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Renaud Maillard, Guillaume Belbis, Giovanni Mogicato

Extraits

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Tapis

Sallandrouze de Lamornaix (1801-1878). Histoire d'une manufacture d'exception

La famille Sallandrouze est présente dans la Marche depuis le XVIe siècle. Cette lignée de marchands-fabricants joue un rôle de premier plan au XIXe siècle : elle participe au renouveau industriel de la Creuse en relançant la fabrication des tapis, puis des tapisseries. Trois générations se succèdent aux commandes de l'entreprise, depuis l'aube du Premier Empire jusqu'au lendemain du Second. Jean Sallandrouze de Lamornaix (1760-1826), qui grandit à Folletín au XVIIIe siècle, apprend le métier de dessinateur, se lance dans l'impression sur étoffe sous la Révolution quand la tapisserie ne peut plus le faire vivre, puis revient au tapis en 1801 en choisissant de fabriquer des tapis de luxe à Paris et de s'associer au marchand aubussonnais Guillaume Rogier. A la fin de sa carrière, il aménage la rue Saint-Jean à Aubusson : il fait bâtir la première usine intégrée où l'on trouve des ateliers de fabrication de tapis ras et veloutés, un atelier de dessin et une teinturerie. A sa mort en 1826, son fils Charles Sallandrouze de Lamomaix (1808-1867) lui succède. Jeune et ambitieux, il développe l'innovation, notamment pour la fabrication des moquettes, se lance à la conquête du marché anglais pour y vendre des tapis de luxe, et multiplie les collaborations avec des artistes de talent comme Amédée Couder. Il participe à de nombreuses expositions industrielles qui lui permettent d'obtenir la médaille d'or ainsi que d'importantes retombées médiatiques. Il poursuit également une carrière politique au niveau départemental et national. En 1856, il fonde la Société anglo-française des manufactures d'Aubusson et de Felletin pour développer en France le tapis imprimé. Lorsqu'il décède en 1867, son fils, Octave Sallandrouze de Lamornaix (18341897), associé aux affaires depuis de longues années, reprend l'entreprise. Il hérite cependant des difficultés économiques apparues dans les années 1860, encore aggravées par la Guerre franco-prussienne de 1870-1871. Pris dans les remous de la faillite du banquier aubussonnais Maymat, il doit dissoudre sa société. Il maintient la fabrication jusqu'à l'Exposition universelle de 1878. Puis, vaincu par les difficultés, il arrête la fabrication, démissionne de son mandat de maire et quitte Aubusson. Forte des avancées de la recherche des vingt dernières années et de l'identification de nombreuses oeuvres dans des collections publiques et privées, françaises et étrangères, l'exposition présente un large choix de tapis, de tapisseries et de dessins, fruits des acquisitions récentes de la Cité ou prêts d'institutions prestigieuses et de collectionneurs.

09/2021

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Art gothique

Le Moyen Age flamboyant. Poésie et peinture

Troubadours et trouvères nous dévoilent leur art poétique. Les miniatures de l'époque exaltent cet univers d'une liberté d'esprit saisissante. Une prodigieuse force de vie et d'amour jaillit de la mise en regard des 110 poèmes et des 200 illustrations. Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x ??? au x ?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la Comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans. " On doit au Moyen Age, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. " Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Age poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation. Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale. Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire. Si le gothique flamboyant des XIV ? au XV ? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical. Epris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance. Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !

09/2021

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Critique littéraire

Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

" Par amour de l'aventure, de l'ombre qui masque et de l'équivoque, j'ai préféré le mardi-gras où l'on pleure sous son masque, à tous les jours, et me voilà grimée pour la vie en pantin que rien ne casse, en fantoche de bois. Horreur ! Puisque tu es si consciente, me direz-vous, ô mes rares amis, pourquoi ne pas t'arrêter, ne pas reprendre souffle, pourquoi ? Parce qu'il est déjà trop tard, ou bien trop tôt, vous dirai-je, parce que je suis contaminée, parce que maintenant l'ennui me terrasse dès que je m'arrête, dès que je me tais, et. que la solitude m'est un supplice bien mérité que ma faiblesse et ma lâcheté ne supportent plus ! Il faudrait qu'un être qui ne serait pas un maître d'école m'aime et me sauve par l'amour, par le voyage, par le travail compris et partagé, par l'argent ! Alors je renaîtrais à moi-même et le bon grain reprendrait ! Alors j'oublierais la parade du vice, le sadisme de la souffrance, la morbidité des larmes et des déceptions profondes et soutenues. Mais seule ! je ne peux et je ne veux pas. Je ne peux plus ! Et je ne veux plus ! Le manque d'argent continuel fait que je préfère ce milieu louche où l'on nage, où l'or s'attrape comme les maladies, où l'on revend, prête et trafique jusqu'à l'âme. " 28 septembre 1919. Mireille HAVET [DE SOYECOURT] (1898-19321) : Guillaume Apollinaire, Colette, Natalie Barney, la princesse Murat, Edmond Jaloux et Jean Cocteau encouragèrent son jeune talent de " petite poyétesse " (ainsi l'appelait Apollinaire) et favorisèrent la publication de ses textes : des poèmes et des contes fantastiques (La Maison dans l'œil du chat, G. Crès, 1917), des articles dans Les Nouvelles littéraires et un roman à clé, Carnaval (Albin Michel, 1923)... Mais ils ignoraient que celle qu'ils virent courir à sa perte tenait son Journal : de 1913 à 1929, cahiers et feuillets, conservés par son amie Ludmila Savitzky, forment une extraordinaire autobiographie. Avec lucidité et exaltation, Mireille Havet y décrit sa " vie de damnation ", une vie de guet et d'attente, de songe et d'outrance, une vie aimantée par son " goût singulier " pour l'amour des femmes et pour les stupéfiants. Un premier volume (1918-1919) a déjà paru aux mêmes éditions ; l'ensemble de ce journal sera publie en 3 tomes : 1913-1919,1919-1924 & 1924-1929.

03/2005

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Lecture 9-12 ans

La légende véritable du roi d'Orient Tome 1

En 1096, Thierry, un jeune paysan du village d'Hautpoul, dans la Montagne noire (près de Toulouse), vient d'épouser une jeune et belle paysanne, Isabelle. Mais au lendemain des noces, le chevalier Guillaume, dont il est l'écuyer, lui annonce qu'ils vont partir en Orient combattre les Sarrasins et délivrer le Saint Sépulcre. C'est la première Croisade des chrétiens. La mort dans l'âme, Thierry doit se résoudre à obéir. Les deux hommes vivent un long et difficile voyage jusqu'à la fascinante Constantinople, où ils retrouvent les armées croisées. Puis, ils livrent plusieurs batailles avant de se voir séparés lors du siège de Jérusalem. Thierry est en effet capturé par les Turcs qui occupent la ville sainte, puis, vendu comme esclave au Calife de Bagdad, Obassan. C'est ainsi que commence, pour le jeune homme, une odyssée extraordinaire. Il découvre Bagdad et sa fabuleuse civilisation. En échange de sa liberté, il accepte d'effectuer pour Obassan une ambassade vers le magnifique pays de Cathay (la Chine) et traverse, au retour, une mystérieuse contrée, le pays d'Hampasi. Lors d'une embuscade, sa caravane est attaquée et anéantie par d'abominables " d'hommes chevaux " (les premiers Tartares). Laissé pour mort, Thierry est recueilli par un peuple misérable, soumis à ces mêmes tribus d' " hommes-chevaux ". Soigné, Thierry reprend conscience, mais il a perdu la mémoire ! Ne sachant plus qui il est, il aide ce peuple à combattre et à vaincre les " hommes-chevaux ". La légende dit qu'il combattit dans les montagnes le père de ces créatures, le Diable en personne. Vainqueur de ce duel fantastique, Thierry est admiré et récompensé pour sa bravoure. Il est alors couronné roi. Commence un fabuleux règne de 50 ans ! Thierry, semble frappé par un sortilège. En 50 ans, il ne vieillit pas d'une ride. Nul ne s'explique ce prodige effrayant, et son peuple, craignant qu'il n'ait été ensorcelé par le Diable, lors de leur combat, finit par le rejeter et lui demande de quitter le pays. Au même moment, sa mémoire lui revient enfin. Thierry le Hardi revient donc en France, et après un long voyage de retour, il retrouve son village d'Hautpoul où nul ne le reconnaît. C'est ce que racontent les conteurs de la Chanson du roi d'Orient. Mais d'autres, disent que Thierry ne revint pas en son village, et qu'il continua son épopée en Egypte. Ils affirment que seule cette histoire est vraie et c'est pourquoi ils la nomment La Légende véritable du roi d'Orient.

09/2012

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Musique, danse

LES JOACHIM. Une famille de musiciens

Alors que la France et l'Allemagne s'entre-déchirent au cours de trois conflits meurtriers, une famille germanique d'origine juive, les Joachim, va, à la faveur du mariage d'un de ses membres avec une Française, incarner et exalter à travers trois générations d'interprètes le génie musical des deux pays. Au départ, il y a Joseph Joachim (1831-1907), un des violonistes les plus célèbres de son temps, ami de Mendelssohn, Liszt, Wagner, Schumann et Berlioz, mais surtout de Brahms, dont il crée le concerto pour violon. Son épouse, Amalia Weiss, chanteuse au contralto superbe, connaîtra également son heure de gloire dans l'interprétation d'oratorios et de lieder, s'illustrant aussi bien dans Brahms que dans Mahler. Mais la grâce française va soudainement faire irruption au sein de cette famille : Suzanne Chaigneau, charmante violoniste, fille d'un peintre de l'école de Barbizon, forme avec ses deux sœurs, Marguerite et Thérèse, un trio piano, violon, violoncelle qui séduit si bien Joseph Joachim, lors d'un de ses séjours parisiens, qu'il leur propose de venir jouer avec lui en privé devant Guillaume II. Elle épouse l'un de ses fils, mais bien vite, la guerre bouleverse la vie de ce couple franco-allemand. Contrainte de vivre en territoire ennemi, Suzanne Chaigneau-Joachim va tout à la fois consigner sa détresse dans un bouleversant journal et tromper son angoisse dans la musique : elle joue Bach mais aussi révèle au public allemand César Franck et Gabriel Fauré. A la mort de son mari, officier allemand miné par la tuberculose et les épreuves morales de la guerre, elle regagne la France avec sa toute petite fille, Irène Joachim. Celle-ci deviendra en pleine Seconde Guerre mondiale la Mélisande de légende dans le célèbre opéra de Debussy, immortalisée par le disque et devenue depuis modèle de toutes les interprètes du rôle. Elle réunit, la guerre achevée, les goûts français et allemand, honorant le répertoire des lieder, tout en défendant les couleurs de la jeune musique française du groupe des Six à Pierre Boulez. Péripéties multiples et rencontres avec les personnalités prestigieuses de l'époque, issues aussi bien de l'univers de la musique que de celui du cinéma ou de la littérature, tissent la trame de cette riche saga familiale dont les membres, engagés dans les combats politiques et artistiques, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'interprétation des chefs-d'œuvre du patrimoine musical franco-allemand.

09/1999

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Histoire internationale

Le Mortainais: l'Ancien Régime en héritage

Le Mortainais : l'ancien régime en héritage (Ouvrage de 358 pages illustré par plus de 200 documents en couleur) Cet ouvrage conte l'histoire du Mortainais, partie d'une plus vaste Normandie. Histoire d'une communauté d'hommes qui s'est constituée dans le contexte privilégié créé par un climat et une géologie favorables, conditions utiles pour se nourrir et croître en nombre. L'histoire de cette communauté se parcourt, de nos jours, au travers de ses héritages culturels. Une période glorieuse d'abord, celle où un jeune duc de Normandie, à forte personnalité, a défendu son duché avant de conquérir l'Angleterre. Guillaume dit le Conquérant avait un demi-frère, Robert qui l'aida efficacement à conserver son duché d'abord, puis à conquérir son royaume. En récompense, le duc-roi lui donna le comté de Mortain, immense et richissime comté. Robert voulut, lui aussi, laisser sa trace, ce sera la collégiale de Mortain construite au XIe siècle mais reconstruite au XIIIe. Le temps va passer. Si on se souvient de la Guerre de Cent Ans et de Jeanne d'Arc, on oublie trop souvent la peste de 1348 avec ses résurgences pendant trois siècles et ses effets dévastateurs, incroyables, terrifiants. L'église de Rome a voulu réconforter les populations déboussolées. Le moyen sera l'art avec ces compositions sculptées : "la Vierge et l'Enfant" qui véhiculent l'espérance, et "la Vierge de Douleur" , la compassion. Au XVIe, on va aussi construire, souvent avec talent, des maisons fortes voire des châteaux : il fallait se protéger, c'était l'époque des guerres de religion. Période qui verra aussi la création de magnifiques vitraux. Mais le concile de Trente change le monde, impose l'ordre. L'art religieux va relayer cette volonté : le retable des églises impressionne le fidèle par sa taille et parfois son exubérance, lui enseigne ce qu'il doit croire, et lui rappelle l'autorité ecclésiale. Il en reste de nombreux et souvent d'excellente qualité. La population recommence à croître après la fin mystérieuse de la peste, les paysans conquièrent de nouveaux droits, la société civile se structure, s'organise, s'enrichit : les meubles normands en sont les meilleurs exemples. Moissons, mariages, fêtes rythment la vie des villages. L'Ancien Régime se termine par une révolte, la Chouannerie. Révolte surprenante de jeunes aristocrates fougueux, sympathiques mais sans perspective et de paysans qui ne trouvent pas leur compte dans la Révolution en cours. On va s'entretuer modérément. Les énergies vont s'épuiser et le chef, comte de Frotté, assez lâchement fusillé.

10/2010

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Philosophie

L'entretien N° 3 : Jacques Derrida

Parmi les trois livraisons annuelles de L'Entretien, l'une est monographique. Un interlocuteur (ou une interlocutrice) est au centre et nous publions les entretiens qu'il (ou elle) nous a donnés, complétés par des documents et des inédits. Les "marges" sont occupées par ceux (et celles) qu'il a choisis pour éclairer sa démarche, affirmer une proximité ou, simplement, un lien d'amitié. L'air du temps, largement résumé par le titre d'un essai récent de Guillaume Le Blanc et Fabienne Brugère, La Fin de l'hospitalité, l'étranger cessant d'être un hôte pour devenir un ennemi, "un barbare qu'il faut éloigner, repousser, ne plus voir", nous a semblé appeler une relecture urgente de Jacques Derrida, qui n'a cessé de s'interroger, au fil de quelque quatre-vingts livres, sur l'hospitalité et, plus généralement, sur la définition de l'autre. La première monographie de L'Entretien lui est donc consacrée. On trouvera dans les pages qui suivent un choix d'entretiens radiophoniques ou télévisuels qu'il nous a accordés à l'occasion de ses publications, malgré, il faut le rappeler, ses réserves à l'égard d'un genre qui conduit à "improviser" là où il faudrait se donner le temps de la réflexion. Il lui arrivait, d'ailleurs, d'exprimer ses réticences avant de se laisser finalement prendre au jeu que nous lui proposions. Il nous offrait ainsi la chance exceptionnelle d'entrer dans le vif d'une pensée en cours de recherche et, si l'on peut dire, de construction. Circonstance, pour nous, aggravante, nous publions ici des retranscriptions que Jacques Derrida n'a pas pu relire, alors qu'il s'était fait une règle de toujours revoir ses propos tenus oralement quand ils devaient prendre une forme écrite. Nous remercions Marguerite Derrida de nous avoir autorisé cette transgression. C'est vers la pensée de Derrida que se tournent celles et ceux qui complètent notre sommaire : des amis, écrivains et philosophes, tels Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Hélène Cixous, Elisabeth de Fontenay, Elisabeth Roudinesco, des lecteurs, anciens étudiants, comme Marc Goldschmit, Joseph Cohen et Raphael Zagury-Orly. D'un témoignage à l'autre se confirme la place essentielle dévolue à l'amitié. Peut-être confère-t-elle à l'oeuvre son mouvement premier et faut-il y voir la clef, chez Jacques Derrida, du désir de transmission. Amitié au sens philosophique et politique sans doute, mais également à l'origine d'un attachement personnel, à l'exemple de la relation nouée de longue date avec le peintre Valerio Adami, dont les dessins accompagnent ce numéro.

05/2017

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Droit public

Panorama de droit pharmaceutique 2022. 2022

Avant-propos Le comité scientifique de Panorama de droit pharmaceutique A. Articulation entre l'accès précoce et l'accès de droit commun aux médicaments : quel impact peut-on attendre de la réforme de 2021 ? Blandine JUILLARD-CONDAT, Laure TRIBAUDEAU, Florence TABOULET B. Qualification juridique des biomédicaments et dynamiques compétitives Francis MEGERLIN, Alexandre PIATEK, Jean-Hugues TROUVIN C. La transformation du contentieux ordinal des pharmaciens Arnaud LAMI D. Entrepôts de données de santé et études de données de vie réelle dans les centres de lutte contre le cancer : enjeux de santé publique et juridiques François BOCQUET, Mario CAMPONE E. L'examen éthique de la demande d'essai clinique selon le règlement européen : un cadre national au sein d'un processus européen Virginie RAGE F. La recherche du financement éthique et solidaire des officines de pharmacie Valérie SIRANYAN, Olivier ROLLUX G. Les mesures de protection raisonnables en vue de bénéficier de la protection par le secret des affaires : application à l'industrie pharmaceutique Elisabeth BERTHET, Constance DENIS H. Retour en arrière, état des lieux et prospective sur la profession d'herboriste, à propos d'un certain nombre d'arrêts récents Antoine LECA I. Régulation de la présentation, de l'information et de la promotion des produits remboursés : apports et limites de la Charte du 4 mars 2022 applicable aux produits LPP Diane BANDON-TOURRET, Victoire STORKSEN L. Transformation de la pharmacie d'officine : simplifier et restructurer le Code ? Patrick BORDAS, Francis MEGERLIN M. La révision du règlement européen relatif au médicament orphelin. Apport des autorités nationales à la consultation publique Florence LANSON, Blandine JUILLARD-CONDAT, Florence TABOULET N. Premier bilan de l'application de la feuille de route du numérique : des promesses tenues pour le secteur de la santé ? Cécile LE GAL FONTES O. Le télésoin en pharmacie : nouvelle pratique professionnelle, nouvelles obligations pharmaceutiques Nadia MILOUDIA P. Accroître l'attractivité de la formation pharmacie : adapter l'organisation de l'accès aux études de santé Guillaume MONZIOLS R. Bacs à sable réglementaires en santé : des initiatives diversifiées à la recherche d'un cadre fédérateur au service du bien public Marie-Danièle CAMPION, Guy CAMPION S. Renforcement de l'incertitude pour les fabricants de génériques quant à l'usage des "skinny labels" Eric SERGHERAERT, Louise KEDDAR T. LFSS 2023 et "Médicaments de Thérapie Innovante" : consécration du contrat de résultat ? Francis MEGERLIN, François LHOSTE U. Adaptation de la loi-type de l'Union Africaine sur la réglementation des produits médicaux : réalités et perspectives en Côte d'Ivoire Anne-Cinthia AMONKOU-N'GUESSAN, Paule Mireille ALLOUKOU-BOKA, Windégoudi, Casimir SAWADOGO, Mahama OUATTARA, Antoine Serge AMARI

02/2023

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Histoire de France

Vichy face à l'occupation allemande et à la guerre "anglaise". 1939-1945 : mon devoir de mémoire Volume 2

Adolf Hitler vient d'accorder un armistice à la France très différent d'une "capitulation". Le Führer n'a pas suivi les conseils de ses généraux. Mais ceux-ci n'avaient pas plus écouté ses conseils de prudence avec les risques d'une nouvelle défaite de la Marne. Ils avaient été aidés par l'incompétence de De Gaulle lors de la contre-attaque d'Abbeville. L'Allemand s'attend à ce que l'Angleterre, consciente de son infériorité terrestre, signe une paix blanche similaire à l'accord du 18 juin 1935 et cette paix blanche ; Churchill n'aurait pu l'envisager qu'avec une disparition totale de la France. Ils auraient pu se partager les dépouilles. Chacun restera sur ses espérances. Churchill, quant à lui, va falsifier la réalité. Il oubliera les multiples trahisons et capitulations anglaises comme à Boulogne, de ce début de guerre et décrétera que la France a trahi ses engagements en capitulant. La vérité est tout autre, la France a obtenu un armistice avec le respect d'une convention entre les deux parties... ce qui a, en plus, sauvé l'Angleterre. Hitler va démobiliser son armée que quelques barcasses auraient pu transporter en Grande-Bretagne pour une conquête rapide de l'Ile, dans une répétition de celle de Guillaume le Conquérant. Pendant la première moitié de cette guerre, la France sera la victime sur laquelle les deux ennemis vont s'acharner : les deux tiers du territoire métropolitain sont "Zone Occupée" et contraints d'obéir aux directives allemandes. La "Zone Sud ou Libre", essentiellement rurale, va survivre en permettant à certains Français de gagner l'Espagne. L'Etat Français doit éviter de fournir aux Allemands tout motif d'intervention et poursuivra une oeuvre législative dans les domaines sociaux et de l'instruction extrêmement bénéfique pour le pays. Nos administrateurs des territoires d'outremer ne cèderont pas aux offres anglaises. Cette fidélité à la France empêchera l'Allemagne d'utiliser ce manquement pour rompre l'armistice, mais la France d'outremer subira les attaques des forces anglaises et parfois françaises de la "France Libre" dans un combat fratricide et inutile. De son côté, le "Gouvernement de Vichy" va profiter de cet armistice pour faire comme les Allemands l'avait fait après Tilsitt et se restructurer à l'insu de l'ennemi. Weygand va se voir déléguer par le maréchal Pétain cette réorganisation de l'Afrique française. Avec efficacité, il va reconstituer cette Armée d'Afrique que les Alliés seront bien contents d'avoir à leurs côtés lorsqu'ils se décideront à attaquer les forces terrestres de l'Axe... lors de la reconquête de la Libération.

09/2015

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Sciences historiques

Chef de guerre

"Le regard habituellement franc de mes hommes est couvert d'un voile. Nous avons les yeux rouges. Les deux cercueils d'Alain et Cédric sont partis il y a quelques instants avec le président de la République, les familles et les autorités. Un lourd silence a accompagné la sortie. Nous avons quitté les rangs pour saluer les collègues qui se sont rassemblé pour l'occasion dans la cour des Invalides qui baigne dans la lumière du printemps. Nous sommes plus d'une centaine de commandos marines, membres des opérations spéciales, a être venu adresser un ultime salut à nos frères d'armes. (...) Je salue les agents de la DGSE venus en costumes civils au fond de la cour. Avec les autres membres du groupe, je rejoins @Tangui, resté au milieu de la cour désertée par ses visiteurs funèbres. @Tangui porte la photo d'Alain contre lui. Il est resté aux coté du cercueil durant toute la durée de l'hommage national. Il ne l'a pas lâché depuis le début de la cérémonie. En m'approchant, nous nous prenons dans les bras". Ca y est, il a fait le grand saut " murmure-t-il, penaud. Je vibre intérieurement. Tout ces gars avec qui j'ai connu les situations les plus dangereuses sont à cet instant affligés. " Louis Saillans est entré en 2011 dans les commandos marine et devient chef de groupe cinq ans plus tard. Durant près d'une décennie, il a participé à des opérations militaires en Afrique et au Moyen-Orient visant à libérer des otages, capturer des responsables djihadistes ou neutraliser des terroristes. Grâce aux notes prises au cours de ses missions et à des documents d'archive auxquels il a eu accès, il dévoile la réalité des missions des forces spéciales avec la plus grande exactitude. Il retrace aussi le parcours des soldats de ces unités, passés par une sélection drastique durant laquelle ils ont subi les pires épreuves physiques et psychologiques. A travers une narration d'une rare lucidité, il décrit le quotidien de ces hommes devenus des guerriers, la fraternité d'arme, les coulisses des opérations spéciales et la face cachée de la lutte contre le terrorisme. Un témoignage unique, qui permet de mieux comprendre le travail de ces combattants de l'ombre prêts à sacrifier leur vie pour sauver la nôtre et maintenir la paix.

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse Tome 18 : Une lecture de Vents de Saint-John Perse

Saint-John Perse a composé Vents pendant l'été 1945, alors qu'il séjournait, comme chaque été, sur une petite île du Maine (Etats-Unis). C'était le sixième été de l'exil, depuis que, au mois de juin 1940, Alexis Leger, le diplomate, avait été relevé de ses fonctions de Secrétaire général du Quai d'Orsay par Paul Reynaud. Du fond du silence et de la solitude, l'appel de la poésie s'était à nouveau fait entendre, elle qui avait été laissée en retrait depuis Anabase. Et avec le recueil, d'abord intitulé Quatre poèmes-1941-1944, puis Exil, un cycle s'était clos. Celui de l'exil politique la libération de la France occupée pouvait laisser légitimement prétendre à une réhabilitation du proscrit. Celui de l'exil poétique : Perse avait appris le sacrifice du passé et le dialogue imaginaire avec les gens de peu, sur les chantiers et les cales désertées par la foule, après le lancement d'une grande coque de trois ans. Le thème n'était bientôt plus de circonstance. Or, dans les mois qui précédèrent Vents, Saint John Perse se trouva face à un dilemme majeur : il allait falloir choisir entre la reprise de la vie publique du haut fonctionnaire - mais quelle serait-elle? - et la construction d'une grande œuvre poétique - mais serait-elle entendue? On sera peut-être surpris d'apprendre que c'est le poète qu'il avait eu l'intention durant l'été 1944 d'étrangler, devenu trop inopportun pour la préparation pratique à une vie nouvelle (lettre à Mrs Francis Biddle). Vents est donc le résultat inattendu d'une crise du renoncement, aussi grave que la nuit de Gênes pour Valéry. Finalement, Saint-John Perse a voulu demeurer chez ses amis américains, quitte à s'installer dans une posture fictive d'exilé. Dans son poème, il traverse les Etats-Unis, à cheval, d'Est en Ouest. Aurait-il tourné le dos à la vieille Europe blessée et renoncé à y faire entendre sa voix? Ou bien, serait-ce que la hauteur de sa monture et la distance de l'Atlantique fussent les seuls lieux d'où il réussissait à parler aux hommes de son pays? Poussé en avant par la force des vents, par le rythme entraînant du verset et les rebonds inouïs des images, le lecteur n'a pas toujours conscience du drame qui se joue dans Vents : les destinataires ardemment sollicités y sont absents.

11/2006

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Sports

L'année du rugby 2017

Les plus beaux matches de la saison 2016-2017, le portrait des plus grands joueurs, les photos les plus étonnantes et tous les résultats de l'année du rugby racontés par L'Equipe. DES BLEUS DE TOUTES LES COULEURS Après avoir frôlé l'exploit à l'automne contre les Australiens (23-25) puis les All Blacks (19-24), l'équipe de Guy Novès décroche la troisième place du Tournoi des Six Nations, sa meilleure performance dans la compétition depuis 2011. Le match contre le pays de Galles entre même dans l'histoire : vingt minutes de temps additionnel, des mêlées et des pénalités qui s'enchaînent, avant l'essai victorieux (20-18) de Damien Chouly. Hélas, la tournée de juin en Afrique du Sud marque un nouveau recul pour le capitaine Guilhem Guirado et ses hommes, malgré l'arrivée ou la confirmation de nouveaux talents (Baptiste Serin, Jefferson Poirot, Damian Penaud...). EUROPE : CLERMONT EN FINALE Clermont va-t-il enfin connaître le triomphe en Coupe d'Europe ? Après avoir battu son vieil ennemi toulonnais en quarts de finale (29-9), l'ASM sort les Irlandais du Leinster (27-22) en demies grâce à deux drops inoubliables de Camille Lopez. Mais la finale continentale, la troisième des Auvergnats en quatre ans après celles de 2013 et 2015, les voit tomber à Edimbourg (17-28) contre les Saracens, tenants du titre. Un essai superbe de Rémi Lamerat fait perdurer l'espoir, mais les Anglais d'Owen Farrell, l'ouvreur international dont le talent rappelle tant Jonny Wilkinson, développent un niveau de jeu rarement croisé en club dans l'hémisphère Nord. TOP 14 : CLERMONT ENFIN SACRE La Rochelle domine la phase régulière grâce à un pack magnifique où règnent Uini Atonio et Kevin Gourdon. Mais Toulon, au terme d'une saison compliquée durant laquelle les entraîneurs se succèdent, fait parler son expérience en demi-finales (18-15). Le dernier match de la saison réunit au Stade de France le RCT et Clermont, qui s'est défait du Racing 92 (35-31). Les Auvergnats surmontent leur malédiction des finales et l'emportent après avoir tremblé jusqu'à la dernière seconde. La joie n'en est que plus intense pour Aurélien Rougerie, Morgan Parra et les leurs, fiers de pouvoir brandir le deuxième bouclier de Brennus du club après celui de 2010

09/2017

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Histoire de France

Etre Juif. A Lyon et ses alentours (1940-1944)

Je pensais avoir fait le tour sur la réalité de la "question juive" en France pendant les années de notre déshonneur ; mais je dois l'avouer avec humilité et même honte que l'ouvrage Etre Juif... m'apporte un flagrant et frappant démenti. Sylvie Altar met à nue la réalité de notre mémoire trop souvent tue. Si nous pensions et affirmions que le grand public avait une connaissance peu pertinente et relative sur la persécution juive en ces années 1940-1944, avec la parution de Etre Juif.., cela ne peut plus être vrai. Cet oeuvre devient incontournable sur la connaissance des mécanismes de la Shoah. Comme l'écrit Serge Klarsfeld : On est en présence d'une grande fresque [...]. Et poursuit dans sa préface : C'est un récit passionnant [... ] une histoire qui se lit comme un roman. Si les faits se déroulent dans la n Capitale de la Résistance" et ses alentours, l'esprit dans sa réalité historique générale est de tout notre territoire, de cette science incomparable des faits, de cette horreur mis à crue, de toutes ces choses qui font oeuvre d'histoire. Nous avons, grâce à l'auteure, au travers du microcosme lyonnais, un lieu, un laboratoire où tout chercheur ou tout un chacun de nous peut apprendre, comprendre, reconstituer, analyser le vécu de celui désigné "Juif", et s'imprégner de l'ambiance, saisir les comportements des victimes et des bourreaux. Comme le constate Laurent Douzou : Cet ouvrage est à marquer d'une pierre blanche [...]. Dans ces pages est inscrite l'histoire de ces femmes, de ces vieillards, de ces enfants, de ces hommes qui étaient dénoncés et recherchés pour "Etre Juif". Ces persécutés — pour nombres futurs assassinés —, par leurs parcours personnalisés, leur résistance, leur diversité sociale ou religieuse, ici leur est donné enfin une humanité, sinon une vie d'humains, des êtres simplement et terriblement restés debout. Car même menacés, traqués, bafoués, outragés, méprisés... les Juifs tenteront de garder le contrôle de leur vie, de leur résistance, de leur désobéissance à un Etat scélérat, et sauvegarder une dignité face à l'imposture. Dans sa postface le Grand Rabbin de France Haïm Korsia avisera : Ce livre s'appuie sur un matériau humain, une densité des émotions, des sentiments et des valeurs qui ne laissent pas indifférent [...]. Dans ma volonté de vous faire partager cette découverte, je reprendrai à mon compte ces mots de Serge Klarsfeld : Ce livre est irremplaçable [...]. Michel Reynaud

10/2019

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Correspondance

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 47/2021 : Le geste épistolaire

Dile Richard-Pauchet, Albrecht Burkadt, Introduction. - PRATIQUES AU QUOTIDIEN, SACREES ET PROFANES : Laurence Bernard-Pradelle, "Parler de soi à travers autrui ou le geste énigmatique de l'épistolier Marc Antoine Muret (1580)" . - Fabienne Henryot, "Les clarisses et l'art épistolaire dans l'hagiographie classique" . - Alain Kerhevê, "Le poids de la plume en Angleterre au XVIIIe siècle" . - Cécile Reynaud, ""Quelle belle chose que la poste ! " Hector Berlioz (1803-1869) et l'écriture épistolaire" . - REPRESENTATIONS DU GESTE EPISTOLAIRE DANS LES ARTS ET LA LITTERATURE : Damien Bril, "Anne d'Autriche en régente : le portrait à la lettre ou le pouvoir en main" . - Anne-Marie Cheny, "La pratique épistolaire d'un "Prince de la République des Lettres"" . - Cécile Tardy, "Vincent Voiture d'après Philippe de Champaigne : culture mondaine, culture savante" . - Geneviève Haroche-Bouzinac, "Le Messager de l'amour, Pieter de Hooch (1629-1684)" . - Marie-Anne Dupuy-Vacher, "Du "billet doux" à la "mauvaise nouvelle". La lettre sous le pinceau des artistes au siècle des Lumières" . - Dorothée Lanno, "Un secret partagé : la lettre dans les représentations figurées de l'amitié (fin XVIIIe - début XIXe siècle)" . - Anna Tüskes, "Ecrivains et lecteurs de lettres dans la peinture hongroise des XIXe et XXe siècles" . - Salwa Taktak, "Le geste épistolaire dans Julie ou la Nouvelle Héloïse de J. -J. Rousseau : les représentations et les enjeux dramatiques" . - REPRESENTATIONS CONTEMPORAINES : Philippe De Vita, "Le virtuel à l'oeuvre : la lettre dans une séquence du Fleuve de Jean Renoir" . - Jérôme Dutel, "Si nous n'étions que de lettres ? Lettres de femmes (2013) d'Augusto Zanovello" . - Lynda-Nawel Tabbani, "Le geste épistolaire dans la poésie-chantée de la musique classique algérienne" . - Claire Olivier, "Enveloppe moi. L'épistolaire selon Annette Messager et Jean-Philippe Toussaint" . - Eugénie Péron-Douté, "L'Epistolaire dans l'oeuvre de Chloé Delaume" . - Chloé Conant Ouaked, "Prenez soin de vous de Sophie Calle : un dispositif épistolaire multiple au sein de l'art contemporain" . - PERSPECTIVES : Sophie Tonolo, "De la direction maternelle à l'art d'être grand-mère : l'éducation par la lettre vers 1690" . - Jacques Plainemaison, "Ibis, confidente de Jean Genet, et le groupe de ses amis" . - Philippe De Vita, "Trois lettres du cinéma hollywoodien classique : une présence paradoxale" . - Isabelle Antonutti, "Histoire d'une découverte : Lettres, 1942, Bordeaux, Paris" . - Karine Schwerdtner, Entretien avec Hélène Gestern. - Benoit Mélancon, Le cabinet des Curiosités Epistolaires.

10/2021

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Vivre en couple

Le couple, direction... Les coulisses !

Ressentir une attirance mutuelle, tomber amoureux et vouloir construire une relation de couple, quoi de plus naturel ? ... Oui, mais pas si simple ! Loin du devant de la scène, dans les coulisses, la psychologie de chacun des deux partenaires joue une tout autre pièce à leur insu, et celle-ci viendra affecter l'ensemble de leur relation. Curieux de découvrir de quelle manière ? Allez, prenez votre billet pour cette visite inédite des coulisses du couple ! J'ai souhaité un livre profond, riche en contenu, loin des clichés et des idées reçues, mais très accessible et ponctué de cas concrets issus de ma pratique de thérapeute. EXTRAIT... "Nous ne prenons plus le temps de nous "apprivoiser" , à l'image du renard et du Petit Prince (Saint Exupéry). Pour certains, la carence affective de l'enfance réclame sa dose d'amour et de tendresse au plus vite, nous rendant ainsi dépendants de l'autre pour nous sentir bien. On rentre très vite dans la relation et, parfois, on en sort tout aussi vite. Ce n'est pas grave, il y a le supermarché de la rencontre sur internet. Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s. Et dans cette quête du Graal, un peu comme sur une autoroute, nous ne prenons plus le temps de regarder, d'apprécier, de ressentir, d'appréhender, cet autre en face de nous, dans toute sa richesse, sa singularité, son essence, trop polarisé sur notre objectif. Et à force de multiplier les relations Kleenex (je prends, je jette), nous finissons par nous retrouver épuisés, abattus, dégoûtés des humains, car nous n'en avons perçu que l'écorce, sans aller à l'essentiel. C'est lorsque l'on a accepté d'aller à la rencontre de l'essence de soi qu'il est alors naturel d'aller à la rencontre de celle de l'autre, et qu'une rencontre de coeur à coeur, d'âme à âme est alors possible, abolissant le temps et l'espace. Je n'ai absolument rien contre les sites de rencontre. Je pense qu'au contraire, ils représentent un formidable moyen de faire se rencontrer des personnes ayant le même objectif et qui, sans ce fabuleux outil, ne se seraient peut-être jamais rencontrées. Il s'agit juste d'avoir le bon mode d'emploi ! "

06/2021

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Esotérisme

Règlements de comptes à la Grande Loge

La franc-maçonnerie a toujours intrigué. Elle a été souvent décriée. Cette institution née à Londres en 1717 n'est ni une Eglise ni une secte, mais une assemblée philanthropique dont le but est de " faire d'hommes bien des hommes meilleurs ". Elle puise ses origines diverses dans les guildes compagnonniques médiévales comme au sein des ordres chevaleresques. Elle s'inspire aussi des sociétés initiatiques de l'Egypte et de la Grèce antiques. Elle accompagna l'éclosion du " Siècle des Lumières " et, parmi ses membres, figurèrent des hommes aussi célèbres que divers comme Montesquieu ou Mozart, le roi George VI ou Louis Armstrong, Winston Churchill ou Franklin Roosevelt, mais aussi bien des inconnus qui ont retrouvé là la chaleur de la fraternité des hommes prêchée dans les Evangiles. Ce roman est un " polar " dont l'action se déroule au sein d'une obédience maçonnique. Il n'a pas vocation de faire un quelconque procès à quiconque ; c'est le pamphlet ironique d'une situation possible pouvant survenir à tout moment dans une communauté humaine, avec ses faiblesses et ses forces. Hélas, il en est de la franc-maçonnerie comme de toute communauté d'hommes ; les idéaux servent parfois à dissimuler des dévoiements condamnables. Imaginons alors ici qu'un groupe organisé s'introduise dans une obédience maçonnique et en prenne le pouvoir, que deux meurtres rituels, soient commis à quelque temps de distance. Imaginons qu'un groupe d'hommes lucides entreprenne courageusement de relever le gant et règle les comptes au nom du respect de l'éthique et de l'ordre dévoyé. Matthieu Renard, journaliste d'enquête ; Bruno Margerie, avocat fiscaliste ; Loïc Le Dantec, vétéran de la D. G. S. E. et le commissaire divisionnaire George Noyer vont créer un groupe homogène qui mènera une longue enquête les conduisant jusque dans les bas-fonds de Marseille où sévissent des sbires au service de la mafia qui exécutent des " contrats " sur ordre. Leurs pas les conduiront aussi en Afrique où la franc-maçonnerie est souvent instrumentalisée au profit du pouvoir politique, et ses réseaux utilisés à des fins de blanchiment d'argent sale. Ils seront confrontés à certains hauts fonctionnaires vénaux fermant les yeux sur ces agissements délictueux sous couvert du secret d'Etat. L'enquête verra les coupables démasqués et condamnés, et révélera que bien des cercles d'initiés recèlent aussi de dangereux psychopathes mythomanes prêts aux pires imprudences.

06/2016

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Penser l'écologie

Propos pour une République écologique N° 2 : Décider l'écologie, l'Etat écologique

PROPOS fait siennes les aspirations des citoyens à prendre soin de la planète et ses habitants en construisant les chemins d'une gouvernance écologique. Le n° 2 interroge la transformation de la société pour " décider dans un Etat écologique ", il bouscule les idées reçues et cherche à définir une écologie régalienne. C'est au moment où se décident en France les orientations politiques de la décennie critique pour le climat, la justice sociale et la démocratie, dans un contexte mondial des plus instables après deux années de pandémie, que la revue PROPOS pour une République écologique initie, dans ce deuxième numéro, une réflexion sur ce que pourrait être une écologie régalienne. Il ne peut y avoir de véritable passage à une société écologique sans changement de République. Il est dès lors indispensable de se pencher de façon systémique sur l'architecture de l'Etat, les institutions, le fonctionnement de l'économie, la place de l'éducation, la santé, l'armée, la réaffirmation de l'Etat de droit, des libertés, de l'égalité et de la sécurité des citoyennes et de la nature, comme autant de moyens de construire une société viable et résiliente. La République écologique est le cadre nouveau adapté au XXIe siècle qui place l'intérêt commun, dans les limites planétaires et la solidarité entre les humains - mais aussi avec le milieu naturel -, au coeur de l'organisation de l'Etat, préserve l'ensemble du vivant, lui donne des droits, garantit l'égalité et la justice dans la multi-culturalité et la diversité des territoires où s'exerce une démocratie renouvelée. Articulés autour des missions régaliennes de l'Etat et des leviers pour une transformation des institutions, les sujets abordés ici cherchent à tracer le chemin qui donne toute sa place à la puissance publique dans la transformation écologique, sociale et démocratique de la société. De nombreuses personnalités de talent, reconnues dans leurs domaines, expertes, souvent engagées et toujours enthousiasmantes, ont bien voulu contribuer à éclairer cette réflexion et rédiger des textes pour ce nouveau numéro de la revue PROPOS. Ainsi, Arié Alimi, Félix Blanc, Laure Bonnevie, Kassim Bouhou, Céline Cael, Carolina Cerda-Guzman, Céline Danion, Patrick Farbiaz, David Flacher, Alain Fournier, Jérôme Gleizes, Claire Lejeune, Noël Mamère, Dominique Méda, Philippe Meirieu, Timothée Parrique, Frédéric Pitaval, Laurent Reynaud, Lucile Schmid, François Thiollet ont participé, à nos côtés, à décrire ce que pourrait décider, et comment, un Etat écologique.

05/2022

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Histoire de France

De la capture à Verdun à la rupture avec Pétain. Une autre histoire de Charles de Gaulle

Le 2 mars 1916, au fort de Douaumont, le capitaine Charles de Gaulle, monté en ligne la veille à la tête de la 10e Compagnie du 33e RI, est fait prisonnier. S'agit-il d'une capture au terme d'un combat acharné ou, selon certains témoins, d'une reddition, attitude alors inconcevable pour des officiers d'active ? C'est l'une des questions majeures de cet ouvrage où l'on suit de Gaulle, de son arrivée comme lieutenant au 33e RI commandé par le colonel Philippe Pétain, et son engagement à Dinant-sur-Meuse où il est blessé, à son affectation comme capitaine sur le front de Champagne, puis de son envoi à Verdun. Prisonnier en Allemagne de 1916 à décembre 1918, de Gaulle, meurtri et humilié, doutant de son avenir militaire, ronge son frein, tout en mûrissant sa pensée et sa réflexion. La guerre terminée, il est affecté non loin de Varsovie comme instructeur d'officiers polonais contre les bolcheviks, puis à l'Ecole militaire de Saint-Cyr, avant d'enseigner à l'Ecole supérieure de guerre, grâce à la protection constante du maréchal Pétain dont il rejoindra l'Etat-major avec le grade de commandant. Nommé en 1933 lieutenant-colonel, il oeuvre activement pour sa carrière. Mais, en 1938, de Gaulle, qui a écrit – à la demande du Maréchal – un livre que celui-ci laisse dormir depuis des années, décide de le faire paraître sous son nom : ce sera La France et son armée. Une histoire de dédicace achèvera de brouiller les deux hommes. Le 1er juin 1940, de Gaulle est promu général de brigade ; le même mois, Paul Reynaud, nouveau président du Conseil, le nomme sous-secrétaire d'Etat à la Guerre. Le 11 juin, en pleine débâcle, de Gaulle croise Pétain une dernière fois. Une page est tournée. Cet ouvrage, étayé par de nombreux témoignages, ainsi que par des documents d'archives, n'est ni un panégyrique du futur chef de la France libre, ni un pamphlet contre le premier président de la Ve République. C'est un récit qui permet de constater que Charles de Gaulle n'a jamais été un véritable officier de troupe et que son comportement au front, contrasté et controversé, lui a probablement sauvé la vie. Un élément de plus pour éclairer une grande figure.

11/2015

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Généalogie

Destins français. Essai d'auto-ethnographie familiale

Martine Segalen se livre à une enquête historique et généalogique de la " saga " de deux familles juives dont elle est issue, venues à la fin du 19e siècle à Paris. Entre démarche personnelle et professionnelle, très documentée, cet exercice de retour en soi est sensible, émouvant et représentatif d'une histoire de beaucoup de familles françaises ou qui le sont devenues. La photo sur le bureau Les albums de famille sont comme des petites machines à remonter le temps. Les photographies en sont les arrêts sur images, les moments figés d'un film muet sautillant et fragile. Jaunies, altérées par les plissures et les mauvais traitements elles disent peu d'elles-mêmes. Entre les photos il y a des blancs, des marges et parfois telle ou telle part écrite succincte, juste un mot, un lieu, un prénom, une date, un bref commentaire. C'est une matière que Martine Segalen (née Appel) connaît bien. Ethnologue connue par ses travaux de sociologie de la famille, sur le mariage, la parenté, la transmission dans les sociétés françaises, traditionnelles et contemporaines, elle se livre ici à un exercice de retour en soi, une sorte d'auto-ethnographie. Elle a pu le faire à partir d'une double dynamique : celle, personnelle, fortement motivée par le désir légitime de retrouver ses origines, d'explorer les archives et les traces de sa propre famille afin de s'assurer de la transmission ; l'autre, professionnelle, en utilisant la " boîte à outils " de son savoir anthropologique qui lui a permis de comprendre les mécanismes de composition familiale tels qu'elle a pu les observer et les analyser dans d'autres groupes sociaux. Cet ouvrage en est le résultat. Pour mener à bien cette enquête, l'ethnologue s'est faite historienne, elle est allée sur le terrain, dans les archives, a fait resurgir ses propres souvenirs. Son exigence méthodologique et cette pratique d'une ethnologie de soi ne cache pas l'émotion qu'elle a senti surgir à la vue des documents, des sites et des photographies qui la concernaient directement. Sagas familiales, exils croisés, destins d'exilés C'est une description historique de la " saga " de deux familles juives dont elle est issue, venues à la fin du xixe siècle jusqu'à Paris, symbole de la liberté de penser ; elles s'y intégrèrent au milieu professionnel des fabricants et commerçants du vêtement (principalement dans la branche de la casquette et de la fourrure). Martine Segalen a exploré minutieusement la trajectoire de ces exilés et enquêté sur le milieu socioprofessionnel judéo-parisien jusque dans les années 1930. Elle décrit les systèmes d'alliances et les stratégies mises en oeuvre au cours de plusieurs générations pour consolider les fruits d'un exode et fait le récit de ces trajectoires sociales ascendantes. Les premiers chapitres retracent le parcours des deux lignées, du côté du père et du côté de la mère. Chacune de ces lignées a connu une forme d'exil différente et d'ailleurs assez semblable aux lignées de la famille de Nathalie Heinich (voir Une histoire de France). Partis de la Pologne et de l'Autriche russe, une branche a rejoint l'autre lignée partie d'Alsace après 1870. Leur ressemblance est moins l'appartenance à un milieu social qu'une communauté religieuse. Dans un autre chapitre elle raconte aussi, de manière encore plus impliquée, cet épisode paroxystique du camp de Drancy où furent internés ses parents (Paul et Ginette Appel) durant deux ans (1942-1944), au moment de sa toute première enfance. Ce fut un moment très difficile où tous les rêves et les efforts des générations précédentes semblaient devoir se briser et s'effacer. Ce chapitre renvoie aussi à l'actualité des recherches historiques sur Drancy. 2022 est une année de commémoration de la terrible rafle du Vél d'Hiv et des exactions contre les juifs qui ont suivi et qui ont fait de la Cité de la Muette à Drancy un épicentre de la déportation vers Auschwitz et Birkenau. Parmi les témoignages réunis par les équipes du Mémoriel de la Shoah, il y a ceux des parents de Martine Segalen et c'est avec une grande lucidité et sans partialité qu'elle relate ces faits. " Ethnologie du chez soi " Cet essai aurait pu avoir pour titre Du train à la Péniche. Martine Appel-Segalen a suivi les traces de son grand-père, Israël Appel, depuis les voies ferrées où roulait le train qui le conduisit à la fin du xixe siècle de Katowice en Pologne jusqu'à Paris. C'est sur la " Péniche ", ce long banc en bois du hall de Sciences Po, qu'elle-même rencontra son futur mari Renaud Segalen, petit-fils de Victor Segalen. Cette période a constitué pour elle un drôle de départ dans la vie : elle est née en 1940. Mais tant d'opiniâtreté a abouti : Martine Appel a intégré Sciences Po, a eu une première vie professionnelle dans les hautes sphères commerciales, est devenue Martine Segalen par son alliance avec Renaud, se liant ainsi à une famille au parcours transnational, elle aussi. Puis elle a connu une trajectoire pleine de bifurcations et d'imprévus. Mère de trois enfants, elle a fait une brillante carrière d'ethnologue, devient une intellectuelle reconnue. Elle est en même temps une grande sportive qui accumule les coupes et les trophées de marathonienne et elle a souvent pris position publiquement pour la place des femmes dans le sport. L'histoire des Segalen et la biographie plus détaillée de Martine mériteraient des développements propres. Mais ce n'est pas le propos de son ouvrage, écrit juste avant sa disparition et auquel elle tenait beaucoup. Voyages, archives, enquêtes lui ont permis de reconstituer et mettre en récit une histoire accidentée et cicatrisée qui est celle de beaucoup de familles françaises ou qui le sont devenues. Le texte, articulé en plusieurs chapitres, est très documenté aussi bien par les récits de l'exil et les photos de famille que par des certificats de nationalité, des contrats de mariage, des demandes de naturalisation, des publicités pour les ateliers de confection, les en-tête d'entreprises. L'ensemble compose un tableau de familles dont les motifs sont les déménagements, les parcours résidentiels et professionnels au sein de la société française à chaque époque et dans les événements de la grande Histoire de France. Le livre nous fait pénétrer dans l'intimité des familles mais avec une très grande retenue, voire une distance critique, que la chercheure en sciences sociales qu'est Martine Segalen applique avec une certaine rigueur. L'ouvrage contribue ainsi à une réflexion déjà ancienne sur la réelle " identité de la France ", au sens de ce qu'est ce pays et ce qui s'y passe aujourd'hui en résonnance avec le destin d'exilés contemporains.

05/2022

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Théâtre

La Tour de Nesle. Une pièce de théâtre d'Alexandre Dumas

Drame relatant l'affaire de la tour de Nesle dont voici la trame historique. Philippe le Bel a quatre enfants, dont trois fils qui vont lui succéder au trône de France, respectivement Louis X le Hutin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel, qu'il marie avec trois princesses. En 1305, Louis épouse Marguerite de Bourgogne (12901315), la fille du duc de Bourgogne. Philippe épouse Jeanne de Bourgogne, la première fille de Mahaut d'Artois, en 1306. Enfin, Charles épouse Blanche de Bourgogne, la deuxième fille de Mahaut d'Artois, en 1308. Très liées entre elles, les princesses font souffler un vent de gaieté et de charme sur la cour austère du Roi. Leur élégance et leur coquetterie font bientôt naître une rumeur destructrice. Elles sont soupçonnées de recevoir des jeunes gens. Toutefois, aucune preuve ne vient étayer ces accusations et les princesses poursuivent leur joyeuse vie. La visite à Paris du roi d'Angleterre Edouard II et de sa femme Isabelle, fille de Philippe le Bel, au début de l'année 1314, sonne le glas de leurs beaux jours. Philippe le Bel donne plusieurs fêtes en l'honneur de ses hôtes. Au cours de l'une d'elles, Isabelle remarque que deux chevaliers portent à la ceinture des aumônières semblables à celles qu'elle a offertes personnellement quelques mois plus tôt à deux de ses belles-soeurs, Marguerite et Blanche. Elle s'empresse de signaler les frères Gauthier et Philippe d'Aunay à son père. Le roi ordonne une enquête qui confirme les faits. Arrêtés, les frères d'Aunay résistent à la question, puis ils finissent par avouer, suivis de Marguerite et de Blanche. Sous la torture, les deux chevaliers auraient avoué leurs relations avec les princesses, qui duraient depuis trois ans. Philippe d'Aunay est l'amant de Marguerite et son frère Gauthier est l'amant de Blanche. On ne connaît aucun amant à Jeanne, mais elle est au moins coupable d'avoir couvert les débordements de ses bellessoeurs. A Pontoise, les deux frères sont roués vifs, écorchés vifs, émasculés, du plomb soufré en ébullition épandu sur eux, traînés par des chevaux avant d'être décapités le 19 avril 1314 puis pendus par les aisselles à des gibets. Philippe le Bel n'a aucune pitié pour ses brus adultères. Marguerite et Blanche sont tondues, habillées de bure et jetées au cachot des Andelys. Après la mort de Philippe le Bel, Marguerite reste enfermée à Château Gaillard où elle meurt en 1315 à cause des mauvais traitements1, même si la légende veut que son mari, devenu Louis X, l'ait fait assassiner peu après son accession au trône. Compromise dans l'affaire, Jeanne est acquittée, faute de preuves. Elle reste toutefois en résidence surveillée au château de Dourdan. Philippe V envisage de la répudier mais il devrait alors rendre la FrancheComté qu'elle a apportée en dot. Il calcule alors que son "honneur conjugal" ne vaut pas cette perte. En 1316, Philippe V le Long accèd'Au trône après le règne de Louis X, son frère, et le très court règne de son neveu Jean Ier le Posthume, fils de Louis X. Jeanne devient donc reine de France. Philippe lui offre la tour et l'hôtel de Nesle en 1319, soit cinq ans après l'affaire. Après la mort de Philippe V en 1322, elle y installe définitivement sa résidence. Dans son testament, Jeanne de Bourgogne demande que l'hôtel de Nesle soit vendu et devienne un collège. L'annulation du mariage de Blanche (toujours emprisonnée) est prononcée en 1322, quand son mari, Charles IV, devient roi de France. Elle se retire alors à l'abbaye de Maubuisson, où elle meurt en 1362.

02/2023

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Humour

Le Canard Enchaîné, 100 ans. Un siècle d'artistes et de dessins

Le Canard Enchaîné naît en pleine Guerre mondiale, dans un climat de propagande et de bourrage de crâne : tout le monde prétend dire la vérité, il affiche son choix de mentir… Difficile de faire rire dans une période tragique, mais il y réussit pleinement, avec son art de l'antiphrase, de la satire et de la dérision. Ses fondateurs : un journaliste, Maurice Maréchal, et un dessinateur, Henri-Paul Gassier. Après cinq premiers numéros parus à l'automne 1915, le Volatile doit interrompre son vol, faute d'avoir trouvé suffisamment de lecteurs. Mais le 5 juillet 1916, nouveau départ, nouvel envol, définitif celui-là, dans l'esprit libertaire et insoumis qui est le sien depuis un siècle désormais. Seul journal français, à ce jour, à n'accepter aucune publicité et à ne vivre que de ses lecteurs, il a connu un succès croissant au fil des décennies. Assis sur un trésor de guerre conséquent, il s'est donné les moyens de sa liberté, pour déjouer toutes les tentatives de récupération ou d'intimidation. En un siècle, le Volatile n'a épargné personne. Autorités politiques, militaires, religieuses, diplomatiques, académiques, tout le monde en prend pour son grade. Sa force : faire rire. Sa puissance : ne dépendre de rien ni de personne. Cent ans, et seulement quatre directeurs (Maurice Maréchal, René Tréno, Roger Fressoz, Michel Gaillard) ! Signe de stabilité, et d'un esprit d'équipe soudée, qui a traversé des crises, connu des départs plus ou moins fracassants, des clivages politiques, mais a su garder ses ennemis de toujours : l'esprit de sérieux, les académismes, les magouilles et les affaires, les turpitudes et les hypocrisies, les lâchetés et les forfanteries. Il y eut aussi la dénonciation à la fois ferme et sarcastique des totalitarismes, des fascismes, des guerres. Il y eut l'interruption de publication, la seule en un siècle, de juin 1940 à septembre 1944, sous l'Occupation. Il y eut des périodes de censure (pendant les deux conflits mondiaux, ou les " événements "), des tentatives d'écoute (les fameux micros !) et d'enfumage. Il y eut des procès. Il y eut, aussi, la disparition tragique de collaborateurs comme Cabu, si présent, si inspiré, un jour de janvier 2015. Les politiciens le craignent, mais ne ratent pas un numéro. " Que dit le Volatile cette semaine ? ", demandait le général de Gaulle, l'une des nombreuses têtes de turc du Canard enchaîné. Avant lui, il y eut Barrès, Millerand, Lebrun, Daladier. Après lui, Pompidou, Giscard, Mitterrand (un peu moins), Chirac (beaucoup), Sarkozy (encore plus). Quant à Hollande, c'est " Pépère " : tout un programme… . De quoi est fait le livre L'histoire du Canard Enchaîné se déroule à travers un large choix de plus de 2000 articles et dessins, organisés chronologiquement et thématiquement, présentés par de brèves notices pour les restituer dans leur contexte. C'est évidemment la politique française qui donne la scansion de cette histoire et son découpage en périodes. Mais il y a plein d'autres choses. Le colonialisme, le fascisme, la cause des femmes, les affaires politico-financières, les guerres, les media, les mondiaux de foot, etc. Patrick Rambaud, compagnon de route et proche ami du journal, retrace avec le "Roman du Canard" (une centaine de pages du livre) une histoire haute en couleurs, faite de personnages saillants et souvent truculents, dans des époques restituées avec force détails révélateurs. 100 ans de Palmipède et quelques chiffres Le Canard Enchaîné, c'est près d'un demi-million d'exemplaires vendus chaque semaine, et un public, régulier ou irrégulier, très attaché à ce titre, ressenti comme une particularité française et une protection contre la bêtise et contre l'arrogance des puissants. Le livre s'adresse à ce lectorat, mais tout autant à un public curieux de revisiter un siècle d'histoire à travers le prisme souvent si drôle et éclairant de la satire.

10/2016

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Littérature française

L'autre Joseph

" Joseph Djougachvili, dit Staline, surnommé Sosso dans les premières années de sa vie, est né en Géorgie, à Gori, en 1878. Quelques années plus tard, à quelques rues de là, naissait un autre Joseph, Davrichachvili, ou Davrichewy. " Dès les premières lignes de son nouveau roman, Kéthévane Davrichewy avertit son lecteur : la mémoire familiale sera la matière de son livre, tout comme pour La Mer Noire, paru en 2010. Mais cette fois, parce que son mythique arrière-grand-père a grandi avec Staline, et que sa vie entière en a été marquée, l'histoire intime prend une autre dimension, que ne manquera pas d'interroger la romancière. Kéthévane Davrichewy, avec la simplicité et le naturel qu'on lui connaît, entre de plain-pied dans l'enfance de " l'autre Joseph " : fils du préfet de Gori, il grandit dans une communauté encore archaïque, au milieu des gamins des rues, fascinés comme lui par les légendes bibliques et par les histoires de bandits caucasiens racontées lors des veillées. Même si le gamin exalté, batailleur et arrogant qu'est Sosso - dont la mère travaille dans sa famille comme couturière - agace bien souvent le petit Joseph, il partage avec lui des rêves d'héroïsme et de grandeur. La ressemblance entre les deux garçons est frappante, mais c'est bien plus tard, alors que son père continue de subvenir aux besoins de Sosso jeune homme, que Joseph comprendra les liens de sang qui vraisemblablement les unissent. Après les années d'enfance, tous deux sont envoyés à Tiflis afin de poursuivre leur scolarité : Sosso au séminaire, Joseph au collège. Le solide gaillard que ce dernier est devenu y prend sous sa protection un gamin malingre, romantique et poète, Lev Rosenfeld. Il se garde bien de lui parler de Sosso, qu'il voit le moins possible, et qui, les années passant, se révèle au séminaire un agitateur notoire, puis un activiste qu'on finit par expédier en Sibérie. Lev Rosenfeld, devenu Kamenev, sera avec Staline et Zinoviev l'un des membres du triumvirat soviétique. Pendant que Sosso met à profit son exil pour réfléchir à son avenir - c'est ce qu'il confiera à Joseph -, celui-ci part étudier à Paris. En ces premières années du vingtième siècle, la ville bouillonne d'idées révolutionnaires. Joseph y retrouve Kamenev, amoureux de la soeur de Trotsky. De retour à Tiflis, les deux amis de Gori vont bientôt combattre au coude à coude dans les rangs de la révolution de 1905. Joseph veut une Géorgie indépendante ; Sosso le Bolchévik a d'autres visées. La distance se creuse, nourrie par les anciennes rivalités... Alors que le futur Staline marche vers son destin, Joseph entre dans une vie adulte tumultueuse, dont la première étape sera la fuite et l'exil. Alternant une narration enlevée où le quotidien des gamins bagarreurs de Gori transformés en ardents révolutionnaires se vit à hauteur d'homme, et des chapitres où elle met en perspective la figure de son fougueux aïeul, Kéthévane Davrichewy écrit un roman de formation en miroir : depuis sa tendre enfance, Joseph a été obligé de prendre en compte son encombrant camarade. Ses choix ultérieurs - pilote d'avion, il s'engage du côté de la France lors de la Grande Guerre, avant d'entrer dans les services secrets... - ont certainement été dictés par l'ombre menaçante du maître du Kremlin. Et c'est bien après la mort du dictateur qu'il publiera des mémoires au titre improbable : Ah ! Ce qu'on rigolait bien avec mon copain Staline. Kéthévane Davrichewy - ses livres précédents l'ont illustré - excelle dans la peinture des années déterminantes qui marquent le passage à l'âge adulte et la perte de l'innocence. Apprivoisant la légende familiale, elle a mené son enquête et, sous sa plume subtile, l'autre Joseph s'incarne en un passionnant personnage de roman.

01/2016

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Communication - Médias

Le manuel de journalisme

Un guide pratique pour connaître les mondes de l'information, les métiers du journalisme et se préparer aux épreuves des écoles de journalisme. Cet ouvrage se divise en 8 chapitres : - l'histoire et l'actualité de la recherche en journalisme ; - les étapes de la formation et de l'insertion professionnelle ; - l'économie des médias ; - l'éthique des journalistes et le décryptage de l'actualité ; - les écritures de l'information ; - le journalisme international ; - la présentation des écoles de journalisme ; - la constitution du dossier de candidature et la préparation aux concours. Il s'adresse aux étudiants en journalisme ou en information-communication et aux professionnels des médias.

07/2022

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Collectivités locales

Code général des collectivités territoriales. Edition 2022

L'outil indispensable du gestionnaire territorial Les + de l´édition 2022 : - un Code commenté en ligne, à jour de la loi d'accélération et de simplification de l'action publique, de la loi organique du 19 avril 2021 relative à la simplification des expérimentations mises en oeuvre sur le fondement du quatrième alinéa de l'article 72 de la Constitution ainsi que l'ordonnance portant réforme de la formation des élus locaux ; - une structure optimisée autour de 3 parties : législative, réglementaire, Code des communes ; - une richesse exceptionnelle des annotations et de nombreux textes complémentaires ; - inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Le Code général des collectivités territoriales Dalloz contient l´ensemble du droit applicable aux communes, aux départements, aux régions et à leurs groupements, permettant à leurs gestionnaires de trouver les réponses adaptées aux questions qui les préoccupent quotidiennement. La 25e édition du Code général des collectivités territoriales (CGCT) est marquée par une actualité législative importante. Enrichi d'annotations jurisprudentielles et bibliographiques élaborées par une équipe de spécialistes, ce millésime est à jour notamment : - de la loi du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique ; - loi du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 ; - de l'ordonnance du 20 janvier 2021 portant réforme de la formation des élus locaux ; - loi organique du 19 avril 2021 relative à la simplification des expérimentations mises en oeuvre sur le fondement du quatrième alinéa de l'article 72 de la Constitution ; - loi du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés. L'outil indispensable du gestionnaire territorial Les + de l´édition 2022 : - un Code commenté en ligne, à jour de la loi d'accélération et de simplification de l'action publique, de la loi organique du 19 avril 2021 relative à la simplification des expérimentations mises en oeuvre sur le fondement du quatrième alinéa de l'article 72 de la Constitution ainsi que l'ordonnance portant réforme de la formation des élus locaux ; - une structure optimisée autour de 3 parties : législative, réglementaire, Code des communes ; - une richesse exceptionnelle des annotations et de nombreux textes complémentaires ; - inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Le Code général des collectivités territoriales Dalloz contient l´ensemble du droit applicable aux communes, aux départements, aux régions et à leurs groupements, permettant à leurs gestionnaires de trouver les réponses adaptées aux questions qui les préoccupent quotidiennement. La 25e édition du Code général des collectivités territoriales (CGCT) est marquée par une actualité législative importante. Enrichi d'annotations jurisprudentielles et bibliographiques élaborées par une équipe de spécialistes, ce millésime est à jour notamment : - de la loi du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique ; - loi du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 ; - de l'ordonnance du 20 janvier 2021 portant réforme de la formation des élus locaux ; - loi organique du 19 avril 2021 relative à la simplification des expérimentations mises en oeuvre sur le fondement du quatrième alinéa de l'article 72 de la Constitution ; - loi du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés.

12/2021

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Revues

L'autoroute de sable - trois grenouilles - tome 2 - edition multilingue

La revue L'autoroute de Sable se donne pour ambition de diffuser régulièrement des nouvelles de fiction ; mystérieuses, drôles, absurdes, ou un subtil mélange des trois. A chaque numéro est associé un thème, une porte vers des interprétations échevelées, par des auteur. es reconnu. es ou en construction. Il soumet chacun à un défi créatif dont les différents résultats excitent la curiosité. Nous nous efforçons, à chaque numéro, de fournir un sujet dont le caractère courant, absurde ou ambigu saura inspirer, du moins intriguer. Le deuxième numéro a pour thème : Trois Grenouilles.

12/2021

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Multi-Matières Général

Enseignement scientifique & Maths Tronc commun 1re générale

Un outil de travail complet et efficace, conforme au nouveau programme de tronc commun en Maths et en Enseignement scientifique, en 1re générale. Dans chaque chapitre : le cours, les méthodes clés, des exercices et sujets corrigés. Pour vous accompagner tout au long de votre Première et vous aider à avoir un bon dossier ParcourSup. Sur chaque thème du programme de Maths et d'Enseignement scientifique 1re générale - Un cours synthétique et visuel - Une grande carte mentale récapitulative - Des fiches de méthode - Des exercices progressifs - Des sujets de contrôle continu - Tous les corrigés détaillés Gratuit, avec l'achat du livre : un abonnement au site de révision (Lien -> http : //www. annabac. com/) - Dans chaque matière, sur chaque thème du programme de 1re, un parcours de révision interactif : avec des fiches, des quiz et des sujets corrigés - Des conseils pour bien s'orienter

10/2023

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Multi-matières

Toute ma GS. Avec Le guide parents détachable

Tout savoir en Grande Section pour comprendre et progresser dans toutes les matières : lecture, graphisme, écriture, mathématiques, explorer le monde. Conforme aux programmes de l'Education Nationale, le cahier est rédigé par des enseignants. Avec des leçons visuelles, des conseils de méthodes, des exercices et tous les corrigés. Pour les parents, un guide spécial pour aider votre enfant à s'épanouir à l'école et vous permettre de l'accompagner dans ses apprentissages. Un site d'entrainement en accès gratuit sur www. hatier-entrainement. com pour réviser autrement avec des exercices interactifs, des dictées audio, des podcasts d'anglais.

05/2023

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ST2S (Sciences et technologies

PREPABAC - Toute la terminale ST2S - Contrôle continu et épreuves finales - Révision

Un ouvrage de révision complet : - Pour chaque matière, le cours illustré par de nombreux schémas et exemples concrets - Des entraînements corrigés et renforcés aux épreuves communes de contrôle continu - Des QCM interactifs pour tester ses connaissances - Un entraînement corrigé ciblé pour chaque épreuve finale avec des sujets de type bac - Des cartes mentales pour faire le point> En complément : - Des enrichissements numériques variés (vidéos, cartes, presse, etc) disponibles sur FoucherConnect pour approfondir ses connaissances et enrichir sa culture personnelle - Un livret dédié au grand oral - Des QCM interactifs pour tester ses connaissances - Un accès à Annabac. com pour retrouver tout le programme et s'entrainer en ligne > Retrouvez toutes les matières générales, ainsi que les matières de spécialité : - Sciences et techniques sanitaires et sociales/ Chimie, BPH - Mathématiques / Philosophie / Histoire-Géographie / Anglais La gamme d'ouvrages idéale pour bien se préparer, réussir son année décisive de Terminale et décrocher son bac avec mention !

07/2023

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Angleterre - Londres

Londres. Edition 2023-2024

Westminster, Tate Modern, Hyde Park, Notting Hill, cafés, pubs et gastropubs, marchés de street food et boutiques vintage, comédies musicales, clubs pour danser jusqu'à l'aube, balade Pop & Rock entre Soho et Camden ou le long de Regent's Canal : suivez le guide ! - Un concept unique : des cartes grand format dépliables par quartier - Les incontournables, visites, restos et sorties localisés sur les cartes- Des idées et des balades pour découvrir la ville autrement.

01/2023