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Fortunato bartolomeo Felice

Extraits

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Desserts, pâtisseries

Les gâteaux de Noël

Ces recettes sont le fruit de plus de 40 ans de métier. J'ai repris des recettes traditionnelles d'Alsace, souvent retravaillées, mais aussi des recettes glanées au fil des rencontres et des voyages. Pour un Alsacien, et de plus un pâtissier, la période de Noël est très importante. Dès mi-novembre, on entre dans un monde de saveurs, d'odeurs exquises, les maisons se décorent et les lumières réchauffent les journées d'hiver. Chaque année, je replonge dans les souvenirs des Noël magiques de mon enfance. J'espère vous communiquer dans ce livre un peu de cette féerie du Noël alsacien. Daniel Rebert Table des matières Petits gâteaux Leckerlis de Bale Sablés au beurre Spritz Etoiles. la cannelle Anis bredele Schwowe bredele Brun de Bâle "Brunsli" Triangles aux noix Sablés à la vanille Sablés de Noël aux épices Sablés noisette-pistache Sablés au chocolat et à la fleur de sel Spéculos Tuile aux épices de Noël Tuiles aux amandes Diamants chocolat Diamants coco Délices moelleux à la pistache Mini linzer à la framboise Tranches royales à l'orange Pains d'épices au miel de sapin Financiers au chocolat noir et au streusel aux agrumes Bretzels à la vanille Macarons de Noël au quatre-épices et au coing Truffes à la cannelle de Ceylan Mini florentins à la banane et au gingembre Desserts et gros gâteaux Cake au pain d'épices Pain aux fruits Glace au vin de Noël Tarte Linzer aux coings et aux pommes Moelleux au chocolat et à l'orange Kougelhopf de Noël pomme-cannelle Crème brülée à l'orange et à la cardamome Bûche roulée aux éclats noirs Stollen de Noël Moelleux au chocolat et à la framboise Autres douceurs Délice à tartiner des rois mages Confiture aux épices de Noël Confiture de prunes aux arômes de Noël Chocolat chaud aux saveurs de Noël

10/2021

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Chats

Qui est vraiment votre chat ? Les tests qui révèlent sa personnalité !

9 tests de personnalité ludiques et faciles à réaliser pour cerner la personnalité de son chat. 36 profils types, joliment illustrés. Un petit livre idéal pour développer la complicité avec son chat. Un cadeau pour tous les amoureux des chats. Beau, indépendant, toqué et tendre, le chat est l'animal énigmatique par excellence. Avec ce guide, organisé sous forme de tests, cernez la personnalité de votre chat. Tout commence par une question simple : quels sont les comportements classiques de votre chat ? Qu'il renverse votre tasse de thé ou se blottisse affectueusement dans vos bras pour une caresse matinale, chacune de ses actions énigmatiques et de ses habitudes étranges, de ses bêtes noires et de ses préférences, nous dit quelque chose sur qui il est et ce qu'il pense vraiment. Alison Davies s'est appuyée, pour construire ce test, sur l'étude scientifique australienne qui a mis en évidence 5 traits de personnalité fondamentaux chez le chat domestique, les " Feline Five " : Le névrosisme : reflète les niveaux les plus élevés de traits de caractère, tels que l'insécurité, l'anxiété, la peur des gens, la méfiance et la timidité La dominance : reflète l'intimidation, la domination et l'agressivité envers les autres chats L'impulsivité : reflète l'impulsivité, l'erratisme et l'imprudence L'agréabilité : reflète l'affection, l'amitié envers les gens et la gentillesse L'extraversion : reflète la curiosité, la vigilance, l'intelligence et le besoin de stimuli pour ne pas s'ennuyer. Bien entendu, quel que soit son type de personnalité, votre matou est parfait comme il est ! Mais au-delà de l'amusement, ces profils de personnalité sont d'une grande utilité pour améliorer le bien-être de son chat ou pour gérer les foyers à plusieurs chats, idéalement avant l'arrivée d'un nouveau félin.

10/2021

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Romance sexy

A trois, je vous aime. Tome 2, Interlude

De retour dans sa vie, elle devra apprendre à les partager. C'est avec difficulté que Lilie tente de s'éloigner de Valentyn et Léandre afin de les préserver. La jeune femme fait tout pour lutter contre ses sentiments, taire ses désirs et ses besoins, mais son bonheur ne peut exister loin des deux hommes de sa vie. Surtout quand ces derniers refusent de respecter ses volontés et restent plus présents que jamais. Cependant, les règles du jeu semblent avoir changé, et il n'est plus question d'amitié entre les deux colocataires qui se considéraient pourtant comme des frères. Partager Lilie ? Plus jamais ! Dans cette lutte acharnée pour les faveurs de la belle, qui sait s'il peut vraiment y avoir un gagnant ? Vouloir tout avoir, c'est également prendre le risque de tout perdre... Lougane Rose revient avec le deuxième tome de sa saga riche en émotions, promesse de bien des heures de délice, qui saura ravir les friands de romance ! CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Les sentiments sont tellement forts, vivants, puissants, que le lecteur se retrouve également bousculé et emporté par ce trio improbable. La plume de l'auteure est fine et souple, l'histoire, quant à elle, se lit parfaitement bien et est agréable à découvrir". - prettypassionbooks "Un roman qui casse les codes avec un amour interdit, un amour pour lequel il faut se battre, dépasser ses limites et les préjugés, " - carineetoilesdesbibliotheques A PROPOS DE L'AUTEURE LouGane Rose, auteure de romances, est passionnée de lecture. Après quelques années d'hésitation, elle écrit son premier livre A trois je vous aime... , publié en auto-édition d'abord, avant de l'envoyer à So Romance. Lougane aime avoir la tête dans les étoiles car quand elle n'écrit pas, elle travaille dans l'univers des hélicoptères.

10/2021

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Littérature française

Jardin botanique

A quoi pensait Michel quand il affirmait faire "l’amour à la bruxelloise" ? Faisait-il référence aux cahots du vieux train ou existe-t-il vraiment un Kamasutra propre à la capitale ? C’est par une de ces interrogations que débutent les récits anecdotiques d’un narrateur remuant ses souvenirs pour définir (enfin) son identité. Est-il wallon ? Est-il flamand ? Son psy est formel : son inconscient rejette la Wallonie, malgré ses efforts pour coller à l’image du "Wallon exemplaire". Pourtant, ce n’est pas faute de l’aimer, cette terre wallonne qu’enivrent des chemins de traverse. De l’aimer autant que les bars ventrus de Gand et leurs promesses de soirées noyées de bière ; autant que les musées de Bruxelles où, adolescent, il errait, flanqué de sa bande de copains, rêvant de filles et de chimères. Il est des livres qu’on lit à la manière de tableaux, écarquillant les yeux comme pour mieux saisir, à travers les mots, l’âme de l’oeuvre. C’est ainsi qu’on s’immerge dans Jardin botanique, roman haut en couleurs où se déploient des scènes de genre exaltant la Belgique, ce "confetti déchiré en deux par une ligne ondulée appelée frontière linguistique". On se perd avec délice dans les enceintes de ce royaume singulier, emporté par la verve éclatante d’Alain Bertrand qui a su, entre deux jeux de mots, camper des personnages à la Jules Renard, à la fois pittoresques et cocasses. L’auteur met en effet les pieds dans le plat (pays) en posant un regard tendre et amusé sur ses querelles byzantines et désamorce, du même coup, le conflit qui l’anime. Il ne nous reste alors que des bribes d’instants choisis, imprégnés d’une seule et unique belgitude.

10/2013

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Littérature française

Le Voyage du Condottière. Vers Venise, Fiorenza, Sienne la bien-aimée

Parmi les grands voyageurs de la littérature, André Suarès occupe une place originale. Ce n'est pas pour se distraire qu'il parcourt l'Italie, de Florence à Venise et à Sienne en passant par Milan, Gênes et nombre de petites villes : il s'y engage avec toute son âme. Le Condottiere, c'est lui, un "homme pour qui la plus haute puissance n'a jamais été que la possession et l'exercice du plus bel amour" . "On ne voyage, dit-il encore, que pour faire une conquête ou pour être conquis (...) Le Condottiere rêve d'être conquis en conquérant". Maître d'une haute culture, contemplant les oeuvres de Fra Angelico, Léonard de Vinci, Botticelli, Michel-Ange, Giotto, Dante, Piero della Francesca, Véronèse, Monteverdi ou Titien, il ne s'arrête jamais à l'objet pur et simple ou au pittoresque : de tout il essaie de tirer une leçon spirituelle, il cherche l'homme lui-même. Il prend parti, et souvent avec injustice. Mais ses nombreux parti pris n'empêchent pas sa passion d'être lucide. Naturellement, son Italie de prédilection n'est pas celle de l'Antiquité, mais la terre fiévreuse et colorée du Moyen Age, l'Italie des mystiques, des princes sanglants et des politiques perfides, qui sont à leur manière ses "professeurs d'énergie" . Les lignes qu'il consacre à Botticelli disent peut-être la plus pure leçon de son voyage : "Délice d'une telle réserve, d'une ardeur si continue ! Ici la passion murmure : Eloigne-toi au rêve qu'elle appelle ; ici, les personnes humaines peuvent s'avancer dans la vie : elles sont enveloppées de leur propre mystère, comme les dieux, et voilées comme eux, de leur perfection, quand ils voyagent sur la terre. ". .

11/2023

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Littérature étrangère

Le fils du printemps

Parfois les choses coïncident avec l'idée qu'on s'en fait, parfois non. En fait, presque jamais, mais alors le temps a déjà passé et on s'intéresse à d'autres choses qui relèvent d'une autre famille d'idées. Il n'a même pas voulu savoir si ce serait un garçon ou une fille... Il serait un père, désormais, ce qui ennoblit toujours une biographie. Il sera un excellent père, il en est certain : il fera de son enfant l'arène de sa vision du monde. Le père du petit Felipe n'a pas de nom, il a été hippie, a fait du théâtre, est un écrivain qui accumule les refus d'éditeurs, vit aux crochets de sa femme, dans une position d'adolescent prolongé. La naissance d'un enfant atteint du syndrome de Down va le placer en face d'une réalité qui le remet en cause. Il va d'abord tenter de fuir en souhaitant la disparition de l'enfant, puis son perfectionnement jusqu'à découvrir son amour pour cet être imparfait et les petites victoires de la vie. Sans aucune trace de sentimentalisme ou de commisération le discours du narrateur, fuyant l'émotion facile, est surprenant. Entraîné par l'analyse sèche des sentiments intimes et des émotions avortées, le lecteur découvre l'originalité de ce point de vue qui transforme l'expérience humaine en littérature. Plus que l'histoire d'un enfant anormal il y a ici une belle réflexion sur la paternité et la maturation d'une façon de vivre le rôle de père. Le style et la qualité exceptionnels de ce texte ont valu à l'auteur les prix les plus prestigieux de la scène littéraire brésilienne.

09/2009

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Littérature étrangère

Lettres à Ottla et à la famille

Ottla, soeur préférée de Kafka, de neuf ans plus jeune que lui, survécut à son frère jusqu'en octobre 1943, date à laquelle elle disparaît à Auschwitz. Les lettres à Ottla sont le seul témoignage direct qui nous reste des rapports entretenus par Kafka avec sa famille. Les lettres qu'il écrivit à ses deux autres soeurs, Elli et Valli, d'ailleurs moins proches de lui (et mortes également en déportation), sont certainement perdues. A son père, il n'écrivit jamais (la célèbre Lettre au père confirme cette incommunication, et l'on sait qu'elle n'atteignit jamais son destinataire). A sa mère, il ne s'adresse le plus souvent que par l'intermédiaire des lettres à Ottla. Si les lettres à Ottla nous renseignent avec une particulière richesse sur la conception que se fait Kafka de la vie quotidienne, de ses nécessités pratiques et des liens d'intimité qu'elle comporte, cela tient sans doute au fait qu'il entretient avec sa soeur des rapports non pas complexes (ils sont au contraire infiniment simples) mais qui ont le relief et le charme d'une tendresse double. Il est tantôt l'enfant, le protégé d'Ottla - celle à laquelle il s'en remet par exemple pour des démarches incessantes auprès du directeur de sa Compagnie d'assurances en vue d'obtenir les congés que sa santé exige - et tantôt son éducateur très scrupuleux, d'un sérieux sans lourdeur, sans rien de ce que les lettres à la fiancée, Delice, pouvaient avoir de sermonneur. Tout se passe comme si l'homme que Kafka eût voulu être et ne pouvait être avec la femme aimée, il l'était cependant déjà d'une certaine manière : homme d'une sagesse inquiète certes, mais d'une inquiétude elle-même constamment tempérée de gentillesse et d'humour.

02/1978

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Histoire des idées politiques

Robert Henri Desbordes

Robert-Henri Desbordes (1921-1997). Il appartient au monde de la méritocratie qui trouve ses racines dans l'exigence de La Parabole des Talents, selon saint Matthieu. L'histoire que Robert-Henri, nous raconte, son histoire à lui, est un combat de tous les instants contre l'immobilisme et l'avilissement de l'Homme. La volonté, le courage et l'audace sont les garants d'un honneur qui guide son action vouée à l'amour de sa Patrie : la France. C'est un vrai parisien qui connaît parfaitement la Capitale, ses rues, ses avenues, ses faubourgs, ses places, mais aussi et surtout son histoire. Il a effectué toutes ses études au lycée Janson de Sailly, ainsi que sa préparation aux Grandes Ecoles, avant d'intégrer Centrale Paris. Il nous décrit avec beaucoup de précisions et d'humour ses années à Janson Paris, la " drôle de guerre " avec les chahuts et les actions de résistance des lycéens et des étudiants contre l'occupant Allemand et cet épisode historique de la célébration du 11 novembre à l'Arc de Triomphe. Une escapade en province, au Mans, au moment de l'entrée des armées allemandes dans Paris. Nous suivons avec délice et humour ses choix de vie et sa destinée dans les Mines du Nord et du Pas de Calais, à Bruay en Artois où il sera quelques années plus tard, ingénieur en chef de la Fosse 4. (Il a écrit sur ce sujet un livre, intitulé : Mineur, à Bruay en Artois, aux éditions G. de Bussac-1982) Un homme d'espoir que le destin a ravi trop tôt à son épouse, ses enfants et petits-enfants à qui il dédie ce livre posthume.

04/2023

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Littérature érotique

La croqueuse d'hommes

Initiée aux plaisirs charnels par Virgile, son premier amour, Violaine se révèle à elle-même dans sa course effrénée à la jouissance. Elle assume tous les fantasmes que lui édicte son imaginaire, se fait un devoir -et une joie ! - de satisfaire les caprices de ses partenaires, repousse les limites de ce que son corps peut endurer... Mais au fond, que cherche-t-elle ? Cette quête ne serait-elle pas celle d'une liberté absolue, aussi bien sexuelle que sentimentale ? Et si cette lueur intense dans ses prunelles immenses cachait des secrets inavouables... Je m'autorise un verre de grand vin de Bordeaux tandis que sur la platine glisse un album de musique électro-jazz. Alanguie et bien au chaud, je pose mon verre et entreprend, entièrement nue, de ranger mes achats du jour : escarpins rouges, chaussures de ville blanc cassé, bottes de cuir à hauts talons, ensemble de lingerie haut de gamme brodé de dentelle... Je ne résiste pas et revêt le bel objet qui effleure ma peau en me donnant des frissons, contemple le résultat dans un grand miroir d'angle : plutôt pas mal... Mon pied de princesse glisse à l'intérieur des bottes, dont l'encolure vient jusqu'à l'arrière de mes cuisses. Je savoure le toucher extraordinaire de ma seconde peau, au noir luisant, au niveau de la cheville, admire sa façon de sublimer avec élégance le galbe de mes jambes... Mon front est brûlant, je sens la chaleur du désir rayonner dans mon ventre, embraser lentement tout mon corps ; je marche un peu, féline, devant le miroir et la caméra, faisant légèrement craquer la matière. J'ignore si je le dois au vin, mais oui, je suis d'humeur chasseresse... Sensuel, crû, brûlant, fantasque ou poétique, un hymne à l'amour sous toutes ses formes.

07/2021

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Sports

Bernal et les fils de la Cordillère. Voyage au pays des grimpeurs colombiens

La biographie autorisée de la nouvelle star du cyclisme mondial étayée par l'incroyable histoire de ses illustres prédécesseurs. Depuis un siècle, la Cordillère est la source de toutes les vocations cyclistes qui se sont envolées ou effondrées entre Bogota et Medellin. A Zipaquira, cité proche de la capitale, c'est entre les eucalyptus du Parque de la Sal, à 2800 m, qu'un gamin de 8 ans, prénommé Egan, s'est découvert à VTT, une vocation qui l'a propulsé sur la plus haute marche du podium du Tour de France 2019. Il se confie longuement dans ce livre. Mais le jeune Egan Bernal est aussi l'héritier d'une dynastie de grimpeurs fameux aux destins extraordinaires. Cochise Rodriguez, recordman de l'Heure et fidèle équipier de Felice Gimondi, Lucho Herrera, meilleur grimpeur du monde des années 80, enlevé par les FARC après sa carrière, Fabio Parra, l'Homme de fer, Patrocinio Jimenez, mineur au fond d'un puits de charbon à l'âge de 10 ans, Martin Ramirez, bourreau de Bernard Hinault, en 1984, dans un Dauphiné d'apocalypse, Alfonso Florez, vainqueur du Tour de l'Avenir 1980, assassiné par des sicarios, Cacaito Rodriguez qui se levait à 4h du matin pour aller s'entraîner, Mauricio Soler, maillot à pois du Tour 2007, miraculé et handicapé pour le restant de ses jours après une chute d'une gravité extrême, Nairo Quintana dont les tests d'effort à 18 ans étaient supérieurs à ceux d'un autre colombien, âgé de 30 ans, Santiago Botero, champion du monde contre la montre 2002. Même les frères Pablo et Roberto Escobar ont tenté un jour leur chance dans le peloton. On ne peut les citer tous mais Rigoberto Uran, Superman Lopez, Fernando Gaviria, ont grandi eux aussi sur les pentes de la Cordillère, territoire Comanche pour les Européens, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Luc Leblanc, Charly Mottet, Pascal Simon et récemment Julian Alaphilippe, venus la défier. Ce sont ces moments de vertige, au bord du gouffre que l'auteur raconte sous forme de petites nouvelles, à travers des personnages, magiques, un peu borderline, humbles ou phénomènes, rencontrés au fil de ses voyages. Tout cela dans le décor grandiose de sa Majesté la Cordillère où s'entrecroisent des hommes épris de religion, des narcos, des FARC, tous réunis par l'amour du cyclisme. L'auteur : Guy Roger, ancien journaliste de L'Equipe, est spécialisé dans le cyclisme. Il a voyagé de nombreuses fois en Colombie.

06/2020

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Histoire internationale

Fidel Castro. Biographie à deux voix

Résultat de plusieurs semaines d'intenses conversations entre Ignacio Ramonet et Fidel Castro, cette " biographie à deux voix " donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier " monstre sacré " de la politique internationale. Quelle a été son enfance ? Où et quand s'est forgé le rebelle ? Quelles étaient ses relations avec Che Guevara ? Comment sa petite guérilla a-t-elle vaincu la puissante armée de Batista ? Le monde a-t-il été au bord de la guerre nucléaire pendant la " crise des missiles " d'octobre 1962 ? Combien de fois a-t-on tenté de l'assassiner ? Quelle impression lui a laissée le pape Jean-Paul Il pendant sa visite à Cuba en 1998 ? Pourquoi critique-t-il si âprement Felipe Gonzalez et José Maria Aznar alors qu'il vante les qualités du roi Juan Carlos ? Quels souvenirs garde-t-il de François Mitterrand, de Régis Debray, du commandant Cousteau ? Comment explique-t-il l'" affaire Ochoa " ? Que pense-t-il de la globalisation néolibérale, de la guerre en Irak et du président Bush ? Pourquoi les autorités cubaines ont-elles arrêté quelque soixante-dix opposants non violents en mars 2003, et appliqué, la même année, la peine de mort aux responsables du détournement d'un bateau ? Le régime souffre-t-il de la corruption ? Le socialisme cubain est-il vraiment " irrévocable " ? Quel est le secret de l'alliance avec Hugo Châvez ? Quelles sont les orientations actuelles de la politique et de l'économie cubaines ? Qu'adviendra-t-il après Fidel Castro ? L'entretien exhaustif d'Ignacio Ramonet donne lieu à des réponses inédites, et constitue une démarche que la figure éminemment controversée de Fidel Castro rend passionnante. C'est aussi un récit instructif sur le passé, le présent et l'avenir de la révolution cubaine et de l'Amérique latine alors que prend fin le long règne du comandante.

02/2007

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Sports

Marcel Dassault ou les ailes du pouvoir

Marcel Dassault est mort il y a dix-sept ans. Les langues se délient, les archives s'ouvrent sur cette véritable légende du XXe siècle. Guy Vadepied, ancien député de l'Oise, a toujours été fasciné, intrigué par son ancien collègue et adversaire. Il n'a pas oublié la " générosité " de ce vieux monsieur frileux qui distribuait des billets de 500 francs à ses électeurs, et a souhaité retrouver les traces d'un ingénieur et homme d'affaires qui a marqué son temps par son génie industriel. Derrière l'inventeur de l'hélice Eclair, des Mystère, des Mirage et du Rafale, derrière celui qui fut déporté à Buchenwald et refusa toujours de travailler pour les Allemands, il a découvert un homme paradoxal, proche avant guerre de Pierre Cot, le ministre de l'Air du Front populaire ; qui exporte clandestinement des avions vers l'Espagne républicaine ; qui noue des liens avec le grand argentier du Parti communiste ; et devient aussi l'ami du communiste Marcel Paul, puis le mentor du fils unique du patron de la banque du groupe Dassault, François Chirac... Un homme qui, sans renier ses origines juives, se convertit au catholicisme et créa, à la fin de sa vie, un parti démocrate-chrétien. On y apprend aussi de quelle façon le propriétaire de Jours de France, finançait la démocratie " et comment de nombreux politiciens se rendaient au rond-point des Champs-Elysées pour s'emparer du petit paquet de " Pascal " enveloppés dans du papier. Dassault, grâce à son fidèle collaborateur le général de Bénouville, devint le premier grand fournisseur d'armes du nouvel Etat d'Israël. Le lecteur découvrira aussi comment et pourquoi l'ami d'Israël approvisionna massivement la Libye et l'Irak... Fastueux et pittoresque, retors et naïf, Marcel Dassault (1892-1986) est à n'en pas douter un personnage de roman que Balzac lui-même n'aurait pas osé imaginer.

10/2003

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Littérature française

Mon roi déchu. Juan Carlos d'Espagne

"Il était une fois un prince. Qui fut charmant puis maudit. Il s'appelait Juan Carlos, ou Juanito pour les intimes. Il n'était pas exactement prince, il était petit-fils de roi. Mais d'un roi sans royaume, acculé à vivre en exil. Son vrai pays, celui sur lequel ses ancêtres Bourbons ont régné depuis trois siècles, est l'Espagne. Après 40 ans de pouvoir dictatorial, Franco désigne, en 1969, Juan Carlos, ce play-boy docile de trente ans, ce militaire appliqué, comme successeur. Contre toute attente, notre prince falot devient un animal politique, transforme le visage de l'Espagne, la sauve d'un putsch en 1981, lui garantit une stabilité démocratique. A coup de trahisons et de complicités, de larmes et de satisfactions. Car derrière cet exploit politique et son charisme se cachent des drames personnels. Livré enfant à Franco l'ennemi, ballotté entre deux figures paternelles impitoyables, indirectement responsable de la mort accidentelle de son frère cadet, usurpateur de son père... Un prix lourd à payer, soigneusement dissimulé. Shakespeare n'aurait pas pu faire mieux. Le bannissement final en est même son apothéose". Que peut réunir une "fille de révolutionnaires" et un roi ? Pourtant, après avoir passé son adolescence en Espagne, Laurence Debray s'est intéressée à Juan Carlos Ier en historienne, écrivant sa biographie, puis l'a interviewé à la veille de son abdication, en 2014, pour un documentaire télévisé. Depuis, elle n'a cessé de dialoguer avec lui et de suivre les revirements de son destin. Jusqu'à lui rendre visite, en 2021, à Abou Dhabi où il s'est retranché, devenu, suite à des affaires, une figure réprouvée parmi les Espagnols, et un père trop encombrant pour le roi Felipe VI. Le récit de cette relation insolite qu'écrit Laurence Debray fascine par sa virtuosité, par son intelligence des situations, par sa lucidité lorsque se confrontent passé et présent. Voici le roman vrai de Juan Carlos, roi d'Espagne.

10/2021

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell Tome 2 : Une périlleuse affaire

Londres, 1887. Au Curiosity Club, établissement réservé aux femmes intrépides, l'aventurière Veronica Speedwell rencontre lady Sundridge, qui la supplie d'accepter une tâche impossible  : sauver de l'exécution le mécène Miles Ramsworth. Accusé d'avoir sauvagement assassiné sa maîtresse, Ramsworth sera pendu dans une semaine si le vrai coupable n'est pas identifié. Les secrets qui entourent cette affaire sont nombreux, y compris la véritable identité de l'énigmatique lady Sundridge. Avec Stoker, son collègue naturaliste, Veronica se lance donc dans une course contre la montre pour trouver le meurtrier. Cette enquête, qui les mènera d'une communauté d'artistes bohémiens à une grotte marquée par une histoire décadente, en passant par un palais royal, s'annonce bien périlleuse. . . " Une intrigue mystérieuse pleine de rebondissements et de personnages suspects, dont l'audacieuse protagoniste constitue le plus grand point fort. . . Une nouvelle aventure passionnante dans cette série prometteuse mettant en scène une héroïne qui défie les convenances et part à l'aventure sans hésitation.  " Booklist " Ce roman ne manquera pas de plaire aux fans de romans policiers et à ceux qui aiment l'Angleterre victorienne. . . L'intrigue ingénieuse, tout comme la relation entre Veronica et Stoker, son partenaire aussi mystérieux que passionné, sont un pur délice ! " The Historical Novels Review " On ne peut qu'admirer l'héroïne indépendante de Deanna Raybourn, qui jongle aisément entre ses activités de lépidoptériste et ses aventures amoureuses.  " Kirkus Reviews " Un roman pétillant combinant un suspense haletant et un portrait amusant des membres de la société victorienne, qui, sous leur bienséance, cachaient de nombreux secrets.  " Book Riot " Faite de sous-entendus et de joutes verbales amusantes, la plume espiègle de Deanna Raybourn plaira aux lecteurs de fiction historique et de romance. L'alchimie entre Veronica et Stoker est indéniable, leurs capacités de déduction sont mises à rude épreuve, et les facéties de notre héroïne sont toujours aussi cocasses, dans ce roman qui nous offre un moment de détente incomparable.  " Shelf-Awareness

07/2022

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Romans historiques

Guerre et femmes Tome 4 : Les Mots chuchotés (1917)

1917. Au sein des armées, le carnage du " Chemin-des-Dames " laisse un goût de désillusion et entraîne de fortes rébellions, malgré la proche arrivée des Américains. Tout au cours de l'année, les mutineries s'installent. Au village de Saint-Mars, touché par la guerre comme tous les autres villages, Emilia recueille un aviateur anglais blessé, dont l'avion bombardé s'est écrasé au sol, non loin de chez elle. Quant à Léopoldine, dont le désir était de rejoindre la capitale, elle est entraînée, par l'amour qu'elle porte à son riche et bel amant, dans les pièges d'un double espionnage qui, révélé plus tard, la fera fuir. A Mortagne, déçue par la tournure sauvage de la guerre, Louise, devenue pacifiste, fait chanter à ses élèves La Chanson des Mutins et non plus La Marseillaise. Quant à son amie Hortense, elle se rend chaque semaine à l'hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, pour réconforter son frère, grand mutilé du visage. Sur le front, la grève des tranchées et les mutineries s'installent, engendrant des désordres de toutes natures au sein des armées. Pourtant, à Saint-Nazaire débarquent enfin les premières troupes américaines, et dans le Loir-et-Cher, où Félicie et ses filles s'occupent activement de leurs vignes, les Américains, après avoir établi leur Q.G. à Saint-Aignan, s'activent à construire un gigantesque complexe pour approvisionner les troupes du front en matériel et en nourriture. Dans sa nouvelle saga " Guerre et Femmes ", Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter " les femmes " en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14/18 par leurs exploits et leur courage, en y mêlant, selon son style, ses héroïnes fictives, tout en s'appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu'elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l'Histoire et au roman populaire

10/2012

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Beaux arts

Les vins de Gala

Sur les talons, ou plutôt dans les pinces de homard des Dîners de Gala, phénomène éditorial signé Salvador Dalí, précédemment publié par TASCHEN, voici Vins de Gala, sa suite oenologique, tout aussi surréaliste et sensuelle. Cette interprétation dalínienne des plaisirs de la grappe, déjà recherché comme objet de collection, classe les nectars les plus fins "selon les sensations qu'ils procurent au plus profond de nous" . Riche en informations éclectiques sur leurs méthodes de production, leur poids et leur couleur, ce livre regroupe les vins du monde dans des catégories aussi créatives et fidèles à Dalí que "Vins de Volupté" , "Vins de l'Impossible" ou "Vins de Lumière" . Ce livre foisonnant compte plus de 140 illustrations de Dalí, dont beaucoup sont des oeuvres réinterprétées : des nus classiques rehaussés d'une petite touche de surréalisme à l'Angélus de Jean-Francois Millet, une des références favorites et durables de Dalí. Le maître catalan y a aussi glissé ce qui est aujourd'hui considéré comme une oeuvre majeure de son ultime période "mystique nucléaire" , Le Sacrement de la dernière Cène (1955), qui inscrit l'illustre scène biblique dans un dodécaèdre translucide en lévitation face à un paysage de la côte catalane. Dalí est alors un fervent catholique, mais toujours captivé par la science, l'illusion optique et l'ère atomique. La première partie est consacrée aux "Dix vins du divin" et passe en revue 10 importantes régions vinicoles, tandis que la seconde présente le classement révolutionnaire des vins établi selon l'expérience émotionnelle qu'ils provoquent plutôt que selon le cépage ou l'origine géographique. A la différence d'une classification prescriptive, il s'agit d'un manifeste qui plaide passionnément pour le goût et la sensation, un délice pour les sens et un document corsé sur l'univers créatif de Dalí à la fin de sa vie, dans lequel l'artiste revient sur les influences qui l'ont formé tout en peaufinant son propre héritage culturel. Lauréat des Gourmand World Cookbook Awards 2018

10/2017

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Acteurs

Lettres d'excuses

Dans ces lettres d'excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l'art de s'excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d'irrévérence et de drôlerie. L'art et la manière de (ne pas) s'excuser " J'ai eu envie d'écrire des lettres à des gens que j'aime ou que j'ai aimés. Puis ces missives sont devenues, je m'en suis rendu compte, des lettres d'excuse. On met en lumière les manquements qu'on a eus, les sorties de route, les actions bonnes et mauvaises, les exagérations, les lâchetés, les oublis, les à-peu-près, tout ce qui nous empêche d'être un homme parfait. Parce que c'est impossible. A tous ceux qu'on a blessés, qu'on a délaissés, auxquels on n'a pas fait suffisamment attention, parce que l'on a privilégié notre plaisir, notre envie, notre soi avant tout. Et puis, il n'y a pas que les gens dans la vie, il y a aussi les périodes, les institutions, les lieux... D'où des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil... C'est vous dire que les raisons de s'excuser sont infinies. Quand on a commencé à s'excuser, on ne s'arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C'est sûr, j'aurais pu faire mieux, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Est-ce que ça valait la peine de s'excuser ? Est-ce que c'est une façon de ne pas chercher d'excuses que d'en chercher ? Pour finalement sortir de toutes ces histoires encore plus inexcusables ? Je ne sais pas... Mais je me suis bien marré et puis, je peux bien vous l'avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c'était une façon polie de dire que finalement je n'avais pas tort... A vous de voir. "

02/2023

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Romans de terroir

Campomoro, la rocca, le taravo

Le site de Campomoro est fréquenté depuis au moins cinq mille ans. Indices rémanents et preuves tangibles l'attestent à travers les millénaires. Aux temps préhistoriques, les premières implantations humaines connues se concentrent sur la plate-forme de Capu di locu dominant la baie ; ce qui les place en sentinelle sur le Vallinco, probablement le golfe de l'ouest insulaire le plus anciennement pratiqué sur les itinéraires maritimes de la Sardaigne et de la péninsule Ibérique. L'Antiquité romaine privilégie la baie. Ses galères profitent, six siècles durant, de la sûreté et de la profondeur du mouillage qui sera dénommé Porto Elice. La grande nuit barbare couvre un demi-millénaire, pendant lequel la côte est une proie continuelle. Gênes finit par prendre le relais et y fortifie le promontoire dont le nom - Campomoro – supplantera à la fin du XVIe siècle l'appellation latine du "port". L'activité agropastorale connaît un notable essor dans l'arrière-pays. La province de La Rocca, alors politiquement influente dans l'Au-Delà-Des- Monts, rattache à son haut lieu, Fozzano, le territoire de Campomoro. Il faut attendre Napoléon III pour que le hameau échappe à la tutelle fozzanaise. Il fusionne avec la commune limitrophe de Belvédère pour créer une nouvelle entité administrative : Belvédère - Campomoro. Sans attendre et sans états d'âme, le nouveau venu devient par son poids démographique l'épicentre de la commune. Le développement des activités de pêche à la fin du XIXe siècle et l'explosion touristique de ces cinquante dernières années finiront de légitimer cette captation à la hussarde qui, à une ruade près, s'est opérée, les liens familiaux aidant, sans traumatisme apparent. Dans ces pages, il n'est question que de la vie des hommes et des femmes qui se sont attachés à cette terre et à ses criques labourées en tous sens et maintes fois dominées ou razziées. Leur destin est inséparable de celui des communautés des vallées du Taravo, de Baracci et du Rizzanesi qui confinent au Vallinco.

07/2017

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Littérature française

Un Humour Prophétique ! Adam, Abraham, Moïse et les autres...

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, plongez-vous avec délice dans ce livre, vous en ressortirez, si vous en ressortez…, dans une sorte de béatitude nouvelle ! Hervé Muzet considère l'humour comme une manière d'être et de vivre. C'est pour lui un apprentissage permanent, qui ne s'apprend dans aucune école, Dieu merci ! Considérant, comme un autre humoriste, que l'on peut rire de tout, il s'efforce cependant de ne blesser personne en riant beaucoup, tirant des situations vécues une cocasserie ou un non sens désopilants. L'Ancien Testament se présente alors comme le premier grand trek de l'histoire, en autonomie totale, sous la conduite d'un leader doté de pouvoirs extraordinaires. En lisant ce texte, les prophètes ou réputés tels, nous apparaissent sous un jour singulier, Moïse comme un grand sportif, et le peuple qu'il guide se révèle assez fantasque. La lecture humoristique de l'un de nos plus anciens textes est rafraîchissante, parfois décapante ; dans tous les cas les personnages sont drolatiques, capricieux voire saugrenus. Texte riche, vivant, sensible. Il nous révèle que les mots contiennent une multitude de sens et que, combinés entre eux, ils nous conduisent à des phrases imprévues. Aucune situation ne semble devoir être prise au sérieux et l'humour, pas plus catholique qu'orthodoxe, est un lien humain pour dire à l'autre : toi aussi tu es mon frère, rions ensemble de ce sens détourné. Comment alors se priver d'une relecture savoureuse, facétieuse, de l'Ancien Testament ? Rappelons que Dieu, quelle que soit son appellation, est humour ! L'interprétation des textes sous une forme humoristique ouvre ainsi la voie… à d'autres façons de percevoir, là ou d'autres avancent une forme d'impénétrabilité. Hervé Muzet, un Ardennais atypique, a toujours su garder dans toutes les circonstances de la vie un humour décalé, souvent truculent, sorte d'antidote à la vulgarité et au mauvais goût. De son passage dans une grande école, Sciences Po Paris, il a tiré des enseignements désopilants, tout comme de sa carrière professionnelle, et aujourd'hui qu'il a atteint un âge quasiment canonique, il en profite pour nous le faire partager.

08/2017

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12 ans et +

Shades of magic Tome 2 : Shades of shadows

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Quatre mois ont passé depuis que la pierre noire est tombée entre les mains de Kell, depuis que le corps de Holland a été envoyé dans le Londres noir en compagnie du talisman maléfique. Lilah est partie. Sans mot dire, au bout de trois jours d'épreuves inimaginables, elle a laissé là Kell, sur un quai du Londres rouge, pour partir explorer le monde. Inquiet, le jeune homme affronte des nuits sans repos : assailli de rêves menaçants, il ne se réveille que pour penser à elle. La capitale bouillonne de fièvre car dans quelques jours commencent les Jeux des éléments, une compétition qui réunit les meilleurs magiciens de trois royaumes voisins, souvent en guerre par le passé. En prévision de l'événement, un navire à la réputation légendaire se rapproche de la cité, ramenant de vieux amis à terre... Mais pendant ce temps, un autre Londres se réveille et revient petit à petit à la vie. Or rien ne doit venir bouleverser l'équilibre de la magie : pour qu'une ville prospère, une autre doit décliner... Un autre monde vous attend, là, de l'autre côté du mur ! Découvrez Shades of Magic, trilogie unanimement saluée par la critique, signée d'une jeune auteure prodige, V. E. Schwab. Elle y tisse un univers magique d'une grande originalité qu'elle peuple de personnages inoubliables, insolents de panache, pour le plus grand délice de ses nombreux fans.

02/2018

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Policiers

Surveille tes arrières !

Preston Fareweather est un personnage odieux. Il a trouvé refuge au Club Med, sur une île des Caraïbes, afin d’échapper aux poursuites judiciaires engagées par ces cinq ex-épouses bien décidées à lui faire payer— dans tous les sens du terme — son comportement infâme. C’est dans ce décor paradisiaque où il s’ennuie à mourir, car il ne pense qu’à retrouver sa chère ville de New York, qu’il commet une énorme erreur : il sympathise avec un personnage aussi repoussant et horripilant que lui, un certain Arnie Albright, receleur de son état et… relation « professionnelle » de John Dortmunder.Arnie est parti dans les îles contraint et forcé par ses proches excédés, afin de subir une « cure » qui le métamorphosera. La cure a fonctionné au-delà des espérances ; la preuve, Arnie propose à Dortmunder et à sa bande un coup en or : cambrioler l’appartement de Preston en l’absence de celui-ci. Il s’agit d’un duplex avec terrasse situé dans la Cinquième Avenue ; il est rempli d’œuvres d’art et insuffisamment protégé.Malheureusement, Dortmunder et ses amis sont détournés de cet objectif prometteur par un gros problème. Leur repaire, leur antre, l’endroit où ils se sont toujours réunis et où ils se réuniront toujours, le fameux O.J. Bar & Grill, est tombé entre les mains de la pègre, la vraie !Dès lors, voilà Dortmunder contraint de chasser deux lièvres, ou plutôt deux « faisans » à la fois. Le drame n’est pas loin.Ils sont tous là. Pas un ne manque à l’appel pour le douzième opus de la série : John, Andy, Stan, Arnie, Tiny, flanqués de leurs épouses, fiancées ou mères. Ils sont sur un gros coup qui ne peut pas rater. Hélas, la vie — et surtout celle de John Dortmunder — est pleine d’événements imprévisibles, de ceux qui se produisent à votre insu, évidemment…Donald E. Westlake a quitté le monde des vivants le 31 décembre 2008, mais ses immortels personnages sont encore parmi nous. Quel délice de retrouver tous les ingrédients qui ont fait le succès de ses romans : une intrigue en béton, des dialogues désopilants, un sens du rythme à nul autre pareil et un enchaînement de situations rocambolesques, hilarante mise en perspective de la vaine gesticulation humaine.

06/2010

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Littérature française

Paris était notre maîtresse. Histoire de la génération perdue

La nouveauté heurte. Elle n'est pas toujours perceptible. C'est souvent dans l'ombre qu'ont vécu les inventeurs et les précurseurs. On les a déclarés rêveurs et amuseurs. Ils ont eu la vie dure. L'inattention, le rejet, c'est le sort qu'ont subi les Américains de la Génération perdue, Lost Generation. Les plus remarquables n'ont peut-être jamais été connus. Ils ont disparu dans la nature. Les uns sur un matelas sale. D'autres dans des virées solitaires et des sauts dans le vide sans témoin. Eux seuls ont perçu leur originalité, leur nouveauté et leur misère. Ils étaient courageux, brutaux, moqueurs. Connus ou inconnus, les auteurs et acteurs de la Génération perdue ont voulu caractériser la condition humaine d'une époque, celle des années 20 et 30. Il y avait chez eux du sublime, de la jouissance, de l'orgueil et de la résignation. L'art et la littérature n'ont été qu'un aspect de leur vie. Ils avaient aussi beaucoup besoin d'action. Action et écriture se conjuguent bien. Les Américains de Paris des années 20 et 30 ont renouvelé le genre littéraire. Ils n'avaient rien de surréaliste et de dadaïste comme les Européens. Ils ont créé un fonds et un style qui correspondaient mieux au changement d'époque. Sous un aspect fantasque, blasé, ironique, ils ont décrit une part de l'humanité des temps modernes. On pourrait les résumer ainsi : -Qui êtes-vous ? -Je me cherche. -Où allez-vous ? -Je me le demande. -Que signifie votre vie ? -Rien. A leur retour aux Etats-Unis, ils portent sur leur pays un sentiment opposé à celui qui les a fait partir. Ils ne désirent alors rien de plus que de réintégrer la société américaine. L'Amérique du temps vit dans la démesure. Elle surpasse en créativité toutes les sociétés du monde d'alors. Elle a changé d'esprit. Elle juge maintenant ses expatriés acceptables. Eux le lui rendent bien. Ils se fondent avec délice dans la nouvelle Amérique et deviennent de good Citizen. Ils sont lus. Quelques-uns sont nobélisables. Beaucoup exercent des activités commerciales, éditoriales et autres. La plupart ont écrit quelques lignes sur la France à la fois de façon plaisante puisqu'ils parlaient de leur jeunesse, mais aussi avec de sévères critiques envers un pays qui les avait tant affligés par sa vétusté, sa saleté et son immobilisme. Ils ont aussi rempli leur vie d'autre chose que de papier. Ils ont multiplié les fugues, couru le monde, participé aux événements du temps, bref brûlé la chandelle par les deux bouts. Ils ont eu, plus que d'autres peut-être, le sens de l'insignifiance des choses et de leurs personnes. La mort compte moins quand on est dans l'action et qu'on a le sens de la dérision.

07/2021

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Policiers

La part du diable

Ambre, à présent jeune maman, doit tout faire pour se protéger et protéger son enfant. Après tous ces mois de captivité, cet enfer sur terre qu'a vécu Ambre, la petite Opale est née grâce à l'aide de Benjamin. Mais que vont devenir la jeune mère et sa fille ?Qu'adviendra-t-il de Julien et Amandine ?Ambre est sauvée, mais ce qui l'attend ne risque pas d'être pire ? Le regard des autres, sa maternité, ses sentiments.La jeune femme devra faire face à un autre type d'enfer, une douleur que personne ne peut comprendre. Elle seule sera maîtresse de son destin. Mais pour combien de temps.La roue a-t-elle vraiment tourné ?Prisonnière tome 2 : Libérée, est réservé à un public averti. Le destin d'Ambre semble plus noir que jamais... Plongez-vous sans plus attendre dans le deuxième tome de cette saga de dark romance aux rebondissements inattendus !EXTRAITJ'ai l'impression de revenir près d'un an en arrière. Une chambre blanche, impersonnelle . Des tas de questions en tête, des machines qui bipent au rythme de mes battements cardiaques . La seule différence c'est que même s'il me reste des interrogations, j'ai des réponses sur mon passé et j'ai surtout cette personne qui me raccroche à la vie. Ma petite Opale. Elle dort sagement dans son berceau d'hôpital, je ne me lasse pas de l'admirer. Sa peau de poupée, blanche comme la neige. Ses petites mains, son visage d'ange .elle me semble tellement fragile. Alors, c'est pour elle, grâce à elle que je continue de vivre, elle est ma force. Hier, quand nous sommes arrivées ici, les médecins me l'ont prise pour lui faire toute une batterie d'examens afin de vérifier qu'elle était en bonne santé. Je ne me suis pas laissé approcher le temps que mon bébé me soit rendu. Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer autant qu'en cet instant. Quand je pense qu'à une période, je ne voulais pas d'enfant, du moins pas dans la situation dans laquelle je me trouvais, maintenant je n'ose imaginer un seul moment loin d'elle.À PROPOS DE L'AUTEURMarion Fenice est une maman comblée de trois enfants, proche de la trentaine. Native du Nord de la France, elle a quitté sa région natale il y a plus de dix ans. Elle a toujours rêvé de travailler dans le monde de l'édition, le destin en a décidé autrement : elle est devenue commerçante indépendante. Grande lectrice depuis petite, elle ne passe pas une journée sans lire, quel que soit le style, c'est essentiel pour elle de plonger dans un livre et se laisser porter par l'histoire. Elle a commencé à écrire des poèmes très jeune, une façon pour elle de faire face à ses émotions, de s'en libérer. Son imagination ne s'arrête jamais : de la romance au fantastique en passant par le dark et la Bit-Lit, elle aime laisser partir toutes ses idées sur le papier.

06/2019

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Poésie

Sur la voie abrupte

Jean-Claude Caër a pensé ce recueil durant cet étrange printemps 2020 où le gouvernement nous intimait de nous claquemurer et de limiter nos déplacements à l'essentiel. Plutôt que de rester à Montmartre sans pouvoir n'y rencontrer personne, Caër a décidé de retourner vivre avec sa femme dans la ferme même où il est né, à Plounévez-Lochrist. Ce retour amont sur les terres de son enfance semble l'avoir remis en contact avec tout un pays qu'il avait en partie refoulé lors de ses virées aux bouts du monde, celui, empreint d'une certaine raideur léonarde, de ses parents et grands-parents : "chaque route, chaque talus, chaque sentier / plongent vers les ancêtres" . Ce repaysement forcé est pour l'auteur l'occasion d'une inhabituelle mise à nu, alors même qu'il écrit depuis toujours une sorte de journal de sa vie en poèmes. Entre les ancêtres et lui s'établit un dialogue fait tantôt de connivence tantôt d'effroi : il faut d'ailleurs entendre ce mot d' "ancêtres" dans un sens large, qui recouvre à la fois ceux que la nature lui a donnés pour parents, et ceux qu'il s'est donnés pour maîtres parmi les grands morts : poètes, architectes ou sculpteurs (au cours de ses voyages d'avant et d'après le confinement, Caër se rend par exemple à Saint-Pétersbourg au musée Anna Akhmatova ou au cimetière non catholique de Rome où il se recueille sur les tombes de Shelley et Carlo Emilio Gadda). Reste que ses souvenirs les plus marquants lui sont redonnés en 2020 à travers le paysage immémorial de la Bretagne, où l'intermittent voyageur des confins qu'il est, angoissé par le désert d'hommes alentour, s'attache aux bernaches, ces oiseaux migrateurs en partance pour la Sibérie. Il y a quelque chose d'émouvant à voir Caër faire alors un usage quasi-magique d'objets, au premier rang desquels il y a la machine à écrire étiquetée du Vietnam qui lui vient du grand-père d'une amie, administrateur autrefois sur le territoire des Moï. En voyageant, en écrivant, Caër aura peut- être accompli sous le signe du bonheur ce que ses ancêtres, eux, auront fait, plus ou moins, par nécessité : au séjour contraint de son père en Allemagne pendant la guerre de 40 répond son propre désir - alors empêché - d'une marche en Forêt noire. Le recueil est composé de sept parties ; celle du confinement occupe le centre et donne la tonalité générale au volume qui, s'ouvrant sur une suite de poèmes en hommage discret à sa femme, s'achève, comme dans son précédent opus, sur une évocation de sa mère à l'agonie. Pour autant, ce livre quasi testamentaire, d'adieu au voyage ("Sur la voie abrupte, le monde ne reviendra pas".) n'est pas lugubre ; il est porté par une passion de la vie et un art de la légèreté qui se veut un peu japonais. Cäer évoque, dans l'esprit des haïkus, les sujets les plus graves sans jamais peser : "Après la pluie, les amis. / Après les amis / La neige. / Ah, quel délice ! "

04/2023

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Littérature française

Baron Rouge 19-59

Le narrateur de ces pages se veut le Baron Rouge d'un voyage identitaire dans le troisième millénaire. De Jules à Julio, en passant par Julien, le Je se risque à un récit de soi à la fois spatial et temporel. Hawaï, Louisiane et Belgique se découpent sur la cartographie d'une identité morcelée, patchwork de vie que tisse le fil rouge d'une écriture mosaïcale. L'écriture se fait coruscante et odorante dans la luxuriance d'une nature hawaïenne indomptable. Le narrateur devient aussi le témoin d'une Louisiane mutilée et pantelante, se relevant péniblement des blessures infligées par la rageuse Katrina. L'intertextualité belge se plaît, quant à elle, à moucheter le paysage identitaire, déposant çà et là de petites touches sarcastiques colorées d'humour et de tendresse. Tout cela sur fond de décor temporel où passé et futur se conjuguent dans un plus-que-présent amovible. Le Moi, dans ce roman-mosaïque, ne rencontre pas seulement son double, il le multiplie dans le fantasme prismatique d'une triple rencontre spéculaire, avec soi et aussi l'autre en soi. Triple identité, donc, dans un personnage qui se découvre le privilège magico-surréaliste de traverser le temps, prenant du plaisir à brouiller les pièces du puzzle, de 59 à 19. Et le lecteur, séduit, d'entrer dans le jeu, se laissant emporter avec délice dans les tourbillons des Sept piscines sacrées. Geneviève De Clerck Il nous créolise, Freddy De Pues, un plat de plat pays... un belgo-gombo aux fruits de volcan, assez piquante, cette cuisine... et que vous ne comprendrez que trop bien. Oufti, cher, mais ça paume en Waikiki ! Voici une histoire qui voyage tout doucement comme dans un U-HAUL Gentle Ride Van avec le lecteur comme complice-passager, songeur du bagage en arrière avec les bouleversements petits et grands. Mais malgré les embouteillages des cités obscures, ainsi que l'ennui infernal des autoroutes vides de sens, le chauffeur arrive à livrer ses métamorphoses intactes. C'était un bon moment pour rouler ; c'était au temps où Freddy De Puesait. Dans Baron Rouge 19-59, on devine les visages de réalités voilées telles que dans Les Amants de Magritte. Comme des pétales d'un magnolia japonais, on déplie un origami mutuel de vies embaumées dans une sensualité étourdissante. Dans les affres des siroccos locaux, on meurt à la Thomas Mann devant une décadence exquise, pas à Venise cette fois, mais alors dans le 17th Street Industrial Canal d'une Orléans dégoûtée de se faire encore une fois nouvelle. Et dans l'exotica d'un Hawaï sans serpents où la terre frissonne de mutations sublimes, on improvise le langage d'amour transcendantal exprimé dans un pidgin local mais profondément personnel. Freddy De Pues nous sert son pays plat du jour, bombé de nuit, dans une voix franche et d'une perspective à vue d'oiseau où la prose plane à la hauteur des nuages. Voilà une oeuvre qui par ses hélices poétiques, transcende bayous et lagons où l'évolution ne fait qu'embêter les espèces. Voilà u

11/2015

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Littérature française

Le Chat, l'Ankou et le Maori. Conte

Jules Joseph Chamsou était un chat à quatorze rayures et trois prénoms, de la famille féline Tabby (son état civil complet était donc Jules Joseph Chamsou Tabby), pas mal du tout de sa personne. En d'autres termes, c'était un très beau grand fort chat. Comme tout le monde, il connaissait l'histoire du chat qui s'en va tout seul et pour qui tous les lieux se valent, et comme tous les chats, il trouvait l'histoire plutôt bonne. Cependant, quelque chose là-dedans l'avait toujours tracassé : pourquoi, se disait-il, s'en aller si tous les lieux se valent ? Si là-bas et ici, c'est la même chose, pourquoi ne pas rester ici au lieu d'aller làbas tout seul ? Dans le doute, il avait donc décidé, par prudence, de rester à Pennoën dans la crêperie bretonne où il était né, parmi les humains crêpier et crêpière qui s'occupaient de sa subsistance et de son confort, d'être un chat immobile, sédentaire et domestique, un chat aussi apprivoisé que peut l'être un chat, un chat fixe ou à l'arrêt, en somme. Mais un jour, l'ennui lui vint de voir toujours les mêmes choses aux mêmes places et d'entendre aux mêmes heures les mêmes réflexions des mêmes gens de la même maison. [...] Jules Joseph Chamsou décida donc d'aller voir si tous les lieux se valaient ou s'ils étaient pleins de surprises et de nouveautés, s'ils étaient dans ce cas là des lieux intéressants, et si l'histoire du chat qui l'avait tarabusté depuis l'enfance était véridique ou juste une histoire comme ça pour endormir les chatons. Ce qui revenait pour lui à passer de la profession de chat à l'arrêt à celle de chat haret, comme on appelle les chats domestiques qui retournent à l'état sauvage. Et un beau matin, il quitta la crêperie pour s'en aller tout seul vers d'autres lieux comme dans l'histoire. Il allait au hasard. Peu importait la direction ou le but si tous les lieux se valaient. Sans le savoir, il marchait vers l'ouest et l'océan, à travers les bois, les champs et les landes. Michel Rio, impeccable styliste et romancier à l'intelligence crépitante, a par le passé publié quelques contes, chez Nathan et aux éditions du Seuil. Renouant avec cette veine narrative, il nous entraîne aujourd'hui sur les traces du chat qui, lassé de sa crêperie, décide d'aller voir si tous les lieux se valent. Au gré de ses tribulations, Jules Joseph Chamsou comprend bien vite que, livré à lui-même, il ne lui sera pas si facile de trouver sa pitance. Mais sa malice et son audace raisonneuse le tireront de bien des mauvais pas, et il nouera même quelques amitiés, notamment avec les korrigans de la lande, à qui il chantera un branle. Répondant au charme et à la verve du conte, les dessins de Marie Belorgey, par leur précision et leur mystère conjugués, invitent le lecteur, enfant ou adulte, dans l'irrésistible tourbillon de cette aventure de chat casse-cou et trompe-la-mort.

11/2017

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Non classé

Le Trombinoscope Audasud. Volume 1, 20 Trombinoscopies

VOICI ESQUISSES EN UN PREMIER VOLUME vingt portraits jubilatoires de personnalités disparues. La plupart sont issues de la culture : poètes, musiciens, artistes, cinéastes, comédiens, architectes... D'autres viennent de la sphère politique, scientifique ou sportive. Elles ont en partage d'être nées à Sète ou adoptées par les Sétoises et les Sétois. Certaines ont connu une influence ou une gloire éphémère, d'autres jouissent d'une éternelle popularité. Elles reposent pour la plupart à Sète, au cimetière Marin ou au cimetière Le Py. Leurs lieux de résidence posthume sont précisés en fin d'ouvrage. Ce premier aréopage répond, page après page, à une volonté éditoriale : opérer une trombinoscopie au plus profond du sujet en entremêlant avec le moins de verbosité possible le bien-sondé et la parodie. Il s'agissait de ne pas éloigner, par de vaines circonlocutions, nos lecteurs d'une vérité reposant sur des faits vérifiables auprès de gardiennes d'immeuble dignes de cette noble tâche, et de ne pas être accusés d'entrevoir ces honorables figures par le petit bout de la nécrolorgnette. De Simone Annibal, chanteuse de music-hall, à Agnès Varda, photographe, cinéaste, féministe et plasticienne, aucune de ces trombines ne peut s'appréhender sans l'ébauche d'un décor qui lui est propre. L'époque, dans laquelle elle évolua et fit valoir ses talents, doit nous être présente à l'esprit afin d'annihiler toute désir de lui crêper le chignon. Ainsi, l'Homo sapiens de la grotte Chauvet, plus communément appelé homme moderne par les primatologues pour une qualité qui le distinguait : pour faire découvrir ses oeuvres à sa concubine, il l'empoignait par les cheveux et la tirait jusqu'aux cimaises fraîchement décorées. Il faut imaginer que cette charmante image d'Epinal ancrée dans notre imaginaire - c'est après tout son rôle - nous vient d'une époque relativement récente, où le phallocrate le disputait au misogyne. Cette discorde a depuis cessé, dès lors que notre homme moderne s'est vu mettre de l'eau dans son patchouli. "La culture locale ne favorisait pas la gent féminine" , m'écrivait un ancien maire à la manière d'un euphémisme, lorsque je lui demandai s'il avait en mémoire une Sétoise anonyme qui mériterait de figurer au Trombinoscope. Par parenthèse, trois siècles et demi après sa naissance, nous attendons que Sète élise une maire, qu'elle se nomme Elise ou Lucette, peu importe. Notre ville a élu, depuis 1685, 110 fils d'Adam, une liste qui fait écho au palmarès du tournoi de la Saint-Louis, depuis son origine en 1846. Nulle épouse, concubine, maîtresse, frangine, mère, belle-mère, grand-mère ou veuve ne semble à ce jour souffrir d'assez de vices et de verrues sur sa profession de foi pour conduire une municipalité singulièrement mâle-faisante. Leurs pieds plantés sur la tintaine publique, leurs bras empoignant la lance de l'ambition et le pavois des quolibets sont pourtant aussi fermes que ceux qui firent la réputation du jouteur Louis Vaillé. Fermons la parenthèse. C'est malgré tout sans avoir graissé la patte du fossoyeur de l'Histoire que nous sommes parvenu à déterrer une poignée de filles d'Eve dignes d'éloges. Que nos lectrices et nos lecteurs, dans un but légitime de parité, n'hésitent pas à nous faire parvenir leurs propres choix, en ayant à l'esprit qu'une épouse et mère modèle ou un cordon bleu ne saurait être suffisant pour la voir figurer dans un prochain volume du Trombinoscope. Enfin, n'ayant jamais caressé le fol espoir d'une précision historique irréfutable, nous tenions à avertir les récipiendaires qu'en intégrant le Trombinoscope, ils déchargent de toute responsabilité l'auteur de leurs lignes. Il se fait certes un peu tard pour attendre de leur part, en remerciement, une caisse de champagne ou une volée de bois vert. Prenons note que l'une comme l'autre nous aurait assurément soûlés de délice. L'éditeur La plateforme à l'arrière de la barque sur laquelle le jouteur se maintient en équilibre. Les noms propres sont rigoureusement authentiques, au risque de voir d'honorables familles peu flattées de découvrir leur patronymie vautrée au sein de tant de turpitudes.

06/2022