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Imaginaire

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Beaux arts

Jacky Chevaux

" Né en 1943 et mort en 1995, Jacky Chevaux n'est pas un peintre ordinaire. Artiste authentique, hors du temps, hors des temps, il a pratiqué en virtuose, avec amour et délectation, un art sans concession, lucide et acide, tendre et féroce. Avec lui le mot " Imaginaire " éclate de tout son sens, de toute sa valeur. Avec lui, le voyage intérieur n'est plus hermétique et son fil d'Ariane fait de nous les funambules de son monde secret irradié de richesses, de lumière, de poésie, d'amour, d'humour et de philosophie. Un art généreux qui rappelle la joie, l'harmonie, la réflexion et la méditation. Jacky Chevaux, artiste peintre graveur, réaliste-onirique, possède une maîtrise quasi magique de sa palette et à travers une virtuosité technique hors du commun, il nous plonge dans son rêve éveillé, nous entraîne dans la réalité d'un ailleurs... " " "Une peinture vaut cent mille mots". Ce proverbe chinois, Jacky Chevaux l'avait griffonné dans un cahier de croquis. Lorsqu'on lui demandait ce qu'il voulait dire dans telle ou telle œuvre, il répondait "Et vous, que voyez-vous ? " Dans ce livre, nous n'avons pas voulu décrire les œuvres de Jacky, ni l'inscrire dans un courant pictural. Il le refusait lui-même. Il n'aimait pas les étiquettes et n'a laissé que de très rares écrits sur d'éventuelles pistes d'explications des ses œuvres. Il leur a donné des titres qui sont autant de clés pour les découvrir comme la page d'une histoire, d'un poème, d'un conte, d'un rêve... Chacun est libre de voir ce qu'il veut dans les œuvres de Chevaux, d'aimer de ne pas aimer, d'être touché ou non. Nous avons aimé. L'homme et l'artiste. Nous avons essayé de vous faire découvrir un peu l'homme qu'il était. Ses œuvres en parlent mieux que quiconque. Nous avons voulu rendre hommage à son incroyable maîtrise picturale, à son talent immense et vous faire partager les émotions, la magie qu'il nous a fait vivre au travers de ses œuvres. Nous souhaitons que toutes et tous découvrent que Jacky Chevaux était un grand Monsieur. Il avait souvent hésité à faire un livre de son vivant, se ravisant finalement car il ne souhaitait pas arrêter sa production dans le temps. Le temps l'a arrêté à l'aube d'un matin ensoleillé. Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, il est toujours présent... au travers de ses œuvres que nous vous invitons à découvrir. Claireline, Noémie & Frédéric "

12/2004

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Littérature française

Nos conversations du mercredi

Angelo, inscrit au collège en classe de 4e, rend visite à son grand-père Arrigo tous les mercredis. Sa mère Charlotte, la fille d'Arrigo, est morte récemment d'une sale maladie. Angelo rêve de devenir informaticien et codeur, il veut travailler dans l'algorithme, dit-il. Il ne sera pas chirurgien comme son grand-père, ni médecin, c'est bien trop triste les gens malades et inquiets. Angelo est bon en maths mais il craint de faire partie d'un groupe imaginaire, les « élèves décrocheurs ». « Dis-lui de dire oui à ce dont il a envie », avait soufflé Charlotte à son père, Arrigo. Angelo n'aime pas la littérature mais il avale quantité de bouquins – quand il n'est pas sur son ordinateur. Déviant la conversation, Arrigo raconte ce qu'il sait de l'histoire de sa famille paternelle. Un arrière-grand-père venu de Hongrie, émigré à Venise. Le père d'Arrigo s'appelait lui aussi Angelo. Pendant la guerre de 1914, trop grand pour les tranchées, il était pilote d'hydravions et chassait les sous-marins au large du port de Palerme. Personne n'avait questionné ce choix dû à sa grande taille. Angelo s'en étonne. Le grand-père et le petit-fils préparent leur voyage en Angleterre. À Londres, le meilleur moment pour Angelo, c'est sa rencontre avec Pete, un ami de son père, tous les deux musiciens de jazz. Pete lui coupe les cheveux – courts sur les côtés, fournis sur le haut du crâne – dans son salon de coiffure « We are Cuts ». À Cambridge, Angelo est déçu. Trop austères, les bâtiments, on se croirait au Moyen-Âge. Trop étrange, l'office du soir à la chapelle du King's College. Ils en arrivent à se poser mutuellement la question suivante : le Tartuffe de Molière, si on te confiait la mise en scène, tu en ferais quoi ? Qu'est-ce que tu ferais des personnages ? Tartuffe est-il le gros dégoûtant qu'on décrit d'ordinaire, ou bien a-t-il suffisamment de charme pour plaire à Elmire ? Quand ils parlent, Angelo s'installe habituellement sur le fauteuil, la tête en bas, si bien qu'Arrigo a l'impression de parler à ses pieds, déjà grands comme des barques. Quand transmettre, quoi, comment ? Cette question universelle est-elle un devoir, une exigence, une éthique ? Arrigo Lessana choisit la vie, l'humour, la tendresse, pour qu'il n'y ait ni oubli ni inquiétude. Nombreux y trouveront un modèle.

10/2018

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°20 Printemps

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et l'écrevisse Le printemps de lumière Poème : Mes fées Une courageuse éterle Je fais avec mes mains Papillons de printemps en papier calque Gentillette Pâquerette Enfant-fleur pâquerette La cuisine de Mamie Jeanne : les crêpes au chocolat Danse des formes : De la ligne à la vague Je m'amuse Jeu des différences Mots reliés Chant et ronde : Les petits nains de la montagne Je découvre la nature Le monde des oiseaux : La création du nid L'ail des ours Le coin des parents Vos histoires de lutins... Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

03/2018

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Littérature française

Le musée des valeurs sentimentales

Lors d’un souper mondain donné, au bien nommé château Le Luxe, en l’honneur du sculpteur Pierre Weiss, on se presse autour de la table du directeur. Au cours de cette mémorable soirée, la fête va dépasser les bornes de la bienséance. Tout commence par la disparition de l’artiste qui a déserté son propre vernissage, à moins qu’il ne soit venu quand même, mais sous une fausse identité. Ce lâchage impromptu provoque une série d’accidents en chaîne, avant que la nuit ne s’achève en catastrophe générale. Parmi les convives émerge d’abord la compagne de l’artiste, mais ce roman en cinq tableaux fourmille de personnages excentriques : des domestiques déguisés en invités (ou l’inverse), un étrange revenant nommé Joseph qui se prétend propriétaire du Luxe, Sébastien et son chien Clebs qui lui sert de fils adoptif… Il n’y a pas que l’artiste qui a disparu, mais aussi le clou de la soirée, sa sculpture Bild und Porzellan II. Pourtant, le chef-d’oeuvre pèse tout de même plusieurs tonnes… La sculpture a dû rejoindre par erreur l’autre musée du parc, celui des valeurs sentimentales, même s’il est impossible qu’elle y figure puisque qu’il n’accueille aucune oeuvre d’art et, de surcroît, ne se visite pas, au dire de son gardien, Robert, qui n’a donc rien à garder, à part ses secrets. Dans ce roman labyrinthique, les destins d’une quinzaine de personnages se croisent, parfois sans le savoir. Les motifs de l’amour (à partenaires multiples), de la disparition (souvent choisie jamais désespérée) et de l’art (délivré de sa vanité), s’incarnent dans un chassé-croisé rocambolesque, drôle et fantasque. La douce folie des uns, la naïveté forcenée des autres, la réversibilité des valeurs hiérarchiques et les jeux de dédoublement président à cette communauté de héros minuscules pris dans un principe de narration extravagant et facétieux. Car l’auteur a choisi pour ce livre une contrainte poétique de taille : le dernier mot de chaque phrase devient le premier de la suivante. Ce jeu des kyrielles, ou bouts-de-ficelle, comme on dit dans les cours de récréation, s’impose moins comme une contrainte de pure forme que comme une force d’entraînement imaginaire. Dans le sillage d’un Jonathan Swift ou d’un Lewis Carroll, il révèle en Gaëlle Obiégly une conteuse hors pair et invite le lecteur à retomber en enfance, l’enfance de l’art romanesque.

01/2011

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Littérature anglo-saxonne

Le mari invisible de Frick Island

" Une histoire d'amour originale pleine d'espoir, de fantaisie et de charme. " Book Reporter " Le Mari invisible de Frick Island est une histoire tendre et surprenante qui explore l'amour et le deuil avec une pointe d'humour. " Phaedra Patrick Chaque être humain - chacun d'entre nous - se réveille le matin en espérant, en croyant que cette journée qui commence n'est pas sa dernière. Que son heure n'est pas arrivée. Que la tempête n'est pas encore là. Que son île ne sera pas effacée de la carte. Qu'il verra le soleil se lever le lendemain. Que la vie vaut la peine d'être vécue. Autrement, personne ne ferait l'effort de sortir de son lit. Piper Parrish mène une vie idyllique dans la bourgade de Frick Island, au coeur de la baie de Chesapeake... à un détail près : son cher mari, Tom, est décédé. Bouleversée, Piper réagit de la plus étrange des manières, en poursuivant son quotidien, comme si Tom était toujours à ses côtés. Et que peuvent faire les habitants, si ce n'est prétendre avec elle pour la réconforter ? La carrière d'Anders Caldwell, journaliste ambitieux, est au point mort. A son âge, il s'imaginait à la tête d'un podcast, lauréat de nombreux prix. Au lieu de cela, il travaille dans un petit journal local. Envoyé à Frick Island pour couvrir une célébration ennuyeuse, Anders y découvre un sujet bien plus fascinant : la ville semble abriter un homme imaginaire. Déterminé à ne pas manquer ce scoop, Anders enquête et rencontre la mystérieuse Piper. Il ne se doute alors pas que, de toutes les vies qu'il s'apprête à bouleverser, c'est la sienne qui va le plus changer. Colleen Oakley, autrice saluée par la critique et lauréate du Prix des Lectrices 2019, nous livre un roman charmant, plein de fantaisie et d'espoir. "Un roman adorable, décalé, surprenant et tout bonnement adorable. Une lecture indispensable ! " Emily Henry, autrice de Comme dans un roman d'été " Cette histoire tout à fait charmante déborde de bonté et d'humanité. " Emily Giffin, autrice de Prête-moi ton homme " Un récit plein d'espoir sur les liens puissants qui peuvent unir une communauté et qui montre ce que nous sommes prêts à faire pour protéger ceux que l'on aime. " Library Journal " Un roman à l'écriture douce sur le deuil, le sens de la collectivité et l'ambition. " Kristan Higgins, autrice de Le Temps d'un été

01/2023

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Fantasy

Les chroniques de Camulod Tome 2 : Le chant d'Excalibur

La légende est bien connue, celle d'Arthur ramenant l'ordre en des terres jusque-là ravagées par la cruauté. Son père, Uther, se taillant un royaume dans les décombres de l'empire Romain. Et l'épée Excalibur, que le plus grand roi d'Angleterre vint tirer de la pierre. Mais la légende ne dit pas tout. Qu'advient-il des soldats romains livrés à eux-mêmes ? Doivent-ils fuir vers Rome ou chercher à contenir les barbares ? Publius Varrus, l'ancêtre guerrier d'Arthur, n'a pas hésité à verser son sang pour bâtir un nouvel empire sur les cendres de l'ancien, comptant à ses côtés la belle Luceiia, Romaine de Bretagne, femme d'honneur et de justice. Ainsi nous sont contés les secrets de la légende. La naissance d'Excalibur, une épée d'exception, dans le sang, la violence et la fougue. Et celle d'un royaume à nul autre pareil. Tandis que la longue nuit des Ages Sombres se répand sur la Bretagne romaine, un homme et une femme s'efforcent d'ériger un dernier rempart dédié à la loi et à la connaissance. Un modeste fort perché sur une colline... qui deviendra Camelot la grande. " Le caractère mystique de cette époque ancienne se déploie avec une incroyable vivacité sous la plume de Jack Whyte, tout comme ses personnages. " Publishers Weekly " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

02/2021

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Littérature française

Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie

Plus qu'aucun autre, ce nouveau livre de Jean d'Ormesson embrasse tout son univers romanesque et intellectuel. Mêlant œuvres de fiction, chroniques, dialogues et discours, il traverse tous les domaines de son imaginaire et de sa pensée. Il témoigne aussi de ses passions, admirations et engagements qui ont fait de lui, depuis plus d'un demi-siècle, un écrivain de premier plan, apprécié par d'innombrables lecteurs pour sa virtuosité littéraire et sa liberté d'esprit. Entre romans et confessions, Qu'ai-je donc fait, La Création du monde et Une fête en larmes, tous trois publiés chez Robert Laffont entre 2005 et 2008, gravitent autour des thèmes qui lui sont chers et qu'il n'a cessé d'explorer et d'approfondir. Les charmes et les enivrantes beautés du monde, les fêtes de l'amour et du soleil, entre rires et larmes, entre volupté et mélancolie. Les origines de l'univers, les mystères vertigineux de l'espace et du temps, la fascinante et inépuisable odyssée de la connaissance et du savoir. Dans Odeur du temps et Saveur du temps, parus aux éditions Héloise d'Ormesson en 2007 et 2009, Jean d'Ormesson proclame avec la vivacité, le sens de l'émerveillement et la jubilation qu'on lui connaît, son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il évoque ses voyages, célèbre avec tendresse et ferveur ses auteurs favoris et amis les plus intimes, tout en répliquant avec humour et malice à ses meilleurs « ennemis » tels que Bernard Frank. Il mélange les genres, de la politique à la science et à la philosophie, comme autant de périples enchanteurs qui le conduisent de Plutarque à Soljenitsyne, d'Arsène Lupin à Édith Piaf, de Paul Morand à Jorge Amado, sans jamais l'éloigner de ses rivages de prédilection, ceux de la Méditerranée, de l'Inde ou du Brésil.  Ce volume « Bouquins » rassemble aussi les trois grands discours d'académie prononcés par Jean d'Ormesson en hommage à Marguerite Yourcenar, Michel Mohrt et Simone Veil, textes dans lesquels s'expriment les valeurs qu'il a toujours défendues, les combats qui ont été les siens, comme son art et son goût de l'amitié. On retrouvera ici l'un de ses livres les plus attachants et les moins connus, Tant que vous penserez à moi (Grasset, 1992), issu de ses entretiens avec Emmanuel Berl dont il fut le visiteur et l'interlocuteur assidu. « L´image même de l'intelligence », écrit-il en saluant cet aîné secret et prestigieux, « mélancolique et gai », avec qui il ne manquait pas de similitudes.

08/2016

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Histoire internationale

Les Juifs dans le Reich hitlérien. Tome 1, De l'opulence à la tragédie (1873-1938)

Au début des années 30, pour quelques observateurs avisés de la communauté juive d'Allemagne, leurs frères de race étaient "trop" pour leur "petit nombre", jouant dangereusement avec le feu depuis 1918 en s'investissant massivement dans l'agitation bolchevique, en sapant les valeurs morales, intellectuelles et artistiques honorées Outre-Rhin depuis deux siècles, et en dominant de façon trop voyante divers secteurs de la vie politique, économique, sociale et à prétentions culturelles du Reich de Weimar. La propagande antijuive (très improprement dénommée "antisémite") avait beau jeu de dénoncer l'influence disproportionnée des Juifs - une influence en quelque sorte antidémocratique puisque la démocratie est la loi du nombre - et son côté pernicieux. L'été de 1932, le NSDAP d'Adolf Hitler devenait le premier parti du Reich, totalisant à lui seul plus de voix que les deux partis suivants, le socialiste et le communiste. Il était évident pour tout observateur impartial que les nazis parviendraient très rapidement au Pouvoir et de façon tout à fait démocratique. Tout le monde savait, en Allemagne et à l'étranger, que le NSDAP était le mouvement des adorateurs du Volk germanique (Volk signifiant à la fois nation et race), intimement persuadés que le XXe siècle serait celui du triomphe de ce Volk. Pour le Führer, ce triomphe s'inscrivait dans le cadre d'une planification par la "divine providence". Deux peuples ont donc coexisté dans les frontières du Reich, à compter du 30 janvier 1933, se prétendant "élus de dieu" pour dominer, sinon le monde, du moins l'Europe pour les nazis. Dans l'imaginaire collectif, créé puis entretenu par une vaste littérature holocaustique, le sort des Juifs dans le IIIe Reich fut d'emblée une histoire de persécutions sanglantes, de pillages et d'enfermement, dans le cadre d'une politique d'extermination programmée. Les choses se sont passées de façon quelque peu différente, du moins de 1933 à 1941, pour les Juifs d'Allemagne, puis des territoires progressivement inclus dans le Grossdeutsches Reich. Par la suite, effectivement, le sort des Juifs devint réellement tragique et digne de pitié. Si, très vivement encouragés par les autorités du IIIe Reich, environ 250 000 Juifs quittèrent le Reich, du printemps de 1933 à l'été de 1939, ce chiffre ne correspondait qu'à un peu plus du quart des Juifs du pays dans ses frontières de 1933. En outre, 35 000 des 129 000 émigrés du Reich de 1933 à 1937, y sont revenus de 1935 à l'été de 1938, et il est utile de déterminer les raisons de ce retour, très rarement indiqué par les auteurs conventionnels.

12/2015

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Poésie

Le tartare de pangolin

D'un virus à l'autre. De 1986 à 2024 . Des années SIDA aux années COVID. Le Tartare de pangolin nous immerge en milieu hospitalier et nous livre une version de plus, parfaitement imaginaire, de l'origine de la pandémie. La version d'un chirurgien qui pendant deux ans a eu le temps de compter les vagues, qui s'est souvenu des petites histoires hospitalières du monde d'avant et qui a imaginé la possible débandade sanitaire de demain. Le résultat : neuf histoires courtes comme autant de tours génoises jalonnant un parcours hospitalier long de quarante ans. Le Tartare de pangolin est le deuxième ouvrage de Laurent Dugué. Son premier roman 8 rue Raoul Berton retrace les souvenirs de son enfance. Dans ce recueil de nouvelles, il parle de son métier de chirurgien, depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. "J'ai dépassé le stade de la colère". Laurent Dugué me parle dans les couloirs des urgences avant de remonter à l'étage dédié à la chirurgie viscérale et digestive. C'était en octobre dernier. Ce "dépassement" se retrouve dans le ton de ses nouvelles où l'indignation fait place au risible, à la farce. Il est difficile aujourd'hui d'ignorer que l'hôpital va mal. Le Tartare de pangolin fait sienne cette information pour aller chercher non pas la cause ou les coupables, mais les effets sur les êtres. L'écriture fluide accélère la bascule de personnages ordinaires à l'extraordinaire. Le récit nous sidère. On commence à lire, à ne pas vouloir y croire. Et c'est le ton de la farce, a fortiori dans les situations graves, qui donne une force démultipliée à la réalité. Comme s'il fallait dépasser la gravité, le sérieux du réel pour l'envisager pleinement. Les nouvelles ne sont pas toutes réalistes mais elles ont cette sincérité si chère aux écrivains lorsqu'ils vous présentent un monde qu'ils connaissent, absolument vrai. On touche alors à une forme de vérité d'une tout autre vitalité, qui invite à rire plutôt qu'à pleurer. 6 Le métier de Laurent Dugué l'a évidemment confronté à des situations extrêmes. Nul doute qu'il s'en soit nourri. Mais encore faut-il réussir à le représenter par l'écriture. C'est ce qu'il fait, magistralement. Le récit est alors une bouffée d'oxygène, même lorsque les moments liés à la mort sont difficiles à soutenir. Là encore, la colère laisse place à l'amour inconditionnel du vivant. Emilie Deleuze

11/2022

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Thèmes photo

Au bord

Plusieurs fois exposé, notamment en 1994 par les services culturels de l'Ambassade française à New York et en 2003 à la Bibliothèque nationale de France, cet ensemble de 90 photographies a été publié en 2017 sous la forme d'un livre d'artiste. Soignant la qualité de photogravure, les Editions de la Villette en proposent une nouvelle édition plus accessible. Les republier aujourd'hui s'impose dans le contexte actuel de retour des frontières en Europe, sur fond de crise pandémique et de guerres. Inaugurant la collection " Point visuel " des Editions de la Villette, ce recueil restitue dans son intégralité un important projet du photographe franco-américain Mikael Levin. Réalisé en 1993, celui-ci documente une situation singulière du continent européen. Au moment où les accords de Schengen, de 1985 et 1990, abolissent les barrières douanières, la guerre en Yougoslavie, à partir de 1991, remet au contraire en tension la question des identités nationales. De Bray-dune, au bord de la Mer du Nord, jusqu'à Offmarsheim en Alsace, Levin a longé la frontière entre la France et, successivement, la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et la Suisse. Sur ce long tronçon, il a systématiquement photographié les traces qui subsistaient de l'ancienne démarcation : postes de douanes abandonnés, commerces transfrontaliers désaffectés, signalétique et marquages au sol obsolètes... Entre une tradition européenne de la limite conflictuelle entre Etats-nations et un imaginaire américain de la conquête progressive d'un monde meilleur, la frontière est saisie par Levin dans toute sa complexité culturelle et politique, dans une vision traversée par les sentiments ambivalents de mélancolie, d'optimisme et d'inquiétude. Résolument documentaire, son enquête photographique s'inspire de celles de la Mission Héliographique dans la France des années 1850 ou de la Farm Security Administration dans l'Amérique des années 1930. Plusieurs fois exposé, notamment en 1994 par les services culturels de l'Ambassade française à New York et en 2003 à la Bibliothèque nationale de France, cet ensemble de 90 photographies noir et blanc a été publié en 2017 sous la forme d'un luxueux livre d'artiste tiré en série limitée. Soignant la qualité de photogravure et d'impression, les Editions de la Villette en proposent une nouvelle édition intégrale plus accessible, accompagnée d'un texte de présentation de Mikael Levin et d'un essai critique inédit de l'historien de l'architecture Luc Baboulet. Republier aujourd'hui ces photographies s'impose dans le contexte actuel de retour des frontières en Europe, sur fond de crise pandémique, de montée des populismes et de guerre en Ukraine.

11/2022

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Moyen Age

Les Chroniques de Camelot Tome 2 : Le Chant d'Excalibur

La légende est bien connue, celle d'Arthur ramenant l'ordre en des terres jusque-là ravagées par la cruauté. Son père, Uther, se taillant un royaume dans les décombres de l'empire Romain. Et l'épée Excalibur, que le plus grand roi d'Angleterre vint tirer de la pierre. Mais la légende ne dit pas tout. Qu'advient-il des soldats romains livrés à eux-mêmes ? Doivent-ils fuir vers Rome ou chercher à contenir les barbares ? Publius Varrus, l'ancêtre guerrier d'Arthur, n'a pas hésité à verser son sang pour bâtir un nouvel empire sur les cendres de l'ancien, comptant à ses côtés la belle Luceiia, Romaine de Bretagne, femme d'honneur et de justice. Ainsi nous sont contés les secrets de la légende. La naissance d'Excalibur, une épée d'exception, dans le sang, la violence et la fougue. Et celle d'un royaume à nul autre pareil. Tandis que la longue nuit des Ages Sombres se répand sur la Bretagne romaine, un homme et une femme s'efforcent d'ériger un dernier rempart dédié à la loi et à la connaissance. Un modeste fort perché sur une colline... qui deviendra Camelot la grande. " Le caractère mystique de cette époque ancienne se déploie avec une incroyable vivacité sous la plume de Jack Whyte, tout comme ses personnages. " Publishers Weekly " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

07/2022

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XVIIe siècle

Louis XIV et Marie Mancini d'après de nouveaux documents. L'amour longtemps tenu secret de Louis XIV avec de la nièce du cardinal Mazarin

Louis XIV et Marie Mancini d'après de nouveaux documentsest une oeuvre écritre par Régis de Chantelauze. Louis XIV, dit "le Grand" ou "le Roi-Soleil" est un roi de France et de Navarre. Marie Mancini épouse du connétable Lorenzo Colonna, est une nièce du cardinal Mazarin, fut l'une des favorites de Louis XIV. Nièce de Mazarin qui l'a fait venir de Rome à la cour de France, Marie Mancini est réputée pour avoir été le premier véritable amour du jeune Louis XIV1. En juillet 1658, après le siège de Dunkerque, Louis XIV tombe gravement malade et Marie, pensant que la fin est proche, manifeste l'intérêt qu'elle a pour lui en versant des larmes qui ont fait date dans l'Histoire. Ce sont ses pleurs qui attirent sur elle l'attention du jeune roi, attention qu'elle conserve ensuite par son esprit et sa culture, littéraire notamment. Si certains, au même titre que le roi, voient dans ces larmes la preuve d'un amour désintéressé et sincère, d'autres, moins romanesques, y voient plutôt la déception d'une jeune femme qui, après avoir longtemps été le faire-valoir de sa soeur la comtesse de Soissons, voit sa campagne amoureuse menée à l'intention de Louis s'anéantir. En effet, alors que Marie venait à peine de s'attirer l'attention du roi par son esprit brillant, elle apprend qu'il peut mourir d'une minute à l'autre. Elle qui avait tout misé sur l'amour de Louis, effleurant même le projet de monter un jour sur le trône de France, voit ses aspirations se dissiper. Si elle était devenue reine, quelle revanche aura-t-elle prise sur ses soeurs, sur son oncle, le cardinal Mazarin, et sur toute la Cour qui ne la prend pas au sérieux. C'est pourquoi, durant le temps de la maladie du roi, Marie "se tuait de pleurer" , selon les mots de la Grande Mademoiselle. Lorsque la Cour regagne Fontainebleau, Marie Mancini en est devenue le point d'attraction, présidant aux fêtes et aux bals, succédant à sa soeur Olympe, qui avait précédemment la faveur du roi. Comme elle, Marie est une précieuse, et entoure sa relation avec le roi d'un luxuriant imaginaire romanesque, inspiré de l'Arioste et du Tasse. La mère du Roi, la Reine Anne d'Autriche, et le Cardinal Jules Mazarin s'opposèrent à une éventuelle union des deux jeunes gens, qui aurait représenté une mésalliance inacceptable, d'autant plus que le cardinal est en pourparlers afin de négocier un mariage royal avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche...

07/2022

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Football

180'Chrono . France Allemagne 1982

Romans, pièces de théâtre, films, chansons, livres, BD, séries télé... Jamais un match n'a laissé une telle empreinte dans l'imaginaire collectif, dans la culture, dans la mémoire des Franc?ais. Jamais, non plus, un match n'a suscité une telle émotion, une telle détresse parfois, chez ceux qui l'ont vécu, marquant durablement toute une génération de supporters. Il faut dire que tout, dans la dramaturgie de cette demi-finale du Mondial 1982, fut exceptionnel. Il y a le contexte, bien su?r : l'équipe de France n'avait jamais atteint un tel niveau depuis 1958, son " carré magique " et son animation offensive suscitaient l'admiration du monde entier. Il y a l'adversaire, évidemment : l'Allemagne, l'ennemi héréditaire... Mais au-delà, le match lui-même fut un époustouflant enchaînement de moments d'anthologie, balayant toute la gamme des sentiments : l'injustice avec l'agression de Schumacher sur Battiston à la 56e minute, la frayeur quand celui-ci sort sur une civière, secoué de spasmes, l'émotion lorsque Michel Platini lui prend la main ; la révolte, menée sabre au clair par des Bleus ultra-dominateurs ; le choc lorsque la frappe d'Amoros s'écrase sur la barre à la toute dernière minute ; la joie après le but de Trésor en prolongations, l'euphorie après celui de Giresse : la France mène alors 3-1, la porte de la finale semble grande ouverte ; et puis l'inquiétude au moment où Rummenigge, blessé, fait son entrée, le tourment après que ce même Rummenigge eut réduit le score, l'accablement après l'égalisation de Hrubesch ; enfin, le cauchemar après la séance de tirs au but (une première dans l'histoire de la Coupe du monde) et les échecs de Didier Six et Maxime Bossis... Et la nuit qui tombe sur Séville et sur tous les supporters franc?ais. Alors oui, ce match fait partie de la légende du football, et chacun croit en connaître le déroulement par coeur. Mais il n'a encore jamais été raconté de cette fac?on, à la première personne, par les acteurs eux-mêmes : Karl Olive donne la parole aux joueurs (Platini, Giresse, Battiston, Soler, Trésor, Rocheteau...) et à tous ceux qui, journalistes ou staff, ont vécu en première ligne le "match du siècle" et le décrivent de l'intérieur, tel qu'ils l'ont vécu sur la pelouse, sur le banc, en tribune ou dans le vestiaire, minute par minute, à la manière d'un épisode de 24 heures chrono... Un document exceptionnel, un regard inédit sur un match qui fait l'objet d'un véritable culte.

06/2022

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Art gothique

Le Moyen Age flamboyant. Poésie et peinture

Troubadours et trouvères nous dévoilent leur art poétique. Les miniatures de l'époque exaltent cet univers d'une liberté d'esprit saisissante. Une prodigieuse force de vie et d'amour jaillit de la mise en regard des 110 poèmes et des 200 illustrations. Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x ??? au x ?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la Comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans. " On doit au Moyen Age, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. " Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Age poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation. Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale. Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire. Si le gothique flamboyant des XIV ? au XV ? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical. Epris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance. Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !

09/2021

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Actualité médiatique internati

Les sept piliers de la Cité. Guérir la Politique

Bâtir de nouveaux fondements philosophiques et spirituels de la Cité autour de sept piliers pour que la politique ne se résume plus à la conquête du pouvoir et l'exercice de la domination. C'est l'ambition de cet essai, véritable manifeste pour guérir le politique, et nous aider à articuler cheminement personnel et transformation collective. Cet essai, à la fois témoignage vivant nourri de l'expérience politique et spirituelle de l'auteur, et réflexion intellectuelle profonde, vise à donner des bases différentes à nos pratiques et nos conceptions de la politique, si nous voulons être à la hauteur des enjeux du XXIe siècle. De l'inaliénabilité du vivant à l'intégration planétaire, il s'agit de concevoir notre présence sur cette terre comme une communauté de destins élargie à l'ensemble des êtres qui la peuplent, du règne minéral à la noosphère globale. Et dans ce nouveau cadre de Cités plurielles aspirant à devenir une seule grande Cité mondiale, vivre et penser nos rapports politiques autrement que dans la conquête du pouvoir et l'exercice de la domination. Partant du constat que la maladie actuelle du politique vient de la crispation convulsive des systèmes religieux dans lesquels il était jusqu'ici enraciné, l'auteur nous invite, à la fois à titre individuel et collectif, à passer d'un imaginaire politique dominé par la vision prométhéenne, prédatrice et dominatrice, à une conception gaïenne de l'aventure humaine. Ce livre nous conduit à changer notre rapport au pouvoir, notre addiction à l'exercice de la puissance sur le monde et les autres. Pour nous aider à tracer ce chemin, il propose de refonder la cité sur sept piliers. Les deux premiers nous proposent d'abandonner notre pouvoir sur la nature et le vivant, en changeant notre regard sur le sens de la richesse. Le troisième nous pousse à réarticuler notre système productif sur cette autre façon d'être au monde. Le quatrième nous emmène à refonder notre rapport politique aux autres et le cinquième à nous-mêmes. Forts de nos nouvelles fondations ancrées dans une écologie spirituelle et une démocratie du coeur, nous pourrions établir de nouvelles règles de gouvernement collectif à l'échelle d'une communauté locale (le sixième pilier) et finalement de la planète toute entière (le septième pilier). Dans ce cadre renouvelé où se jouerait la politique post-humaniste, le monde serait plus poétique, spirituel, écologiste, intégral, plus éthique que moral, plus fondé sur l'autorité que sur le pouvoir. Et sans aucun doute plus empathique.

09/2022

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Centre, Val de Loire

Du côté de Villers. Une jeunesse berrichonne

La Nouvelle République du 14 novembre 2020 annonce qu'un bâtiment a été rasé à Villers-les-Ormes, dans l'Indre. Ce fait divers banal est pour l'auteur de ce livre "une seconde mort" . La disparition de la maison de son enfance, la violence du terme "rasé" provoquent chez lui un choc qui lui permet de remonter dans le temps, dans ses souvenirs. Du côté de Villers - Mémoire et lieux en Champagne berrichonne dans les années 1950-1960 est le récit de l'enfance et de l'adolescence de l'auteur dans un village de l'Indre. Né dans une ferme en 1942, il habitera ensuite au café du village Au bon Coin jusqu'en 1960 lorsque sa mère partira habiter Châteauroux après le décès de son mari. Dans cette petite commune de 207 habitants remontent des souvenirs de la France rurale de l'après-guerre encore coincée au XIXe siècle. Son imaginaire est alors envahi de machines agricoles monstrueuses comme les batteuses puis les moissonneuses-batteuses Massey-Harris et des gros tracteurs américains Mac Cormick ou Farmall que côtoie parfois encore "le geste auguste du semeur" cher à Victor Hugo. Mais il se rappellera également d'autres gestes plus familiers. Il aimera ceux d'un grand-père apiculteur occasionnel qui lui permettait de déguster l'incomparable brèche ou ceux de son autre grand-père qui prenait par temps de neige, avec des saulnées, des alouettes cuisinées le soir-même par sa grand-mère. La petite école communale sera le lieu de son éveil intellectuel qu'il ajoutera à la pratique de projectionniste de films 16mm. Le goût de la musique commencera avec les bals campagnards qui le pousseront à apprendre l'accordéon. Enfin, l'arrivée des Américains sera l'occasion de découvrir les ballets incessants des avions dans le ciel de la base aérienne de Châteauroux-Déols si proche mais surtout la modernité, l'American way of life. Au total, une vie de gamin heureuse, mais dans la solitude. AUTEUR Né en 1942, à Villers dans l'indre, devenu Villers-les-ormes après que les ormes ont tous disparu, Guy Mérigot intègre l'école normale d'instituteurs de Châteauroux avant de poursuivre ses études de lettres à l'Université de Clermont-Ferrand. Il participe à l'ouvrage collectif Maintenant, la Pédagogie Institutionnelle chez Hachette. C'est dans cette même voie qu'il s'intéresse à la psychanalyse et devient secrétaire de rédaction de la revue Topique. Passionné de politique depuis l'Université, il publie dans la luxueuse revue Prétentaine. Il est agrégé de lettres modernes.

10/2021

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Théâtre - Pièces

Super, un héros presque parfait

Super est un homme blanc, la cinquantaine. Super résout, mais jamais de manière tout à fait parfaite. Il y a des effets collatéraux. Pourtant il gère. Du mieux qu'il peut. Son boulot. Sa famille type ? : sa femme super-occupée Claire, son fils préado Phil, sa petite fille Liz, et Robert, le robot lucide et dépressif. Il affronte son archi-antagoniste, Marie Dupont, une jeune femme aux mille visages. Quel ordre Super défend-il ?? Qu'est-ce que l'ordre, en démocratie ?? Et qu'est-ce que l'adhésion à un ordre ?? Et d'ailleurs c'est quoi, une famille type ?? Super un héros presque parfait parle de la transmission de modèles dans un monde en mutation. Des modèles de conduite, des modèles de réussite, des modèles de justice, qui, au moment où les parents les transmettent aux enfants, ne sont plus exactement les mêmes qu'au moment où les parents, enfants, les ont acquis. Accessible au jeune public à partir de 8 ans, la pièce s'adresse particulièrement aux préadolescents et adolescents, aux 10-15 ans, âge dans lequel la socialisation ne se fait plus fondamentalement dans le cercle familial, mais s'élargit à d'autres réalités. Age des questionnements, d'une sensibilité accrue pour l'injustice, et dans lequel on interroge l'ordre des choses. Age charnière de la formation de l'esprit critique. SUPER s'ancre dans l'univers des super-héros, très présent dans l'imaginaire des jeunes, et dont les histoires ont souvent comme thèmes sous-jacents les questions de l'ordre, de la justice, de la transgression. Mais dans les histoires de super-héros, ces thèmes sont souvent formulés dans des termes qui posent question à l'ordre démocratique. Il en va ainsi par exemple de la figure du super-héros justicier, qui s'oppose à la manière dont la justice est organisée dans un Etat de droit. On peut s'interroger sur l'ordre défendu par cette figure prométhéenne, et sur la manière dont celle-ci amène le changement, vis-à-vis de l'expérience du changement en démocratie, amené par des luttes collectives et par les crises. La pièce souhaite donc interroger les questions de l'ordre et de la justice, essentielles dans le passage à la vie adulte, en déconstruisant le genre des histoires de super-héros. La compagnie poursuit ainsi le travail de réflexion autour des questions démocratiques qui se fait au fil des créations. Pièce écrite pour 1 comédien et 2 comédiennes

10/2023

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Japon

D’un empire, l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle

Au début des années 1800, les Japonais apprennent avec stupeur l'existence d'un empire en constante expansion dirigé par un certain Napoléon alors que les orientalistes parisiens commencent à réunir des livres sur cet archipel de l'autre bout du monde. La circulation de l'information établit une forme de "diplomatie de l'esprit" . A l'orée du XXe siècle, une nouvelle ère a déjà commencé : Japonais et Français ont établi des relations officielles depuis un demi-siècle et se côtoient désormais sur l'échiquier politique international. D'un empire, l'autre parcourt le premier siècle des contacts (indirects puis directs) entre la France et le Japon. Alors que les ombres d'un ancien monde se voient congédiées de la scène de l'histoire, la marche des temps modernes apparaît inexorable. Les auteurs de ce volume ont délibérément choisi d'explorer des thématiques différentes de celles souvent associées aux relations bilatérales telles que l'histoire diplomatique stricto sensu ou encore le succès du japonisme. Ils visent à interroger ce qui caractérise d'ordinaire les premières rencontres - l'espoir et l'incompréhension, le dialogue et la crainte, l'imaginaire et le réel - et éclairer ainsi des facettes méconnues de la relation franco-japonaise. In the early 1800s, the Japanese discovered to their amazement the existence of an ever-expanding empire ruled by a man called Napoleon. Meanwhile, Parisian orientalists started to acquire books on Japan and to dispel the shrouds of mystery surrounding this island country on the other side of the world. In authorized coteries and circles, the circulation of information encouraged the emergence of a "diplomacy of minds. " By 1900, a new era had dawned : official diplomatic ties had been established between the two countries since half a century and they were now rubbing elbows in the international political arena. Empire to Empire studies the first hundred years of indirect, then direct, contact between France and Japan. As shadows of an ancient world are ushered away from the stage, modernity appears to be unstoppable in its march. The contributors to this volume have chosen to explore subjects different from the issues most often associated with bilateral relations such as diplomatic history in the narrower sense or the triumphant success of Japonisme. They aim to reconsider some of the defining traits associated with first encounters-a mixture of hope and error, dialogue and fear, and imagination and reality-and to shed light on lesser-known aspects of Franco-Japanese relations.

10/2021

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme. A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac. Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès". L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur. Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.

03/2014

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Poches Littérature internation

Le grand romancier américain et autres nouvelles

Dès les premiers mots des nouvelles de Tzvi Fishman nous savons que la destinée de ses personnages va nous faire pénétrer au coeur des contradictions de notre temps. L ancien scénariste à succès de Hollywood n a rien perdu de sa faculté de susciter en quelques phrases le mouvement grâce auquel toute l histoire va être racontée. Quand il décrit comment « Le Grand Romancier Américain » devient la coqueluche du Vatican, nous avons déjà compris que cette célébrité a « un véritable génie pour se maintenir dans la presse », et lorsqu’il lance sa fameuse « Campagne pour la paix » prônant d’enlever les implantations juives d’Israël « tout entier », il nous montre à l’oeuvre avec justesse la drôle logique de bien des personnages connus. Fishman lui-même s était trouvé assez doué pour pouvoir envisager ce genre de destinée : « Je peux être un tout aussi bon Juif à New York sans léser d’autres populations ». Cependant il y a trente ans il décida a contrario de ne plus cultiver qu’à Jérusalem son écriture et son accent américains. Les cinq nouvelles présentées ici proviennent d’un recueil, Days of Maschiach, qui avec son roman Touvia en terre promise a valu à Tzvi Fishman le prix du ministère israélien de l’Éducation pour la littérature et la culture juive. Ces « métaphores sur les errances du peuple juif dans des contrées étrangères » ne se contentent donc pas de raconter des histoires empêtrées dans une terre sainte imaginaire, elles y conduisent. Fishman sait expliquer en quelques mots à tous les non initiés que nous sommes la complexité des situations politiques en Israël. En racontant ce pays à sa manière, il décrit les faiblesses et les fautes de tout le monde : ce n est pas pour accabler les pauvres hommes du XXIe siècle que nous sommes, mais pour leur donner enfin une chance de vivre. De la première à la cinquième nouvelle l’écrivain israélien passe ainsi de la manière d’un Woody Allen récalcitrant à celle de Franz Kafka, mais s’il précipite son lecteur dans l’embarras, il lui donne en même temps la clé pour le résoudre. La sûreté philosophique et politique de Tzvi Fishman consiste en effet à pousser jusqu’au bout la loi des petites défaillances logiques dont se nourrissent tous les succès, et à révéler ainsi la mécanique de ces légères compromissions qui sont les nôtres : en nous permettant de rire de bien graves sujets, il réussit sans complaisance mais sans cruauté à nous inculquer des vérités solides.

03/2012

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2, 1871-1885

La nostalgie était ce qu'elle était. En 1848, ils avaient cru à la Révolution, et ils avaient récupéré le prince Président, sous lequel ils vivaient. Puis vint Sedan, et la chute. Du coup, les vieux anarchistes et les jeunes libertaires déposèrent leurs plumes, pour faire la Commune. Ce fut, pendant quelque temps, l'irruption du rêve, qu'on appelait depuis longtemps. Le temps se renversait et, sous le désordre, on espérait un ordre nouveau qui s'accorderait à l'homme. On sait qu'il fut de courte durée. Mais, pour Vallès et quelques-uns de ses amis, tout ce qui avait été en ces jours-là sera désormais. La suite de la Commune, pour Vallès, c'est l'exil londonien et, de ce bord, l'auteur de La Rue prend avec soi une distance. Ce qui flottait d'épars - dans ses articles - d'une imaginaire autobiographie, l'exil va le coaguler. C'est de l'exil en effet que naîtront L'Enfant, Le Bachelier et, pour une bonne part, L'Insurgé. On n'a sans doute pas encore mesuré ce qu'instaure Vallès dans cette trilogie : la recherche d'un temps perdu, étonnamment bâtie sur un "Je" et sur un "Jacques ", qui donne au genre romanesque - à mesure que s'éloignant dé la mère le "Je" disparaît - un caractère tout à fait nouveau. Deux êtres se répondent, qui narrent, et ils sont à la fois le même (Vallès) et l'autre, le héros (Jacques). Faut-il ajouter que, rédigés à Londres, ces romans ont pris au brouillard anglais un tremblé que les impressionnistes donneront, un peu plus tard, à leurs toiles ? Quand Vallès pourra rentrer à Paris, il reprendra sa plume de pamphlétaire. Mesurant que le temps s'en va et qu'il ne revient plus - un certain visage de Paris a disparu -, Vallès consacrera désormais toute son énergie à désacraliser : le passé, qui nous englue ; l'histoire, qui maintient en vie ce passé ; les prêtres de toutes obédiences et leurs statues ; les écritures saintes et l'instrument sournois de cette société-là, l'école. On croit, parfois, avant la lettre, lire du Péguy. Mais sous cette encre noire et sous le sang rouge inoubliable de la Commune, il y a peut-être une obsession qu'on n'a pas assez notée, celle de la mort représentée par toutes les formes du blanc : chez Vallès, les murs sont toujours blêmes, les statues trop blanches et les visages irrémédiablement pâles.

11/2000

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Dictionnaire français

Le bouquin des dictons

Dans son sens littéral, le mot "dicton" vient de ce qui se dit, le "dit-on". Cette forme brève n'a pas, comme le proverbe, une valeur morale ou éducative. Empreints depuis l'origine de superstitions et de croyances populaires, les dictons ont servi aux hommes de repères dans leur rapport à l'univers et à leur propre destinée. Fruits de leur imagination et de leur sagesse, ils ont été pour eux autant de moyens de se situer dans le temps et dans l'espace. Nés aux environs de l'an mil, transmis tout d'abord par la tradition orale avant d'être diffusés par les almanachs, ils accompagnent les fêtes relieuses, illustrent l'histoire réelle ou imaginaire de chacun des saints du calendrier dont on espère la protection ; ils suivent les mouvements de la nature, la vie de la flore et de la faune ; ils aident les paysans à prévoir le temps, à s'adapter au rythme des saisons, à se prémunir des maladies - des maux de dents à l'épilepsie ; ils offrent autant de conseils ou de recommandations pour l'alimentation, l'hygiène et la santé. Ils servent à mieux comprendre et interpréter les phénomènes météorologiques et à percer les secrets de l'univers, souvent perçus comme menaçants et incontrôlables. Les dictons ont aussi vocation à illustrer les modes de vie, les manifestations organiques, les façons de se nourrir, de se vêtir et de se comporter. Ils parlent, d'une manière souvent crue et imagée, d'amour et de sensualité, de sexualité, de débauche et de plaisir. Ils jalonnent ainsi chaque étape de l'existence, de la naissance à la mort. "Le dicton permet de dire tout en n'engageant rien, pour le plaisir de parler, écrit Agnès Pierron dans sa préface. Il fait jaillir l'étincelle du banal. Par son existence même, le dicton proclame son autonomie. Il circule comme un électron libre, intouchable". Conçu en trois parties - le calendrier, la nature, l'homme -, ce recueil offre un large répertoire des dictons se rapportant aux thèmes qui les ont inspirés. Chacune de ces parties propose un éventail d'entrées auxquelles sont associées ces expressions, accompagnées d'explications et d'anecdotes historiques. L'ouvrage permet de découvrir, au jour le jour et sur tous les sujets touchant directement à la vie des hommes, toute la richesse d'un patrimoine linguistique dans lequel l'humour, la fantaisie, la frivolité tiennent une large place, lui conservant par là-même une fraîcheur et une vitalité inépuisables.

11/2013

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Sciences historiques

Barbier Dauphin : une industrie du terroir provençal. Histoire d'une conserverie en Pays d'Aix-en-Provence (1869-1987)

"Barbier Dauphin, le fin du fin..." le slogan en vogue dans les années 1950- 1960 fleure bon une France encore rurale dans ses aspirations et son imaginaire, même si depuis le XIXe siècle l'urbanisation n'a cessé de gagner du terrain, grignotant inexorablement le monde paysan. L'histoire de Barbier Dauphin s'inscrit dans ce contexte d'une France à double facette qui au cours des deux derniers siècles a pris le chemin d'une modernisation de son tissu socio-économique tout en demeurant attachée à ses assises rurales. En effet, l'entreprise a fondé sa croissance sur des produits alimentaires apprêtés et plus tard cuisinés aux saveurs culinaires traditionnelles, celles du terroir. Pour autant, ses marchés sont ceux du monde urbain où le temps des ménagères est maintenant compté, où les femmes entrent progressivement dans la vie professionnelle. Acteur de la modernité, Barbier Dauphin leur propose ainsi de s'émanciper des contraintes du quotidien pour mieux libérer leur force de travail ; "Barbier Dauphin libère la femme ! " suggèreront plus tard les accroches publicitaires. Pour cela, la conserverie n'aura de cesse d'élargir sa gamme de produits : boîtes de tomate, concentrée ou entière, conserves de légumes en tout genre, confitures et douceurs... Puis, avec le temps et les exigences du progrès, les préparations deviennent de plus en plus élaborées : plats cuisinés, soupes toutes prêtes des plus variées, sauces en boîtes, pâtes farcies... Cette modernité alimentaire ne rime pas encore avec "mal bouffe" ; c'est un autre aspect majeur de l'aventure Barbier Dauphin. Comme l'évoque son credo "le fin du fin", l'entreprise joue durablement la carte de la qualité, celle de produits frais, simples, issus d'un territoire généreux. Ambassadrice des saveurs provençales, elle se confond ainsi avec le terroir qui l'a vu naître. En effet, Barbier Dauphin est par excellence une industrie d'un terroir ; elle s'y est nourrie et en retour a façonné ce monde rural, ses territoires et ses populations. De Lambesc à Meyrargues, ce livre retrace l'aventure d'une entreprise dont le destin se confond avec l'histoire de la conservation et de la préparation des aliments, de la diffusion des produits culinaires provençaux, de l'évolution des goûts alimentaires... C'est aussi une histoire des hommes - chefs d'entreprise, contremaîtres, ouvriers, habitants du village de Meyrargues en Pays d'Aix-en-Provence - qui ont participé à cette aventure et dont la mémoire demeure encore aujourd'hui vivace, pleine de souvenirs d'une époque où la vie s'organisait autour et au rythme de l'usine.

02/2008

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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010

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Musique, danse

Le colporteur ou L’Enfant du bûcheron. Conducteur A3 Orchestre

Deuxième des trois ouvrages lyriques que produisit Onslow, Le Colporteur ou L'Enfant du bûcheron, composé en 1826, fut représenté pour la première fois au ­théâtre de l'Opéra-Comique le 22 novembre 1827. Le livret d'Eugène de Planard (1783-1853), librettiste célèbre qui collabora avec des compositeurs tels que Boieldieu, Auber ou Halévy, narre l'aventure, au sein d'une Russie imaginaire, d'un jeune prince héritier du tsar nommé Alexis. Ayant échappé au massacre de la famille royale par un brigand qui convoite le trône, il est confié à un bûcheron sans que son identité ne lui soit révélée. Quelques années passent durant lesquelles il est recherché par un sbire de l'usurpateur déguisé en colporteur, qui sera in fine lui-même poignardé. Alexis parvient ainsi à renverser le traître et à recouvrer son statut royal ; il monte sur le trône et épouse une batelière dont il était épris depuis longtemps. La critique du Colporteur se montra divisée : une partie loua la transparence de l'orchestre, tandis que l'autre le trouvait trop lourd. Certains firent l'éloge de la sophistication du langage d'Onslow que d'autres jugeaient manquer de simplicité. Le livret, rocambo­lesque, fut apparenté au genre du mélodrame. La réaction du public fut quant à elle plus unanime : "Les connaisseurs étaient enchantés ; les simples amateurs avouaient tout haut leur plaisir ; le succès est d'autant moins équivoque qu'il est allé toujours croissant. A la troisième représentation, il n'y avait pas dans la salle une seule place vacante" , rapporte le Journal des débats. L'opéra fut représenté 34 fois entre 1827 et 1830 à Paris, nombre laissant transparaître un réel engouement. Il rayonna également largement au-delà de la capitale et fut donné dans diverses autres villes de France ainsi qu'à Londres, Bruxelles, Prague ou Copenhague. Il connut notamment un remarquable succès en Allemagne. Le livret fut traduit en anglais, en allemand et en danois. Cette vogue resta néanmoins éphémère - comme ce fut le cas pour une majeure partie du répertoire ­lyrique de l'époque - et l'oeuvre cessa d'être donnée quelques années plus tard ; son ouverture resta en revanche programmée longtemps et fréquemment. Notons que certains airs extraits de l'opéra firent l'objet de transcriptions pour divers effectifs qui sont aujourd'hui encore jouées et enregistrées (Entr'acte et Marche pour piano solo de Friedrich Kalkbrenner, Introduction et Rondo pour piano et flûte de Friedrich Kuhlau, etc.).

10/2018

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°21 Eté

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire L'anniversaire de Fanette L'anniversaire de Souricette Poème : Graine de lumière Le garçon doué de la force des chevaux bleus Je fais avec mes mains Couronne d'anniversaire L'histoire du prénom La danse des formes Le gâteau d'anniversaire Décorations en éventail Je m'amuse Le joyeux anniversaire La page de l'été Les mots reliés de l'été Je découvre la nature Les petites souris des champs Camomille, une douce mère Le coin des parents Deviens qui tu es ! Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

06/2018

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Musicologie

Michel Imberty. La psychologie de la musique au-delà des sciences cognitives

En interrogeant la musique à travers un large champ de recherche, qui va des théories psychanalytiques au bouclage du temps dans un parcours "proto-narratif" tel que la biologie contemporaine en relève les traces dans le fonctionnement cérébral, Michel Imberty a ouvert un espace considérable à l'interprétation des faits musicaux, et ses écrits interrogent aussi bien le musicologue et l'analyste de la musique que le psychologue ou le philosophe qui s'intéresse à la manière dont l'être humain donne sens à la temporalité. Ce livre, intitulé "Michel Imberty, la psychologie de la musique au delà des sciences cognitives" se propose d'accueillir les contributions de chercheurs qui ont été à un moment ou à un autre de leur parcours, marqués par cette pensée qui fait entendre le fait musical sous un angle radicalement renouvelé. Michel IMBERTY L'expérience musicale et la conscience intime du temps Jean-Jacques NATTIEZ Sémiologie, sémantique et herméneutique dans l'oeuvre musicologique de Michel Imberty Jean-Pierre MIALARET Intervention à la table ronde Claudia MAULEON The Intentional Gesture Mind-Body Integration in the Performer Mark REYBROUCK Music as a lived experience : towards a phenomenology of real-time listening Georges BERIACHVILI La pensée de Michel Imberty et la théorie de l'intonation María Cristina KASSEM Travail de la mémoire et processus créatif : L'exemple de l'Orchestre d'instruments traditionnels et nouvelles technologies de l'Université Tres de Febrero de Buenos Aires Rim JMAL Michel Imberty : une source d'inspiration pour l'étude du développement musical de l'enfant en Tunisie Fotini RERAKI "Quand j'écoute une oeuvre. "... A la recherche du sens de l'expérience musicale dans un contexte d'entretien non-directif Xavier HASCHER Ecoute musicale et imaginaire Ana STEFANOVIC Les "enveloppes" de dramaticité et de narrativité dans le drame musical baroque Anna Rita ADDESSI Le style de Manuel de Falla et Claude Debussy : la modernité entre homenajes et dédicaces Laetitia PETIT L'interprétation et/ou l'herméneutique ? Mondher AYARI Michel Imberty : quelques réflexions sur les études des significations expressives en musique Vassiliki RERAKI Comment identifier une oeuvre musicale orale ? Entre ethnomusicologie et psychologie cognitive Saifallah BEN ABDERRAZAK MED L'émotion musicale et l'oralité à travers les préfaces des ouvrages : Musique, Signification et Emotions & Les corpus de l'oralité Hamdi MAKHLOUF L'intentionnalité musicale au coeur des débats musicologiques actuels Hana DO L'immersion sonore à travers les aspects psychologiques A. M. BORDIN et C. REBORA Réflexions sur la narration, le temps, l'improvisation et l'autisme Alessia Rita VITALE Treating Anorexia by the Healing Art of Singing : A Case Study

04/2021

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Philosophie

La violence narrative. En quête d'une réforme constructive des rapports humains

La présence massive de la violence sur notre planète n'a cessé d'interpeller les chercheurs, alors qu'aucune analyse rendant compte de toutes ses manifestations n'a été élaborée. Cette absence est due à l'idée que la violence concerne surtout le corps et la fome physique pour dominer, tuer, détruire ou endommager, concrétisée par des actes qui provoquent des douleurs corporelles et des souffrances psychiques. Cette thèse fait rarement allusion à la violence narrative qui, d'une part, agit d'une façon performative dans les dialogues, par la menace, la colère ou l'incitation à la violence, et, d'autre part, raconte la violence par une variété de récits et d'images, impliquant des souffrances morales, lesquelles expriment les violences ou les causent. Or la narration fait également état de violences au moyen de la fiction, parfois sans aucun rapport au réel, conférant à la violence le statut d'un schème, — un modèle empirique utilisé de façon déréalisée et fonctionnelle —, créant un monde imaginaire, qui produit un nombre illimité de narrations. L'exposé, riche et varié, traverse presque tous les domaines de la parole vivante. Il illustre comment le schème de la violence régule la mythopoétique depuis le monde archuique jusqu'au cour de la littérature actuelle, enrichie par les moyens techniques qui contribuent au développement du septième art (cinéma), des arts suivants (photographie, télévision, bande dessinée, jeux vidéo, multimédias) et des réseaux sociaux, déroulant une myrhotechnique fascinante, mais inquiétante à cause de la profusion de la violence narrative qui divertit des milliards d'êtres humains. L'auteur montre que si cette pratique pose depuis longtemps le problème de l'origine et de l'impact de la violence narrative dans la vie et les cultures hautaines, notre civilisation a néanmoins réussi à quelques reprises à dépasser les violences physiques par de nouvelles cultures, comme les jeux panhelléniques et la démocratie antique, les Lumières, l'Etat de droit et le commerce à l'époque moderne, les droits de l'homme et le projet européen depuis la seconde guerre mondiale. L'auteur conclut, en prenant pour guide la question des souffrances qui y est impliquée, que notre contemporanéité, qui associe le monde technico-économique et les aspirations démocratiques, requiert une nouvelle culture. La proposition qu'il fait est de prendre la souffrance comme mesure des actions et de promouvoir l'esprit critique et l'émulation au détriment des rivalités intempestives, avec comme repère les émulations ludiques, éducatives et politiques qui avaient aidé à dépasser les violences, afin de réaliser une interculturalité et une vigilance environnementale, capables de réguler, en plus de la violence physique, les violences verbales et narratives.

11/2019

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Edition

L'édition au XIXe titre siècle : acteurs, territoires, spécialités. Histoire et civilisation du livre, vol. XVIII

Sommaire / Contents - L'édition au XIXe siècle : acteurs, territoires, spécialités - J. -D. MELLOT, J. -C. GESLOT, "Editeurs et édition au XIXe siècle : un nouveau souffle historiographique ? " - Recensement et identification des gens du livre - F. BARBIER, "L'éditeur en pays allemands : la Saxe à l'époque moderne (milieu du XVIe - début du XIXe siècle)" ; J. -D. MELLOT, N. AGUIRRE, "Prosopographies d'éditeurs : apports et perspectives d'une entreprise pionnière, le Répertoire d'imprimeurs / libraires (vers 1470 - vers 1830) de la Bibliothèque nationale de France" ; M. -C. BOUJU, "Le Maitron des ouvriers du livre et du papier : enjeux, méthodologie et perspectives" ; F. VALLOTTON, "Cartographier le monde du livre en Suisse : outils, besoins et nouvelles attentes à l'ère numérique" ; W. KIRSOP, "L'Australie et l'Océanie" ; M. M. DEAECTO, "Les gens du livre au Brésil : outils, approches et perspectives de recherche" - Edition et territoires - P. SOREL, "L'édition en Bretagne au XIXe siècle" ; V. ALBERTI, "L'apport des archives privées à la connaissance des éditeurs corses au XIXe siècle" ; G. FEYEL, "De l'édition locale au service de l'édition parisienne. L'imprimerie Durand à Chartres (1822-1914)" ; V. SARRAZIN, "Pourquoi et comment se faire éditeur ? Les Degouy à Saumur, 1797-1830" ; L. GRANJA, "Les Garnier à Paris et à Rio de Janeiro : être éditeur en France ou en Amérique Latine ? " ; A. PEÑAS RUIZ, "Mujer, francesa e independiente en el comercio madrileno de libros del siglo XIX : el caso de Clémentine Denné Schmitz" - Spécialités éditoriales - C. de COURREGES D'AGNOS, "L'édition militaire au travers de deux portraits : les maisons Corréard (Paris) et Verronnais (Metz)" ; F. BERTRAN DE BALANDA (? ), "Robert "Emile" Babeuf et le Nain tricolore. Anamorphoses de l'opposition libérale dans les débuts de la Seconde Restauration" ; A. de BREMOND D'ARS, "Devenir éditeur à Paris sous la Restauration : l'itinéraire d'Eugène Renduel" ; D. LERCH, "L'éditeur lithographique Engelmann à Paris (XIXe et XXe siècles)" ; M. SABLONNIERE, "Pour un recensement des éditeurs de musique en France au XIXe siècle : les "marges" de l'édition musicale" - Etudes d'histoire du livre - J. -B. KRUMENACKER, "Un imprimeur lyonnais inconnu de la fin du XVe siècle : Jean Du Jardin" ; A. LEVY, J. K. FARGE, "Un unicum parisien à Toronto : l'Abbreviatio exponibilium de Gaspar Lax (1521)" , M. -D. LECLERC, "Lire et écrire dans l'almanach : François Domergue lecteur du Messager boiteux de Strasbourg (1847-1878)" ; F. WAQUET, ""Une petite affaire française qui ne reposait pas sur le profit... ". Les Cours de droit, éditeur de polycopiés" ; Y. BITTY, "La bibliothèque religieuse imaginaire de l'israélite français au XIXe siècle" - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2021-2022.

12/2022