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Bangladesh meurtre

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Esotérisme

Décodage de la 1ère des dix centuries de Nostradamus. Tome 3, Quatrains N° 42 à 59

Après les Tomes 1 et 2 et leurs 41 premiers quatrains décodés de la Centurie I de Nostradamus, voici le Tome 3 avec les 18 quatrains suivants, numéro 42 à 59. Nostradamus y a prédit les dates, le plus souvent au jour près, de 101 nouveaux faits historiques, dont 91 déjà réalisés qui valident et prouvent son extraordinaire pouvoir de voyance, qui reste encore un mystère ! Avec les deux tomes qui suivront, les 100 quatrains de la première des dix Centuries seront ainsi dévoilés. Voici quelques-uns des faits historiques prédits et décodés en ce Tome "Nostradamus annonçant son décès pour le 1er juillet 1566. Pour la France, massacre de la Saint Barthélemy le 24 août 1572, meurtre de Henri III le 2 août 1588, sacre de Louis XVI le 11 juin 1775 et sa décapitation le 21 janvier 1793, culte de l'être Suprême le 7 mai 1794, coups d'état du 18 brumaire 1799 et du second Empire le 2 décembre 1852 avec sa chute le 4 septembre 1870, fin du gaullisme avec Sarkozy président le 6 mai 2007. Pour les USA, Indépendance Day du jeudi 4 juillet 1776, puis guerres du Vietnam et d'Irak. Pour la Russie, en 1762, assassinat de Pierre II le 17 juillet et couronnement de Catherine II le 12 septembre ; puis le 27 septembre 1947 Staline crée le Kominform. Et un cataclysme apocalyptique, prédit pour 2218 !" En introduction, l'auteur explique pourquoi Nostradamus a cru bon de prédire autant de faits historiques maintenant réalisés en occultant leurs dates, et quel était son objectif vis-à-vis de l'humanité, objectif aujourd'hui devenu d'actualité pour notre futur. Ce décodage daté est aujourd'hui rendu possible grâce à la récente reconstitution du Système de Cryptage Temporel imaginé rationnellement par Nostradamus et qu'il utilisa afin d'occulter les dates des faits qu'il prédisait.

04/2013

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Actualité et médias

L'affaire Omar. Mensonges et vérités

Le 2 février 1994, la Cour d'assises des Alpes-Maritimes condamne Omar Raddad à dix-huit ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Ghislaine Marchal, née de Renty, avec pour toute charge deux inscriptions en lettres de sang : OMAR M'A TUER. L'affaire Raddad vient de naître. Le procès a défrayé la chronique, et suscité un profond malaise dans l'opinion publique. Pourquoi le doute n'a-t-il pas bénéficié au présumé coupable ? Pour en avoir le cœur net, la journaliste Eve Livet a repris l'affaire depuis le début, d'abord avec Saad Solman pour le film Le procès Omar Raddad, puis pour ce livre. Elle a rencontré magistrats, avocats, procureur, témoins, experts et détectives, et elle a procédé, à la cour d'assises de Nice, à l'analyse critique de l'intégralité des six volumes du dossier Raddad/Marchal. Le constat est accablant. Preuves à l'appui, ce livre démontre pièce par pièce une enquête et une instruction à charge, la probable falsification du jour de la mort, les documents détruits, les témoignages manipulés, le mobile fabriqué, les autres pistes écartées, les rapports d'expertises influencés, le procès orienté, mais aussi les défaillances de la défense. Et si Ghislaine Marchal avait été tuée pour une tout autre raison que celle alléguée par les juges ? Quelle vérité cherche-t-on à cacher ? A-t-on détourné l'appareil judiciaire au profit d'intérêts privés ou d'intérêts d'Etat ? " On est en plein Agatha Christie ", disaient Me Girard et Me Baudoux, les premiers avocats d'Omar : " A la première page, on vous donne le nom du coupable. A la dernière, vous comprenez que ce n'était pas lui. Sauf que dans cette affaire on veut nous empêcher d'écrire le roman. " L'affaire Omar tente d'être ce " roman " jamais écrit, à ceci près qu'il s'agit d'une histoire vraie.

02/1999

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Policiers

Guerre sale

Florian Vidal, avocat spécialisé dans les contrats d’armement et les relations franco-africaines, a été assassiné de manière effroyable : brûlé vif aux abords d’une piscine, un pneu enflammé autour du cou, les mains menottées. C’est l’Afrique en plein coeur de Colombes, patron. Les connaisseurs appellent ça le supplice du Père Lebrun. Une technique en vogue à Haïti du temps des tontons macoutes. La coutume est sans doute née à Soweto où elle était, entre autres, la punition favorite pour les voleurs. Vous connaissez le cri de révolte de l’anti-apartheid radical ? « Avec nos boîtes d'allumettes et nos pneus enflammés, nous libérerons ce pays. » L’une des phrases favorites de Winnie Mandela. Or, cinq ans auparavant, Toussaint Kidjo, l’assistant de Lola, de père français et de mère congolaise, avait été assassiné de la même façon. C’est ce meurtre, jamais élucidé, qui avait conduit Lola à anticiper sa retraite. Florian Vidal travaillait pour Richard Gratien, maillon fondamental de la Françafrique pour le secteur de l’armement. Redoutable et froid, Mister Africa, souvent dans le collimateur de la justice française, s’était pris d’affection pour Florian qu’il avait engagé comme chauffeur. Par la suite, il en avait fait un avocat réputé et riche et, avec les années, son fils adoptif. Pour Lola le lien entre les deux affaires ne fait aucun doute. Elle reprend alors son enquête mais empiète terriblement sur le travail du commandant en charge de l’affaire, fort sensible en raison des milieux qu’elle touche : la finance, la politique, les affaires étrangères, Sacha Duguin, ancien amant de son amie Ingrid avec qui il continue d’entretenir des rapports houleux… Lola doit se rendre à l’évidence, seule elle ne pourra rien, l’ennemi est plus puissant qu’il en a l’air. Dans ce contexte difficile, quel rôle notre duo va-t-il bien pouvoir jouer ?

01/2011

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Romans historiques (poches)

La sage-femme de Venise

Venise, 1575. Par une nuit d’hiver on vient demander à Hannah d’assister une parturiente sur le point de mourir. Cette demande n’a rien d’ordinaire car elle est présentée par un grand seigneur, le comte Paolo di Padovani en personne. Or, à Venise, la loi interdit aux Juifs de soigner les chrétiens, sous peine de mort. Hannah refuse, consciente du danger pour elle et pour toute la communauté du ghetto si son intervention était révélée et surtout si la mère ou l’enfant venaient à périr. Mais le comte, qui a entendu dire qu’Hannah avait un pouvoir magique, insiste désespérément. Mue par la compassion et aussi par la nécessité de trouver l’énorme somme nécessaire à la rançon d’Isaac, son époux, retenu en esclavage à Malte, Hannah accepte. Elle parvient à sauver la mère et l’enfant grâce à sa "magie", en l’occurrence des forceps, qu’elle a inventés et utilise dans le plus grand secret car ils pourraient la faire condamner pour sorcellerie. Quelques temps après la naissance du petit Matteo, le comte et la comtesse partent en voyage. Avant de s’embarquer pour Malte, Hannah, qui s’est prise d’affection pour l’enfant, vient lui dire adieu. Elle surprend son oncle Niccolo en train de l’enlever. Elle le suit. Il emporte le bébé jusque dans l’abattoir du ghetto où il s’apprête à l’assassiner pour hériter de la fortune du comte tout en faisant accuser les Juifs de meurtre rituel. En se battant pour lui arracher Matteo, Hannah tue Niccolo. Elle jette son corps dans le canal et fuit avec l’enfant. Ne sachant où aller, elle se réfugie chez sa soeur, Jessica, qui a quitté le ghetto, s’est convertie au christianisme et est devenue courtisane. Bientôt, un magistrat vient pour les arrêter. Hannah arrivera-t-elle à les sauver, elle et Matteo ? Son mari sera-t-il libéré ?

06/2013

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Policiers

Fin du monde à Breslau

1927 : l’inspecteur Mock se retrouve à enquêter sur un tueur en série ayant commis plusieurs crimes marqués par une mise en scène sordide. Les morts s’amoncèlent mais ne se ressemblent pas : un chômeur enchaîné et emmuré vivant dans son réduit, un sympathisant du parti nazi découpé en morceaux, un sénateur corrompu assassiné avec une prostituée dans une maison close… Après de recherches minutieuses dans les archives de la ville, où il étudie les pages des Antiquitates Silesiacae (un ouvrage du moyen-âge répertoriant des crimes commis en Silésie), Mock découvre que chaque assassinat fait référence à un meurtre perpétré plusieurs siècles auparavant. Dans le même temps, un individu ténébreux à la tête d’une secte millénariste, le prince Orloff, donne une série de conférences à Breslau dans lesquelles il prédit la venue de l’antéchrist. Pour le prince, cette série de crimes ne fait qu’annoncer la fin du monde et il entend bien profiter du climat de panique qui règne à Breslau pour faire avancer ses idées. C’est oublier un peu vite le rationalisme de Mock, qui entend bien faire la lumière sur cette affaire et faire taire les superstitieux de tous bords… Outre une intrigue policière parfaitement menée, Fin du monde à Breslau recrée à merveille l’atmosphère des années 20 en Europe centrale. Dès les premières pages, le lecteur plonge avec délectation et gourmandise dans une ambiance délicieusement désuète et surannée. L’auteur brosse un tableau à la fois exotique et fascinant de cette ville polonaise : belles femmes éthérées, aristocrates dépravés, membres de sectes et morphinomanes évoluent dans un décor de ruelles recouvertes de neiges, entre bars, restaurants, maisons closes, opéra, théâtres et casinos… Sans oublier bien sûr notre héros, Eberhart Mock : un inspecteur sanguin porté sur l’alcool et les jolies femmes, qui soigne ses gueules de bois légendaires (et les dépressions qui leur sont associées) en menant l’enquête à coups de poing et de remarques lapidaires…

05/2011

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Littérature étrangère

Carpentarie

Là-haut, tout au nord de l'Australie, sur les rives du golfe de Carpentarie, survit comme elle peut, entre sécheresse et cyclones, la petite ville côtière de Desperance, qui fut autrefois un port et que les caprices des fleuves ont abandonnée à l'intérieur des terres. Des Blancs se sont installés là, pour dominer les Aborigènes locaux, pour chasser le crocodile et, bien sûr, pour exploiter les richesses du sous-sol. Mais les temps changent et la résistance aborigène s'organise, prête à s'attaquer aux installations modernes, charriant aussi revendications d'identité, de territoire et de droit au rêve. Interviennent alors dans un récit halluciné, souvent drôle, des personnages hauts en couleur, tel Norm Phantom, embaumeur de poissons, conteur d'histoires, soupçonné de meurtre, dont le combat est de rassembler le clan de l'Est et le clan de l'Ouest, séparés à la suite d'une querelle épique pour le contrôle d'une décharge. Deux frères ennemis s'activent sous l'oeil vigilant d'un maire criminel et du capitaine Nicoli Finn, en permanence à l'affût des dérapages indigènes. Il y a aussi Mozzie Fishman avec sa gueule à la Clint Eastwood ; Elias Smith, homme à la chevelure blanche rejeté par la mer, ni vivant ni mort, ses souvenirs perdus quelque part dans le non-temps du Temps du rêve ; des gamins qui sniffent de l'essence, un choeur de vieux qui commentent... et Angel Day, un peu clocharde, un peu sorcière, brandissant une statue de la Vierge récupérée dans les poubelles. Empli d'un souffle magique mêlant agissements des personnages et vie des paysages, Carpentarie - guerre de Troie, ou Roméo et Juliette à sa façon - est un roman monumental et fondateur, combinaison de narration à l'occidentale et d'une forme propre aux Aborigènes d'Australie, mélange de récit oral et de mythologie, dont Alexis Wright est l'initiatrice depuis Les Plaines de l'espoir.

09/2009

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Esotérisme

Voyage indiscret chez les Francs-Maçons du Midi

La franc-maçonnerie connaît un essor exceptionnel dans le Midi de la France. Les hommes politiques, les patrons d'entreprises, les avocats, les policiers, les sportifs sont de plus en plus nombreux à passer sous le bandeau. De Toulouse à Nice via la Corse ce voyage inédit décrypte l'ampleur de l'adhésion de la nomenklatura régionale à cet ordre initiatique, lieu de réflexion et d'influence, réputé ouvrir sur les réseaux de pouvoir. Cette incursion dans la vie souterraine de la région est riche de révélations. Le meurtre à Benghazi d'un franc-maçon de Carcassonne patron d'une société militaire privée. L'instauration en 2007 d'un gouvernement maçonnique au Centre hospitalier universitaire de Montpellier, sous l'égide d'un dignitaire de la Grande Loge de France. Le refus du Prince Albert de devenir le manitou des francs-maçons de Monaco, une fonction mirifique que lui offrait François Stifani, alors grand maître de la Grande Loge Nationale Française. La double fidélité du colonel Arnaud Beltrame assassiné par un islamiste à Trèbes (Aude), officier très estimé a la fois par ses frères de la Grande Loge de France à Rueil-Nanterre, et par les chanoines de l'abbaye traditionaliste de Lagrasse dans les Corbières. L'auteur mène son récit avec acuité, sans vénération ni malveillance. Il montre que la franc-maçonnerie n'a plus d'ennemi organisé. Hier virulents chez les catholiques, les communistes et dans l'ultra-droite ses adversaires baissent la garde. Dans les loges le recrutement se fait hétéroclite. Les obédiences se déchirent, s'éparpillent. La réflexion s'enlise trop souvent dans la médiocrité. Evoquant d'anciennes traditions des frères préfèrent aujourd'hui prendre le large et s'engager sur des chemins buissonniers à leurs yeux plus stimulants. Comme force de proposition la franc maçonnerie décline. En coulisse pourtant, via de très discrètes fraternelles, plus que jamais les réseaux s'épanouissent.

09/2018

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Philosophie

Le crime parfait

Ceci est l'histoire d'un crime - du meurtre de la réalité. Et de l'extermination d'une illusion - l'illusion vitale, l'illusion radicale du monde. Le réel ne disparaît pas dans l'illusion, c'est l'illusion qui disparaît dans la réalité intégrale. Si le crime était parfait, ce livre devrait être parfait lui aussi, puisqu'il veut être la reconstitution du crime. Hélas, le crime n'est jamais parfait. D'ailleurs, dans ce livre noir de la disparition du réel, ni les mobiles ni les auteurs n'ont pu être repérés, et le cadavre du réel lui-même n'a jamais été retrouvé. Quant à l'idée qui préside au livre, elle n'a jamais pu être repérée non plus. C'était elle l'arme du crime. Si le crime n'est jamais parfait, la perfection, elle, est toujours criminelle, comme son nom l'indique. Dans le crime parfait, c'est la perfection elle-même qui est le crime, comme dans la transparence du mal, c'est la transparence elle-même qui est le mal. Mais la perfection est toujours punie : la punition de la perfection, c'est la reproduction. Si les conséquences du crime sont perpétuelles, c'est qu'il n'y a ni meurtrier ni victime. S'il y avait l'une ou l'autre, le secret du crime serait levé un jour ou l'autre, et le processus criminel serait résolu. Le secret, finalement, c'est que l'un et l'autre soient confondus : " En dernière analyse, le meurtrier et la victime sont une seule personne. Nous ne pouvons concevoir l'unité de la race humaine que si nous pouvons concevoir, dans toute son horreur, la vérité de cette ultime équivalence. " (Eric Gans). En dernière analyse, l'objet et le sujet sont un. Nous ne pouvons saisir l'essence du monde que si nous pouvons saisir, dans toute son ironie, la vérité de cette équivalence radicale.

10/1997

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Histoire internationale

La grande imposture. Génocide au Kosovo et parrainage de la "mafia albanaise"

La grande imposture démantèle quelques-unes des grandes opérations de propagande et manipulations politiques menées par Belgrade autour de la guerre au Kosovo. Initialement publié en albanais et en anglais, l'ouvrage de Bardhyl Mahmuti est proposé ici dans une version adaptée pour le lecteur francophone. Ce livre décrit l'engrenage du crime génocidaire au Kosovo, identifie qui était derrière le meurtre de civils serbes et qui a inventé l'accusation de trafics d'organes. Il invalide encore le concept de "mafia albanaise", dont les promoteurs et parrains sont passés en revue. L'auteur réfute les constructions policières de Belgrade, complaisamment reprises par de nombreux observateurs étrangers se prétendant neutres ou de bonne foi, à partir des rapports des associations de défense des droits de l'homme et des articles de journalistes indépendants serbes. Il rapporte aussi les aveux des protagonistes de certains crimes dont l'opinion publique francophone n'avait pas connaissance. Ayant travaillé sur les sources serbes, il a mis au jour des documents peu connus du grand public. Il traque ainsi méthodiquement les propos contradictoires de policiers, militaires, médecins, juges ou encore journalistes serbes, relève les inexactitudes factuelles, pulvérise les impostures et invalide des théorèmes. La plus abjecte rumeur, née dans les officines d'Etat serbes, reste bien entendu celle de trafics d'organes prélevés sur des prisonniers serbes. Reprise à l'échelle internationale par Carla Del Ponte, Dick Marty et autre Pierre Péan, elle visait à susciter l'effroi, détourner l'opinion européenne de ses sympathies vis-à-vis de la cause albanaise et passer sous silence le génocide contre les Albanais du Kosovo. L'ancien porte-parole de l'Armée de Libération du Kosovo a conservé toute la passion et la rigueur du militant. Il a lu minutieusement brochures, pamphlets, rapports des services de renseignements et autres publications liées à la guerre du Kosovo, avec la confiance patiente de celui qui sait avoir mené un juste combat et se fait gardien vigilant de mémoire.

09/2017

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Littérature française

Une rentrée littéraire

Le personnage principal de ce roman violent, tendu, énigmatique, plein d'un humour cruel, est un éditeur parisien. Un homme apparemment paisible. Il ne l'est pas. A la toute jeune femme qui lui apporte le manuscrit de son premier roman, l'éditeur au bord de la faillite, prêt à tout pour sauver sa maison, répond que les lecteurs préfèrent les enquêtes sur des faits divers bien sordides et surtout les confessions de vedettes, évoquant de préférence des drames de viol et d'inceste. Elle voudrait lui laisser son manuscrit, il le refuse. " Je le lirai peut-être un jour, dit-il, si vous me faites un livre bref, avec repérage sur le terrain, sur un meurtre célèbre en Haute-Savoie. " Géraldine le hait, mais si elle ne feint pas de s'accommoder au goût de ce petit industriel du papier, elle n'aura guère d'autre ouverture vers une publication. Géraldine construit un piège. Oui, elle va faire une enquête, mais sur l'éditeur. Le centre de cette action clandestine sera Senlis où celui-ci possède une vieille ferme transformée en forteresse. La jeune femme fait parler les voisins. Elle utilise la méthode conseillée par l'éditeur pour entrer dans un univers secret. Elle fait alors irruption dans un monde de ténèbres. Comprendra-t-elle à temps qu'il vaut mieux avoir la vie sauve qu'être publiée ? On peut évoquer une atmosphère à la Hitchcock, sinon à la Brian de Palma. Peut-être. Mais le monde noir et inquiétant de Christine Arnothy est éclairé par des éclats de rire. Ce roman passionnant s'adresse à un public avide d'évasion qui peut aussi se faire, grâce à ce miroir grossissant, une idée d'un certain milieu littéraire parisien. Sûre de son destin d'écrivain, Géraldine traverse la jungle de l'édition. L'époque décrite n'est pas glorieuse, mais peut être ici et là étonnamment pure, ne fût-ce que pour quelques secondes. Le temps de reprendre son souffle, pour continuer à lire.

09/2004

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Allemagne

Ernst Röhm

La première biographie d'Ernst Röhm, chef des SA et ami de Hitler. La plupart des hauts dignitaires nazis sont immensément célèbres - que l'on songe à Goebbels, responsable de la propagande du Reich, à Goering, chef de la Luftwaffe, ou encore à Himmler, maître absolu de la SS. Au sein de ce triste panthéon, Ernst Röhm fait figure d'illustre inconnu. Pourquoi cet homme, pourtant chef de la section d'assaut paramilitaire nationale-socialiste - la Sturmabteilung (SA) - du début de l'année 1931 à la fin du mois de juin 1934, est-il tombé dans l'oubli ? Soutien de la première heure de Hitler et du NSDAP, Röhm est quelqu'un d'important : dès le début des années 1920, il est l'ami du Führer (il est alors le seul cadre nazi à le tutoyer) et, en novembre 1923, il participe à la tentative de prise du pouvoir à Munich - le fameux " putsch de la Brasserie ". Mais si Röhm est le premier soutien du régime, il en est aussi la première victime. Et pour cause, cet homme dérange : son homosexualité notoire gêne dans un parti profondément homophobe, et son ambition crée bien vite des rivalités dans le cercle rapproché des intimes du Führer. Le chef des SA est donc une cible de choix en 1934 lors de la terrible " nuit des Longs Couteaux ". Mais qui était véritablement Ernst Röhm et, surtout, quelles ont été les véritables raisons de son assassinat ? Etait-il trop ambitieux, comme on l'a longtemps prétendu, ou bien a-t-il été la victime collatérale d'un dessein plus grand ? Par-delà la politique, ses préférences sexuelles étaient-elles réellement les principales causes de ce meurtre ? S'appuyant sur des sources inédites et de première main (notamment des documents privés fournis par le neveu de Röhm lui-même), cette brillante biographie appelée à faire date fait enfin la lumière sur un personnage clé de l'ascension d'Hitler.

08/2023

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Thrillers

Hazard et Somerset Tome 3 : A la recherche de la vérité

Noël est presque là et Emery Hazard doit gérer son pire cauchemar : un double rencard avec son partenaire et amour d'enfance, John-Henry Somerset. Hazard arrive avec son petit ami et Somers vient avec sa femme, dont il est séparé... Les choses partent mal. A la suite d'un appel étrange qui interrompt le dîner, Hazard et son collègue assistent à une fusillade. Le père de Somers et la fille d'un ami de lycée y succombent. Le crime est incompréhensible. Il n'y a pas de mobile apparent, pas de lien entre les victimes et aucune explication sur la façon dont le tireur a atteint ses cibles. Déterminés à obtenir des réponses, Hazard et Somers continuent leur enquête malgré la pression exercée pour les en empêcher. Leur recherche de la vérité va les emmener dans les sombres méandres d'une conspiration et dans un jeu dangereux d'amour interdit et de désir refoulé. Et, tandis que les deux hommes découvrent la folie et les passions cachées derrière ce crime, ils doivent faire face aux sentiments qu'ils ressentent l'un pour l'autre... et les vérités qu'aucun d'eux n'est prêt à affronter. #Enquête #MM #Sombre #Meurtre #Angst #Mystère #SlowBurn #Bisexuel #Gay "Je suis très impressionné par ce livre, l'intrigue est saisissante, tout comme les personnages. Tout est si bien ficelé et rythmé... on s'imagine que chaque personnage pourrait être le tueur, et la révélation finale m'a glacé le sang". Martin, Goodreads "J'ai adoré ce livre. Les moments entre Hazard et Somers sont brillants et l'enquête est absolument fascinante ! J'étais effarée quand j'ai assemblé les pièces du puzzle ! " Marci, Goodreads "L'enquête policière est, comme je m'y attendais de la part de cet auteur, absolument exceptionnelle. Une autre réussite de la part de Gregory Ashe, qui réaffirme sa place dans la liste de mes auteurices préféré. es". Lisa, pour le blog The Novel Approach

06/2023

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Policiers

Du même sang

La malédiction se transmet-elle de mère en fille ? A Henbane, nichée au coeur des montagnes Ozark, dans le Missouri, les habitants parlent encore tout bas de la mère de Lucy Dane, une femme enchanteresse venue s'installer en ville juste assez longtemps pour épouser Carl Dane, puis qui a disparu alors que Lucy était encore enfant. Devenue jeune femme, Lucy perd une autre de ses proches quand son amie Cheri est retrouvée assassinée, son corps placé à la vue de tous. La famille de Lucy a des racines profondes dans les Ozark, membres d'une communauté repliée sur elle-même et farouchement protectrice. Mais malgré ses liens étroits avec cette terre, Lucy n'est toujours vue que comme la fille de sa mère. Après le meurtre de Cheri, la jeune femme est hantée par les deux disparues, la mère qu'elle n'a jamais connue et l'amie qu'elle n'a pas pu sauver. Avec l'aide d'un jeune garçon du coin, Daniel, elle décide de résoudre le mystère qui se cache derrière la mort de Cheri. Le secret qu'elle découvre va se répandre dans les montagnes recluses du Missouri, alors que derrière cette terrible révélation se dissimule une affaire bien plus personnelle : la vérité sur la disparition de sa mère une décennie plus tôt. Du même sang porte un regard inquiétant sur ce qui se passe par-delà le paysage bucolique, là où la loi n'a plus cours et où quelqu'un peu s'évaporer sans laisser de traces. Laura McHugh maîtrise son thriller psychologique à la perfection et raconte une terre aussi rude et complexe que ses habitants sont vivants et inoubliables. Elle y évoque tous les aspects de la famille : les sacrifices que nous faisons, les secrets que nous gardons et les limites que nous sommes prêts à franchir pour protéger ceux que nous aimons.

05/2015

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Thrillers

Dog Island. Mémoires de l'île aux morts

Sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : " Personne n'entre, personne ne sort ", comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur " l'île aux morts ". Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter's Field, l'immense plaine qui occupe un tiers de l'île est devenu le plus grand cimetière d'Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l'état de New-York. Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l'armée de l'air garde-t-elle des hommes sur l'île alors que l'ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh'a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ? Qui sont ces " 77 vauriens " dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu'a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ? C'est peut-être dans les passés obscurs de l'île qu'il faut chercher l'explication des étranges événements qui se succèdent aujourd'hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux. Un thriller à huis-clos, dans une Amérique de l'après-Trump et post-covid, un hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d'Agatha Christie, du Meurtre de Roger Ackroyd aux Dix Petits Nègres...

06/2021

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Policiers

Cruel est le ciel

A Tokyo, l'hiver est très lumineux, pourtant Reiko Himekawa a le moral quelque peu en berne. La jeune lieutenante du Département de la police métropolitaine de Tokyo se remet à peine de la série d'homicides de l'été dernier, une affaire dans laquelle l'un de ses hommes a perdu la vie. La découverte d'une main dans un minivan abandonné de nuit près d'une rivière l'oblige à reprendre du service. Au même moment, la disparition de Kenichi Takaoka, patron d'une petite entreprise de charpente, est signalée par son jeune employé. Celui-ci a trouvé le sol du garage de Takaoka couvert de sang. Quand il est confirmé que la main amputée est bien celle du charpentier, l'affaire est considérée comme un meurtre et Reiko et ses hommes reprennent du service. Quel est le lien entre l'artisan, dont le corps reste introuvable, et l'étrange suicide d'un ouvrier qui s'est jeté de l'échafaudage d'un immeuble ? Dans un monde de la construction en partie contrôlé par les yakuzas, les erreurs du passé se paient-elles au prix fort ? Et jusqu'où certains sont-ils prêts à aller pour sauver leurs proches ? Reiko va mettre toute l'énergie et l'intuition qui la caractérisent répondre à ces questions, et ce, malgré les luttes de pouvoir qui font toujours rage au sein de la police tokyoïte. La jeune femme a une revanche à prendre. C'était sa perspicacité et son obstination qui avaient permis la résolution de l'enquête précédente (Rouge est la nuit, Atelier Akatombo, 2019), mais les circonstances et sa hiérarchie n'avaient pas permis qu'on lui en attribue le crédit. Cruel est le ciel est le deuxième opus des aventures de l'énergique et talentueuse Reiko Himekawa et de son équipe masculine. La série de huit romans imaginée par Tetsuya Honda a connu un important succès au Japon avec près de 5 millions d'exemplaires vendus. Elle a également été adaptée à la télévision et au cinéma.

02/2020

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Histoire internationale

Une épuration allemande. La RDA en procès (1949-2004)

A l'approche du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, ce livre s'interroge sur la manière dont le communisme a été politiquement digéré et jugé en Allemagne depuis sa disparition à l'automne 1989. Car dans l'Europe postcommuniste, l'Allemagne fait figure d'exception : tandis que la plupart des anciennes démocraties populaires ont largement renoncé à punir les crimes d'Etat commis sous les régimes communistes déchus, l'Allemagne unifiée s'est engagée dans la voie d'une large épuration. Des milliers de procès pour meurtre au mur de Berlin et autres violations des droits de l'homme en RDA eurent lieu après le 3 octobre 1990. Ces procès n'étaient d'ailleurs que l'aspect le plus marquant d'un ensemble de politiques du passé aussi diverses qu'ambitieuses. Pour tenter de comprendre le Sonderweg allemand en ce domaine, il était nécessaire de sortir du cadre chronologique étroit des années 1990. L'auteur explore la double genèse de l'épuration qui suivit l'unification allemande : d'une part, les premiers pas de cette épuration furent accomplis, en RDA même, au cours de la révolution pacifique de l'automne 1989. D'autre part, la justice ouest-allemande était remarquablement bien préparée à accomplir cette mission. C'est en effet à des magistrats tous issus de l'ancienne République fédérale qu'incomba la tâche d'enquêter sur les crimes commis en RDA et de punir leurs auteurs. Or la justice ouest-allemande préparait l'épuration depuis 1949, à la faveur de la guerre froide qui opposa les deux Etats allemands. En outre, l'expérience ouest-allemande des procès de criminels nazis joua, dans les années 1990, un rôle déterminant : l'échec supposé de ces derniers fut volontiers invoqué pour justifier une épuration postcommuniste ample et ferme. Plus fondamentalement, responsables politiques et magistrats usèrent largement d'outils juridiques forgés à l'occasion des procès de criminels nazis.

02/2008

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Poésie

Le testament de la licorne précédé des Idoles

Le Testament de la licorne regroupe la grande majorité de l'oeuvre poétique de Jean Hautepierre, exclusion faite de ses pièces de théâtre et de son épopée Le Siège, déjà publiées par ailleurs. Les textes du Testament sont inédits pour la plupart d'entre eux ; leur composition, qui s'étale de 1987 à 2019, a suivi un rythme très variable, pour l'essentiel en fonction inverse de la composition par l'auteur de ses tragédies en vers, sur lesquelles a porté l'essentiel de son action depuis 2011. Jean Hautepierre aborde ici ces grands thèmes de la poésie que sont la mort, l'amour et la douleur, y joignant parfois l'occultisme et le fantastique. Quoi d'étonnant, puisqu'ils sont les grands thèmes de la vie même ? La fidélité de l'auteur au vers classique s'accompagne d'une rénovation de celui-ci qui va jusqu'à la proclamation d'une nouvelle catégorie de vers, les vers cataphractaires, longs et rythmés. La présente édition portant sur les oeuvres poétiques complètes de l'auteur, elle se devait de comprendre un choix de ses poèmes de jeunesse, Les Idoles. L'auteur lui-même souligne que ces textes juvéniles ne sont pas sans défaut. Pourquoi les publier alors ? Parce que Les Idoles forment en quelque sorte un avant-propos à l'ensemble de son oeuvre poétique. La publication tardive de ces textes, composés entre 1982 et 1986, est aussi un salut du poète de 2020 à un jeune poète en devenir des années 1980. Jean Hautepierre est poète, auteur tragique et traducteur. Son oeuvre comporte quatre volets principaux : l'épopée Le Siège (dont le roman Le Meurtre de la Tour de Cristal), les tragédies en vers, les traductions de poètes américains (Edgar Poe, Clark Ashton Smith) ainsi que les autres oeuvres poétiques, quasi-intégralement publiées ici. Il organise des spectacles théâtraux, dont un festival de théâtre en vers contemporain au théâtre du Nord-Ouest (Paris, mai-juin 2015). Couverture : Les chevaux de Neptune par Walter Crane (1892) Nouvelle Pinacothèque (Munich)

05/2020

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Littérature française

On aurait dit une femme couchée sur le dos. (Ses longs cheveux de pierre descendant jusque dans l'eau)

Déracinée, Samira a trouvé en Crète un lieu pour vivre, un univers qui, s'il lui demeure un peu étranger, est devenu profondément le sien, sublimé par la mer et les montagnes qui en forment les contours. Elle épouse là le bel Eleftheris et ouvre une petite cantine sur la plage de l'Akrotiri, mondialement célèbre depuis le succès du film Zorba le Grec. Son bonheur n'est cependant pas sans ombres. Comment oublier qu'elle a trahi de vieux amis - et fermé les yeux sur un meurtre - pour le gagner ? Comment accepter les règles ancestrales, parfois si violentes, qui gouvernent la communauté où elle vit désormais ? Guidée par la présence quasi palpable des dieux anciens et soutenue par son ami Walter, le chef opérateur de Zorba, qui a choisi lui aussi de vivre sur l'île, Samira trace lentement son chemin vers une véritable rédemption. L'écriture vive et charnelle de Corine Jamar traduit finement cette quête d'authenticité et d'accomplissement qui anime ses personnages, et leur confère une émouvante justesse. Leurs doutes, leurs contradictions et leurs espoirs ne seraient-ils pas les nôtres ? Le roman raconte l'histoire d'une femme qui, lorsqu'elle rencontre l'homme de sa vie, un Crétois, et s'installe sur l'île, trahit de vieux amis. Ce thème de la trahison est traité de manière touchante et originale. Le cadre du roman est peu connu et fascinant : la Crète y apparaît comme un monde à part où subsistent, pour le meilleur et pour le pire, des règles et un système de valeurs particuliers. Un des personnages se détache des autres : le chef opérateur (bien réel) de Zorba le Grec, venu vivre là où a été tourné le film de Cacoyannis. Une écriture d'une grande fluidité, un roman composé par petites touches, dont le dessin principal n'apparaît que petit à petit, nous laissant avec l'évidence que les choses ne sont jamais aussi simples que l'on aimerait le croire.

08/2014

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Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

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12 ans et +

Irrésistible alchimie

Brittany est l’image même de la jeune fille parfaite. Belle, blonde et intelligente, elle vient d’une famille aisée et sort avec le capitaine de l’équipe de football. Elle sait bien maîtriser ses émotions, mais elle cache une douloureuse fêlure : elle s’oppose à ses parents qui veulent placer dans une institution, sa sœur aînée, gravement handicapée. Alex Fuentes est d’origine mexicaine, il est bien sûr séduisant en diable, mais c’est le bad boy du lycée. Il fait partie d’un gang impliqué dans des trafics de drogues, comme son père, qui en est mort. En dernière année au lycée Fairfield, Brittany et Alex sont obligés de travailler en binôme leur cours de chimie. Alors que tout les oppose, leur attirance est immédiate. Et leur amour sera contrarié par des événements brutaux qui ne cesseront de s’amonceler sur eux. Membre d’une bande armée qui sème la terreur, Alex est malgré lui rattrapé par les exigences du chef du gang. Et Brittany, malgré ses efforts passionnés pour le sortir de là, ne parviendra pas à le protéger. Vengeance, meurtre, drogue, Alex prend conscience que ce monde n’est pas le sien. Au risque de perdre son amour, il fera tout pour sauvegarder l’existence de Brittany. Mais il ne pourra pas s’échapper de son milieu d’origine….Ce n’est que des années plus tard, après un exil et une réadaptation difficile, que la vie finira par sourire à Alex : ses retrouvailles avec Brittany prouveront que l’amour de nos deux héros aura survécu à l’épreuve du temps. Le style D’un chapitre à l’autre la voix d’Alex alterne avec celle de Britanny, ce qui rend les personnages encore plus réalistes, vivants et attachants. La brutalité des événements donne une tonalité passionnelle au récit. Le lecteur passe non sans frisson du cocon doré de Brittany à la violence des rues dans laquelle vit Alex.

02/2011

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 4

Dans ses romans parus peu avant ou peu après l'attribution du prix Nobel de littérature (1950), Faulkner fait entendre une voix nouvelle, moins intime, plus politique. A partir du meurtre supposé d'un Blanc par un Noir, L'Intrus dans la poussière (1948) explore les rapports entre les races. Récit policier dont l'énigme est résolue par l'accusé lui-même, aidé du jeune neveu de l'avocat Gavin Stevens, c'est aussi le roman d'apprentissage de cet adolescent. Gavin Stevens va s'installer chez Faulkner ; c'est lui qui mène les six enquêtes du Gambit du cavalier (1949), lui encore qui, dans Requiem pour une nonne (1951), confronte Temple Drake, l'héroïne de Sanctuaire, à Nancy Mannigoe, la nurse noire qui a tué son enfant. Une fois de plus, avec Requiem, Faulkner innove : les dialogues dramatiques alternent avec des prologues narratifs qui forment la chronique sans concession de la ville de Jefferson et, à travers elle, celle d'une Amérique pionnière, avide et violente. Puis vient Parabole (1954), que Faulkner tenait pour son magnum opus. Non pas livre de guerre mais livre sur la guerre, cette fresque foisonnante (et méconnue) fait parfois songer au cinéma de Griffith ou d'Eisenstein. Bien que l'action se situe dans la France de 1918, il ne s'agit pas d'un roman historique : avec une ironie stridente ou loufoque, Parabole traduit les tensions et les peurs des débuts de la guerre froide. Faulkner y insistait : ce n'est pas un livre pacifiste, mais la "tentative de montrer l'homme, les êtres humains, en conflit avec leur propre coeur, leurs pulsions et leurs croyances, et avec la terre, cette scène dure et durable et insensible où doivent s'accomplir les tourments de leurs peines et de leurs espérances". Ce tome IV contient L'Intrus dans la poussière, Le Gambit du cavalier, Requiem pour une nonne, Parabole et, en appendice, Discours du prix Nobel, la première version du Gambit du cavalier, Note sur Parabole, etc.

09/2007

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Poésie

Les fatrasies d'Eris

Pas de romantisme, pas d'illusions mais le déchirement d'un couple face à l'épreuve du temps. Ainsi peuvent être lues les psalmodies passant tour à tour de l'amour fasciné par l'attrait du corps " ton corps est un poème réincarné puzzle des mots de toutes tes beautés " à la solitude face au silence de la rupture ainsi qu'à la nouvelle identité de la femme moderne " qui asperge l'Homme de Querelles ". Le quotidien est au rendez-vous et le couple se dispute dans des haines fréquentes. Leur relation semble sans issue " ta tendresse mon impasse est devenue ", ils se déchirent " dans des combats sans avenir ", l'ambivalence rend leurs rapports complexes " j'aime en toi tout ce que je déteste ". Il n'est pas question de pardon. La mélancolie cède la place à la solitude, le combat à la lassitude puis la souffrance se fait révolte " je ne peux pas mourir dans l'absence de ton corps ". Le voile est levé sur l'histoire du couple: " Le seul meurtre en notre histoire c'est celui de mon ombre que tu n'as jamais aimée ". Changement de décor, pas de place au rêve, le narrateur déchire le rideau! Il projette au grand jour: " une Jeune Fille sans amant fit l'amour avec sa virginité dans le cristal d'une rivière océanique... " et le Fils-Poète naquit " couvert d'euglènes, fripé de rimes, les beaux yeux parfumés d'algies ". Par quelle magie parviendra-t-il à retrouver les origines d'une humanité? La Jeune Femme délivre la Jeune Fille de la Mort et redonne à l'âme toute sa dimension poétique. Mais " l'amour est un puzzle que l'on ne peut finir " et l'apparition féminine s'évanouit, immortalisée dans la mémoire de l'auteur. Mandin nous offre avec talent cette aventure poétique, bouleversante, dérangeante, où la vie et la mort se côtoient; une odyssée dans la mémoire du Couple.

06/2014

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Faits de société

13 mystères de la Côte

La Côte d'Azur et Monaco ne sont pas seulement riches par le prix des terrains, le patrimoine de leurs résidents et les fortunes abandonnées sur les tapis verts de leurs casinos. Cette région, bénie des dieux, abrite aussi tous les diables de la criminalité. Ceux qui commettent les crimes et ceux qui les protègent. A travers le récit de treize mystérieuses affaires, Roger-Louis Bianchini nous fait ici de stupéfiantes révélations où l'on voit triompher de la vérité une justice sous influence, des policiers corrompus, les liaisons dangereuses unissant mafieux, affairistes et politiques. Il revient ainsi sur la mort de la députée Yann Piat, grâce aux confidences inédites d'un commissaire des RG. Il démonte, pour la première fois, le double complot qui a présidé à la mort d'Edmond Safra, le milliardaire libanais, dans l'incendie de son appartement. Il a enquêté sur la profanation du tombeau de Stefano Casiraghi qui met au jour la tentative de la mafia de récupérer les parts en blanc que celui-ci détenait dans plusieurs sociétés monégasques. Pour cette affaire, comme pour les autres, Roger-Louis Bianchini apporte à chacun de ses récits des éléments inédits rassemblés par des contre-enquêtes riches en scoops et propres à provoquer de nouveaux scandales. Même dans les plus connues, comme celle du " casse du siècle ", où il révèle que Spaggiari n'était pas le " cerveau " ni le chef du gang des égoutiers. Il ne manquait qu'une secte pour compléter le tableau rouge comme le sang et noir comme les romans du même nom. Elle est bien présente dans l'incroyable scénario retenu par la police et la justice après la découverte de deux cadavres dans une luxueuse résidence de Villefranche-sur-Mer, le 10 avril 1991. Le dossier s'est clos sur un meurtre suivi d'un suicide alors qu'il s'agit, en fait, d'un double assassinat rituel. C'est - aussi - l'intérêt de ce livre que de sortir de l'ombre des histoires où elles avaient été soigneusement cachées.

06/2005

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre XXVIII, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Énée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus.Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit:Préface générale; L.I: les origines et la royauté; L.II (avec préambule) - V: Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois; L.VI (avec préface) - XV: Conquête de l'Italie; L.XVI (préface) - XX: Première guerre punique; L. XXI (préface) - XXX: Deuxième guerre punique; L. XXXI (préface) - XL: Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine; L. XLI (préambule) - XLVII: Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient; L. XLVIII (préambule) - LII: Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J.-C.); L. LIII - LXX: jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus; L. LXXXI-LXXVI: Guerre Sociale; L.LXXVII - XC: Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates; L. XCI - XCVI: Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne; L.XCVII - CIII: De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus; L. CIV (préambule) - CVIII: Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César; L. CIX (préambule) - CXVI: Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César; L. CXVII (préambule) - CXXXIII: De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII: De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

07/1997

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Littérature française

Une légion d'anges

Lamoricière, 12 mai 1956. À l'heure du couvre-feu, Lancelot est agressé par un inconnu, lui-même à la solde de la gendarmerie locale. Protégé par "une légion d'anges", Lancelot le Prophète échappe à la mort. Il sera trépané dans une annexe de l'hôpital Mustapha à Alger. Son coup manqué, l'agresseur, Tahar Khallil, se voit refuser par les gendarmes le prix du meurtre : 15 000 francs qui devaient lui permettre d'acheter les faveurs d'une prostituée, Maria. Apprenant que sa victime, peut-être fraîchement convertie à l'Islam, bénéficie de sympathies jusque dans le maquis algérien, Khallil tente de se réfugier dans le lupanar que dirige à Tlemcen sa mère, Mme Jamila. Ne pouvant fournir les 15 000 francs promis à Maria, il est chassé de cet asile et voué à une peur parfois proche de la panique. De son côté, Lancelot apprend qu'Antar, naguère son disciple, aujourd'hui à la tête du maquis tlemcénien, a l'intention de le venger. Malgré sa récente trépanation, il se portera au secours de son meurtrier, négligeant Cécile, son ex-fiancée, laquelle, en proie aux démons de la dépression, risque de sombrer dans la folie. Il négligera également Rachid l'Apôtre, poursuivi par la rage meurtrière de "son ami, son frère" : Laurent Schwartzkopf. Sera-t-il capable pour autant d'arracher Tahar Khallil à la poursuite des "j'noun armés de poignards et de grenades, nés de l'incantation des sorcières" ? Dans ce roman, plus concret, plus directement autobiographique que les précédents, Jean-Pierre Millecam porte jusqu'à des sommets mystiques le dessein qui soutenait la vaste fresque inaugurée avec Sous dix couches de ténèbres et poursuivie avec Et je vis un cheval pâle et Un vol de chimères. Sa trame profonde repose sur la Rédemption vécue à travers une illumination qui peut paraître aussi bien chrétienne qu'islamique - à moins qu'elle ne soit tout simplement humaine.

09/1980

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 4 Livre IV, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Enée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J. -C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste ; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus. Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit : Préface générale ; L. I : les origines et la royauté ; L. II (avec préambule) - V : Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois ; L. VI (avec préface) - XV : Conquête de l'Italie ; L. XVI (préface) - XX : Première guerre punique ; L. XXI (préface) - XXX : Deuxième guerre punique ; L. XXXI (préface) - XL : Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine ; L. XLI (préambule) - XLVII : Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient ; L. XLVIII (préambule) - LII : Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J. -C.) ; L. LIII - LXX : jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus ; L. LXXXI-LXXVI : Guerre Sociale ; L. LXXVII - XC : Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates ; L. XCI - XCVI : Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne ; L. XCVII - CIII : De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus ; L. CIV (préambule) - CVIII : Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César ; L. CIX (préambule) - CXVI : Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César ; L. CXVII (préambule) - CXXXIII : De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles ; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII : De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

09/1993

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Psychologie, psychanalyse

Anomalies et perversions sexuelles

Magnus Hirschfeld tient une place particulière, au tournant des XIXe et XXe siècles, parmi les grands noms de la sexologie. Simultanément scientifique et homme d'action, il créa en 1897 (soutenu par Tolstoï, Zola, Einstein, Buber, Rilke, Hess, T. Mann, Krafft-Ebing, Freud - qui le tenait en grande estime - et, au total, plus de 6000 personnalités ! ) le Comité Humanitaire Scientifique pour l'abolition du "paragraphe 175" du Code pénal. Ce dernier condamnait dans tout le Deutsch Reich, depuis Bismarck, les relations sexuelles entre hommes adultes consentants (Hirschfeld était lui-même homosexuel). Sa pétition fut rejetée par le Reichstag en 1898 (le § 175 ne fut définitivement aboli qu'en 1994). En 1919, il fonda à Berlin un Institut de Sexologie qui servit de modèle mondial, visité par de nombreuses personnalités (dont Nehru), et qui lui valut, aux Etats-Unis, le titre journalistique d'"Einstein du sexe" ! Humaniste militant, il lutta en faveur de la décriminalisation de l'avortement, de la protection maternelle et de... l'autorisation du mariage des institutrices et des servantes. L'acharnement des nazis (qui en firent l'emblème de "l'éternel juif criminel"), l'autodafé en 1933 de ses archives et de la grande bibliothèque de son Institut (qui contenait les oeuvres de B. Brecht, de S. Zweig, et de tant d'autres), les tentatives de meurtre dont il avait souvent fait l'objet, le contraignirent à s'exiler en France où il mourut subitement à Nice, le jour de son soixante-septième anniversaire. Il laissait partiellement inachevé son dernier livre dont l'essentiel était prêt pour l'impression. Cet ouvrage - ici réédité - fut complété (d'après les notes qu'il avait laissées) par des collaborateurs dévoués de l'Institut, partageant son exil mais restés anonymes, estimant qu'ils ne faisaient que sauvegarder son oeuvre. D'abord facile, par son style clair et dénué d'artifices, ce livre n'appartient pas qu'à l'histoire. Il reste actuel, tant pour les spécialistes des Sciences Humaines et de la Psychiatrie que pour le grand public.

01/2008

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Critique littéraire

Vies des douze césars

Quel auteur renseigne-t-il aussi bien sur la répartition des unités militaires à travers l'empire sous Auguste que sur les habitudes de sommeil ou sur les fautes d'orthographe de ce même empereur ? Qui passe en quelques pages des réformes législatives fondamentales aux diverses coucheries (supposées !) des empereurs et de leurs proches ? Cet écrivain, à la fois grand érudit et cancanier impénitent, c'est Suétone, capable aussi bien de citer scrupuleusement les archives impériales que de se faire l'écho des racontars les plus invraisemblables. Son oeuvre, peut-être la première en son genre par son habitude de classer les événements saillants d'une biographie par rubriques, de préférence à l'ordre chronologique traditionnel, intéressera aussi bien les historiens que les curieux et les amateurs d'une histoire à laquelle on aurait ôté sa pompe et sa solennité. Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre : assurément, il n'y aura plus d'empereur estimable pour qui aura lu les Vies des douze Césars. C'est à se demander comment a pu survivre un empire confié à de graves pervers (Tibère ou Néron), à des goinfres dépourvus de bon sens (Claude ou Vitellius), à des avares pathologiques (Galba ou Vespasien), en un mot, à des fous, dont Caligula n'est que l'incarnation paroxystique... Mais au fond, ce paradoxe n'est qu'apparent, et se retrouve à l'échelle de chaque vie : Othon est non seulement le complice des pires débauches de Néron, y compris du meurtre d'Agrippine, mais aussi celui qui préférera se donner admirablement la mort que de poursuivre une guerre civile délétère pour sa nation. Greffier impassible des exploits et des bassesses de chacun en politique comme dans son intimité, Suétone restitue, jusque dans leurs contradictions, la complexité des individus - cette épaisseur humaine qui manque à tant de ces fresques héroïques constituant l'essentiel de l'historiographie antique conservée jusqu'à nous.

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Policiers

Le baptême de Billy Bean

Loin de New York et de Los Angeles, dans un de ces coins reculés des Appalaches qui sont régulièrement la risée des Américains des villes, un péquenaud ordinaire, ordinairement alcoolique, est retrouvé noyé dans un lac. Pour tout le monde, cet ivrogne de Billy Bean est mort d'une glissade. Mais Lane, cinquante-huit ans, propriétaire d'une boutique de pêche qui s'apprêtait, au même moment, à faire une prise record dans ledit lac en compagnie de son petit-fils, est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. En dépit de son peu d'estime pour le mort et alors que tout et tous s'y opposent - le vieux shérif qui ne veut pas de vagues avant sa retraite, son jeune adjoint peu enclin à se fier aux dires d'un ancien alcoolique qui semble se croire encore au Viêtnam, NonBob, ancien camarade d'école roué qui n'a jamais fait grand cas de la légalité et craint pour ses affaires, et Darlene, belle-fille qui a déjà suffisamment à faire pour nourrir et élever son garçon depuis que le fils de Lane a déserté le foyer -, Lane, mû par un sens têtu de la justice, cherche à en avoir le coeur net. Au risque de croiser la route de Nickel Ballew, trafiquant psychopathe qui se prend pour un prédicateur. A l'âge où un homme aspire au repos, ce vieux solitaire, soucieux de l'avenir de son petit-fils, revient alors de plain-pied dans la vie et doit se rappeler que le monde est plus grand et plus compliqué que ce coin de montagnes qu'il croyait abrité des mauvais vents. Dans une langue directe, concrète, sans fioritures, tout en actes et en dialogues tissés du parler des rednecks, Roger Alan Skipper livre, en homme mûr, un hommage gracieux et subtil à l'humanité des siens, à cette autre Amérique méconnue.

09/2015

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Algérie

La terre, l'étoile, le couteau. Alger, le 2 août 1936

Un beau dimanche de l'été algérois... Ce matin-là, quelque quinze mille participants se rassemblent au Stade municipal, à Belcourt, où le Congrès musulman algérien, formé deux mois plus tôt, rend compte de ses entretiens avec le gouvernement de Front populaire. Messali Hadj, venu par surprise de Paris où il dirige l'Etoile nord-africaine, dénonce la perspective de "?rattachement à la France?" prônée par le Congrès et reçoit un triomphe lorsqu'il proclame : "?Cette terre n'est pas à vendre ! ?". Au même moment, dans la Basse Casbah, le muphti d'Alger est poignardé en pleine rue, crime dont l'administration s'empresse d'imputer l'initiative au cheikh El-Okbi, figure algéroise du réformisme musulman. Le meeting. Le discours. Le meurtre. Nourrie de nombre d'archives et témoignages inédits, cette enquête restitue au plus près le déroulement, d'un bout à l'autre de la ville, de cette matinée décisive. A l'encontre de bien des relectures biaisées, elle en étudie les suites pour les diverses forces politiques algériennes et l'essor ultérieur du combat indépendantiste. Reprenant les pièces du procès El-Okbi et le compte-rendu quotidien qu'en fit le jeune Albert Camus dans Alger républicain, elle remet au jour ce qu'étaient déjà les pratiques coloniales de la provocation et de la torture, et réunit des éléments neufs qui pourraient lever le mystère du dossier criminel. Dès ce 2 août 1936, l'appel à une "?Constituante élue au suffrage universel sans distinction de race et de religion ! ?" liait dans une même exigence de souveraineté, l'affirmation d'une nation et l'exigence de la démocratie. Mais n'est-ce pas à cette "?seconde indépendance?" d'où, après plus d'un demi-siècle d'autoritarisme, naîtrait une société fraternelle, pluraliste, unie dans sa diversité, qu'aspire le peuple algérien depuis que, fort de toute sa jeunesse, il tente de se ressaisir de son destin ?

04/2021