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Vladimir Maïakovski

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Ecrits sur l'art

Les mots du regard. Promenades en art (1974-2015...)

Dans les labyrinthes qui conduisent du chaos à l'éternité, un long fleuve coule vers un rêve infini que l'on nomme la création. Créer, c'est regarder le miroir du temps et oser y inscrire un reflet. Les Mots du regard, ce sont des promenades en art - ces heures où le critique ose entendre une parole, accompagne une intimité visible par l'écriture et tente d'étreindre certains moments qu'il ne pourra jamais complètement embrasser. TABLE DES MATIERES Avant-propos : Hommage liminaire - Fernand Leduc (1916-2014). 1. PAROLES : Vladimir Velickovic ; Valerio Adami ; Sebastián ; Miljenko Horvat ; Lorraine Palardy. 2. REGARDS : Pierre Gauvreau ; Sean Rudman ; Paul Cloutier ; Françoise Galle ; Le corps humain ou Le tombeau des dieux ; La sensibilité fragmentée de Xylon-Québec ; La gravure est-elle mémoire des songes ? ; Deux : un doux vertige d'espérance ; Montréal Est au/at the Centre ; Les ensorcellements de l'ordinateur ; Grande fête graphique à l'UQAM ; Reflets ou visions partielles de l'Art au XXe siècle ; L'art populaire au Canada ; La caricature anglaise de 1620 à nos jours ; Mémoire du temps... ; Joyaux des collections particulières de Québec ; Fragments de vie - Ouvres choisies ; Aux arts déco ; Art africain ; Le siège a-t-il une âme ? ; L'Homme au repos ; figure sublime de l'interrogation ; Nouvelles perspectives - Identités interculturelles. 3. PROMENADES EN ART : Documenta 6 ; La Villa Arson à Nice, Centre national d'art contemporain ; Genève : de l'Islam au postmodernisme ; Imaginaires mexicains ; Le monde selon Graff ; Les textures éternelles de la mort ; Artisan ou artiste ? ; Le corps s'écrit-il ? ; Les splendeurs de l'estampe japonaise ; L'Estampe japonaise ; L'érotisme, fut-il japonais...

10/2022

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Histoire de France

La chute de Berlin. Edition revue et augmentée

C'est avec une terrible soif de vengeance, après les exactions commises par les allemands en Russie, que l'Armée rouge atteint les frontières du Reich en janvier 1945, puis s'approche inexorablement de Berlin, "l'antre de la bête fasciste" . Et cette vengeance sera effroyable : villes et villages anéantis, civils écrasés par les chenilles des chars, meurtres en série, pillage systématique. Des centaines de milliers de femmes et d'enfants périssent, souvent de faim ou de froid, et plus de sept millions de personnes s'enfuient vers l'ouest pour tenter d'échapper à la mort et à la terreur. Le viol devient systémique, de sorte que pas moins de deux millions d'Allemandes en sont victimes - chiffre corroboré par les rapports secrets que le NKVD envoie à Moscou. Pour avoir révélé dans ce livre l'ampleur du phénomène, Antony Beevor fut accusé de diffamer l'Armée rouge et déclaré persona non grata en Russie par Vladimir Poutine. Hitler, confiné dans son bunker souterrain, à moitié fou, veut orchestrer le Götterdämmerung d'un peuple allemand qu'il estime n'avoir pas été à la hauteur du destin qu'il lui assignait. Les Berlinois paieront de leur vie par dizaines de milliers le fanatisme suicidaire du Führer, tandis que Staline prépare déjà l'après-guerre en cherchant à mettre la main sur l'arme nucléaire que préparait le Reich dans un laboratoire secret dans la banlieue sud de Berlin. S'appuyant sur des archives souvent inédites, Antony Beevor nous livre non seulement un document historique capital, mais aussi un grand récit tragique et poignant, où l'on voit se déchaîner, portées à leur paroxysme, toutes les passions humaines.

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Tome 2, Edition revue et augmentée

L'aventure de Vsevolod Meyerhold des années 20, c'est celle d'un artiste qui s'engage résolument et rapidement aux côtés de la Révolution, parce qu'il ne peut séparer révolution politique et révolution théâtrale. Son " Octobre théâtral " ouvre la scène à la rue, au travail corporel (biomécanique) et à l'analyse politique. L'étude des grandes traditions commencées dans les années dix s'approfondit. Le plateau devient un laboratoire, esthétique et politique, où l'on expérimente et élabore des techniques complexes, où l'on prend tous les risques. On verra, dans ce volume fortement augmenté, les incroyables obstacles rencontrés dès 1918 à Moscou par Meyerhold pourtant membre du parti communiste, les fermetures ou menaces de fermeture de son théâtre, ses polémiques violentes avec ses disciples, les liens tissés avec E. Vakhtangov... On comprendra mieux l'intérêt pointu porté par le metteur en scène aux " neurosciences " de son époque et son approche scientifique et musicale du jeu d'un acteur-poète. Meyerhold remet en cause, radicalement, tout le théâtre. Il dénude la scène en y installant la machine à jouer constructiviste, il utilise les techniques de cirque, de cinéma, et toute son immense culture plastique et musicale. Il pratique collage et montage dans un travail dramaturgique poussé sur le grand répertoire classique russe - ce qui lui permet de regrouper autour de lui de nouveaux auteurs (N. Erdman). 1917-1930, c' est aussi la période de collaboration avec V. Maïakovski, " l'ami bien-aimé ". Avec le suicide du poète, Meyerhold perd un de ses grands soutiens. Une corde se brise et l'on parle déjà de cette chose suspecte que serait le " meyerholdisme "... Cet ouvrage dont la construction nouvelle cherche à rendre toute l'effervescence créatrice de l'artiste-chercheur, curieux de tout et présent sur tous les fronts, se termine sur cette date tragique. Quatorze spectacles dont pas un ne répète l'autre en quatorze ans à peine - sans compter les travaux de laboratoire, les projets avortés (neuf au théâtre et au cinéma), la participation à des spectacles réalisés par d'autres. Des textes de critiques ou de collaborateurs ont été introduits dans ce livre pour que le lecteur puisse se faire une meilleure idée des spectacles et des débats passionnés qu'ils soulevèrent. Ce corpus " étranger " complète le corpus meyerholdien - proclamations, manifestes, interventions, exposés, entretiens, cours, conférences, programmes de travail, articles - produit dans le feu de l'action. Meyerhold crée et parle beaucoup en ces années-là, d'où les guillemets qu'il faudrait sans doute mettre à " Ecrits " sur le théâtre pour ce tome 2. " Le trésor " disait S. Eisenstein en parlant des archives de son Maître qu'il eut par la suite le courage de cacher. Pour nous aussi, sans aucun doute, encore un trésor... Béatrice Picon-Vallin.

09/2009

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Economie politique

Gérard Destanne de Bernis (1928-2010). Une économie politique de l'émancipation humaine

Quelles stratégies de développement durable pour les pays du Tiers-monde ? Avec quel rôle pour les Etats et dans quelles conditions d'insertion internationale ? Comment analyser l'évolution contemporaine du capitalisme et de la crise qui s'approfondit ? Quelles leçons en tirer pour l'émancipation des peuples ? Ce sont quelques-unes des questions que l'on peut retrouver dans les dix articles du professeur Gérard ­Destanne de Bernis (1928-2010) proposés dans ce recueil à l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition. Ces textes, rédigés entre 1962 et 1995, sont présentés par des universitaires réputés qui ont partagé ses recherches : Mehdi Abbas, Wladimir Andreff, Christian Barrère, Claude Berthomieu, Omar Bessaoud, André Cartapanis, Renato Di Ruzza, Bernard Gerbier, Christian Palloix et Jean-Louis Perrault. Enseignant, chercheur, économiste engagé auprès du Tiers-monde et du mouvement syndical, de Bernis a obstinément oeuvré à une économie politique de l'émancipation humaine afin d'améliorer la compréhension du monde et de contribuer à le transformer. Bien qu'écrits il y a plusieurs décennies, ces articles résonnent encore aujourd'hui, avec des analyses qui restent d'actualité. Ils s'adressent non seulement aux économistes, mais aussi à tous les lecteurs attentifs aux enjeux concrets de notre époque. Pour ceux qui voudraient aller plus loin, l'ouvrage est complété par des références à d'autres articles portant sur les thèmes étudiés.

10/2021

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Psychologie, psychanalyse

Une vie de correspondances 1938-1988

Dès son âge enfantin, Françoise Dolto prend le pli d'écrire des lettres à ses parents, à ses proches, à ses amis. Cela fait partie de son éducation. Elle s'y adonne, sous le contrôle de sa gouvernante, avec un charme, une vivacité, un style, qui feront d'elle une grande épistolière. Cet art de vivre deviendra très vite un art de penser. À côté des intimes, des intellectuels, des artistes, apparaissent les grandes figures de la psychanalyse, Rudolph Loewenstein, Marie Bonaparte, René Spitz, et plus tard Daniel Lagache, Serge Leclaire, Wladimir Granoff, Maud Mannoni, et surtout Jacques Lacan, le compagnon de route. Puis viendront les "suivants", jeunes analystes à qui elle se fait un devoir de transmettre, et enfin tous ceux qui lui demandent conseil et auxquels elle répond toujours de longues lettres attentives. Ainsi dans ces lettres passent, en marge de son oeuvre théorique et clinique, les interrogations, les incertitudes, les débats, les intuitions qui parfois s'élaborent dans d'éblouissants face-à-face avec ses interlocuteurs. Mais, au-delà de cet extraordinaire témoignage sur l'histoire de la psychanalyse et de ses institutions, cette correspondance, à la façon d'un journal intime, révèle un aspect plus secret de sa personnalité, montrant dans des lettres plus personnelles combien sa vie familiale (son mari, Boris Dolto, et ses enfants) a enrichi sa réflexion.

09/2005

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Littérature française

Evangile des égarés

L'Evangile des égarés est un texte sur la survie en trois parties, celle de Flora, la narratrice. Ces trois actes se passeront sous la forme de trois rencontres. Trois expériences, aussi vitales que différentes. La première rencontre est avec la figure de Fritz Zorn, écrivain héroïque et injustement oublié d'un seul livre culte, Mars, paru en 1976. A travers sa vie si singulière, Zorn offre à Flora sa révolte et sa colère. La deuxième rencontre a lieu avec les patients d'une clinique psychiatrique où Flora est internée parmi ceux qu'elle nomme les égarés. Grâce à eux , elle renoue avec l'humanité et la fraternité à travers une série de portraits où se donne à voir ce que peut être la solidarité humaine face aux violences du monde extérieur. La dernière de ces expériences et de ces rencontres est celle avec son fils, Vladimir (17 ans), du moins l'homme qu'il devient : c'est un adolescent qui s'oppose à la dématérialisation du monde d'aujourd'hui en permanence connecté. Par lui, et un événement tragique, reviendra à Flora la capacité d'aimer et de vivre. Ce livre raconte une renaissance singulière et humaine parce qu'elle passe par un renversement des valeurs de notre époque. En s'attachant aux maudits, aux laissés-pour-compte où à une jeunesse qui refuse aujourd'hui ce monde à bout de souffle, l'auteur montre que reprendre vie consiste avant tout à ne pas s'y soumettre. Le style est riche d'images poétiques ou violentes. Le parallèle avec le roman culte de Fritz Zorn est très enrichissant, car Georgina Tacou a mené une véritable enquête pour mieux connaître la vie privée de cet écrivain discret dont on connait peu de choses.

01/2020

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Critique littéraire

De l'émigré au déraciné. La "jeune génération" des écrivains russes entre identité et esthétique (Paris, 1920-1940)

Durant l'entre-deux-guerres, Paris connaît une formidable émulation intellectuelle, artistique et littéraire, indissociable du pluriculturalisme qui caractérise à cette époque la capitale française. A l'exception de quelques figures de proue qui ont très tôt éveillé l'attention du public et des spécialistes (on pense à Ivan Bounine ou Vladimir Nabokov), le rôle joué par la communauté russe en exil durant cette période reste aujourd'hui encore méconnu. Certains poètes et prosateurs auront longtemps espéré qu'on entende enfin leur histoire, leurs revendications, leurs manifestes et déclarations esthétiques; la postérité s'en souviendra comme de " la génération passée inaperçue ". Parce qu'elle s'est choisi une autre voie que celle tracée par l'élite intellectuelle russe à Paris, parce qu'elle a refusé de sacrifier à une Russie impalpable la filiation européenne dans laquelle elle souhaitait inscrire ses oeuvres, cette " jeune génération " est restée dans les marges de l'histoire littéraire russe du XXe siècle. C'est l'originalité de l'affirmation identitaire et esthétique de ces auteurs - tels Ekaterina Bakounina, Serge Charchoune, Iouri Felzen, Gaïto Gazdanov ou encore Boris Poplavski - qu'a voulu mettre en lumière Annick Morard. S'éloignant des perspectives classiques d'analyse, elle refuse de partir du constat habituel d'invisibilité de ces écrivains. Elle préfère s'interroger sur le rapport de ceux-ci à la France et à sa littérature, étudier le glissement qu'ils opèrent d'un discours générationnel vers un discours du Moi, et envisager leur vie et leurs oeuvres sous l'angle d'un déracinement assumé, plutôt que sous celui du sentiment nostalgique. Cet ouvrage est la première étude en français consacrée à la " jeune génération " des écrivains russes à Paris, dans les années 1920 et 1930.

01/2011

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Littérature étrangère

La prose russe contemporaine

" Dans ce livre résonnent les "voix du chœur" de la littérature russe à la lisière de deux siècles, période critique de la nouvelle histoire de la Russie. Divers écrivains s'y côtoient. Idoles des années soixante et soixante-dix ou révélés depuis, Vassili Axionov, Mark Kharitonov, Vladimir Makanine, Iouri Mamleïev, Evguéni Popov sont reconnus à notre époque comme des écrivains de grande classe. Le destin littéraire de Iouri Bouïda, Mikhaïl Chichkine, Andreï Dmitriev, Assar Eppel, Nikolaï Kononov, Ludmila Oulitskaïa, Oleg Pavlov, Irina Polianskaïa, Marina Vichnévetskaïa, s'est amorcé dans les années quatre-vingt-dix : on a pu dire d'eux qu'ils étaient la génération "la plus chanceuse et la plus solitaire". Chanceuse, car ils n'ont pas fait l'expérience de la censure ; solitaire, car ils ont débuté au moment où la vie en Russie a résolument pris sa revanche sur la littérature et où trouver son lecteur n'était pas chose simple. Enfin apparaissent également dans ce recueil des écrivains qui viennent d'entamer leur chemin dans la littérature et s'y sont manifestés brillamment - sans eux, un panorama de la prose russe ne serait pas complet : Éléna Dolgopiat, Andreï Guélassimov, Valéri Iskhakov, Alexandre Khourguine, Sergueï Nossov, Igor Sakhnovski, Daria Simonova. " Ainsi ces nouvelles reflètent une époque tout en illustrant la diversité de la recherche esthétique en Russie c'est précisément le "genre court", par la compacité du sujet, la dynamique du style, la capacité à saisir un détail et à le figer par un seul mot, qui peut être le plus à même d'en témoigner. Espérons que le lecteur français trouvera dans ces pages des noms qui lui sont connus et en découvrira d'autres. Tel est le but que nous nous sommes fixé. " (Éléna Choubina)

03/2005

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Histoire internationale

Un ambassadeur russe à Paris. Mémoires

Voici les Mémoires d'un homme né à Moscou en 1948, qui a commencé sa carrière diplomatique en France sous Pompidou et l'a terminée sous la présidence Macron. Dans son pays, Alexandre Orlov a débuté son parcours dans l'Union soviétique de Leonid Brejnev pour l'achever dans la Russie de Vladimir Poutine. Sous Gorbatchev, il observe de près la succession rapide des événements qui transforment l'URSS jusqu'à la faire disparaître. Après son passage au Conseil de l'Europe à Strasbourg, il parvient à la consécration de ce long itinéraire français et de sa passion pour la France en devenant ambassadeur à Paris durant neuf ans. Parmi ses réussites, la construction de la nouvelle cathédrale russe à Paris sur le quai Branly, associée à un centre culturel. En 2017, Alexandre Orlov organise la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine, qui a donné naissance au Dialogue de Trianon, forum des sociétés civiles russes et françaises, auquel il participe activement aujourd'hui. Ces Mémoires sont pour nous, Français, l'occasion de connaître le cheminement d'un citoyen soviétique qui témoigne que l'on pouvait aussi être un Soviétique heureux. Il est vrai qu'Alexandre Orlov a appartenu à une partie de la société que les tragédies du système soviétique ont épargnée. On est, comme le dit Hélène Carrère d'Encausse dans sa préface, devant un " témoignage qui revendique le monde qui l'a formé et qui permet de mieux comprendre le désarroi de nombreux Russes ou Soviétiques devant la disparition d'un pays et d'un système auxquels ils entendent rester fidèles " . En faisant revivre les cinquante dernières années de la Russie et de la France, Alexandre Orlov nous fait comprendre tout ce qu'elles ont en commun.

10/2020

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Histoire internationale

Le clan Mikhalkov. Culture et pouvoirs en Russie (1917-2017)

Les Mikhalkov-Kontchalovski constituent sans doute la plus célèbre dynastie dans la culture soviétique, puis russe, des dernières décennies. Le père, Sergueï Mikhalkov (1913-2009), ex-président de l'Union des écrivains de la Russie soviétique, a écrit des pièces et des poésies que tous les enfants ont lues et apprises en URSS. Il est aussi l'auteur des paroles des trois hymnes nationaux : le stalinien de 1943, le brejnévien de 1977 et le poutinien de 2000, ce qui témoigne d'une continuité souhaitée par certains dirigeants politiques. Les fils, Andreï Kontchalovski (1937-) et Nikita Mikhalkov (1945-), actuel président de l'Union du cinéma russe, ont tourné des films qui ont impressionné les cinéphiles, y compris en Occident. Le plus jeune s'est engagé aux côtés de Boris Eltsine et, surtout, de Vladimir Poutine, alors que l'aîné, parti à Hollywood à la fin des années 1970, se partage entre la Russie, l'Europe occidentale et les Etats-Unis. Leur mère aussi écrivait, tandis que leur grand-père et leur arrière-grand-père étaient des peintres reconnus dont les toiles se trouvent dans de nombreux musées. Malgré son caractère extra-ordinaire ou, peut-être, grâce à lui, ce clan familial agirait comme une sorte de révélateur de ce que la Russie traverse, y compris par le si séduisant conte qu'il semble incarner. Explorer les parcours des Mikhalkov-Kontchalovski implique donc d'étudier l'histoire de la Russie, soviétique et postsoviétique, et d'approfondir les raisons et justifications des artistes qui ont servi le pouvoir en Russie et s'en sont servis. Cette recherche sur une famille est ainsi au croisement des histoires politique, sociale, intellectuelle et culturelle de la Russie, de 1917 à 2017.

04/2019

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Histoire militaire

Un marin à l'Élysée. Des sous-marins nucléiares au bureau du Président

"En mer, on apprend à dominer ses peurs, la tolérance, la pugnacité et la résilience. Mais le plus beau des cadeaux faits par la Marine nationale, c'est de nous apprendre à travailler ensemble vers un même objectif. Ce que l'on appelle, avec fierté, l'esprit d'équipage". Né à Brest, Bernard Rogel n'était pas prédestiné à côtoyer les hautes sphères. Très jeune, il a la vocation de la mer et déclare à sa famille : "J'irai à Tahiti et je serai amiral. - On a toujours le droit de rêver ! " , lui répond sa grand-mère. Il a rêvé très grand. Engagé dans la Marine nationale, il commande à 34 ans son premier sous-marin nucléaire, pistant les navires espions russes dans les profondeurs. Responsable des opérations à l'état major des Armées, il dirige les forces françaises lors de la crise libyenne puis devient chef d'état major de la Marine. Il termine sa carrière en tant que chef de l'état major particulier du Président et nous fait entrer dans les coulisses de cette fonction où la gestion de crise est permanente : faire évacuer des ressortissants français à l'autre bout du monde, suivre les chefs d'Etat dans des négociations jusqu'au petit matin, organiser une cellule de crise après un attentat ou une prise d'otages, participer à une rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon... Tous ces défis, et bien d'autres, l'amiral Rogel les a relevés. Dans ces Mémoires, ce "cinq étoiles" raconte son parcours singulier et inspirant. Son amour pour la mer, l'armée et notre pays se trouve au coeur de son action. Il partage ici son expérience, ses coups de gueule, son acuité géopolitique et son espoir inébranlable en nos valeurs, notre solidarité collective et notre jeunesse.

08/2023

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Russie

Smolensk. La cité du malheur russe

La Russie d'hier, d'aujourd'hui et de toujours racontée à travers sa ville emblématique. Peu de villes ont autant souffert que Smolensk, incendiée lors de sa conquête par les troupes napoléoniennes, martyrisée par les nazis. Le nom de cette " Ville héros ", l'une des plus vieilles cités de Russie qui commande la route des grandes invasions venues de l'Ouest, résonne sans cesse dans l'histoire du pays. Stendhal y écrivit ses plus belles pages sur la " déplorable catastrophe " que fut l'invasion de la Russie par la Grande Armée. Patrie de Mikhaïl Glinka et de Youri Gagarine, Smolensk fut également l'un des laboratoires du bolchevisme et de la répression stalinienne. Les victimes de ses tueries de masse sont ensevelies à quelques kilomètres, dans la forêt de Katyn où les bourreaux du NKVD, la police politique soviétique, massacrèrent 4 400 officiers polonais au printemps 1940. Soixante-dix ans plus tard, en 2010, l'avion présidentiel polonais avec la délégation venue leur rendre hommage se crashait non loin de son aéroport là où, en 1943, Hitler aurait dû mourir si la bombe placée dans son avion avait explosé. Toujours immortelle derrière sa ceinture de remparts, parsemée des clochers baroques de ses nombreuses églises, Smolensk illustre aussi l'obsession des Russes pour la " Grande Guerre patriotique ", portée à son paroxysme par Vladimir Poutine. Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale et de ses 27 millions de morts est devenu la matrice de celle qu'il a déclenchée en Ukraine. Conjuguant avec maestria récit historique et grand reportage, passé et présent, François Malye entraîne le lecteur par ce texte enlevé, nerveux, riche en anecdotes qui croise l'héritage des grands mémorialistes du Premier Empire avec un récit personnel qui n'est pas sans évoquer la prose de Jean-Paul Kauffmann.

01/2023

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Littérature française

Une fille

Une fille raconte le passage d'une adolescente à la vie adulte, entre un père qu'elle rencontre sporadiquement et une mère mélancolique. La jeune fille vit chez sa mère, entourée d'une soeur et d'une grand-mère fantasque, et, lorsque surgit le père, un Don Juan anarchiste et flambeur, l'aventure est à son comble : c'est ainsi qu'elle se retrouve un soir aux prises avec un vieil écrivain entreprenant ou croise dans un hôtel new-yorkais une amante excédée. Car son père est Maurice Girodias (fondateur des éditions du Chêne en 1941, de Olympia Press en 1955, a publié Lolita de Vladimir Nabokov, les oeuvres de Henry Miller, Samuel Beckett, Georges Bataille, Jean Genet, et des romans pornographiques qui lui ont valu moult procès). Tous ces gens sont célèbres et l'époque est au libertinage, dans ce milieu-là. L'adolescente comprend qu'elle ne peut guère compter que sur elle-même. Elle entreprend un voyage aux Etats-Unis, qui se transforme en un véritable parcours initiatique au terme duquel elle perd sa virginité sur une plage et sous la tente d'un déserteur, qui préfère l'amour à la guerre. La guerre du Vietnam en l'occurrence. Mai 68 n'est pas loin, Juliette devenue femme se révolte. Juliette Kahane a publié des récits de voyage et des portraits de ville avant de se consacrer à l'écriture de fiction. Mais dans ce nouveau livre, Une fille, la fiction est évincée au profit d'une quête de la "vérité". Vérité de sa propre construction, vérité d'un père qui fut longtemps pour elle un douloureux mystère et dont elle fait un magnifique portrait, vérité d'une époque en plein bouleversement politique et social qu'elle dépeint avec beaucoup d'humour.

01/2015

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Actualité et médias

La République, la pantoufle et les petits lapins

Je me choisis "athée en politique" . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous. Je dédie ce pense-bête aux happy few, ni résignés ni apathiques et pas davantage nihilistes. A. G. Philosophe et essayiste né en 1937, ancien maoïste et soixante-huitard, André Glucksmann s'est fait connaitre au début des années 70 comme l'un des tenants de la "nouvelle philosophie". A côté d'un intérêt marqué sur les questions liées à la guerre ou à la stratégie, ainsi dans "Le discours de la guerre" (1967) ou "La force du vertige"(1983), il va s'engager très nettement dans le combat contre totalitarisme à travers un livre comme "La cuisinière et le mangeur d'homme"(1975). S'élevant contre la tentation du nihilisme ou du pacifisme, militant inlassable des droits de l'homme, aux côtés des Tchétchènes contre Vladimir Poutine, il est aujourd'hui plutôt proche des milieux atlantistes. S'il a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, il prend aujourd'hui ses distances à l'égard de sa politique sécuritaire. Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, il a récemment publié "Les deux chemins de la philosophie".

05/2011

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Actualité et médias

Prisonnier de Poutine

Le 25 octobre 2003, Mikhaïl Khodorkovski, alors l'un des hommes les plus riches et les plus puissants de Russie, a été arrêté sur ordre de Vladimir Poutine, soucieux de se débarrasser d'un rival politique. Accusé des méfaits les plus absurdes (en un an il aurait détourné davantage de pétrole que le pays n'en produit!), Mikhaïl Khodorkovski a été condamné au terme de plusieurs procès à treize ans d'emprisonnement. Le parallèle avec les procès staliniens est évident jusqu'à la caricature. A travers ce déni de justice, les maîtres du Kremlin ont fait passer un message à tous ceux qui voudraient sérieusement contester leur mainmise sur le pays. Révélatrice du vrai visage du pouvoir dans la Russie d'aujourd'hui, l'affaire Khodorkovski, à l'image de l'affaire Dreyfus en son temps, touche à des valeurs essentielles : l'Etat de droit, la démocratie, les droits de l'homme. Totalement inédit, ce livre a été rédigé par Mikhaïl Khodorkovski du fond de sa cellule. Sorti clandestinement, chapitre après chapitre, Prisonnier de Poutine raconte le quotidien du détenu le plus surveillé de Russie. En revenant sur la genèse de l'affaire, il permet de comprendre comment, au tournant des années 2000, le pouvoir et les richesses du pays ont été confisqués au profit d'une nouvelle nomenklatura. S'y dévoile un homme brillant et courageux, qui analyse avec clairvoyance le sens de ses épreuves et livre une condamnation implacable du système poutinien, lequel ne fait qu'habiller d'oripeaux démocratiques les méthodes héritées du KGB. Mis en perspective par la journaliste Natalia Gevorkyan, qui l'a recueilli, le témoignage de Mikhaïl Khodorkovski permet de prendre conscience de la pente dangereuse dans laquelle la Russie s'est engagée.

02/2012

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Actualité médiatique internati

Humiliation

L'auteur révèle une des clés psychologiques et politiques essentielles des relations internationales et des rapports entre les peuples et leurs dirigeants, souvent à l'origine de conflits majeurs. Qu'ont en commun l'histoire longtemps tragique des relations franco-allemandes depuis la guerre de 1870 et celle de 1940 jusqu'aux dissensions actuelles, l'impuissance toujours avérée d'une partie du monde arabe à s'imposer sur la scène internationale, et l'hostilité anti-occidentale de la Russie de Vladimir Poutine qui a conduit au conflit ukrainien ? Pourquoi le désir de revanche et les exigences de reconnaissance ont-ils pu constituer, à travers les siècles et jusqu'à nos jours, une cause de conflits innombrables et de rancunes insolubles ? A ces questions, une même réponse : le sentiment d'humiliation. " Un ressort puissant " de crises internationales, souligne, dans sa préface Hubert Védrine, pour qui toute analyse réaliste d'une situation impose de tenir compte du ressenti des peuples, " qu'il soit réel ou fantasmé ". Etienne de Gail analyse dans toute leur complexité ces données essentielles à la compréhension d'un monde où le sentiment d'humiliation croît de tous côtés. Bien que ce phénomène continue de jouer un rôle moteur dans l'Histoire et d'y produire ses effets tragiques, il reste toutefois sous-estimé et méritait d'être mieux identifié. La nécessité d'une réflexion sur l'humiliation tient à ce qu'elle dit de notre époque et de la vérité d'un monde toujours plus confus. Mais aussi de l'univers changeant des passions nationales, collectives ou individuelles qui parcourent d'un bout à l'autre l'histoire des hommes. Et, à travers elles, autant de questions cruciales devenues explosives pour avoir été trop longtemps négligées.

03/2023

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Géopolitique

Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine

Depuis la chute de l'URSS, la pensée stratégique russe post-soviétique a connu une profonde mutation, dont le coeur fut la théorisation du contournement de la lutte armée. Si d'importantes recherches ont été menées sur l'application des stratégies indirectes russes (ou "guerre hybride") dans l'espace post-soviétique, en Occident et en Afrique, l'analyse de leurs racines conceptuelles et des écrits des stratèges militaires qui les produisent fait encore défaut, freinant ainsi la compréhension des logiques profondes qui structurent la pensée stratégique russe post-soviétique. Fondé sur l'examen de la littérature militaire russe, encore peu explorée par la recherche, des documents de doctrine et des discours d'officiels militaires et politiques russes, cet ouvrage d'histoire et de stratégie analyse les concepts, notions et débats à travers lesquels les théoriciens militaires russes ont tenté de comprendre les caractéristiques d'une guerre moderne de moins en moins centrée sur la lutte armée. Ce travail explore en outre les cadres cognitifs de ces stratégistes, faits de croyances, de perceptions et d'une culture stratégique qui, bien que souvent négligées dans le contexte militaire russe post-soviétique, sont une clé de compréhension essentielle de la théorisation du contournement et des changements doctrinaux et institutionnels qu'elle a engendrés. La guerre en Ukraine ne pourrait être pleinement comprise sans la connaissance de cette histoire de la pensée et de la culture stratégiques russes post-soviétiques. Plus qu'une doctrine, le contournement de la lutte armée est devenu un tropisme stratégique. S'il a pu mener la Russie à de relatifs succès en Ukraine, dans l'espace post-soviétique, en Europe et en Afrique, ce tropisme a été décisif dans l'échec retentissant de l' "opération militaire spéciale" déclenchée par Vladimir Poutine le 24 février 2022.

04/2023

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Actualité médiatique internati

Les aveuglés

La fin de la guerre froide devait ouvrir une ère nouvelle, marquée par le triomphe de la démocratie libérale qui ne pouvait désormais que s'étendre. Aucun pays n'en a été plus convaincu que l'Allemagne réunifiée. Trois décennies plus tard, à l'est, la Russie de Vladimir Poutine est devenue de plus en plus agressive. En Europe centrale, les jeunes démocraties sont tombées dans le piège du populisme. Et tandis qu'à l'ouest, la France tentait en vain de surmonter les failles d'un modèle politique dépassé, plus à l'ouest encore Donald Trump malmenait la démocratie américaine et menaçait l'ordre international. Mais comme les trois singes, la chancelière et ses partenaires de coalition sociaux-démocrates fermaient les yeux, les oreilles et la bouche. Jusqu'au 24 février 2022. Ce jour-là, leur monde s'est écroulé. Poutine a envahi l'Ukraine et pulvérisé l'ordre européen. Puis est venu le temps des questions : pourquoi nous sommes-nous si lourdement trompés ? Quels signaux avons-nous ignorés ? Ce livre raconte, à travers les témoignages des protagonistes des épisodes clés de ces vingt années, ce qui nous a empêchés d'assumer la réalité de la Russie de Poutine : le repli américain, l'aveuglement de l'Allemagne, prisonnière de son histoire, de sa réussite économique, le mépris pour les nouvelles démocraties de l'est, la russophilie obsolète de certaines élites françaises, la mauvaise stratégie du cavalier seul de Sarkozy et Macron et leur rêve irréaliste d'une grande architecture de sécurité européenne avec Moscou. A quel moment aurions-nous dû prendre une autre voie ? Et d'ailleurs, y avait-il une autre voie ? L'Europe sortira-t-elle affaiblie ou renforcée de cette guerre qui lui a ouvert les yeux ?

10/2023

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Actualité et médias

Larry et moi. Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit

La Préface interdite Le livre d'Heike Buchter à paraître le 12 novembre chez Massot Editions, BlackRock - Ces financiers qui s'emparent de notre argent, raconte la montée en puissance du fonds d'investissement américain qui possède des parts dans des milliers de sociétés dans le monde. En France, BlackRock a des billes dans presque toutes les sociétés du CAC 40. Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d'abord de la comprendre. Le bouquin d'Heike Buchter nous fait approcher la mécanique interne de BlackRock et fait - en creux - le portrait de son boss : le mystérieux Larry Fink. Si on me demande aujourd'hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l'homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d'influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6, 3% de Total, 6, 5% de Sanofi, 6, 4% de Publicis, 5, 9% de Danone, 6% de Schneider, 5% de BNP Paribas, 2, 74% de Peugeot, 1, 9% de LVMH, 4, 97% de Pernod Ricard ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l'Etat allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que des représentants de la firme dont le siège est à New York, vote aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Et qu'elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d'argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry en début d'année 2020 à l'Elysée chez Emmanuel Macron pour pousser au vote de la réforme des retraites... Accrochez-vous.

10/2020

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Décoration

La chasse aux trésors de Van Cleef & Arpels Tome 1 : Un siècle d'émeraude

"Un siècle d'émeraudes" est le premier volume d'une sé-rie de trois ouvrages regroupés sous le titre : "La chasse aux trésors de Van Cleef & Arpels" . L'auteur suit la piste des pierres de légendes qui ont marqué l'histoire du cé-lèbre joaillier. A l'aide de documents inédits publiés pour la première fois, photos - dessins - livres de commandes, il retrace le destin de ces joyaux légendaires. Le premier de ces trois livres est consacré aux émeraudes. Que sont devenues les fabuleuses émeraudes de la grande duchesse Wladimir de Russie ? Elles sont ven-dues par Barbara Hutton à Van Cleef & Arpels à la fin des années 1960 et remontées sur des bijoux modernes. Ou se trouvent aujourd'hui les émeraudes légendaires de l'impératrice Marie-Louise ou celles le la reine de Yougoslavie ? Rachetées par Van Cleef & Arpels aux descendants de ces souveraines au lendemain de la Se-conde Guerre Mondiale, ces pierres existent toujours, mais nul ne sait précisément sur quelles parures elles ont été remontées. Documents à l'appui, l'auteur ra-conte ses découvertes. L'enquête nous conduit à Saint Pétersbourg avec les Ro-manov, à Londres avec le duc et la duchesse de Windsor, à Téhéran, lors du couronnement des derniers Pahlavi ou à New York où nombre de souverains furent exilés au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Les deux suivants qui paraitront en 2021, seront consacrés au rubis et au diamant.

11/2020

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Littérature sud-américaine

Pour en finir avec le jugement de Dieu

En novembre 1947, Artaud enregistre pour la Radiodiffusion française, une émission intitulée Pour en finir avec le jugement de dieu. Le texte écrit pour l'occasion est lu par Roger Blin, Maria Casarès, Paule Thévenin et Artaud lui-même. L'auteur enregistre après coup un certain nombre de cris de diverses intensite ? s, des bruitages, et improvise un accompagnement musical a` plusieurs de ses scansions au moyen d'instruments de percussion et de xylophones. L'e ? mission doit e^tre diffuse ? e le 2 fe ? vrier 1948. Alerte ? par la presse qui se re ? jouit du scandale a` venir, Wladimir Porche ? , directeur ge ? ne ? ral de la Radiodiffusion franc ? aise, interdit la diffusion au dernier moment, le 1er fe ? vrier. Malgré le soutien d'un comité de journalistes, d'artistes, d'e ? crivains, de musiciens (parmi lesquels Max-Pol Fouchet, Raymond Queneau, Pierre Herbart, Roger Vitrac, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean-Louis Barrault, Louis Jouvet, Jean Cocteau, Rene ? Clair, Paul E ? luard, Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges Auric, Rene ? Char, Adrienne Monnier...), l'émission n'est pas diffusée. Le texte paraît quelques mois plus tard, au printemps 1948, à titre posthume, aux éditions K, dirigées par Alain Gheerbrant. Avec le texte de l'émission, nous reproduisons le Théâtre de la Cruauté, des Lettres à propos de Pour en finir avec le jugement de dieu et les Etats préparatoires de Pour en finir avec le jugement de dieu.

04/2022

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Poésie

Le Soleil d'Alexandre. Le cercle de Pouchkine 1802-1841

En Russie, depuis deux cents ans, chaque écrivain, chaque courant, chaque époque peut se retrouver dans Pouchkine, car celui-ci est un miroir, le lieu de la reconnaissance de toute personne de langue maternelle russe. André Markowicz propose dans cet ouvrage de découvrir en quoi la conversation que Pouchkine a établie par textes interposés avec les poètes de sa génération a durablement marqué la littérature et la pensée russes jusqu’à nos jours. Cet ouvrage remarquable par son ambition vient rendre hommage à la génération brisée par le 14 décembre 1825, jour du coup d’Etat manqué contre le tsar Nicolas ier, coup d’Etat qui avait été organisé par de jeunes aristocrates, pour la plupart officiers des guerres napoléoniennes, indignés par le servage et l’absolutisme. La répression qui s’ensuivit fut d’une ampleur inégalée, et le règne de Nicolas ier devint celui de la censure, de la délation et des arrestations. Des poètes et écrivains qui faisaient partie de ce que l’on appellera les décembristes, la plupart mourront avant d’avoir passé la cinquantaine, victimes de la violence du régime. Mais ils n’ont cessé, tout au long de leur vie, de se fréquenter, d’échanger, de s’écrire et d’écrire en réponse les uns aux autres, entretenant une conversation destinée à devenir le fondement de la culture russe. C’est de cette conversation – qui n’a pas d’équivalent dans la littérature occidentale puisqu’elle s’est poursuivie, au-delà de la mort, à travers les textes et la mémoire, avec tous les écrivains russes qui ont suivi – que Le Soleil d’Alexandre voudrait donner un aperçu, en plaçant au centre celui qui n’a jamais quitté cette place depuis son apparition, à quinze-seize ans, dans les cercles littéraires : Alexandre Pouchkine. Depuis deux cents ans en effet, Pouchkine a toujours été au centre de tous les débats intellectuels, de toutes les interrogations et affirmations identitaires en Russie – de son vivant et, bien plus encore, après sa mort. Pas un seul écrivain (à part Tolstoï et Tchekhov) qui ne lui ait consacré un texte – de Gogol à Dostoïevski, de Blok à Maïakovski, des futuristes les plus radicaux à Anna Akhmatova, de Mikhaïl Boulgakov à Marina Tsvetaïéva, de Soljenitsyne à Siniavski… Quant à Tolstoï et Tchekhov : qui peut lire Anna Karénine sans penser aux lettres de Tolstoï affirmant qu’il s’est lancé dans la composition de ce roman après avoir relu toute la prose de Pouchkine ? Et qui peut lire Les Trois Sœurs sans voir le rôle qu’y joue le prologue de Rouslan et Lioudmila ? En décembre 1917, Mandelstam écrivait dans les strophes de “Cassandre”, avec d’autres poèmes de révolte et de combat, devant l’avènement de la dictature bolchévique et l’écroulement de l’ancien monde qu’elle portait en germe : Malade, silencieuse Cassandre, je n’en peux plus, pourquoi, Luisait le soleil d’Alexandre, Voici cent ans, luisait pour tous ? Le soleil d’Alexandre, c’est celui d’Alexandre Pouchkine.

09/2011

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Littérature étrangère

Zoo

En exil comme tant d'autres écrivains et intellectuels russes, ils s'étaient rencontrés à Berlin en 1923 et eurent une brève liaison : tandis qu'Elsa passe vite à autre chose, Chklovski reste profondément amoureux d'elle et la poursuit de ses assiduités. Le point de départ de Zoo est cette phrase féroce d'Elsa à Victor : "Cesse de m'écrire combien, combien, combien tu m'aimes, parce qu'au troisième "combien" je commence à penser à autre chose." Soit, l'auteur écrira à Alia (le double d'Elsa dans Zoo) des "lettres qui ne parlent pas d'amour." Avec sa malice et son inventivité sans pareilles, Chklovski, qui désirait déjà écrire sur le Berlin "russe", transforme ses lettres en une suite virtuose de récits, de croquis d'amis ou célébrités, et brosse un tableau de cette intelligentsia en exil, de la vie d'un "réfugié" dans la capitale allemande, de Maïakovski et de son égérie Lili Brik (la soeur d'Elsa Triolet) et de mille autres choses, avec toujours la présence d'Alia en filigrane, et de truculentes réponses de celle-ci insérées parmi les Lettres. "Un roman épistolaire réclame une motivation : qu'est-ce qui oblige les gens à correspondre ? L'explication habituelle, c'est l'amour et la séparation. Je l'adoptai dans un de ses aspects particuliers : les lettres sont écrites par un homme amoureux d'une femme qui n'a pas de temps à lui consacrer. D'où la nécessité d'un nouveau détail : l'essentiel du livre ne concernant pas la passion, j'eus recours à l'interdiction de parler d'amour. Il en résulta ce que j'exprimai dans le sous-titre : Lettres qui ne parlent pas d'amour." Le livre se présente sous la forme d'une correspondance entre l'auteur et Alia. Vingt-neuf lettres recomposent, comme un puzzle, l'atmosphère de Berlin durant l'exil de Chklovski ; elles portent deux autres titres : Lettres qui ne parlent pas d'amour ou la Troisième Héloïse, dont l'anagramme en russe cacherait le nom d'Eisa Triolet. Chacun des trois titres révèle un aspect du livre. Zoo, c'est la faune des exilés, artistes et écrivains, perdus dans les rues d'une ville inconnue, que l'après-guerre a rendue sinistre et apathique. Chklovski burine avec un humour incisif et tendre les portraits de ces personnages que l'aventure qu'ils viennent de vivre et l'amour de la Russie lointaine rendent doublement étrangers. La Troisième Héloïse masque une correspondante qui ne veut point entendre parler d'amour ; elle est le secret prétexte de ce mince volume, tout entier consacré au plaisir d'écrire, dans le contexte tragiquement ennuyeux de l'exil. Zoo est taillé comme un diamant à vingt-neuf facettes dont chacune reflète une part des talents de Chklovski, épistolier, prosateur et poète.

07/2023

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BD jeunesse divers

Bleak Tome 2 : 3 histoires d'horreur

Bleak la BD inspirée des Threads Horreur de Squeezie Bleak est de retour ! Trois histoires originales, inspirées des threads horreur de Squeezie. Une étudiante décroche un premier job dans un restaurant aux traditions étranges, un garçon reçoit une invitation mystérieuse pour son anniversaire et des jumeaux découvrent une pièce secrète dans leur maison. BLEAK vous invite dans un monde où tout peut arriver, surtout le pire.

05/2023

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Esotérisme

2020, le grand tournant

Pas un jour ne passe actuellement sans sa dose de témoignages alarmants, de livres ou de vidéos faisant état de la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre monde aujourd'hui. On parle même de "l'humanité en péril" ! Rien que ça... A tout le moins, il s'agit d'un énorme "malaise de la civilisation". Les gens sont de plus en plus angoissés, déstabilisés. Et les astrologues sont, de leur côté, inquiets en raison des configurations planétaires exceptionnelles de 2020, qui changeront le paysage du monde et la vie de la majorité de ses habitants. Précisons qu'a la faveur de ces cycles planétaires exceptionnels, certains, selon leur signe, vivront une fantastique poussée ascensionnelle. Sans apporter de l'eau au moulin des défaitistes, ce livre tente, avec l'éclairage original et précieux des grands cycles planétaires qui reflètent notre devenir collectif et individuel, de livrer ma vision d'astrologue/sociologue, a travers des analyses géopolitiques : thèmes d'Emmanuel Macron, de Donald Trump, des Etats-Unis et des prochaines élections, de Vladimir Poutine... Notre monde est-il vraiment menacé ? A quel point et dans quels domaines ? Sommes-nous déjà dans l'ère du Verseau qui doit changer les mentalités ? Quel rôle vont jouer l'islam et l'Etat islamique ? Notre civilisation chrétienne vit-elle ses dernières heures ? Dans quel sens l'économie va-t-elle évoluer : allons-nous vers un krach boursier, ou pire ? Cet ouvrage donne une autre vision des choses. Un regard vu de Sirius... Comme chacun de nous sera touché différemment selon ses propres étoiles, vous découvrirez également dans cet ouvrage les prévisions sur 2020 pour chaque signe et pour chaque décan. Vous serez ainsi mieux armé pour affronter cette nouvelle année qui s'annonce tout sauf anodine. Et gardons les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges : en survolant les années suivantes, 2026 promet une nouvelle société. Une aurore sur un nouvel âge d'or ?

10/2019

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Faits de société

Russes comme Crésus. Ces milliardaires venus du froid...

Le far russe a-t-il, désormais, remplacé le far west américain? Toujours est-il que, sur les décombres de la défunte URSS, une nouvelle génération d'hommes d'affaires a mis la main sur les richesses du plus grand pays du monde. Ils affichent aujourd'hui un luxe insolent. Quand ils ne sont pas à Moscou, ou entre deux voyages d'affaires dans leur jet privé, on les trouve dans les plus beaux palaces internationaux, à la City, dans les stations alpines ou sur la Côte d'Azur. Qui sont ces nouveaux Russes à qui rien ne paraît résister ? Elle-même business autant qu'executive woman, la belle Elena Lenina, mannequin et animatrice à la télévision russe mais résidant à Paris, a interrogé ces nouveaux tsars de l'éternelle Russie. Ils lui ont confié le parcours, les secrets de leur fortune si rapidement acquise, leurs liens avec les pouvoirs en place. Des révélations stupéfiantes. De Roman Abramovitch, pétrolier devenu propriétaire du prestigieux club de football de Chelsea et homme le plus riche d'Angleterre, à Viktor Shkulev, qui bâtit son empire de presse de l'Oural à Vladivostok, en passant par Mikhaïl Fridman, le grand argentier, Vladimir Potanine, surnommé " le tsar de Courchevel ", Aras Agalarov, le roi des expositions internationales, Alexandre Abramov, l'homme de l'acier, ou encore Sergueï Plastinin et son empire de produits alimentaires, tous se confient longuement sur la façon dont ils mènent de front leurs affaires et leur vie privée. Opportunistes, bosseurs, diplômés des meilleures écoles, ils ont tous eu à faire face à la criminalité qui s'est développée dans le pays, mais aussi au pouvoir politique. Ce dernier, après avoir dilapidé les trésors de leu pays à leur plus grand profit, semble aujourd'hui vouloir reprendre la main. Exils et emprisonnements sont devenus les nouveaux écueils à éviter pour ces aventuriers, zélateurs de l'argent-roi et " sujets " de choix de la presse people internationale.

05/2006

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Sciences politiques

Les dilemmes de Lénine. Terrorisme, guerre, empire, amour, révolution

Quand Tariq Ali, intellectuel marxiste de réputation internationale et militant très engagé lors des conflits postcoloniaux (il a inspiré aux Rolling Stones leur chanson Street Fighting Man), entreprend d'écrire sur Lénine, le livre qui en résulte n'a rien d'une biographie de circonstance. S'il ne manque pas de souligner les épisodes qui, dans la vie de Vladimir Oulianov, ont influé sur son action - et en premier lieu le traumatisme suscité par la pendaison de son frère aîné sur ordre du tsar en 1887 -, il propose également une relecture approfondie de ses textes et une analyse des conditions qui ont rendu possible son accession au pouvoir. Tariq Ali introduit ainsi son essai par une passionnante histoire de l'anarchisme, du marxisme, des mouvements d'émancipation en Europe et bien au-delà. Sans cette plongée dans le passé, estime-t-il, on saisit mal les dilemmes de Lénine. Les journées de Février et d'Octobre ; la construction de la Ille Internationale ; les formidables avancées de la jeune Armée rouge grâce au génie stratégique de Toukhatchevski ; l'influence des femmes dans la révolution, et notamment le rôle joué par la féministe bolchevique Inessa Armand, rencontrée à Paris en 1909, dans la vie du nouveau maître du Kremlin ; son amère lucidité sur le devenir du pouvoir soviétique peu avant sa mort en 1924 - toutes ces grandes étapes, Tariq Ali les explore avec la proximité et la clairvoyance que lui a apportées la fréquentation des textes. Romancier autant qu'essayiste, jamais avare d'une observation personnelle (souvent dans de savoureuses notes de bas de page), il redonne vie à une époque dont les questionnements - sur le terrorisme, l'internationalisme, la nécessité des partis ou les guerres impérialistes - résonnent aujourd'hui de manière troublante. Parvenu au terme de son projet, Ali a enfin libéré la pensée de Lénine de l'"embaumement" dont elle a été l'objet, de même que son corps, et rendu à ses idées leur percutante modernité.

10/2017

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Histoire internationale

Le rapport Nemtsov. Poutine et la guerre

Boris Nemtsov, l’un des principaux opposants russes, qu’on voyait en tête de toutes les manifestations de l’opposition, préparait un rapport sur «Poutine et la guerre» dans lequel il entendait montrer comment et pourquoi l’agression russe contre l’Ukraine avait été décidée. Pour ce faire, il avait commencé à rassembler des informations, convaincu qu’en Russie, à part Vladimir Poutine, personne n’avait besoin de cette guerre qui lui aura permis de faire remonter sa cote de popularité de 44 à 89 %. Boris Nemtsov n’a pas eu le temps d’achever son réquisitoire. Il a été abattu par des tueurs le 27 février 2015, sous les murs du Kremlin, sans qu’à ce jour la justice russe n’ait réussi à identifier un quelconque commanditaire. Ce Rapport est donc basé sur les informations qu’il avait réunies et sélectionnées. Ses notes manuscrites, les documents rassemblés par lui ont tous été utilisés pour la rédaction finale, qui reste une des rares tentatives de contrer la version du pouvoir, car en Russie, on le sait depuis Anna Politkovskâia, le courage politique se paie au prix fort. Composé de onze chapitres, le Rapport analyse les circonstances et la préparation programmée de l’annexion de la Crimée par les fameux «petits hommes verts», suivie d’un soi-disant référendum, et s’intéresse à la présence patente des services secrets et des militaires russes dans les «républiques» autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Le Rapport démonte patiemment la propagande officielle, relayée par les médias aux ordres. Pour les auteurs du Rapport Nemtsov, il est clair que la Russie, en plein revival stalinien comme le soulignait par ailleurs Svetlana Alexievitch, mène une vraie guerre contre l’Ukraine coupable de vouloir devenir un pays démocratique indépendant. II reste que le coût de cette politique aventuriste, malgré la popularité record de Poutine, risque d’être très lourd alors que les sanctions américaines et européennes conjuguées avec la chute des revenus pétroliers enfoncent chaque jour un peu plus la Russie dans une crise économique sans précédent.

02/2016

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Critique littéraire

Plurilinguisme et autotraduction. Langue perdue, langue "sauvée"

Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d'une forme d'écriture très particulière. A la fois auteur et traducteur, l'écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son texte. C'est le cas de Nabokov, Tsvetaeva, Singer, Milosz, Beckett et tant d'autres… Cette posture scripturale ambiguë, impliquant des tensions fécondes entre création et reformulation, constitue l'originalité fondamentale des textes littéraires issus de l'autotraduction. L'évolution de ce phénomène au cours du XXe siècle témoigne des mouvements transculturels dus à l'hétérogénéité croissante de certains environnements. Au lendemain de la révolution russe, le plurilinguisme littéraire est amplifié par les déplacements - exil, mouvements migratoires, déportations, relégations. Les pratiques de traduction auctoriale des écrivains issus d'Europe centrale et des régions de l'ancien Empire russe n'ont pas encore donné lieu à une étude spécifique. Ce travail collectif est l'un des premiers à envisager les divers formes d'autotraduction dans un cadre géoopolitique complexet et, partant, dans un champ littéraire souvent supranational, incluant les oeuvres de langues russe, polonaise, serbe, ukrainienne, géorgienne et yiddish, jusqu'à l'occitan. A ces langues s'ajoutent le français, l'anglais et l'allemand comme langues cibles. L'approche choisie par les auteurs du reueil offre une réflexion sur les rapports entre langue et exil, faisant ressortir la richesse des interconnexions des domaines littéraires. Ils interrogent le statut des langues mises en regard, leur valeur sur les "marchés linguistiques", comme le positionnement des auteurs, de la critique et du public face à la dualité centre/périphérie. Cette opposition, qui prend une acuité particulière dans des aires culturelles marquées par le plurilinguisme, est au coeur de l'ouvrage. Avec les contributions de : Olga Anokhina, Stanley Bill, Iryna Dmytrychyn, Yana Egorova-Moral, Vladimir Feschenko, Eva Gentes, Rainier Grutman, Sabine Haupt, Christine Lombez, Anna Lushenkova-Foscolo, Magdalena Lubelska-Renouf, Atinati Mamatsasvili, Hélne Martinelli, Michaël Oustinoff, Tatiana Ponomareva, Michèle Tauber.

01/2020

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Actualité politique internatio

Bouleversements. Pour comprendre la nouvelle donne mondiale

Le 24 février 2022, le monde a changé. Pour la première fois depuis 1945, par la volonté de Vladimir Poutine, la guerre, la vraie, celle des chars, des canons et des missiles, des sièges sanglants et des exodes massifs de population, s'est de nouveau déclarée sur le continent européen. Le martyre de l'Ukraine, chacun en est conscient, a ouvert un nouveau chapitre de l'histoire du monde. D'un côté une dictature redoutable, décidée à faire peser sa loi sur un pays voisin et indépendant, de l'autre un peuple soucieux de liberté, soutenu par la coalition des grandes démocraties de la planète. François Hollande tire de cet événement majeur toutes ses conséquences pour l'Europe, pour le monde et pour l'avenir du peuple français. L'ancien président de la République a connu de près le chef du Kremlin. Il a négocié avec lui et Angela Merkel les accords de Minsk qui avaient établi un fragile compromis en Russes et Ukrainiens. Il a dirigé cinq ans la politique de la France, au milieu des menaces de toutes sortes, en constante liaison avec les alliés et les adversaires de notre pays. Fort de cette expérience incomparable, il éclaire de sa vive intelligence la nouvelle donne planétaire. Les démocraties sont-elles déclinantes et menacées par les tyrannies à l'offensive ? Quels sont les nouveaux rapports de force entre l'Europe, la Russie, la Chine et les Etats-Unis ? Comment la renaissance des empires affecte-t-elle l'équilibre du monde ? Comment ce retour tragique de la guerre se combine-t-il avec les grands défis du siècle, le dérèglement climatique, la montée des inégalités, la fragilité des démocraties, l'émergence du populisme et du nationalisme dans nombre de pays ? Témoin privilégié, acteur du jeu diplomatique, analyste respecté, homme d'Etat responsable, François Hollande livre un diagnostic aigu et original, trace des perspectives inattendues et propose aux Français une ligne de conduite nouvelle dans ce monde en plein bouleversement géopolitique et stratégique.

09/2022