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Lecture 9-12 ans

Opération Lovelace

Hiver 2025 : un virus géant a attaqué les systèmes informatiques occidentaux. Plus rien ne fonctionne. Au Pentagone, des experts internationaux tentent de trouver une solution, le Professeur Holmes est consulté. Selon lui il n'y a qu'une solution : revenir en arrière et réparer le mal à la source en empêchant l'invention de l'informatique, cause de tous leurs soucis. Un programme secret du département de défense américain, baptisé "Lovelace", permettrait de voyager dans le temps et de se transporter en 1943 à l'université de Philadelphie, où a été construit le premier ordinateur. Nancy, une jeune fille de 12 ans, après avoir franchi un tunnel spatio-temporel, se retrouve propulsée à Londres, début juillet 1843. Le programme s'est trompé de 100 ans... Elle rencontre Oliver, un autre enfant, mais surtout Ada Lovelace, pionnière du langage informatique et Charles Babbage inventeur de la machine à différence. Entre passé et futur, les aventures seront nombreuses et les deux enfants découvriront la vie et les recherches d'Ada Lovelace, mathématicienne et première programmeuse informatique, discipline apparue au milieu du 20ème siècle... Hiver 2025 : un virus géant a attaqué les systèmes informatiques occidentaux. Plus rien ne fonctionne. Au Pentagone, des experts internationaux tentent de trouver une solution, le Professeur Holmes est consulté. Selon lui il n'y a qu'une solution : revenir en arrière et réparer le mal à la source en empêchant l'invention de l'informatique, cause de tous leurs soucis. Un programme secret du département de défense américain, baptisé "Lovelace", permettrait de voyager dans le temps et de se transporter en 1943 à l'université de Philadelphie, où a été construit le premier ordinateur. Nancy, une jeune fille de 12 ans, après avoir franchi un tunnel spatio-temporel, se retrouve propulsée à Londres, début juillet 1843. Le programme s'est trompé de 100 ans... Elle rencontre Oliver, un autre enfant, mais surtout Ada Lovelace, pionnière du langage informatique et Charles Babbage inventeur de la machine à différence. Entre passé et futur, les aventures seront nombreuses et les deux enfants découvriront la vie et les recherches d'Ada Lovelace, mathématicienne et première programmeuse informatique, discipline apparue au milieu du 20ème siècle...

06/2018

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Beaux arts

Suivez le guide !! La terre. Avec 1 CD audio

Cette nouvelle collection offre toute une série de parcours-découvertes passionnants autour d'une thématique en proposant de larges ouvertures en direction des différents domaines qui peuvent faire l'objet de son approche. Conformément aux programmes définis par les Instructions Officielles, ce parcours autour des quatre éléments, permet de traiter l'ancrage scientifique, mais aussi toutes les interprétations que la littérature, la mythologie, la symbolique, le cinéma mais surtout les arts et la musique ont pu en donner. Suivez le guide ! L'utilisateur dispose d'un exceptionnel fonds-ressource constitué par une abondante iconographie assortie d'explications et de commentaires pour répondre à la diversité de tous les besoins pédagogiques et de leur niveau d'exploitation. Dans chacun de ces dossiers, les arts (peinture, sculpture, architecture) et la musique tiennent une place prépondérante. La plupart des reproductions (photos, tableaux), ainsi que l'ensemble des extraits musicaux retenus, sont proposés dans le CD accompagnant chaque livre (Livre -CD format 21 x 24 cm, environ 64 pages). Suivez le guide ! La terre Le premier chapitre fait référence aux origines de notre planète, selon la science, d'un côté, selon les mythologies et les croyances, de l'autre. Cette approche permet de bien montrer la diversité des spéculations autour de sa "Création" et comment les peintres ou les musiciens, en particulier, l'ont figurée ou traduite. La diversité des paysages terrestres devient ensuite le prétexte pour aborder l'histoire du paysage en peinture. Le monde souterrain, puis les ressources de la terre nourricière et ses utilisations dans les différents domaines de l'art (sculpture, instruments de musique...) complètent harmonieusement cette proposition richement documentée. Une importante partie de l'ouvrage est consacrée aux perceptions et interprétations que les peintres ou musiciens ont pu faire autour de cet élément. Extraits musicaux commentés : Symphonie du Nouveau Monde (2e et 4emvts, A. Dvorak) - L'adoration de la terre (1er & 2e mvt, Sacre du Printemps, Stravinski - Les Fossiles (Carnaval des animaux, Camille Saint- Saëns) - Go tell on the mountain (negro spiritual), Chant de labours (Afrique) Répertoire à chanter (avec play back) : V comme Vers de terre (CL. Chapgier - S. Folie) - Petit pays (P. Veau/Y. Matrat) - Fooh (A. Bodiang- Valfroy/Moussa Faye & Albert Valfroy) - T comme Terre (CL. Chapgier - S. Folie)

02/2013

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Beaux arts

La bonne et la mauvaise peinture. Chroniques d'art

" On ne parle bien que de ce que l'on aime. On parle encore mieux de ce que l'on déteste. " Ces mots d'André Fermigier au sujet de Baudelaire pourraient servir d'épigraphe à ses écrits sur la peinture. Son rare talent d'écrivain, sa passion et parfois son insolence inscrivent en effet Fermigier dans la lignée de Diderot et de Baudelaire. Les Salons n'existant plus tels qu'ils étaient aux XVIIIe et XIXe siècles, c'est à travers des comptes rendus d'expositions que, pendant plus de vingt-cinq ans, il nous entraîne à voir, aimer, juger et sourire. Et contrairement au temps des Salons, où les critiques ne rendaient compte que de l'art contemporain, il entend gaiement nous instruire et nous passionner pour l'art du passé. Une façon allègre de dire des choses graves est sa marque de fabrique, autant que sa méfiance devant le goût dominant, la mode, le snobisme, la complaisance, ou son dédain de paraître ringard. On retrouvera ici avec bonheur la liberté de ton et de pensée qui faisait aussi le prix de ses chroniques d'architecture et d'urbanisme des années 1960 au début des années 1980, rassemblées dans La Bataille de Paris, et qui, pas plus que les articles de ce volume, n'ont pris une ride. De chaque peintre, il retrace le parcours, et fait, avec une curiosité et une empathie pénétrantes, le portrait à la fois physique et moral. Qu'il s'agisse de Vermeer ou de Bonnard - "ces deux-là, je les sens véritablement fraternels" -, d'Ingres ou de Soulages, on les voit, on les entend presque, une sorte d'affection lucide le relie à eux. On pourra lire ce livre de diverses façons : en connaisseur complice, heureux de visiter ou de revoir en excellente compagnie quelques-unes des meilleures expositions faites à Paris, Londres ou Nuremberg, voire Vichy ou Vesoul, des années 1960 aux années 1980 ; en lecteur averti savourant surtout le talent et la verve de l'auteur; ou simplement en flâneur dont le regard se laisse guider par un homme d'une intelligence, d'une sensibilité et d'une liberté rares.

10/2002

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Religion

La juste autonomie des instituts de vie consacrée

Selon la Traditio canonica, le Pape est protecteur des membres dont la vocation chrétienne est de s'être engagés(es) dans l'état canonique de vie consacrée, selon les trois conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d'obéissance qui suppose la foi, la charité et la miséricorde. Ces consacré(e)s vivent ainsi le propos de la liberté d'aimer en chrétiens et chrétiennes. Cet état de vie est le plus généralement assumé dans le cadre d'un institut canonique de vie consacrée, ordinairement communautaire. Le Pape Saint Jean-Paul II, en tant qu'il fut le législateur suprême dans l'Eglise catholique romaine de 1978 à 2005, a promulgué le Code de Droit canonique latin de 1983 qui reconnaît le principe canonique de juste autonomie pour chaque institut de vie consacrée (canon 586). Dans l'ecclésiologie du Concile Vatican II (1962-1965), cette juste autonomie est un droit canonique fondamental : de quelle autonomie s'agit-il ? Quels sont ses fondements, ses limites théologiques et canoniques, à la lumière du Concile Vatican II et du Code latin ? Le présent ouvrage précise les éléments fondamentaux de ce droit fondé sur un charisme, un patrimoine propre de chaque institut de vie consacrée (canon 578). Les membres de chaque institut doivent y bénéficier de la liberté suffisante pour répondre à l'appel de Dieu révélé en Jésus-Christ pour tout(e) baptisé(e) à la sainteté. Ce qui suppose que chaque institut bénéficie aussi à la fois de la pleine communion avec toute l'Eglise catholique romaine et bénéficie de la juste autonomie, c'est à dire d'un équilibre institutionnel en référence permanente à ce patrimoine propre de l'institut, patrimoine propre spécifique appuyé sur l'autorité ecclésiale et ses normes théologiques, canoniques et morales. La juste autonomie des instituts implique des devoirs pour ceux-ci, pour l'autorité ecclésiastique, pour tout(e) baptisé(e). Cette coresponsabilité essentielle peut prévenir ou résoudre des mésententes entre tel institut et telle autorité épiscopale. Chaque patrimoine propre d'institut est fondement de juste autonomie, et apporte sa contribution au bien commun pour la communion ecclésiale et pour le monde.

08/2019

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Critique littéraire

Metz au miroir des écrivains. Regards français et étrangers des origines à nos jours

Nombreux sont les écrivains qui ont illustré par leur oeuvre la ville de Metz, certains n'ayant pas manqué de la décrire et de nous en laisser une image d'autant plus précieuse qu'elle n'a cessé de se modifier à travers les siècles. Ce livre est né d'un constat, l'absence d'un ouvrage consacré à la ville de Metz vue par les écrivains. Un travail collectif dû à la plume de quelque quarante membres de l'Académie nationale de Metz comble cette lacune. L'éventail est élargi à des écrivains d'autres horizons, allemands certes, mais aussi anglais, suisses, luxembourgeois, belges, danois, polonais. Ainsi le lecteur trouvera-t-il dans ces pages, à côté de Philippe de Vigneulles, Rabelais, Bossuet, Madame de Staël, Chateaubriand, Balzac, Barrès ou Verlaine, des étrangers en nombre comme Giacomo Casanova, Alexander von Humboldt, Mary Shelley, Charles Dickens Jr, D.H. Lawrence, Joseph Roth, et bien d'autres. C'est ce regard d'écrivains venus d'ailleurs qu'il est intéressant de confronter avec celui de ceux qui sont nés ou ont vécu à Metz, francophones ou germanophones. Une place est réservée, à côté des grands auteurs reconnus, à de petits maîtres souvent fort oubliés, mais dont certains, comme le pasteur évangélique allemand Wilhelm Ludwig Steinbrenner, ou Ludwig Emil Grimm, illustrateur des contes de ses célèbres frères, ont su évoquer notre cité avec une précision, une richesse de détails, un sens du pittoresque et de la vie qu'on ne rencontre pas toujours chez les plus grands. Plus d'une fois, des regards croisés et contrastés sur Metz sont mis en parallèle selon le vécu propre d'écrivains contemporains les uns des autres, en particulier pour la période de l'Annexion et des deux guerres mondiales, où des descriptions parfois opposées évoquent la ville, selon qu'on a le coeur du côté allemand ou français ou qu'on est déchiré de devoir choisir. Dans le déploiement des siècles, le lecteur verra la ville se transformer, prendre de nouveaux visages, et pourra confronter la cité d'aujourd'hui avec les étapes de son histoire à travers le temps.

03/2019

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Religion

Mission et cinéma. Films missionnaires et Missionnaires au cinéma

Dans cet ouvrage, le Centre de Recherches et d’Échanges sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (Credic) s’est interrogé sur l’image animée, ses usages en contexte missionnaire et sur la représentation des missions au sein du cinéma profane. Des chercheurs de disciplines variées (anthropologie, histoire de l’art, histoire des missions et du cinéma) et des acteurs de terrain (missionnaires, réalisateurs) couvrent ici le xxe siècle et le début du xxie, depuis les films 16mm des années 1920 aux vidéos d’organisations missionnaires pour la télévision ou en ligne, en passant par des films «grand public». Après un panorama replaçant la question des rapports entre cinéma et mission, l’ouvrage débute par une partie qui, dans une approche historique, propose des études de films mêlant observations anthropologiques et discours destinés à servir la propagande missionnaire. Tournées avant la seconde guerre mondiale, ces productions témoignent des mentalités de l’époque et des améliorations techniques. La deuxième partie aborde la question de la réception. Selon les destinataires (public occidental ou populations à évangéliser) et selon les époques, les usages et les lectures des images diffèrent. La troisième est consacrée à des films grand public, qui croisent la question missionnaire à travers une figure particulière ou un milieu donné. La dernière partie aborde des images plus contemporaines témoignant de l’évolution des supports et des changements ayant affecté le monde missionnaire. Qu’elles se rapportent au documentaire ou à la fiction, les images ont façonné les représentations missionnaires à travers le monde. Utilisées à des fins de propagande, d’histoire ou de culture, elles permettent de mieux appréhender l’évolution des missions et des mentalités. Émilie Gangnat est docteur en histoire de l’art, associée à l’équipe Hicsa (Université Paris 1 Sorbonne). Ses recherches portent sur l’histoire visuelle, le développement des stéréotypes et des imaginaires en contexte missionnaire. Annie Lenoble-Bart, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, est membre de l’EA 4426 MICA de l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux). Jean-François Zorn est professeur émérite d’histoire du christianisme à l’époque contemporaine à l’Institut protestant de théologie et chercheur associé au Centre de Recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’Université Montpellier 3.

08/2013

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Comptabilité publique

Conter demain. Cour des comptes et démocratie au XXIe siècle

On oublie trop souvent que les comptables de la République sont aussi de merveilleux conteurs ? : contrairement aux apparences, facilement trompeuses on le sait, les chiffres ne contredisent pas les lettres et ne sont même pas grand-chose sans elles. Un bon magistrat de la Cour des comptes se montre fidèle à l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 selon laquelle "la société a le droit de demander compte à tout agent public de son ¬administration" . Dans ce petit livre, deux jeunes magistrates exposent ce qui, selon elles, contribuerait à faire de leur "? maison ? " celle de tous et de chacun ? : une véritable vigie de l'action citoyenne. A l'heure où des services publics de plus en plus menacés peinent à faire face à leur mission, où la montée d'une colère légitime provoque sidération et incompréhension d'une partie des "? élites ? ", c'est un nouveau modèle de contrôle externe de ¬l'action publique par la société elle-même qu'il est temps d'inventer. Camille Andrieu, chargée de mission auprès du Premier président, a intégré la Cour des comptes en 2020. Adeline Baldacchino, conseillère référendaire et poète, a intégré la Cour des comptes en 2009. (9782815951180) Chine, le grand prédateur : "? Un livre qui analyse l'effritement des libertés et l'expansionnisme du régime chinois à l'ère Xi Jinping. ? " Stéphane Lagarde, RFI "? La place de la Chine est vitale pour notre avenir. Ce livre en pose toutes les grandes questions et ses trois décennies d'observation donnent à l'ancien correspondant de l'AFP à Pékin tous les outils pour y répondre. ? " Sabine Delanglade, Les Echos "? A la fois essai engagé et mini-encyclopédie sur la Chine de Xi Jinping, ce livre traite cinq questions ? : la "tragédie des ¬Ouïghours et des Tibétains", l'environnement, les technologies, les droits de l'homme et la diplomatie. Sur tous ces sujets, le savoir de l'auteur est impressionnant. ? " Frédéric Lemaître, Le Monde Pierre-Antoine Donnet diplômé de chinois, est l'ancien rédacteur en chef central de l'Agence France Presse, dont il a été le correspondant à Pékin et à New York.

01/2023

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Ouvrages généraux

Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée N°152, 2022_2 : La presse (en) arabe publiée hors de l’aire arabophone. Effets de contexte

Cette publication propose un tour d'horizon inédit de la presse (en) arabe hors de l'aire arabophone en rassemblant, depuis ses origines au XIXe siècle, des études sur l'Europe, l'Amérique centrale, l'Afrique et le Moyen-Orient. La presse (en) arabe publiée hors de l'aire arabophone regroupe l'ensemble des publications (quotidiens et périodiques) éditées et publiées en langue arabe au sein de pays où cette langue n'est pas une langue dominante. Si l'expression "la presse (en) arabe" est au singulier, cette dernière ne constitue pas pour autant un ensemble homogène. Sa pluralité résulte de l'hétérogénéité des contextes historiques et politiques de sa naissance, de ses contenus, des trajectoires de ses instigateurs et de leurs motivations. Cette diversité est aussi liée aux publics visés et aux rapports qu'ils entretiennent avec les différents espaces arabes dont ils sont originaires. La presse (en) arabe a fortement subi les contrecoups des événements politiques et des transformations technologiques. Le passage au numérique de nombreux journaux, pour ceux qui n'ont pas disparu a bouleversé le paysage de la presse dans la plupart des pays. Les soulèvements de 2011, puis les guerres qui ont ravagé plusieurs pays de la région, avec leur lot de dispersion et de migrations forcées, ont aussi eu des conséquences profondes, mais différenciées selon les contextes, sur la reconfiguration des espaces médiatiques. Les parallèles que l'on pourrait tracer entre la presse arabe émigrée antérieure à la diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication et les sites d'information à l'âge d'internet, suggèrent cependant, qu'au-delà des différences évidentes relevant de la rapidité et de la densité des connexions et des flux, des constantes peuvent s'observer notamment au niveau des effets de contexte. Ce dossier, construit selon une perspective diachronique depuis les débuts de cette presse imprimée en France au XIXe siècle, vise à décloisonner les regards disciplinaires. Il a aussi pour objectif de mettre au centre de l'analyse les conséquences des interactions que cette presse allophone entretient avec les configurations sociales, politiques et culturelles dans lesquelles elle se déploie.

01/2023

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Histoire de France

Les colonies, la Révolution française, la loi

Depuis près de quatre siècles que la France possède des colonies ou des territoires d'Outre-Mer, elle a toujours hésité, pour ce qui concerne leur statut et leur législation, entre deux principes contradictoires, celui de l'assimilation et celui de la spécificité. La question se pose dès Colbert et n'est toujours pas tranchée aujourd'hui. Comment la Révolution française a-t-elle pris en considération la question de la législation des colonies ? S'il y a un maintien de la spécificité législative sous l'Assemblée constituante, à partir de la loi de 1792 instituant l'égalité politique entre les blancs et les libres de couleur, les assemblées dirigeant la France adoptent unis législation révolutionnaire radicalement nouvelle dans les colonies. Cette période est marquée par la première abolition de l'esclavage, en 1794, et l'adoption, en 1795. d'une constitution transformant les colonies en départements. Ces avancées décisives permettent à l'outre-mer français d'être régi selon le principe de l'identité législative avec les départements de la France situés en Europe, nouveauté impensable quelques années plus tôt. Toutefois, d'une part, cette législation radicale connaît une application contrastée selon les colonies, et d'autre part, après le coup d'Etat de Bonaparte, la Constitution de 1799 remet en place le système de la spécialité législative. Une réaction coloniale s'opère et aboutit, en 1802-1803, au rétablissement de l'esclavage en Guadeloupe et en Guyane. Saint-Domingue y échappe par la lutte et proclame son indépendance, sous le nom d'Haïti, le 1er janvier 1804. La positivité des lois révolutionnaires, uniques en leur temps, a permis des avancées déterminantes dans le statut des libres de couleur et des esclaves, malgré un climat de violence lié à des guerres civiles et à un conflit international majeur. L'influence de la loi révolutionnaire se fait sentir également dans les colonies des autres puissances européennes, niais aussi dans les débats précédant la seconde abolition de l'esclavage. Ces avancées légales constituent encore le socle des luttes actuelles pour la liberté, l'égalité et la fraternité.

07/2014

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Philosophie

Traité sur la tolérance

La tolérance n'est pas seulement une notion de philosophie ; elle est aujourd'hui, plus que jamais, un principe de politique. Traiter de la tolérance, c'est analyser la coexistence pacifique, précisément rendue possible par l'exercice de la tolérance, de groupes humains relevant d'histoires, de cultures et d'identités différentes. De fait, on ne peut traiter de la tolérance comme trop souvent de nos jours on dispute de la philosophie politique - sous une forme procédurale, selon les conditions admises par tous d'un discours idéal tenu dans une impartialité absolue. Les réalités sont à ce point complexes, les enjeux immédiats, les arguments gros de conséquences inéluctables que la philosophie, lorsqu'elle se mêle de la tolérance, doit s'appuyer sur l'information historique et faire preuve de compétence sociologique. A tout le moins si elle veut se garder d'un " mauvais utopisme " et prendre la juste mesure des choix difficiles qui sont ceux de la vie politique. Plus ces choix sont difficiles, plus les chances de voir apparaître une seule et unique solution philosophiquement satisfaisante sont réduites. Ainsi le modèle de la neutralité de l'Etat et de l'association volontaire, décrit par John Locke dans ses Lettres sur la tolérance, était-il approprié à l'expérience de congrégations protestantes dans certaines sociétés ; il ne l'est plus à la réalité contemporaine du développement du pluralisme religieux et ethnique. Le meilleur ordonnancement politique est fonction de l'histoire et de la culture des hommes dont il organise les existences. La réponse la plus pertinente à la question de la tolérance est désormais de considérer une série d'options et d'établir les possibilités, et les limites de chacune à l'intérieur de son contexte historique, et non plus au regard d'un principe supérieur dont découlerait une échelle hiérarchique sur laquelle sociétés et régimes se verraient assigner un rang selon leur degré de respect de la différence. C'est proprement ce que fait le Traité sur la tolérance de Michael Walzer, étude rigoureuse et circonstancielle des différents régimes de tolérance, qui n'en laisse de côté ni le modèle idéal ni l'application concrète.

05/1998

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Maternelle et primaire

Pédagogie pratique. Travailler avec les doudous en école maternelle Cycle 1, Edition 2022

Cet ouvrage propose d'aider les enseignant(e)s à mieux intégrer le doudou dans leurs pratiques en partant du principe que ce compagnon est une présence qui peut aider l'enfant dans son entrée à l'école et dans sa réussite scolaire, et permettre à l'enseignant(e) d'impulser un lien plus fort entre l'école et les familles. En effet, l'importance du doudou pour les petits enfants n'est plus à démontrer ! Lorsqu'on se rend sur les forums de parents ou dans les réunions de parents à la rentrée, la question revient souvent : "Mon enfant peut-il emporter son doudou à l'école ? ". Et du côté des professeur(e)s, deux questions restent en suspens : quelle attitude dois-je avoir vis-à-vis de mes petits élèves à propos de leur doudou ? et comment préparer et aider les enfants à se détacher de leur doudou ? . Et là, selon la réponse que chaque enseignant(e) apporte à cette question, la place du doudou change selon les classes... L'organisation de l'ouvrage Partie 1 (théorique) - Présentation de quelques ouvrages théoriques sur le doudou (Winnicott Les Objets transactionnels) et pistes de réflexion - Présentation de 45 albums qui parlent du doudou ou racontent une histoire avec le doudou (+ classement par thème) Partie 2 (pratique) - 3 séquences de travail organisées par niveau et quelques chants, poésies, comptines sur le thème du doudou - TPS/PS : 8 séances - MS : 8 séances - GS : 9 séances - A chaque séance correspond une activité à faire le plus souvent à partir de la lecture d'un album. Elles sont présentées comme des fiches de préparation et pour chaque séance sont donnés : - Le ou les objectifs - Le ou les attendus - La description du dispositif : matériel, type d'activités (découverte, jeu, manipulation...) - Le déroulement de l'activité : le rôle de l'enseignant(e), le ou les actions de l'élève... Les auteures - Fabienne Quibel-Périnelle est conseillère pédagogique - Sophie Briquet-Duhazé est Maîtresse de conférence HDR en sciences de l'éducation à Rouen (ses recherchent portent sur la conscience phonologique et le nom des lettres). Elle a créé son blog Enseigner et apprendre à l'école maternelle. - Elles participent toutes les deux à la préparation au CRPE.

12/2022

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Exégèse

Paul, le travail et l'argent. Des domaines futiles ?

Les réalités pécuniaires ont, depuis les origines, une place quotidienne dans la vie des Eglises, qu'il s'agisse de l'entretien de leurs ministres, du financement d'opérations caritatives ou de projets d'évangélisation. Ces activités, on le sait, engendrent des conflits qui montrent combien la dimension éthique et affective apparaît bien vite, avec les reproches d'exploitation, de gaspillage ou d'incompétence dans la gestion des dons reçus. Car, sur le plan caritatif, les sommes recueillies ont le plus souvent leur origine dans la générosité de personnes parfois tiraillées entre, d'une part, le devoir de gratuité, selon l'adage " ce qui est donné est donné " et, d'autre part, la préoccupation légitime de la juste destination des dons. Paul a connu ces expériences, partagées à travers le bassin méditerranéen dans lequel il vivait. Or, l'Apôtre, et lui seul dans le Nouveau Testament, se confie sur les problèmes matériels et financiers qu'il rencontre. Si la belle Lettre de Jacques traite avec vigueur les rapports de justice qu'implique l'utilisation de l'argent, Paul, lui, sans négliger les impératifs éthiques, se place cependant sur un autre plan, et selon une politique subtile. Ni pour son travail manuel ni pour son rapport à l'argent, l'Apôtre n'invente de nouvelles pratiques ou de nouvelles techniques. Il tient du judaïsme son sens positif du travail mais s'inspire des réseaux de solidarité de l'Empire et du tribut du Temple pour la mise en oeuvre de la grande collecte. Paul se coule donc dans les usages de son époque et de sa culture, dans la mesure où ils correspondent aux orientations de l'Evangile qu'il porte. De ce point de vue, même sans dessein prémédité, il pose les bases de futures doctrines sociales, en s'opposant à des habitudes culturelles qui consacrent ou entretiennent l'égocentrisme, l'avidité et les inégalités. Par ses propres engagements, il témoigne que sans se confronter aux réalités économiques, l'Evangile reste une idéologie ; sans les valeurs évangéliques de gratuité et de réciprocité qui ont pour enseigne lumineuse le mot agapè, les réalités économiques risquent l'asphyxie dans l'huis-clos du donnant-donnant.

07/2021

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Biographies

Henry Thoreau sauvage

"La philosophie à Walden, on n'en fait guère. On ne presse pas la sagesse entre les feuillets d'un vieux livre ; on la vit fraîche et quotidienne, aussi naturellement que l'on va puiser de l'eau à l'étang". "C'était une maison selon le coeur de Jean-Jacques et selon le coeur d'Henry. Et quand la maison vous plaît, tout ce que vous avez à faire qui dépende de la maison, se colore de plaisir". "Heures inestimables de Walden ! Vous figuriez-vous, nigauds, qu'il n'y avait pas autre chose à faire ici, et autrement importantes, qu'à contempler l'image de sa fichue pureté dans le miroir de l'étang ou de s'écouter jouer de la flûte sur l'eau, au milieu du cirque de verdure ? " "Folles herbes que l'on appelle mauvaises, vous m'êtes plus douces que les dociles herbes de bonne maison. Vous êtes de ma famille. Vous aimez comme moi à traîner le long des vieux chemins, loin des jardinets où croît le buis de la sagesse". "Walden est le livre d'un écrivain qui donne sa pleine mesure - trop pleine même, si vous voulez - avec le même impardonnable sans-gêne dans la composition. Décidément, on ne fera jamais de cette caboche-là l'usine d'un littérateur. Ou bien, prononcez-le : libérateur. C'est la prononciation d'Henry". "Le livre de M. Bazalgette est une biographie aussi attrayante que le roman le plus romanesque ; mais il est aussi quelque chose de plus, "un message adressé à tous les réfractaires, à tous les non-conformistes de ce monde, à tous ceux qui font passer la justice réelle avant l'ordre apparent et l'amour avant la justice. " Henry Thoreau est un exemple et un symbole". Comoedia, 20 juillet 1924. "Bazalgette fut un des Français qui connurent le mieux l'Amérique. Son livre sur Thoreau est une oeuvre qui a la magnifique gravité, le grain dru de la terre". John Dos Passos, Europe, juin 1929. "Ce roman lyrique où se trouve peinte ce qui était pour Bazalgette une vie exemplaire : Henry Thoreau sauvage". Jean Guéhenno, Europe, mai 1930.

11/2022

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Histoire de France

Les années électriques (1880-1910)

Christophe Prochasson nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies. La France " fin-de-siècle " est loin d'être, contrairement à des clichés qui ont la vie dure, joyeuse et insouciante. La Belle époque est celle d'une société qui travaille dur, épargne et vit chichement. C'est le temps de l'inquiétude et du nihilisme. Des anarchistes et des grèves ouvrières. De l'affaire Dreyfus et de scandales politico-financiers. C'est une France hésitante entre l'industrie et l'artisanat, la ville et la campagne, la foi catholique et la laïcité, la rente et le profit, l'Empire et ses départements, etc. Pourtant, c'est elle qui enfante L' intellectuel, personnage complexe, exigeant et parfois exaspérant. En Europe, Nietzsche, Dostoïevski, Unamuno et, en France, Barrès, Gide et Claudel constatent, comme l'écrit ce dernier, que " le monde n'est pas infini, il est inépuisable ". Ce faisant, ils contestent la scientificité de la science, la rationalité de la raison et fondent leur système et leur art sur le moi, le désir, l'instant, l'opposition, l'aventure personnelle, l'acte " gratuit ", etc. Face à ces " immoralistes " volontaire, les divers académismes imperturbablement se manifestent en publiant qui un roman social, qui une philosophie de la certitude ou en peignant une nature morte aussi fidèle que possible. Christophe Prochasson, pour mieux nuancer son tableau d'une époque si contradictoire, nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies. Ces créateurs enjambent le siècle avec la vigueur de leur jeunesse, la puissance de leur individualité et la conviction que les sentiments l'emporte sur la raison. Ils sont survoltés, y compris pour certains, dans leur désespoir : ce sont bien les années électriques.

03/1991

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Hindouisme

Kali. Mythologie, pratiques secrètes et rituels

" Kali est une déesse qui résonne parfaitement avec notre époque troublée ; elle détient les clés des mystères les plus profonds et répond parfaitement à la dynamique et la curiosité contemporaine qui cherche les traces antiques et l'affirmation de la puissance féminine. " Daniel Odier Selon des traditions remontant à l'époque pré-védique, Kali a surgi du troisième oeil de la déesse Durga comme une manifestation destructrice et terrifiante de la puissance féminine envoyée pour anéantir les forces du mal. Aujourd'hui encore, dans toute l'Inde, Kali est vénérée comme la destructrice de tout ce qui nous rend esclave ; elle est capable de libérer son dévot de toute règle et de tout asservissement. Daniel Odier nous présente ici la mythologie, les pratiques et les rituels du culte de Kali dans la tradition tantrique kaula du shivaïsme du Cachemire. Plusieurs textes sont d'ailleurs publiés ici pour la première fois dans une langue occidentale. Il nous révèle les pratiques de Vamachara, communément appelé la Voie de la main gauche mais plus précisément traduit comme la Voie de Shakti. Dans cette tradition, le corps lui-même est le temple de Kali, et il est donc inutile de rejeter ou de nier le corps pour connaître l'union avec le divin. Au contraire, rien n'est considéré comme pur ou impur et l'on peut s'y affranchir totalement des règles. Axée sur le travail direct avec les émotions et les comportements interdits, cette voie permet au chercheur de transcender les obstacles à la libération par l'union sexuelle. Selon la Kaula Upanishad, "Dans ton comportement, fais le contraire de ce que les normes imposent, mais demeure stable dans la conscience". Kali est la réalité absolue : manifestée sous la forme d'une femme enivrée par le désir, elle libère le pratiquant tantrique de tout désir, sauf celui de l'union avec le divin. " Kali est une déesse qui résonne parfaitement avec notre époque troublée ; elle détient les clés des mystères les plus profonds et répond parfaitement à la dynamique et la curiosité contemporaine qui cherche les traces antiques et l'affirmation de la puissance féminine. " Daniel Odier

05/2023

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Sciences historiques

Le coût des études. Modalités, acteurs et implications sociales XVIe-XXe siècle

Cet ouvrage regroupe dix-neuf contributions de spécialistes fédérées autour du thème central du coût des études, de ses implications scolaires, sociales et politiques. Si l'on insiste souvent en effet sur les dimensions idéologiques et politiques des tensions et des décisions qui concernent les structures éducatives, les historiens ont eu trop tendance à négliger la dimension financière de ces mêmes décisions. Or l'éducation a un coût certain, alimente un "marché scolaire" et fait vivre des entreprises qui lui construisent ses bâtiments, lui fournissent son ravitaillement, ses meubles et son matériel pédagogique. Si l'obsession de la rentabilité des institutions est désormais d'actualité, tout comme la logique managériale et la déclinaison des objectifs en compétences, il s'en faut de beaucoup que ces préoccupations soient entièrement nouvelles. Il s'agit alors d'examiner, au plus près des sources et sur la longue durée qui couvre la période allant du XVIe siècle au XXe siècle, les modalités, les finalités et les conséquences de l'investissement éducatif. Quel est le coût des études, selon les périodes prises en considération, selon les institutions et le niveau d'études choisis? Comment s'opèrent les montages financiers qui permettent aux institutions éducatives de vivre et de se développer ? Quels sont les principaux acteurs qui financent l'Ecole et pour quelles raisons ? Les Eglises et leurs membres, les villes et leur oligarchie, les communautés d'habitants, les notables philanthropes mais aussi les entreprises et les familles participent au financement de l'éducation mais l'on perçoit, dans ces contributions, la progressive affirmation de l'Etat central qui investit ce champ en imposant ses prérogatives. Le coût des études est aussi un marqueur social extrêmement puissant qui sépare ceux qui peuvent payer de ceux qui ne le peuvent pas, même si tout un système d'aides existe rapidement, englobant bourses et exemptions aux finalités polysémiques. La gratuité de l'enseignement marque à ce niveau une étape fondamentale même si elle ne signifie pas la fin de tout frais pour les familles. Explorant un territoire historique encore peu parcouru, ce livre est aussi, on le devine, au coeur de nos préoccupations actuelles sur l'Ecole et son coût.

03/2012

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Beaux arts

Corrège. La Camera di San Paolo à Parme

La Camera di San Paolo est l'un de ces lieux un peu secrets qui, en marge des cycles célèbres et des chefs-d'oeuvre reconnus, constituent pour l'histoire de l'art des rendez-vous obligés. La singularité du propos, immédiatement visible, son caractère d'énigme ou de rébus font des peintures ornant cette "chambre" une véritable nasse symbolique où le visiteur fasciné se sent quelque peu perdu. Pourquoi et pour qui le Corrège a-t-il peint cet étrange cortège ? D'où viennent et que disent les figures ? A ces questions, l'étude de Panofsky répond, non de façon dogmatique, mais en suivant point par point le véritable réseau d'indices dissimulé dans les grisailles et le treillis de feuillage qui forme ce plafond unique en son genre. Devant un ensemble aussi complexe et aussi piégé, dont la cohérence saute aux yeux, Panofsky ne pouvait que relever le défi. Ce rébus mythologique, né dans le climat de l'Italie renaissante et selon les accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule, fonctionne comme un véritable paradis exégétique : de telle sorte qu'avec cette étude Panofsky livre un modèle du genre, un modèle d'iconologie appliquée. Certes, ce n'est que la lettre de la peinture qui est ainsi approchée et il va de soi que l'indentification des figures ne dévoile pas tout de leur secret. Mais, chemin faisant, le voyage proposé à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant, se mue en une série d'incursions dans la mémoire de l'Occident où, entre voilement et dévoilement, énigme et apparence, c'est la forme même d'apparition du sens qui est interrogée. Le cycle de peintures de la Camera di San Paolo à Parme, outre son raffinement exceptionnel, constitue un rébus mythologique né dans le climat de l'Italie renaissante et selon ses accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule. Ce décor réalisé par Corrège fonctionne comme un véritable paradis exégétique à partir duquel Panofsky nous livre un modèle d'iconologie appliquée, à la manière d'un voyage à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant.

04/2014

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Littérature française

Noires saveurs ou les larmes de l'exode

Selon Doe Zantamata "tout commence par un rêve. Ajoute la foi et cela devient une croyance. Ajoute l'action et cela devient une partie de la vie. Ajoute de la persévérance et cela devient un objectif en vue. Ajoute de la patience et le temps et cela se termine par un rêve devenu réalité" c'est tout le sens qu'a ce livre. C'est d'ailleurs à ce titre que je dédie cela non seulement aux refugiés du monde entier mais à d'autres êtres qui dans ce parcours m'ont prouvé leur amour et leur amitié. Ce souvenir de ces moments douloureux est un message universel qui n'a ni couleur ni race mais qui a la même teneur en souffrance et en douleur. Plus rien d'ailleurs ne sera plus pareil lorsque qu'on a vu cela et enjambé des morts pour sauver sa vie. "Noires saveurs" reste une illustration, un symbole et une interpellation qui doit sensibiliser chaque être humain. C'est pourquoi selon Lumumba dixit "si je meurs demain, parce qu'un blanc aura armé un noir" . La portée de cette phrase est si profonde qu'elle traverse le temps en regardant autour de nous. Le partage de cet état de fait devrait permettre de bâtir une communauté d'intérêts pour se soutenir contre cette fronde macabre de douleur et la souffrance. Cependant, faudrait il que tout le temps un blanc arme une autre personne autre que lui-même pour porter la mort ailleurs ? Pourquoi faire porter nos responsabilités aux autres lorsque nous avons la possibilité de dire non quand il le faut ? C'est pourquoi ces quelques lignes doivent plus être considérées comme une boussole que de simples tapuscrits griffonnés sur une page blanche. Il n'y a de dignité en l'être humain que le regard affectueux et compatissant que lui porte son prochain. Martin Luther King disait : "nous avons appris à voler dans les airs comme des oiseaux, A nager dans les océans comme des poissons, mais nous n'avons pas encore appris à marcher sur la terre comme des frères et des soeurs" . Le jour où nous y parviendrons tout serait accompli.

07/2015

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Religion

VIE AUTHENTIQUE DE JESUS CHRIST. Tome 1, Récit

Jésus est une figure majeure de l'humanité. Il a changé la face du monde ; Mis à mort et rejeté siècle après siècle, il inquiète encore la conscience culturelle des hommes. Il attire et il fait peur. On souhaite à la fois le connaître et s'en débarrasser. Le succès de tant de best-sellers qui réduisent ou caricaturent Jésus s'explique ainsi. Ils gagnent sur les deux versants de cette inquiétude latente : ils " font connaître " ( !) Jésus... et nous en débarrassent. Eternel problème depuis 2000 ans. Inutile de polémiquer, dit l'abbé Laurention. Cela ne fait qu'augmenter leur publicité. Il s'agit moins de défendre Jésus que de le manifester. Il s'agit moins de démontrer que de le montrer. D'où cette Vie de Jésus pas comme les autres : non pas des discussions, des dissertations, des jugements sur Jésus, mais Jésus tel qu'en lui-même. Cette vie fera lire intégralement les quatre Evangiles : textes merveilleux qui restent le best-seller numéro un, depuis l'invention de l'imprimerie, vendu à des dizaines de millions d'exemplaires par an. Cette vie authentique de Jésus est un récit suivi, dans l'ordre chronologique, éclairé pas à pas les données archéologiques, topographiques, sociales, culturelles, politiques, théologiques aussi, qui précisent le corps du récit avec un éclairage intérieur qui fait pénétrer l'intimité de Dieu fait homme. Justifications et preuves sont rassemblées dans un deuxième volume à paraître. Cette vie se veut authentique selon l'histoire et selon l'intégrité de Jésus dont on s'acharne à escamoter la quatrième dimension. C'est pourquoi le titre n'est pas Jésus (un autre Jésus parmi tant de Jésus de comédie fabriqués par les hommes), mais Jésus-Christ. Jésus est " Vrai Homme et Vrai Dieu ", répète la tradition chrétienne. Une lecture bien éclairée des Evangiles permet de saisir cliniquement la psychologie humaine et la dimension transcendante plus discrète, mais essentielle de Jésus Sauveur. Ce volume d'une conception entièrement nouvelle, révolutionnaire, sera discuté, attaqué. " Impossible d'écrire une vie de Jésus ", prétend le courant réducteur. Si Jésus revenait, il serait sans doute recrucifié.

12/1996

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Science-fiction

Saga Gandorr Tome 5 : Gandorr et le Symptôme Malypse

Mythologique, science-fiction, captivant, intense et passionnant... A la croisée des choix cruciaux, tout est autant possible qu'incertain... Déluge de mort, science hallucinante, alliances particulières et labyrinthe du hasard... Les dettes de l'amitié doivent être réglées pour mettre fin à la boucle temporelle... Les enfers multiples contre les paradis de l'amour... La destinée donne sa réponse lorsque la vérité éclate... Le maintien de l'étincelle est essentiel pour la survie espérée... Le voyage arrivera-t-il au bout de sa destination... L'assemblage du puzzle va-t-il tenir ses heureuses promesses... Un évènement peut-être idéalisé dans une illusion de machine infernale... L'enjeu est de préserver sa nature, sa lumière d'âme selon son libre arbitre et de se battre coûte que coûte pour enfin briser les chaînes du Sortilège Malypse... Mais les ombres guettent... Enfin, le héros va pouvoir résoudre le casse-tête du Symptôme Malypse, d'une manière ou d'une autre... Mais avant, il faut récolter les dernières pièces qui manquent au tableau flou... Gandorr s'engage alors dans un combat spatial stratégique avec des Dragons Robotiques selon une approche de gamer et depuis une planète traitant de la mythologie chinoise... C'est avec courage et folie qu'il pénètre aussi dans le Complexe de Sektilus des scientifiques maudits Daruusians... Au programme, le Progrès Obscur contre nature, la nanotechnologie, une ville futuriste avec des cyborgs et des robots... Puis, l'homme amoureux affronte les péripéties et les multiples facettes d'un labyrinthe de fantômes lié au folklore japonais... La suite est un voyage spectaculaire et épique puisant son inspiration dans l'Ancienne Egypte... L'Arche d'Alliance finalise la quête d'âme pour le meilleur ou le pire... Attention aux mauvaises surprises, aux sursauts soubresauts et aux révélations insoupçonnées... Des moments chargés d'émotions négatives ou positives, des espoirs récompensés et des déceptions cruelles... Au bout du compte, la Princesse Elrya sera-t-elle sauvée et délivrée des enfers déséquilibrés... Le couple sera-t-il enfin réuni... La fin qui construit le tome suivant, révèle une nouvelle direction tout aussi palpitante et haletante... SMILE

09/2020

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Economie

L'idée de justice

Imaginons trois enfants et une flûte. Anne affirme que la flûte lui revient parce qu'elle est la seule qui sache en jouer; Bob parce qu'il est pauvre au point de n'avoir aucun jouet; Carla parce qu'elle a passé des mois à la fabriquer. Comment trancher entre ces trois revendications, toutes aussi légitimes? Les partisans des théories aujourd'hui dominantes - utilitarisme, égalitarisme, école libertarienne - plaideront chacun pour une option différente, selon la valeur qu'ils attachent à la recherche de l'épanouissement humain, à l'élimination de la pauvreté ou au droit de jouir des fruits de son travail. Mais, souligne Amartya Sen, aucune institution, aucune procédure ne nous aidera à résoudre ce différend d'une manière qui serait universellement acceptée comme juste. C'est pourquoi Sen s'écarte aujourd'hui - résolument et définitivement- des théories de la justice qui veulent définir les règles et les principes qui gouvernent des institutions justes dans un monde idéal. C'est la tradition de Hobbes, Rousseau, Locke et Kant, et, à notre époque, du principal penseur de la philosophie politique, John Rawls. Sen s'inscrit dans une autre tradition des Lumières, portée par Smith, Condorcet, Bentham, Wollstonecraft, Marx et Mill: celle qui compare différentes situations sociales pour combattre les injustices réelles. La démocratie, en tant que "gouvernement par la discussion", joue dans cette lutte un rôle clé. Car c'est à partir de l'exercice de la raison publique qu'on peut choisir entre les diverses conceptions du juste, selon les priorités du moment et les facultés de chacun. Ce pluralisme raisonné est un engagement politique: le moyen par lequel Sen veut combattre les inégalités de pouvoir comme les inégalités de revenu, en deçà de l'idéal mais au-delà de la nation, vers la justice réelle globale. Il importe d'accroître les revenus, mais aussi de renforcer le pouvoir des individus de choisir, de mener la vie à laquelle ils aspirent. C'est ainsi qu'une personne devient concrètement libre. L'Idée de justice représente l'aboutissement de cinq décennies de travail et de réflexion, mais aussi d'engagement dans les affaires du monde. Sen, l'un des plus grands penseurs de notre temps, va dans ce livre plus loin que jamais.

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Droit

Ethique et déontologie dans l'administration et l'entreprise - Éléments de réflexion

Le respect de l'éthique dans la prise de décision nécessite de faire appel au bon sens et d'être judicieux dans son jugement. Cependant, les entreprises qui diffèrent les unes des autres, selon la forme juridique (EPA, EPNA, SA, SARL...), la taille (individuelle, très petite, petite et moyenne, grande ou méga entreprise), ou encore selon le secteur d'activité (primaire, secondaire ou tertiaire), ne limitent pas leurs respects de l'éthique dans l'exercice de leurs tâches à l'adoption de chartes de bonne conduite. Leurs droits et obligations et ceux du propriétaire et/ou du chef d'entreprise vis-à-vis de ses partenaires sont définis par le Code du Commerce. Les rapports des salariés avec l'entreprise sont regroupés au terme du Code du Travail. En tant que personne morale, l'entreprise doit, également, obéir aux mêmes dispositions que celles prévues pour l'ensemble des citoyens, à travers les règles du Code Civil. Le chef d'entreprise est en conséquence pénalement responsable de tout manquement aux dispositions qui réglementent le travail et les relations dans l'entreprise... Le présent travail se propose, dans une approche interdisciplinaire d'examiner le croisement entre les divers aspects de l'organisation, de l'information et de l'éthique. Il se consacrera à l'entreprise en tant que système ouvert, à la définition de son évolution, à la détermination de ses caractéristiques comme unité économique et organisationnelle complexe (chap. 1). L'interaction entre information et communication dans l'entreprise (chap. 2) et la hiérarchie des concepts d'éthique et de déontologie seront traitées (chap. 3), puis sera reproduite la charte de conduite et de la déontologie professionnelle anti-corruption en Tunisie (chap. 4). Outre les quelques propositions d'éléments de réflexion pour une déontologie professionnelle, nous achèverons notre travail par souligner l'importance des valeurs d'éthique et de déontologie dans les bibliothèques dans un contexte marqué par la diversité des usages de l'information par référence au code d'éthique pour les bibliothécaires et les autres professionnel (le) s de l'information élaboré par la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (chap. 5).

10/2018

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Géopolitique

Le monde en 2040 vu par la CIA

Tous les 4 ans, à chaque élection présidentielle américaine, le National Intelligence Council (NIC), le cerveau prospectif de la CIA, fournit un rapport au nouvel élu de la Maison Blanche sur le monde des 20 prochaines années. Un monde contesté, telle est ligne principale de ce rapport. La pandémie de Covid 19 a ébranlé la confiance entre gouvernants et gouvernés. Les gens descendront de plus en plus dans les rues. Ce ne sont pas seulement les pouvoirs forts ou dégradés qui seront remis en cause mais aussi les démocraties. L'une des tendances les plus certaines au cours des 20 prochaines années sera un changement démographique majeur : la croissance de la population mondiale ralentira et le monde vieillira. La pression migratoire, accentuée par le stress hydrique et le manque d'eau, mettra économies et sociétés à rude épreuve. En 2050 : la moitié des urbains vivra dans les pays pauvres. La fracture numérique risque de fragmenter les populations et les pays. La finance, la santé, le logement seront de plus en plus connectés. L'intelligence artificielle (IA) jouera donc un rôle majeur et les pays qui exploiteront les gains de productivité liés à L'IA verront s'élargir leurs possibilités économiques. Les acteurs non étatiques (superstars de la technologie, ONG, groupes religieux) seront en mesure de concurrencer voire de contourner les Etats. Sur le plan international, le pouvoir s'élargira à de nouveaux pays mais les USA et la Chine exerceront la plus grande dynamique en imposant des choix tranchés aux autres acteurs. La dégradation climatique provoquera une activité renforcée des grands ouragans et une augmentation de 2, 50 °c pour le jour le plus chaud de l'année. Tout n'est pas pessimiste selon ce rapport. Dans les scénarios d'avenir (il y en au moins 5 majeurs) dressés par le NIC : une coalition mondiale menée par l'Europe et la Chine mettra en oeuvre des changement majeurs contre la lutte climatique et une renaissance démocratique est possible. Le monde en 2040 selon la CIA est préfacé par Piotr Smolar, spécialiste des relations internationales, grand reporter au Monde.

04/2021

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Vie chrétienne

L'errant chérubinique. traduit de l'allemand par Oger Munier

Johannes Scheffler, dit Angelus Silesius (1624-1677) est né à Breslau en Silésie (aujourd'hui Wroclaw) dans une famille luthérienne de petite noblesse. Selon l'usage de l'époque, ses études l'amènent à un tour d'Europe : inscrit en mai 1643 à l'Université de Strasbourg pour étudier la médecine, la politique et l'histoire, il arrive à Leyde en septembre 1644, et enfin à Padoue en 1647. Médecin de profession comme Paracelse, il se convertit au catholicisme en 1653 et entre dans l'ordre franciscain en 1661. La même année il devient prêtre. C'est en 1657, à mi-chemin de sa conversion et son entrée dans les ordres, que paraissent les poèmes du Cherubinischer Wandersmann. Réédités dans une version augmentée en 1675, deux ans avant sa mort, ces poèmes s'inscrivent dans la plus haute tradition mystique, étonnamment proches de Maître Eckhart même si marqués aussi par l'expérience ardente d'un Jakob Böhme. Leibniz range Silesius parmi ceux "dont les pensées extraordinairement audacieuses, remplies de comparaisons ardues ... confinent à l'impiété" . De fait, de Hegel à Heidegger en passant par Schopenhauer, l'écho de son oeuvre sur la pensée profane n'a cessé de s'amplifier : "Cette avancée téméraire, écrit Roger Munier, cette tension hardie vers les confins dans l'approche du mystère tant de Dieu que de l'homme, peut-être est-elle pour nous l'écho le plus juste, sinon l'appel le plus directement adressé d'une voix qui a retenti il y a plus de trois siècles ? " C'est dès la traduction du titre que Munier nous introduit à une nouvelle lecture. Car le mot Wandersmann n'a pas le sens premier de "pèlerin" (en allemand Pilger) : il évoque avant tout la marche, le cheminement, les voyages. Sans doute est-il "chérubinique" et pur, cet "homme en route" , mais il n'est qu'un homme en route. Son aventure est celle de tout homme en quête et voué à l'errance, à cette marche extatique dans le temps qui fait de l'âme, selon l'expression même de Silesius, "la tente errante de Dieu" (IV, 219).

02/2023

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Moyen Age classique (XIe au XI

Le cartulaire de l'abbaye du Palais Notre-Dame (XIIe et XIIIe siècles). Edition critique

L'abbaye du Palais Notre-Dame est située en Limousin, dans la commune de Thauron, à environ cinq kilomètres de Bourganeuf, proche de la rivière du Thaurion et de la forêt de Courson. Contemporaine des abbayes d'Aubepierres, de Bonlieu, de Bénévent, de Prébenoit et d'Aubignac, elle fait partie des nombreux établissements rattachés à l'ordre de Citeaux. En réaction à un monachisme bénédictin jugé trop impliqué dans la société féodale, des mouvements érémitiques sont apparus à la fin du XIe siècle. Son développement dans la Haute-Marche doit beaucoup à saint Géraud. Né à Sales de Fulcon et d'Aldéarde, cet ermite périgourdin s'est retiré dans la solitude après avoir été ordonné diacre. L'évêque de Limoges, Eustorge (1106-1137), sensible aux vocations d'ermite que Géraud faisait naître, favorisa l'émergence de ces nouveaux établissements. Dans la Haute-Marche, l'apostolat de Géraud a également suscité quelques cocotions la ville de Bourganeuf commençait à se former et un petit groupe de fidèles test rassemblé autour d'Aimeric de Quinzat qui fonda un ermitage sur sa terre du Petit-Quinzat, proche du Mont-de-Transet. C'est à lui que Géraud confia la communauté. En 1134, Aimeric fait don de cette terre à l'abbaye de Dalon. L'ermitage devient alors un monastère dirigé par l'abbé Roger. A la mort de ce dernier en 1159, le second abbé de Dalon, Amélien, choisit d'intégrer l'ordre de Citeaux, fondé par des ermites à la fin du XIe siècle, et prônant les vertus de simplicité et du travail agricole. En ss6o, Amélien nomma Bernard premier abbé du Palais et l'abbaye fut affiliée à l'Ordre cistercien deux ans après, soit en 1162. Son cartulaire, encore peu connu et peu étudié, est resté jusqu'ici inédit. Riche de 352 actes, il apporte l'essentiel de ce que l'on peut encore connaître aujourd'hui de l'histoire médiévale de l'abbaye. Le manuscrit, conservé à Londres, est ici présenté et édité pour en fournir un accès immédiat aux étudiants et aux chercheurs soucieux de travailler sur l'Aquitaine médiévale.

12/2021

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Histoire de l'art

Quelles traces pour l'histoire de l'art et l'archéologie ? Essais pour une histoire de l'art diachronique et pluridisciplinaire III

La notion de trace est à la fois un objet de recherche pour de nombreuses disciplines et encore une question ouverte. Mais qu'est-ce qu'une trace pour un archéologue, un historien de l'art antique/médiéval/moderne/contemporain ? En quoi la notion de trace permet-elle de trouver des points de convergences ou de divergences méthodologiques ? Selon quels processus les traces sont-elles rendues visibles ? Qui laisse des traces ? Quelles relations les créateurs et producteurs entretiennent-ils avec les traces de leur travail ? De quelle manière les technologies du multimédia interviennent-elles aujourd'hui dans la reconstitution des traces ? Pour tenter d'apporter des éléments de réponse, ces contributions se proposent d'envisager la notion de trace selon trois axes de réflexion qui peuvent être envisagés de manière imbriquée ou dissociée : les traces de fabrication, les traces d'usage/d'utilisation/voire d'usure, les traces comme méthode d'interprétation. Il s'agit d'interroger la manière dont certaines traces permettent de reconstituer les processus de fabrication des objets/créations artistiques et, en particulier, de retrouver les outils utilisés, de recréer les gestes exercés, voire de suivre le cheminement de la pensée des créateurs/producteurs. D'autres types de traces susceptibles de mettre au jour l'articulation entre usage, utilisation, usure sont aussi prises en considération. Une attention particulière est accordée au statut de la trace en tant qu'inscription plus ou moins spontanée sur des supports auxquels elle n'était pas destinée : des graffiti antiques aux graffiti contemporains, ces traces deviennent néanmoins des " sources " pour nos disciplines. Enfin, il s'agit de réfléchir à la notion de trace d'un point de vue méthodologique : qu'en est-il des approches théoriques récentes comme la microstoria ou la génétique des arts qui font de la notion de trace un paradigme méthodologique déterminant ? La notion de trace est envisagée de la période antique aux aspects les plus contemporains de la création artistique et architecturale et sous toutes ses formes, qu'il s'agisse de créations éphémères, de tissus, de chapiteaux en pierre, de performances, de céramiques, etc.

01/2024

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Théologie

Jean V et le Jésus de l'Histoire. Critique de la Religion ou histoire des religions ?

"l'Université de Lille III, a été soutenue une thèse importante dans le domaine de l'his-toire des religions, dont l'enjeu dépasserait celui d'une thèse de troisième cycle, si l'auteur ne l'avait volontairement limitée à un passage restreint, le chapitre V de l'Evangile de Jean. Certes, les études ne manquent pas sur les rapports entre évangiles synoptiques et milieu juif, mais elles se font plus rares lorsqu'il s'agit de confronter Jean et ce même milieu. La raison en est double : d'une part, on tient pour acquis, depuis Bultmann, que Jean s'explique en référence au milieu gnostique, dont il se démarque tout en acceptant son expression culturelle. La grille judaïque serait donc superflue pour lire Jean, d'autant plus que la période tardive de sa rédaction ne permet-trait pas de remonter aux faits et au Jésus de l'histoire ; d'autre part, Jean est entaché d'antijudaïsme, car il condamne durement ceux qui ont refusé ce qu'il présente comme l'introduction à la période du salut. Le chapitre V est celui que grève le plus lourdement cette double hypothèque, au point que Bultmann en fait le type même de la critique de la religion (sécurité mythique, typique du judaisme selon lui) par la proposition de la Foi (rupture totale, indépendante du cours de l'histoire, paradoxe plus net ici que dans tous les discours de Jésus). Il fallait done de l'audace pour prendre le contre-pied systématique de cette attitude et proposer une lecture nouvelle de ce chapitre - comme un ensemble non dissocié - selon le code culturel juif, puis de faire la même démonstration en tenant compte de la transmission et des strates proposes par Bultmann et affinées par Boismard. Une telle étude doit nous faire retrouver, à travers les destinataires de Jean, pour lesquels une partie de l'acquis de Bultmann reste valable, les destinataires du premier kérygme et même les inter-locuteurs de Jésus, et nous permettre de mesurer l'écart entre ce point de départ et le texte reçu". Jean-Marie Delmaire

04/2024

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Etudes et pratiques profession

Dites-moi docteur... Les implants dentaires... ?

Personne n'est à l'abri de la perte de tout ou partie de ses dentsâAA- Le remplacement de ces dents est une nécessité médicale et sociale, assuré par la mise en place d'une prothèse. La dent prothétique de nos ancêtres était un objet hétéroclite de nature végétale, minérale ou animale. Echec inéluctable à très court terme. Ce procédé fut remplacé par de nombreux autres types de prothèse non enfouies, dites adjointes puis conjointes. L'inconfort généré a conduit les praticiens à revenir sur ce geste primitif, encouragés par les progrès de la biologie, de la science des matériaux et proposer au XXeAAA siècle le premier implant défini endo-AAA­osseux. En 1980, un nouvel implant endo-osseux, présenté par Branemark, devenait l'implant dit ostéo-intégré, présenté actuellement comme l'implant dentaire universel de référence. Qu'en est-il vraimentâAAAA ? En réalité l'échec de cet implant semble se présenter de nouveau mais à plus ou moins long terme selon les AAA­statistiques et se manifester par leur dé-AAA­ostéo-intégration, faisant suite à un processus infectieuxAAA : la péri-implantite. Il faut savoir qu'il n'existe à ce jour aucun implant de ce type ayant atteint une durée de vie de quarante ans, date de sa mise sur le marché. à partir de ce constat d'échec, on peut se poser la question suivanteAAA : y a-t-il une différence entre une prothèse endo-osseuse datant du Néolithique et un implant moderne ostéo-intégré au niveau du principe de l'enfouissement de la prothèse d'antan et de l'implant actuelâAAAA ; de leur protocole de mise en placeâAAAA ; de la nature des matériaux les constituantâAAAA ; des résultats et de leur taux d'échec respectifsâAAAA ; des causes de l'échecAAA : de la péri (prothèseâAAAA ? ) ite de l'époque à la péri-AAA­implantite actuelleâAAAA ; de leurs conséquences sur le plan bucco-dentaire, général, juridique et financier. Les éléments d'information à propos des implants ostéo-intégrés contenus dans ce livre confirmeront la non fiabilité des implants de Branemark sous leur forme actuelle selon nous, en réponse à la question que vous nous aviez poséeAAA : dites-moi docteurâAA- Les implants dentairesâAAAA ?

06/2024

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Alpinisme, escalade

Deep Water Solo en Provence

Ce topo-guide présente une sélection de sites provençaux adaptés à la pratique de l'escalade en solo au-dessus de l'eau. Partez à la découverte de cette activité ludique et accessible à tous, débutants ou confirmés. Ce guide détaille pour chacun des 30 sites répartis entre Marseille et Cannes, les accès, l'historique et la topographie. Il présente également, sous forme de photos légendées, les tracés et les cotations de la plupart des lignes répertoriées à ce jour dans chacun des sites. Bonne grimpe les pieds dans l'eau ! Spots répertoriés : Côte Bleue, Calanques (les Goudes, Sormiou, Cap Morgiou, Sugiton, En-Vau, Port-Miou), La Ciotat, Port d'Alon, Anse de San Peyre, presqu'île de Giens, île de Porquerolles, et enfin le massif de l'Esterel.

06/2021

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Histoire et Philosophiesophie

Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques d'un physicien-aéronaute. Tome 1, La Fantasmagorie

Paris 1798 Je ne tardai point à m'installer dans l'ancien couvent des Capucines, sur la place Vendôme... Voyons comment ce genre si nouveau d'exhibition fut accueilli du public. L'apparition presque subite de ces ombres, de ces spectres, de ces habitants des sépulcres et des enfers mêmes, au milieu d'une population si légère, si étourdie, d'une imagination si mobile, firent un effet prodigieux. La salle ne désemplit pas, quoique le prix, des places fût fixé à trois et six livres. Les gens du monde accoururent les premiers, et, avides de toutes les émotions nouvelles, s'empressaient de se procurer ces distractions funèbres... Longtemps, de la Monarchie finissante aux troubles révolutionnaires, de l'Empire vainqueur aux années de la Restauration, E.G. Robertson promènera sa silhouette de savant et de montreur d'images à travers l'Europe. Voyageur incroyable, il le sera sur les routes mais aussi dans la pensée et par le regard. Physicien-aéronaute, il fréquente les milieux savants, lance des expériences qui touchent à l'ensemble des sciences expérimentales d'alors - la physique et l'optique, la chimie et la médecine, l'univers tourmenté du magnétisme. Au cœur de ces savoirs encore enthousiastes personne ne lui est inconnu ; à l'affût, il capte les découvertes, interroge, discute, modifie. Expert en mécanique, il utilise les idées de chacun, invente des machines à merveilles. Il s'en prend au monde des images qui deviennent sa passion, conçoit et met en œuvre la fantasmagorie dont lés scènes cocasses ou tragiques confondront les Cours, les Salons et l'ensemble des villes d'Europe. Au hasard du répertoire La Nonne sanglante, Nostradamus et Marie de Médicis, Louis XVI recollant sa tête, l'Apothéose d'Héloïse, le Tsar Paul l- et la métamorphose des bêtes... A chacune de ses randonnées, il s'éprend des paysages et des airs lors de ses exhibitions en ballon aérostatique. Constamment en éveil, il observe les contrées, ici la Russie ou le Danemark, là le Portugal ; note le détail des lieux, relève les coutumes et les mœurs. Il glane d'innombrables anecdotes pour une mise en tableau de ses contemporains. Il aime mener sa vie selon les promesses de son enfance, s'éprend d'une machine nouvelle dont il dessine les plans, s'offusque des violences, de la sottise et de la guerre partout présentes : il sait parler d'une amitié, de ses conversations peu banales, avec Galvani, Napoléon ou le tsar ; il nous confie ses déboires et les derniers moments de sa petite fille. Peu d 'angoisse, mais une folie certaine des objets ; pas de déception, mais la visite constante et troublante des simulacres. Ces Mémoires nous disent tout cela. Mélange nerveux de descriptions, d'imagination et d'humour, ils constituent un document inestimable sur ces années d'innovations et d'incertitudes. A l'orée du XIXe siècle, ils nous présentent un récit en images de ces temps-là et choisissent, à leur manière, d'en traduire l'impact et la gravité par des jeux d'ombres et des effets de couleur.

02/1985