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Quadratura americana. Essai d'anthropologie lévi-straussienne

Extraits

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Economie internationale

La compétition mondiale, quel esclavage ! Oserons-nous l'abolir ?

La mondialisation de l'économie devait engendrer pour tous une ère de liberté et de prospérité sans précédent. En fait, elle est la cause du chômage de masse et les chiffres le confirment. Or comment peut-on oser prospérer avec une économie qui exclut une personne active sur dix?? La compétition mondiale est le creuset de profondes inégalités et injustices, qui s'étendent largement au-delà de la sphère économique. Après l'emprise matérielle, nous voici entrés dans l'ère du remodelage des individus. Nous sommes devenus esclaves d'une dictature sournoise? : celle de la recherche permanente du profit maximal et immédiat. Sous couvert de liberté du marché, nous sommes en réalité soumis à l'idéologie libérale libertaire, qui est l'expression au niveau planétaire de la domination des plus forts. Pour être bénéfique, tel un animal sauvage, cette compétition mondiale doit être canalisée, maitrisée? : en un mot, humanisée. Ne nous y trompons pas?! C'est un changement profond qui questionne nos modes de vie, nos priorités, nos valeurs et qui nécessite de revisiter jusqu'aux fondements même de la science économique. Celle-ci doit être refondée sur une éthique et une anthropologie dorénavant respectueuses de la dignité humaine. Aurons-nous la lucidité puis la volonté de remettre en cause les dogmes établis?? Oserons-nous abolir cet esclavage qui aliène sournoisement chacun d'entre nous??

09/2021

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Ethnologie

Des femmes et des lignages. Ethnologie des relations féminines au Burkina Faso (Moose-Sikoomse)

A partir d'une ethnographie minutieuse d'un quartier sikoomse au Burkina Faso, cet ouvrage s'attache à comprendre comment les femmes construisent un réseau de relations en fonction de facteurs matériels, sociaux et affectifs. Envisager les femmes africaines comme des actrices sociales est l'une des originalités de ce livre. Il s'écarte ainsi de la vision univoque de La Femme Africaine pour privilégier les dynamiques des statuts et des rôles des femmes qui varient selon les positions des partenaires et le cycle de vie. Cette approche permet de mettre en évidence comment les contraintes économiques et géographiques, la descendance et la circulation des enfants, les migrations et les sentiments influent sur leur existence. Elle conduit, par ailleurs, à restituer les espaces sociaux dans lesquels les relations des femmes se déploient (enclos familial, voisinage, quartier, parenté) et à mieux saisir les rapports entre mère et enfants, entre co-épouses ou entre jeunes filles. L'intérêt du livre est également de présenter un groupe original dans la population moose, les Sikoomse, qui ne sont pas des nobles et qui se distinguent par une initiation mixte et une transmission paternelle et maternelle. L'ambition de cet ouvrage est de porter un nouveau regard sur les relations de genre et de parenté en Afrique et de montrer l'actualité de l'anthropologie dynamique.

10/2005

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Religion

Ecologie de l'amour et mystique de fluidité

L'homme est bien-aimé. Voici la formule brève anthropologique de la foi que je tente de développer dans ce livre. L'analyse de cette formule va aboutir à l'affirmation suivante : l'"être-aimé" n'est pas seulement la condition de possibilité d'"aimer" - comme l'écoute est condition de possibilité de la parole - mais il en est aussi la condition de nécessité : aimé, je ne peux pas ne pas aimer. A travers ce parcours, je démontre comment cette anthropologie théologique de l'amour constitue le fondement eschatologique d'une morale filiale basée sur la connaissance de Dieu-amour, et par suite sur la connaissance de soi comme bien-aimé. La matrice du développement est une mystique de la correspondance où l'homme, comme fils du Père dans le Fils par l'Esprit, correspond à Dieu et ainsi à lui-même. La thèse morale eschatologique principale de ce livre est : quand je connais Dieu comme amour, je me connais comme bien-aimé et fils, et donc je ne peux qu'aimer mes frères. Une écologie anthropologique de l'amour montre le lien de nécessité entre l'agapè de Dieu et l'amour du prochain, en passant par l'amour de soi. Cette fluidité de l'amour se réalise dans la réception par la foi-abandon - "se laisser faire" par Dieu.

02/2014

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Ethnologie

La matière des émotions. Les arts du temps et du spectacle dans la société madouraise (Indonésie)

La matière des émotions Les arts du temps et du spectacle dans la société madouraise (Indonésie) Nuit et jour, rêves et contraintes mêlés, l'univers musical et spectaculaire de cette société suscite les émotions les plus variées. L'art se manifeste dans sa capacité à émouvoir, donnant l'illusion de l'immatériel quand c'est la matière qui est maîtrisée. Par quels moyens techniques, corporels, psychologiques, avec quels outils les artistes madourais - ou plutôt, dans cette société qui ne nomme ni l'art ni les artistes, les artisants des arts - provoquent-ils ces émotions ? En quel terrain les font-ils germer, de quelles traditions les nourrissent-ils ? Dans quel quotidien, quelle mémoire, quelle histoire personnelle ou collective puisent-ils ? Comment inscrivent-ils ces activités au sein de leurs propres vies et celles des autres membres de leur communauté ? A la fois actions et expressions, les pratiques artistiques artistiques s'appuient sur les rythmes de la vie, transcendent le quotidien, le labeur et les joies en y puisant leur force et leur raison d'être. C'est à cette matière sensible et éphémère que cette étude est dévolue. Fondé sur une recherche de terrain, cet ouvrage, qui conjugue l'ethnographie et l'étude thématique, s'inscrit dans le développement d'une anthropologie des arts. Le prix Jeanne Cuisinier 1992 et le prix George Jamati 1994 ont été décernés à ce livre.

01/1994

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Sociologie

Entre foi, lois et droits. L'expérience de l'excision en textes et en contextes

Traduit de l'américain, Entre foi, lois et droits aborde les altérations génitales que sont l'excision et l'infibulation dans des récits écrits à la première personne par des femmes africaines en anglais, en français et en arabe. Recouvrant une vaste zone géographique - du Sénégal à l'Egypte, du Mali au Kenya -, ce livre fait l'anthropologie littéraire des MGF (ou mutilations génitales féminines) et montre de manière chronologique - des années 1960 à nos jours - comment ces femmes sont parvenues à se libérer du carcan inextricable de la culture, de la religion et du patriarcat. Par voie détournée, l'étude aborde aussi les avatars du clitoris depuis le XVIe siècle, les marquages corporels, le monde de la haute-couture et les opérations pratiquées dans l'Occident contemporain à l'ère de la chirurgie plastique. Par cette mise en relation entre des textes de femmes et les contextes qui les ont produits, le corps féminin apparaît comme un enjeu de contestation entre différentes factions (constituées souvent d'hommes), mais également comme l'espace limite entre sujet désincarné et agent, entre consentement et protestation, entre coutumes et droits humains - entre foi, lois et droits. D'après Chantal Zabus, Between Rites and Rights : Excision in African Women's Experiential Texts and Human Contexts (Stanford : Stanford University Press, 2007), 354 p.

01/2016

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Esotérisme

Les révélations du grand océan

C'est en 1927 que paraît, à titre posthume, l'ouvre majeure de Jules Hermann, "Les Révélations du Grand Océan". Cet homme politique réunionnais, esprit curieux et ouvert aux idées originales, alimente dans son ouvrage la thèse de l'existence d'un continent ancien, la Lémurie, qu'il ne nomme d'ailleurs pas, et qui serait le berceau de toutes les civilisations, Madagascar et les Mascareignes en étant les derniers vestiges : vaste continent "en forme de croissant, qui s'étendait de l'Océan indien à la Patagonie, partant du sud de Ceylan, englobant les Mascareignes et Madagascar, passant au-delà le cap de Bonne-Espérance [...]". Jules Hermann recherche des traces de cette ancienne civilisation dans la montagne de l'Ile Bourbon : il y voit des visages, des corps, des animaux, des figures zodiacales, etc. , autant de signes que ces peuples auraient modelé le paysage de l'île. Il voit aussi dans les Hauts de la Réunion les traces laissées par de prodigieux sculpteurs géants et dans le malgache l'origine de toutes les langues. Il tente de prouver, par des recherches linguistiques, phylologiques et dans les sciences liées à l'archéologie et l'anthropologie, qu'il y eut, à l'origine, une race unique pratiquant un langage unique. Si le mystère des continents disparus et celui de l'origine des langues vous intriguent, alors lisez "Les Révélations du Grand Océan".

07/2016

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Sociologie

Amour-propre. Des choses connues depuis le commencement du monde

Déménagement dans l'inconscient ! Bruno Viard propose d'y placer les blessures de l'amour-propre en lieu et place du sexe et de l'OEdipe. Il en appelle pour cela aux traditions les mieux établies de l'humanité : le Tao, le Mahabharata, l'Iliade, l'Evangile, Montaigne, les psychanalystes du XVIIe siècle, Rousseau, Tocqueville et le grand méconnu de la psychanalyse moderne, Paul Diel. Ce ne sont donc pas des choses cachées, mais des choses connues, mais juste un peu oubliées, dont le rappel permet d'affirmer que ce sont les blessures de l'amour-propre qui commandent les vicissitudes de la sexualité et non l'inverse. L'amour-propre surdéterminant largement l'appétit des biens matériels autant qu'il surdétermine le désir sexuel, la psychanalyse se trouve décloisonnée et peut communiquer avec la sociologie alors que ces disciplines ont pris l'habitude de se tourner le dos comme des chiens de faïence. On découvrira que Marcel Mauss occupe la meilleure position pour servir de pont entre elles puisqu'une psychologie de la reconnaissance (= amour propre) est sous-jacente à la sociologie des dons et des contre-dons. On aboutit ainsi à une anthropologie synthétique de forme triangulaire qui récuse l'hégémonie sexualiste freudienne comme l'hégémonie matérialiste marxiste, mais aussi l'hégémonie du seul amour-propre selon René Girard.

05/2015

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Sorcellerie

Cocktails des Sorcières. 70 boissons saisonnières et magiques

Le livre pour réaliser vos cocktails artisanaux magiques ! Les sorcières ont toujours fait usage de breuvages dans leur pratique (eau magique, libations, potions...). A travers 70 recettes, Cocktails des Sorcières redonne vie à ces pratiques ancestrales et leur apporte une touche de modernité. Conçues pour le bien-être, les offrandes ou tout simplement le plaisir, découvrez toutes les facultés de ces boissons alcoolisées ! Apprenez à associer des herbes, des cristaux et d'autres éléments à divers alcools et sirops pour obtenir de délicieuses boissons qui renforceront vos sorts. Servez des boissons magiques puisant leur énergie dans les signes astrologiques, les planètes, cristaux et cartes du tarot ou encore dans les événements saisonniers. Grâce à ce guide et ses sublimes photographies, vous saurez tout sur l'art de la mixologie et son incroyable potentiel lorsqu'il rencontre la sorcellerie ! Que vous soyez une sorcière ou simplement sensible à l'univers "witchy" , Cocktails des Sorcières vous offrira un voyage hors du temps et envoûtant ! Biographie : Julia Halina Hadas est une sorcière passionnée de cocktails artisanaux et barmaid. Ayant travaillé dans une distillerie et en tant que mixologue dans la baie de San Francisco, elle a décidé d'allier cocktails et magie pour proposer des outils au renfort des sortilèges ou simplement pour sublimer une occasion ! Elle est aussi diplômée en anthropologie et est thérapeute holistique.

12/2022

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Genres et mouvements

Les territoires politiques de la littérature contemporaine française. Espace, ligne, mouvement

Politique, la littérature française contemporaine ? Telle est la question que pose cet ouvrage, en étudiant le traitement littéraire de l'espace chez quatre auteurs : Jean Echenoz, Maylis De Kerangal, Philippe Vasset et Marie Redonnet. La littérature française est reconnue dans sa capacité à s'affronter aux enjeux et problématiques de notre temps. Au sein de ce nouveau paysage critique, le présent ouvrage fait un pari singulier : analyser la dimension politique des oeuvres littéraires à partir de leur configuration spatiale et d'un outil conceptuel transdisciplinaire, la ligne. L'étude des oeuvres de Jean Echenoz, de Maylis de Kerangal, de Philippe Vasset et de Marie Redonnet révèle ainsi quatre perspectives singulières mais partageant un souci de mettre au jour les enjeux de pouvoir qui traversent les territoires et les lieux. Par sa capacité à entrer en résonnance avec la géographie, l'anthropologie, la linguistique, la philosophie ou l'histoire de l'art, comme par ses analyses textuelles, le travail d'Emilie Ieven aide à penser les connexions entre politique et littérature. Il démontre le rôle essentiel que les oeuvres littéraires peuvent jouer au sein du monde contemporain. Emilie Ieven est docteure en langues, lettres et traductologie de l'université Saint-Louis - Bruxelles. Ses travaux visent à analyser les conditions de possibilité et les formes de la portée politique de la littérature contemporaine française et francophone.

04/2023

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Ouvrages généraux

Qu’est-ce que l’histoire culturelle ?

C'est tout l'art de Peter Burke que d'avoir su, très tôt, décrire les ancrages les plus anciens de l'histoire culturelle autant que ses frontières labiles et ses lentes métamorphoses au fil des décennies. Dans un récit entraînant et magistral, l'ouvrage relie ainsi la naissance de l'histoire culturelle à la grande tradition germanophone qui court de Jacob Burckhardt à Aby Warburg en passant par Johan Huizinga, retrace ensuite les débats suscités par la notion de culture dans les milieux marxistes orthodoxes et hétérodoxes (notamment via Eric J. Hobsbawm et Edward P. Thomson en Angleterre), explore la controverse européenne autour de la notion de "culture populaire", détaille les tensions générées partout avec les différentes formes d'histoire sociale et économique, révèle les connexions inédites créées avec la microstoria et l'Alltagsgeschichte, souligne la façon dont l'histoire culturelle s'est nourrie de certains grands théoriciens (Bahktine, Foucault, Elias, Bourdieu, Goffman, de Certeau, etc.), rappelle aussi la manière dont elle fut fécondée par l'anthropologie culturelle américaine longtemps mal connue en France (Clifford Geertz et Marshall Sahlins) et dont elle fut portée enfin par l'avènement du constructivisme en philosophie. Une fois refermé le livre, une fois ces constellations intellectuelles mieux repérées, l'histoire culturelle nous paraît soudain plus vaste et plus riche encore que nous ne l'avions imaginé au départ. " Hervé Mazurel

04/2024

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Documentaires jeunesse

J'apprends à connaître le corps humain et mon visage avec les belles poupées de Julia. Les belles poupées de Julia n° 8

"Les Belles Poupées de Julia" ce titre désigne une Collection internationale culturelle et socio-éducative qui permet de développer l'éducation, le multilinguisme et les échanges culturels. Ecrit en langue française, en anglais et en espagnol. Les livres sont accompagnés d'un CD audio, un jeu de cartes et un DVD pour que les enfants puissent apprendre les langues etrangères, en lissant l'ouvrage et un regardant le DVD pédagogique. Afin que les ouvrages puissent exister, Madame Julia J. P. SANCHEZ a travaillé à la recherche dans les "Sciences Linguistiques, Sciences de l'Art, Sciences de l'Education et Sciences de l'Anthropologie" et au développement de sa Collection, depuis la création de sa société en 2008 pour pouvoir écrire, traduire et publier ses ouvrages. L'année 2011, Madame SANCHEZ s'est présentée au prix "Le goût des sciences" au Ministre de l'Education, de la Recherche et l'Enseignemnet Superieur de France et pour manque de communication, elle n'a pas eu le prix ! Dans le coffret N°8, avec le livre format A3, livre format A4, CD AUDIO, DVD, jeux de cartes, les enfants vont apprendre les parties du corps humain et le visage dans la langue française. Dans chaque coffret, il y a un petit livret avec le mode d'emploi de la méthode linguistique et pédagogique pour l'apprentissage de la langue française.

08/2019

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Philosophie

Qu'est-il arrivé à la beauté ?

La beauté, comme question et comme valeur, a été au centre de la culture occidentale depuis les Grecs jusqu'à l'aube du XXe siècle, en passant par le christianisme et l'âge classique. Elle occupe également une place centrale dans les civilisations orientales et arabo-musulmanes. Il semble que, depuis un siècle, cette centralité ait été perdue, les arts, qui l'exaltaient, ont joué à cet égard un rôle pionnier en cultivant des valeurs comme celles d'originalité, d'expressivité, d'étrangeté ou d'authenticité, qui peuvent jouer directement contre la beauté. Cet essai, né du constat de la presque totale absence d'une valeur qui fut, pendant plus de deux millénaires, la forme par excellence de l'idéal, commence par l'analyse de l'idée de beauté : comment elle a été conçue, à quelles controverses elle a donné lieu, quels sont ses différents domaines d'application ? Cette première partie, plus philosophique que les deux suivantes, s'achève sur la révolution de la modernité esthétique, qui a contribué à la dévalorisation de la beauté au profit d'autres valeurs. La deuxième partie de l'essai analyse la façon dont le monde, à travers les quatre domaines de réalisation de la beauté (l'art, la nature, la ville et le corps humain), est entré, depuis un siècle, dans un processus d'enlaidissent accéléré. Désormais, en effet, la beauté est à ce point refoulée et détruite qu'il n'est pas excessif de parler d'une véritable détestation à son égard. Même dans les secteurs où la beauté semble aujourd'hui particulièrement valorisée (le corps féminin, avec la mode, le cinéma, les spectacles d'une manière générale), le refoulement est sensible : on demande désormais à une actrice moins d'être belle que d'être excitante. La troisième et dernière partie traite des raisons profondes de cette rage particulière et jamais nommée qui s'en prend à ce qui, pendant longtemps, était par excellence source d'admiration. La sécularisation, c'est-à-dire la profanation du monde (la perte du sacré), l'universalisation de cet affect qu'est l'envie, et où Alexis de Tocqueville voyait le sentiment démocratique par excellence, et enfin la volonté de puissance d'autant plus destructrice qu'elle dispose désormais de moyens technoscientifiques pour s'exercer de manière illimitée sont, selon nous, les facteurs décisifs du refoulement et de la destruction de la beauté. Cet essai, qui contient une dimension historique et sociologique autant que philosophique, a été rédigé avec l'intention d'être lu et compris par le plus grand nombre. La question traitée intéresse en effet tous les gens de bonne volonté, et pas seulement une élite cultivée. Comment, en effet, concevoir sans la beauté un monde véritablement humain, accueillant au plaisir, à la joie et au bonheur ?

03/2019

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Animaux, nature

Ovibos. Le survivant de l'Arctique

Rémy Marion entreprend, dans ce livre consacré au boeuf musqué, un dialogue posthume avec Robert Gessain, compagnon de route de Paul-Emile Victor. A plus de cinquante ans d'intervalle, ils ont l'un comme l'autre exploré les toundras du Haut-Arctique dont cet animal aux allures préhistoriques est l'emblème. L'anthropologue Robert Gessain a longuement enquêté sur les relations intimes qui liaient les Inuits à Ovibos sans lequel ils n'auraient pu apprivoiser les rigueurs de ces contrées extrêmes. Rémy Marion se lance à son tour sur les traces de cet animal étonnant et inclassable. Ses adaptations physiologiques, anatomiques et comportementales lui permettent de vivre à l'aise là où pratiquement aucun autre grand mammifère herbivore ne tiendrait. Le boeuf musqué parviendra-t-il à surmonter les temps obscurs qui s'annoncent, où le réchauffement climatique ouvre des perspectives alléchantes aux hommes qui ne voient l'Arctique que comme une immense réserve de pétrole et de terres rares ? Pour l'instant, les chocs des mâles en rut résonnent encore dans la toundra que les saules arctiques illuminent chaque automne d'un rouge flamboyant comme la couverture de ce livre.

10/2020

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Littérature étrangère

Aléa

Le narrateur est un brillant informaticien. Sa femme, à qui il voue une passion érotique, est hôtesse de l'air, aussi est-il souvent seul. Le soir, il erre dans Oslo, croise des inconnus avec qui il engage des conversations : un architecte et zoologiste amateur, un anthropologue, auteur d'un ouvrage sur les banlieues londoniennes, une ouvrière passionnée de typographie, créatrice d'un alphabet, un spécialiste des bonsaïs, une musicienne... Le lendemain des rencontres, il découvre la vie de ces inconnus dans les journaux, car ils ont tous été assassinés. Il mène sa propre enquête, fait rentrer les données dans son ordinateur, cherche à établir entre toutes ces vies, entre tous ces meurtres un faisceau de liens, découvre que chaque existence contient les clés de la civilisation moderne, en même temps que des caractéristiques de l'Enfer de Jérôme Bosch. Bientôt tout aussi fasciné par l'étonnante personnalité de l'inspecteur Theo Zakariassen que par les coïncidences qu'il découvre, ou crée de toutes pièces ? Entre les victimes désignées pourtant par le hasard, il met ses compétences au service de la police, et pénètre leur système informatique. Un suspect est arrêté, qui n'est pas le narrateur.

03/1996

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Philosophie

La fin de l'exception humaine

L'unité de l'humanité est celle d'une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l'ensemble des formes de vie non humaine qui constitue bien plus que son "environnement". A ce constat désormais incontestable, les sciences humaines et sociales opposent néanmoins la thèse de l'exception humaine : dans son essence propre, l'homme transcende à la fois la réalité des autres formes de vie et sa propre "naturalité". Le philosophe pose qu'Homo est un "moi" ou un "sujet", radicalement autonome et fondateur de son propre être ; le sociologue tient que cette transcendance se situe dans la société, par essence "anti-naturelle". L'anthropologue affirme, lui, que seule la "culture" (la création de systèmes symboliques) constitue le propre de l'homme. L'humanité s'inscrit dans la vie grâce à des visions globales du monde et à des savoirs empiriques morcelés. La thèse de l'exception humaine est une vision du monde. Son coût, au regard de sou utilité supposée, est exorbitant - l'impossibilité d'articuler les savoirs empiriques assurés en une vision intégrée de l'identité humaine qui conjugue les sciences de la culture et les autres connaissances concernant l'homme.

09/2007

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Histoire ancienne

Art et religion de Chauvet à Lascaux

Dans cet ouvrage posthume inédit, l'anthropologue Alain Testart pose son regard sur le dispositif iconographique des grottes ornées du paléolithique supérieur, en particulier celles de Lascaux (- 18 000) et Chauvet (- 37 000). Analysant aussi bien la distribution spatiale des oeuvres, les représentations animales et l'abondance des signes abstraits, il en propose une interprétation inédite jointe à une nouvelle théorie des signes. Selon lui, cet art obéit à un canon qui semble renvoyer à un mode de pensée mythique similaire à celui qui s'exprime dans le totémisme. L'iconographie des grottes évoquerait ainsi une humanité hybride, mal dégagée du monde animal. L'homme y est certes figuré, mais de façon dissimulée. C'est au travers des animaux et de leur classification en espèces que l'art pariétal nous révèle, explique Alain Testart, une classification des hommes. L'omniprésence des signes de la féminité apposés sur les images d'animaux donne à penser que la reproduction du monde était en outre une préoccupation centrale de la religion des Paléolithiques. Miroir de l'état mythique des origines, la grotte renfermerait dès lors les étapes d'une cosmogonie.

12/2016

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Ethnologie

Les plongeuses jamnyo (haenyo) de Jeju en Corée et le néo-confucianisme, une mythologie double

Les plongeuses jamnyo de l'île de Jeju, située à l'extrême sud-ouest de la péninsule coréenne, se retrouvent au petit matin au bord du rivage pour entrer ensemble dans la mer. Quinze jours par mois, elles répètent ce rituel, plongeant en apnée au péril de leur vie, restant dans l'eau entre 4 et 7 heures d'affilée pour subvenir aux besoins de leurs familles. A travers l'étude d'un système de parenté (kwendang) fondé sur l'échange, de la vie communautaire et des valeurs sociales et économiques des plongeuses jamnyo, l'anthropologue Ok-Kyung Pak décrit et analyse une société "centrée sur les femmes" où les pratiques chamaniques des plongeuses en l'honneur de la déesse de la mer qui leur offre sa protection coexistent avec l'influence du néo-confucianisme venu du continent. En outre, elle retrace historiquement les différentes étapes conduisant à la formation de ce modèle social qui se caractérise également par un rapport de protection et de symbiose avec la nature. La pertinence de cette étude prend tout son sens au vu du déclin inéluctable du nombre de plongeuses provoqué par le développement industriel et la pollution des océans.

01/2019

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Exégèse

Sortir de la violence ? Le mal, la faute, le pardon

La Bible ne fait pas l'éloge du pacifisme, elle nous appelle à devenir des fabricants de la paix. Car sortir de la violence est aussi un combat. Alors que dominent toujours plus les brutalités et les exactions, cette exhortation du frère dominicain Bernard Marliangeas représente un guide sûr pour retrouver le vivre-ensemble. La Bible ne fait pas l'éloge du pacifisme, elle nous appelle à devenir des fabricants de la paix. Car sortir de la violence est aussi un combat. Alors que dominent toujours plus les brutalités et les exactions, et qu'aucun progrès n'a le pouvoir de les effacer, comment relever le défi d'être les témoins d'un pardon radical qui fait sortir du cercle infernal de la vengeance ? Comment redécouvrir la réalité de la faute dans le sacrement de la pénitence et de la réconciliation ? C'est dans la Bible que Bernard Marliangeas va chercher les réponses à ces questions décisives. Il le fait en exégète, mais aussi en anthropologue, en éthicien, en sociologue. Et par-dessus tout en frère. Une exhortation pour renverser la malédiction de la haine.

05/2021

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Ethnologie

Le pouvoir sur scènes

A la question que se posent les hommes depuis qu'ils vivent en sociétés - qu'est-ce que le pouvoir ? -, George Balandier apporte une réponse décapante : le pouvoir, c'est la forme suprême du jeu dramatique, une théâtrocratie universelle. Dans ce livre ciselé par un style incisif, Georges Balandier explore les scènes sur lesquelles s'agitent puissants, souverains du passé ou hommes politiques. L'anthropologue se livre à un fascinant va-et-vient entre les sociétés de la tradition qu'il a longtemps étudiées et nos sociétés surmodernes à l'intelligence desquelles il se consacre depuis ces dernières années. Il dresse d'abord un constat soit amusé, soit ironique ; partout, les ressorts du pouvoir se révèlent identiques, les dirigeants recourent sans cesse aux mythes, aux symboles, au cérémonial et aux rites. Mais tout a embarqué. Le dernier chapitre constitue un véritable cinquième acte où se nouent et se dénouent les plus récentes intrigues de la trinité médiatique actuelle - information, communication, technique. Georges Balandier lance alors un sévère cri d'alarme : "Le mal démocratique, aujourd'hui, c'est anesthésie cathodique de la vie politique." Qui pourra et voudra encore l'entendre ?

09/1992

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Romans policiers

Le mystère des îles

Tempe s'engouffre cette fois dans un sinistre labyrinthe au sein duquel une nouvelle technologie pourrait plonger le monde dans le chaos. Une série de disparitions étranges frappe les îles Turques et Caïques, un archipel britannique au large des Bahamas. L'anthropologue judiciaire Temperance Brennan se retrouve mêlée à cette nouvelle enquête. Une affaire où intervient une technologie nouvelle risquant de plonger le monde dans le chaos. Appelée pour examiner un corps frappé par la foudre à Montréal, Tempe remonte la piste d'un tatouage énigmatique. Depuis plusieurs années, de jeunes touristes disparaissent dans l'archipel. Sept ans plus tôt, une première victime était retrouvée dans un lieu insolite, les mains tranchées. Les suivantes se sont évaporées dans la nature. Jusqu'à ce que de nouveaux éléments resurgissent. Seule Temperance sera à même de les déchiffrer. Rien ne semble relier les victimes et les prédisposer à une fin si tragique. Faut-il voir dans ces homicides l'acte de groupes criminels à l'oeuvre dans ces îles ? Tempe en doute, d'autant que des indices troublants montrent que l'affaire pourrait avoir une portée planétaire. Mais l'enquête dérange, et bientôt Tempe est à son tour prise pour cible.

03/2024

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Sculpture

Objets philosophiques. Une étude sur la sculpture de Charles Ray

Né en 1953 à Chicago, Charles Ray vit et travaille à Los Angeles. Figuratives et formellement traditionnelles, rappelant par endroits la statuaire antique, ses sculptures sont toujours technologiquement innovantes. L'artiste dit comprendre "le corps comme un lieu, une structure - la surface d'un corps étant moins une image qu'un déclencheur d'événements sculpturaux". Le Kunstmuseum de Bâle en 2014 et l'Art Institute de Chicago en 2015 ont présenté les plus importantes rétrospectives de son travail, qui a été plus récemment exposé à la George Economou Collection à Athènes et à l'American Academy de Rome (2017) et au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid (2019). A l'ocasion de sa grande rétrospective à Chicago en 2015, Hal Foster, historien de l'art et critique - l'un des penseurs de l'art les plus sages et précis que compte notre temps -, apporte une nouvelle définition à l'oeuvre de Charles Ray. Il analyse, en analysant de nombreuses sculptures de l'artiste, le couplage et le découplage de l'image et de la structure, du classique et du contemporain, entre autres tropes. L'auteur propose également de nouvelles perspectives sur les imposantes statues de Charles Ray, en les faisant interagir entre elles ou en convoquants d'autres artistes, de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Foster ne clarifie pas tant les termes de la discussion qu'il les réoriente. Cette lecture se révèle essentielle non seulement pour les amateurs de l'oeuvre de Charles Ray, mais aussi pour quiconque tente de déterminer ce qui peut émerger quand la créativité et la philosophie se rencontrent.

04/2022

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Afrique sub-saharienne

Un Muuntu à Rome : histoire d'un ambassadeur du roi Koongo au Vatican

Les relations diplomatiques entre le royaume de Koongo et le Saint-Siège, riches et très anciennes, méritent d'être longuement étudiées. L'auteur lève le voile sur ces années florissantes du royaume mais aussi sombres à cause de l'esclavage introduit par les Portugais et les Espagnols. A travers la figure, particulièrement de Dom Antonio Manuel Ne Vunda, se dévoile cette histoire. Dom Antonio Ne Vunda et ses compagnons, affaiblis par les conditions du long voyage, arrivèrent au Vatican le 2 janvier 1608 où ils furent bien accueillis. Son objectif fut atteint avec une brève rencontre avec le Pape Paul V où il put livrer le message du roi Alvare II, roi de Koongo ; fatigué par le voyage, il reçut le sacrement des malades et mourut le 5 janvier 1608, le jour de la fête de l'Epiphanie. Le Pape Paul V avait été marqué par le courage et l'humilité de Dom Antonio Manuel Ne Vunda : il l'honora par des célébrations solennelles. Un monument du prince de Koongo fut érigé et le pape fit frapper une médaille commémorative de l'ambassade, en 1608. Dom Antonio Manuel Ne Vunda, dans son voyage qui apparaît comme initiatique, découvre que l'homme est le loup de l'homme. Un ouvrage qui lève le voile sur les relations diplomatiques entre le royaume de Koongo et le Saint-Siège et qui met brillamment en lumière les intrusions étrangères auxquelles était confronté l'Etat de Koongo, menaçant tant sa souveraineté que son intégrité territoriale.

02/2021

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Critique

Étienne de la Boétie

Ce volume collectif se propose d'analyser les différentes facettes de l'oeuvre d'Etienne de La Boétie. Les contributions ici réunies forment une somme sur la pensée politique, les écrits parlementaires et littéraires d'un homme qui a marqué profondément son temps, ainsi que l'oeuvre de l'auteur des Essais.

01/2024

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Histoire de la peinture

La peinture et le cri. De Botticelli à Francis Bacon

La peinture et le cri fait d'abord valoir un stimulant paradoxe, dont aucun livre ne s'est encore emparé. Art du silence, "? chose muette ? ", insurmontablement privée de voix, la peinture qui ne peut représenter le simple discours que par les postures et les gestes, s'est pourtant risquée parfois aux limites d'elle-même jusqu'à figurer le cri, excédant tout discours. Le présent essai scrutant dans l'art européen les rares tableaux, pourtant majeurs, qui représentent un cri, explique les raisons de cette rareté et la portée de ces exceptions. Sous ce jour neuf, ensuite, c'est une histoire nouvelle de la peinture depuis le Quattrocento qui se déploie ici. Car après avoir été congédié de l'immense majorité des oeuvres produites au long des siècles, le cri a fait à l'âge des Lumières l'objet d'une explicite prohibition chez Winckelmann et Lessing, si bien que de sacrifié au silence pictural par la tradition humaniste il est devenu, contre toute censure, à partir du romantisme un sujet délibéré, posant une question à la fois nouvelle et rétrospective. Cette question est au centre de l'essai ? : Toute image n'est-elle pas fondée sur la violence ?? Toute représentation n'est-elle pas "? maçonnée sur un cri ? " (Bonnefoy)? ? De Pollaiolo à Francis Bacon, en passant par un polyptique de Botticelli, le dernier retable de Raphaël, la Méduse de Caravage, le Massacre des Innocents de Poussin et celui de Guido Reni, Apollon et Marsyas de Ribera et Saint-Michel de Giordano, puis Le Cri de Münch, et s'achevant par une sculpture polychrome de Raymond Mason, le développement chronologique élucide au centre de son parcours la pensée de Winckelmann et de Lessing, dont la portée tient à sa prohibition explicite de la figuration du cri. Il s'ensuit, d'une part, une conjecture sur l'origine de la peinture, d'autre part l'esquisse d'une histoire inouïe de cette dernière. La thèse de l'essai peut alors s'énoncer comme suit ? : il n'est de représentation que sacrificielle, l'origine de la peinture gît dans la violence, toute image provient d'un cri. D'abord longtemps absent, mais de loin en loin surgi sous le pinceau de maîtres rares, le cri fut soudain si menaçant pour l'édifice de l'art comme institution idéaliste que sa proscription théorique à l'âge moderne a paradoxalement favorisé son écoute par de nouveaux peintres venus après les dieux. Un Picasso, un Bacon - et bien d'autres - vont faire de la figuration du cri une sorte de spécialité, sinon de lieu commun. Ce retour expressif du cri refoulé fait entendre sa puissance critique au fond de toute image.

10/2021

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Critique littéraire

Littérature vagabonde

A l'Isle-sur-la-Sorgue, René Char montre la tombe de son chien Tigron et observe, à la jumelle, la mue des couleuvres. Dans le cimetière suisse de Ropraz, à la nuit tombée, Jacques Chessex se couche sur les tombes pour dialoguer avec les morts. En Bourgogne, Henri Guillemin peste contre Jean-Paul II. A Saint-Florent-le-Vieil, Julien Gracq ne va plus à l'église et regrette la messe en latin de son enfance. Le châtelain bourguignon Claude Lévi-Strauss et le « promeneur » ardennais André Dhôtel ramassent des champignons. Jean-Marie Gustave Le Clézio s'apprête, en famille, à quitter Nice pour le Nouveau-Mexique. A Paris, Patrick Modiano déménage et traverse la Seine. Il rejoint cette rive gauche où Julien Green vit dans un appartement qui évoque la Georgie de ses parents. Anne Philipe passe son dernier été à Ramatuelle... Jérôme Garcin part à la rencontre des écrivains, traverse la France et la Suisse, lit tout ce qui s'y publie de meilleur. Il n'a donc eu qu'à puiser dans ses souvenirs, ses émotions ou ses lectures. Familières et savantes, ses promenades littéraires épellent des paysages, déchiffrent des visages, parcourent des oeuvres. Elles donnent envie de lire et de voyager.

06/2009

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Philosophie

Cinéphilo. Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran

CINÉPHILO Peut-on changer de vie sans y laisser sa peau? Tel est le dilemme de Fight Club. Comment gagner en puissance et en joie sans détruire les autres ou le monde? s’interrogeait Spinoza. Telle est la quête des X-Men. Et si un malin génie nous trompait, si rien n’était réel? demandait Descartes. C’est l’hypothèse de Matrix. Faut-il craindre la passion ou y plonger corps et âme? American Beauty nous éclaire sur le coup de foudre. Ollivier Pourriol propose un voyage à bord de ces films cultes pour explorer les plus belles questions de la philosophie. Clair et pédagogique, Cinéphilo se promène entre images et concepts pour nous rendre sensible la philosophie. À partir du débat entre Descartes et Spinoza sur la liberté, c’est toute l’histoire de la philosophie qui prend vie, accessible et passionnante, sous les traits de Brad Pitt, Tom Cruise, Emmanuelle Béart ou Keanu Reeves. Le cinéma peut-il aider la philosophie à tenir ses promesses d’universalité? La pensée de masse peut-elle introduire à la pensée tout court? C’est le pari de ce livre. Grâce aux films, nous faire sentir et expérimenter les idées éternelles… Ollivier Pourriol, trente-six ans, normalien, agrégé de philosophie, développe une autre façon d’enseigner la philosophie: depuis trois ans, il anime au cinéma MK2 (Paris 13e) des séances de cinéphilo qui rencontrent un franc succès, et dont ce livre prolonge l’esprit (www.cine-philo.fr). Romancier et essayiste, il a publié Mephisto Valse (Grasset, 2001), Le Peintre au couteau (Grasset, 2005), Polaroïde (Grasset, 2006) et Alain, le grand voleur (Livre de Poche, 2006). Cinéphilo est son cinquième livre.

01/2012

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Littérature étrangère

Sirène des sables. Anthologie de nouvelles

Elles écrivent des nouvelles, de la poésie, des romans, des essais, des pièces de théâtre. Elles se sont réunies ici autour d'un thème séduisant et d'actualité : la sorcellerie. Ces onze écrivaines congolaises mettent un projecteur sur le monde invisible et ténébreux des sorciers, magiciens, féticheurs-nganga, marabouts, guérisseurs et autres ndokis...

12/2014

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Ouvrages généraux

Technique autoritaire et technique démocratique

Deux essais de Lewis Mumford, "Technique autoritaire et technique démocratique" (1963) et "L'héritage de l'homme" (1972) où il défend sa conception d'un être humain inventeur de symboles plus que d'outils techniques, et expose son concept de Mégamachine. Une excellente introduction à l'auteur du Mythe de la machine.

03/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

La main au panier 1. Entre-deux

Lucas essaie de faire survivre son petit club de basketball de campagne tant bien que mal, jusqu'à l'arrivée d'une inscription surprenante. Il accepte alors d'accueillir Oli Hayton, ancienne championne professionnelle, dans son équipe masculine, en pleine transition pour devenir l'homme qu'il attendait et qui soignera son coeur.

02/2022

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Religion

L'audace de la folie. Réponses chrétiennes - questions philosophiques

Dieu a-t-il laissé Jésus mourir sur la croix ? L'incroyant Thomas est-il la figure biblique dans laquelle les lecteurs des évangiles se reconnaissent le plus aujourd'hui ? Alors qu'il était journaliste pour le célèbre quotidien zurichois Neue Zürcher Zeitung (NZZ), Uwe Justus Wenzel a rédigé quinze éditoriaux à l'occasion des fêtes de Noël et de Pâques. Ses réflexions philosophiques à partir des textes bibliques abordent avec vérité, humilité et humour les expériences humaines fondamentales de la vie, de la mort, de la croyance, du doute, du sens de l'existence. C'est à la fois un parcours spirituel intime, et un essai passionnant sur les liens entre la philosophie et la foi.

10/2019