par "les peintres, les illustrateurs de là-haut, de là-bas, dans l'aube et le couchant, qui ont emprunté leurs couleurs à même les paysages, brun de terre, gris de lichens, carmin et or aux feux des volcans, aux geysers... " . Il y a rencontré les Trolls chevelus, hirsutes, rugueux, monstrueux, à la fois roc, montagne, mousse, ou arbre de Theodor Kittelsen, le Norvégien, et ceux de John Bauer, le Suédois, moins cruels, vivant le plus souvent en groupe et toujours en harmonie avec la nature dans les profondeurs des forêts. Elsa Beskow lui a dévoilé ses Enfants de la forêt, petits êtres cachés qui habitent sous le tronc d'un vieux pin et sont amis avec tous les animaux. Hasse Bredenberg lui a ouvert les portes dérobées de son atelier pour l'inviter à partager le quotidien des Nisses domestiques, et il est certain que Pierre Dubois a dû se plaire en leur compagnie. Et tant d'autres... Il en a ramené cette imagerie exceptionnelle, peu ou pas connue en France. Mais en bon elficologue, il nous offre aussi ses connaissances pour tout apprendre de ces personnages fabuleux et, en bon conteur, nous livre des histoires qui lui ont été soufflées par les génies des lieux.

11/2014

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Ouvrages généraux

Maîtresses et femmes d'influence. Le coeur du pouvoir depuis 1789

Dix histoires d'amour et de pouvoir au coeur des grands événements de l'histoire contemporaine. Aujourd'hui tombées dans l'oubli, les vies de Virginia de Castiglione, Sophie Dosne, Marguerite Baldensperger ou encore Thérèse Pereyra sont pourtant indissociables des destins de Napoléon III, Adolphe Thiers, Georges Clemenceau et Léon Blum. Elles ont été les amies, les conseillères, mais surtout les bien-aimées et les amantes de ces grands hommes. Dans cet ouvrage original, Robert Schneider retrace d'une plume enlevée le destin de dix femmes de l'ombre qui, à une époque où le deuxième sexe ne jouait aucun rôle dans la vie publique, se sont révélées indispensables. Elles ont été de tous les combats de leur amant : pions sur l'échiquier diplomatique, comme la comtesse Marie Walewska, poussée par le gouvernement polonais dans le lit de Napoléon Ier ; amours interdites, telle Jeanne Bibesco, la prieure du carmel d'Alger, qui fit du vieil et austère anticlérical Emile Combes un amoureux transi ; ou encore appuis politiques, à l'image de Berthe Cerny, la " petite sioux " d'Aristide Briand qui transforma ce dernier de la tête aux pieds et l'aida à devenir président du Conseil. De l'épopée napoléonienne à la Seconde Guerre mondiale, Robert Schneider éclaire d'un jour nouveau la vie de dix femmes qui ont été au coeur du pouvoir et ont pris part à l'écriture du roman national.

11/2022

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Mystique

Mariam. Une sainte arabe pour le monde

Extases, visions, lévitations, stigmates, ubiquité : la carmélite arabo-palestinienne Mariam Baouardy (1846-1878) aura connu toutes les grâces au point d'être canonisée en 2015. Pourtant, on la connaît mal. Un livre pour corriger cette anomalie. Une approche vivante d'une spiritualité novatrice. D'origine syro-libanaise, sujette de l'Empire ottoman, Mariam Bawardi, plus connue sous son nom en religion Marie de Jésus Crucifié (1846-1878) a été canonisée en 2015. Orpheline très tôt, elle est amenée en France où elle passe près du tiers de sa brève existence. Catholique grecque melkite, elle est sensible à l'évolution de l'Eglise, marquée par le premier concile de Vatican, puis par l'annexion des Etats pontificaux qui met un terme au pouvoir temporel du pape. Simple soeur converse, elle participe à la fondation du premier carmel féminin en Inde et est à l'origine de celle du couvent de Bethléem, où elle mourra. Dotée de grâces extraordinaires d'ordre charismatique, elle une figure majeure de la mystique du XIXe siècle, encore trop peu connue. Sa spiritualité à bien des égards novatrice anticipe d'une génération la petite voie d'enfance de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et met l'accent sur la miséricorde divine et la dévotion au Saint Esprit, alors peu familières aux catholiques. Par bien des aspects, elle préfigure le catholicisme d'après Vatican II et illustre d'avance les grandes lignes du pontificat du pape François.

05/2022

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XXe siècle

Marie de la Trinité. Une mystique du sacerdoce

Nantie, éduquée, intellectuelle, Marie de la Trinité, Paule de Mulatier (+1980) pour l'état civil, renonce au Carmel, devient dominicaine des campagnes et soigne sa dépression avec Jacques Lacan. De son destin contrarié, elle tire une mystique du quotidien et une célébration du laïcat qui, depuis, rayonnent. Absolument contemporain. Marie de la Trinité (1903-1980) est rapidement devenue, dans sa communauté des Dominicaines missionnaires des campagnes, " signe de contradiction ". Au coeur de ces difficultés, elle choisit de vivre le " commandement nouveau " de l'amour. Elle le vit à la fois dans la nuit de l'esprit et dans la lumière des grâces mystiques dont deux fondamentales : en 1929 : le Père la prend en lui et en 1941 : le Christ la prend dans son sacerdoce. Mais elle s'engage aussi dans une psychanalyse avec Lacan, dans l'étude de l'hindouisme, dans celle des langues bibliques, et mène une réflexion sur la condition féminine ; Dans la crise actuelle et peut-être durable de l'Eglise et des vocations, ses développements autour des dons de filiation et de sacerdoce accordés à chaque baptisé, ont un très grand intérêt existentiel et théologique ! La parution des Carnets a constitué un événement. Mais ces trois mille pages sont difficilement abordables. Cet ouvrage offre une introduction substantielle à cette oeuvre étonnante, autour de ce qui en est le coeur : la mystique du sacerdoce, et propose un choix de quarante très grands textes des Carnets.

06/2022

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Histoire de France

Mesdames de France. Les filles de Louis XV

Elles étaient huit. Nées entre 1727 et 1737, Mesdames de France, filles de Louis XV et Marie Leczinska, furent les témoins privilégiés des quarante dernières années de la royauté et de la magnificence de Versailles (du moins six d'entre elles, l'une étant morte à sept mois, une autre à huit ans). A Versailles, puis à Meudon, elles sont les enfants les plus courtisées du royaume avant que le cardinal de Fleury n'en expédie quatre, par souci d'économie et de bonne éducation, à Fontevrault, la reine des abbayes : deux d'entre elles, Madame Sophie et Madame Louise, y passeront plus de dix ans, jusqu'en 1750 sans voir une seule fois leurs parents. Les cinq autres - Henriette, Adélaïde, Victoire, Sophie et Louise - restèrent célibataires. Elles forment une cour au milieu de la Cour. Arbitres du bon ton elles ne cessent, après l'entrée de Louise au Carmel et la mort de leur frère le Dauphin, de nourrir la chronique. Devenues Mesdames Tantes sous le règne de leur neveu Louis XVI, les redoutables cancanières se transforment en vestales de Versailles jusqu'à l'éclatement de la Révolution qui réduira Madame Adélaïde et Madame Victoire à contempler, de leur exil romain, les ruines de leur maison. C'est le récit et le tableau excellemment documentés, savoureux, pleins d'un humour discret d'une Cour et d'un art de vivre qui finissent dans l'éclat des derniers feux.

04/2001

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Religion

Requiem. Histoire d'une conversion spirituelle

Xavier est un enfant maltraité. A deux ans et demi, ce petit d'homme est déjà malade. Il souffre d'une pathologie que la médecine ne sait pas nommer. A neuf ans, il se rêve compositeur et chef d'orchestre. Il est doué. A treize ans, un soir d'une rare violence, il voit la haine, la folie, la mort. Il regagne son lit. Se cache sous ses draps. Il écoute sur son radio K7, les choeurs d'une liturgie orthodoxe. Il se fait à lui-même une promesse : "Aujourd'hui, c'est décidé... mes parents sont morts. Quand je serai grand, j'écrirai un Requiem". Une longue nuit s'annonce. Rien ne soulage ses douleurs physiques et ses souffrances : ni les médecines, ni la psychanalyse, ni les rebouteux, ni le yoga... Rien ne vient combler sa soif de guérison, sa soif d'absolu : ni les mondanités cathos, ni les spiritualités orientales, ni la franc-maçonnerie... L'écriture de son Requiem annoncera-t-elle la fin d'un calvaire de plus de quarante-cinq années ? Xavier Goulard, est marié, père d'une jeune artiste. Il est compositeur, auteur, réalisateur et comédien. Il met ici ses dons au service d'une écriture qui veut témoigner d'un parcours atypique, dont la nuit ne pouvait laisser espérer la lumière de sa conversion mystique. Il est engagé dans l'Ordre des Carmes Déchaux Séculier. Retrouvez la musique du livre sur : www. xaviergoulard. com

09/2020

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Vie des saints

Vera Grita. Une vie eucharistique

La cause de béatification ouverte récemment pour Vera Grita (1923-1969) permet de découvrir la personnalité hors du commun de cette admirable institutrice italienne, dont la spiritualité intrinsèquement eucharistique est novatrice et prophétique. Ce livre met l'accent sur le "fil eucharistique" qui a secouru et guidé Vera à partir de la tragédie du 4 juillet 1944 quand, piétinée par la foule lors d'un bombardement, sa santé fut ruinée de façon irréversible. Fil qui plonge ses racines dans son enfance et son lien avec la grande famille des Salésiens de Don Bosco. Peu à peu, le fil s'épaissit et se transforme en une intense expérience mystique, culminant durant les deux dernières années de sa vie, dans un contexte de crise pour l'Eglise. Dans une communion profonde avec Paul VI, Vera devient alors confidente de Jésus et dépositaire des messages qu'il lui "dicte" en vue de la création de l'OEuvre des tabernacles vivants. Cette oeuvre eucharistique sans précédent envisage notamment, de façon très encadrée, le port permanent de Jésus-Hostie par certaines personnes. Sa reconnaissance, soutenue par les Salésiens mais aussi par les Carmes, est actuellement à l'étude à Rome. Vera Grita, bénie par Padre Pio comme le révèle son abondante correspondance, fait déjà partie du cercle des plus grandes mystiques de l'Eucharistie, au même titre que Julienne de Cornillon, Catherine de Sienne, Gemma Galgani ou Thérèse de Lisieux.

05/2021

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Vie religieuse

Petite vie du père Marie-Eugène

Henri Grialou (1894-1967) se sentait "fait pour l'aventure" . Ce fou d'amour, passionné de Dieu, scrute les voies de l'Esprit Saint à travers les méandres d'une vie traversée par la souffrance et le service. Prêtre, carme, fondateur de l'Institut Notre-Dame de Vie, auteur de Je veux voir Dieu, amené à voyager de l'Orient à l'Occident, le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus vécut plusieurs vies en une, poussé par l'unique désir de rejoindre la multitude des "âmes qui cherchent Dieu". A elles, à chacun de nous, il ouvre le chemin de la prière silencieuse unie à l'audace évangélique ; il nous place inlassablement au coeur de la "petite voie" si chère à son "amie d'enfance" , Thérèse de Lisieux. A son école, il nous apprend à ne pas craindre notre pauvreté, au contraire ! Elle ouvre sur l'amour infini qui a pour nom "miséricorde" . Proclamé bienheureux en 2016, le père Marie-Eugène devient pour tous ceux qui l'approchent un père, un ami, un guide sûr pour voir et laisser voir Dieu. Françoise-Emmanuelle Doron, née en 1975, est consacrée à Notre-Dame de Vie depuis 1997. Elle y exerce actuellement la fonction d'archiviste, après avoir enseigné les lettres classiques et travaillé dans la solidarité internationale.

06/2022

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Religion

DICTIONNAIRE DE LA MYSTIQUE

Le Dictionnaire de la mystique est riche de quelque 1200 articles, qui sont flanqués chacun d'une bibliographie bien à jour et éventuellement complétée pour le domaine francophone. Dans le choix des entrées, les auteurs témoignent du souci d'aborder des manifestations mystiques sans aucune exclusive géographique, chronologique ou religieuse. P. Dinzelbacher et son équipe ont veillé à maintenir un équilibre entre les notices factuelles relativement concises et des articles de synthèse plus étendus. Le Dictionnaire de la mystique offre ainsi : des centaines de biographies de mystiques ou d'auteurs ascétiques, anciens, médiévaux ou modernes, y compris des personnalités quasi contemporaines comme Rudolf Steiner ou le Padre Pio da Pietrelcina ; des synthèses développées sur la place de la mystique dans toutes les branches du christianisme (mystique anglicane, protestante, catholique, orthodoxe, etc.) ; des aperçus sur les dimensions mystiques des différentes religions non chrétiennes (judaïsme, religions antiques, hindouisme, islam, bouddhisme, taoïsme, etc.) ; des exposés sur divers mouvements parareligieux à connotation mystique (hermétisme, alchimie, anthroposophie, mouvement hippie, New Age, etc.) ; des articles consacrés à la mystique des grands ordres religieux (Carmes, Bénédictins, Chartreux, Franciscains, Dominicains, etc.) ; des études des grands mouvements mystiques (Dévotion Moderne, mystique eucharistique, piétisme, hésychasme, etc.) ; une approche par pays ou aire culturelle (mystique française, espagnole, italienne, flamande, rhénane, etc.) ; plusieurs contributions sur la sociologie de la mystique (mystique des femmes, des laïcs, etc.) ; les grands concepts de la théologie mystique et ascétique (vision béatifique, union mystique, etc.) ; l'examen des phénomènes paranormaux liés à la mystique (stigmatisation, bilocation, lévitation, etc.) ; une typologie des genres littéraires utilisés pour l'expression de la/h

04/1993

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Bénélux

L'Amigo et Bruxelles / D'une prison à un hôtel mythique. 1522 - 2022

La prison de l'Amigo a intimement suivi le cours de l'histoire de la ville de Bruxelles. Née de la coutume féodale des "vroente" , ces maisons aï¬ermées pour l'occasion par le Seigneur de la ville ; elle prendra en 1522 son adresse définitive, rue de l'Amigo, derrière l'Hôtel de Ville. Maison de détention le temps du procès du prévenu, elle verra au sein de ses cellules des hérétiques, des opposants politiques, des vagabonds, des artistes et d'illustres détenus. Vidocq s'en évade fin 1795. Sur la table de sa cellule, Paul Verlaine y écrira une lettre à Victor Hugo en juillet 1873 avant son transfert pour la maison d'arrêt des Petits-Carmes. Karl Marx et sa femme Jenny y seront détenus en 1848 avant d'être expulsés de Belgique. Détruite peu avant 1930, son emplacement accueillera en 1958 le nouvel écrin que l'on connaît de nos jours : un palace bruxellois afin d'y recevoir les célébrités et les plus grands de ce monde, en plein coeur du centre historique de la ville. De quoi voir leurs yeux briller de 5 étoiles... Sur base d'archives, cet ouvrage décrypte les faits historiques et aborde le parcours si particulier de cette ancienne prison. Celle dont on dira qu'il faut y avoir passé une nuit pour devenir un bourgeois de Bruxelles ! Le récit convie également le lecteur à un tête-à-tête avec un héritage fascinant, dont l'année 2022 marque les 500 ans.

11/2022

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Architecture régionale

LES COUVENTS DE METZ DU XIIIe SIECLE A NOS JOURS

Les prestigieuses et puissantes abbayes messines, Saint-Arnould, Saint-Vincent, Saint-Clément et Saint-Sympho­rien, ont toujours fait de l'ombre aux multiples couvents que comptait la cité patricienne au milieu du Moyen Age. Installés dans un contexte nouveau, implantés dans une so­ciété peu encline à les recevoir et à les entretenir, moines et moniales en ont profondément transformé le tissu et l'as­pect. Hérissée de campaniles et de clochers, Metz médiévale devient une ville où les ordres mendiants, hospitaliers, voire enseignants, disputent à la bourgeoisie et aux clercs sécu­liers le guidage dans la voie du salut. Ces couvents sont des foyers de prière, d'architecture et d'art : les Célestins, les Carmes, les Clarisses et les Trinitaires ont orné leurs "mai­sons" de statues, d'épitaphes sculptées et ornées, d'objets liturgiques, dont certains font actuellement la fierté et l'at­trait du musée de la Cour d'Or. La période de la Réforme catholique et du "siècle des saints" a été tout aussi produc­tive et marquante. Aux générations présentes et futures de préserver et valoriser ce qui subsiste. Cet ouvrage incite à la promenade mémorielle dans les rues de la cité, dans les quartiers d'outre-Seille et d'outre-Moselle, avec un regard particulier et bienveillant sur ce qui a parfois focalisé la colère et les sarcasmes des contempo­rains "hostiles à la moinerie". C'est aussi un répertoire commode avec glossaire, qui dévoilera pédagogiquement un aspect méconnu du Metz que nous avons perdu.

03/2023

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Cinéma

Une vie pour le cinéma

"Il n'y a de grandes oeuvres d'art qu'à l'ombre d'un grand rêve." Jean-Jacques Annaud avait fixé le sien dès l'âge de neuf ans, quand, un peu crânement, il annonçait à sa mère qu'il serait cinéaste ou rien. Objectif atteint. Des films comme La Guerre du feu, L'Ours, Le Nom de la rose, L'Amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux frères, Le Dernier Loup, ont fait rêver des dizaines de millions de spectateurs. Ces projets ont conduit Jean-Jacques Annaud, voyageur infatigable, en Afrique noire, au Maghreb, au Canada, au Vietnam, sur les sommets de la Cordillère des Andes ou encore dans l'immensité des steppes mongoles. Avec sa caméra, il a su célébrer la nature, révéler la poésie sauvage du monde animal, capter le génie des plus grands - de Patrick Dewaere à Sean Connery, de Jude Law à Brad Pitt, de Jean Carmet à José Garcia, en passant par Ed Harris, Rachel Weisz et, dernièrement, Patrick Dempsey. Une vie pour le cinéma revient, à la première personne, sur ce parcours étonnant. On y découvre un gamin rêveur issu d'un milieu modeste, un bourreau de travail, un cinéaste inclassable, un homme d'audace et de passion qui, quels que soient les obstacles, ne s'est jamais perdu de vue. Au travers d'une quantité de personnages et d'anecdotes, il dévoile aussi les exigences, les secrets et les folies de la fabrique du cinéma. En se racontant, Jean-Jacques Annaud écrit un chapitre de l'histoire du septième art.

10/2018

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Beaux arts

Daniel Cordier. Le regard d'un amateur : Donations Daniel Cordier dans les collections du Centre Pompidou Musée national d'art moderne

Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de " l'amour de l'art " d'un " amateur " qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du XXe siècle s'est nourrie de la fréquentation des œuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des œuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans Les galeries parisiennes, il acheta les œuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée- plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'Etat par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les œuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.

06/2005