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Martial Codou

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Art du XXe siècle

Forever Sixties. L'esprit des années soixante dans la Collection Pinault

"FOREVER SIXTIES. LES ANNEES 1960 A TRAVERS LA COLLECTION PINAULT" UNE EXPOSITION THEMATIQUE A PARTIR DU 10 JUIN 2023 A Rennes, au Couvent des Jacobins Commissariat : Emma Lavigne, directrice générale, avec Tristan Bera, chargé de recherche Après "Debout ! " (2018) et "Au-delà de la couleur" (2021) au Couvent des Jacobins, la Collection Pinault, la Ville de Rennes et Rennes Métropole renouvellent leur collaboration à l'occasion d'une exposition inédite d'oeuvres de la collection réunie depuis cinquante ans par François Pinault. A travers une centaine d'oeuvres emblématiques, dont certaines n'ont encore jamais été exposées par la Collection Pinault, "Forever Sixties" offre un éclairage sur un moment décisif de l'histoire de l'art contemporain, la révolution visuelle des années 1960, et son héritage rémanent dans la création des décennies suivantes. De quoi les Sixties sont-elles le nom ? Libération, répression, appropriation ? Sous influence anglo-américaine, cette décennie se caractérise par un boom démographique et économique sans précédent, l'émergence de la société de consommation et le début de la conquête spatiale. Marquées par les conflits idéologiques, la guerre froide et les guerres de décolonisation, l'apogée violente du mouvement des droits civiques et la libération sexuelle, les Swingeing Sixties - années répressives comme intitulées par Richard Hamilton, qui joue des mots "swinging" (basculant, oscillant, dansant) et "swingeing" (drastique, sévère) -sont aussi un champ de tensions opposant conservatisme et démocratisation, culture dominante et contre-cultures alternatives, conformisme mercantiliste et rêves d'évasion. Produit et symptôme de l'époque, résolument engagé du côté du présent, le pop art aux Etats-Unis et en Europe affole le regard en redéfinissant, entre 1956 et 1968, les canons d'une modernité à bout de souffle et en insufflant un esprit critique et rebelle qui continue de traverser l'art contemporain. En rupture avec l'abstraction des années 1950, le pop, ainsi que le nouveau réalisme en France, renverse les hiérarchies et fait entrer, comme par collage, dans le domaine des arts et de la pensée, les enjeux et les objets du quotidien, la société du spectacle et la publicité, la réalité des luttes politiques, féministes et raciales et l'actualité des mass media qui transforment alors le monde occidental en un village global. Avec des oeuvres de : Richard Avedon, Evelyne Axell, Teresa Burga, Robert Collescott, Llyn Foulkes, Gilbert & George, Richard Hamilton, Duane Hanson, Edward Kienholz, Kiki Kogelnik, Barbara Kruger, Tim Noble & Sue Webster, Raymond Pettibon, Michelangelo Pistoletto, Richard Prince, Martial Raysse, Ed Ruscha, Niki de Saint Phalle, Sturtevant...

07/2023

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Critique littéraire

Anthologie grecque. Edition collector

La poésie grecque commence avec l'Iliade et finit par l'Anthologie, ce prodigieux florilège réunissant une myriade de petits poèmes appelés épigrammes, composés sans interruption depuis le VIe siècle avant notre ère jusqu'au le VIe siècle ap. J.-C., douze siècles durant lesquels le genre n'a cessé de s'enrichir. Simple inscription à l'origine, éternisant sur la pierre ou le marbre le nom du mort ou du dédicant, l'épigramme se donne bientôt le luxe du vers. Ce genre se déploie d'abord avec l'hexamètre hérité de l'épopée, puis avec l'ïambe, plus apte à exprimer des valeurs quotidiennes, et enfin, favorisé par l'élégie funéraire, grâce au distique élégiaque. Initialement figées dans le même sourire archaïque, ces petites pièces s'animent quand de grand poètes, Archiloque, Sapho, Anacréon, Simonide ne dédaignent pas d'en composer. Les guerres médiques favorisent la vogue de l'épigramme héroïque dont Simonide se fait une spécialité. Mais la véritable éclosion du genre explose à l'époque alexandrine où il fleurit partout : en Sicile avec Léonidas de Tarente et en Grèce continentale avec la poétesse Anytè de Tégée ou Mnasalque de Sicyone. Au même moment les poètes de l'école de Cos, Asclépiade, Posidippe, inventent l'épigramme bachique et amoureuse, à Alexandrie, entre les mains de Callimaque, l'épigramme, devenue la menue monnaie de tous les genres, est un bijou finement ciselé : le lapidaire est devenu un joailler. C'est l'apogée de l'épigramme en Grèce, et pourtant les siècles qui suivent ne nous décevront pas : à l'époque hellénistique et romaine de nouveaux poètes, Antipater de Sidon, admiré par Cicéron, surtout le syrien Méléagre, en qui Sainte-Beuve voyait le poeta minor par excellence et à qui l'on doit la confection de la première Couronne (recueil d'épigrammes) dont nous ayons connaissance : ce geste relance la vogue du genre, qui se développe désormais en milieu romain, marqué par des traits nouveaux : l'épigramme se faisant poésie de circonstance, ou courtisane, et finalement comique et satirique, avec Lucille. Dès ce moment, qui en latin voit naître l'oeuvre de Martial, l'épigramme grecque a achevé son évolution, elle a encore de beaux jours devant elle, mais ne fera plus, si l'on peut dire, qu'involuer. En témoignent un Agathias (qui a réuni le fameux Cycle d'Agathias) ou un Paul le Silentiaire. Il faudra attendre le Xe siècle pour qu'un érudit byzantin, nommé Constantin Céphalas, réunisse la fleur de tout cela, suivi au XIVe siècle par Maxime Planude.

04/2019

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Acteurs

Jean-Claude Van Damme et ses doubles - De Jean-Claude Van Varenberg à JCVD

Un ouvrage indispensable pour les fans de Jean-Claude Van Damme et les amateurs du cinéma d'action. Icône du film d'arts martiaux suite au triomphe de Bloodsport, Jean Claude Van Damme est la représentation même du rêve américain : grâce à son courage et son travail acharné, il est passé du statut d'immigré sans papiers à celui de star de cinéma. Toutefois, la carrière de l'acteur belge a connu de véritables turbulences, le chaos (dépendance à la drogue, dérapages médiatiques...) succédant au triomphe. Un vrai grand écart entre gloire et déchéance. JCVD a néanmoins toujours su rebondir en se réinventant à l'écran à travers des réalisateurs talentueux ou des projets originaux. Dans cet ouvrage enrichi de photographies de tournage inédites et de nombreux entretiens exclusifs récents (notamment les réalisateurs Sheldon Lettich (Full Contact), Peter Hyams (Timecop) et Peter McDonald (Légionnaire), les acteurs Dennis Chan (Kickboxer), Damian Chapa (Street Fighter) et Paulo Tocha (Bloodsport), les scénaristes Chuck Pfarrer (Chasse à l'homme), Lawrence Riggins (Replicant) et Christopher Cosby (Bloodsport) ou encore les producteurs Dimitri Logothetis (Kickboxer Vengeance) et Mike Leeder (La Vengeance sous la peau), l'auteur analyse la carrière de Jean-Claude Van Damme et sa dualité quasi permanente (personnalité bipolaire, doubles rôles au cinéma...). LES POINTS FORTS - Le premier ouvrage qui analyse l'intégralité de la filmographie de l'acteur/artiste martial Jean-Claude Van Damme pour en dégager tout l'intérêt thématique et esthétique. - Suite à un gros travail de recherche très argumenté, l'auteur explore le célèbre parcours du Belge à Hollywood, du succès jusqu'aux polémiques. - Une préface signée Sheldon Lettich, ami et fidèle collaborateur de JCVD depuis les années 1980 (il a signé le scénario de Bloodsport et a réalisé Full Contact et Double Impact, deux films culte de l'acteur belge). - De multiples photographies inédites ou rares provenant des collections personnelles de Sheldon Lettich et David Worth (directeur de la photographie de Bloodsport et réalisateur de Kickboxer). - Des interviews inédites et récentes de nombreux collaborateurs de JCVD (réalisateurs, chorégraphes des combats, cascadeurs, scénariste, directeur de la photographie...) qui proposent différents points de vue sur leur travail avec la star de Timecop. - Un livre qui permet aussi de faire un bilan sur l'évolution du cinéma d'action américain, des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, à travers la carrière de JCVD à Hollywood. - Un ouvrage de 290 pages indispensable pour les fans de l'acteur et les amateurs du cinéma d'action. - Un livre dédié à ceux qui ont grandi avec les films de JCVD et qui ont beaucoup souffert en essayant de faire le " grand écart facial "...

11/2022

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Religion

Vintras. Hérésiarque et prophète

Si l'année 2007 voit le centenaire de la mort de Joris-Karl Huysmans (le 12 mai), elle voit également le bi-centenaire, infiniment plus obscur, d'une naissance (le 7 avril) : celle de Pierre-Michel Vintras, dit aussi Pierre-Michel ou l'Organe, voire même le nouvel Élie. Né en 1807, enfant vite abandonné par sa mère, il vit d'expédients, de menues escroqueries et d'embauches passagères jusqu'en 1839. Cette année-là, l'apparition, à Tilly-sur-Seulle (Calvados) où il gère une cartonnerie, puis à Paris, d'un mystérieux vieillard en qui il voit la figure de saint Joseph sonne l'envoi d'une hallucinante carrière de visionnaire apocalyptique, de pontife sectaire et de prophète marial. Âme de l'Œuvre de la Miséricorde disséminée partout en France en de multiples " septaines ", proche des milieux naundorfistes, il s'emploie avec ses disciples à une régénération mariolâtrique de l'Église catholique et à une annonce joachimite du règne de l'Esprit. L'apparition d'hosties sanglantes à partir de 1841, à Tilly-sur-Seulle, marque le fort d'une geste hérétique que freine un séjour de six ans en prison sous l'inculpation d'escroquerie et une condamnation romaine. Libéré en 1848, Vintras, dorénavant pontife d'amour et réincarnation d'Élie, se voue à ses disciples, groupés dès lors en " carmels éliaques ", ce malgré un second exil, londonien, décrété par le Second Empire. Rentré en France en 1862, il mourra à Lyon en 1875, le sulfureux abbé Boullan (ami de Huysmans) échouant à lui succéder. Rendu célèbre par son évocation dans " Là-Bas " de Huysmans (1891) puis dans " La Colline inspirée " de Maurice Barrès (1913), Vintras a surtout été l'objet de cette monographie jamais rééditée de Maurice Garçon. Publiée en 1928 chez Nourry, basée sur des documents d'archives publics et privés, enrichie de témoignages, elle reste la meilleure approche d'une des plus fabuleuses figures de " la marginalité religieuse " contemporaine.

06/2007

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Religion

Le temps des cornettes. Histoire des Filles de la Charité. XIXe-XXe siècle

Qui ne connaît, au moins par leur riche iconographie, les célèbres cornettes des Filles de la Charité ? Fondée par saint Vincent de Paul et Louise de Marillac au xviie siècle, la petite communauté parisienne a rapidement gagné la France des villes et des villages pour devenir la principale congrégation de soeurs actives à la fin de l'Ancien Régime. " La rue pour cloître " : telle était la règle de vie originale de ces femmes, ni cloîtrées ni mariées mais célibataires vouées au service des pauvres. Après un premier tome consacré à la période moderne, Matthieu Brejon de Lavergnée aborde ici les deux siècles suivants, entre Révolution française et Deuxième Guerre mondiale. " Le temps des cornettes " : c'est celui d'un nouveau contrat social entre Etats et Eglises pour répondre aux pauvretés de l'âge industriel comme à la forte demande d'éducation, de santé et de loisirs des sociétés urbanisées. Sensibles à la conjoncture politique, les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul connaissent aussi exil et martyre en France, au Mexique ou en Chine. L'échelle des cornettes est désormais globale, de l'Europe à ses espaces coloniaux comme aux nouveaux mondes américains. Missionnaires, elles exportent un culte marial si français depuis les apparitions de Catherine Labouré en 1830. Mais encore institutrices, infirmières, éducatrices ou syndicalistes, elles accompagnent les nouveaux fronts de la professionnalisation féminine au xxe siècle. Elles contribuent ainsi à redessiner les rapports de genre au sein de sociétés dures aux femmes. Féministes, les bonnes soeurs ? La question mérite d'être posée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage, appuyé sur de riches archives, que d'évoquer avec rigueur le rôle capital joué par des générations de femmes qui ont lié horizon spirituel et travail social. Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire, maître de conférences habilité à la Sorbonne. Il est spécialiste d'histoire sociale et religieuse, et s'attache en particulier à une histoire de la charité, de la philanthropie et de l'assistance.

05/2018

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Critique littéraire

Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale

En 2005 a paru Dictionnaire égoïste de la littérature française, immense succès immédiat critique et public. Chroniqué par tous les médias en France et beaucoup même à l'étranger, ce livre qui n'avait pas d'équivalent a reçu cinq prix littéraires. Il est aujourd'hui devenu un classique. Le Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale est consacré aux littératures des autres pays du monde. Et non pas " étrangers " . Un article l'explique, l'auteur ne croit pas à la notion d'étranger, surtout en matière de littérature. Nous ne sommes pas seuls au monde, et aucun lecteur français n'a été constitué par l'unique lecture de livres français. De même, aucun lecteur n'est constitué par l'unique lecture des livres de son temps. Un lecteur est de tous les temps et de tous les pays. Et c'est ainsi que ce livre comprend aussi bien Eschyle (le plus ancien) que Gabriel García Márquez (le plus récent). Pour " égoïste " , cela signifie que l'auteur ne parle que de choses qui, en bien ou en mal, l'intéressent, le passionnent, l'éveillent, et non à partir d'on ne sait quels canons de la littérature. Le " DELM " comprend, comme son frère aîné, quatre types d'articles : sur des auteurs (Karen Blixen, Jorge Luis Borges, F. S. Fitzgerald, Yukio Mishima, Elsa Morante, Platon, Gertrude Stein...), des oeuvres (Amant de Lady Chatterley (L'), Guépard (Le), Petit Livre rouge (Le)...), des personnages (Ali-Baba, Lady Bracknell, Mademoiselle Else, le prince André, Arturo Ui...), des notions ("Bonheur" , "Enterrements d'écrivains célèbres" , "Imagination" , "Verbes réfléchis" ...). Il a, en plus, des "express" ("Esthétique Express" , "Machiavel Express" ...). On y retrouvera tous les grands noms célèbres, et on y découvrira des méconnus délicieux. On y trouvera un esthétique, et des anecdotes qui sont peut-être un peu plus que des anecdotes, comme Joyce en train de dicter Finnegans Wake à Beckett qui répond " entrez " à un visiteur, Beckett écrivant le mot par mégarde et Joyce lui disant : " Laissez. " Allègre, partial, drôle, sérieux, brillant, inattendu. Un livre qui donne envie d'en parler avec l'auteur. Venez converser avec Charles Dantzig.

09/2019

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Récits de voyage

Méditerranées

"Les plus beaux souvenirs de l'espèce humaine et ses regrets les plus profonds se lient aux rivages de cette mer que j'ai sous les yeux. C'est sur les rivages baignés par ces ondes qui se brisent à trois pieds de mon crayon qu'eurent lieu les événements les plus intéressants de l'histoire de l'espèce humaine, et tout ce que le genre humain possède de liberté, de bonheur, de pouvoir sur le reste de la nature, et de science, nous ramène, si nous en cherchons l'origine, à ces rivages enchanteurs de la Méditerranée." (Stendhal. Rivages de la mer.) "Mère Méditerranée : c'est d'abord un son, une musique, la rumeur du reflux sur les plages ou du ressac contre les rochers. Mère Méditerranée, c'est un esprit. Une façon d'être. Une morale, plus qu'un décor. Vous ne trouverez pas "toute" la Méditerranée dans ce livre, mais celle que nous préférons, Ferrante et moi, celle que nous avons visitée le plus souvent et qui a nourri nos plus beaux rêves. Certains de ces endroits ou pays, je les ai éliminés par manque de goût, la plupart à cause des difficultés du voyage ou de l'impossibilité de m'y rendre plusieurs fois, la règle étant pour moi de ne jamais en évoquer un qui ne m'ait marqué profondément, au point de changer ma manière de vivre. La première fois, on est sous le choc d'impressions que dément souvent une meilleure connaissance des lieux et qu'il faut de toute façon nourrir de lectures et de nouvelles visites. Enfin, on ne peut pas tout aimer. Ce livre n'est qu'une anthologie de nos choix. Le bon titre eût été Notre Méditerranée, mais le possessif a toujours quelque chose de prétentieux et de déplaisant. "Mare nostrum", disait Mussolini, qui rêvait de reconstituer l'empire romain. Méditerranées signale bien les limites de l'ouvrage, qui ne vaudra que s'il sait rester partiel et partial. C'est une Méditerranée personnelle, sans rien d'exhaustif ni de panoramique." Dominique Fernandez.

10/2015

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Biographies

L'énigme Jean Marquès-Rivière

Cet ouvrage se présente comme la première enquête sur l'auteur Jean Marquès-Rivière (1903-2000) qui fut un acteur de premier plan de la franc-maçonnerie (puis son pourfendeur zélé au sein du Service des Sociétés Secrètes), mais aussi un diffuseur de la pensée théosophique, du spiritisme, de la fraternité des Polaires, du bouddhisme, de la magie tibétaine et de nombreuses expressions liées à l'enseignement du Yoga. Son parcours spirituel très dense et ses engagements politiques extrêmes mettront en lumière la complexité d'un homme, au parcours personnel ponctué de trahisons et de reniements successifs. Qui était-il réellement ? Un esprit bicéphale, capable du meilleur comme du pire. De l'aimable conférencier de la rue Copernic au collaborateur vénéneux, cet "esprit épris de curiosité" du départ, tourné résolument vers la culture asiatique, attiré par les secrets d'une époque ouverte aux mondes fantasmés de l'ésotérisme, sera ensuite bousculé puis emporté par la guerre, au gré d'une expression martiale qu'il ira nourrir de son antimaçonnisme obsessionnel et de son admiration pour Hitler. Une fracture idéologique correspondant à la France occupée dans laquelle il se compromettra en s'incarnant en fanatique, jusqu'à sa condamnation à mort par contumace vécue comme une injustice, sorte de damnation indélébile. Cette biographie ne relève pas de l'hagiographie, ni à contrario d'un essai à charge, elle s'efforce de mettre en lumière des éléments historiques souvent inédits, sans pour autant chercher à le dédouaner de ses actes. Son existence se conjugua au pluriel, derrière une multiplicité de personnalités imbriquées les unes aux autres. L'approche chronologique retenue dans cet essai s'appuie notamment sur de nombreux articles de presse, permettant de l'esquisser au fil d'une actualité française dans laquelle son statut ne cessera d'évoluer, passant de la "une des gazettes" à la disparition totale. C'est dans ce vide, cette sorte d'évanouissement temporel qu'il me fallait m'aventurer, pour découvrir un homme complexe se dissimulant derrière une douzaine de pseudonymes, comme autant de vies secrètes aujourd'hui dévoilées.

09/2021

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Théâtre

L'affaire Rokambolesk suivi de Sans raison apparente

L'affaire Rokambolesk Juge Rachel-Dystopieux - Nous ne sommes pas ici pour juger l'action de l'agresseur, mais celle de l'agressé. L'agression ne sera jamais jugée. La gravité des faits est telle que de par sa volonté ou contre celle du hasard, monsieur Rokambolesk s'est rendu coupable d'être une victime. Voilà le ton de l'affaire Rocambolesk, l'histoire d'un homme qui est jugé au tribunal partial et que tout désigne comme responsable des faits qui lui sont reprochés. Il doit affronter le juge Jean-Steve Charles Igor Rachel-Dystopieux qui à juré d'avoir sa peau coûte que coûte. Heureusement, l'avocat de la défense, Maître Sournois, est de son côté. Malheureusement, il est aussi de l'autre, en tant que partie adverse. Tour à tour, Premier Témoin, Second Témoin et Tiers Témoin se succèdent pour appuyer un peu plus la culpabilité de Carl Rocambolesk. Ce dernier va devoir faire preuve d'une grande ingéniosité pour se sortir d'une affaire pas comme les autres. Sans raison apparente L'état psychologique de Maude se dégrade de jour en jour. Elle sombre. Son mari Lionel et son psychologue, le Dr. Falgan, le savent bien. Entre deux somnifères et un calmant, elle s'enfonce dans la lourdeur de son passé. Un autre homme lui manque : son amant Michel Onnerre. Pourquoi ce grand chirurgien à la dérive est parti de sa vie en la laissant seule avec les aléas de son esprit ? Voici deux pièces qui traitent d'un sujet que l'auteur, David Yol, connait bien : la folie. Si la première prend le parti de l'absurde, la deuxième est une comédie derrière laquelle se cache un drame. Avec "l'affaire Rocambolesk", l'écrivain signe sa sixième pièce de théâtre en l'espace de deux ans. Quant à "Sans raison apparente", elle a eu le droit à une quinzaine de représentations en 2017 et une subvention de la part d'une généreuse fondation. Elle a permis la création d'un festival des arts scéniques sur Genève avec la troupe artistique de la Compagnie Bananière. Cette troupe a été fondée par l'homme de plume. Il vous souhaite une bonne lecture...

07/2018

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Histoire de la philosophie

Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism

The twelve lessons forming this volume were originally issued in the shape of monthly lessons, known as "The Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism" during a period of twelve months beginning with October 1904, and ending September 1905. We have been told, so often, that we must take certain things "on faith, " and that it was "no use bothering our minds concerning them, " but this is only a partial statement of truth, for the Intellect does give us a reliable report concerning the real nature of things. . ". New Thought proponents at the turn of the twentieth century sought to use mysticism to unleash the forces of the universe in themselves. One of the most influential thinkers of this early "New Age" philosophy promises here, in this 1904 book, to show the reader "to see with the clear vision of the Spirit" and how to "achieve the peace of the awakened and conscious soul". As the yogi reminds us, "No occult teaching is ever wasted-all bears fruit in its own good time". With this significant document of the New Thought movement back in print, now may be the time. Content : Lesson I. Light On The Path Lesson II. Some More Light On The Path Lesson III. Spiritual Consciousness Lesson IV. The Voice Of Silence Lesson V. Karma Yoga Lesson VI. Gnani Yoga Lesson VII. Bhakti Yoga Lesson VIII. Dharma Lesson IX. More About Dharma Lesson X. Riddle Of The Universe Lesson XI. Matter And Force Lesson XII. Mind And Spirit American writer WILLIAM WALKER ATKINSON (1862-1932)-aka Yogi Ramacharaka-was born in Baltimore and had built up a successful law practice in Pennsylvania before professional burnout led him to the religious New Thought movement. He served as editor of the popular magazine New Thought from 1901 to 1905, and as editor of the journal Advanced Thought from 1916 to 1919. He authored dozens of New Thought books-including The Philosophies and Religions of India, Arcane Formula or Mental Alchemy and Vril, or Vital Magnetism-under numerous pseudonyms, some of which are likely still unknown today.

10/2022

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Géopolitique

Poutine, maître du jeu ?

Vladimir Poutine est-il devenu le maitre du jeu ? Vladimir Poutine est-il devenu le maitre du jeu ? En s'appuyant sur les dossiers des services de renseignement et les rapports officiels, Jacques Baud passe en revue les événements qui ont jalonné l'histoire récente de la Russie ; il analyse les différents contentieux entre l'Occident et la Russie, et éclaire sur le rôle que joue aujourd'hui Poutine sur la scène internationale. En Ukraine, le Président russe a réussi à évincer les Européens et dialogue directement avec les Etats-Unis. En Europe, on brandit le spectre d'une dépendance envers la Russie en matière de gaz naturel, mais en 2021, celle-ci est devenue le deuxième plus grand fournisseur de pétrole et le principal fournisseur de moteurs de fusées des Etats-Unis. Pour la Chine, les sanctions imposées à Poutine ont poussé la Russie dans les bras de l'empire du Milieu. Les Américains rétropédalent actuellement pour ramener la Russie du côté occidental. En Russie, en attaquant sa politique intérieure et promouvant des opposants politiques, les occidentaux ont stimulé un renouveau nationaliste russe largement en faveur de Poutine. Les Occidentaux ont ainsi créé une situation asymétrique qui joue en faveur de la Russie et qui renforce son pouvoir géopolitique mais également économique. La Russie est devenue le pays du G20 dont le ratio dette/PIB est le plus faible. Notre perception de la Russie est restée très ancrée dans la guerre froide, à une époque où les Soviétiques avaient l'ambition d'être le fer de lance de la lutte des classes. L'auteur met en lumière le regard très partial que nous avons sur le respect des droits de l'Homme en les tolérant pour nos " amis " et en les utilisant comme arme contre nos " ennemis ". Il met en exergue les médias qui jouent avec les faits pour promouvoir des fake news. Poutine tire sa force de l'incapacité des Occidentaux à s'attacher aux faits. L'ouvrage se présente sous forme de questions rattachées à l'actualité, qui facilitent l'accès à une explication équilibrée des événements et jette sur eux une lumière parfois très différente de celle propagée par les médias.

03/2022

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Littérature française

Confessions, ou la vie de Paul Verlaine

Paul Verlaine est né à Metz, le 30 mars 1844, et a opté pour la nationalité française en 1873. Découvrez dans ce livre l'histoire de sa vie. "Je me rappelle une petite pension où j'allai jusqu'à l'épellation inclusivement, dans une rue aux Ours, chez une demoiselle très gâteau, et c'est tout le souvenir que j'ai d'elle et de mes études sous sa direction. Mon père était capitaine du Génie, et chez mes parents c'était souvent le tour des choses de l'armée, dans les conversations, et des officiers du régiment aux soirées hebdomadaires, whist et thé, qui s'y donnaient. J'étais si fier du bel uniforme paternel : habit à la française au plastron de velours avec ses deux décorations d'Espagne et de France, Alger et Trocadéro, bicorne à plumes tricolores de capitaine-adjudant-major, l'épée, le bien ajusté pantalon bleu foncé à bandes rouges et noires, à sous-pieds ! si fier aussi de son port superbe d'homme de très haute taille, "comme on n'en fait plus" , visage martial et doux, où néanmoins l'habitude du commandement n'avait pas laissé de mettre un pli d'autorité qui m'imposait et faisait bien, car j'étais mauvais comme un diable quand on me tolérait trop d'espièglerie. Ma pauvre mère en savait long là-dessus, que son extrême bonté n'empêchait pas toutefois, si les choses allaient à l'excès de mon côté, d'en venir du sien aux justes extrémités. Plus tard, beaucoup plus tard, quand j'eus grandi, à quoi bon ? vieilli, pourquoi ? elle était coutumière, vaincue à la fin par mon adolescence tumultueuse et ma maturité pire dans l'espèce, de me dire, lors de nos scènes, en forme de menaces auxquelles elle savait bien que je ne croirais pas : "Tu verras, tu en feras tant qu'un jour je m'en irai sans que jamais tu saches où je suis". Non, elle ne devait pas réaliser ces paroles, et la preuve, c'est qu'elle est morte d'un refroidissement contracté en me soignant de la maladie qui me tient encore. Eh bien, je rêve souvent, presque toujours, d'elle : nous nous querellons, je sens que j'ai tort, je vais le lui avouer, implorer la paix, tomber à ses genoux, plein de quelle peine de l'avoir contristée, de quelle affection désormais toute à elle et pour elle... Elle a disparu ! et le reste de mon rêve se perd dans l'angoisse croissante d'une infinie recherche inutile. Au réveil, ô joie ! ma mère ne m'a pas quitté, tout ça n'est pas vrai, mais, coup toujours terrible, la mémoire me revient : ma mère est morte, ça c'est vrai !

11/2023

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Religion

Les messages de la Dame de tous les peuples

Dans une série d'apparitions s'échelonnant de 1945 à 1959, la Vierge Marie s'est manifestée sous le titre de la Dame de tous les Peuples à Ida Peerdeman, une habitante d'Amsterdam. L'Eglise a reconnu entre-temps l'origine surnaturelle de ces messages. Dans ses messages, la Dame s'adresse à l'Eglise et au monde entier, à tous, "qui et quoi que vous soyez", et demande d'un ton pressant que l'on prête attention à ses paroles car " Le Seigneur Jésus-Christ veut encore accorder une grande faveur au monde et c'est la parole, la voix de leur Mère, la Dame de tous les Peuples. " La Dame nous prévient que va survenir sur le monde une grande lutte spirituelle. De nouveau, l'humanité est appelée à retourner à la Croix ; c'est à ce prix seulement que se fera la vraie paix. Tant que l'Amour, la Vérité et la justice ne seront pas établis dans les cœurs, le monde sera submergé par la corruption, les calamités et la guerre. Par ses messages, la Dame nous introduit surtout dans un temps nouveau, le temps du Saint-Esprit. Elle est restée auprès des apôtres dans l'attente du Saint-Esprit. De même, elle veut faire venir maintenant le Saint-Esprit sur les peuples. Elle nous donne à cette fin une prière qui s'adresse à Notre Seigneur Jésus-Christ pour qu'Il envoie maintenant, en ce temps, le Saint-Esprit. Notre Seigneur a confié tous les hommes à sa Mère. C'est pourquoi elle se tient devant la Croix comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, partageant toute la souffrance du Fils dans une union intime avec Lui. Tel est le contenu du dernier et du plus grand dogme marial. La Vierge Marie en parle à titre de Dame de tous les Peuples et promet qu'à la proclamation de ce dogme, une ère de paix s'ouvrira pour le monde. En tant que Dame de tous les Peuples, il lui est donné d'accorder la Grâce, la Rédemption et la Paix à tous ceux qui lui demanderont d'être leur Avocate.

09/2006

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Critique littéraire

La littérature bretonne de langue française

La notion de littérature bretonne de langue française n'a pas été admise d'emblée. Certains considéraient naguère que toute littérature s'écrivant en français relevait seulement de la littérature française. La littérature bretonne s'est pourtant écrite en français avant de s'écrire en breton. Au Moyen-Age, la langue écrite est le latin, la langue parlée le breton. Mais Chrétien de Troyes, Marie de France et Béroul véhiculent en ancien français les légendes celtiques. Il y aura ensuite des écrivains bretons d'origine, mais qui ne parleront jamais ou peu de la Bretagne : Lesage et Segalen, ainsi. On verra naître aussi en Bretagne, dans le sillage du Barzaz Breiz et des celtomanes du XIX° siècle, de la poésie de langue française nourrie d'exaltation identitaire bretonne. La littérature de langue bretonne est forcément bretonne, par la langue, même si sa thématique explore des domaines non bretons ou si ses scènes ne se passent pas en Bretagne. Mais à quoi reconnaîtra-t-on une littérature de langue bretonne en français, un écrivain breton de langue française 7 Un auteur né en Bretagne ou d'origine bretonne mais qui n'évoque jamais la Bretagne ne peut être considéré que comme un écrivain français d'origine bretonne, pas breton de langue française. Il faut au moins parler de la Bretagne dans son oeuvre, ou utiliser des bretonnismes. C'est le cas de tous les écrivains dont il est question ici. Mais on n'est pas obligé d'être breton d'origine pour le devenir. Les cas les plus notables sont ceux du Marseillais Saint-Pol-Roux et du Parisien Georges Perros. On peut pallier la méconnaissance de la langue bretonne par un goût des noms de lieux, si exotiques aux oreilles non "natives" : ce goût, Perros le cultive avec Grall, Saint-Pol-Roux, Abraham, Elléouët et bien d'autres. On n'est pas obligé non plus d'habiter en Bretagne pour devenir, même si cette expression ne suffit pas à cloisonner un auteur, un écrivain breton de langue française. Julien Gracq le montre, tout comme le Mayennais Jarry, qui situe souvent ses oeuvres en Bretagne et montre une connaissance étonnante de la langue bretonne. Les écrivains bretons de langue française ont souvent des lieux de prédilection : Carnac pour Guillevic, la côte léonarde pour Corbière, la Brière pour Cadou. Leur littérature peut inspirer un régionalisme parfois daté (Le Goffic), ou qui résiste mieux à l'épreuve du temps (Le Braz, Jeanne Nabert). Elle véhicule une conscience identitaire neuve chez les jeunes auteurs du revival breton des années 60, qui s'expriment en français faute de pouvoir le faire dans la langue interdite de leurs parents (Le Men, Keineg). Certains lieux stimulent le talent d'artistes dont l'inspiration est née ailleurs : Nantes est, pour André Breton, un lieu enchanteur, source de rencontres insolites et d'expérience inédites. Le roman policier y trouve d'innombrables décors, tout comme la poésie. Des celtomanes au surréalisme en passant par le romantisme, la littérature bretonne de langue française a encore de beaux siècles devant elle.

11/2020

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XVIIIe siècle

Robespierre

L'entrée dans la prestigieuse "Bibliothèque des Illustres" de "l'homme qui nous divise le plus" (Marcel Gauchet). " Aucun nom ne restera de cette époque, excepté Robespierre. Il n'était cependant, ni plus habile, ni plus éloquent que les autres, mais son fanatisme politique avait un caractère de calme et d'austérité qui le faisait redouter de tous ses collègues. " Plus de deux siècles après sa mort, le jugement de Germaine de Staël demeure d'actualité. Si tous les protagonistes de la période sont parfaitement connus des historiens, et si l'on sait que la décennie révolutionnaire fut particulièrement féconde en personnalités hautes en couleur - qu'il suffise d'évoquer Danton, Marat, Hébert ou Mirabeau -, c'est sans conteste la figure de l'Incorruptible qui surgit d'emblée lorsqu'on interroge la mémoire collective des Français. Bien davantage que dans la puissance qui lui fut conférée par les institutions, la fascination exercée par Robespierre réside dans son exceptionnel pouvoir d'incarnation. Nul autre révolutionnaire ne personnifia davantage la défense des droits et l'homme et l'exigence de la démocratie. Ses combats pour le suffrage universel masculin ou la liberté de la presse, ses prises de position contre la loi martiale ou la peine de mort en matière judiciaire, ses innombrables interventions en faveur du " peuple bon, patient et généreux " le créditèrent progressivement d'une popularité sans égale dans une large fraction de l'opinion. Personnification d'un peuple en quête de sa souveraineté, "l'Incorruptible" porte tout autant le poids d'une Terreur dont la véritable nature répressive et fanatique n'a jamais cessé de faire débat. Sa dénonciation permanente des " traîtres " et des " conspirateurs " trouva dans la situation dramatique de l'an II l'occasion de se déployer au plus haut sommet de l'Etat. Sa froideur, son dogmatisme et son intransigeance, nourries d'un sentiment de persécution attesté par de nombreux contemporains, contribuent plus encore à noircir son image. A la fois défenseur des droits du peuple et théoricien d'une Terreur fanatique, Robespierre demeure donc le symbole achevé d'une révolution à la fois fraternelle et fratricide qui ne cesse de faire débat depuis deux siècles. C'est bien cette double identité qu'entend restituer la présente biographie, inspirée des travaux les plus récents et servie par une iconographie rare issue des prestigieuses collections de la Bibliothèque nationale de France.

08/2022

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Histoire internationale

HISTOIRE DU JAPON 1868-1945

La compréhension du Japon contemporain s'appuie sur la connaissance des années essentielles qui ont précédé la Première Guerre mondiale. On a voulu mieux lier la " révolution Meiji " au destin historique du pays et à son entrée fracassante dans l'histoire du monde. Contraint d'inventer un syncrétisme propre à assurer la survie de son identité tout en lui permettant de prétendre à l'égalité avec l'Occident, le Japon impose à ce dernier une réussite gênante. En effet, non seulement il se taille un empire en Asie, mais il conquiert l'alliance anglaise et bat les Russes en 1905. En 1914, il choisit par intérêt bien compris le camp de l'entente pour mieux effacer l'Allemagne du champ asiatique. Du coup, Meiji, qui s'acheminait contre toute attente vers une sorte de parlementarisme - les fondateurs ne le souhaitaient guère -, évolue après la guerre vers un régime encore plus national et encore plus militaire. Pas de contradiction pourtant avec les idéaux et les principes qui ont animé la restauration de 1868. Mais la dérive martiale et agressive s'accélère et s'exacerbe au rythme des crises qui secouent le monde et l'archipel : volonté américaine de domination du Pacifique ; crise économique des années 30 ; incertitude politique des gouvernements en place ; besoins nationaux propres, tant du point de vue démographique que du point de vue économique. Dans son originalité le Japon offre une vision asiatique de ces problèmes. Son ambition, trop précoce, échoue dans la folle guerre du Pacifique. Les 77 ans d'histoire qui s'écoulent entre 1868 et 1945 ont tracé tous les profils de la grande puissance d'aujourd'hui : les formes de la vie politique, très largement inspirées de la vie traditionnelle des clans originels ; les fondements de la puissance économique, bâtis sur la connivence des besoins de l'État et des intérêts des entrepreneurs ; l'originalité de la question sociale, tout en proposant la palette complète des luttes idéologiques, n'a pas permis d'aboutir à une remise en cause fondamentale de la tradition nationale ; la spécificité des expressions culturelles qui font encore du Japon un mystère entretenu pour l'Occidental. Au point, paradoxe, de devenir lui-même le modèle, lui qui avait fondé tout le pari de sa survie sur l'imitation du " barbare ".

11/1999

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Apparitions

Je viens vous préparer. Apparitions et messages de la Vierge Marie pour notre époque, à la lumière des Saintes Ecritures

Une découverte sereine et dépassionnée de ce que l'Eglise et les Saintes Ecritures appellent les "Derniers Temps" . Ce livre nous révèle, à la lumière de la Bible, les messages et les avertissements donnés par la Sainte Vierge dans ses apparitions pour notre temps. La trame et la structure du livre est faite pour aider le lecteur à entrer dans ce sujet de la "Fin des temps" sans l'effrayer. Il commence tout en douceur, donne des clés de discernement et, peu à peu, entre dans les messages mariaux. Un livre idéal pour ouvrir les yeux de ceux qui sont "endormis" ou pour offrir à ceux qui ne connaissent rien à tout ça. Maintenant que le temps des prophètes de l'Ancien Testament, qui nous annonçaient l'arrivée du Messie tant attendu, est passé, la Sainte Vierge est le nouveau prophète de notre temps qui nous avertit de ce qui va se passer. C'est ce qui a été annoncé dans l'Apocalypse, le dernier livre de la Bible dont certains événements n'ont pas encore eu lieu. Marie nous a avertis de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale, de l'arrivée du communisme, de la perte de la foi, de la crise de l'Eglise, mais aussi d'un nouveau et décisif dogme marial, de la grande effusion de l'Esprit Saint que l'humanité recevra, du triomphe de son Coeur Immaculé... Quoi de mieux que d'être informés et préparés avec les moyens et les aides spirituelles que la Vierge Marie nous transmet pour notre époque ? "En puisant largement aux sources de l'Ecriture Sainte, l'auteur s'intéresse très particulièrement aux apparitions dont le message s'adresse à tous, et dont la dimension résolument eschatologique constitue comme le fil conducteur. En ce sens, il entend montrer que les grandes apparitions, depuis la Salette (1846) jusqu'aux plus récentes (1980...), en passant par Fatima (1917), révèlent la Vierge Marie comme le nouveau Précurseur du Christ, dans la perspective de son dernier Avènement dans la Gloire... Je formule le voeu que ce livre permette à de nombreux fidèles d'approfondir leur dévotion mariale et d'entrer ainsi dans la pédagogie du Salut dont la Vierge Marie, comme interprète autorisée de l'unique Révélation transmise par les Apôtres et leurs successeurs, est l'instrument choisi et privilégié pour notre temps". Extrait de la préface de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

09/2021

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Magie

La magie de la déesse

Laissez-vous emporter par le pouvoir divin de ce livre, qui propose un répertoire de divinités ainsi que 50 sorts, autels et exaltations pour amplifier vos vibrations les plus élevées et attirer l'épanouissement, le succès, l'amitié, la croissance, l'amour et la fortune. Pour toute personne souhaitant renouer avec son pouvoir intérieur et sa divinité, la Magie des Déesses, est LE livre qu'il vous faut ! Protectrices, féroces, puissantes guerrières et magiciennes, les déesses peuplent les spiritualités et les mythologies du monde entier. Dans ce livre complet et pratique, vous y découvrirez plus de 60 déesses venant des 4 coins de l'univers, mais aussi des rituels, des méditations et des offrandes, afin de transformer votre vie. Les déesses, anciennes et nouvelles, prêtent leurs pouvoirs à ceux qui recherchent leurs faveurs. La magie des déesses vous aide à canaliser le pouvoir divin tout en vous aidant à trouver la divinité protectrice de votre choix. Connectez-vous à votre héritage spirituel et puisez dans les pouvoirs de vos ancêtres et de tous les êtres mystiques qui vous entourent. Ce magnifique manuel présente des déesses bien connues du monde antique, revendiquées par les sorcières à travers les âges, ainsi que d'autres, moins courantes, comme les saints patrons catholiques, autour desquelles se sont développés des sorts et des rituels spécifiques. Chaque déesse règne sur son domaine, protégeant et inspirant ceux qui recherchent ses faveurs par des rituels traditionnels et des sorts qui la louent. Ses symboles, offrandes favorites et ses formes de culte préférées sont expliqués et illustrés. Voici un avant-goût des puissants mécènes que vous pourrez découvrir : HECATE est la déesse grecque de la sorcellerie et de la divination. Son homologue romaine s'appelle TRIVIA et toutes deux acceptent des offrandes aux carrefours. Elle transmet les bonnes nouvelles de l'avenir, réside en tant que divinité protectrice des sorts de divination. Elle est un excellent guide pour les nouvelles entreprises et une puissante gardienne. KAMALA est une incarnation de la déesse hindoue Lakshmi, la déesse de la richesse et de la créativité. Invoquez-la pour qu'elle vous apporte des compétences créatives afin que vous puissiez remplir votre vie de plaisirs et de richesses de toutes sortes en faisant des offrandes de riz et de ghee. MARIE LAVEAU est peut-être la praticienne américaine des arts magiques la plus influente. La célèbre reine Vodou de la Nouvelle-Orléans distribuait des charmes et des potions (elle a même sauvé plusieurs condamnés de la potence), prédisait l'avenir et guérissait les malades. SAINTE LUCIE est la porteuse de lumière dans l'obscurité de l'hiver. Elle est la patronne des aveugles, des auteurs, des couteliers, des vitriers, des ouvriers, des martyrs, des paysans, des selliers, des vendeurs et des vitraillistes. YEMAYA est l'orisha Yorùbá ou la déesse de l'océan vivant, considérée comme la mère de tous. Elle est la source de toutes les eaux, y compris les rivières de l'Afrique occidentale, en particulier la rivière Ogun. Elle est associée à l'Orisha Olokin (qui est diversement décrite comme femelle, mâle ou hermaphrodite), qui représente les profondeurs de l'océan et l'inconscient, et ensemble ils forment un équilibre. Elle est la soeur et l'épouse d'Aganju, le dieu du sol, et la mère d'Oya, déesse des vents.

03/2023

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Littérature française

Turbulences champêtres collection le net au pré

Turbulences Champêtres, premier titre de la Collection "le Net au Pré" exhale un doux parfum de roman de terroir. Le milieu dans lequel l'histoire évolue, c'est la campagne, celle du Sud-ouest, une campagne ou flotte toujours un soupçon de calme et de sérénité, une campagne encore accrochée à ses clichés d'hier, une campagne ou l'on veut vivre comme avant, mais avec le modernisme et les contraintes d'aujourd'hui, une campagne du 3ème millénaire, avec la télé, Internet, et même le portable et le GPS. Une campagne souvent incomprise, en proie aux doutes, en proie aussi à la spéculation. Puis il y a la ferme, celle du Bouscarot. Ensuite le bourg, celui de Saint-Jean, puis arrivent tous les acteurs. D'abord, les héros, les Beaumont, Martial c'est lui qui raconte l'histoire. Puis le père, Marcel, et la maman, Amélie. Ensuite tous les autres, les paysans, l'épicier, l'épicière, le boulanger, les bons, les méchants, les ni trop bons ni trop méchants, les traditions, les us et coutumes, l'étranger qui s'installe sans bruit, et ceux qui le tolère du bout des lèvres, l'étranger qui s'impose, et ceux qui le rabroue... Il y a même les gendarmes et le curé. Et par dessus tout ça... des étrangers, et non des moindres puisqu'il s'agit de l'Anglais. Le Sud-Ouest est l'une des régions de France les plus prisées par les Anglais, ils s'y installent et cultivent la nostalgie des vieilles pierres et celle d'une lointaine époque. Cette situation n'est guère du goût de tous les indigènes. Certains considèrent en effet que ces populations ne font que reconquérir par l'argent, les territoires dont ils avaient été chassés par notre Jeanne d'Arc emblématique. Ils les accusent de tous les maux, mais surtout de faire indûment grimper les prix des biens qu'ils convoitent. Toutefois, il est très rare que l'un de ces natifs, lorsqu'il a lui-même une maison à vendre, refuse la proposition d'un "envahisseur" , qui la plupart du temps est bien supérieure à celle des locaux. Dans la petite commune de Saint-Jean, la situation était encore plus alambiquée. En quelques mois le bourg avait acquis une notoriété certaine, et même durant l'hiver quantité de touristes faisaient le détour. Cette célébrité soudaine avait pour effet de faire gonfler le nombre des personnes voulant y résider. Pour les habitants c'était selon. Pour ceux qui pensaient n'avoir rien à gagner (sinon des em...), une grande part de responsabilités incombait au père Deslandes et à son épicerie. Pour d'autres, les plus éclairés (enfin, tout dépend du camp dans lequel on se place) ceux qui avaient un peu ou beaucoup à gagner, le curé était le sauveur. C'était le précurseur, celui qui avait montré la voie. Une lumière, peut-être divine était apparue dans le ciel de notre magnifique Sud-Ouest et notre curé avait su le premier trouver "l'interrupteur" . Bref, notre bourg se voyait maintenant jusqu'à Londres et même bien au-delà et les conséquences n'allaient pas tarder à se faire ressentir

05/2011

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Histoire internationale

La société civile face à l'Etat dans les traditions chinoise, japonaise, coeéenne et vietnamienne

Civil Society versus State In Chinese, Japanese, Korean and Vietnamese Tradition Proceeding of the American-European Symposium, Paris, May 29-31 The study of the social nature of man has been given a new dimension by work like those of Jürgen Habermas that no longer simply analyze the relations between the individual and the group, but that take into account both the effects the members of a group acting freely and spontaneously among themselves have upon the organization of a community and the constraints the very structure of the group exert upon itself, and these two aspects of the problem are now seen as interacting dialectically. How is a civil society created in the context of state rule ? How do the private and public sectors intrude upon one another ? What cultural and ideological conditions are necessary to create a given form of civil society ? A colloquium of specialists on East Asia who gathered together in Paris in 1991 tried to find at least partial answers to these questions as they concern the history of societies in China, Japan, Korea and Vietnam. This collection of the papers presented - in English and French - gives us a striking panoramic view of some of the most characteristic forms of the social systems of ancient, medieval and China, of feudal and post-feudal Japan, of traditional Korea and of Vietnam in the seventeenth century. La société civile face à l'Etat Dans les traditions chinoise, japonaise, coréenne et vietnamienne Actes du colloque américano-européen de Paris, 29-31 mai 1991, édités par Léon Vandermeersch La problématique de la sociabilité a été renouvelée par les travaux qui, comme ceux de Jürgen Habermas, engagent l'analyse non plus simplement sur les rapports de l'individu et du groupe, mais sur l'organisation de la collectivité sous l'effet de la libre spontanéité de ses membres d'une part, et du pouvoir contraignant d'autre part, en interaction dialectique. Comment se constitue la société civile face à l'Etat ? La sphère privée en interférence avec la sphère publique ? Dans quelles conditions de la production culturelle et idéologique ? A ces questions, un colloque de spécialistes de l'Asie orientale, réuni à Paris en 1991, a voulu apporter des éléments de réponse relativement à l'histoire des sociétés chinoise, japonaise, coréenne et vietnamienne. Le recueil des communications présentées - en anglais et en français - met en perspective certaines des formes les plus caractéristiques du système social de la Chine ancienne, médiévale et moderne, du Japon féodal et postféodal, de la Corée traditionnelle, du Viet-nam du XVIIè siècle.

01/1994

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Musées français

L' oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Littérature française

Vie de Madame de Lafayette et de sa mère la Duchesse d'Ayen

Vie de Madame de Lafayette. Madame de Lasteyrie Date de l'édition originale : 1869 Cet ouvrage est le fruit d'un récit à plusieurs voix, et c'est d'abord celui de la vie de la duchesse d'Ayen par sa fi lle, Marie Adrienne Françoise de Noailles, à qui sa propre fi lle rend à son tour hommage en prenant la plume pour évoquer le destin exceptionnel de sa famille dans les méandres de la Révolution française. Marie Adrienne Françoise de Noailles devient marquise de La Fayette en 1774 suite à son mariage avec Gilbert du Motier de La Fayette, qui n'est autre que le héros de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis, au cours de laquelle il joua un rôle décisif en combattant aux côtés de Georges Washington. Revenu d'une Amérique victorieuse et libre, La Fayette s'engage pour la Révolution française et commande la Garde nationale créée en 1789 ; mais ses convictions politiques l'entrainent, lui et sa famille, dans de tristes péripéties. En effet ne faisant pas l'unanimité auprès de tous malgré ses opinions favorables à la Révolution, il demeure trop modéré, fi dèle au roi et aspirant à la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. Adulé du peuple encore peu de temps auparavant, il devient impopulaire après avoir dû proclamer la loi martiale en 1791 pour mettre fin à des débordements. Ne pouvant se défaire des manoeuvres politiques de ses opposants, il est déclaré " traître à la Nation " en 1792 et ne peut que s'exiler. Il se fait arrêter par les Autrichiens et enfermer dans plusieurs prisons, dont celle d'Olmütz, où sa femme et ses fi lles sont contraintes de l'y rejoindre en 1795. La marquise de La Fayette, emprisonnée dans des conditions précaires, n'a d'autre choix que d'écrire en secret, dans les marges d'un livre, à l'aide d'un cure-dent et d'encre de Chine : elle raconte la vie de sa mère la duchesse d'Ayen, qui a été guillotinée en 1794, victime de la Terreur. Libérée, de retour à Paris, la marquise amende son texte avant de le publier clandestinement pour un cercle restreint d'amis. Sa fille, Madame de Lasteyrie, apporte son témoignage sur l'histoire de sa mère et de son incarcération, et rend compte des vicissitudes d'une période tourmentée et complexe. Ces mémoires nous laissent entrevoir, sur trois générations, la vie de ces femmes emportées dans le tumulte de l'Histoire. Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1869 conservée à la Bibliothèque nationale de France. Pour découvrir tous les titres du catalogue, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr.

09/2021

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Ethnologie

Sacrifier et donner à voir en pays Malabar. Les fêtes du temple au Kerala (Inde du Sud) : étude anthropologique

Présentation Première partie : le contexte Chapitre 1 : le Kerala et les nayars I. Le Kerala II. La société hindoue traditionnelle au Kerala III. Nayars et namputiris IV. Les "maisons" Nayar et Namputiri V. Alliance, voisinage et complémentarité rituelle chez les nayars VI. Conclusion Chapitre 2 : calendrier et fêtes I. Le calendrier II. Les fêtes de temple au Kerala Deuxième partie : la déesse et les divinités inférieures Chapitre 3. Bhadrakali I. Grande fête d'Ulagam II. Installation III. Le mythe de Bhadrakali tel qu'il est récité à Ulagam IV. Déroulement de la fête V. Analyse du mythe VI. La déesse et son garde VII. Comparaison avec une fête de la région de Palghat Chapitre 4 : le maitre du monde I. Présentation de la fête de Tampuran II. Déroulement III. Le mythe de Tampuran IV. L'armée de Tampuran V. Tampuran et Bhadrakali Chapitre 5 : l'armée des Bhutas I Les patayanis II. Présentation de la fête de Kavipuram III. Exemple d'une journée : le huitième jour IV. Les participants V. L'ensemble de la fête VI. Les divinités inférieures VII. Le patayani et les autres rites spectaculaires Troisième partie : Fêtes de l'ascèse et du désir Chapitre 6 : Les crocs de la déesse I. Introduction : exemple d'une fête du Sud-Travancore II. Présentation de la fête de Kalampu Kavu III. Pana IV. Tukkam V. Cycle des fêtes à Kalampu Kavu VI. Trois figures du sacrifice VII. Les tukkams Chapitre 7 : promesses et mortifications I. Promesses, mortifications et sacrifice II. Course avec la peau percée III. Marche sur le feu IV. Les mortifications : conclusion Chapitre 8 : injurier, couvrir de boue la déesse I. L'obscénité religieuse II. Souillure votive du sanctuaire de Kodungallur III. La déesse de Shertallai, maitresse du yoga couverte de boue IV. Les obscénités au Kerala V. La fête : inversion ou rupture de l'ordre social ? Quatrième partie : Suggérer la guerre, agir pour la prospérité Chapitre 9 : batailles I. La tradition martiale au Kerala II. Mamankam : le grand sacrifice III. Joutes, rixes, compétitions IV. Un combat danse : le Velakali Chapitre 10 : Parades d'édifices, parade du royaume I. Fête de Tirumaniyur : la journée II. Fête de Tirumaniyur : la nuit III. Autres parades avec édifices du Travancore IV. La parade du royaume Chapitre 11 : la violence qu'il faut pour séparer et tenir les mondes I. Fête de Vilippuram : première série de processions II. Fête de Vilippuram : redoublement des processions III. Le cérémonial de la confrontation IV. Les "édifices" du centre Kerala V. Des mâts et des liens Cinquième partie : conclusions Chapitre 12 : autour du sacrifice I. Transfiguration, hiérarchie et prospérité II. La déesse au Kerala III. Faire la paire Chapitre 13 : Fêtes, traits spectaculaires et société I. L'unité de culte lors des fêtes II. Géographie des fêtes III. Kerala et aspect spectaculaire des fêt

01/1986

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Sciences politiques

Violence politique au Pérou 1980-2000, Sentier lumineux contre l'Etat et la société. Essai d'anthropologie politique de la violence

La question de la violence politique reste encore sous-étudiée en histoire, en anthropologie et dans les autres disciplines humaines et sociales. Dans ce livre, qui a largement puisé dans les données recueillies par la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (CVR), dans les travaux d'Alberto Flores Galindo et de Carlos Ivan Degregori, mais aussi de Primo Levi, de Hannah Arendt, de Tzvetan Todorov et de Françoise Héritier, Mariella Villasante avance que le Pérou a traversé une guerre civile qui ne veut pas dire son nom. Entre 1980 et 2000, dans les régions andines du centre et du sud, et de l'Amazonie centrale, les populations se sont divisées en deux camps ennemis, pour et contre la subversion armée déclenchée par le Parti communiste du Pérou, Sentier Lumineux (PCP-SL), qui luttait contre l'Etat et la société. Pour autant, cette guerre ne fut en aucun cas une "guerre ethnique". Les gouvernements civils accordèrent un pouvoir total aux militaires pour arrêter la subversion, et les territoires soumis à l'état d'urgence furent régis par la loi martiale entre 1982 et 2000. Du coup d'Etat de Fujimori, avec l'appui des Forces armées, le 5 avril 1992, jusqu'en novembre 2000, date de sa destitution, le Pérou fut gouverné par une junte civilo-militaire. La répression militaire fut excessivement brutale et aussi barbare que les méthodes terroristes du PCP-SL, d'une violence inutile et d'une cruauté extrême. Selon la CVR, la guerre interne péruvienne fit au moins 70 000 morts. Et plus de 6 000 Indiens Ashaninka sont morts dans des camps d'internement sendéristes. Une réalité encore peu connue au Pérou et dans le monde. En septembre 1992, la capture d'Abimael Guzman, chef historique du Sentier Lumineux, marqua le début du déclin de la guerre civile. Les actions armées ont continué jusqu'aux années 1998-2000, puis elles se concentrèrent dans la vallée des fleuves Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM), où elles se poursuivent de nos jours. La guerre péruvienne présente des traits singuliers en Amérique latine, différents des dictatures (Argentine, Chili), et des guerres civiles de l'Amérique centrale. Elle se rapproche cependant de la guerre au Guatemala, et du cas de la Colombie qui combine subversion et trafic de drogue. Le recrutement par le PCP-SL de jeunes, pauvres, déracinés, abandonnés par l'Etat et en quête d'une "cause", fut semblable à celui qui a cours dans les groupes islamistes de la mouvance d'Al-Qaeda ou, plus récemment, de l'Etat Islamique (Syrie et Irak). Cette guerre présente également des similitudes avec la guerre civile en Algérie dans les années 1990. Toutes ces comparaisons sont abordées à la fin de l'ouvrage.

04/2016

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Critique littéraire

La poésie au XXe siècle. Tome 3, Métamorphoses et Modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XX siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loys Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. Ou a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Lande, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Lande, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exit et de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible" affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ? " demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macé, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, partant d'explorations - et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Histoire de la psychologie

Langue-Fu ! Le langage est aussi un sport de combat

Langue-Fu ! est un ouvrage détaillé, et ponctué de très nombreux exemples, pour permettre à chacun de mieux gérer les situations quotidiennes de conflit, de négociation, d'incompréhension ou de débat. Son auteure, Sam Horn, nous fournit des conseils simples et intelligents pour réussir à exprimer sa pensée, à obtenir l'écoute de son interlocuteur, à ne pas blesser l'autre par ses paroles, et à réagir aux attaques verbales. Si vous avez déjà eu la langue liée - ou si vous avez déjà eu la langue bien pendue (et l'avez regretté), vous pourriez avoir besoin d'un cours de Langue-Fu ! Sam Horn, dans cet ouvrage, propose des stratégies simples et efficaces pour désamorcer tous les types de conflits verbaux et éviter de souffrir des conséquences de vos propres paroles, ou de l'agressivité de celles des autres. Avec Langue-Fu ! vous apprendrez les mots à utiliser (et les mots à délaisser) dans les situations tendues. Vous découvrirez les pouvoirs étonnants de certaines expressions comme " Vous avez raison ", et apprendrez à couper court aux disputes, à gérer l'agressivité verbale d'un tyran et à utiliser le silence à votre avantage. " C'est un livre formidable ! Langue-Fu ! fait prendre une nouvelle tournure à la communication. Tout le monde devrait le lire ! " - John Gray, auteur de Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. " Apprendre à dire non sans se sentir coupable est l'un des sujets abordés dans Langue-Fu ! Dans son nouveau livre, Horn, une habituée des séminaires, offre un impressionnant arsenal de (...) stratégies du "non' afin de vous aider à décliner une offre avec dignité. " - Family Circle. " Sam Horn est ceinture noire en art verbal. Elle sait contrer les attaques orales... Son nouveau livre Langue-Fu ! n'explique pas comment vaincre ses opposants à l'aide de quelques "prises linguistiques'. Au contraire, il apprend à mettre fin au conflit à coup de gentillesse. " - The Seattle Times. " Ce livre de développement personnel porte essentiellement sur la communication - plus particulièrement sur comment dépasser la colère, la gêne et la frustration afin d'interagir avec les autres de manière constructive. Des anecdotes et des plans d'action (...) participent à rendre sa lecture vivante. " - Honolulu Star Bulletin. " Vous êtes en quête de mots capables de faire plier vos adversaires ? Il y a de fortes chances pour que madame Horn vous fasse changer d'avis. Elle enseigne des tactiques pour faire face aux petites brutes, aux gens qui se plaignent, aux enfants mal élevés et aux gens en colère de toutes sortes. Ses armes sont la gentillesse, l'empathie et un brin de détachement. Ses anecdotes explorent les conflits en profondeur avec un sens de l'humour qu'elle recommande vivement à ses lecteurs d'adopter. " - The Dallas Morning News. " Si vous utilisez les stratégies exposées par Horn, Langue-Fu ! changera votre état d'esprit ainsi que l'état d'esprit des gens qui vous entourent. Sa lecture changera également la manière dont les autres vous traitent. Ce livre est rempli de conseils diplomatiques afin de désamorcer les conflits. " - Foreign Service Journal. " Langue-Fu ! est concret et sensé, rappelant fréquemment au lecteur que bien souvent la question n'est pas ce que l'on dit, mais comment on le dit. C'est un guide pour réussir à se montrer gentil dans un monde qui ne l'est pas, et qui invite à considérer l'autre comme un partenaire plutôt que comme un adversaire. Grâce à Langue-Fu ! , vous êtes assuré de vous sortir haut la main de tout conflit verbal. " - Successful Meetings. " Si vous réagissez aux agressions verbales soit en souffrant en silence soit en contre-attaquant, Horn peut vous être d'une grande aide. Son livre offre des conseils et des exercices afin que, vous soyez capable de vous en sortir avec grâce et dignité la prochaine fois que vous serez confrontés à quelqu'un qui crie, qui râle ou à un samouraï verbal. " - Executive Female. " De temps en temps, chacun se trouve être la cible d'une agression verbale. Cela peut provenir d'un ami, d'un collègue, d'un client, ou d'un être cher. Comment désarmez-vous l'agresseur et parvenez-vous ainsi à préserver votre relation ? C'est la question à laquelle répond Sam Horn dans Langue-Fu ! " - Michael LeBoeuf, auteur de How to Win Customers and Keep Them for Life. " Les mots et leur puissance peuvent tout autant soigner que blesser. Ce livre vous donne le pouvoir de choisir et d'user des mots avec amour chez vous et au travail, même lorsque ceux qui vous entourent ne le font pas eux-mêmes. Plus qu'un guide d'affirmation de la personnalité, c'est une véritable leçon sur les relations humaines. " - Paul Pearsall, auteur de Super Marital Sex. " Le livre de Sam Horn est tout simplement génial. " - David McNally, auteur de Even Eagles Need a Push. " Sensé, sensible, facile à lire, facile à appliquer ; très bons conseils pour faire face à des situations parfois, oh oui, si difficiles. " - Susan RoAne, auteure de How to Work a Room et de The Secrets of Savvy Networking. " Langue-Fu ! est un livre pratique et facile à lire qui aborde l'épineuse question des relations interpersonnelles (...). Le monde serait plus pacifique et plus harmonieux si les gens mettaient en pratique les principes présentés dans ce livre. " - Jack Canfield, co-auteur de Bouillon de Poulet pour l'âme. " C'est l'un des meilleurs livres jamais écris sur la communication et l'amélioration des relations interpersonnelles. " - Dan Millman, auteur des Aventures de Socrate et du Guerrier pacifique. " Frustré ? Essayez le kung-fu verbal. Ces techniques verbales vous permettront de "combattre la frustration', et vous aideront à maintenir une harmonie intérieure. " - Chicago Tribune.

06/2022

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2015

Agnès DERAIL-IMBERT Eros et Arès : les enfants de la guerre dans Billy Budd, Sailor de Melville Cette étude se propose de lire Billy Budd, Sailor comme une fable juridique qui dramatise, dans un double contexte de guerre et de mutinerie, le conflit entre la violence d'une innocence exceptionnelle (Billy) et celle du mal absolu (Claggart). L'une et l'autre, hors la loi, recèle une menace insurrectionnelle que la souveraineté politique (celle du capitaine Vere), pour se maintenir, doit réprimer. Le jugement de Vere - l'exécution de Budd -, s'exerçant au nom de la violence légale, met en oeuvre une stratégie qui enrôle la puissance cohésive d'Eros au service de la loi mar- tiale, dans une opération qui vise à naturaliser et à sublimer la violence arbitraire de l'état d'exception. Against a backdrop of war and mutiny, Billy Budd, Sailor can be read as a juridical drama staging the conflict between the exceptional violence of utmost innocence (Billy's) and that of absolute evil (Claggart's). Both infringe the law and both are pregnant with a threat of insurrection which political sovereignty (captain Vere's) must eradicate for the sake of its own integrity. Vere's sentence condemning Budd to death in the name of legal violence partakes of a complex strategy whose aim is to summon Eros's cohesive power in order to buttress martial law and to naturalize and sublimate the arbitrary violence of the state of exception. Michael GILLESPIE The Picture of Dorian Gray as a Postmodern Work Despite the wide range of interpretative approaches to The Picture of Dorian Gray that have appeared since its publication, all seem to assume that a particular set of values or beliefs-traditional Judeo-Christian morality, cultural attitudes, nationa- list dispositions, or queer inclinations-is integral to Wilde's narrative. This essay challenges the value of any metaphysical reading by asserting that the world of The Picture of Dorian Gray is delineated in strictly physical terms and so is best as a Post-Modern work. Through close reading, this essay shows key points in the narrative that highlight the absence of all values and that underscore the view that characters behave according to strictly material considerations. In the end the essay concludes that Wilde presents a world as grim and bleak as anything found in the works of Samuel Beckett. Malgré les nombreuses interprétations dont a fait l'objet The Picture of Dorian Gray depuis sa publication, tous les critiques semblent penser qu'un ensemble de valeurs ou de croyances-qu'il s'agisse de la morale judéo-chrétienne, de positions culturelles, de dispositions nationalistes ou de l'homosexualité-fait partie inté- grante du roman de Wilde. Cet essai remet en question la pertinence de toute lec- ture métaphysique en affirmant que le monde de The Picture of Dorian Gray est délimité en termes strictement physiques et que l'on ici affaire plutôt à une oeuvre post-moderne. En se fondant sur une lecture détaillée, cet essai montre que des points-clés dans le récit mettent en évidence l'absence de toute valeur et soulignent l'idée que les personnages se comportent en fonction de considérations purement matérielles. En conclusion, cet article souligne que Wilde donne à voir un monde aussi sombre que celui de Samuel Beckett. Christopher S. NASSAAR Hidden Meanings and the Failure of Art : Wilde's A Woman of No Importance Complexity is the hallmark of Oscar Wilde's mature works. From "Lord Arthur Savile's Crime" through The Picture of Dorian Gray and Salome, there is an incre- dible amount of complexity wherever we look. When we reach A Woman of No Importance, however, the complexity apparently disappears, and the play is usually read as a conventional Victorian melodrama. A deeper look at the play reveals veiled references to Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot and Baudelaire. The refe- rences point to a deep hidden meaning in the play. Traced carefully, they reveal Mrs. Arbuthnot as a deeply corrupt woman who is unaware of the dark recesses of evil within herself. Unfortunately, this suppressed undercurrent of meaning is too dee- ply buried and very difficult to detect, which has led people in general to accept the surface meaning as the true one. The play is thus a stylistic failure, although its veiled thematic content is quite profound. La complexité caractérise les oeuvres d'Oscar Wilde, de "Lord Arthur Savile's Crime" jusqu'à The Picture of Dorian Gray et Salome, alors que, dans A Woman of No Importance, celle-ci paraît moins évidente, la pièce étant le plus souvent lue comme un mélodrame victorien conventionnel. Cependant, si on analyse la pièce de plus près, on y décèle des références voilées à Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot et Baudelaire. Celles-ci soulignent qu'il y a dans la pièce un sens caché, et une analyse détaillée révèle que Mrs Arbuthnot est en fait une femme corrompue et inconsciente du mal tapi en elle. Malheureusement, parce que celui-ci est profondément enfoui, on s'en est souvent tenu à une lecture superficielle de la pièce. Celle-ci est donc, en un sens, un échec stylistique en dépit de sa profondeur thématique. Nathalie SAUDO-WELBY Narratorial authority in Sarah Grand's Beth Book (1897) The Beth Book, a partly autobiographical narrative, is a feminist Bildungsroman told in the third person. Historical, religious and scientifc discourses combine to give authority to the narrator's vision of Beth, so that the narrator is fnally in a position to award Beth the title of female genius. Yet, very little is said of the con- tent of Beth's "art for man's sake ;" the title and the content of her non-fction book are not described ; and the novel's last words are the name of her "Knight, " a writer who believes in woman's genius to reveal man's own. Avoiding the most direct form of didacticism, Sarah Grand has shifted the emphasis away from Beth's message to women to the narrator's work of authorizing Beth to progress to her position of public speaker. In the process, this narrator is given a historical consciousness and a sex. The Beth Book est un roman d'apprentissage féministe au contenu en partie auto- biographique. Fondant son autorité sur une analyse historique et un discours reli- gieux et scientifque, l'instance narrative fnit par octroyer à Beth le titre de génie féminin. Pourtant, un vide entoure le contenu de "l'art pour l'homme" de Beth ; de son ouvrage, on ne sait ni le titre ni le contenu mais seulement qu'il ne s'agit pas de fction ; les derniers mots du roman sont le nom de son "Chevalier" , un écri- vain qui croit que le génie des femmes consiste à susciter celui des hommes. Tout en évitant les formes de didactisme les plus directes, Sarah Grand a placé au centre de son roman engagé la tâche de la narratrice omnisciente qui va faire progresser Beth en position d'orateur de génie. Au cours de ce processus, la narratrice acquiert une conscience historique et un sexe. Pierre LONGUENESSE Yeats et le mélange des genres : du texte à la scène Dans le projet de "théâtre de l'imagination" formulé par Yeats dès 1890, le Verbe poétique est porteur d'un pouvoir visionnaire, par la performativité de son énoncia- tion concrète portée par le corps de ce que l'on n'appelle pas encore, avec Georges Banu, un "acteur-poète" . Ce projet fait de l'écriture dramatique un objet multi- forme, où le drame n'a de sens que mis en tension par ce qui le "menace" dans sa pureté générique : la narration, le chant, la danse. ll conduit le dramaturge vers des collaborations audacieuses sur les scènes de ses créations, entre musiciens, compo- siteurs, et danseurs. En somme, loin de "menacer" son théâtre, ces figures d'un "hors-champ" artistique sont ce qui en constitue l'expression par excellence, puisque, par le théâtre, est dévolu au verbe le pouvoir extra-ordinaire de faire sur- gir, par sa physicalité propre, aussi bien le souffle du chant que le rythme du corps dansant. In the "Theatre of Imagination" conceived by Yeats in the 1890s, the poetic Verb is given the power to create visions through the concrete physicality of its uttering by the performing body of what Georges Banu will later call an "acteur-poète". This project transforms dramatic writing process into the creation of a multiform object, in which the issue of the drama is brought out by the tension between oppo- site mediums : theatre on the one hand, singing, dance, tale on the other hand... This exploration involves Yeats in original collaborations on stage with composers, musicians, and dancers. In short, these manifestations of an artistic "hors-champ, " far from threatening the drama, become on the contrary the core of its expression, as a new power is, on stage, devoted to the Verb : the extra-ordinary power to arise the pneuma of singing as well as the rhythm of the dancing body. Anne MOUNIC "To tell and be told" : war poetry as the "transmission of sympathy" War poetry raises a paradox : the destructive collective imposition which weighed upon each soldier during the Great War triggered off new individual awareness and led to a questioning of the values that had prevailed until then, and notably idealis- tic philosophy. Discussing the paradox, we shall oppose tragedy and the individual epic, catharsis and empathy, the choice of death and the choice of life. The Great War writings will be placed in their literary and philosophical context, before and after. La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philoso- phie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l'épopée indi- viduelle, la catharsis à l'empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après. Olivier HERCEND Cinema, the mind and the reader in Virginia Woolf's The Mark On the Wall Taking up David Trotter's Cinema and Modernism, this article emphasises the strong links that exist between Virginia Woolf's thoughts on cinema and the new techniques and notions that she develops in "The Mark on the Wall. " Indeed, her depiction of the mind's process fosters the image of a fragmented world, a succes- sion of images that come under no authoritative order or meaning : a mere mon- tage. But cinema also contains the promise of an artistic answer to the fragmentation of the modern condition. Through a renewal of textual co-operation, Woolf opens her reader to the possibilities of what I choose to call an "aesthetics of juxtaposi- tion. " Reprenant les idées exprimées dans Cinema and Modernism, de David Trotter, cet article relie la pensée de Virginia Woolf sur le cinéma aux techniques et aux notions nouvelles qu'elle développe dans "The Mark on the Wall" . De fait, en tentant de décrire le fonctionnement de l'esprit, elle fait naître l'image d'un monde fragmenté, une succession d'images qui ne tombent sous l'autorité d'aucun ordre ni d'aucune signification essentiels : en un mot, un montage. Mais le cinéma est également la source d'une réponse artistique à la fragmentation de la condition moderne. En renouvelant les modalités de la coopération textuelle, Woolf ouvre son lecteur aux possibilités d'une "esthétique de la juxtaposition" . Antonia RIGAUD Les Europeras de John Cage : de l'opéra au cirque Cet article interroge le rapport ambigu qu'entretint John Cage avec le théâtre tout au long de sa carrière. Influencé très tôt par Artaud et Stein, il ne cesse de faire référence au théâtre et conçoit son art comme une réflexion sur la théâtralité et la notion de performance. Ses Europeras, à la fin de sa carrière, permettent de mettre en avant la manière dont il a cherché à la fois à inscrire ses expérimentations artis- tiques dans le champ théâtral tout en faisant sortir le théâtre des codes mêmes de la scène. La place centrale que Cage donne au théâtre, bien qu'il ne produise que de très rares oeuvres théâtrales, témoigne de son désir de penser le théâtre non pas en tant que médium mais en tant que lieu d'expérimentation. This article addresses John Cage's ambiguous relationship with theatre throughout his career. Influenced early by Artaud and Stein, he often referred to theatre and understood his own art project as a reflection on theatricality and performance. The Europeras, written late in his career, testify to his attempt to associate his artistic experimentation with theater while pushing on the limits of theatre. The prominent position Cage gave to the theatre in contrast to the rarity of his theatrical work pieces is emblematic of his ambition to re-think the theatre as a locus of experimentation.

09/2015