Recherche

Henry Caillavet

Extraits

ActuaLitté

Immobilier, droit de la constr

Code de l'urbanisme . Annoté et commenté, Edition 2024

A jour de la loi sur l'industrie verte visant à concilier réindustrialisation du pays et transition écologique. Argumenté d'une jurisprudence abondamment reproduite et d'un large commentaire explicatif, l'ouvrage permet au lecteur, que celui-ci soit gestionnaire territorial, avocat, constructeur ou magistrat, de mesurer l'impact des nombreuses réformes sur ses pratiques. Les plus de l'édition 2024 : A jour de la loidu 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte Large commentaire explicatif Appendice complet : Nombreux extraits de codes complémentaires (collectivités territoriales, santé publique, urbanisme, douanes, transports, énergie, minier, etc ...), Arrêtés et circulaires d'application ; Directives et règlements communautaires inclus : Code de l'urbanisme en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu Le Code de l'urbanisme est à jour des dernières évolutions législatives, réglementaires et contentieuses du droit de l'urbanisme. Il intègre notamment la loi du 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte, qui a pour objet de simplifier et accélérer l'implantation d'industries, tout en intensifiant la réhabilitation des friches et le développement de la planification industrielle, mais aussi d'instaurer de nouvelles dérogations au sein des grandes opérations d'urbanisme. La finalité de ces nouvelles dispositions en matière de droit de l'urbanisme est de concilier, d'allier réindustrialisation du pays et transition écologique, en favorisant plus fermement encore le réemploi du foncier déjà existant et artificialisé pour le placement de ces nouvelles usines. En ressort une planification au niveau régional principalement, qui suit les objectifs de limitation de l'étalement urbain et de l'artificialisation des sols.

ActuaLitté

Littérature française

Le club des toqués

Que diriez-vous de rejoindre une bande aussi délirante que passionnée ? Prendriez-vous part aux discussions enflammées ou vous laisseriez-vous transporter par les aventures fantastiques qui vous y sont contées ? Si la nature, la pêche, les sous-marins ou encore les questions philosophiques titillent votre curiosité, n'hésitez plus : franchissez la porte et rejoignez le club des toqués ! Ce livre oublié d'un auteur inconnu attend l'heure de sa résurrection depuis plus d'un siècle. Il trouve son charme dans son originalité, sa théâtralité et son humour décalé, caractéristiques de la littérature insolite du XIXe siècle. Ne soyez pas timide et venez les rencontrer !

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Vies et morts de Jean Moulin. Elements d'une biographie

Jean Moulin aurait eu cent ans au printemps prochain. Son nom, sa figure sont devenus familiers à tous les Français. A la fois groupe scolaire, avenue, gymnase, son nom désigne un des héros du XXe siècle qui a accepté de mourir pour une belle et grande idée de la France. En ne parlant pas sous la torture, il a racheté les lâchetés et trahisons de nombreux Français pendant cette période noire de notre Histoire qu'a été l'Occupation. André Malraux l'a immortalisé lors de l'entrée de ses cendres au Panthéon. Il en a fait un héros mythique et inaccessible. Mais il a libéré en même temps des énergies destructrices. Tout naturellement, Henri Frenay a été le premier à donner des coups dans la statue, en suggérant que ce que tout le monde appelait son rôle d'"unificateur" de la Résistance n'était en réalité que l'œuvre d'un sous-marin du Parti, communiste français. Longtemps plus tard, certains ont pris un marteau-piqueur pour élargir les brèches ouvertes par Frenay. Pour certains, Moulin était probablement un agent soviétique, pour d'autres, inévitablement, un agent américain. Qui était donc Jean Moulin ? Pourquoi de Gaulle à Londres, a-t-il décidé de faire de lui son représentant en France alors qu'il ne le connaissait pas quelques semaines plus tôt ? Jean Moulin était-il resté "l'homme de Pierre Cot", ancien ministre de l'Air, ardent partisan de l'alliance franco-soviétique dans la lutte antifasciste ? A-t-il côtoyé des agents soviétiques ? Le savait-il ? A-t-il collaboré avec eux ? Pourquoi Moulin et Frenay se sont-ils tant affrontés ? Faut-il inscrire le tragique épisode de Caluire dans ce combat fratricide ? La trahison de René Hardy, un homme de "Combat", n'a-t-elle été qu'un acte individuel ? Quelles sont les conditions exactes de la mort de Jean Moulin ? Ce grand livre d'enquête de Pierre Péan, fourmillant de révélations, répond à ces questions et à beaucoup d'autres. Il redonne à Jean Moulin une dimension humaine, avec ses défauts et ses qualités, ses grandeurs et ses faiblesses. Le héros était aussi un homme avant que la mort en fasse une figure de légende.

11/1998

ActuaLitté

Sciences historiques

Les Lorrains et les Habsbourg. Dictionnaire biographique illustré des familles lorraines au service de la Maison d'Autriche, Coffret 2 tomes

Pays d’entre-deux, la Lorraine a été de tous temps un lieu d’influence croisée et de rivalité entre la France et l’Empire. Politiquement morcelé, cet espace historique comprend, dès le milieu du seizième siècle, des évêchés sous contrôle de la France, des principautés relevant de l’Empire et deux duchés souverains, la Lorraine et le Barrois, devenus à la fois une proie pour le roi de France et un instrument de la politique étrangère de l’Empereur. A l’âge d’or du règne des ducs Charles III et Henri II, succède une période de bouleversements de plus d’un siècle, jusqu’à la perte de l’indépendance des duchés lorrains. Le mariage de François de Lorraine avec Marie-Thérèse d’Autriche, en 1736, puis l’élection impériale de 1745 marquent l’éloignement définitif de la Maison ducale. Mais le sentiment lorrain persiste et c’est naturellement vers l’Autriche où règnent les descendants de leurs anciens ducs que se tournent les Lorrains hostiles à la Révolution française. Après 1815, les Lorrains sont définitivement fondus dans la nation française tandis qu’à Vienne, la Maison de Lorraine d’Autriche, qui s’intitule désormais Habsbourg- Lorraine, préside, pendant encore un siècle, aux destinées de l’Empire d’Autriche puis de la double monarchie d’Autriche-Hongrie. C’est ainsi que des Lorrains - et pas uniquement des sujets des ducs - se trouvent partagés entre la France et l’Empire. Certains d’entre eux, à la suite de leurs princes, pour eux ou à cause d’eux, sont amenés à quitter leur patrie et à servir l’Empereur, par fidélité, par nécessité ou par opportunité. Sur toutes les terres des Habsbourg, de la Flandre à la Sicile, de la Mer du Nord à la Mer Noire, des Lorrains passent, vivent et meurent. Leurs descendants deviennent sujets de l’Empereur puis citoyens des nouveaux Etats nés de la chute de la Monarchie. Durant plus de quatre siècles, des plus illustres au plus modestes, ils laissent leur trace dans une histoire qui est celle de l’Europe. Cet ouvrage les évoque et faire revivre leur épopée, révélant une face cachée de l’histoire de la Lorraine et ravivant la mémoire magnifique d’une nation disparue.

11/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Jean Moulin ou la Fabrique d'un héros

Les 18 et 19 décembre 1964, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon. De cette cérémonie grandiose, présidée par de Gaulle, reste la voix grave et émue d'André Malraux prononçant un éloge funèbre magnifique : " ...Entre ici Jean Moulin avec ton terrible cortège... Aujourd'hui jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France. " Ainsi, André Malraux intronise Jean Moulin comme héros éponyme de la Résistance. La République avait choisi. Pourtant les martyrs ne manquaient pas. Elle eût pu imposer les noms de Charles Delestraint, Jean Cavaillès, Jacques Bingen, Berthie Albrecht, Pierre Brossolette, tous morts héroïquement. Mais elle trancha en faveur de Jean Moulin. Pour saisir le long cheminement de cette idée jusqu'à son aboutissement, il faut s'approcher au plus près de ceux qui, dès 1945, oeuvrent pour que le nom de Jean Moulin soit toujours murmuré et demeure à jamais vivant. Pourtant, son intronisation en héros de la République ne sacralise pas Jean Moulin. Après 1964, un long procès en diffamation tente de détrôner le héros. " Il n'y a pas de sanctuaire en histoire ", clament tour à tour Henri Frenay, Thierry Wolton, Jacques Baynac. Pauvre Jean Moulin qui passe entre leurs mains de cryptocommuniste à agent communiste puis de la CIA ! Pendant plus de trois décennies, les batailles de la mémoire font rage autour de la figure de Jean Moulin. Mais rien n'y fait. Le trait empoisonné (Le trait empoisonné, Réflexions sur l'affaire Jean Moulin, Paris, La Découverte, 1993, de Pierre Vidal-Naquet démontant un à un les mécanismes de la machination) n'atteint pas sa cible. Avec plus de 300 établissements scolaires portant son nom, des centaines de plaques et quelques dizaines de monuments, le souvenir de Jean Moulin demeure. C'est ce paradoxe que ce livre invite à comprendre. Au travers des chemins de la mémoire semés d'embûches, la construction du souvenir de Jean Moulin permet de mieux appréhender comment la République choisit, puis défend ses héros.

06/2011

ActuaLitté

Religion

Trésor liturgique des catéchismes diocésains

"Le Sacrifice de louange n'est-il pas celui qui M'honorera, et là est la voie par laquelle Je montrerai à l'homme le salut de Dieu" (Ps. 49, 23). Après la publication du Petit Trésor des Catéchismes diocésains, l'abbé Jean-Pierre Putois propose, par cet autre opuscule, la richesse liturgique contenue dans les mêmes trois siècles de catéchèse diocésaine. De l'enseignement de la doctrine chrétienne à sa pratique, il n'y a qu'un pas : celui de la religiosité. Que sait-on du culte et de ses prérogatives ? Huysmans (1848-1907), dans sa préface du Petit Catéchisme liturgique par l'abbé Henri Dutilliet, déplore "l'ignorance de la Liturgie chez presque tous les croyants des diocèses, [l'ignorance qu'il dit] complète" . En ce début de XXIe siècle et à l'heure d'internet et des smartphones, le constat est-il différent ? Alors que notre monde "ne semble plus supporter la saine doctrine, mais amasser autour de lui des docteurs selon ses désirs, et éprouver aux oreilles une vive démangeaison, notre monde semble détourner l'ouïe de la vérité, et se tourner vers des fables" (II Tim. 4, 3-4). N'est-il donc pas urgent de rappeler, sous forme de florilège, ce qu'est la Liturgie de Dieu et en quoi elle nous fait sortir de nous pour nous unir à notre Dieu, Créateur, Rédempteur et Sanctificateur. Né à Toulouse le 6 juin 1957, Jean-Pierre Putois est prêtre de la Fraternité des Coeurs de Jésus et Marie. Il a déjà publié un Eloge de la direction spirituelle sous forme d'anthologie (2e éd. , Lethielleux, 2017) ; une anthologie de trois siècles de catéchismes diocésains : Le Trésor des catéchismes diocésains (t. 1, Via Romana, 2009), une étude sur la crise des catéchismes au siècle dernier : Les Cahiers du Catéchisme, étude revue et augmentée, 2015. et le Petit trésor des catéchismes diocésains (2017). Ses travaux sur l'Ancien et le Nouveau Testament lui ont permis d'éditer une synopse des quatre Evangiles : L'Evangile aux mille couleurs (2005), ainsi que les Images des Evangiles dans la Liturgie romaine de Jérôme Nadal (2007).

01/2019

ActuaLitté

Théâtre

Tragédies

Jean de Virey (1548-1623) a reçu une formation de juriste sanctionnée par le grade de Licencié en lois puis il a embrassé l'état militaire aux côtés de Jacques Goyon de Matignon qui fut son mentor. À l'issue des guerres civiles qui ont ravagé la France il publie chez Raphaël du Petit Val, à Rouen, trois tragédies en alexandrins : La Machabee, martyre des sept frères et de Solomone leur mère (1595), puis La Bienheureuse victoire des Machabées sur le roy Anthiocus et la Tragédie de Jeanne d'Arques (1600). Les deux premiers sujets coïncident avec ceux des polémistes qui se sont exprimés pendant la Ligue (1572-1592) dont la Satyre Menippee et les Avertissements des catholiques anglais aux catholiques français. Le recours à l'exemple des Machabées est une banalité de l'époque qui autorise la comparaison entre les massacres perpétrés à Jérusalem sous le règne d'Antiochus IV et les troubles récents vécus par les Parisiens lors du siège de la ville par les troupes d'Henri IV. Le thème de Jeanne d'Arc s'il est absent des polémiques se trouve valorisé par quelques contemporains de Virey comme Béroalde de Verville ou Fronton du Duc et marque l'intérêt naissant pour les sujets d'histoire. L'unité de l'oeuvre se trouve dans la dénonciation du détournement des lois ; ce théâtre revêt donc un fort aspect politique. Cette préoccupation donne à l'écriture de Virey un tour parfois satirique distillé dans des stéganographies dont il a le secret. Il revisite ses sources : Flavius Josèphe, la Bible ou l'histoire de Jeanne et prend pour modèle dramaturgique ses contemporains Jodelle, Filleul et Garnier tout en se souvenant de Virgile et de Sénèque. L'oeuvre de Virey reçut à son époque un accueil chaleureux, elle fut primée et jouée de nombreuses fois tant à Valognes, sa ville natale, qu'à Rouen. Les participations multiples aux recueils quinquennaux initiés par son éditeur prouvent également l'intérêt prolongé que les lecteurs portaient à ses textes. Comme tout témoignage direct de son temps, l'oeuvre a perdu de son impact jusqu'à l'oubli que le présent travail tente de réparer.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Ces juifs de France qui ont collaboré

Des personnalités représentatives de toutes les sensibilités du judaïsme français ont accepté d'exercer de hautes responsabilités au sein de l'Union générale des israélites de France (UGIF), créée en novembre 1941 parle gouvernement du maréchal Pétain. La plupart de ces personnalités ont entretenu des relations de confiance, voire amicales, avec Xavier Vallat, premier commissaire général aux Questions juives. En zone nord et après l'occupation totale du territoire, les rapports furent évidemment beaucoup plus difficiles avec le service antijuif de la Gestapo, mais l'UGIF, malgré l'arrestation de plusieurs de ses dirigeants, assuma son rôle jusqu'au bout, sacrifiant parfois des Juifs étrangers pour sauver des Juifs français et refusant à plusieurs reprises de cacher des enfants juifs dans des familles chrétiennes de crainte qu'ils ne soient catéchisés. Un avocat sioniste, Kadmi Cohen, disciple de Jabotinsky et ami de Xavier Vallat, a participé, quant à lui, à l'élaboration du second Statut des Juifs. Puis, après la nomination de Darquier de Pellepoix et l'aggravation des persécutions antisémites, il soumit à André Lavagne, chef du cabinet civil du Maréchal, un plan visant à permettre aux Juifs de quitter la France dans la dignité pour s'installer en Palestine. À Drancy, des Juifs internés ont accepté d'assurer la police intérieure du camp. Quelques-uns ont même poussé le zèle jusqu'à se porter volontaires pour traquer leurs coreligionnaires dans les rues de Paris. D'autres accompagnèrent des SS à Nice, après l'évacuation de la ville par les Italiens en septembre 1943, pour y participer à des rafles en tant que " physionomistes ". Ce livre s'achève sur l'examen du cas Joinovici, que Roger Hanin a tenté de réhabiliter dans un téléfilm diffusé sur TF1 le 26 novembre 2001. faux résistant, cet affairiste sans foi ni loi ne fut pas seulement le plus gros fournisseur des troupes d'occupation. Il dénonça et dépouilla ses propres coreligionnaires. Et, dans les bas-fonds de la trahison, on le vit s'acoquiner avec ces redoutables auxiliaires de la police allemande que furent Henri Lafont et ses truands de la rue Lauriston.

09/2010

ActuaLitté

Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Château d'Eymerich

1341. Sur ordre secret du Pape, un groupe de cinq dominicains, se surnommant eux-mêmes le Français, le Catalan, le Castillan, l'Allemand et l'Italien, s'apprête à encourir la damnation éternelle afin de porter un coup mortel à l'ennemi héréditaire de la religion catholique. 1369, la peste se répand sur l'Europe. L'inquisiteur Nicolas Eymerich enquête au château de Montiel où s'est réfugié Pierre le Cruel, roi de Castille, assiégé par l'armée d'Henri de Trastamare et les mercenaires de Du Guesclin. Ce château à l'architecture étrange, poisseux labyrinthe flanqué de 10 tours et d'innombrables galeries, se révèle vite être une tanière infâme où les murs tremblent sous la violence des peurs et des haines, où l'impossible mosaïque humaine de villageois chrétiens, de serviteurs juifs et de soldats mahométans n'attend qu'un prétexte pour se disloquer, pour s'enfoncer irrémédiablement dans la folie et la destruction. Jeunes enfants vidés de leur sang, apparitions démoniaques, raclements sordides sous les fondations, murs imprégnés de symboles de la kabbale : la toile des secrets s'épaissit à chaque pas. Eymerich, l'impénétrable inquisiteur, ne craint pas d'affronter la haine, mais peut-être craint-il son sentiment contraire, un sentiment qu'il n'ose nommer et qui l'assaille dans les tréfonds de ce château où se cache le regard serein et déterminé d'une femme juive qu'Eymerich avait, autrefois, soumise à la question, et qu'il ne parvient plus à fuir. Hiver 1944, Le Sturmbannführer des SS Viktor von Ingolstadt, responsable de la sécurité du camp de concentration de Dora, aidé par le professeur Nitsche du bureau du T4, est sur le point de réaliser grâce aux avancées de la science un projet d'une ambition démesurée : la création du soldat allemand du futur, le guerrier parfait, réplique des chevaliers du Moyen Âge. De l'Europe de la peste noire à celle de la peste brune, les temps s'entrecroisent à nouveau sous la plume acide de Valerio Evangelisti. Cette nouvelle enquête de Nicolas Eymerich porte sa quête de vérité au bord d'un abîme sans fond où enfle et remue la haine millénaire.

06/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia. 1919-1924

"Voici la correspondance échangée entre les trois principaux meneurs de Dada à Paris. Nous sommes au coeur de l'organisation de la révolution. Par chance, chacun ayant la manie de la conservation, nous avons eu accès à quasiment toutes leurs lettres. Ils utilisent peu le téléphone, et ne se voient qu'au moment du coup d'éclat. Quelles sont leurs motivations ? Comment s'impliquent-ils ? Comment voient-ils leur coup d'Etat ? Quelle stratégie envisagent-ils ? Paradoxalement, on ne lira pas le journal à plusieurs voix d'artistes révolutionnaires, mais plutôt un échange étrangement sentimental, ponctué par des accusations, des séparations suivies, à plus ou moins long terme, de rabibochages. Ces lettres sont rien moins que dadaïstes. Chacun use d'une langue très policée, selon les conventions de l'époque. Comment feront-ils donc pour tuer l'art ? Par le spectacle, par l'action publique. Aussi discrètement que possible, l'annotation brosse le panorama sur lequel se détachent ces échanges, évoquant les deux saisons Dada à Paris, le Procès Barrès, la préparation du Congrès de Paris, mise en échec par Tzara, la soirée de L'Oeil cacodylate offerte par Picabia, sa revue insolente, 391 ; les vacances prises en commun au Tyrol, la rencontre ratée de Freud par Breton à Vienne, puis, plus tard, la mise en accusation de Dalí, les défis que la société leur lance. Car, au fond de tous ces débats, c'est toujours de création qu'il s'agit, d'un nouveau langage poétique et pictural. Faudra-t-il s'allier à un parti politique pour faire émerger l'homme nouveau ? La psychanalyse ou, plus précisément, l'automatisme verbal, offre-t-il une solution d'avenir ? A moins que ce ne soit le spiritisme, l'hypnose ? C'est le temps où se préparait le surréalisme, dont le nom n'est jamais prononcé, qui se profile à travers Les Champs magnétiques et tant de réflexions esthétiques. "Dada ne fut qu'une bombe, me disait Max Ernst, vous n'allez pas vous amuser à en recueillir les éclats !". Eh bien si, justement, car, aussi éphémère fût-il, il donna du grain à moudre à plusieurs générations, jusqu'à ce jour. Et la braise ne s'est toujours pas éteinte", Henri Béhar.

12/2017

ActuaLitté

Photographie

Mémoires

Leni Riefenstahl est née à Berlin en 1902. Témoin de son siècle, admirée par Chaplin, Fassbinder, Coppola, Cocteau et tant d'autres, elle a connu la gloire et la damnation, les triomphes et les défaites. Aujourd'hui elle nous donne, dans ces Mémoires qu'elle mit cinq ans à écrire, la vérité sur son œuvre, sa conception de l'art et sur un destin extraordinaire. Le récit de ses rencontres avec Hitler, Goebbels et autres chefs nazis constitue un document unique et un témoignage passionnant sur la naissance du 3e Reich. Issue d'une famille bourgeoise, Leni Riefenstahl mène d'abord une vie insouciante de gamine sportive et volontaire avant de se consacrer à la danse avec passion. Une brillante carrière très tôt brisée par un accident au genou. Lorsqu'elle voit le film de Fanck, la Montagne du destin, elle se met à l'escalade et au ski et devient comédienne. Puis elle se lance dans la mise en scène avec la Lumière bleue. Première femme metteur en scène de son temps, une grande réalisatrice est née. Le film reçoit en 1932 un prix à la Biennale de Venise, fonde sa réputation et marque un tournant dans sa vie. Car c'est après l'avoir visionné qu'Hitler lui commande, bien qu'elle n'en ait jamais été membre, un documentaire sur le congrès du parti nazi : Le Triomphe de la Volonté (1934). En 1936 elle tourne le film des Jeux olympiques à Berlin, Olympia (les Dieux du stade en français), qui connaîtra un succès mondial, glorifiant au passage le fantastique exploit de Jesse Owens. Après l'invasion de la Pologne en 1939, Leni Riefenstahl refuse de participer à l'effort de guerre. Pourtant, la paix revenue, malgré les décisions de non-lieu des tribunaux de dénazification, elle demeurera pour beaucoup une pestiférée. En dépit du soutien d'Henri Langlois et de Cocteau, son dernier, Tiefland, sera un échec. C'est alors qu'elle entreprend ses voyages en Afrique d'où elle rapporte deux magnifiques albums de photos sur les Noubas, accédant au rang des plus grands photographes du siècle. Depuis 1974, elle se passionne pour la plongée et la photographie sous-marine qu'elle continue de pratiquer aujourd'hui avec un immense talent.

10/1997

ActuaLitté

Animaux, nature

Muséum Genève. 200 ans d'histoire naturelle

Un splendide ouvrage illustré qui revient sur l'histoire du MHN et met en lumières les joyaux de ses collections. Au début du XIXe siècle, quelques savants genevois se regroupent pour mettre en commun différents cabinets de curiosités et créer ainsi le Musée académique... institution exclusivement destinée à l'enseignement des sciences, de l'histoire et des arts. Mais ces érudits sont de mauvais gestionnaires. La Ville de Genève, appelée au secours, rachète le Musée en 1820 et l'ouvre au public... C'est le début d'une grande aventure. Autour du Musée, établi dans un hôtel particulier de la Vieille-Ville, se regroupent ceux qui font l'excellence et la réputation de la science genevoise, notamment le professeur Henri Boissier, le botaniste Augustin-Pyrame de Candolle, le chirurgien Louis Jurine, le physicien Marc-Auguste Pictet, le biochimiste Nicolas-Théodore de Saussure, le pharmacien Pierre-François Tingry. Plus tard, le naturaliste François-Jules Pictet de la Rive métamorphose le vieux Musée académique en un véritable Musée d'histoire naturelle. Il transforme une accumulation d'objets divers en un conservatoire raisonné et organisé. Ce nouveau Musée s'installe en 1872 dans un bâtiment dédié du parc des Bastions... Les dons affluent, les achats se multiplient : aux collections locale d'oiseaux et de mammifères naturalisés s'ajoutent des fossiles d'Amérique du Sud, des tuniciers de Méditerranée, des échinodermes de toutes les mers, des coquillages des Antilles et tant d'autres. Dès l'entrée dans le XXe siècle, il est évident que la place manque aux Bastions. Les scientifiques et les édiles de la Ville cherchent un emplacement pour construire un Muséum repensé... Il faudra attendre 1966 pour assister à l'inauguration du bâtiment blanc de Malagnou. Aujourd'hui, le Muséum d'histoire naturelle de Genève s'exprime en deux chiffres : 5 millions de spécimens - ; de l'éléphant à la fourmi - ; , 350 000 visiteurs pas an. Au moment de célébrer son bicentenaire, le Muséum se réinvente : le monde change, la biodiversité est menacée, les sciences naturelles évoluent et posent les questions fondamentales. L'urgence de la Terre entre au Muséum...

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

J'habite chez mon chat. La cause animale : un enjeu politique, une éthique de responsabilité

Le sujet de la condition animale, de la place de l'Homme dans ou vis-à-vis de la Nature, de ses relations avec elle, et donc de sa propre nature, est profondément politique en tant qu'il découle d'une philosophie fondatrice. La question de la "frontière infranchissable" entre l'Homme et la Nature, souvent évoquée, en montre l'ampleur et détermine deux conceptions très différentes et même opposées de l'Homme et de la Nature, et notamment de sa faune supérieure. A force de vouloir se démarquer systématiquement de la Nature, les Hommes en arrivent à privilégier des aberrations sur tout bon sens, ne serait-ce que pour démontrer leur autonomie totale de toute contrainte quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne. La philosophie des Lumières et kantienne qui affirme une "autonomie de la volonté" humaine comme la mesure de la supériorité des Hommes et sa supra naturalité, a fait un mal inouï au monde animal et à la Nature. Un monde dénaturé ne peut que produire des solutions dénaturées et mortifères à terme. C'est tout un comportement, une philosophie, une conception des relations qui doivent cette fois évoluer vers une nouvelle symbiose naturelle par laquelle notamment l'Homme réapprendrait à considérer l'animal à un même degré de dignité que pour lui-même, tout en tenant compte des différents degrés de conscience de chaque espèce et en privilégiant l'immense responsabilité dont les hommes sont les dépositaires face à la Nature. Il ne s'agit pas de comparer ni de hiérarchiser les hommes et les animaux mais d'adopter une véritable éthique de la complémentarité, ce qui constitue une démarche nouvelle débarrassée des discours sans fin et stériles de nature "anthropomorphique" pour les uns, sentimentale pour d'autres, spécistes ou anti-spécistes encore. Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, philosophie et histoire, professeur de législation animale, il est l'auteur d'ouvrages d'histoire des idées politiques, de relations internationales, d'essais politiques et d'une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

01/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Oeuvres. Tome 11, Chansons

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quatorze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Comment en vient-on à la chanson quand on est Boris Vian ? Deux routes se sont croisées : celle de l'amateur inspiré de jazz, fécond et précoce, et celle du romancier, qui connaît, vers 1950, des revers de fortune. Dès lors, Vian y consacre avec bonheur et bonne humeur une part importante de son activité artistique et professionnelle, écrivant toujours les textes, parfois la musique. Son rythme de travail effréné et son esprit brillant lui permettent d'exceller dans le texte court et percutant. Ce onzième volume, divisé en deux grandes parties, replace chaque chanson dans son contexte : d'une part 409 créations (dont 5 inédites), d'autre part 88 adaptations. Il y en a bien des faciles, des " mauvaises " selon lui, celles qu'il écrivait à la commande... mais on ne peut s'empêcher d'admirer la diversité de l'ensemble, et d'être profondément marqué par la force et la justesse, la drôlerie ou la gravité, le lyrisme ou la légèreté, voire l'actualité de certaines d'entre elles. Dans la chanson comme ailleurs, Boris Vian a écrit des chefs-d'œuvre qui ont inspiré les plus grands interprètes, de Magali Noël et Henri Salvador à Serge Gainsbourg.

11/2001

ActuaLitté

Philosophie

Le christianisme, le judaïsme, l'islam et la pensée occidentale

Au moment où l'Europe prend corps, il est nécessaire de faire retour à sa mémoire commune. Le christianisme, synthèse des legs d'Athènes, de Rome et de Jérusalem, fut le destin de notre continent, l'Esprit, aurait dit Hegel, des nations européennes. Il constitue l'inconscient de la pensée moderne qui est née en s'opposant à lui. Un regard rétrospectif permet aussi de mettre à nu le refoulé du christianisme, à savoir le judaïsme dont il est né. Nul ne peut plus prétendre aujourd'hui comprendre l'un sans l'autre, pas plus qu'il ne nous est possible d'occulter les apports médiévaux de l'Islam à notre civilisation sommée d'entrer de nouveau en dialogue avec lui. Cette confrontation ne peut que faire surgir ce qui est commun à tous : partage de l'être, de la parole, de l'esprit, partage du symbolique, qui est le lieu d'expression du sens. Nul ne peut s'approprier la vérité, mais tous doivent pouvoir en vivre. Cet ouvrage analyse ce triple patrimoine spirituel, montre que ces héritages, loin de s'opposer, s'éclairent mutuellement et peuvent se rejoindre dans ce qu'ils ont de meilleur. France Farago, agrégée de philosophie, a été professeur en classes préparatoires à HEC au lycée Henri-IV. Elle enseigne actuellement en Première supérieure au lycée Chaptal. Le judaïsme comme paradigme de l'ouverture : Clés et repères. Le judaïsme comme inlassable commentaire d'un texte originaire : la Bible. La rencontre du judaïsme et de l'hellénisme : Antiquité et Moyen Age. La Haskala ou les Lumières juives. La modernité. Sujet traité : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même ". Le christianisme : un judaïsme hellénisé. Clés et repères. Le christianisme : un judaïsme hellénisé. Fides quaerens intellectum : la foi cherchant l'intelligence. Le christianisme ou l'esprit comme liberté. Kierkegaard : un modèle exemplaire de relecture critique du christianisme. L'apport du christianisme à la pensée politique européenne. Sujets traités : Peut-on penser la création ? La désobéissance. La chute ou le paradis perdu. Les apports de l'islam : Clés et repères. L'islam. Sujet traité : Tradition et modernité.

04/1999

ActuaLitté

Histoire internationale

La Waffen SS

Qui pourrait comprendre aujourd'hui cette remarque de Dominique Venner, ancien directeur de la collection "Corps d'élite" : "Le corps d'élite vit en marge du commun. Il n'est pas seulement capable de bravoure et d'efficacité supérieure. Il est la caste sacerdotale de la guerre. Il en sublime les vertus, en assume l'honneur, en célèbre les rites". Et cet admirateur d'Ernst Jünger ajoutait : "Le soldat du corps d'élite est un initié. Il a subi les épreuves qui font de lui un autre homme. Il a découvert le secret de l'Ordre. Il est dépositaire du Graal. Un Graal masculin." Cette "inactualité significative" justifiait à elle seule la réédition du célèbre livre de Jean Mabire qu'il signa toujours du nom d'Henri Landemer. Georges H. Stein, en 1971, avait publié un livre d'une érudition toute universitaire. Le principal restait peut-être dans l'ombre, à savoir que sur le million d'hommes et même davantage qui servirent sous la tête de mort, plus de la moitié n'étaient pas des citoyens allemands... On n'avait pas vu pareille situation depuis Napoléon et sa Grande Armée aux multiples contingents étrangers. Présentes sur tous les fronts de 1939 à 1945 (à l'exception de l'Afrique du Nord), les unités de la Waffen SS firent preuve d'une grande combativité, essentiellement sur le front de l'Est, à partir de 1943. Au fil du temps, et surtout à partir de la fin de l'année 1942, elle intégra des troupes de toutes origines ; ces unités non allemandes furent largement majoritaires à partir de 1944, avec près de 700 000 hommes sur un total de près d'un million de membres de la Waffen SS pendant toute la durée du conflit. Son aventure militaire n'a jamais cessé de provoquer la fascination comme l'hostilité depuis plus d'un demi-siècle. Lors du procès de Nuremberg, aucun membre de la Waffen SS ne figure parmi les vingt-quatre accusés du premier procès de Nuremberg, ni parmi les suivants et aucune action judiciaire ne fut menée contre la Waffen SS en tant que telle ou contre ses principaux dirigeants.

01/2019

ActuaLitté

Histoire de l'art

La vie de bohème à bois-le-roi. Art, politique et naturalisme

Le village de Bois-le-Roi, niché entre la Seine et la forêt de Fontainebleau, à quelques kilomètres de Barbizon et de sa célèbre "Ecole de Plein-Air" en peinture, a accueilli au 19e siècle une colonie de peintres, sculpteurs, écrivains, poètes et musiciens. Pour la première fois ce livre retrace leur histoire et présente les oeuvres d'art qu'ils y ont laissé. Sommaire : 1. Le Groupe des Quatre à Bois-le-Roi fuyant Paris et la Commune En 1871 sous l'influence de l'écrivain Louis Poupart-Davyl la Vie de Bohème s'installa à Bois-le-Roi avec un groupe d'artistes, écrivains, poètes et compositeurs parisiens, dénommés le Groupe des Quatre, fuyant les rigueurs de la Commune et trouvant dans la Forêt de Fontainebleau un lieu de beauté naturelle et d'inspiration, et un refuge où vivre à moindre prix. Parmi eux le peintre Charles Castellani qui devint le maître du peintre Robert Noir, fils de Louis Noir, l'écrivain politiquement engagé, et qui invita le peintre et sculpteur animalier Louis de Monard à le rejoindre. 2. Les peintres et sculpteurs de Bois-le-Roi au 19e siècle Au fil du temps d'autres artistes se joignirent à eux dont Aimé Perret, Joseph Bail, Alfred Roll, Guido Sigriste, Georges Moreau de Tours et sa femme Thérèse aussi peintre. 3. Les peintres étrangers notoires à Bois-le-Roi au 19e siècle Des peintres étrangers résidèrent également dans les auberges de Bois-le-Roi. Deux d'entre eux devinrent célèbres dans leurs pays d'origine pour y introduire l'Impressionnisme dont ils se firent les pionniers, tel Edward Willis Redfield aux Etats-Unis et Seiki Kuroda au Japon. Index des artistes de Bois-le-Roi et des musées conservant leurs oeuvres en France et à l'étranger Jean Antoine Bail - Frank Bail - Joseph Bail - Charles Castellani - Louis de Monard - Georges Moreau de Tours - Thérèse Champrenaud Moreau de Tours - Robert Noir - Aimé Perret - Guido Sigriste - Alfred Roll - William Henri Howe - Edward Willis Redfield - Seiki Kuroda - Karl Fredrick Hill... Aujourd'hui plus de 70 musées exposent des oeuvres de ces artistes à travers le monde.

12/2022

ActuaLitté

Notions

La technique de Platon à Simondon - Persuader la nécessité

Il ne s'agit pas seulement ici de rendre compte de la philosophie de la technique que l'on trouve chez Platon et chez Simondon, et de quelques autres parmi les plus importantes, mais d'affronter véritablement la question : qu'est-ce que la technique ? On voudrait faire apparaître d'abord le caractère exemplaire et décisif de Platon pour la compréhension de ce qu'a été la réalité technique de son temps aussi bien que pour la compréhension, aujourd'hui encore, de la réalité technique actuelle, des problèmes qui sont liés à son identification comme telle et à la démarche qui convient pour son étude. C'est aller contre la tradition qui en fait un ignorant et un ennemi de la technique, préoccupé avant tout d'un monde d'Idées "coupées" du monde sensible. Cette tradition, quasiment aussi ancienne que Platon lui-même, est toujours vivante, fondée désormais sur une représentation de la technique qui se voudrait moderne (la technique comme "application de la science"). C'est un des intérêts de la pensée de la technique de Gilbert Simondon (prolongeant et systématisant une tradition qui passe en France notamment par Henri Bergson et Georges Canguilhem), que de délivrer de l'idée précipitée selon laquelle l'essence de la technique serait d'être une application de la science, idée dont la faiblesse est la plus évidente quand il s'agit d'une époque où la science n'existait pas encore au sens actuel. La lecture de Platon n'est pas seulement libérée par la compréhension de la technique que propose Simondon, elle est elle-même une préparation très utile à la lecture de ce dernier, reposant sur des exemples plus simples. Ce qu'apprend une philosophie de la technique, on le voit exemplairement chez Platon et chez Simondon, n'est pas seulement comment organiser des concepts et des idées (dont l'importance politique et sociale est évidente), c'est comment regarder précisément le réel, penser son existence et son évolution. Jean-Yves Chateau est Inspecteur général honoraire de philosophie, spécialiste de philosophie ancienne, de Kant et de Simondon.

11/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Le siècle des Platter. Tome 3, L'Europe de Thomas Platter, France, Angleterre, Pays-Bas 1599-1600

Cette tierce livraison du Siècle des Platter est consacrée pour l'essentiel à Thomas junior, troisième personnage marquant de l'extraordinaire dynastie bâloise étudiée depuis des décennies par Emmanuel Le Roy Ladurie. Thomas II est d'autant plus passionnant qu'il sera (dans l'" Hexagone ") un peu moins connu et reconnu que ses deux aînés, père et frère, bien que son texte demeure, comme celui de Felix, un monument de la culture française ainsi qu'européenne, à l'époque de la Renaissance et du baroque. Le présent volume contient la seconde partie du voyage, celle qui couvre la France du Nord, les Pays-Bas du Sud et l'Angleterre, avant le retour définitif au pays bâlois. Le futur médecin, réformé comme ses père et frère, cherche à comprendre le " papisme " et la Contre-Réforme, y compris dans leurs aspects les plus extrêmes, à commencer par le culte des reliques. Si protestant soit-il (ou parce que protestant éclairé), il s'intéresse à toutes les religions passées (les reliquats pagano-romains, monumentaux) ou présentes (les croyances juives, protestantes et catholiques), celles-ci considérées avec une certaine sympathie de facto. Passionné par les grandes entreprises industrielles (salines, moulins, arsenaux des galères, gigantesques ardoisières), qui sont comme des germes de l'avenir capitaliste, il manifeste une grande ouverture d'esprit face aux problèmes relatifs aux femmes, aux villes, aux républiques urbaines. Enfin, il observe avec une attention marquée les diverses monarchies qu'il envisage de visu : monarchie espagnole, tolérante aux libertés urbaines à défaut de l'être aux non-catholiques ; monarchie " belge ", fonctionnant sur le mode archiducal par délégation de Madrid ; monarchie anglaise, donc anglicane, dépourvue de tout sectarisme zwinglien et déjà pénétrée d'influences américaines, notamment... tabagistes ; monarchie française enfin, celle d'Henri IV, avec l'attention d'icelle portée à la tolérance religieuse, à la croissance économique, au pouvoir partagé avec les élites, au contact avec les puissances maritimes, protestantes, libérales, capitalistes... Le tout entrecoupé d'extraordinaires morceaux de bravoure : ainsi l'entrée joyeuse des archiducs à Bruxelles et d'étonnants passages sur le trésor du duc de Berry à Bourges, ou les coches autour de Paris...

01/2006

ActuaLitté

Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur

11/2021

ActuaLitté

Grands couturiers

House of Gucci

Haute couture, meurtres et jet-set : l'histoire vraie de la famille Gucci 1921, Florence. Guccio Gucci ouvre son premier magasin et fonde un véritable empire familial. Trente ans plus tard, ses trois fils, Aldo, Vasco et Rodolfo, poursuivent son oeuvre en imposant mondialement la marque de mode et de luxe tant sur le plan artistique que commercial. A la troisième génération, cette réussite exemplaire prend des airs de saga romanesque. Opulence, aventures sentimentales, fêtes, défis sportifs, mensonges et trahisons. Tous les ingrédients du mythe sont là, y compris la fin tragique du dernier héritier, Maurizio, assassiné sur ordre de son ex-femme, "la veuve noire" . Une dynastie qui donne souvent à la réalité des allures de fiction. Aujourd'hui, Gucci est une société cotée en Bourse et dirigée par François-Henri Pinault, P-DG du groupe Kering. Si le rêve des origines s'éloigne, l'aura de l'aventure perdure. Depuis plus de cent ans, la maison de l'élégance à l'italienne ne cesse de rayonner et demeure l'incarnation de la dolce vita. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Farhi. A propos de l'autrice Sara Gay Forden a été pendant plus de quinze ans journaliste de mode en Italie. Elle est spécialiste des marques telles que Gucci, Armani, Versace ou Prada. Elle travaille aujourd'hui pour le groupe de médias Bloomberg News et habite à Washington. " La journaliste Sara Gay Forden signe une enquête fouillée qui se lit comme un thriller. Jalousie, argent, sexe, pouvoir... La saga Gucci n'a rien à envier au feuilleton Dallas ! " Le Parisien " Un livre sur le monde des affaires que vous traverserez comme un roman. [... ] Forden a fait d'un mélange de drame familial et de haute finance un récit savoureux et complexe. " The Economist " Une lecture palpitante. " Cosmopolitan (USA) " Une chronique pénétrante de l'ascension et de la chute d'une entreprise familiale. [... ] Même selon les normes Borgia de l'industrie de la mode, les Gucci étaient spéciaux. Non contents de l'habituel condensé familial d'amour, de jalousie et de cupidité, ils ont ajouté au mélange l'évasion fiscale, la bigamie et, oui, le meurtre. " Wall Street Journal

11/2022

ActuaLitté

Animaux sauvages

Ces Alsaciens et Lorrains. Photographes de nature (1921-2023)

En un siècle la photographie de la faune sauvage a explosé, depuis les premiers clichés fixés en 1921 par le jeune Henri Ulrich. Quand ce précurseur publia «Chasser sans tuer» ce fut une véritable bombe lancée parmi les amis de la nature. Inspirés par son exemple maints passionnés du monde vivant se lancèrent dans la photo et le cinéma naturalistes dans le Grand Est qui était encore un véritable paradis écologique. Forêts vosgiennes, prairies rhénanes et lorraines déployaient alors de véritables sanctuaires de biodiversité. Le grand coq de bruyère, le courlis cendré, le grand hamster, le hibou des marais et bien d’autres espèces étaient encore à portée des premiers téléobjectifs. C’était l’époque où le film noir & blanc permettait aux photographes de tout maîtriser, du développement de la pellicule au tirage des images sur papier. Puis vint l’époque de la couleur qui déposséda les amateurs de toute la chimie de l’image. Une évolution qui se superposa au chamboulement des paysages et donc au recul du monde vivant. Au tournant du siècle une véritable révolution technologique restitua aux éco-photographes le contrôle de leur pratique. Au sein d’un monde vivant cerné par les activités humaines bien des imagiers de la faune sauvage se sont accrochés à leurs poches de résistance locales. D’autres aussi ont cherché aux antipodes le besoin de se renaturer avant que le souci de la sobriété énergétique ne se rappelle à leur conscience citoyenne. Certes, la panthère des neiges est emblématique du désir d’immortaliser par le pixel le beau et l’inaccessible. Cela dit, pixelliser ne serait-ce qu’un cerf ou un chat sauvage dans les Vosges alsaciennes ou lorraines n’en est pas moins un enjeu passionnant, difficile et jamais démenti. Avec l’apparition des boîtiers sans miroir la photographie de la faune sauvage vient de connaître une nouvelle mutation technologique. Ces appareils dits hybrides sont désormais les moyens non intrusifs de documenter la faune sauvage. Dans cet ouvrage les acteurs de tous les sauts technologiques témoignent par l’image et le texte des péripéties de cette quête de l’image au service de la protection de l’environnement.

02/2023

ActuaLitté

Thrillers

Crash à Seyssel

Haute-Savoie, 1943 ! Un bombardier anglais survole Annecy de nuit et entre en collision avec 2 mystérieux engins venus "d’ailleurs". Le premier s’abîme dans le lac, quant au second, après une course désordonnée, il s’enfonce dans le Rhône à l’embouchure des Usses, juste avant Seyssel. Très rapidement, Allemands et Italiens bouclent totalement la région et en repartent, quelques jours plus tard, avec de bien étranges chargements. Paris, de nos jours ! Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du président de la République empêtré dans des affaires d’écoutes illégales et de fuites au plus haut niveau de son gouvernement de cohabitation bien fragile, hérite d’un terrifiant dossier déterré dans les archives de la Stasi, par un certain Vauclair. Il est si explosif qu’il pourrait rebattre toutes les cartes énergétiques mondiales. Mais qui, d’Henri Beauregard, le premier Ministre qui ne rêve que de prendre la place du président, de Michel Vandeuil, le chef de cabinet de celui-ci, corrompu et prêt à tout, ou du pouvoir en place a intérêt à ce que ce dossier soit rendu public ? S’agit-il d’une manipulation d’envergure ? Commence alors pour le commandant Paul Farrell, installé à Corbonod et patron du SSERPI, organisme très confidentiel, un marathon qui l’emportera aux portes de l’impossible. Sur fond de sordides manœuvres politiques, qui tire réellement les ficelles derrière cette énigmatique affaire ? Que cherchent Vauclair et ses 3 amis ? Qui a les moyens de disposer en toute impunité d’un satellite pour espionner Farrell ? Mais surtout, que vient faire "Pétrovorace", patron indiscuté de la Capt-Oil Aquitaine International, puissant groupe pétrolier, dans cet imbroglio ? Que détient Coraly Vauclair pour que tout le monde se focalise sur elle ? Pourquoi devient-elle la cible de tueurs professionnels ? Que recèle l’épave du France, au fond du lac d’Annecy ? Dans cette partie de poker menteur, Farrell devra se protéger de tous côtés, mais ce qu’il découvrira au sommet du Mont des Princes, risque d’anéantir les machinations les plus pernicieuses, car il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur… la Mort !

09/2023

ActuaLitté

Rock

Yes

L'histoire, à travers sa discographie, de Yes, le groupe surement le plus important du rock progressif. Yes est un des groupes fondateurs du rock progressif et peut être celui qui a porté le genre au pinacle avec l'album Close To The Edge. De ce fait, il est un des groupes les plus célèbres des années soixante-dix remplissant les salles américaines comme européennes avec une constance sans pareille. Il est aussi le groupe qui a su se régénérer à l'heure ou s'avouer prog n'était pas bien vu et produire le tube ultime " Owner of a Lonely Heart ". Une musique complexe et spectaculaire faite d'harmonies vocales et de virtuosité musicale née de la rencontre d'un chanteur, Jon Anderson, à la voix haut perchée et aux aspirations spirituelles et d'un bassiste, Chris Squire, au sens mélodique certain. Mais c'est en 1971 avec l'arrivée du guitariste Steve Howe et du claviériste flamboyant Rick Wakeman que Yes s'installe sur le devant de la scène. La formation culte est alors en place avec Bill Bruford puis Alan White à la batterie et un illustrateur de génie, Roger Dean, qui va porter l'image du groupe tout au long de sa carrière. Une décennie ou le groupe accumule les classiques avant de se dissoudre dans une vie faite de rupture et de retour où Yes se réinvente jusqu'à ce jour car le nom est toujours présent sur le devant de la scène avec une oeuvre encore en construction et la parution d'un nouvel album en ce printemps 2023, fédérant des fans toujours autant fidèles et toujours plus nombreux. En présentant l'ensemble de l'oeuvre de Yes, les albums studios, les live et les archives, ce livre est l'occasion de se plonger dans les débuts du rock progressif, représentatif des années soixante-dix. Il aborde aussi l'ensemble des aventures que les membres fondateurs ont vécu. On retrouve ainsi Jon Anderson avec Vangelis, Steve Howe avec Asia, Bill Bruford avec King Crimson et Rick Wakeman, et ses oeuvres majuscules que sont The Six Wives of Henri VIII et Journey To The Center Of The Earth.

12/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Le maréchal de Luxembourg et le commandant des armées sous Louis XIV

François-Henri de Montmorency-Bouteville, maréchal-duc de Luxembourg (1628-1695), connut une longue carrière d'officier général, de la fin de la guerre de Trente Ans à celle de la Ligue d'Augsbourg, et un parcours contrasté, marqué par les inconstances de la faveur et de la fortune des armes. Fils posthume du duelliste Bouteville, exécuté sur ordre de Richelieu, il fit ses premières armes auprès de son parent le prince de Condé, qu'il suivit dans la Fronde et l'alliance espagnole jusqu'à son retour en France après la paix des Pyrénées. Ce dernier lui obtint en 1661 la main de l'héritière de la pairie de Piney-Luxembourg et favorisa son retour au service lors de la guerre de Dévolution (1667-1668). Ayant acquis la protection de Louvois, Luxembourg commanda en Hollande en 1672, puis devint capitaine des gardes du corps avant d'obtenir le bâton de maréchal de France en 1675. Impliqué dans l'affaire des Poisons, qui lui valut une durable réputation de sorcier, il dut attendre la campagne de 1690 pour retrouver la direction de l'armée de Flandre, qu'il commanda jusqu'en 1694. Ses victoires de Fleurus, Leuze, Steinkerque et Neerwinden, bien que peu exploitées, lui valurent une gloire inégalée en son temps et le surnom de Tapissier de Notre-Dame, où étaient suspendus les emblèmes pris à l'ennemi ; elles en firent également l'un des généraux les plus influents à la cour de Louis XIV, qui favorisa l'élévation de sa maison et le renouveau des Montmorency, au grand dam de Saint-Simon. L'étude de la carrière de Luxembourg apporte une contribution de premier plan à l'histoire de la collaboration intéressée entre la grande noblesse et la monarchie absolue, et à celle de la place des généraux dans l'Etat et le gouvernement du royaume. L'analyse de ses campagnes et de son expérience du commandement dévoile l'évolution de la conduite de la guerre et des opérations, au temps de la stratégie de cabinet et du franchissement d'un nouveau seuil dans l'effectif des armées, aussi bien que les transformations progressives des pratiques de la guerre et du combat.

04/2014

ActuaLitté

Religion

Bordeaux. Ville d'accueil, de culture, de charité et de liberté

Il était une fois... une ville ouverte du beau nom de Burdigala, fierté de l'Empire Romain, par ses poètes et par son vin. Les barbares l'incendièrent et les fiers Gascons bâtirent trois séries de remparts pour arrêter les envahisseurs. Il était une fois... une ville close que la belle et douce Aliénor, d'Aquitaine par son (re) mariage avec Henri Il Plantagenêt offrit pour trois siècles aux rois d'Angleterre. Le Prince Noir dans son château de l'Ombrière y donna les plus grandes fêtes d'Europe.II était une fois... une ville reconquise par les rois de France qui voulurent lui imposer taxes et soldatesque. De violentes et successives révoltes, en dépit de féroces répressions, imposèrent respect au pouvoir absolu. Il était une fois... une ville de culture qui accueillit aussi bien les ordres mendiants, les grandes congrégations que la Fronde et les idées nouvelles de la Réforme dans ses collèges et universités. Élie Vinet et Michel de Montaigne offrirent à l'Europe les écrits de tolérance et de charité. Il était une fois... un intendant qui rêva de transformer Bordeaux en Versailles. Il fit abattre les murailles, ouvrir des portes, bâtir des hôtels particuliers, ériger la bourse des marchands et le grand Théâtre. Il était une fois... une ville de liberté, bouillonnante d'idées nouvelles avec son parlement, son philosophe Montesquieu, ses députés girondins, qui inventèrent la République et préparèrent avec le concours de son archevêque les droits de l'Homme et du Citoyen. II était une fois... une ville portuaire, première de France, qui lança ses trois-mâts et ses grands paquebots sur les océans et les mers du monde entier alors que sur sa rivière Il était une fois... une ville accueil, qui, par trois fois capitale de la France, servit de refuge aux gouvernements en exil tout en ouvrant ses portes aux peuples opprimés ou affamés d'Espagne, d'Italie et d'Afrique du Nord. Il est une ville... inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco qui se souvient, à travers ce Grand Journal de Bordeaux, de ses âmes charitables, de ses maîtres à penser, de ses partisans de la liberté, de son poète-académicien François Mauriac, porte-parole de la paix et de la fraternité.

11/2012

ActuaLitté

Poésie

Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien. Suivi de l'Amour Absolu

"Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien peut et doit se lire comme un récit de voyage, la relation d'un long périple qui conduit le savant docteur, expulsé de son domicile, non point vers des pays "imaginaires" mais dans les univers bien réels nés de l'imagination des poètes et des peintres du symbolisme ou de plus loin encore. Des livres, des tableaux, que l'huissier a saisis pour gage de loyers impayés, sont évoqués, insaisissables à jamais, peuplant les îles où le docteur aborde, des êtres, étranges, horrifiques ou séduisants ; ainsi l'impécunieux docteur est riche de toutes les merveilles jaillies de l'art et des rêves des hommes et il converse à chaque escale avec les créatures uniques qui ont le pouvoir de traverser les temps et les mondes. Qu'on remonte aux origines homériques ou celtiques du récit de voyage, toute errance est quête, apprentissage et appréhension de la connaissance, laquelle ne compte que si elle est absolue. Mais le docteur Faustroll, c'est son originalité, est un Socrate à l'envers ; il ne cesse d'apprendre, et de nous apprendre, qu'il sait déjà tout. Sa mort même ne lui fait rien découvrir puisque, dès sa naissance, qui lui donne aussitôt soixante-trois ans, il est déjà au-delà et en dehors des catégories et des dimensions communes. L'Amour Absolu raconte l'histoire d'un homme condamné à mort pour avoir tué sa mère après s'être livré avec elle à des relations incestueuses. On constate aussitôt l'absurdité d'un tel "résumé" qui définirait tout aussi bien un roman naturaliste pimenté de situations vaudevillesques et de grivoiserie (ce qui, au demeurant, n'était pas rare dans la littérature fin-de-siècle). L'équation érotique de Jarry n'est pas aussi simple : la femme est à la fois la mère, la maîtresse, la soeur, l'épouse et la Sainte Vierge car le condamné à mort est Dieu et il lui faut vivre, avant que l'aube paraisse, toute sa genèse et sa passion tel Dieu en son Fils" Noël Arnaud, Henri Bordillon.

06/2005

ActuaLitté

Romans historiques

Le songe du Taj Mahal

En 1605, Augustin Hiriart de Bordeaux a tout juste vingt ans et des allures de séducteur. Un matin, le jeune orfèvre est enlevé par des soldats et traîné jusqu'à Paris. Il redoute d'être condamné pour son dernier duel. Mais le forcerait-on en route à abjurer le protestantisme si c'était pour l'embastiller ? À Paris, Augustin est traité en hôte de marque plutôt qu'en prisonnier. Il dort dans des draps de soie et bénéficie bientôt des faveurs de la comtesse de Grainvy. Jusqu'à la visite du roi Henri IV en personne, qui va le précipiter à Londres, en pleine Conspiration des poudres, pour une mission d'importance. Hélas, la mission échoue. Et quand il apprend la mort de la comtesse, Augustin n'a plus aucune raison de rentrer en France. La rencontre avec Birbal, un illusionniste indien truculent, le ramène à la vie. Les deux compères mettront cinq ans pour atteindre les rives de l'Inde. Grâce à son génie artistique, mais aussi à la roublardise de son fidèle serviteur, Augustin va se faire une place à la cour de l'empereur moghol où les enjeux du pouvoir se mêlent intimement au plaisir. Outre Savitri, la sensuelle concubine, il partage la couche de Lin Pai, la petite tribale qui connaîtra un destin tragique, puis de Surupa qui lui donnera une fille, mais c'est une princesse rajpoute, musicienne et espionne, qu'il voudra épouser. Pour l'empereur Jahangir, Augustin construit un trône fabuleux et des machines de guerre inspirées par les dessins de Léonard de Vinci. Couvert d'or, Augustin demeure au service de son fils et de son épouse adorée. A sa mort, l'empereur éperdu de chagrin fait construire pour elle un somptueux mausolée : le Taj Mahal. Favori de la cour, Augustin aurait-il joué un rôle dans la conception de ce chef-d'œuvre ? Pour le trois cent cinquantième anniversaire du Taj Mahal, Christian Petit a imaginé ce roman d'amour et d'aventures, d'après les lettres d'un joaillier français du XVIIe siècle, dont le nom fut associé à la construction du plus célèbre monument du monde.

04/2005

ActuaLitté

Esotérisme

La matrice de l'âme: Le siège des antennes psychiques. Tome X. L'Ego, l'Étincelle divine revêtue du Voile de l'Esprit Solaire du Christ.- Il était une fois, à l'origine des religions.

De tous temps, l'humanité s'est contemplée, comme le suggère Alexis Carrel, à travers des verres colorés par des doctrines, des croyances et des illusions. Ce sont ces notions fausses ou inexactes qu'il importe de supprimer. L'homme conscient est l'homme de ce XXIème siècle, le dernier avatar de l'espèce, ainsi que l'atteste Jacques Henri Prévost, dans son livre, Le Pèlerin d'Eternité. Mais les fonctions primitives que l'homme intègre n'ont pas disparu dans les abîmes du temps. Elles sont seulement masquées par des artéfacts qui dotent les facultés de cognition et de conscience. Les gisements de pensées, les modes de fonctionnement antécédents sont enfouis dans le corps et dans le mental, d'autant plus profondément qu'ils sont plus antiques. Ils sont d'autant plus éloignés du champ d'investigation de la conscience qu'ils sont plus archaïques. L'homme apprend, et apprendra surtout plus tard, à s'élever au-dessus de toutes les douces tyrannies des plaisirs mondains, des souffrances morales, des affres psychiques et de certaines lois religieuses et à devenir une loi par lui-même, en devenant d'abord sage par la connaissance des sottises de ses semblables, de leur ignorance d'eux-mêmes, ensuite un humble agent de la Divinité qui exprimera dans tous ses actes sa Volonté et son Amour : "Ô Dieu. Je l'accomplirai avec joie. Oui, Ta loi est en mon coeur". N'est-ce pas que pour Socrate, "les vrais philosophes s'exercent à mourir" ? Le repos en soi, la veille lucide et tranquille permettent à celui qui s'y adonne de percer le mystère de la mort. Cela à dire la Vie du Mystère des Mystères. Nos Rayons d'Or et d'Argent sortent du Foyer qu'est le Coeur du Chrétien, quand il a dominé sa personnalité, quand il a offert au Christ sa vie, son âme, ses forces et que pour servir il a tout "délaissé" par son Identité et pour elle. Ces Rayons viennent de Dieu emportant avec eux l'injure ou la haine pour laisser en échange, Humilité et Amour. En quoi la pensée de l'Amour nous interroge-t-elle sur les limites de la pensée ?

12/2014